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ASSOCIATION SYNDICALE DE POULRINOU (BOHARS - 29)

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(1)
(2)

RECHERCHE D'EAU SOUTERRAINE COMPTE RENDUDESTRAVAUX RÉALISÉS

RÉSULTATSOBTENUS R35551 BRE4S/92

BRE92-32 Mai1992

RECHERCHE D'EAU SOUTERRAINE COMPTE RENDUDESTRAVAUX RÉALISÉS

RÉSULTATSOBTENUS R35551 BRE4S/92

BRE92-32 Mai1992

(3)

RESUME

A lademande dc l'AssociationSyndicale librede Poulrinou, àBohars (29),un forageprofond dc 106 m a été réalisé cn

juillet

1990 pouressayer de mettre en évidence dc l'eau dc bonne qualité, cn remplacement du captage dePoulrinou, prochede l'endroitforé, oùlaconcentration cnnitrate atteintou dépasse 80mg/l.

Le sondage réalisé ayant atteint ses objectifs, avec un débit instantané de 13 m^/hcurc ct une teneurcn nitrate dc 20 mg/l en

fin

de foration,

il

a été aménagé et équipé cn forage, l'espace annulaire étant cimenté surles22premiersmètres.

Un pompage d'essai de deux mois a montré queles possibilités de production, sur lesquelles subsistentdesdoutesétaientlargement suffisantespourassurerlesbesoinsdcl'Association. Par contre,les phénomènes dedénitrificationenprofondeur,identifiéspendantla foration semblent

serévéler insuffisantspour provoquer ladisparitiondesnitrates.

RESUME

A lademande dc l'AssociationSyndicale librede Poulrinou, àBohars (29),un forageprofond dc 106 m a été réalisé cn

juillet

1990 pouressayer de mettre en évidence dc l'eau dc bonne qualité, cn remplacement du captage dePoulrinou, prochede l'endroitforé, oùlaconcentration cnnitrate atteintou dépasse 80mg/l.

Le sondage réalisé ayant atteint ses objectifs, avec un débit instantané de 13 m^/hcurc ct une teneurcn nitrate dc 20 mg/l en

fin

de foration,

il

a été aménagé et équipé cn forage, l'espace annulaire étant cimenté surles22premiersmètres.

Un pompage d'essai de deux mois a montré queles possibilités de production, sur lesquelles subsistentdesdoutesétaientlargement suffisantespourassurerlesbesoinsdcl'Association. Par contre,les phénomènes dedénitrificationenprofondeur,identifiéspendantla foration semblent

serévéler insuffisantspour provoquer ladisparitiondesnitrates.

(4)

SOMMAIRE

CHOIX

DES SITESFAVORABLES-

LOCALISATION

DUSONDAGE 1

SONDAGE DE RECONNAISSANCE-

FORAGE

D'ESSAI 1

Venuesd'eau ". /. 2

Qualitédel'eau : teneursen

nitrate

2

Aménagementdusondage enforage 3

POMPAGE D'ESSAI -PRÉSENTATION 4

POSSIBILITÉS D'EXPLOITATION

6

Qualité del'eau 7

LISTE DES CARTES

Cariedesphotolinéamcntsdu secteurde

Poulrinou

cn Bohars 1

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique récapitulant l'évolutiondesdébits,desteneursen

nitrate

ct deladureté

delaroche avecl'approfondissement 3

Graphique- pompages d'essai 4

RapportBRGMR35.551 -BRE 4S92

SOMMAIRE

CHOIX

DES SITESFAVORABLES-

LOCALISATION

DUSONDAGE 1

SONDAGE DE RECONNAISSANCE-

FORAGE

D'ESSAI 1

Venuesd'eau ". /. 2

Qualitédel'eau : teneursen

nitrate

2

Aménagementdusondage enforage 3

POMPAGE D'ESSAI -PRÉSENTATION 4

POSSIBILITÉS D'EXPLOITATION

6

Qualité del'eau 7

LISTE DES CARTES

Cariedesphotolinéamcntsdu secteurde

Poulrinou

cn Bohars 1

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique récapitulant l'évolutiondesdébits,desteneursen

nitrate

ct deladureté

delaroche avecl'approfondissement 3

Graphique- pompages d'essai 4

RapportBRGMR35.551 -BRE 4S92

(5)

CHOIX DES SITES FAVORABLES - LOCALISATION

DU

SONDAGE

L'examendes photographiesaériennes apermisdc

définir

les «photolinéamcnts correspondant auxhypothèsespouvantêtrefaitessur lafracturation du sous-sol.

Cartedesphotolinéamentsdu secteurdePoulrinou enBohars éch. 1/25000.

D'un pointdevue statistique,danslesecteur(granitesduNordFinistère),lesdirections lesplus productives sont les directions NW-SE et Est-Ouest. Le captage, situé à proximité de deux linéamentsayantcesdirectionsestdonc,apriori,unemplacementassez favorable.

A

proximité relative, divers croisements de ces deux directions existent, notamment à 250 m à

l'Est

du captageetà450m au Nord-Ouest. Compte tenudesdifficultésd'accès, le sondage n'apu être implanté exactementàuneintersectiondelinéaments,mais

il

enestrestétrèsproche.

SONDAGE DE RECONNAISSANCE-FORAGE D'ESSAI

Un seul sondage a été réalisé (juillet 1990, Entreprise PRISER). L'association ayantjugé que ses résultatsétaientsuffisammentintéressants,

il

a étééquipéenforaged'essai.

Le sondage a été descendu

jusqu'à

106 m de

profondeur,

dans du granite, La vitesse d'avancementde

l'outil

étaitdel'ordrede 10à 18' pourunebarrede

foration;

àpartirdc91 m, le granite estdevenu plus massifct compact,lavitesse d'avancement a fortement ralenti (28 à

CHOIX DES SITES FAVORABLES - LOCALISATION

DU

SONDAGE

L'examendes photographiesaériennes apermisdc

définir

les «photolinéamcnts correspondant auxhypothèsespouvantêtrefaitessur lafracturation du sous-sol.

Cartedesphotolinéamentsdu secteurdePoulrinou enBohars éch. 1/25000.

D'un pointdevue statistique,danslesecteur(granitesduNordFinistère),lesdirections lesplus productives sont les directions NW-SE et Est-Ouest. Le captage, situé à proximité de deux linéamentsayantcesdirectionsestdonc,apriori,unemplacementassez favorable.

A

proximité relative, divers croisements de ces deux directions existent, notamment à 250 m à

l'Est

du captageetà450m au Nord-Ouest. Compte tenudesdifficultésd'accès, le sondage n'apu être implanté exactementàuneintersectiondelinéaments,mais

il

enestrestétrèsproche.

SONDAGE DE RECONNAISSANCE-FORAGE D'ESSAI

Un seul sondage a été réalisé (juillet 1990, Entreprise PRISER). L'association ayantjugé que ses résultatsétaientsuffisammentintéressants,

il

a étééquipéenforaged'essai.

Le sondage a été descendu

jusqu'à

106 m de

profondeur,

dans du granite, La vitesse d'avancementde

l'outil

étaitdel'ordrede 10à 18' pourunebarrede

foration;

àpartirdc91 m, le granite estdevenu plus massifct compact,lavitesse d'avancement a fortement ralenti (28 à

(6)

30' parbarre). Dans ces conditions, les probabilités de rencontrerde nouvelles arrivées d'eau pluscnprofondeurparaissantlimitées,lestravauxontété arrêtés.

Venues d'eau

L'eau estarrivée à faibleprofondeur; à 15,3 m, ledébit instantané exhaure par

l'air

comprimé était de 5 m^/heurc. 11 est resté stable jusqu'à 68 mètres de profondeur, sans augmentation malgrélatraverséed'horizonstendresctdczonesparaissantfacturées,notamment vers 35mdc profondeur.

A

68 mètresledébit instantanéaaugmentéet est passéà9m^/heurc ;une nouvelle augmentation aétéobservéeà79m(11 m^/heurc). Ona ensuite mesuré 11,5

m^/h

à 91 m, 12,6 m^/h à 98 m et 13 m^/heure en

fin d'ouvrage,

à 106 m dc

profondeur,

mais ces augmentationssemblentplutôtcorrespondreaudéveloppementd'horizonsmoins profonds.

Qualité de l'eau

:

teneurs en nitrate

L'eau du captage étant à 78 mg/l NO3, le premier échamillon d'eau de forage, à 15,2 m dc profondeur, étaità42mg/l N03. Tantqueledébit

n'a

pas augmenté,la concentrationest restée forte (50

mg/l

à 38 m, 48

mg/l

à 45 m, 43

mg/l

à 53 m).

A l'arrivée

d'eau de 68 m, la conccmration achutéà20mg/l N03,pour ensuite rester stable (21mg/l à83 metà 106m). Les teneurs ensulfatesont restées assezstables(15à 16mg/l).

Profon¬

deur

15,30 56 38,00 45,60 53,20 68 83,60 106,40

pli

7,35

Conduc¬

tivité

276 378 286 286 288 247 244 243

Fer

0,1

0,11

Mn

0,05

16,5 16

S04

22 15

20 21 16

N03

42 78,4 50,6 48,4 43

21

N02

0,033

N(NII4)

0,06 CI

40

TH

40

RapportBRGMR35.551 -BRE 4S92 2/13

30' parbarre). Dans ces conditions, les probabilités de rencontrerde nouvelles arrivées d'eau pluscnprofondeurparaissantlimitées,lestravauxontété arrêtés.

Venues d'eau

L'eau estarrivée à faibleprofondeur; à 15,3 m, ledébit instantané exhaure par

l'air

comprimé était de 5 m^/heurc. 11 est resté stable jusqu'à 68 mètres de profondeur, sans augmentation malgrélatraverséed'horizonstendresctdczonesparaissantfacturées,notamment vers 35mdc profondeur.

A

68 mètresledébit instantanéaaugmentéet est passéà9m^/heurc ;une nouvelle augmentation aétéobservéeà79m(11 m^/heurc). Ona ensuite mesuré 11,5

m^/h

à 91 m, 12,6 m^/h à 98 m et 13 m^/heure en

fin d'ouvrage,

à 106 m dc

profondeur,

mais ces augmentationssemblentplutôtcorrespondreaudéveloppementd'horizonsmoins profonds.

Qualité de l'eau

:

teneurs en nitrate

L'eau du captage étant à 78 mg/l NO3, le premier échamillon d'eau de forage, à 15,2 m dc profondeur, étaità42mg/l N03. Tantqueledébit

n'a

pas augmenté,la concentrationest restée forte (50

mg/l

à 38 m, 48

mg/l

à 45 m, 43

mg/l

à 53 m).

A l'arrivée

d'eau de 68 m, la conccmration achutéà20mg/l N03,pour ensuite rester stable (21mg/l à83 metà 106m). Les teneurs ensulfatesont restées assezstables(15à 16mg/l).

Profon¬

deur

15,30 56 38,00 45,60 53,20 68 83,60 106,40

pli

7,35

Conduc¬

tivité

276 378 286 286 288 247 244 243

Fer

0,1

0,11

Mn

0,05

16,5 16

S04

22 15

20 21 16

N03

42 78,4 50,6 48,4 43

21

N02

0,033

N(NII4)

0,06 CI

40

TH

40

RapportBRGMR35.551 -BRE 4S92 2/13

(7)

Soní/¿^s

Se'Élt ir,ill^nL3.ñ¿ en mVh Tcrip:. ¿efi^iiv-

« 20 30 10 SD 30 !o yi..

1 1 1 1 ' 1 1 ' y

Graphique récapitulantl'évolutiondesdébits, desteneurs ennitrateet de la dureté dela roche avecl'approfondissement

Aménagement du sondage en forage

Lesondageaétéaménagépar

-

alésage en

0

254 mm jusqu'à 22,8 m dc profondeur (l'opération a nécessité la pose

d'un

prétubage métalliquejusqu'à7 m,pourmaintenirlesterrainsdc tête.

-

nettoyage par redescente du train de tige ct soufflage à

l'air

comprimé, pour évacuer ressentiel des déblais dus à l'alésage. Après ce nettoyage, ct avant la mise en place du tubage, lefondduforageétaità 103,4m(3m deremblai).

-

mise en placejusqu'à 100,4 m du tubage, P.V.C. 113 125 mm, plein jusqu'à 25,6 m de profondeuretcrépinede25,6 mà 100,4m.

-

un packer a été mis cn place à 22,8 m dc profondeur (épaulement de l'alésage) ct la cimentation dcl'espace annulaire(laitierde cimentdoséà 1,65 dedensité) aété effectuéedu dessusdupacker(22,5m)jusqu'au sol.

Soní/¿^s

Se'Élt ir,ill^nL3.ñ¿ en mVh Tcrip:. ¿efi^iiv-

« 20 30 10 SD 30 !o yi..

1 1 1 1 ' 1 1 ' y

Graphique récapitulantl'évolutiondesdébits, desteneurs ennitrateet de la dureté dela roche avecl'approfondissement

Aménagement du sondage en forage

Lesondageaétéaménagépar

-

alésage en

0

254 mm jusqu'à 22,8 m dc profondeur (l'opération a nécessité la pose

d'un

prétubage métalliquejusqu'à7 m,pourmaintenirlesterrainsdc tête.

-

nettoyage par redescente du train de tige ct soufflage à

l'air

comprimé, pour évacuer ressentiel des déblais dus à l'alésage. Après ce nettoyage, ct avant la mise en place du tubage, lefondduforageétaità 103,4m(3m deremblai).

-

mise en placejusqu'à 100,4 m du tubage, P.V.C. 113 125 mm, plein jusqu'à 25,6 m de profondeuretcrépinede25,6 mà 100,4m.

-

un packer a été mis cn place à 22,8 m dc profondeur (épaulement de l'alésage) ct la cimentation dcl'espace annulaire(laitierde cimentdoséà 1,65 dedensité) aété effectuéedu dessusdupacker(22,5m)jusqu'au sol.

(8)

VOUPAGES

CESSAI PRESEHTATiOU

En

Bretagne, les aquifères sont toujours discontinus et d'exten¬

sions finies

; on

peut le plus souvent les schématiser par l'image d'un couloir perméable, inserré

dans un

encaissant moins perméable.

La

différence

de

perméabilités (en fait

des

transmissivités) est suffisante pour qu'en première analyse l'encaissant puisse être considéré

comme

étanche vis-à-vis

de

l'aquifère principal.

En

cours d'exploitation, lorsque le

cône de

dépression engendré par le

pompage

atteint la limite étanche

que

constitue l'encaissant (après

un temps de pompage

qui est fonction

des

caractéristiques hydrodynamiques

de

l'aquifère et

de

la distance entre le forage et la limite), l'onde

de

décompresssion est réfléchie vers le forage - qui n'est plus alimenté

éga¬

lement par toute

sa

périphérie - et double la pente

de

la droite

de des¬

cente exprimée

en

coordonnées semi-logarithmiques. Tout

se

passe

comme

si

à

l'effet

du pompage

effectivement réalise

se

superposait l'effet d'un

deuxième pompage

effectué

au même

débit'

dans un pa¿t¿>

¿mage., symétrique

du

forage d'exploitation par rapport

à

la limite étanche.

trace

au

sol

du cône de dépression

Puits irr.nqt:

Encaissant

Fornqn d'cxp] oitation

Aqiii fèrti 'limite étnnchn"

RapportBRGMR35.551 -BRE 4S92 4/13

VOUPAGES

CESSAI PRESEHTATiOU

En

Bretagne, les aquifères sont toujours discontinus et d'exten¬

sions finies

; on

peut le plus souvent les schématiser par l'image d'un couloir perméable, inserré

dans un

encaissant moins perméable.

La

différence

de

perméabilités (en fait

des

transmissivités) est suffisante pour qu'en première analyse l'encaissant puisse être considéré

comme

étanche vis-à-vis

de

l'aquifère principal.

En

cours d'exploitation, lorsque le

cône de

dépression engendré par le

pompage

atteint la limite étanche

que

constitue l'encaissant (après

un temps de pompage

qui est fonction

des

caractéristiques hydrodynamiques

de

l'aquifère et

de

la distance entre le forage et la limite), l'onde

de

décompresssion est réfléchie vers le forage - qui n'est plus alimenté

éga¬

lement par toute

sa

périphérie - et double la pente

de

la droite

de des¬

cente exprimée

en

coordonnées semi-logarithmiques. Tout

se

passe

comme

si

à

l'effet

du pompage

effectivement réalise

se

superposait l'effet d'un

deuxième pompage

effectué

au même

débit'

dans un pa¿t¿>

¿mage., symétrique

du

forage d'exploitation par rapport

à

la limite étanche.

trace

au

sol

du cône de dépression

Puits irr.nqt:

Encaissant

Fornqn d'cxp] oitation

Aqiii fèrti 'limite étnnchn"

RapportBRGMR35.551 -BRE 4S92 4/13

(9)

Dans

le contexte armoricain,

on a

toujours affaire

à au moins 2 L¿jn¿tcJi éX/inchdó

(les

2

parois

du

"couloir perméable"). L'évo¬

lution du niveau de la nappe sous l'influence d'un pompage subit tou¬

jours, après

un temps

plus

ou

moins long

(Lerr.ps mis

par le

cône de dé¬

pression pour atteindre successivement les

deux

parois

du

couloir aqui¬

fère jouant le rôle

de

limites étanches) l'influence

de 2 puÁXd

imaqu.

Ultérieurement, les

ondes de

décompression

se

réfléchissant alternative-

m.ent

sur les limites étanches, cn peut observer l'influence

des images des

puits

images

(puits

images de 2ème

génération), suivie par l'influence

des puits images de 3ème génération...

Si

les LinuXzJi èXanchu sont proches

du

forage, le processui est rapide et

en

quelques jours

ou

quelques semaines, le niveau

de

l'eau s'abaisse fortement

dans

l'ouvrage jusqu'à rendre le

pompage

impossible.

Si les

ZAjniXçJ) éXancJicJ>

sont éloignées

du

forage, le pro¬

cessus est plus lent,

ce

qui permet l'exploitation tout

au

long

de

l'année, la recharge

de

la

nappe

par les pluies hivernales remettant les conditions

de pression à leur niveau initial.

Les

objectifs d'un

pompage

d'essai sent d'obtenir

des

infor¬

mations sur les caractéristiques

de

l'aquifère, la transmissivité

T*^

et le coefficient

d'emmagasinement

5'*, ct sur la position

des

l'imites étanches,

afin d'en déduire les possibilités réelles d'exploitation au niveau du

point

de

captage -étudié.

La

transmissivité

T :

produit

de

la perméabilité par l'épaisseur

de

la couche aquifère mouillée, proportionnelle pour

un

débit

de pompage donné, à

la pente

de

la droite

de

descente (en coordonnées Gemi-logari thmiques)

.

Le

coefficient d'

em.magasinemcnt S : nombre sans

dimensions, qui exprime la quantité d'eau libérable par unité

de volume de

roche réservoir pour

une

différence

de

pression égale

à

l'unité.

Dans

le contexte armoricain,

on a

toujours affaire

à au moins 2 L¿jn¿tcJi éX/inchdó

(les

2

parois

du

"couloir perméable"). L'évo¬

lution du niveau de la nappe sous l'influence d'un pompage subit tou¬

jours, après

un temps

plus

ou

moins long

(Lerr.ps mis

par le

cône de dé¬

pression pour atteindre successivement les

deux

parois

du

couloir aqui¬

fère jouant le rôle

de

limites étanches) l'influence

de 2 puÁXd

imaqu.

Ultérieurement, les

ondes de

décompression

se

réfléchissant alternative-

m.ent

sur les limites étanches, cn peut observer l'influence

des images des

puits

images

(puits

images de 2ème

génération), suivie par l'influence

des puits images de 3ème génération...

Si

les LinuXzJi èXanchu sont proches

du

forage, le processui est rapide et

en

quelques jours

ou

quelques semaines, le niveau

de

l'eau s'abaisse fortement

dans

l'ouvrage jusqu'à rendre le

pompage

impossible.

Si les

ZAjniXçJ) éXancJicJ>

sont éloignées

du

forage, le pro¬

cessus est plus lent,

ce

qui permet l'exploitation tout

au

long

de

l'année, la recharge

de

la

nappe

par les pluies hivernales remettant les conditions

de pression à leur niveau initial.

Les

objectifs d'un

pompage

d'essai sent d'obtenir

des

infor¬

mations sur les caractéristiques

de

l'aquifère, la transmissivité

T*^

et le coefficient

d'emmagasinement

5'*, ct sur la position

des

l'imites étanches,

afin d'en déduire les possibilités réelles d'exploitation au niveau du

point

de

captage -étudié.

La

transmissivité

T :

produit

de

la perméabilité par l'épaisseur

de

la couche aquifère mouillée, proportionnelle pour

un

débit

de pompage donné, à

la pente

de

la droite

de

descente (en coordonnées Gemi-logari thmiques)

.

Le

coefficient d'

em.magasinemcnt S : nombre sans

dimensions, qui exprime la quantité d'eau libérable par unité

de volume de

roche réservoir pour

une

différence

de

pression

égale

à

l'unité.

(10)

Un pompage d'essai a été réalisé à Poulrinou du 30/08/90 au 26/10/90, au débit moyen dc 4,8 m^/heure. Le rabattement

n'a

pasdépassé3,75m.Aprèsl'arrêtdupompage, laremontéedc la nappe a été rapide : le niveau

initial

(2,44 m sous le repère dc mesure) était retrouvé dès le 29/10,3jours aprèsl'arrêt.

Présentéesurle graphiquequi suit, cncoordonnéessemi-logarithmiques (rabattement :

f[log

du temps dc pompage]), lacourbede descenteest unedroite régulière, dont lapentecorrespond à une transmissivité

T

= 5,5.10-4m^/s. Aucuneffetdc

limite

n'aétéidentifié pendantla duréede l'essai.

POSSIBILITES D'EXPLOITATION

Parmesurede prudence,on estime les possibilitésd'exploitation en supposant que deux effets dclimiteseraient apparus, si lepompageavaitétépoursuivi, àpartirde 80000minutes(atteinte simultanée par le cône de dépression des deux parois du

couloir

fissuré), ce qui entraîne

l'influence

de puits image de deuxième génération après environ 220 jours de pompage ininterrompu.

Avec ceshypothèses, tous calculs faits,

il

vientquele forage seraitthéoriquementenmesurede produire22m^/heurcencontinu, avec unrabattementmaximumde

l'ordre

de25m.

Cette valeur paraît très exagérée si on lient compte de ce qu'en cours de fonction, le débit instantanén'apas dépassé 13m^¡heure et nousconduitàpenserque lesquelques arrêts quiont eu lieu cn cours d'essai ont dû le perturber. Quoi

qu'il

en soit, même si le calcul surestimait 2 fois lespossibilités réelles, le forageest tout à faiten mesuredc satisfaire, quantitativement, auxbesoinsdel'AssociationSyndicale.

RapportBRGMR35.551 -BRE4S92 6/13

Un pompage d'essai a été réalisé à Poulrinou du 30/08/90 au 26/10/90, au débit moyen dc 4,8 m^/heure. Le rabattement

n'a

pasdépassé3,75m.Aprèsl'arrêtdupompage, laremontéedc la nappe a été rapide : le niveau

initial

(2,44 m sous le repère dc mesure) était retrouvé dès le 29/10,3jours aprèsl'arrêt.

Présentéesurle graphiquequi suit, cncoordonnéessemi-logarithmiques (rabattement :

f[log

du temps dc pompage]), lacourbede descenteest unedroite régulière, dont lapentecorrespond à une transmissivité

T

= 5,5.10-4m^/s. Aucuneffetdc

limite

n'aétéidentifié pendantla duréede l'essai.

POSSIBILITES D'EXPLOITATION

Parmesurede prudence,on estime les possibilitésd'exploitation en supposant que deux effets dclimiteseraient apparus, si lepompageavaitétépoursuivi, àpartirde 80000minutes(atteinte simultanée par le cône de dépression des deux parois du

couloir

fissuré), ce qui entraîne

l'influence

de puits image de deuxième génération après environ 220 jours de pompage ininterrompu.

Avec ceshypothèses, tous calculs faits,

il

vientquele forage seraitthéoriquementenmesurede produire22m^/heurcencontinu, avec unrabattementmaximumde

l'ordre

de25m.

Cette valeur paraît très exagérée si on lient compte de ce qu'en cours de fonction, le débit instantanén'apas dépassé 13m^¡heure et nousconduitàpenserque lesquelques arrêts quiont eu lieu cn cours d'essai ont dû le perturber. Quoi

qu'il

en soit, même si le calcul surestimait 2 fois lespossibilités réelles, le forageest tout à faiten mesuredc satisfaire, quantitativement, auxbesoinsdel'AssociationSyndicale.

RapportBRGMR35.551 -BRE4S92 6/13

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