La Revue de l'Ecran
L * EFFORT
ORGA NE D’INFORMATION ET D ’O P I N I O N C O R P O R A T I V E S
PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS — P R IX
C IN E M A T O GRAPHIQUE 2 fra n c s . —
■ R 15 LT N I S ■■
N° 198. — 15 M A I 1937
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Le 12 Mai 1937, jour du Couronnement de
His most excellent Majesty
G E O R G E V I
by the grace of God, of Great Britain, Ireland
&
of the British Dominions beyond the Seas King, Defendor of the faith, Emperor of India.
LE PATHÉ-I
a présenté en même temps que toutes les grandes capitales du inonde
L es P erles de la C ouronne
___Histoire Merveilleuse de Sept Perles Fines
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ANTHONY ADVERSE
d’après le célèbre roman de HERVEY ALLEN
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ANITA LOUISE - DONALD WOODS EDMUND GWENN
CLAUDE RAINS - LOUIS HAYWARD Mise en scène de MERVYN LE ROY
Ce film a enthousiasmé la jeunesse. (Le Matin)
Les Femmes sont toutes ravissantes et les_décors somptueux. (Vu) Le tout forme un bel album, joliment illustré. Fredric March et Olivia de Havilland sont parfaits. (Paris-Soir)
il se dégage de ce film une réelle impression de grandeur.
(Cinémonde).
Anthony Adverse est un grand et beau film.
(Le Petit Journal)
présente à partir du 20 Mai, au
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MARSEILLE
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La Revue de l'Ecran
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ET
L * EFFORT
Cl h E M A T O GRAPHIQUE
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D irecteur-Réd acteur en C hef : A n d r é d e MASINI D irecteur Technique : C. SARNETTE 4 9 , Rue Edm ond-Rostand — M ARSEILLE — Télép h. : G a rib a ld i 26-82 ABONNEMENTS - L’AN : FRANCE 40 FRANCS - ÉTRANGER 60 FRANCS — R. C. Marseille 76.236 IQme A N N ÉE - N ” 198 T O U S L E S S A M E D I S SA M ED I 15 MAS 1937
ACTUALITÉS
La prochaine ouverture de l'Exposition passionne fort les directeurs de ciném as parisiens, et j’en trouve les échos dans les différents corporatifs die la capitale.
Dans l’A.I.C. qui es! devenue d’une lecture fort attrayante depuis que M. Jean Pascal n’y sévit plus guère, notre con
frère J. P. Coutisson regrette q u ’à l’encontre de ce qui s’esl to u jours passé en de sem blables circonstances, de nom breu
ses salles s’apprêtent à ferm er leurs portes.
« C’est, dit-il un peu l’histoire de celui-là — entre tous qui avait la peau si tendue qu’en ouvrant les yeux... m ais vous la connaissez très certainem ent mieux que moi el dans ces conditions je m ’arrête ici. D’au tan t que c’esl trop délicat à écrire. »
Pour gaillarde que soit l’image, elle n’en dépeint pas m oins une situation fo rt pénible, que .1. P. Coutisson a ttri
bue aux taxes qui écrasent l'exploitation.
Mais, me direz-vous l ’Exposition ne va-t-elle pas, par l’affluence exceptionnelle de visiteurs venus de tous les points du monde, provoquer une recrudescence d’entrées dan s les salles ?
Il paraît que non, si nous nous en rapportons à la Cinéma
tographie Française, dans laquelle M. Hairle nous affirme que l’Exposition Coloniale avait provoqué une baisse de recettes de 20 % dans les ciném as parisiens. Je ne conteste pas ce chiffre, -mais je ne pense pas qu’il faille .nécessaire
ment le prendre pour base, à plus de dix ans de distance, encore moins en déduire que cette fois la perle sera du tiers, si ce n ’est de la moitié.
P ar contre je trouve extrêm em ent pertinente la sugges
tion qui suit :
« Il n’y a qu’une solution, si l’on ne veut pas voir les salles de ciném a réduire leurs heures d ’ouverture : c’est
<ie ram ener nos taxes au 2 % de droit commun pendant la durée de l’Exposition.
•< P endant cette période l’Assistance publique trouvera dans les parcs d'attractions qui vont s'ouvrir des com pen
sations supérieures à son Droit des Pauvres ciném atogra- . phique. Elle n’en souffrira donc pas. La raison des rentrées
m unicipales ne peut donc être soulevée.
« La levée provisoire des taxes, de Juin à Octobre, nous perm ettrait de m aintenir une exploitation honorable pen
dant la dure période de l’été. Elle p erm ettrait par ailleurs une expérience extrêm em ent intéressante : celle de la réduction des prix des places au litre de la propagande nationale.
« Il est très probable q u ’une pareille proposition rece
vrait un accueil favorable. C’est une dém arche positive, courtoise, qui nous écarte des m éthodes hostiles auxquelles
nous avons toujours été réduits. Ne tirons pas sur les mi
nistres, ils font ce qu’ils peuvent !
« Aidons-«!es plutôt à nous aider. »
Mais, cette idée, saura-t-on la prendre en considération dans les sphères dirigeantes de l'exploitation, la soum ettra- t-on aux Pouvoirs Publics avec la courtoisie et la fermeté nécessaires ?
Et que devient la Province dans tout cela ?
Eli bien, la Province devrait tout norm alem ent s’associer à celle dém arche pour en obtenir l’extension à ses salles.
Il est évident que, si, peu que ce soit, les entrées des Cinémas de Province seront réduites du fait de l’absence des spectateurs qui seront « montés » à Paris, et du fait des économies que l’on aura tendance à faire avant et auprès ce déplacem ent.
C’est un argum ent qui ne m anque pas de poids, si l’on sait le présenter convenablem ent, el si l ’on veut le faire sans trop tarder.
Pourvu qu’au m om ent où p ara îtro n t ces lignes, tes m em bres du Bureau de l’Association des Directeurs ne soient pas trop occupés p ar l’obtention de leur brevet d’o p érateu r !
A. m-: MASINI.
'aclta GUITRY, dans « Les Perles de la Couronne
la r e v u e «le l'é c r a n
LISTE DES SALLES
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GRAND CASINO. — Place de la Mairie. Tel.: 2.19. 950 Pla
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RI ALTO. — 450 Places. M. Vayer (Vial)
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CASINO. — 64, rue de ta République. 400 Places. M. Cleu- ziou (Universel)
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TOURNEE CINEMATOGRAPHIQUE. — M. Pélissier (M adiavox)
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CINEMA. — 150 Places. M. Maugiron.
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GOMŒDIA. — 6, rue Pasteur. 750 Places. M. Le Garo.
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Bizot (Radio-Gaumont) RIALTO. — M. Le Garo (Vial)
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FAMILIA. — 300 Places. M. Taxis (Madiavox) VARIETES. — 500 Places. M. T o u rre (Phonafilm )
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ELDORADO. — Rue Poise, Tél.: 29-94. 1400 Places. Slé Pezet et Cie (W estern Electric)
MAJESTIC. — 14, rue Em ile Jam ais. Té!.: 22-90 — 1.000 Places. Sté Pezet et Cie (W estern Electric)
O,DEON. — 9, rue d ’Avignon, Tél.: 34-39. 1000 Places. Sté Pezet et Cie (W estern Electric)
OLYMPIA. — 36, Porte de France, Tél.: 36-81. — 800 Pla
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CASINO. Avenue die la Gare. 700 Places. Mme Veuve Oleyet (Radio-Junior)
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CASINO. — 400 Places.
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CINEMA. Caifé de la Gare. 150 Places. M. Tourre.
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CASINO. M. Hoslatery (Madiavox)
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REX. — Tél. 34. 500 Places M. Gourdès (Siard)
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FAMILIAL. Café du Centre. 150 Places. M. T ourre.
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FEMINA. — Avenue des Poilus. 600 Places. M. T outain (Universel)
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CASINO. — (J.ackij Debric)
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PALLADIUM. — Rue de Caudiac. M. Bruschini (E quipé)
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CINEMA. — 300 Places.
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la re v u e «le l'é c r a n
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de Beethoven.
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NORMANDIE : Secret de Stam boul ; Ile de Pâques.
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PARAMOUNT : Une aventure de B u f
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PARIS : Au seuil de la vie.
REX : L ’am our veille.
SUDIO BERTRAND : Lloyd s de Lon
dres; Sing, Babg, Sing.
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LES CLEFS DU PARADIS (W illy Forst - Liane Haid) PECHEUR D’ISLANDE (T om m y Bourdelle -XVeintenberger) LE PRINCE DE MINUIT (Henry Garat - Monique Holland) LE SECRET D’UNE NUIT (Arm and Bernard - A. Pré jean) ODETTE (Francesca B ertini - Sam son Fainsilber)
LE CHANT DE L’AMOUR (Constant Rém y - P. Larguey) LE HUSSARD DE L’AMOUR (Gustave Froelich - G. Horn) COUP DE VENT (Aquistapace - Paul Azdis - Yvette Lebon) LUNE DE MIEL (Albert F ré jean - Oudard - Charpin) SON EXCELLENCE ANTONIN (Raym ond Cordy - Berley) AME TRAQUEE (Neil Hamilton)
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LE TRAIN DU MYSTERE (Marceline Day - X ic k Stuart) L’AMOUR QU’IL FAUT AUX FEMMES (Gina Manès) SERMENTS (Madeleine Renaud - André Burgère)
SER \ ICE DE NUIT (Barencey - Robert Darthez) CAPITAINE DE CORVETTE (H. Liedtke - M. Paudler) I R ISDN NIER DE MON (XEUR (R. Toutain - Marie Glorn) DE CHANT DU HOGGAR.
I EMI L I E SI R LE MON 1-BLANC (.Leni R iefensthal) UN CHIEN QUI RAPPORTE (A rle tty, René Lefèvre. Diana) MON CŒUR INCOGNITO (Jean Angelo - Mady Christians) TERRE SANS FEMMIES (Conrad Veidt - Riga B rink) DANS LA PUREE DE LONDRES (R.Am sironq - R.Bellam y) LA NI 11’ IM PREVUE (Sandra Ravel)
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VERA KORÊNE, DE IA COMÉDIE.FRANÇAISE, JEAN WORMS JEAN GALLAND
DANS
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D’APRÈS LE ROMAN DECH. HENRI HIRSCH LA CHÈVRE A U X PIEDS D’OR
"AVEC
LUDMILA PITOEFF, JEANNE HELBLING, MARFA DHERVILLY JEAN TOULOUT, JEAN MARTINELLI,
dela comédie.
françaisea v e c
JACQUES BAUMER
. . n MAURICE ESCANDE
DE l a co m é d ie f r a n ç a i s e
DIRECTEUR DE PRODUCTION :
P. CHiCHERIO
DISTRIBUE PAR
PATHÉ-CONSORTIUM-CINEMA
R É A L IS Â Î^ ^ S B P f^ . PAULIN
ADAPTATION ET DIALOGUE DE CH. H. HIRSCH ET MAURICE MARS DÉCOUPAGE DE PIERRE CHAINE E î J.-P. PAULIN
PRODUCTION HERAUT FILM
V E N T E P O U R L ' É T R A N G E R
FILM S TRUST CO
36, A V E N U E H O C H E - P A R IS
DISTRIBUÉ PAR
P A TH Ê-C O N S O R T IU M -C IN ÉM A
KATE DE N A GY, PIERRE FRESNAY, MICHEL SIMON
DANS UN FILM DE PIERRE BILLO N
D'APRÈS JEA N BO M M ART, G RAN D PRIX DU RO M AN D’AVENTURES
D IA LO G U E DE JA CQ U ES NATANSON
DIRECTEUR DE PRODUCTION : G EO RG ES LAMPIN
DISTRIBUÉ PAR PATHÉ-CONSORTIUM-CINÉMA • DIRECTEUR ARTISTIQUE : ALEXANDRE KAMENKA
la r e v u e d e T c c r a n
51 m u rLETTRE DE NEW-YORK
LES FILMS NO UVEAUX W arner Bros possède le m érite de transposer, avec un courage adm irable à 'l’écran, des actualités b rû lan tes qui sont souvent iplus éloquentes que les pages d ’un journal. La plupart de ces films, créent une im pression profon
de, comme Black Légion ou la nou
velle bande M arked W om an m ar
quant en l’occurence la rentrée de Bette Davis après son reto u r de Lon
dres. Le film dépeint avec un réalis
me im pressionnant les bas-fonds de la m étropole am éricaine en dénon
çant au même tem ps les exploits cri
minels, les assassinats lugubres d’un groupe de hors-loi vivant des recettes des prostituées. Bette Davis (.dans le rôle de l’hôtesse d'u n e maison de jeu) n’a jam ais été plus convaincante de
puis sa m ém orable interprétation de:
H um an Bandage. Adm irable de geste et d ’expression, cette actrice trouve dans le rôle la partie qui convient le m ieux à son tale n t dram atique. Ed - ward Ciannelli qui s’est révélé dans le rôle du gangster de W inter .sel in
carne à nouveau le hors-loi avec un cynisme révoltant et H um phrey Lo
go rt dans le procureur m ontre un au tre côté de ses possibilités artistiques après avoir interprété les rôles de m auvais garçons dans nombre de films policiers. Le reste de ta d istri
bution intensifie l’action qui fu t d i
rigée p a r Lloyd Bacon, avec un dy - nam ism e rare.
Ce n’est qu’à titre de renseignem ent que je planterai brièvem ent de IVo- m a n ’s Love qui est la version am éri
caine de l ’Equipage, p a r Joseph 'Kes
sel et réalisée à Hollywood p ar A na
tole Litvak. L’intrigue est déjà d é
modée et l’action pâle ne perm it ni a Paul Muni, ni à M iriam Hopkins de se distinguer. L’un et l’autre ne sont pas dans leur élément. Le succès du film qui fut présenté au Radio City Music Hall fuit modéré.
Personal Propertg (M.G.M.) avec Jean Hariow et Robert T aylor.se clas
se dans la catégorie des films moyens.
Malgré la présence de ce duo d’ar - tistes populaires, la production ne possède pas de m érites particuliers.
Le théâtre Belmont vient de re - prendre Le million de René Clair. Ou nous présente de vieux films fra n çais qui font croire à l’inactivité des studios F rançais et à une pénurie de nouvelles productions françaises.
De n o tr e c o r r e s p o n d a n t p a r t i c u l i e r
DERNIÈRES NOUVELLES La prospérité ascendante du théâ - Ire Roxy est due en grande partie aux bons film s qu’il présente, plutôt qu’aux attractions scéniques, données en conjonction avec les bandes. Un élément im portant est le prix m axi - m uni de 75 cents p a r ticket, y compris les jo u rs de fêtes. Dans la deuxièm e semaine d ’avril, l ’attraction fut la ver
sion am éricaine de Michel Strogoff, intitulée The Soldier and the Ladtj (Le soldat et la dam e). L’histoire de Jules Verne a été par ailleurs m utilée et le chef de T artares fut peint d ’une m anière moins cruelle. La tram e sen
tim entale est plus pâle que d a n s la version Française. Le film est plus spectaculaire qu’ém ouvant, mais l’ac
tion est foudroyante et la mise en scè
ne soignée. Le début d’A nton W al- brook (le prénom est un peu am érica
nisé) n ’a pas été brillan t et nous avons, regretté la partie infime alloue à l’ex
cellente Elisabeth Allan. La partie co
m ique possède dans E ric Blore et Ed.
Brophy deux excellents anim ateurs dans les rôles de correspondants de guerre, tandis que F ay Habiter brille dans la mère de Strogoff. Citons en
core la jolie Margot Grahame et Paul Guilifoyle. La direction de George Vic- holls est compétente.
A rth u r Sanchez, directeur de Trans- Oceanic-Film 'Export Co. vient d ’ob'te-
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nir l'autorisation de distrib u er le film Français, Jenny, aux Etats-Unis.
B ducationat Pictuires annonce un bénéfice net de $ 97.592 dans les 28 sem aines qui se sont term inées au 2(5 décembre.
Le bénéfice net pour l’année 1936 se term inant au 27 ju in dernier, s’est élevé à $104.357 contre une perte de
$ 191.040 pour l’année 1935.
Pathéî Film Corp. el ses filiales, annoncent un bénéfice de $ 183.953, pour l’année écoulée.
Le bureau des revenus de W ashingT ton annonce que certains artistes de l’écran ont touché en 1936 des salaires beaucoup plus im portants que certains ad m in istrateu rs de sociétés indus
trielles im portantes.
Ainsi Je rap p o rt révèle que W arner Bros ont payé à Ivay F rancis
$ 227.500, 201.562 à Joe E. Brown qui est passé depuis à R.K.O. Radio et
$ 185.000 à . Leslie Howard. La Cie Universal a payé $ 102.777 à Irène Du une et $ 105.000 au m etteur en scène Jam es W hale.
Les ad m inistrateurs de Metro-Gol - dwyn-Muyer, feu Irving Thalberg et J.
Robert Rubin, co-associés de Louis B.
M.aver Pictures touchèrent pendant 1936, $ 1.220.242 à titre de bonus de Loew’s Inc. Le président de cette so
ciété Nicholas M. Schenck, reçut :
$ 312.785, David Bernstein, son vice- président $ 213.857 el A rthur M.
Loew, $ 205.544. Le m etteur en scène, Gregory La Gava, reçut d’Uni v e r sa!
Pictures $ 102.500. Columbia Pictures a rétribué son directeur, H arry Cohu,
$ 182.040, F ra n ck Capra, 208.000 et Ronald Colman, $ 162.500.
Germaine Aussey débuter i dans The.
Lancer Spg une production de Twen- tieth Century-Fox. Parm i d’autres a r
tistes qui p a ra îtro n t aux côtés de l’ac
trice Française, il y aura P eter Lorre et George Sanders.
Le bénéfice net de la compagnie Columbia pour l’année écoulée s’est élevé à $ 1.287,360 payant une divi dende de $ 3.65 à chaque actionnaire.
Joseph de VALDOR.
IO la r e v u e d e l'é c r a n
Nous avons vu Richard Pottier...
Richard P ottier de retour de la So
malie F rançaise où i'I était occupé de
puis deux mois à tourner les exté
rieurs im portants de l’œ uvre célèbre du non m oins célèbre Monfreid, est arrivé par le courrier «Chenonceaux»
des Messageries M aritimes. Mes a c cointances dans le monde des Compa
gnies de Navigation m ’ayant perm is (le me faufiler à bord en même tem ps que la douane et là santé, j ’ai eu le plaisir de surprendre, c’est bien le term e, Messieurs Pottier, m etteur en scène et Bachelet, chef opérateur o c cupés à boucler tes dernières cour
roies de leurs bagages.
Présentations d ’usage, congratula - tiens, etc... et puis nous avons p a r
lé d ’un sujet qui nous intéressait fort, c’est le film « Secrets de la Mer Rouge » au point de vue m étier d’a
bord et ¡par goût ensuite.
Je ne sais trop si t ’oeuvre de Mon- freidi sera suivie de près, m ais de tou
te façon l’ensemble sera certainem ent une chose to rt intéressante.
La prem ière question qui m ’est venue aux lèvres c’est d ’abord :
Le Gouvernement français de la
Côte des SomaLis, a-t-il été aimable, courtois et serviable ou bien a-t-il été...
comme l’ont reproché Jean d’Ësine, Kessel et Monfreid lui-même?
Le Gouverneur a été parfait et s’est mis à l’entière disposition des ci
néastes.
« Mais la ville de Djibouti a bien changé, c’est une véritable colonie Ita
lienne et les quelques F rançais qui restent, si cela dure, finiront par p a r
ler italien.
« Il t u t très difficile de trouver des porteurs, la maiin d ’œ uvre étant hors de prix à cause de la quantité de m atières périssables, p artant jour- nelMement pour Adis-Afobeba.
« La figuration a été également dif
ficile à ré u n ir et su rto u t à faire tra vailler, trois langues étan t nécessai
res pour se faire com prendre de tout le monde : D ankali, Soudanais, F ra n çais et par surcroît quelquefois l’A
rabe.
P our la figuration fém inine on fut même obligé de faire appel au coin - m issaire de police qui engageait les figurantes sur convocation.
I.es prises de vues à quelques ra
res exceptions près furent prises à longueur de semaine su r la Mer Rou
ge où le profil, soit rocheux, soit sa
blonneux est to u jo u rs grandiose et sauvage. Biles donneront certainem ent à tout le fitm un caractère m ajestueux de toute ta puissance de cette m er si violente dans ses tem pêtes. »
Richard Pottier se déclare un peu fatigué de ce travail suivi p ar des tem pératures très élevées mais parfai
tem ent satisfait de to u te s les prises de vues q u ’il n’a pas encore vu proje
ter, mais avec toutes les conditions q u ’on a p u réunir il espère q,ue ce sera excellent.
Le film so rtira en septem bre et il«
distribution com prenant Hairry B-aur, H enry de Monfreid lui-même, Char
les Deschamps, Mihalesco, Paillais, Raymond Segard, Habib Bengjlia et Sliin Driga sera à coup sû r un garant de succès.
Ensuite j ’ai laissé ces m essieurs se débrouiller avec leurs nom breux b a
gages et m’en fus, après les avoir re
mercié de leu r am abilité, me débat
tre aux maints de gabelous et me libé
rer de la foule qui m ontait à bord Chercher famille ou amis.
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« G U E U L E D ’A M O U R «
C ’est le 3 1 mai que commenceront à Orange, peur être poum.uivis à Paris, les ex
térieurs dé Gueule d'Am our, la prochaine production A .C .E . de Raoul Ploquin dont Jean Gabin interprétera le rôle principal.
L E C O N G R E S D E L A 2 0 T H C E N - T U R Y -F O X .
Le Congrès International ce la 20th Cen- tury-FcX s’est terminé le 1 "r Mai par un di
ner de G ala dans un grand hôtel de l’ave
nue George V.
11 avait duré 4 jours.
Au cours -ces différentes réunions, prési
dées par M. Sidney R. Ken;, Président oe la Cie, toute:' les questions de production et de distlibation ont été longuement discutées.
M. Hutchinson, Directeur Général pour l’Etranger, M. Talley, Directeur Général des Actualités Fox-Moviétone, M . W helan, Di
recteur Général de la Publicité à New- York ont tour à tcur, clans ce nombreuses in
terventions, précisé aux représentants de la 20th Century-Fox, leurs directives pour la campagne 1937-38. M. S. Kent, dans son dernier di cours, s’est félicité des résultats obtenus par l’organisation européenne. Il a remercié tous les délégués de la 20th Cen- tury-Fox de leurs efforts.
M . S. Kent a également mis les repré
sentants c e la 20th Century-Fox au courant des projets immédiats de M. Darryl F. Z a- nisck, chef de la production à Hollywood.
Il a annoncé plusieurs grands filmo qui fe
ront sensation.
Le 30 avril un cocktail amical avait réu
ni autour de M. Kent et des dirigeants :e la 20ih Century-Fox, la plupart des jour- N E C R O L O G IE
C ’est avec une douloureuse surprise que nous avons appris le décès subit de M. Chau
vin l'exploitant bien connu.
Directeur de Cinéma à Orange, puis à Saint-Rémy de Provence, il venait d ’acquérir ces temp derniers les Variétés de Pézenas.
Son fils, qui laissa le meilleur souvenir à Marseille, où il fut le représentant ce Pathé- Consortium, occupe actuellement à Bordeaux des fonctions analogues dans la même fir
me.
Nous lui présentons nos sincères condo
léances .ainsi qu’à tous ceux que frappe ce deuil cruel et inattendu.
— Mme Battgay, propriétaire de l’Fden de Bastia, vient d ’avoir la ¡couleur de per
dre sa mère. Nous la prions d ’agréer nos condoléances émues.
N ’O U B L IE Z P A S ...
... Que la nouvelle adresse de Rex-Film et Cinédi.i est maintenant 61, Boulevard Lcngchamp. Tél. : National 46-14.
S U IV E Z L E G U ID E ...
tres immortels. Est-ce qu’un Titien, un Glouet n’ont pas éternisé François I ' ; est- ce que tout l’Empire ne revit pas dlans les telles fameuses d ’un baron Gros ou d’un D a
vid?... Car chaque règne a eu son imagier de génie qu’il se nomme Philippe de Cham- paigne, Charles Le Brun, Van Loo, Hans Holbein, Van Dyck, Goya, Duplessis, Gé
rard, Ingres, Delairoche, Winterbalter ou Fantin Latour..
Il appartenait à un réalisateur presti - gieux cíe tenter, avec la collaboration de cet instrument magnifique : le Cinéma, de faire sortir de leurs cadres avec leurs coitumes d ’apparat, tous ces personnages qui ont au cours des siècles écrit dans le sang, dans l’A mour et dans la Mc'rt, l’histoire de Fiance, d ’Angleterre et d ’Italie. Prenant prétexte ¡ces fêtes organisées à Londres pour le Couron
nement du Roi George V I, le plus spirituel de nos auteurs, Sacha Guitry, dans son nouveau film « Les Perles de la Couronne » a voulu ressusciter cet étonnant passé et nous faire, au cours d ’une passionnante aventure, vivre en quelques heures en compagnie de tous les Grands de la Terre...
Et pour notre régal, Sacha Guitry sera avec son art incomparable et sa ¡délicieuse érudition, le magistral Cicérone de ce Musée vivant...
Pour avoir une idée exacte des fastes de notre histoire, il suffi; au hasard des musées d admirer les admirables témoignages que nous ont légués à travers les siècles les pein-
= = = 1 2 _______
nalistes de cinéma c'e Paris. Réception cor
diale au possible qui permit à tous nos con
frères d ’applaudir chaleureusement M M . H utchinon et Talley à qui le Ministre des Affaires Etrangères venait :e remettre le ru
ban de la Légion d ’honneur.
Les chefs de la 20th Century Fox avaient souhaité que le Congrès International de Paris fut un très grand succès. Leurs espé
rances ont été dépassées.
D R O L E D E D R A M E
Aux studios Pathé de Joinviile, Marcel Carne, le jeune réalisateur auquel on doit
<< Jenny » un des films les plus marquants ce la saison dernière, commence la réalisation oa « Drôle de Drame », le fameux « dra
me drôle », interprété par tant de vedettes.
E n effet, cette producticn Corniglion-Mo- linier, dirigea par Charles David, réunit les noms de Françoise Rosay, Michel Simon, lean-Pieraa Aumont, Jean-Louis Barrault, Henri Gui ol, Jruvet. Alcover, Genin, Agnès Capri, Jane Lory, Madeleine Suffel, et la nouvelle étoile qui sa lève Nadine Vogel.
C ’est le maître de la lumière Schufftan, qui sera responsable de la photo
L A C IT A D E L L E D U S IL E N C E La distribution da « La Citadelle du Si
lence », le nouveau fi! mde Marcel L ’H er
bier don, Annabella est l’étoile, devient plus brillante chaque jour.
On sait que Pierre Renoir et Bernard Lancret sont tous deux, de par le déroule
ment du scénario, épris de la blopde vedette Georges Melchior, A m yrt, Pauline Cartcn, Marguerite Piarry, M addy Berry, Echou- rin, Gilberte Géniat, Claire Gérard, Alcover Le Vigan, Jean Périer, Lucas Gridoux, Jo:é Squinquel, Alexandre Rignault et Pierre Larquey incarneront les autres personnages de cette histoire où se mêlent l’amour, l’hé
roïsme et où le sang coule sur les roses.
« La Citadélle du Silence .era un des films marquants de cette année: la moindre phrase y sera dite par un véritable artiste.
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R E N D E Z -V O U S C H A M P S -E L Y S E E S Le grand film comique ce Jacques Hous
sin, l ’élève de René Clair, triomphe actuel
lement à Paris depuis trois semaines au
« Bonaparte » et au « César » cù il passe en double exclu ivité.
L ’interprétation est la plus brillante et réu
nit : Jules Berry, Pierre Larquey, Félix Ou- dart, Marcel Vallée, Sincêl, Pierre Stephen et Micheline Cheirel, Mady Berry, etc...
Félicitons l ’Etoile Film qui a su sélection
ner un film qui fera parler de lui.
« S Œ U R S D ’A R M E S »
Cette semaine on a donné le premier tour de manivelle du grandi film de Léon Poirier au Studio Eclair, à Epinay.
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