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Effets sanitaires des rayonnements ionisants

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Effets sanitaires

des rayonnements ionisants

8 octobre 2014

André Aurengo

(2)

unités

activité : désintégrations par seconde

becquerel Bq : 1 désintégration / seconde

dose absorbée : énergie absorbée / masse de matière

gray Gy : 1 joule / kilogramme

dose efficace : indicateur du risque global

Sommeorganes dose absorbée x WR x WT

sievert Sv

unité adaptée aux besoins de la radioprotection # proportionnelle au risque aléatoire > 200 mSv sans valeur probabiliste aux faibles doses

ne tient compte ni du débit de dose, ni de l ’âge

(3)

activités

10.000 Bq : un homme de 83 kg (C 14 & K 40) 50 Bq : un litre de lait

15 Bq : un litre d’eau de mer

100 Bq : un mètre cube d’air (10 à 400 radon)

doses efficaces

10.000 mSv : irradiation aiguë globale / mort rapide

700 mSv : irradiation aiguë globale / signes cliniques 5 - 30 mSv : scanner RX

20 mSv : dose maximale travailleurs / 12 mois 2,5 / 5 mSv : dose annuelle Paris / Clermont-Ferrand

1 mSv : irradiation annuelle moyenne médicale 1 mSv : dose maximale public / 12 mois

(4)

risques déterministes

• précoces

• ne se produisent jamais si la dose < Dseuil min

• se produisent à coup sûr si la dose > Dseuil max

• leur gravité croît avec la dose

probabilité

Gy

(5)

• prodromes

nausées, vomissements, diarrhée, fatigue, malaises

• > 20 Sv syndrome nerveux (2 j)

convulsion, coma, mort

• latence

• > 3 Sv syndrome hématopoïétique (10 j)

lymphopénie, leucopénie, thrombopénie, anémie

• > 10 Sv syndrome gastro-intestinal (5 j)

vomissements, diarrhée, hémorragie digestive, mort

irradiation aiguë globale

Syndrome Aigu des Rayonnements. Seuil # 0,5 – 2 Gy

(6)

irradiations aiguës locales

gonades

stérilité définitive

homme > 4 Gy

femme > 3 Gy

cristallin

opacités > 0,5 - 1 Gy

cataracte > 5 Gy

érythème # 5 Gy

> 20 Gy épidermite exsudative

> 30 Gy radionécrose

peau

(7)

embryon et fœtus

malformations non héréditaires

seuil # 100 - 200 mGy

risque maximal : 9° jour - 9° semaine

malformations spontanées # 3 %

retard mental

seuil 100 - 200 mGy

1 Gy : - 30 points de QI

cancer

risque aléatoire

malformations héréditaires

drosophile, souris

jamais observées dans l’espèce humaine

(8)

• tardifs

• probabilité augmente avec la dose

• gravité indépendante de la dose

• cancérogenèse

• malformations congénitales héréditaires (?)

risques aléatoires (stochastiques)

(9)

délai d’apparition des cancers radioinduits

survivants d’Hiroshima & Nagasaki

(10)

nb par cellule par jour

métabolisme O2

par Gray exposition RI

cassures simple brin 10 000 1 000

lésions de base 3 000 2 000

cassures double brin 8 40

lésions multiples loc.

lésions de l’ADN

(11)

lésions de l’ADN

rayonnement ionisant

apoptose cancer radioinduit mutations

réparation fautive

intégrité génomique

réparation fidèle

mort mitotique

pas de réparation

(12)

lésions initiales proportionnelles à la dose

• 1 cassure simple brin par cellule et par mGy

mécanismes de défense fortement non linéaires

• différents à faible et à forte dose

• proportionnellement plus efficaces à faible dose

la cellule n’est pas isolée et se défend

études épidémiologiques ou sur l’animal

• pas d’augmentation significative des cancers < 100 mSv

(13)

une défense au moindre coût

très faible dose (quelques mGy)

• les lésions complexes ne sont pas réparées • mort mitotique

de quelques mGy à # 100 - 200 mGy

• mise en action de systèmes de réparation

• leur efficacité diminue avec la dose

• les lésions simples sont réparées

• les lésions complexes conduisent à l’apoptose

au delà de 100 - 200 mGy

• réparation impérative pour la fonction tissulaire

• lésions complexes réparées avec risque d’erreur • la cancérogénicité augmente

• le risque de cancer est le prix de la réparation

(14)

irradiation externe

trois types d’expositions

contamination externe

contamination interne uranium ingéré

absorbé # 2‰ – 2%

élimination urinaire et dépôt osseux 80 – 90 % dépôt osseux éliminé /1 an toxicité rénale

uranium inhalé

absorbé # 1% – 5% élimination urinaire pénètre dans les alvéoles si # 1 µm

toxicité pulmonaire

(15)

peintres des cadrans lumineux

226

Ra

228

Ra

(16)

cancer du foie et Thorotrast

(17)

anomalies génétiques de systèmes de réparation de l’ADN

susceptibilité individuelle

sensibilité anormale aux fortes doses

augmentation du risque de cancer radioinduit conséquences

• radiothérapie

• médecine du travail

(18)

multiplicité des sources d ’exposition aux RI

• exposition externe, contaminations externe / interne

• 115 radionucléides différents

cas particulier du démantèlement

des conditions spécifiques

• spécificité de chaque filière

réacteur à eau lourde (Brennilis)

réacteur à eau pressurisée (Chooz A)

réacteur à eau neutrons rapides (Creys-Malville)

• situations post-accidentelles (Fukushima)

gestion complexe de la radioprotection

• état des lieux radiologique et chimique des sites et de leur environnement à chaque phase

• protection et surveillance (personnel et environnement)

• mise en œuvre ALARA (e.g. télédémontage, robotique..)

(19)

il ne faut pas sous-estimer les autres risques

• risque chimique

• silice cristalline, amiante

• accidents, incendies

conclusion

les opérations de démantèlement exigent

une radioprotection complexe des personnels

et de l’environnement

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