• Aucun résultat trouvé

Exam des conclusions et recommandations des réunions précédentes

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Exam des conclusions et recommandations des réunions précédentes"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

ANGLAIS

Or igi nal Distr.

LIMITEE E/ECA/P OP/ l

11 novembre, 1983 FRANCAIS

NATIONS UNIES ~

C -ONSEIL

ECONOMIQUE ET SOCIAL

COMMISSIONECONO!~QUE POUR L' AFRIQUE Dewd.eme Conf;:;rence africaine sur

la j3opulation

• (organisee en cooperati on avec Ie Fonds des Nations Unies pour les acth-it es en

matiere de Pop~ation)

Arusha (Republique-Unie de Tanzanie) 9 1 13 janvier 1984

Point

4

de l 'ordre du jour

EXAMEN DES CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS DES REUNIONS PRECEDENTES*

TABLE DES MATI ERES PARAGRAPHES

1.

I I. III.

IV.

V.

VI.

Introduction 1 - 4

Premiere Conference africaine sur la populat ion 5 - 16

Contultation de Lusaka 17 - 28

loUse en oeuvre du Plan d'action mondi al sur la populat ion 29 - 61

Autres rC:unions 62 - 75

Conclusions 76 - 81

*

Pour des rai s ons d'ordre technique, la presente traduction n' a pa s 6t e revisee .

(2)

E/ECA/POP/l

Examen des conclus10n s et re c ommandat i on s des r~unions precedent e s I. iNTRODUCTION

1. Depui s la premiere Confer ence africaine sur la popula+.ion organi see

a

Accr a en 1971, il s'est tenu un ce rtain nombre de r~unions sur le s questi ons d~mographiques,

not amment In Confe re nce mondiale des Nat ions Unie s sur la populat i on (1974), la Consultation de Lusaka (1975 ) , le s deuxi~me et troi s ieme confe rences des demogr aphe s africains (1974 et 1979 ) , lea confer ences commune s dcs pl an ifi cateurs , st at i st i cien s' et demographe s africains (1980 et i982) , le s reunions du Cons e i l des ministrea et des chefs d'Etat et de gouvc rnement qui ont adopte In Stategie de Monrovia et Le Pl an d'action de Lagos (1980 ) .

2. Le prescnt document examine principalement les conclusions et recommandations de deux reunions ,

a

savoir la premiere Confe rence afric~ine sur la populat i on et~ 18 Consultation de Lusaka, ptsnt donne quo ces deux reunions ont des rapports ave c la deuxieme Conf e ren ce afric ainc sur In population dans Le cadre du man dat, qui leur a et e donne par l'Organis ati on des Nations ~nie s. I~ convocat ion de cet t e Con f e rence a ete rendue pos s i ble par un don genereux du· Fonds des Nations Unie s pour les activites en matiere de population (FNUAP) qui a permi s de financer la participati on des repre- sent-ants de s Etat s et d'nut re s cout s ii~s

a

l 'organinat ion de la Conference. L'assis- tancE.··'apportee par Le gouve rnement hote a de mRniere considerabl e cont.r-i.buf au succds

de l~- Ccnference. '" ..

3. Les recomm~~dation s et conclusi ons des autres reuni ons menti onnces ci-dessus seront re s umee s et pr~sent ee s dans la mcs ure

e u

el le s '5e rapportcnt

a

des questions

particulieres int eressant la population nfr icaine .

4.

Toutes ces reunions ont passe

e n .

,evue les activit e s en mati ere de population et elabore ou inspi re des pro gramme s:nat ionaux , sous-regionaux et regionaux.

II. PREMIERE CONFERENCE AFRI CAINE SUR LA POPULATION

5. La. premiere Gonf<;rence arr -icaine sur La populat ion s'e st tenue

e:

Accra (Ghana) du 9 au 18 decembre 1971 . Yont p~icip~ environ 400 partic i pant s y compr i s de s representants de, 32 Etnts membres de la Gommi ssion ~conomique pour l 'Afrique de 1'Organ i sat ion des Nat ions Uni.es. Au cours de 12 ses s inns rl im±e r es..I!'t'cinq

sessions speciale s, In Conferen ce a examine di ve r ses questions . II serait interessant de passer en re,~e ses pr i ncipale s conclus i ons .

Fecondit e

6.

Le tnux brut de nata.lit e a ~te est im~ en moyenne

a

47 p. 1000; on prevoyait qu'i l de~-ra.it commencer

a

diminuer'nu nilieu des nnnees 80 pour tomber

a

38 p. 1000

envi ron d'ici Ie. fin du siec1e. On ~revoy nit ~gnleme~t que le ta.ux brut de reproduc - tion devrait commencer

a

dh linuer 5 ans envi ron plus tard mais

a

un rythme infcrieur

a

celui'd'autres regi ons en deve loppement du monde . Les parti ci pant s

a

Ie. Conference

ont pass~ en revue les fe.ct eurs inf1uen~~t Ie. fecondit(, notamment les valeurs sociales, y compris l'ameliorntion de la condition de Ie. femme grece

a

une meilleure educat ion et

a

une plus gr ande parti cipati on aux emplcis rcnumeres , les carRctp.rist i qu~s du mari.age et 1a polygamie. Us ont egalement examine l ' incidence du faible taux de fecondite et de 1e. sterilit e. en part i culier en Afrique du Centre .

(3)

J!.!ECA/.'OP!l Page 2

Mortalite

7. Le taux brut de mortslite avoi s i nait'19 p , 1000 au debut de s annces 70. On prevoyait qutil dirni nne rait mais ser-ait encore de cinq point s trap ~le,,·e par rapport

a

l'ensemble des pays En develop~ement. L' esuerance de vie etait d'envi r on 45 ans avec la perspective d' u,'"le ameliorati on continue .juaquiau niveau de 58, 5 ans en 1995-2000.

Repartition geographiaue de 1a popQlati on at migrations

8. La redistribution de la popl4 a t ion a ~tf per~ue comme une r(;ac tion a des facteurs tels que l 'ajustemcnt interne

a

le ~opulat ion croiss ante , c'e s t -a-dire la for.mation de nouvelles zones de peuplement , l 'etablissement de nouve l les liai sons routieres et la creat i on de nouveaux marches, le coloni sat ion de nouvelles zones et l 'ur banis at ion. La sedentarisati6n des nornades a. ega.le I!1e nt €t6 const at Se dane un cert ain nombre de pay s. On prevoya it ~ue l 'urba.isat i on passerait de 13 p. 100 en 1960

a

28 p. 100 d' i ci l 'an 2000.

9. Les migrations ont et~ per~ue3 comme le prolongement d' un uroces s us resultant de l'accroissement naturel rapide de la population et des diff eren ces dans la repartiti on des ressources , des amenageoents

a

usage col le ct if, des possibilites d'emploi, etc.

10. Les migrations internationale s ant

e tc

in~luencee s par les conditions economi qu0 s , sociales at politique3 regnant dans les pays hetes et les pays d'ori~ine des migrants.

Des mouvements s!l.ismri ieI'::;de w n- d'oeuvre ont egalement lieu dans un certain nombre de regions .

Collecte et utili s ati on de::; dennee s

11. La Confe renc e a examine la question de la collecte, de l'Rnalyse et de 1a prp sen- tati on des donnpes demographiques desti nees aux pl anificateurs et aux edmini strateur s. L' at t e nt i on des parti cip~ts a ete appelee sur l'import nnce de ce s activit es . On a

proce de

a

une ~tude techni que des divers es sources de donnees, y compris leG rcccnsemcnts, l'enregis trement des fait s d'et~t-civil, les enquete s demographi qae s at celle s qui , sans etre telles , ant un contenu demographique, comme les enque tes agr i cole s et autre s.

12 . La Conference a defini Ie stri ct mi ni mum de renGeigncmcnts necessaires

a

la

planification sociale et economique et a recommande de leur accorder le priorite. El1e a egalement note que "La tache du coll ecteur et de l ' utili sA.teur des donnees demogra- phiques doit necessaireme~7 consister

a

obtanir une rent abilit e maximale avec un minimum de ~epenses et d'effo rt s":=. •

13. La prise en cons id~r~ticn des facteurs deBo~ranhique3 dans la plan i fi cation du developpement i5conomique a egaleme nt

" te

examinee en detail. Les part i ci pants

a

La reunion se sont penchf s sur le role de la demogr euhie dans des secteur-s Lmpor-t errts tels que la sant e, l'~ducaticn, l'utilis at i cn des ter res, L'ngriculture et l ' approvi sion- nement en denr~es alimentaires, 1'industrialis at i on, le main-d' oeuvre, la colonis ation et 1 'urbanis",tion, 11> logement et le d;<:ve lopp-oment commun nutai re . Pour chacun de ces secteurs, on a juge necessaire de mattI'" au point un cadre app r opr ie pour l ' analyse et l'interpretntion des donnees, en tenant dUmont compte des pr oces s us dynamiques se pr odui s ant dans In societe -ot des relations exi st ent ent r e les type s d'organisation sectoriolle et La sit.uation i\conomique et sociale des pays.

Repuort de la Confe r ence af r i cai ne sur la populati on (E/ CN . 14/5(,2) - 26 juillet 1972, uaragraphe 102.

(4)

POlitig ues et prograu~es en matiere de nouulation

TJ/ECA/POP/ l Page 3

14. Les debats ont porte eaaerrtie'l.Lenent; sur La repartiti on geographique. On a es time que le continent africain etait "encore largement sous-peunle"2/. Les se r i eux problemes de surpeunlement constates etaient dus selon le s particinants "il In mauvais e repartit i on de La p;pulation et ~ In persi stance de regi me s fonc ie rs archa'Zque s". Les termes de "corrtrfil,e de La croissance de!:logra1?hique " ont

et'"

re.j et~s conme nega ti fs. La pl anification de la famille a ete consideree comme une question uersonnelle , le s gouve r - nements etant in'li t es ii sasciter "une conscience plus aigue" des relations existan t ent re la poyulat ion et la croiss ance economique et de la necessite permanente de tenir compte , dans le cadre de l ' acti on menee en faveur du developpement nat i onal, de l 'inter- dependence reci"roque de ces deux variable s critiques"lf .

Formati on et recherche demo~ranhi ques

15. La Confe rence a exp~ine les besoi ns du cont i nen t en matiere de formation et de reche r che demogrnphiques. Les participants se sont re j oui s du fait que de s instituts de reche r che et de formation parraines par les Nations Unies etaient Ellor s en cours de creation

a

Accra et ii Yoounde: pour desservi r re spectivement los Pl3YS ang'lopbone s et francophones. Il s ont souligne la necessite de revoir les activites de recherche sur la situation exist ant dans les pays afr icains et d'effectuer des re cherches demogra- phique s portant sur des cas concrets.

16 . Au cours des seances speciales, les nnrticipants ont discute des methodes de proj ecti on de la population, des techn iques de planification et d'evaluation de la famille, de s methode s d'analyse des donnee s limi t ee s et dpfic ientes , des methode s de

ealcul des effecti fs de main-d'oeuvre et du traitement des donnees. Les part ic ipants

a

la Confe rence sont parvenus

a

des conc lus i ons interessantes devant sernr ulterieu- re!:lent de reference aux planificateurs et demographes afr i ca i n s .

III. CONSULTATION DE LUSAKA

17. Le Plan d'action mondial sur la population adopte en 1974

a

la Conference mondi ale de la population etait un plan global sans objectifs differencies par regi on. 11 etait, par cons equent, neces sni re de teni r de s consultations r~gionale s ~our d~t~rniner les ac-

tio~n ·~rioritaires en vue d~ ~~C~ l es Q;c:~ c~s le s ?la~i ~icateurs et ~utre9 eXgert s ai.nsi, cue lC8 donateurn "'our "'utils cont.i rracn t,

c. '.... ...

orter leur "lnnui aux T)ro~rar.mles en If~ccr~i3s~~t. La consultatio~ ~~~ional~ ~ou~ l'A~riQue s'est t~nue

a

Lusak~ (Zambie) du 16 au 22 avril 1975. Les aut r e s r~gi ons ont egalement or'ganisf des r'Ounions similaires. 18 . La consultat ion a nass~ en re vue les conc l us ions de la Confe rence mondiale de le.

population et leurs re l ation s avec d'autres strategies internat ionales. Elle a examine les propositions pour l 'elaboration d'un programme d'action sur le. popul.at .ion pour llAf r ique , 3& mise en oeuvre ains i que les progr~~es de cooneration et de coor di nat ion aux ni veaux nat ional . sous-regional et internat ional.

2/ Ibid, pnragraphe 222.

1 /

Ibid, paragraphe 227.

(5)

"/Fr:A/POP/l

..3.f;e ~

19. Les participants it la consultation ont entime comme aux paragraphes 68 it 70 duplan d'action mondi al sur la population que "Ie developpement cconomi que et soci al influait directement sur 10. nolution den problemes d;;mographi ques "4 /. Il a etc fai t ref~rence

a

certaines strategies internation~les, notamment Is nouvel ordre ~conomi que internation~tel qu'il 0. et e pr%sente par la sixieme session extraordi naire de

l'Asoemblee gcne r ale des Nati ons Unieo (mai 1974) .

20. En outre, La consultation a examine l' interaction de divers uspect.s du deve l op- penent, econonique et social et de In popul.atrion comme il est expose dans son rapport fi nal'i/.

21. Il a Ste note qu' "une st r at;;gi e du deve l oppement devait defi ni r Le role que l ' importruace numerique de In populat ion, sa str ucture, son accroissement et sa repar- tition joueraient en ce qui concerne 10. reali s at i on d'un develonpement cconomique et social soutenu"; il 3 egalement 6te note que les pnys africains etaient caracter i ses par ~~ developpe ment socio-economique incgal qui s'expliquait par des rais ons histor i queo et par "un man'!ue d'equite dans les relations economi ques internat ionales ".

22. Par ailleur~ , la consultati on a identifie des facteursinfluen~ant Ie d(,veloppement , notamment I'existence de capitaux

a

investir, Ie niveau des revenus et le s caracteris- tique s de leur repartition, Ie cout de la Vie et l'aptitude de l ' economie it accumule r une epargne int eri cure . Par consequent le s gouvernements afr i cains ont

e te

inv i te s

a

promouvoir des taux de cr oi s s ance ~conomique plus eleve s et it repartir equi t ablement

"Les fruits de cette croissance."

23. Par ailleurs, les partic i1?ants ont soigneusement examine divers aspe ct s de la

pl&~ification, notacment la mise en place et Ie renforce~nt des mecanismes nationaux et sUb-nationaux, l'examen du contenu et de la methodologie des plans en vue d' i ntegrer convenablement les variables demographiques it ces plan s , la question de la participat ion des sections concernees de la population, en particulier les femmes, au proces sus de plnnification.

24~ Les participants an t re c onnu qu'on s'employnit

a

promouvoi r un acc ro i ssement

optimal de la population et une structure d~mographique caract~ris~~ par une plus grande proportion de Ie population Gans Ie groupe d'nge des personnes economiquement actives.

25. La consultation a discute globalement des moyens de reduire la mortalite et la morbidite et d' ~eliorer les progr~cs sanitaires qui devraient etre plus prevent i f s que curatifs et 1;ll us acces s i bles nux populctions tant du point de vue geographique qu'edministratif. Les participants

a

la reunion ont egal ement soulignc l'incidence

de l'alimentati~n et de la nutrition sur les taux de morbidit e et de mcrtalite .

26. lIs ont ~galement examine les question s de formation de Ie famil le et de repro- duction. On a estim~ que le s valeurs et les pretiques culturel les afr i cei ne s pourr aient, si el les et ai ent correctement interpretees, et si l'on dispensait en meme temps une

education en matiere de populati on et une education ferniliale , contribue r it res oudre les problemes matrimoniaux. it introduire des nr i nc i pe s de parente responsable et it vaincre certaines att i t ude s negatives vis-n-·r.lo de la conditi0n, du rol e et des droits de In. femme dnns In. societ e.

!:J

E/eN.14/pop /136 - 20 aofit. 1975 .. par-agr-aphe 25.

'i/ Ibid , paragr aphe s 27-83.

(6)

E/ECA/POP/ l Page 5

27. . Les par-ti.cipant s ont I;galelIlent r-econmandf d' assurer une education famili ale de mRn ierc

a

evitcr les grossesse s non"desirees et les 3vortements ill~gaux. Les

parti cipants cnt egalement manifeste leur opposit ion aces derniers meme pour des

rais ons eugenique s , bien qu'on ait admis.que des sr-6ciali ste s medicaux quali f ies pourra- ient etre autoris~s

a

interro~pre une gros s es s e pour des raisons de s&~te ou lors que La vi e de La mere ou de 1'enf'l!lt ou des deux serait menecce",

28. S'agi s sant de la repa rtition.geographique de la population, de l 'exode rural et des migrations int ernati onales , les pnrtic ip.'l!lts ont evalue au mieux la si t uat i on sur labas e des infornnti ons disponibles sur In ques ti on. Les p~icipants ont examine que l que s-uns des facteurs a l 'or igine des migrations : l'absence de ~os sibi lit e s

d'emploi , le fait que les programme s scola ires etaient mal orientes, etc ••• Les parti - cipant s ont propose des programme s correc t ifs

a

l'int ent ion des gouvc rnemen t s des pay s ef r i cai ns, not ~ent 1a ~lanificat ion regionale, la decentrali sat ion de s investiss e- men t s , l' intensi fi c ~ti on et In diversifi cation du sectcur agricol e , ~~e l~gislation

desti nee

n

utiliser les ·mouvement s migrateurs comme inst rument dc developpement. 11 a ete lance un ap~l pour que soit mi s un terme.~ l'exode des c0mpet enc es .

IV. Mise en oe u~e du Fl'l!l d'action mondial sur 1.. population

29. Comme cela a ete indi que a~ peregranhe s 107

n

109 du Plan d'action mondi al sur la populat ion, le Secretni re general de l'ONU a ete invite

a

fnire le poi nt de l 'exe- cut ion du plan et it evaluer les ef fo rt s deployes en vue d '·atteindre les obi ecti rs du Plan d'action et de mettre en oeuvre les recommendations qui y sont contenues .

30. A cet egard, trois enquetes ont etC; entrepr i ses auores des gouvernement s en 1916, 1918 et 1982 . Les reponses aces enquete s cnt ete tres utiles da~s l 'evaluet ion de la mise en oeuvre du plan. Tous les gouvernements afr icains ont fait de leur mi eux pour aider

a

In reali sation de l 'enque tc, mais dan s certains cas leurs reponses ne sont

pas parvenues

a

temps au Secretar iat de l 'ONU. · Par consequent le tableau qui eme rge des reponses re~ues jusqu'n ?resent pourrnit ne ·?ns etre tout

a

fait just e pour l 'ensemblc de Is. region. Toutefois, les rcnseignen:cnts ex i s t ant s ri;vel e nt certains ten dances; ces renseignemcnts proviennent de pl us icurs sources, en particul ier des

revues biennales des tendp~ces et politiques en ~atiere de population mondiale ef f e c t uee s par Le Secretariat de 1'ONU. .

Principes et objectifs du Plan

31. Les gouve rnement s efri cains ont tenu compte des principes et objectifs du Pl an d'act ion mondi al sur la population; celn ressort clairement de leurs plans de develop- peme nt, de plusieurs d~ clnration s faites aux niveaux national et re~ional et de le legislation visnnt

a

ameliorer le bien-etre des soci6tes afr i ceine s .

Recommt:...~dntions touchant lea ne sure s

a :

envi sager

32. a) Accroissemen t de le population: Le taux de croissp~ce de ln populat i on.

af ri caine Rete superieur

a

celui indique ~ar le Pl an d'action mondial sur la populnt ion . Cett e tendance s"exp.lique par La bai sae du t aux de mortfl.1.ite et le maintien de celui de

·la fecondite. Per ai l leurs une BJIlclioration du denombrement a, dans cert ains ells,. fait

(7)

E/ECA/POP/l Page 6

nppareitre des chiffres demographi ques ~lus eleves que prevu. Il et a i t evi dent depuis le debut du ~lan que les pol it i que s vi san t

a

reduire le taux de croissance n'auraient pre squ ' a ucune incidence au cour s d'une si breve periode et an t donne In compos i t i on par iige de La populat ion et sa dynsmique.

33. b) Morbidi t e et mortalite: Il est ce rtain que les gouve r nement s af r i ca i ns se sont efforces d'amelior e r les services s~~itaires de leurs pays et la situation sanitaire de leurs populat ions. Ce s effo r t s ont about£

a

la diminution des taux de

mortalit e , y compri s les taux de mortal ite infant ile. et

a

l'accroiss ement de

l'experance de vie . Cepe ndant des observations nctue l l es indiquent qu'il se pourrait que l'objectif du Plan mondial d'accroitre cette esperanc e de vie de 28 ans d'ici l'an 2000 ne soit pas atteint car on a enregistre dans certains cas une baisse de cette variable. Il convient de se rappeler que l'ob j ec tif du ~lan pour l'ensemble de La planet e et a i t une esper~~ce de vie de 74 ans d' ici l ' an 2000••

34. Neanmoins, on estime d'une maniere gene r ale qu' i l conviendrait de depl oyer encore plus d'efforts en Afrique en vue de comba t t r e La mortalite infantile dont le taux est parmi les pl us eleve s du monde.

35. c) Procreation. format ion des familles et condit ion de In femme: Dans les pays africains caract Gris es par la st erilit e involontaire , totale ou partielle, et qui ne disposent pan d'infras tructure sanitaire s appropri~es , on a estime qu'il serait benefique d'enregistrer un accroissement de la fecondit e. Les gouvernements concernes s'emploient

a

uccroitre les taux de fecondite.

36.

Cert ains pays afr i cains ont mis au point des progr ammes de planification de la famille diriges par des instit uti ons independant es ou dans le cadre des soins de sante maternelle et infantile . Seuls que Lques pays ont adopt;;; une legislation auto- risant l'avortement.

37. D'une maniere plus generale les dec i de urs ont accord;;; l'attention voulue ala protection de la famille et

a

l'integration de s femmes au processus de developpement, of:t'rant ii. ces dernieres plus de pos s i bil i tes d'education, de formation et de reemploi.

38. d) Repart i t ion geo gr anhi que de 10. nopulation et migrations: L' ur ban i sat i on dans tout le continent africain a cont inue de se deve loppe r

a

un rythme rapide. Les zones metropolit aines et les capi t ales se developpent plus vite que les villes secon- daires et les petites localit es, en rais on de la croi s sance naturelle et du flux des migrants vers les villes.

39. Du fait de l'insuffisance des infrastructures au milieu des PJrnees 70 et de la necessite de moderniser les villes pour leur permettre de remplir leurs fonctions ou meme d'en construire de nouv elles, les investissements necessaires etaient si impor- tants que Beula quelques pays ont reussi

a

controler le proc essus d'urbanisation.

40. Le plan invit e

a

proceder

a

une coordi nat ion "des politiques tendan t

a

accroitre

la capacite d'acc ueil des centres urbains et a el imi ne r les consequences nefastes d'un af'flux exce s s i f de populat i on". On sait que cela n'a pu se faire partout. L'exode rural apparAit

a

present comme un phenomene beaucoup pl us complexe qu'on ne le croyait. 41. Les migrations internationales et le nombre

constitue depuis 10 ans un sujet de pr eo ccupat ion

cr oi ssant des rsfugies en Afrique pour les gouve rnement s . Avec la crise

(8)

Z/ ECA/ POP/ 1 Page 7

econornique mondiale, 1es pays tradit ionne11ement ettrayants ont tendan ce

a

reduire ou meme ii arreter Le fl ux des travai lleurs migrants lor s qu'ils ne 1es encouragent pa s a returner chez ewe. Dans ce der nier CIlS , 1es pays de depart se trouvent en situation dif f i ci 1e parce qu'ils ne sent nas pret s ii accuei11ir 1es mi gr ants et

a

leur fournir les infrastructure s necessaires pour leur reinstallation. Tout e foi s, dans In plupart des cas, 1es migrants ont ~te acceptee s par 1es pays hotes.

42. e) Po1itique s socio- economique s: La perce~tion des prob1emes demographi ques et 1a promot i on des pol itiques demogr aphi ques en Afr i que sont assurfes par diverses instance s nntionales et i~ternationales . Lievalu~tion la pl us rece~t e a

e te

eff ect uee

par la Di vis ion de 1n population de l 'Olru en novembre 1981

fl .

43. Un trait co~un aux go~vernement s afri cai ns est qu'ils prennent tous de plus en pl us conscience des prob1emes demographiques . Toutefois , co~te tenu de la diver - 3ite des cult ures en Afrique , la posi t ion vnrie d'un goU\~ernement

a

l' autre ~ en

fonc tion de ~lus ieurs facteurs~ notrummen t la tni lle, lr empl~ement, los ressources nat Urelles di sponi bles , III population, etc . De pl us en plus ~es gouvernements mett ent en place des arrangements institutio~~e1s pour s'oc cupe r na.~i cu1ierement

des questions demograplliques , per exemple , en Egy:Jte , au Kenya, au Niger ia, au Rwanda , au Tcgo et en Tul~ i 3ie. Ces mecaniso~s qui ant 30uvent

ete

~s en plnce

c

un haut ni veau gouvernementa1 , sont not ~ent charges de prorrk~uvoir Ie. planification de la

f=i.lle.

44. Au cours des 10 dernieres ~~nees, les poli t i qucs soc io-economiques ont eu en gener al

"

rec onnn~ttendan.... queceIe

a

develop?8 ments

...

'accorder avece

,

conom1Ie

. .

Plnn d'actique et socon m~al ondi alest un surfacteInurpopulatdete~nant, i

.

on quipour In solution des problemes demographique s".7/ . ~lais Lea recornmandations du p'Lan ii cet egnr d ~nt e~G a~pliquees de mani er0 diverse, et ant donne Ie ni venu de pauvr~te de certains pay s cl~s ses parmi les moins avan ces, de la deeendance dan s Inquelle se trouve In plupart des 6conor~cs des p~ys ~fricains qui ont ,

a

l~ fin de s ann~es 70 et eu

debut des annfies 80, enregi s t re nne rece ss ion econornique plus grave que le s pays developpCs, ot le report de l'execution des grands projet s d'investissement dans le don-dne des infrast r ucture ', de l 'agr i culture et de l 'industri e. Par consequent le s pays afr icains ont hat e d'ns si s t er

a

la reprise economique et de voi r se cor r iger

cert ains des effet s nefas t es de la reces s ion.

45. De nombreux gouverne~ent 8 ant insistc Sllr In D~ces 5 ite dt~~liorer In connaissance des vari ables d~mogra~hiques et de leur cor relation ave~ le s facteurs 30cio-economiques . Certa i ns ont indi quEi que l ' acc rois sement demographique et In structure de In populat ion entr averont certainement Ie develop~ement ii long terme et qu'il conviendrait par con- sequent de prendre des mesures en 'rue d'obtenir 1L~e taille et une structure appropriees de la population .

46. La planificat ion de La f"Ullille a 6t~ cncour~ee pour di'lerses raiso ns comme moyen de reduir0 Ie fe condit e , de protegcr Ie sante de Ip. mer e et de l'enfnnt, d'aider

a

etabl i r un ~quilibre entre la populat i on et d'aut res re ss ources etc••• L'el evat ion de l'ege du premier msriage ~ ~gale:cnt

etc

identifi~ comme une me s ur e proprc

a

reduire

In fecondi te. Prrr contre l 'evor-coment et 18. sterilisation n.onf pes et ~ considcre s comme des methodes positiv es de redu~tion de la fecondite et ant ~te tre s peu ncce ptes .

£I

Popul~tion Policy briefS (ESA/?/W/67 / Rev.l .), 2 juin 1982 (A.~glais seulement) .

1/

Plan d'action mondial sur 10. population, parugr-aphe 68.

(9)

E/ECA/POP/ l Page 8

47 .

La r~duction de la oortalite est Gouhait6e p~r tout le oonde. mais on nia apparement pas accor de suffisamment d' at t ent i on

a

la relation indirecte existant entre la di minut ion de la mortalite infanti le et des jeune s enfants et la reduction de l a fecondi te.

4 8.

La repartition geographique de la po~ulatio~ n'est en g~ner~ pas satisfaisante mais le s pol it i ques app ropr iee s visant

a

etabl i r l ' equi libre n' ont pa s pe r mi s

d'at teindre le s resultst s escompte s en raison des cout s y affe rents et de cont r ai nt e s complexes.

49 .

Certains gouver nement s est i ma i ent que la solution de s pr obleme s de sous-

d6veloppemer.t aboutirait

a

la solution deGproblemes demographi ques . Toute foi s . l'idee de s'attaquer en meme temps al~ problemes dcmographiques Gemble se repandre de plus en plus parmi le s gouve rnements africains.

Am'lic rat ion de s ~onnaissanc e s et nromotion des nol i t i gue s demographigues

50. a) LeG pays africa in s attache nt une gr ande importance au rassemblement et

a

l 'anal yse des donnees. Le progr amme africain de rec ensemcnt a donne l 'occas ion

a

de nombreux pay s de realiser pour la premiere fois un rec en s ement et d'on utiliser les donnee s. Cel a a eu pour consequence de faire pren nre conscience aux gouvernements de l'importance de 1a populat i on dans le proces sus de developpement .

51. b) Recherche: Avec l'accroissement de G donnees disnonibles.du nombre d'Afr i cains hautement qualifies et de la ~ris e de conscien ce des decideurs. ls recherche demogra- phique en Afri que a connu un developpement spect aoulai r e dans des ins tit ut i ons nat iona- les telles que les ~~iversit es et les centres d~ recherche et des organisations

multinationales et internationales telles que l 'Ins t itut du Sahel. le Regional Ins tit ute for Populat i on StUdies. l'Institut de format ion et de recherche demographique. la CEA•.•• 52. La recherche a porte sur de nombreux domni ne s. notamment sur la fecondit e. ls

mortalite infantile et ls mort al i te des .jeune s enf ant s . ls formation de la famille . la repartiti on geographique de la pepulation, les migr at i ons . etc.

53. L'nmelioration des connai ssances et de la comprehension des relat i ons exi s t ant ent r e les variable s demographiques a ete retardee par l 'absenee'de donnees. ce qui a fait naitre le be soin de mett re en place des methodes appropriees et de realiser des etudes sur Ie terrain. Les progrcs reali ses jus qu'a pres ent peuvent etre cons tates dans la demande crc is s ante d'enulyse de donn ee s et dan s l~ recommandation de plus en plus frequente de mieux integrer les var iables d~mographiques aux pl an s de developpement.

54 .

Le lancement du programme af r ica i n de recensement en 1971 ~ permi s d'enr egistrer des pr ogres cQnsidcrables en Afri que. Vingt-deux pays ont ent r ep r i s leur recensement pour la pr emie re fois. En general le programme a contribue de maniere considerable au developpemen t des infr astr ucture s stat i st i que s et

a

l'acquisition d'une certaine as s ur ance dans Ie domni ne des operat ions de collect e direct e des donnees.

55. Par ai 11eurs. l'Afri que a largement benefic i e de la rec herche parr ainee par la comnunaute internationale. de l~ part ic ipat ion acti ve do spe cialistes afr icai ns

a

differentes reunions et de leurs publ i cat ions qui sont de pl us en Ius nombreuses .

(10)

E!ECA!POP!1 Page 9

Gestion , formation , ensei~nement et inf ormation

56.

c) Le pl~~ ~ reccnnu l' i~por~ ~c e d2 ces r-ctivitf s dan~ Ie dom.~ine de la populat i on . La fo~nticn ct l'efiGeignement ant ben~ficip ~'un cert~in appui aux

niveaux:~nat ional et r~giona.l. 1£: 3 institctiont' parrD.in~es par Les Nations Unie s ,

a

savoir Ie HI S, 1' I?ORD et Ie Centre d~nof,raph~que uu Caire (CDC) ont dep1oy~ des efforts particulie rs pour s~tisr~ire le s besoins des ~ays afri~ ~ins au nivcau de la formation d'exp ert s de haut niveau zpe~ inlis~s dans les questions dp.nogr~phi que3.

LeG institut e ont e~11~Dent ~p~ortc ~~e assistance nans Ie domni ne de la format io~

de s cadres moyens de certai ns pays de In r8gion.

57. La fornation d~~s Ie domainc de la ~estion des progr~es d~mographi ques a etc entrepris e dans quelque s pays mais aucun ef~crt nta encore ~te fait pour mettre au po i nt un progr~e souz-r tsional au r~~i onal propre

n

s~tisrai re les be so i ns des pays afr i c!li ns .

58.

L'U!'/ESCa et la FAa ont d~vclo~pf dens la regi on 1'enoei gr.cment et l ' i nformatior.

dans Le domai.ne de La popul-iti.on et I 'aIT n encourage 1n fOr::lation dans les conmunautea de travu l leura.

Elaboration et evaluati on des polit i qucs d(.mographiques

59 . d) La plan a suggere la creati on au sei n des mecani ames nationa\~ de pl~~i fi ­

cation de gr ollpe s char~~s de s queot ions d0~ogra~hi ques et l'intGgrnt ion des facteur~

et progr~eG dcmogr~phiqueG a~ p1nns ~t progr~es globaux de develo,pement socio-

~

.

econcnn que,

60. B i e n que L a crf::n.t i on de ces groupes nIait pas et~ gencralisee , il c o nv ic n t , de Doter que c;;rl ains Et.:l.ts uenbrcs en orrt r...rnorce 13. creation avec l' aide, dans cer-t ai.n.s cas, de In CEA , du BIT et d'~utres inztitutions.

61. L'int egrat ion den variable s d~mogranhi~ue s

a

In pl~ificati Qn du d~veloppement

slest r~v6lce un processus plus complexe. El le n et~ ~reinee par I'abs er.ce de donnees

d~mographiques dG base da~G de no~breux ~ays af ricai ns. Toutefois, on a enregi str~

au cours de 1n derniere decennie nes progr~ s con~i~ernbles pnr r~pport

n

l~ d~cennic

precedente . Llorgani s ~tion de se~n~ires n~tionu~~ , c'at elier s de fo~~tio~ et

l'~laboretion d'etudes de cas , entre a~tres ~ctivit~s~ ant beaucoup contribu~

a '

l'~elioretion de la formation ~n niveau nat i onal .

V. AUTRES REUNIONS

. , C ~ ~ h .. . . t ., ~ d "

Tro 1s1eme on f~rence des d~oogrup en a~ r 1ca1 ns c· prcmlerc e~ eUXlem~ Conference s

62. n) En tant qu ' orgp_" e s st ".t at o.ircs de La CEA, ce s r~u~ions avaient pour mandab de fa-ire rapport

a

La ConfEren~e des :ninistres sur le s activites en n.ntiere de popula- ti on (troi8i~me Conference et Comite de ~n de'!logrnphie de l~ Conferenc~ cnmmu,~e ) et de scurnettre de s recomm~da~i cn3 et des resolutions

a

In Conf erenc e. Les p8-~icipant s

n

ces reunions ont ex~~ine Les t endances dCT:lograrhiques en Af~iquc. et leurs imnlice.ti ons au niveau de Ia planifi cat i on ct de la prise de decision , evnlu~ les progr e s realis en dans Ie domaine de In populat i on et recornm~~de des lignes d'~ction et dcs choix des prioritc.

(11)

E/ ECA/POP/ l Page 10

63. La troi5ie~e Con f prence de s d~Mogra~hcs a~ricai ns a not~ ~u'en raison de l ' ac croi ss eme nt rapi de de 1& population les effer s deployps par les ~ays af r i cai ns pour mettre en OeU\Te des ~r~rr~es ~ducatifs, de sant~ et d'emplo i n' ont pu ettei ndre le s buts vis~s 8/. Elle s'est ~galement preOCCUD?e des taux elevcs de fecondi t e et de mortalit,Cdans certains pay" et de La faible fecond ite dan s d'autres . A l'excepti on d~ quelque s pays,les migrations int ernationale s ne ,joua ient ~as , de J.1avis des parti cipants , un rol e im~ortant dans la croi s s an c e demogr aphi que .

64. La Conference a exacin6 Ie Pro,ramme africain de reeensement, qui a et~

termine en 1977 eta ~te suivi pa r Ie programme af r icai n conc ernant la mise en pl ace de dis?o sit ifs d'cnquete sur les men~es. RIle a egalement diseut~ de pa rt ic ipa- t ion afr ic aine

a

l ' Enque t e mondiale sur Ie f~ c on di t e.

65. En 1980, In Conf~rcncc commune de3 planificateurs , statist icien s et demo£r a-

h . . .".,. ""'" l ' ~/ ind.i id 11 / 'd t

P es afr 1calns a ~te cre pe pour rem? acer _~3 con~ ~rences ~n 1Vl ue es ~rece en es des planificateurs, des st at istic iens ct des d(mographes. La pr emi e re session de Ie Confe re nce commune n exami ne les nerspectivcs de d~vcloppement en Afri que dans Ie cadre de l~ tr ois ieme Decennie deg NRtions Unies pour Ie deve loppeme nt . Elle a

evalu~ le s pro~res re qlis e s dans In mise en oeuvre du Programme de mise en place de dispositifs nati onaux d'enquete sur le s m~na"es ct del'Enque te mondia.Le sur la fecondit r,. El le e demande If! cr,'''e.t ion d' un pr'og r-amme d'analys e comparative de La feconditp. El le a ~g~eme~t not~ Ie dr.cent ral i sat ion des inst itut i cDG de formation de l 'OND, de l'IFORD cot de RIPS qui d'Onendent dcsormai s de In CEA et a clabore de nouv eaux otatuts

n

leur int ention .

66. La deuxi eme session de In Conf~rence commune a et endu son cham~ d'act ivit~~

et a dis cute de Ie ~ise en oeuvre du Plan d'action de L~oe. La re\L~i on ~ egalement dis cut e de I'utili sat ion des donnees d~nogrnnhi ques pour la planif i cnt i on du develop- pement et de l 'appr eciation et d~ l'analy se de la ~aU\Tete d~s les ~nY5 afri cains.

Elle a pgsle~ent pass6 ~n revue les progr amme s en cours (Prog~cmmc de nise en place de di spos it ~fs n~tionaux d'e~quet e sur le n ~fnage s et Enquete mondiale sur la fecondit~. Strnt ~gie de 1onrov"ia et Plan d taction 1e L.'".lJZ03

67. ~) P~r ailleurs le s scuve~enents africeins ont ado?te Ie str~t6gie de Monr ovia, Ie Plan d' acti on de Lages et l 'Acte i~cl de Lagos qui const ituent In premi e re tenta~

tive fai te per les peys ~fricains ~our ~ettre ell roint une strntegie gl obalc et

distinct e pour l'Afri -:;.ue ,jusqu 'ii l''lI1 2000. Les reco= e.nde1:ions sur la P011ulation dans l a strat e g i e de MonrQvin et Ie Plan d' act i c n de Lago s s~ront brieve~ent evoqu~es.

68 . Ces deax docune nts constituent la base de l'Afr i que nu cours dES ~rochaines or~ees.

Ie f~cteur de In populat ion et c~ souligncnt

du developpement econo~ique et soci al Tous l es deQ~ ~rennent en consideration l'impor ta...TJ.ce.

69. La strat ~gie de Monr ovia

21

a tenu co~nte des fecteur s suivant s

~ E/CN.14/7l8. p~rngr~phe 28.

~/ E/CN.14/INF/I07 Rev .l, l1~e 11 .

(12)

E/ECA/POp/l Page 11

Le taux elev~ de croissance demogr~?hique dans de nombreux pays africains;

Le rythme r-apide de 1 'urbanisation anar-chique; Les taux ~leves de mor talite et de f~condi te;

Les d~ficits qui existent encore nans les moyen s de sat i s f ai re les besoins des groupes import ants en mat i e re de sant ~ ,

d'~ducation, de lor,enent, d'alinentation , d'empl oi , et c.;

L'in~galite des ?os s ibi lit ~s de devcloppement et l'utilisation des cap~cit~ s potent ielle s des fernnes et de s jeune s .

70. Le Plan d'action de Lagos a :':te adopt e par les chefs d'Et at et des gouve rnement ..

a

Lagos en avril 1980 . Ce plan fixe les ob ject i f s

a

long terme qu'il foudrait

atte i ndre en vue d'un developpement gl obal du continent . Cela suppose une autonomie individuelle et collective accrue , une me i l l e ure mobilisation des res sour ces humaines et materielles et une plus gr an de volont;; pol i t i que.

71. Dans Le domaine de l~ popul.et.i. on, Le Pl an d' action de Lagos dcmande que soient crees des mecanisnes ~ppropries en vue d' "assurer une pl us grande integration des variables deI:1ographiques dans la pl9.lli f i cat i on du developpement" 101.

II conviendrait d'accorder une plus gr an de importance

a

la collect e et

a

l'analyse des donne es demographi'l.ues ainsi qu's. la formation des ressortissants africains.

72. Par ailleurs Ie Plan d'action de Lagos exprime sa preoccupat ion au sujet de

"1'exode rural excessir" et demande qu'il soi t proc.ede 9. une repartition geographi que planiriee et

a

~~ amenngement du peunlernent par Ie biais des etabl i ssement s humains et de plans de developpement rural int." gre.

73. Les nivea~x eleve s de recondite et de mortali te cons tit uent egalement des sujets de preoccupation. La croissance d~mographique rapide n des incidences sur

"la sat i s f e.c.t ion des benoi.ns de la ma.ior i te de la popul.at i.on" I l l .

74. D'une maniere pl us generale les pr oblemes d~~ographi'l.ues sont pose s sous l'angle de 10. "qualit'5 de la vi e" . En d'nut re s terI:Jes toute me sure ou pol i t i'l.ue proClosee

de~ait etre evaluee selon ce critere. A c~t ~r,ard on n mis l'accent sur la notion de fami l l e . nest indique dan s Le nLan que l' ""Hiorat i on de La quali tE: de La vic

"devrait s'nppuyer sur nne connnissance de base el~ment aire laquelle aborde les plus irnportants fa cteur s sociaux, ~conOT:1.iques et demographiques Be r-appor-t.arrt

a

La

r3lllille" 12I.

101 Plan d'Acticn de Lagos, paragrnnhe 348.

111 Ibid, pa r agraph e 353.

121 Ibid, par-agz-aph e 354.

(13)

E/ECA/POP/l

?age 12

75. Enfin Ie pl~, propose que lque themes de recherche : les car acte r ist i que s de la population et la fa~ on dont elles sont ner~ ues, les facteurs socio-ec onomiques et

culturels relati fs

a

la population, les conce pts liAs

a

Ia populati on, In communication , la famille et les valeurs et Ie role de s gouve rnements dans le s quzst i ons demographiques .

VI. CONCLUSIONS •

76.

II ressort des conclusions et recommandati ons des di ve r se s reunions que les responsables africnins sont devenus plus conscients de l'incidence de la population sur Ie proce s sus de deve l oppement soc i o-econornique .

77. Des effort s ont ete deployes en vue d' a~eliorer d'une man1ere gen erale la

si t uat ion des populations. On a enregi s tre une baisse de la mortalit e dont Ie niveau reste toutefois si ~leve qu' i l faudra it enco re depl oyer des ef fort s soutenus en vue de parvenir allX object i f s du Plan d'action mondi al sur la populat ion .

78. Les gouvernement s sont preoccupes par les taux el eves de fecondite et dans certains cas les faibles taux de fecondite ou la sterilit e tot ale ou part i e lle. lIs s'efforcent de tr ouver des mesures appropries en vue de regulariser ce parametre , conformemen t aux obj ecti fs de developpement.

79. Les pr obl emes de rep a rt i tion geographique de Ie populat i on, de migration et de developpement de l 'ur banisat ion ont ete identi fi es depui s longtemps. ~lai s eomme ils sont dev enus pl us dif f ic i les

a

res oudre avec Ie temps, les ~ays af ricai ns

s'emploient de plus en pl us

a

rechercher une solution app r op r i ee'a ces problemes. 80. Des effo rts ont etc deployes en vue d'am0l ior e r In connaissance des variables demographi ques, Pre sque tou s les pays ont enregi s t re de s pr ogres dans Ie domaine de la coordination des recensements et enquete s demogr aphiques et du developpement de I 'enregistrement des fait s d'etat- civil. Le tr ai t ement et l 'analyse des donnees ont egalement et e enco urages. Toutefoi s, compt e tenu de In complexite des relations existant entr e In populat ion et Ie processus global de dcveloppement, il conviendrait de deployer des efforts sout enus et de r~s s embler dava~tage de ressources en vue de consolider ce qui a

ete

realis8 et d'enre~istrer de nouveaux progres.

81. Parall e lement aux pr ogres enr egi stres dans Ie domaine de l ' analyse et de l 'inter- pret ati on des do~,ees, on a constnt e une nette amel i or at ion dans l'utilisation des variable s demographiques dans la nlanification du developpement.

."

Références

Documents relatifs

L'atelier consacré aux bases de données sur les incendies de forêts qui a eu lieu à La Canée en 1991 avait pour objectif d'échanger des informa- tions sur les

Que s'agissant du non respect des consignes en matière de suivi des notes de couverture et en matière commerciale, il s'avère que Madame Jeanne LEONIE (pièce 5, défendeur) témoigne

Les résultats d'essais portant sur une variété de bétons pour lesquels le squelette granulaire est optimisé, renseignent sur certaines propriétés des bétons durcis notamment

Pour cela l'étude a porté sur deux types de mortiers et de bétons recyclés (bétons et mortiers à base de sable de béton concassée, bétons et mortiers à

♦ En examinent les corrélations des différentes courbes trouvées par cette étude il n'y a pas une formule générale représentant la résistance à la compression du béton en

The road is good, and in m any p arts most w onder­ fully constructed, ru n n in g here along terraces built of stone, w ith a precipice beneath and mas­

La Comunità per lo sviluppo dell’Africa australe SADC (Southern African Development Commu- nity), che dal 1992 ha portato avanti l’attività del Southern African Development

[r]