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Activité de l'I.R.C.T. en République Malgache

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Academic year: 2021

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(1)

-~ ~·

-

,_

ACTIVITÉ DE L'I. R. C.

T.

EN RÉPUBLIQUE MALGACHE

(2)
(3)

421

SECTEUR DE TULÉAR

Section de Phytoteclmic : .T.P. :'.II,Rn:,,-.

. Li\L Ftl.\~ÇO[S. Section de Phytosunitaire : R. ÜELATTRE.

J.R. R.U.\;;'.UIISO.

SECTION DE PHYTOTECHNIE

Comme il avait été prcvu. le programme ,éalise au cours de h

campagne 1958-50 s'est trouvé concentré en trois points : deux concer-nant la culture irriguée, Tulear cl la Station du '.\langoky : le troisième intéressant la culture sèche. Ankazo111bo.

Quelques remaniements ou suppression;; ont été nécessaire, lors de la mise en place des essais, en r,iison rfo certaine, complîcati,rns rencontrées.

A Tuléar, tons nos semis furent retardés à la deuxième quinzaine de Janvier, en raison des difficultés d'irrigation survenues (aménagements hydrauliques non achevés et de plus endommagés par une crue fin décembre). Celles-ci nous obligèrent de choi,ir un terrain autre que celui prépare. moins homogène et moins plat, mais plus sùrement

irri-gable. L'essai d'irrigation fut retiré du progi-.1.mme. Les observations

ne purent être JJOursuivies après les dégàt, causés par l'ouragan rlu O juin. A la Station du :\Ian,;;oky. notre pi:ogramme ~è déroula comme envi-sagé, mais dans le cadre de conditions culturales dont nüus n'avions pas l'entière maitrise.

A Ankazoubo, nous avons pù mettre en place notre ,, sedeur de recherches 1,, à quelques détails près: les essai, ont tous été faits malgré

les difficultés qui se sont présentées : forte plm·iométrie et inondations accidentelle,; début janvier. inaptitude de l'aide-technique embauché.

En dehors de ces troî., points, un es,ai variètal nom avait èté

(4)

Culture irriguée

RÉGION DE TULJt.\..R

Le début de la sai'ion de~ pluie<; a été fortement influencée par une zone depressionnai.re active dan'i le canal de 1Tozambique qui a donne lieu

à une abondance de préC'ipitations, mais toules insignifiantes à l'excep-tion de celle du LI janvier r_11l'.l.1L Le service :\Iétéorologique a enre-gistré seulement 236.1 mm du 1"' décembre au 3ü juin contre H,.3 l'année précédente et une moyenne de 302 mm pour la période 1935-53. L'ouragan du 9 juin dont la grosse précipitation a été localisée, a caŒé de gra.;es dègàts dans nos essais.

L'insignifümce des pluies après le 15 janvier, donc à parth: de nos semig., a contribue à refficacitè de la protection insecticide.

Les tempèt'.J.[ures ont vo.dè entre les e;;.t.èmes rnixante~ : 38."3 le 9 jan\·ier et 12'3 le 3 juin, la moyenne étant passée successivement par '.l5°8 en décembre. 27'' en janvier, 2ï05 en fevr[er. 27··::i en mar;;., '.l.t" en avril, '.!3' en mai et '.l 1 · '.! en jui.n.

Ce,,. chiffre,; so'1t un peu en dessous de la normale pour le début de la pèt-iode considérée. et au-dessus pour la fin de celle-ci. :\[algrê l'instabilitè du début de la saison, l'insolation a été élevée : 1.()1!3 henre,; pour décembre, janvier et fêvricr, contre 897 heures l'année précédente et 959 heures en 1957.

Le terrain nécessaire à no,; essais nous a èté prèté cette annêe par 1[onsfour CiLu:i:s.

La préparation des parcelles a éte rêalisée a,·ec notre matériel. maintenant au complet. et fa culture s'est faite dans des condition<; tout à fait normales, mi.s à part la date tardive des semis. Ceux-ci n'ont ètè possibles que gd.ce amc pluies de la n1i-janvier, le., di.fficultês d'irri-gation ayant été levèes en mars seulement.

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423

Collection

al barbaden~e rcotonniers égyptiens·1 : 8 variétés ont été semées le

16 _janvier à Betanimena. loin de toute autre culture cotonnière pour éviter les hybridations.

Pas d'observations particulières.

b) hir.rntmn I cotonn ierg américains\ : l 1i variété~ seulement ont été semées i.ci. la collection étant essentiellement partagée entre .\nkazoabo et la station du }Iangoky.

"'.l[èmes remarques que ci-dëssus.

c I cotonnier, spontanés de 1Iadagascar : 15 descendances de plants récoltés en lû5G an cours de tournées. ont été semées le 1fi janvier à

Bctanimena.

14 appartiennent à des type,; au~si divers que Gogsf!pium ptrnctat11m, G. arborenm et G. l>arbadense.

Sélections

Les 15 descendances d'Acala 4·-12 et d'Acala 5!}75 qui furent semées n'ont pas été suivies. Après le passage de l'ouragan du 9 juin, les plant~ surchargés de ëapsuks ëtnient completement enchevêtrés et couchés sur le ~ol. Kons nous sommes contentés de récolter les c<1psules auto-fécondée~ et de faire une rt'colte-type pour les analyser.

Essais comparatifs de variétés

Le but de- cet essai était de comparer !a productivité et ln qualité de !i variétés déjà distinguées.

[l a été mis en place suh·ant la méthode des bloc, de Fisher avec 10 répetitions.

3 traitements in5ccticides ont été effectuès : 1 poudrage à la levée. puis 7 pulvérisations du 23 février au Il mai (DDT HCH pour la première. pui,; DDT 'Endrine1.

25 kg de Cotton Dust. 1.(l kg d'Hc:-:ator. 3:!.8 kg de Délélo et 8,7 kg d'Endrine ont été épandus au total.

11 .\~aLa -.i~-t2 12:2 Ai~i

'.:!:, :~.ealn 56:'.) ... , 31 ,\i.:aln 4---t2 1 .\.C 2;

e-t 1 .\tala 13 t 7 C . _ .. , .. ,

;;, Deltaplne ll :,;; . . . . 111 Cok.cr Stuph~ Strain 1

• • • 1 , , - . , 1 llr;nde1mmt_~ en

I

Rt~mkn1c;nts t'n j _ He11LL cotün .. 31:~uni: ( ~0t Jn-flbl't: , f'rt~~~jl~:~~, 1 le~ h:t

2T,_l _

_1_,;,: h,t 1 ''< 2:_ __ .'.'.:::.~ 1 .\.:ln~ t<l,J 1 1.2g1 1 Ill<) :lS.8 :tdt11 , 11:~i 1.~1,;.a , tr17 :s;,-; :,,,o>< t ,rn 1.:1:rn rn 1 :i7 .,, :1.,:<>i tt:\ 1.1;;; 11.1 :ltl,7 :l.-l

u,

10 i L<:ll lf>-l :is,; :tsu 11;, t.38-1 111s :rn,3 Le rendement fi l'égrenfl.ge au t·ouleou ln,lf.qué corrt?sr,,.,nd ~1.ux dtltx prümièrc:i récolte:-,,

e'est~à~~llrc ù. ~3 '"'~ dé ln P,l'1..hln.ctinu,

Les différences sont significatives. ,\ P 0,03 d

=

2130 kg ha, La variété .\cala 1 Ac 27 e est une ~élection dans l' Acala ,toek local.

(6)

Acala 4-42

Petites multiplications

Elles comportaient toutes 4 lignes issues de graines autofécondées, encadrées par 2 lignes de tout-;·enant. Nou~· avions 11 variétés améri-caines et 1 n1riété égypli2nne : Acala 4--12 1 Ac 27 e. Aeala 4-42 (2:2 Ac\, Acala 15[7 G, Acala 51l7ë, Dcltapine B 1()2, Deltapi.ne B 35, Stoneville. Empire. 8367 C. ,\Hen 58-t51, Coker Staple slrain l (rendements. hectare moyens supérieurs il 3 tonnes 'hai, Pima 32 i 1-450 kg 'ha et 33.1 r.-;, de rendement à l'égrenage).

Observations technologiques dans les essais de la section

phytosanitaire

La comparaison de lüll capsules saines (variété Acala 4-421 et de 100 capsules déformées par Thrips donne une chute du poids des capsules de ï,6 g à 6.15 g. du rendement à l'égrenage de 39.2 et 38.0 % et du poid~ de 100 graines de 13.2 g à 1'.!,5 g.

Dans le~ essais de produits on note sur le rendement à l'ègrenage. une action dépressive du Toxaphène el une action favorable du Dédému[ {_DDT en ëmu\sion \ et surtüut dn Thiodan.

MANGOKY

Le programme réalisé il la Station du Mangoky par l'agent I.R.C.T. qni y est à d,:,meure de1_,nh févd.e\" 1958 comportait essentiellement des essais phytosanitaires : i1 arnit èté allégé au maximum en cc qui concerne la section de Phytotechnie,

(7)

425

Collection

'.l l variétés ameneaines ont eté mises en p 1ace avec 8 répétitions de deu:,;: témoins ,\ca1a -1--1'.l et Stoneville :l B.

Les conditions culturales rejoignaient celles de l'essai variétal sur sables roux dont il est question plus loin.

On a effectué des obs!'rn1tions très complètes sur la flot·aLrnn et la cRpsulaison. qui font apparaître :

que la pétiode ,ie floraison inh:mse commence vers la lù• semaine après le semis (c'est-à-dire un peu plus tùt qu'en culture sèchel et se prolonge i à 8 semaines pour .\cala -1--12 et seulement 5 potir Stoneville 2 B.

que l'Acala -1--12 !leuril plus que te Stoneville d:i5 fleur~ par plant en 1-1 semaines contre 133 fleurs·1 mais que le shedding floral de la première varietè est plus important que celui de la seconde (42.5 <;, et 25,'.! c;. respectirementi, Par contre Ili pro-portion de capsules :saines a été en f:wcnr de l'.-\cala.

- que la variété Stoncvillc fleurit plus

lot

et davantage en culture irriguée f(u'en culture sèche (53, L .iours aprè·_; semis et 133 fleurs contre 55,9 jours et 85 fleur:; i.

que les rendements à !\\grenage varient beaucoup d'une semaine à l'autr·e d moins; régulièrement qu'en culture sèche. Les rende-ments obtenus au rouleau sont faibles : 33.!l <-~ pour les 3 récoltes principales de Stoneville 135.7 ,.,..., à Anlrnzonbo pour des

éelrnn-tillons iquivrrlents 1 ; 31),-1 ";, pour .\cab.

Essais de fumure

Le but de cet e,;sai etait d'observer les réaction~ du cotonnier

a

une fumure simple. appliquée sur un sol en voie d'épuisement par plusieur~ anncc5 de culture intensive.

Ln fumure choisie apportait >1zote. p!wsphore et soufre : - superphosplrnk,

- t1.mmonitratc

: 25û kg lm : 3-Ul kg ha L'épandage !l. ct1 lieu après 1c d<':ma.ri.1gc.

S traitements insecticides ont été effectués, dont (l par avion (DDT -Endrinc1; ils ont laissé un trou fàchcux en février.

3 récoltes : 11 mai. 13 juin, 15 juillet. Rendements en kg ha :

sans engrais : 1.:lfiû - avec engrais : t.855

L'action de la fumure est donc ,en<:ible. Il semble cependant que ce, rendements auraient été sl!périeurs avec un meilleur entretien et une irrigation plus r:t!ionnelle 1;;,sphy~ie constatée en fevricr1.

Essais variétaux

Nous retrouvons ici le5 mèmes variétés qu'a Tuléar, k$tées sur de11x types de sols différents.

(8)

Sur sables rom,

La méthode d'es~ai était celle des blocs Fisher en 8 répétitions. La culture a été prolongée .insqu'au t•• octobre, assurant ainsi deux cycles de production, le premier - que nous considérons comme cultu-re normale - s'nchèvent en juîllet (sept mois après le semis·,.

7 pulvérisations au DDT-Endrine (Colibri! ont été effectuées à la main entre le ian•:ier et le 9 avril pour le premier cycle, et -1 pulvé-risations .;;npplem'cnta.ire, (dont les deux dernières par avionl entre le 30 mai et le 31 ,juillet pour le deuxième cycle.

R-Gndc.mcnt eu kg/ha

I

'

nu 8 juin

I

au 18 Julllet

I

nu!" octobre

I

duC&a%in

!

- - - t au 1M oct

kg·hn "'" T. j kg, I1n <\ T, 1 kg, ha "o T.

e~J1~/ ·

1; .\.cala -1-·!'.l ,22

.,c, .

:l, ..\ijn}a 5l173 •••..• , , , . 31 .\~nia -1-4:1 1 }~.c 27 é •• -li ,\cr,la 1Sl7 C ... .. ,:!i; DcHnptne n 3~ ... . n1 Co1rnr st.npl~ strain 1, 3.13-7 3.GGO s.M,3 U\'.!\l 4.(34 -Ul".!6 ---;;- l.32:l ---;-;;;;-

~

---;;;-1

1.873 tt6 1 ·1.121 0~ 5.211 !IÏ3 1.5t~ 111 î.ôilû l1iS 3.-188 100 1.883

!

1.2& t.&37 112 s.;12i 11i 1 1.ü73 1

131 -1.0:rn 107 I ;,.~os J Hl5

1 - 1.17-t 1H t.033 ! 1l l 6. 173 123 LH7

Les différence~ sont significatives. A P û.05 d

=

41 ï kg

a

la date du 18 Juillet.

A un résultat p,è'i, le témoin Acala 4-42 se trouve toujours au dernier rang. comme à Tulèar. On remarquera tout particulièrement que le Coker a. donné .J.621î kg en 160 _jours, alor~ que l'Acala. -1-42 a demandé 115 jours supplemcntaires et -1 traitements de plus.

Un cycle court et productif. permettant la réalisation d'une deuxième cultm:e ou assurant un repo, du sol, doit raisonnablement être preférè à

un cycle prolongè, donl les incidences parasitaires pourraient ètre dangereuses si on réduit par trop l'écart entre deux cultures ,mcces-.sis-e, de coton.

Sur alluvions

Le dispositif était le mcrne que dans l'essai. précedent.

6 pulvérisations DDT-Enddne ont été effectuées pa.r avion. Elles ont laissè un < trou,, mis à profit par Heliotl1is.

3 rccoltes : 13 juin, 11 juillet. 13 aoùt.

1 ~cnd~ment~ kg_-ha ~ 'Vi

! --;-~.,-

'1 11 .\.ealn -4.4. , •• _\.Cl • . • . . . .

~.61-;-; ~(~~i: 1~i~

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-i:1 A~nia 1Jl7 r. .. ~ ... 1 J.62:i . 5, Deltapino B 3;; .. - . . . . . 3.5 IS 11, Co1,er stc,plc ,tl'fllll 1 . . . . 3.H-l ~c du T. 1<10 80 gr, \01) 08 91)

'

(9)

.427

MENARANDRA

La basse vallée de cette nnere. située an sud de Tuléar. présente un ensemble d'une dizaine de milliers d'[1ectarcs de terres alluviales. Ce,; terres ont été étudiées par les pédologues de l'LR.S.:SI. ; elles sont assez fertiles. mais fragiles en rat'>ûn de leur constitt1tion physique asse,: grossière comme l'a montré l'essai de grande culture (11) ha envirünl cn!repris cette année par un particulier ; l'irrigation est délicate car la pente esl souvent sensible et le <;ol se dégrade très rapidement quand l'eau ruisselle trop vite, On compte tourner cette difficulté par l'irrigation par aspersion prévue dès fin 19.59. Cette technique

présente-rait aussi l'avantage d'une meilleure utilisati,)n de l'eau, qui est peu

abondante dans la rivière pendant relativement peu de temps ;

l'irriga-tion par gravité n'est pas po,;sible san, travaux coùteux et cette première réalisation a néeessite un pompage.

Les résultats sont trés encüurageants. Les rendement, sont de l'ordre de 3 tonnes 'lm, ce qui n'est pas surprenant étant donne la ferti.tité dtt

sol et le cllrnat de cette wne.

(10)

Culture sèche

ANKAZOABO

Faisant suite à trois années d'cxperimentatlon modeste mais encou-rageante. nous avons dù mettre en place pour cette nouvelle campagne. nn véritable (: secteur de recherches,,

Grâce à l'obligeance des Services Administratif., et Techniques intéressés. plus d'une dîwine d'hectare,; de terre de cultures ont été aménagés à proximité de l'ancienne ferme d'Ambalamary. Ils convrent la gamme des so!s existant d:ins la région : des sables roux humifères des bas fonds am: sables roux sans matière organique des pat'Ues hautes,

Les aménagement, ont été réalhés en bandes '.'eclangulaires

tangen-tielles aux courbes de nh·e.,u;, destinées à être cultivées en billons cloi-sonnés comme nous le pt'éconisons depuis trois an,;, à l'exemple de l'Est

Africain anglais. Un relevé topographique, fait par le Service du Génie

· RuraL a facilité le travail.

(11)

429

Les bande& de culture ont èté separées par des fossés anti-érnsion dont certains ont été complantés en Pennisetum purpureum, les antres s'ètant enherbés naturellement.

Un labour sérieux !25-30 cm) n été réa[i,;é en décembre. sans difü-cultés particulières gràce aux pluies d'étè, Le billonnage a été retardé par suite de dülicultés mécaniques, ce qui e:qiliquc le retard de 15 à 20 jours sur la date optimum des semis pour cette année.

La météorologie était favorable à des semis précoces :

novembre 62.2

mm

décembre 231,(i mm janvier 2S1i.2 mm féYri.et' 85.9 Illffi mars 31,ï mm avril û mm mai

s_ï

mm juin 5.8 mm

On peut remarquer que s'il est tombé 697.1> mm du 1·'" novembre au 31 mars contre 552 mm l'année dernière et li38,5 mm en moyenne depuis 22 ans, cette pluviométrie a été très mal répartie. Les 200 mm tombes dans les 20 jours qni ont sufri le 17 novembre ont eté très favorables à une bonne préparation du sol et à un semis précoce. Par contre, le groupement des pluies de janvier dans la seule première quinzaine -dont 3 précipitations de pl11s de 50 mm - a été une gène considérable. d'autant plus que des entraînements de terrain se sont prnduits sous l'effet des eaux de ruissdlement venant de l'exttrîeur d.:;s pal"celle~.

Collection

34 variétés plu, particulièrement aptes à la culture sèche ont été mises en place, avec répétition d'un témoin Stoneville.

Le semis eut lieu le 1ll dècembrc, sut un terrain ayunt dé,ià porté du coton l'anné'e précédente.

Protection : 1Z traitement,; dont 11 pukcrbations DDT Endrine. ont été effectués ; ils étaient destinés à assurer une protection maximum.

Des observations trés complètes sur la flürnison et la eapsu!aison ont permis de noter ;

que le mois de floraison intense se sitUè de b l l" à la 15" semaine après le semis,

que le shendi.ng a été de !'ordrtè de 25 ,:;- des fleurs du 1"' cycle (12 semaines de floraison l,

que le coton blanc provenait pour pre, de üO c-;, de eapsules entiê-rement saines.

que le rendement à l'ègrenagc augmente règuliêrcment chaque semaine de récolte, allant de 33,1 c;. à 38.1 ,...,,. pour le Stonevillc.

Sélection

Quelques lignèes ont èté choisies, m.ais l'ensemble de la parcelle etait trop beau pour faciliter un choix lrendement moyen supérieur ù 3.000 kg/]111 avec des pointe, à plus de 5 t lrn1.

(12)

Essai comparatif de variétés

Les 8 ,,adétés mises en compétition étaient toutes de culture sëche

dans leur pays d'origine.

Cet essai a été mis en place suivant la méthode de;; blocs de Fisher avec

10

répétitions dont

9

on été retenues pour l'interprétation.

10 traiterncnls dont 9 pulvérisations DDT -1- Endrinc ont été effectués. ü 'St,rn~vlH~ 2 n . , ::i, StoniJwiH """ .. , , ... , .. . Jl Empir,, . . . 1 ,fi Dültnpinr::: Il t(1:.l ...•••. 5! Dcltnplne B ~p ... , .... , ... ,

n,

Col,cr stnplt stmln l . . . . · 1 71 ,\Uen 5S-1;,1 ... ., ... . il! .3387 C . . . . . . . ..•... 1

Le, différences sont signit1catives. A P 0,05 d

=

315 kg.

Les rendements ont èlè obtenus par égrenage sur égreneuse à scies

à partir de3 '.!O kg échantillonnés pour les essais de microfilature.

Les

essais multilocaux

peén1s ont consisté en des e5sais de compor-tement de la rnrièté Stoneviile mis en place par les services de l'agri-culture: trois points avaient etè retenus dont les résultats soul mèdiocres ou moyens en raison de la pluviométrie déficitaire ou des conditions culturales non salisfafaantes.

Essai de fumures minérales

Cet essai a été réali<;è sel0n l'adaptation [.R.C.T. de la méthode des variantes .;ystémaliqne5 du Professeur HO:VIES.

Il a été ,nis en place suivant la mètlwde des blocs de Fisher en 8

rep etitions.

La protection était identique à celle de l'essai variétal. L\~11andage des engnüs eut lieu les '.ll et 2'.:: janvier.

1 Tmit"m~n\s

I

J R Lt èp;renn"' 1 1 , , 1 Ri.ft i;n kg, 'hn c. ';:,--, • ::,t: :i;;o, , so, 1 Pîk

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(13)

431

Les éléments ont été apportés par l'urée, le phosphate monocalciquc, le sulfate de potassium. le sulfate de chaux. le bicarbonate de potassium. la chaux, la magnésie et le sulfate de magnésie.

Les ren,lèments li l'égrenage sur égreneuse à niulean ont été obtenus

a

partir des récoltes-types, Le,; plus forts correspondent à l'absence d'azote; une différence de 1

"'r.

avec le témoin est hautement significative, Le rendement moyen obtenu est tre8 élevé i3.577 kg'ha sur 0,!375 hai malgré le choix d'un terrain de qualité moyenne. On peut noter une action favorable de l'azote, une action dépre,:;,-ive du soufre et une

influence incertaine dn poh1~5ium.

Essais d'assolements

a) sur sables roux humifères (~ois noirs à teneur moyenne en carbone égale à 10.3 •

- colon continu

(C)

2 3 coton (Ct 1 3 prairie !Pl

- '.!'3 coton 1C1 1,3 engrais vert et manioc

C-C-C-C-C-C

P-P-C-C-C-C

!EV}Ii

EV}I - :\-l - C - C - C - C

La prairie n'ayant pù èlre semée. k5 parcelle, correspondantes ont éte laissées en jachère naturelle,

L'engrais vert etait constitué par un sorgho 11y:mt donné en moyenne 30-40 tonncs.-lta de matière verte. Le manioc n'a pu être bouturé en mars par manque de boutures ; sa plantation a été reportée en octobre.

Chaque Yariantc a été répetee 8 fois.

(14)

Le ;;orgho a été semé le 31 décembre. et enfoui le 26 fè,Ticr. Le coton a été semé du 5 au 7 janvier (variété Stonevillel. La protection a été identique à celle de l'essai variétal.

2 récoltes ont eté effectuées les 2 Juin et 1,"i juillet.

:J.Iis à part 2 parcelles inondées en jan vicr, le rendement moyen de, six autres parcelle, a èté de 3.530 kg;ha.

Sur sable& roux 1.à teneur moyenne en carbone égale à 6,9'1 colon continu

2!3 coton - 1. 3 prairie 1 . .-2 coton - 1 '2 engrais vert

C-C-C"C"C-C

P-P-C-C-C-C

EV - C- EV- C

l,; :! coton - 1 ·::, engrais vert et manioc EV1I - }[ - C - C

L 3 coton - L/3 prairie -

1.

ll engrais vert" 116 arachide

EV-C-A-P-P-C

P-P-C-EV-C-A

Les vi1riantes ont été: répétées 7 foh. 3 récoltes : 18 mai, fi juin, 3 juillet.

Les rendements vont de ll90 kgJha pour la moins bonne parcelle (.189 poquets présents sur 1.500 semès)

a

3.051) kg/ha pour ta meilleure.

L'ensemble des assolements totalise ainsi 75 parcelles de 5 ares

dont 9 sonl hors-essais, Tontes ces parcelles ont été analysées pour leur

teneur en c:wbone, azote, base,; échangeable5 et soufre. leur pH et lem·

perméabilité. On note que la somme des bases échangeables est bonne

dans presque tous les cas. La teneur en azote es:t moyenne en surface

et médiocre en profondeur.

Etude de l'influence des façons culturales .s:ur le bilan

eau

du sol

Les mesures ont élé faites par la technique Bouyoucos : flambage

à l'alcool d'édumtillons prélevés à la sonde. Elles nous conduisent aux remarques suivantes :

- fin j:mvier, c'est-à-dire 15 jours apres une période très phwieusê, rhumidité à (),::!5 m est deux fois plus forte sons coton on jachère nue (terre labouréei que dans le terrain naturel. Som sorgho, dont les besoin,; sont élevés en pleine vé.gêtat[on, les chiffres sont

inter-médiaires,

- à 0,50 m on remarque que jusque vers le 10 mai, qui marque prati"

quement 1a fin des pluies, l'humidité reste plus forte sous cotonniers que dans le terrain naturel, lui-rnème plus humide que la jachère nue. Toutes ces observations seront ù poursuivre, car nous pensons que l'aptitude ù la cuUure cotonnière des sables roux est autant un problème

d'eau disponible que de fertilité ; ces deux questions sont d'ailleurs

(15)

433

Collection de plantes de couvertures

22 espèces de Graminées et de Légumineuses ont étê mises en collec-tion sur sables roux. Les observations sont nettes : une seule Graminée a poussé vigoureusement : le sorgho ; parmi les légumineuses, c'est le Doliclw.~ lablab (Antaka I qui se détache par une vigueur exceptionnelle et prolongée ( floraison au li'' ml)is i: le so,ja a très bien Yégeté mais il n'a presque pas grainé et s'est desséché tres rapidement apres 4 mois de Yégétation; le Clitoria pousse bien également et graine considérable-ment, mais son développement e,t assez lent et peti dense.

Dûlichos lablab

Nous indiquons ci-après les rendements obtenus en grande culture : culture irriguée : Domaine Raccaud Domaine Verenoghe Pavsannat Tuléar Station du 1Iangoky :V[enarandra culture sèche : 1.995 kg, ha sur 125 lm '.!.500 kg/ha sur [li) ha

'.!.Olû l{g, ha sur 81) ha environ

2.501) kg.'ha environ sur 150 ha conservés 2.iiflû kg,ha sur 12 ha

Paysannat Ankazoah•J : U}9.t kg; ha sur 51 ha

Domaine Kunstler (avec appoint d'irrigation i

(16)

CONCLUSIONS

Les résultats nous donnent la meilleure moyenne genérale depui5 le début des essais à ).!adagascar ; tradui,anl ainsi non pas des conditions climatiques plus ùn-orables cette annèe - ce qui n'est pa1 le cas -mais une meiIIeurc réalisation technique de la cullure_

Ce sont de bonne, conditions ('lllturales et nne protection phyto-sanitaire efficace qui expliquent les bonne,; récoltes. Les résultats de la grande cultuee le ·~onfirment, tont particulièrement dans le sectcue C.F.D.T. d'Anlrnz,,nbo, où !a bonne execution de nos conseils techniques en matière de culture ,èche a étè faite correctement.

La deuxième ùbservation concerne le problème vadel>1]. reiative-ment éclairci.

En culture sechc, dan:; la mesure où il ;;atisfait an" conditions technologiques. le Sloneville :: B peut ètre considéré comme la variété à ntlgariser.

En cufütrc irriguée, !;; clwlx est plm délicat ; en effet, en se basant sur les essais des trois derniër;.;s campagnes on note les moyennes ci-après, en prenant comme comparaison la production de l'Acala -.t--.12 :

Stonedlle : 1::03 ,..c

Coker Staple Strnin : 127 % De1tapine B 35 : 12-t ,·, A.cala 5ll75 ; 1 lt) '~ Acala 1517C: 112 <;'<

Le Stonevnl" est inférieur en qualité de libres à l'Ac,1la 4--.12. Le De1tapine intèresseralt l::s filateurs si sa fibre était plns résistante. Le Colœr mérite une allention particulière pour sa belle ?ongueur. En confirmant par une nouvelle campagne les appréciations des e,;snfa de microfilature, et après elude de l'èvolution probable du marche des différents tyµes de cr,ton, i1 devrait ètre po,·;ib1e de décider :

- soit de rester dans le type Aco:la en culture irriguée, tout en

passant du 1-.Ja·?. à une aulrt vuTiétè plus productive.

- soit de changer de variété. en tenant compte de l"intèrèt d'une unifm·roisaUou eventnelle tks variétés de cnlture sèche et irrignèe.

Parmi le;; problème, qui demandent encore une solution rapide figure celui die ['irrigation. Jusqu'à présent, les conditions n'ont jamais été favorables i une étnde des questions qui se posent el dont l"essen-tielle e,l le choix tle la te,:lmique d'irrigation, et lout spécialement l'étude de l'irrigation par aspersion. Cette méthode n'est pas sans diffi-cultés en raison des traitements insecticides indispensables dont l'efficacité ne doit pas èlre diminuée; mais elle orfre des avantages

cer-tains d'économie et de commodité el

,on

utilisation à 1[ad11gascar, déjà

commencée sur col<mnier doit s'étendre dè" l'année prochaine aux essais de grande culture sur la )Ienanmclra.

(17)

SECTION PHYTOSANITAIRE

GÉNÉRALITÏS

435

La campagne agricole est cn moyenne en déficit pluviometrique mnrquê, avec des pluies fortes au début de campagne et des périodes de sécheresse en début de végétation. Une prolongation de la saison chaude favorise une rem,mtée de la floraison mais aussi du varasitisme en fin avril.

Les travau~ agricoles ont subi un certain retard à Tuléar (réseau général d'irrigation endommagé"! et à Ankazoabo (défaut de matériel) et certains essais de Tanandava ont souffert des pluies cycloniques de mi-janvier. Les sùrclages nombreux ont été nécessaires pour combattre l'herbe en mars. Néanmoins les récoltes furent bonnes.

Le parasitisme par les polyphages a été modérè. mais a nécessité des traitement dans plusieurs cas. Le Thrips des bourgeons intervinl surtout dans les zones restées dans ['herbe. Les phyllophagcs furent prati-q11ement absents; de même Earias n'intervint pa,;. partout où l'Endrinc fut appliquée, mème â des doses asse;,; faibles. :\.fais dans ce dernier cas

les Dysdercns furent souvent très gènants. Heliothfa resta le principal

ennemi, exigeant des doses globales de DDT assez élevées pour la réu,;-site de la lutte.

ESSAI

DE

D:fjSINFECTION DES SEMENCES

U produits de désinfection des semences sont comparés û un témoin non traité. Ce sont : 11ercoran, Mercoran fix.'o grain, Ceregam, Agrosan. Granosan U, Granopfra. Acide sulfllriq11e. Quinolate 15. Quino-late 21l, Sû!lll. P 2, HOE. 2734, Brassicol.

Cet essai est répété it 5 endroits différents : û Tanandava sur ;,:ables roux. alluvions limoneuses et allnvi,m~ argileu5es,

a

Anlrnwabo et à Tuléar.

Li!S désinfoctants sont mélangés avec de~ graines délintées il raison

de 3M g, tl)ü kg.

La protection insi!cticide ,;st a,;surce par pulvérisation par avion de DDT et d'Endrine.

Récoltes totale.~. en c.è d11 Témoin

i

il 1 9

i

l<l

I

li 1 12 1 13 :

u

Prorlults

I

Q. 15 I! su,,O 1 ~ : ~H)E

!

Rrns

.1

~~-'Il

Gam. _

1'111,!m· . , , ...•....• : !ml I uJ 1,1;; 1 !Ill 1 : Ili:!

!

trJ/l -·rana.nr.tmht ;

Allnv. Umü. , 111:\ Ill~ 1 1'13 1 ilâ

1111-1

1 Oii .tllttv, nrg. , . 1 ll l!J-1 115 l rn 12,j

I

l!iii

Snbles rnux DO lûl Ui1 (Il 95 1îHl j

,\nlwwabo . 1'1{ lil3 1 13[) 113 108 Ulll l07

(18)

- le Granosan :.! donne les meillenrs rè,ultals moyens.

- le P 2 vient en second et. dans le cas d'Ankazoabo, il semble dominer nettement les autres produits.

- Brassicol et Agrosan se classent ensuite, en raison de leur bonne action en alluvions at·gileuses dn :\fangoky.

En accroissement absolu de récolte, Granosan

::u

apporte en moyenne 2-U kgiha et P 2 : Ul9 kgiha (583 kg/ha pour Ankawabo c;eul1,

Il ressort de..; observations physiologiques et des études teclmo-logiqnes effectuées que par un meilleur dêpart et une végétation un peu avancée, h dèsinfection des semences favorL,e lègèreme~t la nutrition générale, accélère \a ncmüson et provoque parl'oi<; une augmentation du '.1- de flores,

ESSAI HCH-LINDANE

A fa suite des observations de 1958, où l'H.C.H. appliqué au sol avait déprimé fortement le stand des jeunes plantules et diminne la floraison des pieds subsistant. on a cherché si les mêmes inconvënients de phyfotoxkHé pmwaient exister en application des pulvérisations classiques sur des 1)1ants développés.

C'est un essai couples avec 10 répétitions comprenant ·

,, Hexafm: ,.-

= DDT ..\-

Hexafor rn % de y\

,: Lindalo ",

=

DDT

+

Lindalo (1 ,..;. de yl

La mème quantltè de matière active de DDT et üe gamma est

appli-quée aux deux variantes.

En 6 traitements el pour 3.325 Vha de liquide épandus les plants ont

reçu au total ; 15,30 kg/ha de DDT 1I.A .. 0,92 kif ·ha de'/ :\LA. et 7,65 kg/ha de HCH 1I.A,

1 - He:rnfor 2 - L!ndalo

Re11demenl coton-yraine en l:r,/ha

1

···\

... ~ ' .

1 rc récolte J 1 ;i" t•écolte

I

i~ r-c~coltc

1 l.030 1 78 l.11:l 81 Total 2.!!84 2.;s2 A la 1 '" récolte, Hexafor donne 118 l'."",;- de la production de Lindalo,

mais cette différence n'atteint pas le scnil de signification de .P OJ);'i ; puis les différences se comblent à la récolte suivante.

ESSAI CAPTANE

Le hnt de cet essai est de rechercher une éYentuelle action du Captane sur la quantité de la rêcolte ou les qualités de la fibre.

[1 est mis en place suivant la méthode des couples en S repétition~-300 g ,111 de Capta ne )-I.A. ,;ont épandus à chacun des ï traitements séparés.

La protection insecticide est assurée par i pulvérisations de DDT el d'Endrine.

(19)

Captnnc Témoin Rè.rnltut., en k1r'hn trn t•écolte ] 21':' récolte nt \ 1.:1a2 7,tO t.2a2 ~,· réco lt,, 176 188 Totnl :l.139 2.100 437

A la 1" récolte, Captane réalise 125

'"c

du Témoin, mais cette diffé-rence n'atteint pas le .,cuil de signification à P 1),05 en raison de l'hété-rogénéité des parcelles.

A la 2' récolte, Captane donne

t

15 ,lu Tèmoin. 1Ialgré une com-})ensation marquée entre les blocs depuis la 1 .. , récolte. le seuil de signi-flcati.on n'est vas atteint.

De même à la 3' récolte. Rérnltafa tcchnologiqaes Acala Acaln Conclusions Tcnncitè lnde-s: Pressley Ténncltè iz/tex

L'augmentation quantitative de rendement obse,vèe correspond à des qualités technologiques aussi bonnes, ou nn peu meilleui-es pour la résistance, avec le traitement au Capta.ne.

ESSAIS PRODUITS

l•• série

Macro-essai

Quatre produits en émulsion et une formule de DDT-Endrine en poudre rnouillable mixte sont compal'és entre t'!UX.

8 traitements différentiels '.lont effectués.

Qt1antité de 1:n·odult e01nmercial épandu I H.e-ndenwnt' en k g ~ 1 ~.-:- en ton kg; ha 1 ;-,- r1foi::i1t1:, R,fo. total~ · Jaune

Enclrinc + DDT 125

+

5 ""-=' ... , ! _ Tmcrrphène E.C. ;;; "é ... i 1 DDT E.C. 2;; "',, . . . . . . . . . . ... 1 Dleldrint E.C. 20 •7:, • . • • • . • • • Pnrathion E.G. ;; <ô ..•...•..••. -Sû~ 71!! 1. !S1 ti;s 502 2.50.~ 2.û~'; 2.~% 1.78, L67Î 8 rn

:,

17 1.1

Les observations biologique,; sur l'e~·olution d'Heliothis et des

(20)

:\falgrè des do:;e5 atteignant la limite de la phylotm:!cité, pour Toxa-phène et pour Parathion. l'action de ces produit, n'est pas comparable au traitement classique DDT

+

Enddne.

Dans ce témoin clas<dque, la dose de DDT est insuffisante en début de e,1mpagne. comme le montre la supériodte provisoire de DDT seul (a dose plus éle\·ec·1 et l'étude des courbes de floraison.

Paralhion puis Toxaphène ,;ont assez actifs contre les Tètrnnyques. Micro-essai

Huît 11rndui.ts plus ou moins recen.ts. sont com_pan\,; à DDT Emulsion.

a

la concentration uniforme de û,3 ,,.,c P.C. et en 8 traitementç différen-tiels apportant 11,.!80 kgdia P.C. pour chaque produit.

Produit., l'hlo<ian em. '.!<i 0,

Daphène :JO "é .... , ... _ Tritl1ivn e1n_ 25 ~-:- , ..•. __ , Gu-;rdhian 0m. .2~ ~. . .. _ - , _ Phosi.lr!Ile :::rn c-;-~ • _." •••..•• Dclm1,· ... _ .. - .. _ ... 1 . WL 1ilàtl 1;. ·,;, . , ... , ... , DDVP 11/ C:, _ .•....•....•.•.• DDT mn, 25 ~; . , , ... , ... Rendements en kg, "lm 1.:250 (,&5 31l1 65-l ;i2fi 51:J 73U 62S Rée. totale s; coton juune

.,

10 39 15 :m 1:::. 7 ~1 D

---Le Thiodan se re1·èle intéressant dés le stade floraison : le Thiodan qui a une action positive sur Heliothis, moins que le DDT toutefois, e5t très efficace sur Earias et Dysdercus.

Le "\VI. 1650 dent en second 1ie1,. Il a une activité de même style que l'Endrine et devra ètre expérimenté à des dose<; plus élevées que celle-ci.

L'évolution de la floraison montre que les autres produit'> n'offrent pas d'lntèrèt en général lorsqu'ils sont utilisés seuls : toutefois Daphène. Delnav et Trithion montrent une certaine action ,mr les Tctranyques.

2me

série . Essais acaricides

TI~sai n · l

Pendant une assez forte invasion de fin avril. 3 produits sont appli-ques en :.l traitements (.:!2-27 avril!. avec le,; concentratlons donnée,; au tableau suivant et à raison de 70û 1/ha.

T\r.ndement en kg, lrn

1.8-!tl l.79·j,

t.ff:l:'1

Le,; différences ne sont pa,; si.gnific:aUves H el\es peuvent être dues

a

l'action sur d'anLres pnra.-;ites, on pent cependant admeltre que ).fo]a. thion n'est pas le meilleur ac>1rlcide dans ce cas.

(21)

439

Essai n' 2 - Tanandava

D'après les résultats obtenus en 1958, on pouvait supposei: que l'action nulle on déprtèssive de :.\Ialathion en mélange avec DDT et Endrine était dùe

a

une rèactfon nêfaste tics produits l'nn mr l'autre. Reprenant l'ac-tion de :VIalathion appliqué en puh·érisal'ac-tion séparée, alternant avec le traitement DDT

+

Endrine. on obtient les chiffre~ de récolte :

5 applications "!iia1athion (Total 0.031) g•hai Témoin sans :\Ialuthion

Les différences ne sont pas significative,.

1 '" cycle 3.31H kgiha 3 .3-tli kg • lm '.l cycle 708 kg lm 735 kg'ha

ESSAIS DOSES, CONCENTRATIONS ET FRflQ!!ENCES

Essai de programme de traitements {culture sèche}

Ankazoabo

Cet essai a pour but d'établir un calendrier de traitements écono-miques valable pour la culture sèche. Il a été mis en place par la méthode des blocs de Fisher flvec 6 répétitions.

Les traitements généraux au ,z Cütton dust ,. sont effectués fin jan-vier et début févder. Les traitements différentiels sont appliqués au pulvérisateur Colibri.

On compare ici. des intervalles de li) jours ri) traitcmcnbt à des

intervalles de 15 jours /.! traitements/ et il un prognunme préfb:é

( 10·15 j.1 suivant le calendrier schemntique.

On comprend que les risques de lessivage par une p!uie sont répar-tis entre les sous-programmc3 de façon plus équilibrée.

Voici les résultats de cet essai. qui .:. été lraitè al'ec DDT

+

Endrine dans des proportions constantes : 3 kg de PC DDT à 50 '1 )LA .• pour 1 1 d'E.C. 17,5 "'c d'Endrinc par hectolitre.

1 ~'

1

DDT Flm·. t rn rèc. ! Roc. totnlo J ~for~nno 1 Bilan ~CiHl.ûini11ue

~p.undu ,;-;-;,. tle ;'.11 k,;t"hn_

1 kgdm .k,g h4 par rapport à ,.J 1,.

17,2 121 t.37:l 2,7JH) 1

'J,1}3'1 1

+

l.~J;,,

18,il tlfi 1.71d :l.2!\ll ,

+

::W.1l.i1i

:i 11,.( 12;, U:17 1 2.illl) , + 12,W)

.( !:I ll6 1.:H; 2.1211 2,(5fl:-(

1

r,

fi 12/i' 1,111 t.1il8 2.580

+

:t2sn

û 13.!l 121 Ul38 '2.il,il ~.8~•i _;_ 12.12;3

Le resuHat recherché est bien obtenu. Les rèsultats sont variables d'un sous-programme à l'autre. mais la moyenne s'ordonne trés logi-quement en fonction du nombre de traitements.

(22)

On notera de plus que l'utilisation précoce d'un chiffre modeste de produit (n" (); amène un rcsu[lat satisfaisant. Mais surtout. le bilan éco-nomique est en faveur du n" 2, comportant une protection tous les 10 jours et commençant le '"10'' jour. et il vade de façon trés marquée puisqu'il aboutit à de; différences de 21).01)1) F CFA l'hectare en culture <;èche.

Trniter.,ent insecticides au pulvérisateur C,::libti

Essai concentration-fréquence (Mangoky)

Dans un es,.ai précédent réalisé en 1958, aucnn ,ésullat net n'avait

été obtenu en raison des fortes doses appliquées. Cet essai est répété avec des doses plus réduites. en n1e d'étudier corrélativement l'influence de traitement, â intervalle variable et

a

concentralion variable de pro-duits. On devl'a retrouver dans les 3 catégories une dose totale commune, afin d'établir aussi une comparaison économique.

Les concentraiion<i adoptées (quantité de produit commercial par

(23)

441

Ponr éliminer l'influence de la date des traitements et pour éli-miner l'effet de variation de volume de liquide au cours de l'accrois-sement des plants, un calendrier est ét11bli de façon à ce qu'à une date déterminée, U y ait toujours le mème nmnbre de parcelles il traiter (.5 séries) couvrant l>t mème superficie.

Le nombre total de traitements ,\ effectuer dans la campagne est dans la progression arithmétique 3--t-ll.

Le tableau suivant donne la progreqsion des do,;es totales épandues pendant la campagne.

Fréquence F, =c 3 F,=

F, = 6

Doses D1 : 2 1) il 12

D, : 3 ~ 12 18

D, :

12 16 2-l

Le plan d'exécution reçoit en outre une répétition supplémentaire correspondant à F", afin d'obtenir un mèmc volume de préparation pour des dates voi;,ines de traitements.

On épand au total en 3 il 5 traitements : 4.1 à 1-t kgilrn de DDT - :U.A.

0,6 à 1.9 kg -"lia d'Endrine }I.A. Les concentrations sont : 450, ûï5 et 900 g de DDT 50 'é.

150, 225 et 300 cc d'Endrine 1 ï,i'i

..-c.

Les résultats de b récolte du 2{} mai sont les suivants :

f', F, F, Hoyenue l~g:,.-ha kg;hn lq;,h,l kgc-hn D: 1,1-ÜJ L312 1.ût)2 l.3,l D, l.1)58 1.132 L780 1.,(20 D, 1.233 1.470 2.101, l.ô3l ~[oy, 1.lH 1. l<i~ 1.877

..\.Yec des doses plus réduîtes qu'en !953 on parvient donc it un point intéressant de la courbe de réponse. puisqu'ici l'effet des dose;; ckvient significatif.

~canmoins la rt!ponse m1x btccrnllcs phis scrris entre les traite-ments est plus intéressante à cxploite1·, il prh ég:.11 de produit. que l'augmentation de,; concentrations.

Toutefois on obtient des indications sur b n~ccssité dl! cert,lins ,les premiers traitements en eon,;idérant le classement déµrcssif suivant des sous-programmes :

F1 2!J32 F'1 :l472

F"., 2082 F'., 2723 F,:; 21i:.!l F\- 2928 F~- 27-Ul

A la recolle finale la compensation intervient. les rendements étant non significativement différents pour le.s diverses combinaisons de traitements. 2ïl::? 2.ï-Hi 2'77i1 27-18 283-11 28291

(24)

Essai factoriel

41

(Mangoky)

Au cours de 2 applications gènèrales et 11 applications différen-tielle;;, on épand, en l(i combinaisons de traitements. le, qmmtitès suivantes de produits exprimés en kg,c'ha de i\I.A. :

DDT li 7.GS End. Il 0,9 1 !J,GO 1 1,1

::

11.35 2 1.35

3 13.10 3 1,132

Bien que les résultats n,:; ,<;oient pas significatifs pour un facteur isolément. ils s'approchent du seuil de signification en conjugant leur action.

On retiendra cependant le classement suivant. à la 1" récolte :

ù

1

2 3

DDT 1112 1190

1217

1245

End. 111û 1116

1228

121l)

DDT

et le calcul de la meilleure proportion :if: 8

Endrinc

On peut complèter le programme des traitement, en indiquant que le mélange de DDT et d'Endrinc le plns fa,•orable paraît se situer dans les proportions de 5/1 à 8 :1,

ESSAIS SUR LES MODES D'APPLICATION

Essai de doses et d'économie d'eau

Réalisé sous forme factorielle simple cet essai combine ::! doses de

DDT et 2 ,·olume, d'épandage.

C"

=

concentrahon

=

IJ,6 kg;hl DDT Sû

c;,

+ IJ,2

lihl Enrlrine 19

""r

C1

=

concentration

=

1 kg;hl DDT 50 %

+

0.35 Vhl Endrine l9 "'c,

B0

=

Bec 10 = 425 Uha en moyenne par traitement B1

=

Bec 18

=

750 Llw. en moyenne par traitement

La dose totale donnée par li, bec 11) et la conc. 1 est donc voisine de la do~e donnée par le bec Us ·el la conc. \}, comme montre le table::in suivant :

.-l ia

t '·

récolte 011 obtient en ky/ha

C, Ct ':,Ioy. B-t.J c~ B1 Co Bo c-B1 C1 B, 1.;;ig t.Gfiil 1.51\1 1Ioyenne

Total des 8 t1~nitc1ncnts en g,. ha de 1L\. DDT End 10.110

.,.

1.00;; l 1.7-!0

+

:t~20 l-1.3ilG + !!.22ti ln.ij~Oj + ~.9füi

(25)

443

n

semblerait donc qac le 1,olume d'eau ait une rmportance consi-dérable, et que mème â dose globale égale fB1 C,) et B,) C,i l'action soit fortement en faveur d'un grand volume.

A. lil rè,:olte t1A,.ûe, nivellement lrnbitud par compüns,üion. :.\loy. Cn 3:!'.?c~ k,r

,.,

ha

c1 3229

13,) 3'.?c89 B1 31!):!

Essai d'application : avion-pulvérisateur-atomiseur

(Mangoky)

Bien que cc t,vpe ,!'tissai s•,il entàcl\é de critique sur hl mis,:, en place statistique - ci\r il n'est p,n possible de distribuer au hasard les pnrcel!es traitées par l'avion - et que 1.:et ess,li ait aussi subi de lég.eres erreur;; ,le dhtributions. nous citetüns lés chiffres globaux suivants ; .\y(c,n . a • • • • PufYtfrhmtcnr . , . .\toilinisenl' , ... r~t"•)1.tu i t-; epnnr.lu.:; 1 lûtnl • ~n ks;, l1fl dt' :\r .. \.. DDT 11.l·l lf).;3;) f!.7=-~ End~ f\i;nch.•111!."nt en k~ ha ~.JtH :i.:i1)8 ~.3i1S

(26)

Il semble qu'il n'y ait püs d'objection majeure à l'emploi de l'avion lorsque 1a quantî.tè de produits est assez importante.

Cependant. dans l'ensemble des parcelles, il y eut une forlc infesta-tion d'Heliothi,ç en février, la dose de DDT étant passagèrement [nsu-ffisante.

!iTUDES SPllCIALES SUR LES THRIPS ET LEURS DÉGATS

Les dégàts de Thrips ont élé evalués à deux repri,;es : une fois au début de la campagne où une cote moyenne d'attaques frai.ches a ëti

notée et une foi.s â la tln de la campagne,

ou

nous avons cumule toutes les déforme1tio11'l. Divers c5,;afa relevnnt aussi bien de ln Section Phvto-sanitaire que de 1a Section Phytolechnique ont

ete

notés. •

En outre. des capsules dcformées, èticluetées dès leur formation. ont

éle

recollées et analysées du point de vue tcclmologique. Leurs graines ~eront semées séparément â la campagne prochaine.

Macro-essai de produits

Les premières dèformations ont eu lieu dès le 1û février. les plants avaient à peine 30 cm. les plants gravement déformés rcprèsentant 45 % du total (de 19 â 57 ''i., suivant les parcelles·1.

(27)

445

l I Les déformations fraiches ont éte comptées le 6 mars. Le tableau ci-dessous montre le nombre de plants deformes pour 100 plants pris àu lrnsard, et le nombre moyen de déformations par plant.

:Plants dèfo1·111C13, . , ... , •..

~omb,,, total dél'ürm. . ..• Nombre dé(orm. ·plants ..• ,

Entl.

+

DDT 1 li) 2tj l,ri

Toxa1>h. DDT EC

I

Dkldrine

I

Parn!bion 1

:.! :, 1 l ;:}

- - - - ~ - i

1

~~

J1

1

~~

1

~~

2,4 l,:l l,:l 1 1,2 ~

-21 Comptage cumulatif début juin (51) plants examinés par purcellei.

l'. . 1 f\tlt 1' TüXf>· DDT I Diel-

!

Pam- 1 l,( •

. 10,luit., . DDT phene

_!!:::.

1 dr~ne

I

tlüon ~

l'l1wt., smm . , . , ... · 1 3 1 -1 .,

~

/ ·1 1 1 1

P·lants légèr~1ucnt ~1cforl1L<!!'{ .••• , . 1:i

I

liJ 1';" 17 û l!!

Plants gravmnent défornu•s , .. , , . . 21- :10 28; 1 :u I rn 1 ~4

:-.ombre total .le dèfonnaHon, , . . . Ill '34 :n;. .(6ij

I

in {32 ,

Nomhru dn déCot1nntio11!-. par plant.! s;; 1 1(},.""r 7,o 9,~i- 1û,7 9,3 1

,11 1 à 10 di!fonnntîons . . . . • . . a;; 23 ;\; :!8

I

27 \ :tt ,:1.i n à 20 ,, .. . .. . . u 1;; n

I

rn rn 13

n

semble que l'a.ction instantanée soit meilleure avec le Paratlüon. mais que pour l'action de durée, celui-ci ne convienne pas et que le

DDT vienne en tête.

Micro-essai de produits

: 1 1 2 1 :1 ,i 1 ;; 1 ,; 1 7 1 8 ! !l 1 /Th1tid111l: Da0

/ Tr.ih. 1 Gusotk.

l

Plui.,J, . Ddnnv . WL DDVP' / 0-ed~m-' ~ - j ph,n, - - 1 - - . - - 1 - - : ~ - -

---I. - Compta.gc du 6 mars sur 100 plants pris au husarrl.

J>innts dél"onnés/100 plnnts.133 1 ~tl ' ~8 1 :rn 1 :n 1 :rn J 2:i

·133

123

Nombr~ totnl déform. . . . . . .il ;,g

1-18 '

;,;i ,17

j

fit 36 51 37 ' };mnbrc do déform. plant,. 1,5 1,0 1,7 / 1,1 . 1.5 1,7 , 1,5 1,;; 1,6 1

II. - Comptage cumulatif début juin (50 plants examines par parcelle! J

Plants sains , , ... , , .... j ~ 1· 1 1 1 Il j / 3

!

li !

01

Plants lég. dëfonnos , , .... , 1 11 8 0 2 1,1 9

111

4 Il

Plants gro.v. déronnés .... , 1

:13 . 11 H , .i7 1 rn 1 -ID 3A 1

46

t

H Nambr~ de <léfa,·rnatlons ... ,1,11 :

s,;s

SM 1 !15."i 927 1>:l6 ;;oo 850 -129

lfomb,·c !1•form. pat· plant.. 7,7 \ \~,.! 1;,al, !!~,'1 Ul,5 1:l ·i tg.s 17 ~,9 ·1

1\1 l a 10 défol"ll1ntions .. , ~4 . la 16 a I ol

!

2:, 2,, 13 2J

,:r, l l à 20 défol'mntlons. · I fi ; 25 21 1 21 / 2:1 19 10 :l2 1,1

131 plus do 20 dét'ü1·m. . . l \l 13 23 2l J 1 ,1 j 15 1 12 ; Le Thiodan sembie int<:ressant par son àction de durée, puis vien-nent \VL 1650 et Dclnav.

Observations au Mandrare

Ces observations portent sur des parcelles ,i'nn essai de compor-tement variétal, semées à dates échelonnées. Il s'est trouvé que les pre-miers semis ont subi une période de sécheresse pendant leurs prepre-miers stades, conjuguée à une attaque de Thrips des bourgeons - les semis suivants, faits pendant une période de pluies continue, ont peu sm1!ferl des Thrips - enfin les troisièmes semis ont à nouveau demurré pendant une période sèche et ont été fortement attaqués. Les déformations de structures primaires infligées mlX plants étaient donc faibles pour le 2"

(28)

semis, tandis que 1i.1ü ~" des pfants des l"" et 3" scn:i, &talent forlcment défo.rmê3 rl.es 1a b:.ise. On a donc pu comparer n1iablement ces deux série'> qui ont par la suite é,,::,lul'.: dans d!è, conditions quasiment identiques de s0l. de climat et de parnsltisme ~ y compris des attaque, plus tar· diw·s et modérées de Tlirips des bourgeons. Pour que la com11arab:on soit plus rn1able. on a effec+ué de, récoltes soit à des dates identiques. ,.oit à des échéiwccs de périodes de développement identiques. On a noté pour les échantmons des dh repètitions et les quatre variétés en confron-tation. le total des llvnle·; non développés, des gniinès normale,;, avec le

c:,

d'u.-ortement. l<: rendement fibre et k S,:,ed-[nde:c

Voici les moyennes obtenue, :

/ Ovut•!_s j G'..·ainc,s ,;,-;,. rr:octc-s. dr.-~t. at·.

! 1 -ijL - s_~mis du ~ n,'.)nimbre Hl5S récolte du 16-.t-50 1 5?.otlei:uk .. , . , . ·

I

Ptj ;J,go,5 1'111 1 3·!~~

Xi!\~r

1 ~ 1 ~ . . : : : : : : : : · _

~~~

tgt~

IJ:~

~·fô

Pinm . . . . ... ·

I

l iil 2.flO~ E;~

1 31.~

l

II. - Semis dn 8 novembre 1958 - récolte du '.l-5-5(). Stone-ville .... , .. -1 Deltar,il,e ... . ..:\,-::aln "... . , .. Pitmt ..•.. ' .. , .... · I 1 :

HL -

Semi.s du '::8 StoncviH,; . . . . ... ! U~!~ll_f,UlC .•. , ... ·] .\r.atn ... . Plml\_ .•... 5,-1-1 ,.19 6,25 3,B<i no,;embre 11)58 - récolte du 30-5-59.

S.,.

tJ,l 1n.s;; 1:1.:, 12.9 10,1) 8"'1:53 lli,1 11,•i Hl,tl 8.,fi 10,!1 !l,6

En compnrnnt [ et ffL on i:emarclUC l'effet de la forte attaque stn-1~

c,,

d'avortement, lequel en plus rnric d'une variété à une autre.

En Cûffilnrnnt [ et [(, on volt l'attennaUon de cette action au cours des recolles successives sur une même parcelle, ainsi que l'augmentation

du

c,,

de fibre dùe à une diminution dn Sced-Index.

Enfin, le, différcnc,)s entre U et IH montrent bien que l'action des Thrips sur les critères 11rèsentés ici. e,;t bien attribuable de faç0n prè-vr.:lente mais non totnle, à l'adion sur les jenncs stades. puisque l'action postérieure a été sensiblement égale sur de,; récoltes faite., aux mêmes échéances.

Conclusions

1. - les modi11cation, de stucture infligées pi-écocement uu coton-nier se traduisent p:u· de, changements très ~en,;ibles dan;; les qualités technologiques de lél récolte. En particulier. le nomhre d'ovules avortés.

qui se tmdnira au cot1rs de l'usinage par un nombre de motes au voile dè carde. s'élén: fortement avec des attaques ma-,,ive, aux jeunes ~ta des.

2. - Ces changements des qualités industrielle'> sont Yarlables d'une vatiété à une autre, ce qui veut dire que 1a sensibilité aux Thrips varie de l'une à l'antre - mais aLissi d'une tranche de récolte à une autre. ce qui 1·eul dire que les actions tardives sont Illl)ins i.mportanks que les

(29)

SECTEUR DE MAJUNGA

(Culture

de décrue\

Section de Phytotechnie: J. }L\ss-1.r. Section Phyto'lanitairc ; R. DEL.\TTRE .

.f.R. RAZ.\:..-.1.,[[:'lû.

SE.CTION DE PHYTOTECHNIE

447

Tous les essais ont ètè réalise, ,ur la concession de 1L DEv.1ux à

Ambivihy.

L'anné,; 1959 a été marquée par le passage sur l'Ile ,l'un cyclone accompagné de pluies particulièrement abondantes qui pNvoqnèrent une veritablc cata,trophc.

Dan;; la province de )!ajun;;;a, on .:,nregi,;tra sur toutes ks rivière~ descendant des Hauts Plati:aus. des crues très importantes dans la '.l" quinzaine de mars. crues qui eurent pour conséquence un retard dans la préparntion des terres de bebohos et dan,; les semis.

Cette crue très importante d très violente laissa derri.ère elle sur l'ensemble de,; bebohos nnc couche d'alluvions très épaisse (jusqu'à 15 cml. En qudque~ endroits. par contre, elle provoqua de désa5trenx ensablements.

Au total et ,i on tient pom nègligeabl., la petite pluie de 3.9 mm en octobre. on enregistre :.!l)î Jours sans pluie pendant la culture de con trc-sa ison.

Si la crue tardive ,fo mars a eu pour con;équence un retard att semi.,,

hl pluviométrie anormalement abondante d,; nûvembrc a gène les récolte"

et provoqué la détérioration ou la perk d'une partie du coton-graine

(30)

ESSAI COMPARATIF DE

V

ARI]j;Tf:S

Cet es<sai a étè t'ealisé suivant la technique des blocs de Fh1wr avec

8 répétitions,

6 traitements insecticides ont êtè appliquês aux 50, 60, 75, 85. lflfl

et 115'" jours de vegètalions.

1 1

Rendements ~n coton-graine èn 1:g/hn 1 · Rclt" 1 ; e< J

egrr::nn"'='e

I

St 1 , '

- - - . - - - - • o'.""'o ,__ an( 1 T11r-1.ps. !

tri! 1·éc. l :2"' 1·éc:. J 3~ rCc~ : Total

l•ttlsde.s,/ ___

J _ _ _ ,

Stcmcvl\to . , .... 1 l\<17 : 1.!Hâ ! 2:IB ::!.1fl0 1 33,117 1 2.11)3 \ !i2 j Coker .•.•• , • • .S18 / 1.,153 f 270 1 2.2-l2 / ;3.').fr3 3.ü'27 / .37

Sttn.icw!lt .... , · 1 .;i~ 1 1.18. ~ / 2~~ \

1.~~1:

1 3~,!\;l

I

l.B~~ 1 ô2

s:is~ D . . . • . .. . . -llH 1.11. 1,., 1,,,,0 3,,1~ 1.0.,, os.

8387 C , , . . . • . t\.16 'l.il:<2 H3 Ul71 j 1.0llll H3 Deltnpino ... 1 5,\0 1 l, Ul7 \ "2'.l8 1,9;;;; / 38,,tS :l.l!l2 ii8

Coker et Stoneville restent encore cette année les variétés [c<; p]u'i

intéressantes au point de vue de la production de coton-grnine et il

y aura lieu au cours de la prochaine campagne de rechercher si la

variété Coker, '[)Ut' alllenrs µlus i.ntèressanle que Stone-ville quant à 1a longueur de 1a fibre, ne pourrait pas ètre substituée â celle dernière.

Il est intéressant de confronter les résultats obtenus dans l'essai de culture seclie d'Anka:zoaho et ceux obtenus dans le présent e'iSai variétal :

Rendement en

c:,.

de la variété Stoneville

1 \ Vll.détè~

1 ~

1 Colier , ... , .... \ Slone,•me ... , .... : · Ddtapin,, 1 Stone,vilt . , ... 1 &387 C

ESSAI DE FUMURE MINÉRALE

.. \.nkazonbo 1•i1 11ioi 86 8S si

L'essai a été réa1isè selon la technique des blocs de Fisher avec

5 répétitions.

6 traitements insecticide, ont été effectués aux 50. 6ü. 75. &5. 101) et 115'" jours de végétation.

Les engrais utilises ont été :

- Urée sous forme de granulés à -J.;"i <"'c azote,

- Phosphate tri-calcique.

La parcelle utilisée pour cet essai a étè choisie de fertilité médiocre. Les engrais ont été enfouis

a

l'aide de semoir

a

coton au momenl du semis à em·iron 15 cm de profondeur el en lignes voi<:,ine,; de celles du semis.

Les doses utilisées ont été de Hü kg/ha de Perlurèe, soit 63 kg, ha

(31)

T,·ai!enwnts Lrèe ... , , .... . Phosphaté .. , , ... . , t:rée

+

phosphllte. TCi.ni)ln ...•... ,

···1

s Rendmnents en kg/ha 1 st,.rnl _ _ 1_·'_/---2:._ 1 Tùtul [ "', du Té. 1 _ _ _ _ 74;1 1ll7 I 1.tll!n l~-1 S64 1 tl3tl 1.:1011 ll, 6[10 !) 1;, t.63..5 1 •)it 7% 1 ô,17 U-!:l 111'1 l.ûS7 l.283 1,•11:i 1.1:1;.:. 449 '?:, Thrip~ 1 1 1 1

Floraison et fructificatic,n ont été plns tardives sur les parcelles avec urée,

ou

l'on a pu faire une 3'' récolte.

L'urée enfouie an moment du semis en ligne voisine de la ligne du semis apporte donc une augmentation de rendement significatif de

23 t'<c, ~oit 318 kg1ha dans le cas de cet essai. An prix de l'urée r36.0û0 F

CFA, :Vlajnngai les 140 kg de Perlurée à l'hectare sont payés par un

supplément de récolte de 12û kg de coton-graine. Il reste donc un béné-fice de 200 kg de coton-graine à l'hectare.

L'utilisation dl! phosphate tri-calcique est sans intérèt, du moins en cc qui concerne le bi.lan de 1a l''' année. L'association urée-phosphate tri-calcique n'est pas supérieure à l'urée seule.

Ce 1" essai très sommaire de fumure minérale rlemontre l'intèrèt de

l'étude de formules diverses d'engrais minèraux. susceptibles d'apporter dans les bebohos de fertilité moyenne de,:; augmentations de rendement substantielles et payantes.

(32)

SECTION PHYTOSANITAIRE

PARASITISME

L'a,;pcct assez pnrticnlier de cette année peut .,·expliquer :

1 · i par le retard et réchelonnement des semis, sHnant la période

critique de début juillet à début aoùt, où Yol et pontes des; papillon<; ont été particnliërement abondants.

2·· 1, par h taille plus dévek,ppée des plants, dùe à la générafrmtion

des labours mécaniques. Les cotonniers s:ont restés vei:-ts: jusqu'au 11)1}·; jour. Le développement foliai.l'e abondant a empèchè une bonne péné-tration deq produits inscclieldes.

3°, par le retard de la végétation dù aux déformations grrmc!s ·occa-sionnées: par le, Thrips. notamment aux endroits où la germination et fos premiers _i,1m·s oie crois;;ancc avaient été difflc-Ues.

Thrips

Son role fu~ d'autant plu'i impodant cette année que la séclleri;;sse prëmaturée n'11 permis qu'une très mediocre compensation et qu'en fin de campagne les pluies ont abimé lés récoltes tardives.

On retrouve m1~si les constatations faite;; â ce sujet l'an dernier : des plants vigoureux et résistant<; ne 5ont obtenus que dans des terrains· frais, lègen et bien laboures ; Thrips et nature du 5ol ,;ont en étroite relation.

D'apré5 les comptage;; effectués :

5ü s, à 70 <'c des plants sont grawmcnt et précocement dèformés, ceux-ci subissent un retard de :lü â 31) jours sur le cycle normal. La différence de production peut atteindre 30 g au pied, ~üH .J.O

"'a

environ d,~ la production n0rmale,

:!O ':è d,.:s plant,; sont déformè.s an moment de la flort\tson, le rdard de 1(1 jours environ ,;e récupére généralement assez vit<:.

Les capsule, sont p:1rf0'.li1 en forme de chapelet La perte infligée

peut aUein-dre Ul g pal.' capsule avec

rn.nno

capsules déformée, à

!'hectare.

Ce parasite a èt6 toujours en nombre assez important pendant toute la campagne. Les traitemeni:s :insecticü1es mème à deii [ntervalle<;; rap-proché,; 18"10 jours, essai prod111ts n'' 1, n'ont pu l'éliminer complète-ment: les trois premiers traitements onl été efficaces. ,nais les phrnts dèfol.'mé-:i p11r Thrip5 produisent tardivement et constamment des nou-veaux: organts fructifère;; et les ,:;;rosses chenilles ont été observées au dèlà du t15'' j~ur iarrèt des traitement<;;i,

I-1.eliotllis

Il n'a pas été aus,i important cette année que Earias. L'e.ill.cacité dn DDT-Endrine est restèc s~tffisante.

(33)

Autres parasites

Tétranyques

451

Infestation dan.s des taches c,)1Tcspondant à des z,mes rle dessè-chement du sol plus précoce. Le Sevin n'a aucune action sur ces

arai-gn êes rouges I rougissement des fouilles vers le 91)'' jour°f.

Pucerons

Qnelqui:s taches persistantes en certains en,ln:iit5, la do'ie d'Enddne parait légèrement insuffisante.

Nezara. Dysde1•cu<1, Acrocez·copr ont été présents mais rares.

CocheniUes

[nvasion sur quclqt1<'s pied~ isoles.

TRAITEMENTS GfNËRAVX

Us ont ètè assurés prcsqu<= uniquement par des appareils à dos ; le tracteur-en,iambeur n'a fonctionné qu'a titre d'essai. La cadence stan-dard a été suivie partout avec une do,;e tl,éoriqne de 1.500 g de DDT ::\LA.

et 3üü g d'End1·ine par traitement m1:ds les tout derniers trnitements n'ont pas été t1pp!iquèc; correctement.

On n übscrvé des pointe;; de 23.000 Eari,rs à l'hectare, rouis les chif-rrcs moyens ne déprissent p.ts 15.1)1)1) Earias et 10.IH)I) Helic,tl1is à t'hcctar.:. En gw,nde culture, le, nivc:un: moyen;; de parasitisme wnl sensi-blement plus élevés,

et

certains dèf:iut:s de lu protection apparaissent à lrnvcr5 tnus ces chiffres.

ESSAI DE DÉSINFECTION DES SEMENCES

Cd essai c.~t réalisé selon la technique des blocs d(' Fi5her aYec 8 répétitions.

ii traitements inscctici,lcs sont appliqués

a

51), llO. i5, 35, 100 et 115

jours de végétation.

Les graines subi%Cnt arnnt le semis ks traitements suivants : Graines non clélintées. poudrées au Mercoran, 'io:mées à la main. Graines dèlintécs mécaniquement, poudrées au Thi.met. semées â lu main. Graines non déli.ntees. poudrées nu 80Gü, <,emêes

a

la main.

Graine5 dé!intées à l'acide sulfurique, semées iJ, b main.

Graines non délintées. non traitées, semècs il la main 1Témoinl, Graines dèlinteo:s mécaniquement .amidonnées. semées à la main. Graines délintées mécaniquement. amidonnées, ,emèe~ mécaniquement.

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