ANNE
UN FILM DE CONSTANCE BRIAND
PRODUCTION : RnB!FILMS
OlYMPE STAR FILMS
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SYNOPSIS
Anne n’a qu’une seule chose en tête : danser.
Alors qu’elle souhaite s’inscrire à un cours de danse, on lui refuse l’accès en ne voyant qu’une seule chose sur elle : la différence, comme une tâche indélébile
sur son visage.
BANDE ANNONCE : https://vimeo.com/390464904
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CONSTANCE BRIAND
Après l’obtention de son baccalauréat littéraire, elle se tourne vers différents cursus universitaires dans lesquels elle ne trouve pas de sens, ni sa place.
À vrai dire, Constance fait surement partie de ces « enfants rebelles » où la structure scolaire sous toutes ses formes ne lui a pas permise de s’intégrer.
Il n’est pas question de désigner un coupable là-dedans ou de faire le procès d’un système éducatif mais plutôt le constat que certains élèves y trouveront difficile- ment leur place.
Son point fort est la pugnacité. Malgré un parcours fait d’affrontements elle a su aller de l’avant
Constance débute des études de droit, animée par l’envie d’être une porte parole et de défendre les causes qui lui semblent justes. Malgré la validation de ses examens, elle ressent très vite qu’elle ne s’épanouira pas dans ce milieu.
Portée par son envie d’écrire, elle intègre un cursus littéraire à la Sorbonne mais son désir de faire du cinéma est plus fort. Sa soif d’aventure et sa curiosité naturelle la conduisent à Montréal pour y suivre une formation de cinéma et s’initier à la photographie.
C’est la bas qu’elle débutera l’écriture de son premier long métrage. Elle rentre alors en France avec une trajectoire claire : écrire, jouer et réaliser.
Son premier court métrage ANNE en tant qu’auteure et réalisatrice lui a permis de conforter son choix de s’orienter vers la réalisation.
Le handicap, la différence, la violence du rejet sont des thèmes que Constance peut légitimement mettre en film. Ils trouvent d’ailleurs place sous une autre forme dans son premier long métrage « EX SISTERE ».
Constance est une jeune réalisatrice et auteure de 23 ans, originaire de la région Nantaise.
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À travers ce court métrage, j’ai souhaité parler du handicap. Non pas dans le but de présenter ou d’énumérer ses caractéristiques mais en le montrant tel qu’il existe au sein de la société.Car finalement, le plus grand handicap d’Anne en particulier, et des personnes triso- miques en général, n’est pas tant lié à leur condition qu’à l’accueil que la société leur réserve.
J’ai donc choisi de construire la narration du film autour d’un concept particulier : on ne voit jamais le visage d’Anne tout au long de son parcours, jusqu’au moment où elle se retrouve face à un refus : celui d’intégrer un cours de danse. C’est seulement à ce mo- ment précis du film que l’on découvre sur son visage qu’elle est porteuse de trisomie 21.
Ce concept a pour objectif de présenter Anne comme une personne lambda. Elle mène un quotidien ordinaire : elle se promène dans un parc, contemple la nature, danse sur une musique, se maquille, se coiffe, se fait belle. Tout simplement : elle vit. À travers ce choix, j’ai placé le public, non pas en tant que spectateur du handicap que porte Anne, mais spectateur du handicap d’une société qui parvient difficilement à accepter la diffé- rence et à lui laisser sa juste place en son sein.
J’ai souhaité ouvrir et clôturer ce court métrage sur une image symbolique, celle d’une tâche qu’Anne cherche à faire partir de son manteau. Elle la frotte avec acharnement à coup d’éponge et de savon, en vain, puisque la tâche restera indemne. Cette tâche est la métaphore du handicap d’Anne, d’une différence qu’elle doit porter et assumer.
Finalement, Anne finira par accepter sa différence d’elle-même en cessant de frotter cette tâche et en allant de l’avant. Lorsqu’elle ouvre la porte pour sortir, une lumière intense envahit la pièce.
La dernière image du film est celle de la tâche que l’on découvre toujours présente sur le manteau. La tâche entre dans la lumière : de défaut elle devient l’objet mis en valeur.
Elle fait partie intégrante d’Anne, c’est ce qui la constitue.
Il était essentiel de laisser une place conséquente à la nature et à une lumière naturelle.
La lumière naturelle agit comme un voile tendre qui enveloppe avec douceur les mou- vements de danse d’Anne.
Vaste, sauvage et aux multiples facettes, la nature accueille la jeune femme dans un cadre bienveillant, sans préjugés, la laissant exister pour qui elle est.
Par conséquent, elle s’oppose aux structures rigides d’un bâtiment fait de béton et de murs, représentatif d’une idée de normes, d’espace étriqué.
Les lettres du prénom ANNE apparaissent une à une, et viennent s’ancrer au fil du film, apportant une intrigue entre chaque séquence qui se révèle au fur et à mesure que les lettres apparaissent.
À l’image du montage, les lettres s’assemblent pour créer et former un tout, un mot, qui prend alors sens; un prénom, celui de Anne. C’est d’ailleurs le seul mot qu’elle dira et le seul à retenir parmi tous les autres mots prononcés.
Le son prend une place très importante dans la narration du film, puisqu’il la compose.
En effet, le choix qu’une seule musique tourne en boucle symbolise une idée d’obses- sion : l’obsession pour Anne d’enlever la tâche de son manteau mais également son obsession de danser, coûte que coûte.
Constance Briand
NOTE DE LA RÉALISATRICE
M NOTE DE LA PRODUCTION
Modernes, émouvants les projets de RnB! FILMS poussent à la réflexion parce qu’ils sont subversifs et sous un angle artistique singulier.
C’est dans cet esprit que nous ont rejoints des profils d’auteurs et réalisateurs tel que Jean-Baptiste DEL AMO, écrivain (prix Goncourt du premier roman) pour réaliser son premier court métrage avec le soutien de la Région Occitanie et France 2 (Prix Unifrance RTBF Cannes 2019).
ANNE est aussi un court-métrage possédant une identité forte et poétique tout en traitant d’un sujet douloureux, le handicap. La confrontation d’Anne, cette jeune personne trisomique dont le souhait est de prendre des cours de danse, à une société elle-même handicapée face l’intégration de cette candidate, résume parfaitement la faible avancée sur le sujet de l’intégration des personnes handicapées.
Ce qui nous a séduits dans cette aventure c’est le propos de Constance Briand. Cette jeune cinéaste de 23 ans nous a adressé son projet avec un ensemble de paramètres qui nous ont paru extrêmement prometteurs.
D’abord le thème de son court métrage, tel qu’il est traité avec la métaphore de la tâche subtilement intégrée à la narration et sa sœur Anne qui est l’actrice principale et le sujet du film, ensuite le parcours de Constance qui annonce un tempérament hors du commun.
Enfin son scénario de long métrage EX SISTERE qui poursuit cette quête de la re- connaissance lorsque la personne est à la marge de la société.
Nous nous sommes donc engagés à produire son premier court-métrage en collabo- ration avec Olympe Star FILMS.
Avec ANNE, Constance BRIAND fait la démonstration immédiate de son talent de cinéaste et nous conforte dans notre démarche de producteurs défendant un ciné- ma engagé et une vision personnelle et intime du rejet et de la marginalisation. Le développement de son long-métrage s’impose désormais comme l’une des priorités du catalogue RnB! FILMS.
Brigitte Coquelle Guillaume Quetel
GENERIQUE
Acteurs...
Scénario et Réalisation...
Production...
Image...
Montage...
VFX...
Mixage sonore...
Étalonnage...
Laboratoire numérique/
directeurs techniques...
Lieux prêtés pour le tournage...
Anne Briand Sarah Denaud Matthieu Briand Constance Briand Brigitte Coquelle Guillaume Quetel Kristen Durand Ronan Dumesnil Constance Briand Ronan Dumesnil Clément Barda Vincent Amor Studio LOEDENS : Sofiane Benabdallah Lazslo Chatelard
Remerciements à l’équipe du « Grand B »
CONTACTS
RnB!FILMS :
BRIGITTE COQUELLE
brigitte.coquelle@rnbfilms.fr + 33 6 16 45 46 65
Olympe Star FILMS : GUILLAUME QUETEL gquetel@gmail.com + 33 6 26 77 58 96
