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Développement et validation d'une méthode d'analyse de I'ibuprofinepar spectrophotométrie UV-visible et étude de I'activité antioxydantede quelques médicaments

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Academic year: 2021

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(1)

REPUBLIQUE ALGERIENNE

DEMOCRATIQUE

ET POPULAIRE

NtrNISTERE

DE

L'ENSEIGNEMENT

SUPERIETIR

ET

DE

LA

RECHERCHE

SCIENTIFIQUE

.TINTVERSITE

MOHAMMED

SEDDIK

BEN

YAHIA.JIJEL

F'ACULTE

DES

SCIENCES

EXACTES ET

INFORMATIQUE

DEPARTEMENT DE

CHIMIE

MSmoire

firdsent6

pour

obtenir

le

dipldme

de

Master

en

chimie

Option

: Chimie pharmaceutique

Prdpard

par

14cIIc

BOULATIIA

Hassiba

M'rruNouRAI

salima

D6veloppement

et

validation

d'une

mdthode d'analyse

de

I'ibuprofine

par

spectrophotom6trie

UV-visible

et 6tude

de

I'activit6

antioxydante

de

quelques m6dicaments

1 II 1 .1 .J ..f f I

"i

*F:r,'

Soutenue

le

:2710612018 devant

le

jury:

President:

Directice:

Exmrinatrice:

Mr

K.

SAHRA

M.'

N.

BOUCHAIR

M*"

S. BENSAM Univ. Jijel Univ. Jijel Univ.

Jijel

(2)

A,Ll+t,?t14,o\l

A8

REPUBLIQUE

ALGERIENNE DEMOCRATIQUE

ET POPULAIRE

MINISTERE

DE

L'ENSEIGI\EMENT

SUPERIEUR

ET

DE

LA

RECHERCHE

SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE

MOHAMMED

SEDDIK

BEN

YAHIA.JIJEL

FACULTE

DES

SCIENCES

EXACTES

ET

INF'ORMATIQUE

DEPARTEMENT

DE

CHIMIE

M6moire

prdsent6

pour obtenir

le diplOme de

Master

en

chimie

Option

: Chimie pharmaceutique

Pr6par6

par

nal"goutAHlA

Hassiba

M"rI"NouRAI

satima

Thime

D6veloppement

et

validation d'une

mdthode d'analyse

de

loibuprof$ne

par

spectrophotom6trie UV-visible

et 6tude

de

I'activitd

antioxydante

de

quelques

m6dicaments

Soutenue

le:2710612018

devant

le

jury:

hsident:

Directrice :

Exrminatrice:

Mr K.

SAHRA

M*.

N.

BOUCHAIR

M.U S. BENSAM Univ. Jijel Univ. Jijel Univ. Jijel Aan6e

Universitaire

2017/2018

(3)

Egflrerti$ntct

t

Au

terme de notre travaif, nsus tenons d eryrimernos remercienetfis fts p{us sincire

et {es pfru profond tous

{a6ord

d dieu fe pfus

puissant

pour

fe

couftrge et

{avobnti

qu'i{nous yrofrgue, c{i de riussite

{arc

nos 6tu{es.

W.gttdsitdfuoucfwir,

lrfous vous serons recontuissants

tout

au {ong de notrelric, de

pattager ileaucaup

{e

cswtaissences. Nous sofiwres frareu4d'eqprimer notre

WfMt

grutitufe pow

tous [es

ffirts

qui ont

6tifai*

pour

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ce

travad

ssit

utt

srccls. '/os pricict4consei{s ont 1randement

contrihui

au dwe[oppement et au

succis de ce

travaif

AuXtuLembres dejury.

9{otts reffiercions rtivement fes memhres du

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travaif

et

juger

fe contenu de notre mimoire.

'l/os criti4ues, remar(Ws et suggestions seront {es himvenus et contrifiueront

i

snicfrir

cette oeuwe dans

llntdrAt

de fa science. Nous ttsus ranwrcions

infininent

Notts a[ressotu aetssi aos remerciemmts au

cfuf fe [tpartement

fe

cfrimic :

9il,t4-furqerd4

dinsi qu'd tous fes enseignnn*

[u

fepartewnt fe

cfrimic guinous

ont

ttansds

{cur savoir durant ks annies

fe

nos 6tu[es universitaires.

9{sns tctrons dremelcier

igafnnntt

fcs tecfinbisnncs des fahoratoires pidagogiques

pour burs gmtiffesses et fettrpatience.

tttous

rnvrrions

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particufrirement rms

pdr?nts

pow hur

soutienprmanant tout

au fong de ce m*ffioire et p[us

yinirafefisnt

ffi

{oflg

fe tntre

vie tmhtersitaire.

(4)

Liste

des

abr6viations

Unites :

"C

Degr6 Celsius

mg

milligramme

1

litre

Pi

Pourcentage

d'inhibition

AC

absorbance du

cont6le

n€gatif

AT

absorbance du test effectud

nm

nanomdtre

ml

millilitre

mM

millimolaire

P

Poids

v

volume

tr

toure

min

minute

o/o

pourcentage

T"

Point de fusion

I)'ertres

Abr6viations

:

AND

Acide DdsoxYribonucleique

AINS

Anti-inflammatoires non st€roidiens

BHA

ButYlhYdroxYanisole

BI{T

ButYlhYdroxYtoludne

COX

CYclo-oxYg6nase

C-**

Concenfration ma:rimale

CCIrC@H

Acide fiichloroacetique

DPPIf

2,2- diphdnyl-l-picrylhydrazyl

DCI

Ddnomination commune internatimale

ERO

Espdces r6actives de

I'oxygine

Ea

L'e'lreut relative

Fe*

Ion ferrique

FeF

Ion

ferreux

FeCl

I

Trichlorure

de fer

(5)

Table des matiEres

Inhoduction

...-.1

Chapitre

I

: Etude

bibliographique

I. Ddfinition des anti-inflamrnaroires

AINS

...3

I.1. Rdaction

inflammatoire...

...3

I.2. Pharmacocindtique des

AINS

:...

...3

I.2.1.

Absorption...

...,,...3

I.2.2.

Distribution

...-..3

I.2.3.

Mdtabolisme...

...,..4

I.2.4.

Elinrination...

...4

I.3. Gen6ralitds sur les

AINS

...,.4

IL

Idsntifrcation de

f

ibuprofdne...

...5

Il.l.Structure

moldculaire de

f

ibuprofBne...

...5

Il.2.Mdcanisme

d'action

...-...6

Il3.Propridt6s

th6rapeutiques

...6

Il4.Effets

inddsirables

...

...6

IIL

Ideirtification de paracdtamol

...

...6

Itr.l.Sfructure

mol6culaire

...-.-? m.2.Mdcanisme

d'action...

...,.8

Ill.3.Propriites

therapeutiques...

...9

Itr.4. Effets

indisirables

...9

IV,

Id€ntification de L'acide

ascortique

....,...,...9

IV.l.

Strrcture

moldcu1aire...

...9

fV2.

Mdcanisme

d'action

...9

IV.3.Propri6t6s thdrapeutique

...

... 10

(6)

VIII.

Evaluation

l'activitd

antioxydants

...

...--- 19

(7)

VIII.2,Mode

d'action des antioxydants

...

...19

Vlll.3.Classification des

antioxydants...

... 19

Mll.3.l.Antioxydants

naturels...,r.r

j...i..,.

...,...

lg

Vlll.3.l.l.Antioxydants

enzymatiques

....-20

Vlll.3.1.2.Antioxydants non

enzymatiques

...20

VIII.3.1.2.1.Vitamine C

...

...?O

Vlll.3.l.2.2.Vitamine

E...

...20

VIIL3. 1.2.3. p-carotdne

Vlll3.2.Antioxydants

synthdtiques

...

...2I

VIII.4.

Evaluation in

vitro

de I'activitd

antioxydant...,...

...,..?l

VIII.4.1,

Gdndralitd

...21

VIII.4.2.Tests de

l'activitd

antioxydante...

...?2

VIII.4.2.1.Pidgeage duperoxyde d'hydrogene (Hzozscavenging activity)... ...?J W[I.4.2.2.Pidgeage du radical

2,2-diphenyL-picrylhydrad(DppH.).

...22

Mtr.4.2.3.Reduction du Fer: FRAP (Ferric reducing antioxidant power)... ...22

Chapitre

II

: Etude exp6rimentale A. Validation analytique par spectuophotomdtie

UV/visibIe...

...-.23

L Matdriels et produits

chimiques

...-23

I.l

Rectifs

et

solvants.

...23

I 2

Appareillage...

...23

IL

Hparation

des

solutions

...23

ILl.

Preparation de la solution mere et des solutions diludes standards (pA)...,...23

tr3.

Preparation de la solution

plac€bo

...24

tr-3- Prdparation des solutions de la forrre pharmaceutique reconstitude (FpR) ...-24

tr 4. Preparation de la solution

comprim6e

...24

IL5. Preparation des solutions diludes du

comprimd

..,...24

(8)

Illt.Rdalisation

du spectre

UV-visible

...,....24

Ill?.Spdcificit6...,...

.,...?4

Ill.3.Lindarit6...,.,....

...25

III.4.Fid61it6...

...25

Ill-5-Exactitude...

...25

Itr-6.Limite de ddtection(LoD) et limite de quantificarion

(LOe)...

...26

Ill.T.Intervale de

validit6

...,.26

Ill.8.Stabi1it6...

...,....16

lV.

Rdsultats et

discussions...

...-.-.2?

IV,l.Rdalisation du spectre

UV-visible

...,...27

lV.2.Specificitd...,...

...27

fV3.Lindarit6...

...29

M.Fidd1it6....,...

...,._..3o

IV.5.Exactitude...,...

....,,...30

IV.6.Limite

de d6tection (LOD)et

limite

de

quantification(LoQ)

...31

Iv-T.Intervalle de

validit6...

...31

Iv-8.Stabilitd des

solutions...

...31

B- Evaluation I'activitd

antioxydante...

...--32

I. Mat€riels etproduits

chimiques

...---.32

Ll

Rdactifs et

solvants.

...32

I.2

Appareillage

...33

IL

Piegeage du radical libre DPPH

(2,2-diphdnyl-l-picrylhydrazyl)

...33

ILlMode

opdratoire

...,...33

[l.l.Preparation

des solutions des produits

Atester

...33

Ll.2.Mise

en Guwe pratique

IIL Activit6

du pi6geage du peroxyde d'hydrogdne (H2O2scavengi

il@x

(bil

(9)
(10)

Liste

des

Ftgures

et

schtimus

l\Fo

tigure

Titre Page

a5 01 Structrue chimique des deux

isomdres,fuFlbup6ffi

02 La structure de paracdtamol B8

03 La structure de

l'Acide

ascor.bique 09

n

04 Schdma reprdsente le domaine

tiv-Visible

05 Schdma de base de la speckophotomdtrie

UV-VGibG

t8

06 La Structure de la vitamine E

2l

07 La strucfure de B-carotdne

21

n

08 Pidgeage du radical libre

DppH'

09 spectre

uv

de la solution dtalon de

tt@

27

n

10 Spectres d'absorpfion de 1a solution

dd

40 me/l

1i

Courbes d'6talonnages de I'ibuprofdne seut et de ppR 28

t2

courte

de la lindarit6 de la solution dtalon

"t

a"li

sototion

ppn

29 t3 Variation du pouvoir.

d'inhibition

en

foncffi

l'acide ascorbique.

36

t4

Variation du pouvoir

d'inhibition

"o

Paracdtarnol 37

37

15 Variation du pouvoir

d'inhififie1 errf

l'ibuprofbne

16 Variation du pouvoir

d'inhibition

s'

fo"m

l'acide ascorbique 38

l7

vanatron du pouvoir

d'inhibition

en fonction de la concentration de

Parac6tamol 39

18 Variation de l'absorbance en fonction

deffi

ascorbique 40

19 Variation de l'absorbance en

for"

40

n

20 Variation de l'absorbance en fonction

2l

Comparaison des courbesde variation d

concentration des trois mddicaments testds

(11)

Liste

des

Tubleaux

No

tableau

Titre Page

01 Propridtds physicochimiques de

f

ibuprofine 05 02 Propri6tds physicochimiques de paracdtamol 0?

03 Propri6t6s physicochimiques de L' acide ascorbique 09

04 Differents paramdfr es stati stique

t5

05 Paramdtres de lin6arit6 29

06 Paramdtres de fid6litd 30

07 Paramdtres de l'exactitude 31

08 Rdsultats de la stabilit6 des solutions 32

09 Concentrations inhibitrices des produits dtudiea par le testau DPPH 38

(12)

f

/

|

.ra

(13)

Iniroduction:

fl

ne peut y avoir de soins sans m€dicamefits,'mais suftout

il

ne peut y avoir de soins de

ryalitd

sans m6dicaments de qualit6.

La

ciroulation de mddioaments de mauvaise qualit6, mal fabriqu6s ou contrefaits, repr6sente une menace permanente pour la smt6 publique. La

vigilance est donc ndcessaire car le trafic s'aggrave au cours des demidres anndes et touche plus particulidrement les pays en ddveloppement.

k

principe de

la

validation des procedures analytiques quantitatives est, aujourd'hui

largement, r6pandu dans tous les domaines d'activitd or) des mesures doivent €fre

reali#s.

Le

domaine d'application de la validatrion analytique s'6tend

i

toute procddure d'analyse utilisee dans le contrdle de la

matiire

premidre, le ddveloppement galdnique,

h

confrOle de produits phannaceutiques flnis ou en cours de fabrication. '

Les composds antioxydants font actfurellefnent

l'objet

de nombrguses 6tudes car, en plus de

leur

intdr€t dans

le

traitement de certaines pathologies,

ils

sont aussi utilis6s pour la conservation

des

aliments

dans f industrie

agroalimentaire

(par

exemple

emp€c,her

I'oxydation des lipides).

L'ibuproftne

est

un

principe

actif qui

appartient

d

la

famille de

mddicamenfs

mG

inflammatoires non stdroidiens

(AINS).

Le m€dicament a des propridt€s antalgiques,

fliti-inflammatoire et antipyr6tiques. Cette classe de mddicaments estg6ndralement la catdgorie la plus largement utilisee dans le traitement des maladies rhumatismabs et la douleur.

I.e

paracetamol est un analgdsique

qui

possdde 6galement une propri€t6 antipyrdtiqug

en vente libre, et

il

est dans toutes les pharmacies familiales.

L'acide

ascorbique

est

un

antioxydant puissant,

qui joue

plusieurs

r6les

dans

I'uganisme,

notamment grAce

i

ses propri€t€s antioxydantes.

Il

est commercialis€ sous le

nm

de lavitamine C.

lilotre etude est basee sur quatre a:res principaux:

Une 6tude

biblio$aphique

comportant quatre parties dont la premiere r6sume les

gopri6t6s des

trois

m6dicaments

6tudi6s (ibuprofene,

parac6tamol

et

side

ascorbique),

la

deuxidme partie expose les differents critdres de

la

validation des proc6dures analytiques avec toutes les d6finitions aff6rentes,

la

froisidme d6crit

la

techniques d'analyse par spectrophotomdtrie

UV-visible

et

(14)

consacrde

i

une 6tude bibliographique sur

l'activitd

antioxydante, les antioxydants

et les difffrentes leshniques d'dvaluation de

l'activitd

antioxydante.

L'expdrimentation de notre travail qui commonce

par,

la prdsentation du matdriel

et des mdthodes utilisees, puis les rdsultats et

la

discussion de la validation d'uae

mithode d'analyse de

f

ibuproftne par

UV-

visible.

Les mdthodes utilisees dans 1'6valuation de 1'activit6 antioxydante (le

pi€geap

&r

radical

libre

DPPH, le pi6geage du peroxyde d'hydrogdne et le pouvoir r€ductew

du fer

(FRAP).

Les rdsultats seront dgalement prdsent6s et discutds.

(15)

Chapitre

I

(16)

I. Df{inition

des

anti-inflammatoires

AINS

:

Les anti-inflammatoires non stdroidiens repr6sentent une des classes thdrapeutiques les

plus utilisdes au monde.

Ils

forment une classe de m6dicaments h6t6rogdnes du point

de

vue

chimique' comprenant

plus d'une

ffentaine de produits appartenant

i

des familtes diffdrentes. Par contre du point de vue de leurs effets inddsirables,

ils

sont homogdnes d*ns la majoritd des cas ce qui permet de les regrouper sous la m6me d6finition.

Ils

ont srntout

un mdcanisme d'action principale : Inhibition de la synthise de la prostaglandine t11.

Ll-

Reaction

inflammatoire

:

L'inflammation

est une rdaction de l'organisme due d une

irritation

d,origine dive$e

infection" ffaumatisme mdcanique, fiarunatisme chimique, troubles m6taboliques, br6lures-C'est une rdaction du tissu conjonctif et des vaisseaux dans laquelle on distingue plusieurs

phases successives, congestives excitatives, proliferatives etn6crotiques I21.

L?.Pharmacocin6tique des

AINS

:

Les

AINi

sont les m€dicanrents hcides faibles (PI(a compris enhe 3 et 4,5) relativeinent liposolubles I31.

I.2,1.

Absorption

:

L'absorptibn

digestive'

des

AINS

est' excellente,

'ce qui' leur

confdre

une

bome

biodisponibilite par voie orale et diminus l,intdr€t des formes parentdrales.

En

gdn€ral,

la

concenfiation

maxirnale(C.u)

est

obtenue

en

I

d 2

heures ryres

administration

orale sauf

pour

certaines forrnes

d

libdration

prolongee

(Ketoprofae,

Diclofe'nac) dont

le

k*

est

d'environ

3-6 heures (temps

ou on

obtient

la

conce,nh*ion maximale)tal.

L1,2. Distrdbution :

I-es

AINS

ont uft faible vdlume appafent de distribution du d leur trds forte fixation aux

alhrmines

plasmatiques.

Ainsi

leur

concentration

libre,

pharmacologrquement active,

(17)

I.2.3. M6tabolisme :

Le

mdtabolisme des

AINS

est gdn6ralement hdpatique. Ce m6tabolisme aboutit

d

la

formation de produits inactifs. Cependant, cefiains mdtabolites sont douds d'une activit€

anti-infl ammatoire tal.

L2.4.

Elimination

:

La plupart des

AINS

sont €limin€s par les reins sous fiorme active et de

m6tahlitc-

La

demi-vie plasmatique des AINS conditionne leur rythme d'administration :

/

Les

AINS

d demi-vie courte (la plupart des propioniques) en 3 prises quotidiennes

/

Les AINS d demi-vie intermddiaire (12 d 18 heures) sont deux prises par

jour.

{

Les

AINS

d demi-vie longue (supdrieure d 24 heures : Pyrazol6s" Piroxicam) une

seule fois par jourlal.

L3. Gdn6ralitSs

sur

les

AINS:

Depuis

l'antiquitd

l'6corce de < Salix atba > (une plante) 6tait utilisde dens

le

but de

traiter

l'in{lammation,

elle

contient

un

glucoside,

]a

salicine

qui par

hydrolyse

likre

I'acide salicylique tsl.

De

nos jours,

'la

ohimie

organique

a

permis' de'synth6tiser des m6dicarnents

anti-inflammatoires dont la propridtd est

i

la

fois

antipyrdtique, antalgique, antlinflammatoire

et mtiagregant plaquettaire, ce qui explique leur succds t6l.

Un nombre important de ddrives anti-inflammatoire est astuellement disponible av€c d€

nurvelles formes galdniques, tels que I'acide acdtyl salicylique, Les pyrazolds (comme la

phenylbutazone), Ies indoliques (comme l'indomdtacine) et les ddrivds propioniquesn.

Les

d€rives

de

I'acide

prcpionique

tel

que

I'Ibuprofbne, FdnoproGne, ketoprofBne,

Nryoxe,ne

et

autres, leurs propridt€s anti-inflammatoires sont supdrieures d celles de la

pheny{butazone et de I'indom6tacine. Les effets antalgiques sont par contre sup6rierm de

m€me que

leur

toldrance.

Les

douleurs mineures

d

mod6rdes dues

d

des traumatismes

sportifs A d€s

affetions

ctitan6es, osseuses

et

dentaires, Ies douleurs postopdiatoires, la

polyrthrite

rhumatoide

et

I'arthrose

rdpondent

aux

AINS.

Les

ddrivds

de

I'aside

popionique

peuvent 6galement

aider

d

soulager

les

douleurs

chez

les

cancdreux en

(18)

chapitret _

letoa.bibliographique

II.

Identification

de

l'ibuprofine

:

Ltbuprofdne est

un

anti-inflammatoire

non

st6roidien.

Il

est

indiqud,

chez I'adulte et I'enfant, dans le traitement de courte dur6e de la

fidwe

ou de douleurs telles que maux ds t8te, dtats grippaux, douleurs dentaires, courbatures et riglesdouloureuses [8].

L'ibuprofdne est disponible sous forme d'une poudre blanche cristallis6e. C'est un solide

faiblement cireux avec une faible odeur et un gofft

fort

et caract6ristique. Une

fois

aval6,

I'ibrproftne

laisse une sensation brtlante dans la gorge Inl.

Tableau

0l

: Propridtes physicochimique de I'ibupr-ofene.

Nom du oroduit

Xydol-Ddnomination commune internationale

(DCr)

Ibuprofdne

Ddnomination chimiqus selon

I'UPAC

acide (R S)- 2 -[4 - Q-menhylpropyl)

ph6nyll prop6noiique .

Formule brute CrcHtoOt

Composition C 7 5.69 %"

H

8.8 %" O (15.51 7o)

Poids moldculaire (c

/l)

206"2808 + 0.0123 c/mol

To de fusion(Co) 76 "C

Pk. 4,54

Solubilitd

0,043

mg.ml-l

eau d 37 "C.

soluble dans la plupart des solvants organiques.

Il.lstructure

moldculaire de

l'ibuprof3ne

:

I^a molecule d'ibuprofe,ne

possde un

centre

chiral au

niveau

de

groupement aside

prydnoique.

Par

consequent

deux

isomdres optiques

sont

possibles

:

la

forme

{+)

&xrogyre

ou (S)"(+)-ibuprofdne et la forme (-) ldvogyre ou (RlG)-ibuprofdne pl.

(19)

Il.2.M6canisme

d'action

:

L'ibuprofdne est

un

inhibiteur non

sdlectif de

la

prostaglandine synthdse, dgalement appelde cyclo-oxygdnase

(COX).

Cette enzym.e catalyse la premidre 6tape de

la

synthdse

des mddiateurs de I'inflammation : prostaglandines et thromboxanes. L'ibuprofbne,

coilxre

de

nombreux autres

AINS, limite ainsi

l'activation

de

cette

voie par un

m6canisme

d'inhibition des deux familles de cyclo-oxygdnase t101.

IL3.

Propri€t€s th€rapeutieues' : I10l

)

Antalgiques : opiac6s, non addictifs, en partie indirect: consdquence de I'effet anti-inflammatoiie

il.dEffe8

indesirables :

gencives), douleurs abdominales, voire ulc6ration du tube digestif tttt.

intra et/ou exfia-hdpatiques, rarement), c6pha1€es (maux de t€te), bourdonnemmts

d'oreille, somnolence t121.

perturbateur endocrinien [trl.

IIL

Identification

de parac6tamol:

Ie

pracetamol,

aussi appel6 acetaminophbne, est uir com6ios6 chimiQue utilis6 comme.

anmlgique (antidouleur) et antipyrdtique (anti-fidwe), qui figure parmi les mddicaments les

plus

communs,

utilisds et

prescrits au monde t141.

n

est indiqu6 dans

le

traitement des

synptdmes d'intensitd faible

ii

moddr6e, seul ou en association avec d'autres analg$siques,

notamment opioides, et est tres populaire car

il

a moins de contreindications que d'mbes

antalgiques et

jouit

d'une bonne image aupres du

public.

Son m6canisme est encore mal connu

;

en effeg

il

diminue la fidvre, mais pas par le m0me m6canisme que I'aspirine ou I'ibuprofine qui agissent sur

I'infla:mation

[1s1.

(20)

Etude bibliographique

Tableau 02 : Les propridtds physicochimique de paracdtamol.

m|.structure

moldculaire :

Le

pracdtmol

ne

comprenb

p*

de'cen'fe'chiral et

n'a

adcun sbreo-isomdre;

La

slnftese n'a

pas besoin d'€tre ster6oconfi6l6e

et

elle

est

plus

simple que

les

synthdws

aslm6riques d'auhes substances pharmaceutiques [tul.

,,.ry-YcHa

Nom du produit Doliprane

Ddnomination commune internationale

(DCD

Paracdtamol

Dinomination chimique selon 1'IUpAC N-(4-hydroxyphdnyl) dthanamide

Formule brute CsHeNO2

Composition.

c

(63,s6)

%H(6

%) N (9,27 o/o)

O Q1,17 o/o)

Poids rnoleculaires

(gil)

151,1626

*

0,0078 g/mol To de fusion

(C')

169 d 170 "C

Pku 9,5

Solubilitd

Beaucoup plus soluble dans I'eau chalde

Soluble dans I'ac6tone, l'6thano1, le m6thanol, le dimdthylformamide, le dichlorure d'6thyldne, I'ac6tate d'6thy1e. peu

soluble dans le chloroforme, 1'6ther. Presque insoluble dans 1'6ther de p6trole, le

penturg

le benzene.

(21)

Etude bibliographique

Ill.2.M6canisme d'action

:

Le

mdcanisme

d'action

complet

du

parac6tamol reste inconnu,

un

sidcle

apres sa d6couverte tlil.Cependant,

il a

6td ddmonfrd qu'il agit principalement au niveau du syst6me neryeux cenfial t18l.

Selon une 6tude

en

2006,

le

paracetamol

agirait

en

inhibant au

niveau

du

systdme

nerveux

centrale

la

production de prostaglandines, impliqudes dans les processus

&

:la

douleur et de la

fidvrq

par

le

biais d'une action inhibiU"ice sur I'enz5nne prostaglandine

lt2

synthdse (PGHS),

qui

comporte notamment un site

actif

< cyclo-oxygenase

)

(ou COX),

cib,le de la majoritd des anti-inflammatoire non st6roidien

(AINS),

et un site < peroxydase

*

(ou

KX),

sur lequel agirait le paracetamol tlel.

IIIS

Propri6t6s th6rapeutiques :

te

haitement symptomatique des douleurs aigrr€s

ou

chroniques, d'intensit6 l6gdr€ d

mod€ree-

Il

peut €tre

utilise

seul

ou

en association ave,c d'aufies antalgiques

(co&ine,

tramadol, acide ac6tylsalicylique, ibuprofdne; {201.

IfI.4.

Effets inddsirables:

Le

paracdtamol petrt

ddtuife

les'cellules

du

foie. Des

accideuts arrivent m6me en

I'akence de

surdosage, avec

une utilisation

normale, selon

une

dfude

publiie

le

23 novemb're 2011 dans

le British

Journal

of

Clinical

Pharmacolog, mais bien

str,

le

risque

devient trds important

si I'on

ddpasse

les

doses recommanddes.

La

prise de

plus

de

4

comprimds

de

1

g

par

jour

pendant 7

jours,

peut entrainer

la

mort d'hdpatite

fulmimnte

(une destruction acceldrde et totale du foie).

D'ot

I'importance de se mdfier de ce m6dicament pourtant reputd

(

anoclin > t211.

IV.Idmtificatioh

de L,acide ascorbique :

La

vitamine

C

est

un

antioxydant puissant.

Elle

participe dans les r€actions avec la

(22)

Fl-Etude bibliographique

Tableau 03 : Propri6tds physicochimique de L'acide ascorbique.

Nom du produit Vitamine C

Ddnomination commune intemationale

(DCr)

L'acide ascorbique

Ddnomination chimique selon

I'UPAC

5-(1,2-dihydroxy6thyl)-3,4-dihydroxyfuran-2-one

Formule brute CrF{rOa

Composition

C

40,92 o/o,

H

4"58 7o, O 54,5 Yo" Poids moldculaire (g

/l)

176,1241

x

0,A072lmol

To de fusion(Co) 193"C

Pk" 4,1 'st 11,8

Solubilit6 trds soluble dans I'eau, peu soluble

dans 1'6thanol, insoluble dans

l'6thu,

benzdne, xyldne, chloroforme.

IV.l.

Structure

moldculaire :

L'acide ascorbique.est une vitamine hydrosoluble.

Il

possdde deux isomdres : l'acide

L

ascorbique et I'acide D ascorbique. Seule la forme

L

est mdtabolisde de fagon efficace chez

I'homrne, tandis que

la

fomre

D

est

spthdtisde

et utilisde chez les eucaryotes inf€rieurs champignons)

tzl.

HO

H"'

HO

Figure 03 : La structure de

l'Acide

ascorbique.

IY2'M6canishe d'action

:

L'acide

ascorbique est complitement et rapidement absorbd aprds une administation prentdrale.

(23)

La vitarnine C absorbde 6quilibre facilement la rdserve corporelle en vitamine. Auoune

liaison protdique spdcifique avec l'acide ascorbique

n'a

dti

rapport€e et

il

est suggdrd que

la

vitarnine est retenue en se

liant

aux sfructures sous-celiulaires.

L'acide

ascorbique est

largement diskibud d

favers

les tissus, d'autant chez les animaux capables de synthdtiser

I'acide

ascorbique,

que

chez

ceux

ddpendant

d'une

quantitd

didtdtique addquate de

vitamine C. Elle a tendance d participer dans la cicatrisation des plaies. L'acide ascorbique absorbd est excrdtde dans I'urine. la sueur et les selles t2s1.

IV.S.Propri€tds th€rapeutique :

L'rff+t

antioxydant

de la

vitamine

g

, tzrl

)

Protection

:

caldiovasculaire,

de

certains cancers,

d'allergies

et

inflammations, asthme, cataractes... protection et interfdrence positive avec les aufies antioxydants tels que la vitamine E.

muqueuses

(pulmonaires, v6sicales

et

digestives)

ainsi que

du

foie.

{tes

nitrosamines, substances fonndes d

partir

des nitrates que nous absorbons et ssnt localement des agents cancerogdnes, la vitamine C prise en m€me temps qu'eux et

d dose suffisante permet de les neufialiser).

L'efict

antiallerglque, anti-inllammatoi'rg

antihistiminiquti

bt

antiasthmati{ue

:

traitements de l'allergie.

augmentds par I'absorption conjointe d'autres cofacteurs antioxydants tels que le cuiwe, le zinc, le sdl6nium.

L'efiet

antian6mique de la

vitamine

C,

mttabolisme.du

fer

reduire

les

doses chez

les

zujets porteurs

"d'hdmocbromatose"

(maladie cong6nitale de surcharge en fer).

(vibmine

89)

responsable de certaines andmies sachant que la ddficience en

asi&

(24)

IV.4.Effets

inddsirables et

intoxication

:

par

jour

(en doses divisdes),

la

suppldmentation en vitamine C

ne prdsente aucun

danger t261.

Il

existe une au sujet de la possibilit6 que de hautes doses de vitamine C augmentent le

ri

d' insuf{isance rdnal l27l-t281

.

De hautes doses de ine C {plus de 2 000 mg par

jour)

peuvent occasionnsde

la

diarrhde

et

troubles

gastro-intestinaux.

Un

arr€t

temporaire

de

Ia suppl€menhtion ou

journi:e et prendre la itamine C en mangeant peut atssi iider.l2sl V.

Yalidation

analytique d ne m6thode de dosage :

La validation d'une inddsirables. Fracti

de

la

mdthode (fiddlitd,

j

de

ditection

s'il y

a lieu)

assign€s. L'dtablissement

diminution du dosage remddie g€n6ralernent

i

ces e*[i:ts

la

dose quotidienne en plpsieurs prises reparties dans la

de chimie analytique consiste d 6valuer les perforrnmces

exacti{fude, lindarite, sensibilitd aux interferences,

limite

v6rifier si

la mdthode remplit les objectifs

qui

lui

ont €td

protocole rationnel

et

standardis6 permet de

simplifiw

et

dbptimiser le ffavail d'6val ion, d'uniformiser la pr6sentation des donn6es, ce qui permet

rm

juge,nent

comparatif diff€rcnts t2el.

r6sultats obtenus

par

des 6valuateurs

ou

des laboratoires

Y.l.Principe

de la

I*'contdle

analytique indispensable pour garantir

toute sa

duree

de validiti

disnibution et

d'utilisation.

@ifications

elaborees et

mddicament-

ou

de

certains

de

ses

oonstituets

est

le

mddicarnent en question restera s0r et efficace pe'ndant

o'est-d-dire pendant

les

phases

de

stockage, de

confr6le

doit

autant que possible 6tre effecfu6 selon des

id6es

lors

de

la

mise au

point

du produit.

Ainsi,

on

auna

I'assurmce que les speci de qualitd sont applicables non seulement d la preparation

phrmaceutique

qui a

servi dtablir les caractdristiques biologiques des principes

actig,

(25)

Etude bibliographique

V.2.

Ddfinition

et

objectif

de la

vatidation

:

V.2.l.Ddlinition:

l"a validation d'une mdthode analytique est l'opdration par laquelle on s,assure quc sss

rdsultats rdpondant au probleme de manidre satisfaisante pour I'utilisateur.

Elle

s,efforce

de ditecter et

contr6ler

les

sources d'erreurs possibles li6es

d la

methode 6tudi6e

:

sa

d€finition dans les tronnes < Valider une mdthode consiste d ddmontrer, avec un degrd de ccnfiance

6lev6

et

sous

tlne fotme

documentde,

que

la

mdthode permet d'obtetrir un r€sultat analytique qui atteint les sp6cifications ddfinis ii l,avance r> t3u.

Y"

z.2.Objectif

:

La

validation

des mdthodes analytiques

a

pour principat

objectif de

s'assurer qu,uae

m6thode analytique donn6e donnera des rdsultats suffisamment fiables et reproductibles, compte tenu du but de I'analyse.

Il

faut donc

ddfinir

correctement d la

fois

les corditions

dms

lesquelles

la

m6thode sera

utilisde

et le but

dans lequel

elle

sera employ€e. Ces

principes

s'appliquent

d

toutes

les

mdthodes

utilisdes

par

un

fabricant

de

produib

pharrraceutiques, qu'elles soient ou non d6crites dans

une

6e. Autrement

dit

:

d'€

but de la validafion d'une proc6dure analytique est de d6monher qu,elle correspond

i

llrsage pour lequel elle est pr6vue). t31l

V.3,Critires

de la

validation

:

VJ.

f .Cxritires.o

bligafoirrir

:

J

S@ificite

{

L:lrremit|

r'

Fid6lit6

o

Repetabilird

o

Fiddlitd int€rmediair€

r'

Exactitude

/

Limite de d6tection

(LOD)

(26)

V.3.2.Critires facultatifs

Robustesse

Stabilit6

V.3.l.Critires

obligatoires :

V3.f.l.Sp6cilicit6

:

Ia

spddificitd de la m'dthorle d'analyse rbnseigne sur le fait qrre la rdponse riresrrgs n'eut

pas perfurbde

par

des espdces physicochimiques autres que

l'analyte

considdrd.

Si

la mdthode de mesure est spdcifique,

il

en rdsultera que l'dtape prdalable de traitement de I'echantillon sera trds al16g6e avec, en consdquence, un gain de temps considdrable et une

forte diminution des causes d,ereurs [321.

V.3.l.2.Lin6aritd

:

C'est la capacitd

i

I'int€rieur

d'un

certain intervalle

i

fournir des rdsultats directrmeirt proportionnels

i

la

concenfiation

de

la

substance

i

examiner dans 1'6chantillon.

Elle

s"exprime traditionnellement

pn

lapente de la rdgression t33t.

Y.3.13,Fid€lit€

:

Elle

exprime l'dtroitesse de I'accord (degr6 de dispersion) enke une s6rie de mesgres prov€nant

de

multiples

prises

d'un

m6me dchantillon

homogdne dans

les

conditisns prdcises. Dans 16 pratique I'dvaluation de

la

fiddlitd

se

fait

par

la

repdtabilitd,

la

fi&lite

intermediaire et la reproductibilitd {331.

Y3.

13. l.R6pdta bitir6 :

C'est

la

d6temination'

de

l'6cart'gpe

relatif

et

l'apprdcirition

.de I'intervalle

de

cmfiace

de

la

moyenne au seuil de 95o/o de sdcuritd.

Il

s'agit de calculer d

partir

d'rm

nomb're superieur ou dgale n six (6) resultats, I'dcart

tlpe

provenant de la racine

carr&

de la moyenne des variances des r€sultats de plusieurs mesures [33r.

(27)

Etude bibliographique

V.3. 1.3.2.Fid6litd

intermddiaire

:

La

frd1litd

intermddiaire

est l'expression

de

la rdsultats d'essais independants

sont

obtenus

pw

la

d'essais identiques dans

le

m6me

laboratoire, avec

intervalle de temps donn6l3al.

variabilitd

intra-laboratoire

ori

les m6me mdthode

sur

des individus

diffdrents

opdrateurs pendant rm

Les facteurs de variation types d dtudier comprennent les variations d'un

jour

i

un

aub"'

d'un

analyste d un autre etlou

d'un

dquipement d un autre. Son protocole d"dtgde

et

le

m€'me que

celui

appliqu6

pour

la

r6p6tabilit6 en effectuant d'auhes sdries d,essais qui

intsgrent les variations [3sl.

La reproductibilitd n'est envisagde que dans ie cas d'dfude inter-laboratoires [3sl.

V.3-l.4.Exactitude:

L'exactitude reprdsente

l'accord

entre

le

rdsultat

d'un

mesurage et

la

valeur

waie

du

mesurable. Cette notion est la combinaison d'une en'eur systdmatique, li6e d la justesse de

la m€thodeo et d'uae corirposante aldatoite,'liee'a

h

mesure'elle-m€rtre et qui d€pe66

&rrc

de la fiddlitd de la m6rhode F2l.

V.3,L5.Limite

de d6tecrion

(LOD)

:

C'est la plus petite quantitE d'unb substance i. examiner dani l'6chantillon pouvant 6bc

d€tectec mais non quantifi€e comme valeur exacte 1331.

VJ.I.6.Limite

de

quantification(LOe)

:

C'est la'plus petite quanti€ d'une substarrbe d dxamiaer dans

I'ichadtillon

pouvant €tre

dose dans

les

conditions exp6rimentales d6crites

avec une

fiddlitd

et

une

exactihrde ddfinies

Isl.

YiacFitares

faeultatifs

:

VS2l.Robustesse

:

Selon

la22e"

6dition de la Pharmacopde amdricaine, c'est la capacitd d,une proc6&ge

malytique

ii

rendre

les

rdsultats valables

en

prdsence

de modifications limitees

&s

conditions expdrimenblss t361.

(28)

La

robustesse

de

la

m6thode caractdrise

le

fait

qu'une

ldgdre modification

des

conditions expdrimentales {un ou plusieurs pararndfres) ne modifie que trds peu la riponse

mesur6e. Cette propridtd

est

bien

sffr

nds

int6ressante

si

plusieurs opdrateurs doivent

intervenir pour rdaliser une m€rne s6rie d'analyses ou

si I'on

ne dispose que d,opdrate*rs peu experiment6s t321.

Y.3.2.2.Stabilit6 :

Un

m€dicameat est consid€r6

co$ms

pratiquement stable lorsque, dans

un

laps de

temps ddterrnin€, ses propri6t€s essentielles ne changent pas ou changent au plus daos des proportions

toldrables;

de

plus le

medicament

doit

6tre

conservd dans des conditians approprides et prescrites de tempdrafure, d'humiditd et d'exposition d

la

lumidre et qu'un

recipient convenable doit etre utilis€ t371"

YL

Mdthodes statistiques :

Tableau 04 : Les differents parametres statistique.

LOD

3xs

LOQ

10xs

M$yenrsrrythiniqrrc

\tn

V

_

Li=LrI

n

Varianee

\ln

Q2

V(x)

=

ai=r^

-72

TL

Ecart type Ecart type a

partir

de Ia variance

s*=J@

Xf=1n;1x;

-

D2

X*=r

ni

Pourwtage

de R6cup6ration

PRe6=4

ct2

*roo

Coefficient de variation C

CV=1OOx3

x

Erreur

relative(o/o)

ERo6=Wx1o0

(29)

Avec:

s

et

S* : Ecart type

n

: Nombre de donndes sur lesquelies s'appuient les calculs

X : Moyenne arithm6tique.de n mesures; Ci1 : Concenfration trouvde

CiZ : Concenfration th6orique

V(x):

Variance

VIL

Spectrophotom6trie

UV-visible

:

Yll.l-lntroduction

:

Un

spectrophotontdbe permef de mssurer f intensite en fouction de la longuew

d'ogds

de

la

source lumineuse. Les principales caract€ristiques

de

spectrophotomdtres

sont

la

larg€ur de la bande spectrale et la mesure de I'absorption ou de Iar6flectance t381.

Ia

technique de speotrophotom6trie est basde

sur la

propri6t6 de

la matiire;

et

pt*s

particulidrement de certaines mol6cules, d'absorber certaines longueurs d'ondes du sprcfie UV-visible. Elle pennet de rdaliser des dosages grdce d la

loi

de Beer-Lambert qui

monte

une relation de proportionnalitd entre I'absorbance et la concentration.

Ceffie

methode

est

basde

sur

I'utilisation d'un

spectrophotomdtre

qui

d€termine

I'absorption

d'une solution

pour

une longueur

d'onde donn6e

ou pour

une plage

de longueurs d'ondes judicieusement choisie [3el.

VlLl.Principe:

Lorsqu'un

faisceau

de

lumidre

blanche

d'iatensite

I0

traverse

une

solution

d.'rm

chromophore, ce dernier absorbe plus que d'autres certaines longueurs d'onde (la solution

4perait

coloree) et restitue une intensit6

I

du faisceau

inifial

t401.

L'echantillon

i

analyser est traversi par un rayonnement lumineux de longueur

d,ode

allant

de

100-800

nm.

Les

photons issus

du

rayomement transferent

aux

compos€s

anal),ses une dnergie qui excite les moldcules, atomes ou ions travers€s.

Ainsi

une partie dg

(30)

Etude bibliographique

L'6tude du rayonnement aprds passage d travers la substance ana$s6e permet

d,obtenir

des inforrnations sur sa nature [a1].

Le domaine du specffo

ultaviolet

utilisable en analyse stentend de

lg5

i

400

ng,

alors que celui du spectro visible s,entend de 400 d g00 nm.

'^'Tttit'

.,&?;:1,*,&?-"

I

<r-,o

,

,r_:

J

bo-.

io_,

lor:

I

t{}r

l(}4

Figure 04 : Schdmareprdsente le domaine

uv-visible.

VII.3.

Spectre

d'absorption UV-visible

:

Un

spectre

UV-visible

est,

pour

I'essentiel,

un

graphe

qui relie

l,absorbance

d

la

loargueur d'onde dans les r6gions visible et ultraviolette. Un tel specfre peut 6tre produit en

continu

par

des

spectrophotomdtres disposaat

d'un

systdme

de

balayage

en

longueur d'oade-

Il

peut dgale.ment

€te

produit poiat

par

point, en

collectant les absorbaaces d

quelques longueur d'onde (notee ?r) t421.

Les longueurs d'ondes des

pics

d'absorption peuvent

6fie

condldes avec les types de liaisons dans une moldcule donn6e et sont valides pour ddterminer les groupes fonctionnels dans une mol6cule- L'absorption

tlV-visible

n'est pas, cependant, un test spdcifique pour

tout

compos6.

La

nafure

du

solvant,

le pH de

la

solution,

la

temp6rafure,

les

hautes

coacentrations 6lecfrolytiques, et la prdsence de substances interferentes peuvent

influeaer

les spectres d'absorptioa des composds, comme

le

peuvent

les variations dans

la

largeur

des fentes (largeur de bande effective) duspectrophotomdtre ta3r.

VIL4. Loi

de

Beer-Lambert:

ra

loi

de Beer-rambert est une relation donnant la variation de l,iatensitd luminzuse en

foncion

de

la

distance parcou{ue dans un

milieu

transparent cette

loi

stipule que

:

si uu faisceau

de

photon

d'intensiti initiale

I0

toaverse

une

cuve

de

longueur

I

contenant

(gaeralement

lcm)

une solution de concentration C

(mol.L'l;,

l,intensitd I une fois la cuve Faversee aura comme valeur :

A

= s x

I

xgla0l.

Flat€rrs

gaFma filalbras X Radars-micro- r\/l s\I/ I AM

(31)

I

Avec:

A:

absorbance

{A:

Ln

{Io/I)).

Io: intensit6 initiale et

I

intensit6 aprds la cuve sans unit6.

e : coef{ioient d'absorption en

L.mol-l-.otr.}'.

I

: longueur du trajet optique dans le liquide:largeurde la

cuve:l

cm.

C

: Concenfration du composd 6tudi6 en

mol.Ll.

VtrLs.

Appareillage:

L'appareillage est assez simple et extr6mement robuste.

Il

ne ndcessite pas d'entretien

*€qumt

d part celui de la cuve (amovible) qui doit 6tre parfaitement

prqre

et sans rayures.

Il

existe dgalement des cuves jetables pour une plus grande facilitd d'entretien.

Il

est constitud d'une lampe (source du rayonnement) dmettant dans tout le spectre

UV-visible

(lampe avec

filament de

tungstdne,

ou

d

arc au

x6non

par

exemple),

d'un

monochrnmateur et

d'un

ditecteur du rayonnement

final.

Le tout est reli6 d un ordinateur qui en permet le contrOle.

[-e monochromateur permet de sdlectionner les longueurs d'onde de travail.

Il

est bas6

sw

le principe

d'un

rdseau de diffraction permettant de sdparer les longueurs d'onde

i

la

mgnii:rc d'un prisms tall.

(32)

Ehrde bibliographique

VIII.

Evaluation

loactivit6

antiorydante

:

WII.l.Ddfinition

des antioxydants

i

Les antioxydants sont d6finis comme I'ensernble des'moldcules susceptibles d'inhiber

directement d faibles doses la production, de limiter la propagation ou de

d6fuire

les

ERO

{Espdces rdactives de I'oxygdne) t+lt.

Cxs radicaux libres proviennent de sources trds variees: la pollution aknosphdriqug le

bbac,

le

rayonnement

UV,

les

radiations ionisantes,

le

m€tabolisme

cellulaire {astivit€

mitochondriale, r€actiohs

enzymatiques

{NADH

oxydase,

xanthine

oxydase}),

I'inflammation et les mdtaux toxiques (chrome, cuiwe; tasl.

La

production abusive des radicaux libres

provoque des ldsions directes de molecules

biologiques

:

oxydation de

I'ADN,

des protdines, des lipides et des glucides, et aussi des

ldsions secondaires dues

au

caractdre. cytotoxique

et

mutagdne des

m6tabolites

lib#s

trotamment

lors de

I'oxydation des

lipides

{aal.La prdsehce d'antioxydants

mainti€nt un

6quilibre physiologique

entre

la

production

et

l'dlimination des

espdces oxygdn6es

activ6esta6l.

VIIL2lWoie

d'aciion

der' dntioxydante :

Les mdcanismes d'action des antioxydants sont divers, incluant le captage de l,oxygdae

singulier'

la

ddsactivation des radicaux par

riaction

d'addition covalente, la

rdductiou de radicaux ou de peroxydes, la chdlation des mdtaux de

tansition

taTl.Les antiorydants

smt

a

frit

des agents de terminaison capables de pidger les radicaux libres,

ils

agissent en

fornant

des produits finis non radicalaires Fsl-t4el.

Vllt3.Classification

des antioxydante :

Vm3-l.Antioxydants

naturels

I

.

Plusiqrn

substances peuvent agu en tant qu'antioxydants in

vivo.

Elles inoluent le b€ta

wot€ne,

I'albt'mine, I'acide urique, les cstrogdnes, les polyamines,les flavonoides,l,acide

ascorbique,les composds phdnoliques, la vitamine E...etc. ts0l.

(33)

VIII.3.

1.

l.Antioxydanfs

enzymatiques :

L'un des systdmes de ddfense antioxydants enzymatiques est constitu6

de trds enzymes:

le

superoxyde dismutase

SOD,

la

glutathion peroxydase

GSH-px

et

la

catalase. Ces

enzymes ont une action compldmentaire sur la cascade radicalaire au niveau du superoxyde

et du

peroxyde

d'hydrogdng

conduisant finalement

i

la

formation d,eau

et

d,oxygine

mol6culaire {s11.

YIII.3. l.2.Antioxydants

non enzymatiques :

contraireme{t'aux

enzymes aatioxydaates, la

pluparf

de

ces composants

ne

sont Fas

slutbitisds par l'organisme et doivent dtre apportds

par I'alimentation. Dans cette cat6gorie

d'mtioxydants,

nous

retrouvons

les

oligodldments,

la

glutathion

rdduit

(GSF{), les

vitamines E et C et les polyph6nols ts2l.

Y[Llf.2.LVitamine

C

:

L'acide

ascorbique ou vitamine

C

est considdrd conrme le plus

important antioxydant rlens les fluides exhacellulaires.

Elle

emp€che l'oxydation des

LDt

produites

pm divrrs

grsdmes g6n6rateurs d'espdces rdactives d'oxygdne

@Ro). Lors de son oxydation sn

mide

dehydroascorbique, elle passe par une forme radicalaire intermediaire (radical asccrbyl),

qui joue tm rdle essentiel dans la rdgdndration dela vitamine E oxyd€e

(Figure

03) ts31.

V[LLl.2.2.Vitamine

E:

r^a vitamine E ou

s

-tocoph€rol, elle se

fixe

aux membranes et peut ainsi sequestrer les

rdicarx

libres en

enp&hant la

propagation des r6actions de peroxydation lipidique

rq-I-ors

de

I'initiation

de

la

peroxydation

lipidique, elle

cdde son hydrogdne situd

dans te

no)au phdirolidue et constitue, par ce'biais, le'seul'antioxydant liposoluble

assrrant sette

(34)

Etude bibliographique

Figure 06: Strurcfure de la vitarnine E ts?].

VIIIJ.I.2.3.Le

p-carotine

:

I*

B-carotene, pr6curseur

de

la

vitamine

A,

est

appmd par

l,alimentation.

Elle

est doude de plusieurs capacitds, elle capte l'oxygdne et, avec les autres carotdnordes, elle a le

pcuvoir de terminer les r6actions en chaine de lipoperoxydation.

Elle protege les structure

celiulaires contre I'agression oxydante en s'opposant d la gdnotoxicitd de nombreux asents

tssl

VIII.

3.2.Antioxydanfs synthdtiques :

Dans

l'industrie

alimentaire,

.les

antioxydants synth6tiques,

tel

gue butylhydroxyanisole

(BHA),

butylhydroxytoludne

(BHT)

gallate propylde

(pG)

et

titrabutylhydroquinone

(TBHQ),

sont

largement

utilisds

parce

qu'ils

sont

efftcaces moins chers que les antioxydants naturels tsei.

WU.4.

Evaluation

in

vifro

de

I'activit€ antioxydante:

VIIL4.l.

G6n6ratir6:

Plusieurs' m€&odes

sont'utilis€ss

pour

la

ddtermiiration

de

I'axtivit€ aatioxydate,

nomm6es d'aprds

le

nom

de

la

substance utilisde comme source de radicaux libres, par

exemple : FRAP (Ferric reducing antioxidant power),

ORAC

(oxygen radical absorbance

capacity)'

TEAC (Trolox

equivalent antioxidant capacity)

et DppH' (2,2-

diph6nyl-l-picrylhydrazyl) etc toot.

le

le

et

Figure 07: stmcture de B-carotdne IsTl

(

''\

(35)

Etude bibliographique

VIII.4.2.Tests

de

I'activit6

antioxydante :

VIII.4.2.

l.Pi€geage du peroxyde d'hydrogtsne (H2o2scavengingactivity) r Le peroxyde d'hydrogdne peut pdndtrer dans

le

corps htrmain par inhalation de vapeur

ou de

brouillard

et d

travers les

yeux ou

le

contact avec

la

peau.

Hzoz

est rapideme,ut d€compos6 en oxygdne et en eau et cela peut produirs des radicaux hydroxyles

(oH)

qui

peuvent initier la peroxydation lipidique et causer des dommages ri

I'ADN

dans le corps.

une

des m6thodes les plus corlmunes pour dvaluer

la

capacitd du pi€geage du peroxyde d'hydrogdne est basde sur l'absorption de cette moldcule dans le domaine de

l,UV.

comme

Ia concentration de Hzoz diminue par les composds pi6geurs,

ra valeur d,absorbance de ce

dernierd 230 nm diminue 6galemsn1162l.

vlll4.2.2.Pi€geage

du

radical

2,ldiph6nyl-r-picrylhydrazyr (DppH.)

:

Dans cette analyse,

le

DPPH de

couleur pourpre est r6duit

par les

molecules

dies

anfioxydantes en hydrazine jaune p61e.

La

capacitd de pidgeage est g6n6ralement

e\ratuee

dsns ds5

milieux

organiques en surveillant

la

diminution de l,absorbance

d

515-52g nm jusqu'd

ce

que I'absorbance demeure constante tu2l.ce

radical possdde

un

6lectron non

ryparie sur un atome du pont d,azote (Figure 0g)t631.

p

N

b

Figure 08: Pi€geage du radical libre

DppH.

yrrl4.2.3.Reduction

du Fer:

FRAP

(Ferric

reducing

antioxidant

power):

cette

m6thode est bas6e sur

la

rdaction chimique

de r6duction

du fer

ferrique

(Fd),

pdsent

dens

le

complexe

Kfe(cN)o,

en

fer

ferreux

(F.t)

de

couleur bleu

pm

les molecules dites antioxydantes- L'augmentation

de l'absorbance du mdlange

riactiomel

en

fmction

de I'augmentation de

la

concenfration des dchantillons ind.ique que ces demiers prr6seirtent un pouvoir r6ducteur d'ori

une activitd antioxydafie t64r.

_-rq

+

A-H

o,N-<

\-n-NO,

* A'

(36)

Efude expdrimentale

Chapitre

II

(37)

Chapitre

II

I

nt

rA. exp6rimentale

A. Validation

analytique

par

spectrophotomdtrie

UV/visible

:

La

validation est une dtape importante

du

cycle de

vie

d'une procddure analytique qui

permet de ddmontrer la fiabilite des rdsultats.

Dans cette partie, nous allons d6velopper les diffdrentes 6tapes d rdaliser pour valider

me

m6thode

de

dosage

de

f

ibuprofene dans

une forme

pharmaceutique

par

la

specfroscofle

ultaviolette (UV)

selon les lignes directrices de

I'ICH.

L

Matdriels

et

produits chimiques:

L1 R€attifu

et sotvants :

D

M€thylhydroxypropylcellulose

M6f,icament

Xydol@ 200 mg (Ibuprofdne 200 mg).

I

J

Appareillbge

Nous avons

utilis6le

matdriel suivant :

IL

Pr6paration

des

solutions:

ILl.

Prr6paration de la solution

mire

et des solutions dilu6es standards

(PA)

:

Nous avons pr6par6 une solution mdre du principe actif de concentration de 100 mg/l

dms

un solvant constitud d'ACN/FIzO (35165 o/ov lv).

A

partir de cette solution, nous avons

prqare

une sdrie de solutions ave,c des concenfrations allant de 10 d 100 mgA.

(38)

Etude exp6rimentale

II.2.

Prfparation

de Ia solution placdbo :

La

solution

placdbo

est

prdparde

d

partir

des

excipients

du

mddicament

dont

nous

disposons (Lactose,

amidon

de

mais,

M6thylhydroxypropylcellulose

et

Stdr6ate

de magndsium) dans le solvant

ACN*lrO

(35/65 Vov/v). La solution est ensuite filtrde sous vide.

IL3- Prdparation

des solutions de Ia

formepharmaceutique

reconstitu6e

(FpR):

La

forme

pharmaceutique reconstitude

de

concentration

100

mg| a

6t€

preparee en ajoutant lOmg de

I'ibuproftne

(PA)

i

100m1 de la solution placebo. Nous avons prepar6

parla

suite des solutions diludes de

diftrentes

concentrations (10, 25, 4A,50, 65, et g0 mgfl) d

partir

de Ia solution mdre de la forme pharmaceutique reconstitu6e de l'ibuprofene.

II.4,

Pr6paration de la

solution6chantillon {comprim6)

:

Nous

avons lav6 rapidement

i

l'eau

distillde 10

comprimds

de

XYDOL@

[buprofene

200mg) de fagon d retirer la totalitd du colorant. Nous avons dcrase par lasuite ces comprim€s

dans

un

mortier puis laisser sdcher

i

l'air.

L'6quivaient de 20mg

du

comprim6

6cras6 est

introduit dans une fiole jaug6e de 100

ml

dans le solvant constitu6

d'ACN/t{zo

(35/657ovfu)

afin d'obtenir une solution de concentration de 200mgil puis nous avons

filn6

sous nide.

II.5.

P'r6paration des so]utishs dilu6es dir

bomprin6:

A partir d'une solution mdre de comprimd de 200 mg/l, des

solutions de concentrations ds

4h

60 mg/l ont 6td preparees par dilution dansle m6me solvant.

IIL

Validation

:

mf-Rdalisation

du spectre

UV-visible

:

L'enregistrement du spectre d'absorption de Ia solution dtalon dilu6e d 40 mg/l a et6 realise sur rme plage de longueurs

d'onde

allant de 190 d 350 nm,

afin

de s€lectionner

la

longuag

donde

UV

optimale

(?t**).

L'analyse a 6td effectude en utilisant le solvant ACNIH2O {35/65

s/ovlv) comme blanc.

Ill.2.Specificitd

:

I,a

rytciftite'a

6t€ dvalude

par

l'analyse'de

la

solution

contenant

les

composants.du comprimd de I'ibuprofdne, d I'exception du mddicament (plac6bo).

Figure

Tableau  0l  : Propridtes  physicochimique  de  I'ibupr-ofene.
Figure  02'.La  structure  de  parac6tamol
Figure  03 : La structure  de  l'Acide  ascorbique.
Tableau  04  :  Les  differents  parametres  statistique.
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