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Coscarella , L. Viart , P. Nguyen , F. Saint M. use? oral anticoagulants New and prostate biopsy: Which usual precaution shouldwe ? prostatiques : quelles précautionsd’utilisation Nouveaux anticoagulants oraux (NACO) etbiopsies

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REVUE DE LA LITTÉRATURE

Nouveaux anticoagulants oraux (NACO) et biopsies prostatiques : quelles précautions d’utilisation ?

New oral anticoagulants and prostate biopsy: Which usual precaution should we use?

M. Coscarella

a,∗

, L. Viart

a,c

, P. Nguyen

b,d

, F. Saint

a,b

aServicesd’urologie-transplantation,universitéPicardieJules-Verne,CHUd’Amiens, 80000Amiens,France

bLaboratoireHERVI(EA3801),universitéPicardieJules-Verne,CHUd’Amiens,80000Amiens, France

cLaboratoired’anatomieetd’organogenèse,universitéPicardieJules-Verne,CHUd’Amiens, 80000Amiens,France

dServiced’hématologie,universitéReimsChampagneArdennes,CHUdeReims,51100Reims, France

Rec¸ule3janvier2015;acceptéle11avril2015 DisponiblesurInternetle6mai2015

MOTSCLÉS Nouveaux

anticoagulantsoraux (NACO);

Biopsies prostatiques; Complications

Résumé

Introduction.—En2013,plusde30000biopsiesdeprostateontétéréaliséesenFrance.Les complicationshémorragiquesdecetteinterventionnesontpasraresetimposentunegestion périopératoiredutraitementanticoagulantminutieuseetmaîtrisée.Lesnouveauxanticoagu- lantsoraux(NACO)remplacentde plusenplusfréquemment lesanti-vitaminiques K (AVK).

Contrairementàcesderniers,lapriseenchargepériopératoiredecetypedetraitementest assezmalconnuedumilieuurologique.Enutilisantunerevueanalytiquedelalittératurecou- pléeàl’analysedesrecommandationséditéespardifférentessociétéssavantes,lesauteurs ontprécisécettepriseencharge.

Matérieletméthode.—Revueanalytiquesystématiquedelalittératureenutilisantlabasede donnéesPubmedcoupléeàl’analysedesrecommandationsdessociétéssavantesd’urologie, d’anesthésie-réanimation,decardiologie etdes recommandationsdel’Agence nationale de sécuritédumédicament(ANSM).

Auteurcorrespondant.HERVIEA3801,serviced’urologie-transplantation,CHUd’Amiens,avenueR.-Laennec,80054Amienscedex1, France.

Adressee-mail:mathieu.coscarella@gmail.com(M.Coscarella).

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2015.04.002

1166-7087/©2015ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

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Résultats.—Il n’existait pas de recommandations éditées par les différentes sociétés savantesd’urologie.Les recommandationsdes Sociétésfranc¸aises d’anesthésie-réanimation etd’hémostaseontpermisd’établirunprotocolestandardiséadaptéàlabiopsieprostatique.

Ainsi, ilétait conseilléd’interrompreletraitementanticoagulant5joursavantlegeste.Un relais parhéparine àdosecurative devaitêtremis en placedurantcette période permet- tantunegestionsimpledurisquehémorragique.Lesanticoagulantsdevaientêtrestoppés12à 24heuresavantlegestechirurgical(HNFouHBPM).ContrairementauxAVKlareprisedesNACO étaiteffectuée,enabsencedecomplicationhémorragique,6à8haprèslegestechirurgical, sansmaintiendutraitementparl’héparine.

Conclusion.—LagestionpériopératoiredesNACOestplussimplequecelledesAVK.Enurologie ,labiopsiedeprostateestleseulgeste àrisquehémorragiqueintermédiaire. Unprotocole standardisé transposable àtoute chirurgiede risquehémorragique intermédiairepeut être proposé.

©2015ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

KEYWORDS Neworal

anticoagulant(NOA);

Prostatebiopsy;

Complications

Summary

Introduction.—In2013,morethan30,000prostatebiopsieshavebeenperformedinFrance.

Bleedingcomplicationsarenotrare.Itimposesmeticulousperioperativemanagementinorder toavoidthem.Inaclosefuture,neworalanticoagulants(NOAC)willprobablysubstitutevitamin Kantagonistinmanyindications.Themanagementofthesenewdrugsisnotreallyfamiliarin urology.Theauthorshavespecifieditbyusingasystematicliteraturesearchinassociationto guidelinesanalysiseditedbylearnedsociety.

Methods.—ThisarticleisbasedonasystematicliteraturesearchbyusingPubmeddatabase andbyconsultinginternationallearnedsocietyofurology,anesthesiologyorcardiologyandthe FrenchNationalAgencyofDrugsSecurity.

Results.—Therewasnoguidelineseditedbyurologicallearnedsociety.Astandardizedprotocol adaptedtoprostatebiopsieshasbeensuggestedusingFrenchAnesthesiologistandHemostasian guidelines.Theauthorsrecommendedstoppingtheoralanticoagulanttreatment5daysprior thebiopsy.Abridge,byusingacurativedoseofheparin,wasrequiredduringthepreoperative periodinordertomanagethebleedingrisk.Itmustbestopped12hoursor24hoursbeforebiopsy (standardorlowmolecularweightheparin).ContrarytovitaminKantagonist,there-initiation oftheoral shouldbegin6—8hoursafterprocedure.The treatmentshouldnotoverlap with heparin.TheNOACanticoagulanteffectisquicklyeffectiveafter2to4hours.Thetreatment shouldbere-initiateddirectlyafterthebiopsy,intheabsenceofbleedingcomplications.

Conclusions.—Theperioperativemanagementofneworalanticoagulantsseemstobemore simplethanvitaminKantagonist(VKA)duringprostatebiopsy.Astandardizedprotocolshould berecommended.

©2015ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a rapporté que près de 14% des sujets de plus de 65ans ont été traité au moins une fois, dans l’année 2013, par anticoagulants. Durant cette année 2013, il était observéuneaugmentationdelaprescriptiondesnouveaux anticoagulantsoraux(NACO) enremplacement dela clas- sique prescription des anti-vitaminiques K (AVK) [1]. La consommation journalière de NACO augmentait de 35à 115millions de doses entre 2012et 2013. Les urologues, dans leur pratique quotidienne, sont donc régulièrement confrontés à la gestion des anticoagulants et de leurs complications potentielles, dans la phase pré-, per- et

postopératoire. La commercialisation des nouveaux anti- coagulantsoraux(NACO) anti-IIa(Dabigatran-Pradaxa®) et anti-Xa(Rivaroxaban-Xarelto®etApixaban-Eliquis®)etleur diffusiondepuisl’étudeRE-LY[2]sontassociéesàunesub- stitutiondeplusenplusfréquenteauxAVK(préventionde l’AVC,del’emboliepulmonaire,traitementdelathrombose veineuse profonde et prévention de la récidive, et pré- ventiondesévénementsthrombo-emboliquesveineuxaprès prothèsetotale de hanche ou de genou) [3]. La prise en charge de ces patients est compliquée par l’absence de recommandationsconsensuellesetd’antidote.

EnFrance,30664biopsiesdelaprostateparvoietrans- rectale avec guidage échographique ont été réalisées en 2013selon les données du PMSI (www.atih.sante.fr), dont

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20051(65%)enconsultationouenchirurgieambulatoire.

En urologie, la biopsie de prostate est le seul geste à risque hémorragique intermédiaire [4]. Ses complications hémorragiques, le plus souvent bénignes, ne sont pas rares(rectorragies[1,3%],hématuriessupérieuresà3jours [22,6%] et hémospermies [50,4%]) [5]. La réalisation de biopsie prostatique chez un patient sous NACO pose le problème d’une prise en charge périopératoire qui doit minimiser le risque hémorragique sans majorer le risquethrombotique. Les auteurs ont effectué une revue analytique de la littérature couplée à l’analyse des

recommandations éditées par plusieurs sociétés savantes afindeprécisercettepriseencharge.

Matériel et méthode

Une revue systématique de la littérature a été réali- sée en utilisant le moteur de recherche Pubmed sans limite de date. Nous avons utilisé les associations de mots cléssuivants «neworal anticoagulants»[MESH]AND

«surgery»[MESH],«neworal anticoagulants»[MESH]AND

Figure1. AlgorithmePRISMAdesélectiondesarticlesinclustraitantsdesnouveauxanticoagulantsorauxvialabasededonnéesPubMed etlessourcesannexes.

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«perioperative management» [MESH], «new oral anti- coagulants» [MESH] AND «urology» [MESH], «new oral anticoagulants» [MESH] AND «prostate biopsy» [MESH].

Seulslesarticlespubliésenanglais ouenfranc¸ais ontété analysés.Lesarticlesétaientclassésetévaluésselon leur pertinence pour le sujet en utilisant l’algorithme PRISMA (Fig.1).

Cette évaluation systématique de la littérature était complétéeparl’analysedesrecommandationspubliéespar lessociétéssavantesfranc¸aisesetinternationalesd’urologie (AFU,EAU,AUA),d’anesthésie-réanimation(SFAR),decar- diologie(SFC,EHRA),etd’hémostase(GIHPetGEHT),etpar lesrecommandationsdel’Agencenationaledesécuritédu médicamentetdesproduitsdesanté(ANSM).

Résultats

L’utilisationdesmotsclés«neworalanticoagulant»[MESH]

AND«surgery»[MESH],de«neworalanticoagulant»[MESH]

AND «perioperative management» [MESH], de «new oral anticoagulant»[MESH]AND«urology»[MESH],etde«new oralanticoagulant»[MESH]AND«prostatebiopsy»[MESH]

permettait d’identifier respectivement: 838, 69, 22et 1articles. Après lecture et analyse suivant l’algorithme PRISMA,nousavonsfinalementinclus16articlesrelatifsaux NACOànosréférencespourréalisercetravail.

Parmi lessociétéssavantesd’urologie(AFU,EAU,AUA) aucune nedonnaitdeconduite àtenir quantà lagestion durisquehémorragique despatientstraitésparNACOlors delaréalisationdebiopsiesprostatiques.Seuleslessocié- tés franc¸aises d’anesthésie (SFAR), d’hémostase (GIHP et GEHT)etlessociétésfranc¸aise(SFC)eteuropéennedecar- diologie(EHRA)ontéditédesrecommandationsdebonnes pratiquespourlespatientssousNACOetdevantbénéficier d’interventionschirurgicales.

Discussion

Le mécanisme d’actiondes NACOest uneinhibition de la transformation du fibrinogène en fibrine soit par inhibi- tiondu facteurIIaoudela thrombine (Dabigatran®), soit indirectementparinhibition dufacteurXa(Rivaroxaban®, Apixaban®) (Fig. 2). Trois indications thérapeutiques jus- tifiant l’AMM ont été validées par l’Agence nationale de sécurité dumédicament et des produits de santé(ANSM) et ont favorisé progressivement leur utilisation: la pré- vention de l’AVC et de l’embolie systémique chez les patientsadultesavecfibrillationauriculairenonvalvulaire, la prévention des événements thrombo-emboliques vei- neuxpost-chirurgiesprogrammées pourprothèsetotalede hanche ou de genou, le traitement de la thrombose vei- neuseprofonde et laprévention des récidives sous forme dethromboseveineuseprofonde etd’emboliepulmonaire [5,6].

Les contre-indications à l’utilisation des NACO sont classiquementcellesassociéesaux anticoagulants(lessai- gnements actifs, les troubles de l’hémostase et/ou les lésions organiques susceptibles de saigner, les atteintes hépatiques associées à une coagulopathie et/ou un risque hémorragique). On recommande une vigilance

Figure2. Moded’actiondesnouveauxanticoagulantsorauxsurla cascadedelacoagulation.LeRivaroxaban®etl’Apixaban®inhibent latransformationdufacteurXenfacteurXa.LeDabigatran®inhibe latransformationdufacteurIIenIIa.Tousinhibentlatransforma- tiondufibrinogèneenfibrineetdonclaformationduthrombus.

particulière en cas d’association aux anti-inflammatoires non-stéroïdiens,aux antifongiques (kétoconazole parvoie systémique,itraconazole),àlaciclosporine,autacrolimus, et à l’insuffisance hépatique ou rénale (plus spécifique- ment pour le Dabigatran® et l’insuffisance rénale sévère [clairance<30mL/min]) [5].Ces traitementsousituations cliniqueétantsusceptiblesdefortementmodifierlademi- viedesNACO(12heuresenmoyenne)[1].

Comparés aux AVK, qui restaient en 2013la pre- mière cause d’hospitalisation iatrogène en France [7], les NACO présentent plusieurs avantages à l’origine de l’augmentationdelafréquencedeleurprescription(poso- logie fixe,pas d’adaptationde dose dumédicament, pas de surveillance biologique de l’INR, moins d’interactions médicamenteusesetalimentairesqu’aveclesAVK)[5],avec semble-t-ilunesécurité d’utilisationidentiqueà celledes AVK[8].Danssapratiquequotidienne,l’urologuedevradonc mettreenbalancelerisquethrombotiqueliéàl’arrêtd’un traitementparNACOetlerisquehémorragiquedesonacte chirurgical,ced’autantquelesantidotesspécifiquesnesont pascommercialisés[9],etqu’iln’existepasdemoyende détermineravecprécisionlapersistanced’uneffetanticoa- gulantefficace[10].

Plusieurs recommandations de bonnes pratiques liées à la biopsie de prostate ont été publiées par l’AFU et la SFAR [11—13]. Aucune ne donnait de conduite à tenir quant à la gestion du risque hémorragique des patients traités par NACO lors de cette procédure. Les sociétés savanteseuropéennesetaméricainesd’urologie(EAU,AUA) n’ont pas mieux précisé cette situation[14,15]. Pourtant lerisquehémorragiqueassociéàlabiopsieendorectalede prostateestbienconnuetesthabituellementclasséinter- médiaire [4,16]. Les hémorragies graves nécessitants une ré-hospitalisationontrarementétérapportées(0,5%)alors que leshémospermies, les hématuries et les rectorragies sontbeaucoupplusfréquentes(respectivement50,3,22,6, et1,3%)[5].ContrairementauAVK,àcejour,aucuneétude spécifiquementconstruitepour évaluerlerisquehémorra- giquedespatientssousNACOetayantbénéficiéd’unesérie debiopsiesprostatiquesn’a été publiée[17].Cependant,

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Figure3. Schémacomparantlagestionpériopératoiredesnouveauxanticoagulantsoraux[14]etdesanti-vitaminiquesK[9]lorsdes biopsiesprostatiques.

selonl’analysesecondairedesdonnéesdel’étudeRE-LYles NACOneseraientpasassociésàuneaugmentationsignifica- tivedescomplicationshémorragiqueslorsdelaréalisation d’acteschirurgicauxprogrammésouurgent[18].

En fait la gestion périopératoire d’un traitement par NACO doit prendre en compte plusieurs paramètres: le typedeNACO (1/2vie,métabolisme rénal ouhépatique), lerisquethrombotique(CHA2DS2-VASc)etlerisquehémor- ragique[19].

Desrecommandations,adaptéesaurisquehémorragique, maisnonadaptéesspécifiquementauxbiopsiesdeprostate, ontétépubliéeparlaSFAR,laSociétéfranc¸aisedecardiolo- gieetl’EuropeanHeartRhythmAssociation(EHRA)[20—22].

Ces recommandations ont été très fortement influencées parlesréflexionsdesmédecinsspécialistesdel’hémostase dugrouped’intérêtenhémostasepériopératoire(GIHP)et dugrouped’étudessurl’hémostaseetlathrombose(GEHT) (Fig.3)[20].Ainsi,ilétaitrecommandélorsd’unesériede biopsiesdeprostate,destopperl’anticoagulationoralepar NACOcinq jours avant le geste (dernière prise à 20h du j−5)(avecundélaiminimumdetroisdemi-viessoitenvi- ron2jours).Lafenêtrethérapeutiquede5jourspermettrait d’atteindre un seuil de sécurité en tenant compte des variations de pharmacocinétique interindividuelles (fonc- tionrénale,taille,âge).

L’utilisation d’un relais héparine pendant la période d’arrêtdesNACOpeutêtrediscutée.LaSFARs’orientevers unrelaispourtouslespatients,làoùlessociétésdecardio- logiepréconisent, au cas parcas, unarrêt du traitement sans relais en fonction du médicament et de la fonction rénale[22,23].PourlesGIHPetGEHTunrelaisparhéparine àdosecurativedoitêtreréalisé12haprèsladernièreprise deNACOou48hencasd’insuffisancerénale,defaibleindice demassecorporelle,etderisqued’interactionmédicamen- teuse (vérapamil, amiodarone, ketoconazone, quinidine, rifampicine)[20].Ilétait conseilléde réaliser ladernière injectiond’héparine 24heures(HBPM) ou12heures (HNF)

avant les biopsies [19]. Ce relais parhéparine uniformise la prise en charge préopératoire permettant une gestion simpleetoptimaledurisquehémorragiquesansaugmentéle risquethrombo-embolique.L’utilisationd’héparinepermet delimiterà24heuresl’absenced’anticoagulationcurative nécessaireàlaréalisationdugeste.

LetraitementparNACOpouvaitêtrerepris6à8heures après avoir réalisé les biopsies prostatiques (mais après s’être assuré que le risque hémorragique était contrôlé) [22]. Si la série debiopsie étaitassociée àune hémorra- gieimportante,ilétaitconseillédepoursuivrel’héparine,la premièredosedeNACOétantadministrée12heuresaprèsla dernièreadministrationsous-cutanéed’héparine(siHBPM) [20,24].Eneffetdansl’étudePROSPECTlerelaisimmédiat parNACOn’étaitpasassociéàunsur-risquehémorragique pourlespatientsopérés[25].Ladifférenceessentielledans la gestion des AVK et des NACO étant l’absence de che- vauchementparunehéparinedèslareprisedutraitement parNACO(Fig.3).Une anticoagulationefficaceétanttrès rapidementobtenue(2à4heures).

Enfin,iln’existe pasdeconsensusquantà lanécessité d’un contrôle de l’hémostase avant les biopsies.Pour les GIHP et GEHT lestests de coagulation étaientoptionnels [20].Pourd’autresauteurslamesuredutempsdethrombine TT(sileNACOétaitleDabigatran®)oudel’activitéanti-Xa (sileNACOétaitleRivaroxaban® oul’Apixaban®)pourrait permettredes’assurer partiellementdel’absenced’effet anticoagulant[22,26,27].

Conclusion

L’extension de l’AMM des NACO contribue à une plus large prescription en remplacement des AVK. L’urologue auquotidien doitpouvoirproposerunegestionappropriée du traitement anticoagulant en permettant la réalisa- tiondes biopsiesprostatique sansaugmentation durisque

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hémorragique ni thrombotique. Même si les sociétés savantes urologiques franc¸aises, européennes et améri- caines n’ont pas proposé de recommandation dans cette situation, un protocole simple et standardisé incluant un relaisparhéparineutilisablepour toutechirurgieàrisque hémorragiqueintermédiairepeutêtreproposé.

Déclaration d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeconflitsd’intérêtsen relationaveccetarticle.

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