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Le commencement Chapitre 2 : Des tensions dans le bloc. Chapitre 2 : Des tensions dans le bloc. Cinq ans plus tard.

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Chapitre 2 : Des tensions dans le bloc.

Par noctisshadow

Publié sur Fanfictions.fr.

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Chapitre 2 : Des tensions dans le bloc.

Cinq ans plus tard.

Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais cette nuit j'ai rêvé de mon arrivée au bloc. A mon premier mois passé ici. Depuis, moi, Alby et les cinquante autres garçons, avons appris à vivre ensemble. On forme aujourd'hui une communauté assez soudée. Chaque mois, depuis cinq ans, on avait un petit nouveau qui arrivait, même si on avait perdu des blocards* en cours de chemin. Notamment à cause du labyrinthe, mais aussi à cause du stress, certain ne le

supportait plus.

Aujourd'hui premier jour du mois, comme d'habitude à dix heures, un nouveau était arrivé.

Comme tout le monde, il était totalement pris de panique à son arrivé, on avait été obligé de le mettre dans le gnouf*, question de sécurité pour nous, mais aussi et surtout pour lui. Fallait surtout pas qu'il nous fasse un sprint dans le labyrinthe. C'est Alby qui allait s'occuper de lui.

Alby était le maton* de tout le monde ici, très respecté, il est aussi très strict, mais il était juste en général.

Moi, je suis comme son second, mais je suis plus doux, peut-être. Beaucoup de blocards viennent se confier à moi en cas de problème. D'ailleurs ce matin, je devais passer dans tous les corps de métier, pour savoir comment ça se passe, et aussi savoir si tout le monde fait bien son boulot. Si jamais un maton nous dit qu'un blocard traîne les pieds, ou n'obéit pas, il sera sanctionné. Soit par moi, soit par Alby, et en général les punitions de Alby sont beaucoup plus sévères que les miennes. On se devait d'avoir des règles un peu strictes pour vivre ensemble.

Donc gare à celui qui ne fait pas son boulot. Aussi, il était très important d'avoir une bonne entente entre nous, et je me devais de régler tous les petits soucis. Si un blocard se dispute avec un autre blocard, ils passent tous les deux devant une sorte de conseil, pour régler le conflit. Surtout que nous sommes que des garçons, certain avec de fort caractère, alors des tensions apparaissent vite... L'objectif est aussi que tout le monde se sente le mieux possible, et trouve sa place au sien de notre communauté.

Je partais donc pour les cuisines dans un premier temps pour parler aux cuistots. En arrivant dans notre petit espace réfectoire, j'allais trouver Toby le maton des cuistots, mais tout le

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monde l'appelait « Frypan ».

Hey, Salut Frypan ! Oh Newt, ça va ? Oui, niquel et toi ? Ça va !

Alors, comme d'habitude, je viens pour savoir comment ça se passe ?

Je sais que certains matons sont très gentils, alors il n'ose pas forcement balancer leurs blocards. Et c'était notamment le cas de Frypan. Il avait tendance à trop les protéger, mais je savais que j'arriverais à avoir des petites informations, car n'étant pas très sévère, il savait que ces gars ne risquaient pas grand-chose avec moi.

Bien, bien, comme d'habitude. Me répondit-il avec son grand sourire.

Tu es sûr ? Oui, sûr sûr.

Pourtant, j'ai eu vent d'une histoire. Lui dis-je en m'asseyant sur une chaise à côté de son plan de travail. C'était bien sûr du bluff, mais en général, ça fonctionne assez bien.

Ah oui ? Laquelle ? Dit-il intrigué.

Tu sais laquelle.

Ah.

Alors ?

Il n'y a rien, t'inquiète pas ! Raconte !

Newt, vraiment je t'assure que c'est rien ! Toby.

J'attend. Insistais-je.

Rooh, ok ! Mais tu sais que j'aime pas balancer !

Je sais, mais si un gars apporte des problèmes, tu dois le dire, je réglerais ça gentiment, tu me connais.

Bon, c'est Jessy qui a tendance à pas trop bosser en ce moment, quand les gars sont en pause surtout, il en profite pour …

Pour ?

Trainer, voir... Même plus.

Plus ? Lui demandais-je intéressé.

Oui, je l’ai surpris à « flirter » avec un gars, dans l'un des entrepôts, alors que je lui avais demandé de faire les patates.

Flirter ?

Ouais, genre intimement.

Oh... D'accord. Répondis-je choqué.

Oui, c'est pas la première fois et puis bah du coup... Il ne fait pas son travail et voilà.

Après j'ai pas envie que tu le dispute ou qu'il soit punit, au pire, j'irais lui parler !

Non, je le ferais. Il fait ce qu'il veut, avec qui il veut, mais pas dans les entrepôts où l'on met notre bouffe. De plus, s’il fait pas son taf, il viol les règles établies. Mieux vaut que je lui parle plutôt que ça soit Alby...

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Ouais... Je sais qu'il aime pas ça... Mais bon...

Mais bon ?

Bah... bref, bon Newt, c'est pas que je m'ennuis mais j'ai du travail, je dois préparer la bouffe de ce midi !

Oh oui, pardon ! Je vais voir les bâtisseurs ! Bon courage ! Bon courage, surtout avec Gally haha !

Je repartais des cuisines avec un léger sourire, je trouvais ça assez drôle d'apprendre des choses comme ça. Jessy était un garçon avec une forte personnalité, il n'avait jamais vraiment caché son envie d'avoir des rapports intimes avec d'autres gars... Après il faut avouer qu'il n'est vraiment pas très beau, enfin à mon goût. Car, visiblement, il devait plaire à d'autres. Il avait un assez grand cou, un visage tout maigre, des grands yeux globuleux. Je dirais que son seul atout c'est sa taille fine, sa peau légèrement brune qui se mariait parfaitement à la couleur verte de ses yeux. Je me demandais vraiment qui pouvait le rejoindre dans les entrepôts.

Je partais voir les bâtisseurs*, ici le maton Gally, avait toujours pleins de choses à me dire. Il y avait toujours des tensions dans son groupe, et toujours quasiment avec les nouveaux

membres qui venait intégrer les bâtisseurs. Malgré cela, je dois bien avouer que tout le travail donné aux bâtisseurs, était toujours parfaitement fait, et dans les temps. En effet, Gally était un garçon très grand et très musclé, il imposait son autorité déjà avec sa puissance physique, mais aussi avec son fort caractère. Donc en général, les choses ne traînaient pas avec lui. J'arrivais vers lui avec un grand sourire, même s’il a une forte personnalité, moi et Gally, on s'était toujours bien entendu.

Yo Gally, ça va ce matin ? Lui demandais-je en tendant ma main vers lui.

Ça va, ça va, j’ai deux trois choses à te dire. Dit-il en me serrant la main.

Va-y, je t'écoute.

Le nouveau que tu m’as collé dans les pattes le mois précédent.

Il y a encore un problème avec Antoine ? Demandais-je.

Oui, ça tu peux le dire ! Ce crétin de Briqueton* n'est pas capable de comprendre un ordre simple, je lui ai dit de réparer la grange hier ! Et aujourd'hui, j'ai vu que c'était toujours pas fait ! Cet abruti ne m'écoute pas !

Gally s'exclamait assez fortement, alors le fameux Antoine, qui travaillait avec les autres entendaient ce que Gally disait, et sans se démonter, il venait vers nous et me dit :

Vous n’avez pas le droit de dire à Newt que je bosse pas ! C'est faux ! Hier, vous m'avez dit de faire la grange certes mais …

Bah voilà ce crétin confirme ! S'exclamait Gally en coupant la parole au pauvre garçon, je dis alors :

Mais quoi ? Mais...

T'as pas à l'ouvrir ta bouche ! Newt n'a pas que ça à faire de t'écouter ! Tu fais pas ton taf, alors tu vas être punis c'est tout ! Rajoutait Gally en coupant à nouveau Antoine.

Gally, attend s'il te plaît, j'aimerais écouter ce qu'il veut me dire. Lui dis-je en lui lançant

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un regard insistant.

Tss... Bah vas-y l'asticot ouvre ta bouche maintenant ! Dit-il en regardant le pauvre Antoine froidement.

Gally m'a dit que je devais faire la grange c'est vrai ! Ce que j'ai commencé à faire, sauf qu’après il a appelé tous les briquetons pour qu'on viennent aider les bâtisseurs à finir l'agrandissement du dortoir, et il a dit que personne ne quitterait ce poste tant que ça sera pas fini. Voilà pourquoi j'ai pas fini la grange !

Pff mais n'importe quoi ! T'es qu'un sale menteur ! Dit Gally en venant prendre Antoine par le col de sa chemise. Le pauvre petit gars, pas plus haut que trois pommes, ne touchait plus le sol.

Oh stop Gally ! Intervenais-je en séparant Gally, de Antoine.

Mais tu ne vas pas le croire ! Je lui ai dit de finir avant de venir ! Je lui ai pas mis un couteau sous la gorge non plus ! J'exige une punition ! Il ne fait pas son travail ! Je sais que Gally est du genre à donner ce genre d'ordres contradictoires, mais il n'acceptera jamais d'avoir tort. Même si le pauvre Antoine disait vrai, pour que Gally lui foute la paix, je devais faire quelque chose. Antoine ajoutait :

Mais j'ai rien fait, putain !! Il commençait à avoir les larmes aux yeux face à l'imposant maton des bâtisseurs.

Bon stop, ça sert à rien de s'énerver, il y a surement eu une incompréhension de la part de Antoine, alors Gally s'il te plaît, calme toi.

Ouais et alors tu comptes faire quoi ? Car en attendant je vais devoir réparer ses conneries !

Tous les autres briquetons nous regardaient, ils craignaient tous le maton Gally, d'ailleurs c'était le seul groupe où le vouvoiement était exigé.

Bien, Antoine va passer devant le conseil de discipline et tu auras une sanction de second ordre.

Ok, c'est juste. Répondit le maton satisfait.

C'est pas juste... Ajoutait Antoine en pleurant.

C'est pas très grave, tu vas surement avoir un avertissement. Rassurais-je le garçon.

Antoine partait en prenant brusquement ses affaires pour retourner à son travail. Il semblait très vexé. Gally me dit :

T'as bien fait ! Ce gars-là c'est un feignant ! Si t'avais étais sympa avec lui, il n’aurait pas compris la leçon.

T'as autre chose à me dire ? Demandais-je froidement à Gally.

Oui, c'est à propos d'un torcheur*!

C'est pas ton groupe Gally.

Oui je sais, mais faut que tu sache que le nouveau Torcheur, le gamin, Chuck, et bien il passe son temps à discuter avec tout le monde ! Résultat hier, quand on est arrivé dans les douches, c'était dégelasse !

Ok, j'irais lui parler, mais ça ne sert à rien d'être méchant, en plus Chuck n'a que

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quatorze ans.

Ouais et alors t'avais quel âge toi quand t'es arrivée ?

C'est pas une raison Gally, d'ailleurs, tu devrais toi aussi te calmer et contrôler ta colère, oublie pas que l'une de nos règles est « ne frappe jamais un blocard », alors ne t'avise plus de prendre quelqu'un comme ça par le col si tu veux pas avoir une punition de premier ordre.

Mais … !

Je tournais le dos à Gally et je partais agacer de son comportement, j'entendais Gally jurer derrière moi, mais il était hors de question que je laisse passer son comportement. Alors un petit rappel des règles lui ferait le plus grand bien, et au pire, s’il ne comprend pas, ce sera Alby qui lui fera passer le message.

Je continuais ma tournée après ce moment désagréable, j'allais ensuite voir le maton des trancheurs*, Winston. Alors que je venais de le rejoindre, et alors que nous discutions de l’ambiance générale ici, nous arrivions dans la grange dans laquelle on élève les lapins. Alors que nous nous apprêtions à saluer Steve, un trancheur, celui-ci attrapa un lapin et lui brisa la nuque avec son genou avec un air de concentration intense sur le visage. Comme si cette tâche, aussi horrible soit-elle, lui avait été donnée par les dieux, ou je ne sais quoi. En tout cas, cette scène naturelle pour Winston me fit rire. Je ne pensais pas trouver quelqu’un d’aussi motivé par ce genre de boulot. Aussi, Winston me confirma que ses trancheurs, à l’image de Steve, effectuaient leurs tâches sans le moindre problème et qu’il n’avait rien à me signaler.

Après cela je partais voir le maton des Scarleurs*, Zart. J'avais pris l'habitude de beaucoup travailler avec eux, donc je savais que ça allait dans ce groupe, et Zart ne me signalait rien de particulier non plus. Je poursuivais mes visites, j'allais trouver Léon le maton des torcheurs.

Salut Léon, ça va ce matin ?

Oui, tranquille, comme d'hab’ du boulot !

Je voulais savoir, tu trouves que Chuck parle beaucoup ? Ah heu... non pas spécialement.

Léon faisait partie des matons sympa qui protège son groupe.

D'accord, parce que des gens se sont plaints que les douches, hier, étaient sales.

Ah d'accord, bah je vais en toucher deux mots au groupe.

Oui si tu pouvais le faire, je ne voudrais pas que Chuck soit intimidé.

D'accord.

Super, merci.

Je repartais après cette petite discutions, les autres groupes avaient tendance à beaucoup se plaindre des torcheurs, mais il ne fallait pas oublier qu'ils avaient le rôle le plus chiant au bloc.

Ensuite les Medjacks* et le cartographe* ne m'apprenait rien de spécial. Il ne me restait plus qu'à voir le maton des coureurs* pour savoir si tout allait bien ce son côté, je devais cependant attendre son retour du labyrinthe.

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Alors que j'attendais avec impatience le retour des coureurs, j'aperçus enfin certain d'entre eux revenir du labyrinthe. Après quelques minutes d'attente, je vis enfin celui que j'attendais arriver.

C'était Minho, le maton des coureurs. Je restais dans mon coin un petit moment, car je savais qu'il allait d'abord rendre ses notes avec le cartographe et faire le point avec les cinq autres coureurs. Mais après quelques minutes d'attente, j'entendais des hurlements venir de la salle des cartes. J'accourais alors pour voir ce qui se passait, mais au moment où j'allais ouvrir la porte, Minho jeta au sol l'un des coureurs, du nom de Akira. Il semblait furieux après lui et dit très mécontent :

Je veux plus de toi dans mon groupe, compris !? Pauvre minable ! T’as pas le droit de me virer comme ça ! Dit Akira en se redressant.

Je suis maton, je fais ce que je veux ! Lui retoquait Minho.

Les autres blocards, entendant les cris de Minho, accoururent aussi vite que possible.

Tu es un maton bon à rien ! Tout ce que tu fais depuis quatre ans, c'est courir dans le labyrinthe comme un con et tu ne fais rien d'autres !! Tu n'écoutes que toi ! Et tu te fiches de notre avis !

Tout le monde les observait, cette remarque ne plut pas du tout à Minho qui se jeta sur Akira, et tentait de l'étrangler. Rapidement, Gally, Fry et moi, on venait stopper Minho pour l'éloigner de Akira. Alby intervenait aussi en tenant fermement Akira par le bras.

On se calme ici !!! Hurla Alby.

Non mais sérieux ! Vous devriez ouvrir les yeux ! Il n'avance à rien !

Ah ouais, et c'est quoi ton plan ? Qu'on aille tous en zone dix alors que c'est fermé ?!

Retoquait Minho.

Ouais qui nous dit qu'il n'y a pas une sortie là-bas ?!

Moi je te le dis !

Comment on peut te croire, t'es le seul à t'y rendre !

Parce que toi et les autres vous êtes pas foutu de sprinter pendant sept heures non- stop !

Tss n'importe quoi ! SILENCE ! Reprit Alby.

Un grand silence se fit entendre, puis Alby reprenait avec une voix plus calme :

Bon, Akira tu pars tout de suite dans la salle du conseil, j'ai deux mots à te dire.

Akira partait très contrarié par ce qui venait de se passer. Minho lui, se dégageait de notre emprise. Tout le monde fixait Minho l'air interrogateur... Il est vrai que le doute était facile à semer dans l'esprit des blocards tant la pression était permanente. Et si Minho n’était pas fait pour gérer ça, enfin ça, c'est ce que les autres pourraient potentiellement penser.

Ok... Vous pouvez tous me regarder comme ça. Mais en attendant en quatre ans, je

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n’ai pas rien branlé ! J'ai trouvé tous les cycles, parcourue des centaines de kilomètres à travers ce foutu labyrinthe, et j'ai évité de nombreuse fois la mort ! J'invite n'importe qui à prendre ma place et à être capable, de tous les jours, se lever et partir courir sans savoir si on va revenir le soir ! Et tout ça en prenant soin de mémoriser chaque couloir ! C'est bon Minho. Ajoutait Alby.

Non c'est pas bon ! Pour ceux qui pense que coureurs c'est facile, bah venait une seule journée avec moi et on verra si vous êtes capable de suivre mon rythme ! Car personne ne l'est aujourd’hui !

Minho frappait violement contre la porte de la salle des cartes et il partait furieux. Tout le monde restait silencieux... En fait je crois que tout, comme moi, il avait peur que Minho laisse tomber. Il avait raison sur toute la ligne... C'était le seul, aujourd'hui, à pouvoir courir aussi longtemps et à vraiment nous faire avancer... Même si les pas étaient petits... Depuis le début on avait bien progressé. Et certains blocards avaient tendance à l'oublier ça.

Dispersez-vous les blocards. Hurlait Alby.

Tout le monde s'exécutait. Sauf moi, je dis à Alby soucieux : Tu vas parler à Akira, je m'occupe de Minho.

Oui, je sais que toi, il t'écoutera.

Je partais rapidement trouver Minho. Alby avait raison, j'étais le seul que Minho écoutait ici...Et pour cause, lui et moi on était très proche. Déjà... un an après son arrivée au bloc, à l'époque j'étais coureurs, mais j'en pouvais plus de cette situation. J'avais bêtement tenté de mettre fin à mes jours, mais la chute que j'avais fait avait été loin d'être mortel, je mettais juste fracturer le tibia... Or ce jour-là, Minho, en me trouvant, il ne m’a pas abandonné. Et m’a sauvé la vie... Il a gardé mon secret tout ce temps. Et c'est aussi ce jours-là qu'une intimité est née entre lui et moi... Je n'osais pas lui dire, mais … J'avais vraiment des sentiments forts pour lui. Depuis, Minho se repose beaucoup sur moi, et c'est tout à fait normal vu la pression qu'il a au quotidien.

J'arrivais dans la chambre de Minho, en effet, tous les matons avaient une chambre un peu à part des autres, plus ou moins bien fermée. La seulement un rideau, comme pour ma chambre, finissait de fermer la pièce. Il tournait dans sa chambre comme un lion en cage.

Minho ?

Putain … Dit-il en bousculant une chaise violement.

Calme-toi.

J'ai pas envie de me calmer ! Quelle bande de putain d'égoïste ! Mais non !

Je m'approchais doucement de lui. J'avais peur qu'il ait une mauvaise réaction. Je connaissais bien Minho maintenant, et je sais qu'il peut vraiment s'emporter parfois.

Franchement je devrais les laisser se démerder ! Il veut prendre ma place ce salaud, et bien qu'il le fasse tient !

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Minho, écoute-moi.

Franchement j'hallucine ! Il me donne des conseils à moi ! Alors que c'est le dernier arrivé et en plus il court comme une limace ! Je suis obligé de lui mettre des petits chemins sinon il ne rentre pas ce cassos ! Et il veut partir porte dix ?! Mais il est abruti, putain !

Minho !

Il ne m'écoutait pas du tout. Alors avec toute ma force je le poussais contre un mur et je venais lui donner un baiser. Ce qui le calma instantanément, il répondait avec ferveur à mon baiser.

Mais je sentais ses mains commencées à glisser sur moi, je le stoppais tout de suite et lui dis avec un sourire :

Tu es calme maintenant ?

Ça dépend où. Dit-il en voulant à nouveau m'embrasser.

Attend Minho, il faut qu'on parle avant.

Il y a rien à dire honnêtement.

Si, j'insiste, alors tu vas t'assoir et m'écouter.

Sa seule réponse fut un long soupir de colère. Mais il s'exécutait, et enfin plus calme, il s'asseyait dans son lit.

Je sais que c'est dur pour toi, mais tu ne dois pas t'énerver comme ça, t’as failli violer l'une de nos règles de base.

M'en fou, il mérite un pain dans sa tronche ce sale connard ! Minho, personne ne pense ce qu'il a dit.

N'import', je l’ai vu, tous là, en train de me dévisager comme si je branle rien depuis quatre ans.

Personne ne pense ça, tout le monde a peur plutôt que tu nous abandonnes.

Ouais, bah, je devrais peut-être putain.

Minho n'écoutait pas vraiment ce que je disais, alors je venais m'assoir sur ses genoux pour qu'il m'écoute sérieusement. Il devenait très attentif tout d'un coup, il posait ses mains sur ma taille.

Tu voudrais m'abandonner ? Jamais !

Mais si tu le fais pour les autres, ça signifie que tu le fais aussi pour moi.

Je le ferais pas mais... Je suis agacé...

Je sais. Mais tu ne dois pas faire flipper tout le monde comme ça, ok ?

Ok. De toute façon demain je retourne courir, ils seront rassurés comme ça. Par compte, je veux plus de l'autre enfoiré dans mon groupe !

Je pense que Alby ne va pas être très content que tu lâches un coureur comme ça.

Ouais bah je m'en branle d’Alby, je fais ce que je veux dans mon groupe. En tout cas s’il va courir ça sera pas sous ma directive.

J'irais parler à Alby.

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Ok.

Un petit silence s'installait entre nous, on se regardait dans les yeux. Je le voyais me dévorer du regard... Mais je faisais exactement la même chose. Il brisa le silence en s'excusant :

Désolé Newt de t'avoir crié dessus.

T'inquiète, je sais que c'était pas contre moi.

Non... J'étais vénère après ce cassos.

N'y pense plus.

Je pense à autre chose là...

Minho.

Newt ?

Je suis pas sûr que ça soit le moment, Alby va pas tarder à venir me voir.

On s'en fou...

Minho commençait ses baisers dans mon cou... Je ne pouvais pas lui résister. J'attrapais son visage, et sans attendre, je lui retournais follement son baiser. Je sentais sa langue contre la mienne, ses mains glissant sur ma taille et venant avec toute sa force me tirer le plus fort

possible vers lui. Je me retrouvais blottit contre lui. L'une de ses mains venait tenir ma tête pour qu'on s'embrasse encore plus fortement... Très rapidement, l'autre main de Minho, venait

toucher mon intimité. Je ne pus me retenir au contact de sa main, et je poussais un léger gémissement de plaisir. Je fis de même avec le bel athlète, je venais glisser ma main directement dans son pantalon. Je sentais Minho déjà très excité par la situation, et je me trouvais dans le même cas que lui. Je retirais rapidement mon t-shirt et il en fit de même. Il me basculait sur son lit, et une fois, qu'il eut retiré son pantalon, il m'aidait à enlever le mien. J'étais toujours gêné dans cette situation, je n'aimais pas me voir nu, alors je m'allongeais sur le lit. Je sentais Minho venir embrasser mon ventre, puis remonter doucement jusque dans mon cou...

Et après quelques caresses, il écartait mes jambes d'une main puissante et guidait son entre- jambe jusqu'à mon intimité. Il commençait la pénétration en douceur, avant de rapidement passer à un rythme beaucoup plus soutenu. A chaque coup de rein de sa part, je ne pouvais pas retenir mes gémissements. Je me sentais tellement bien, que j'en oubliais la douleur

physique. Je m'agrippais fortement à son cou, et griffais légèrement son dos tellement l'envie et le plaisir était là. Je mordais délicatement son épaule et je l'entendais gémir à son tour. Je penchais ma tête en arrière et je me laissais tomber à nouveau sur le lit, le plaisir montait vraiment rapidement... Juste avant de terminer on venait s'embrasser fortement et dans un dernier gémissement on se lassait retomber doucement l'un contre l'autre. Minho continuait de me donner pleins de baisers et je sentais qu'il n'avait pas forcement l'envie de s'arrêter là. Mais on se redressait en vitesse quand on entendit soudainement Alby semblant venir par ici.

Heureusement pour nous, il discutait avec un blocard ce qui nous avertit et nous permettait de nous habiller. Au moment où Alby entrait dans la chambre de Minho, je venais juste de remette mon t-shirt correctement.

Ça va mieux Minho ? Dit-il inquiet.

Ouais ouais, c'est bon.

Tu nous as fait flipper à t'énerver comme ça.

Ouais bah, ça arrive à tout le monde.

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Je sais, t'en fais pas. Bon au sujet de Akira…

J'en veux plus. Répondit-il froidement.

Je m'en doutais... De toute façon, il ne semble pas vouloir se remettre en question.

Ah ? Pourquoi il réagit comme ça ? Demandais-je.

Je sais pas, il doit être à cran.

Oui, t’as raison. Répliquais-je.

Bon, Newt, tu viens ? Ou tu restes là ? Me demandait Alby en tendant une main vers moi.

Heu, non non je viens. Bonne nuit Minho.

Bonne nuit Minho.

Ouais... Bonne nuit.

Minho me fit un petit sourire avant que je ne quitte la pièce. Je repartais avec Alby. Après une petite discutions sur le conseil de demain, je partais me coucher à mon tour. J'avoue que la journée avait était plutôt mouvementée. Mais j'étais très content d'avoir pu partager ce bref instant avec Minho. Ça faisait longtemps et d'ailleurs, j'étais aussi très content de voir le pouvoir que j'avais sur lui... Je ne pouvais m'empêcher de glousser intérieurement.

Lexique :

Blocard : Habitant du Bloc.

Le Gnouf : Prison.

Maton : Chef.

Bâtisseurs : Blocards chargé de construire de nouveaux bâtiments ou agrandir les autres.

Briqueton : Chargé de réparer les bâtiments et de soutenir les bâtisseurs.

Torcheur : Blocard qui accomplisse toute les tâches ménagères et répugnantes.

Trancheur : Blocard qui élève le bétail pour ensuite le tuer.

Scarleurs : Blocard qui travaille dans les jardins pour cultiver la terre et récolter les fruits et légumes.

Medjacks : Médecin.

Cartographe : Blocard chargé de mettre en commun toute les notes des coureurs pour créer le plan final du labyrinthe.

Coureurs : Blocard sélectionné pour parcourir le Labyrinthe afin de le mémoriser pour trouver une sortie.

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Bonjour/Bonsoir,

J'espère que le chapitre deux vous a plu N'hésitez pas a me laisser des commentaires.

Bye !

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