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Chapitre 1. Un bref résumé de l histoire du Cloud Computing. Chapitre 2. Qu'est-ce que le Cloud Computing exactement?

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Les soins de santé et « The Cloud » (Internet)

Comment le Cloud Computing révolutionne la manière dont les prestataires de soins de santé gèrent les technologies de

l’information

Le Cloud Computing fait évoluer rapidement la manière dont les entreprises du monde entier gèrent leurs infrastructures informatiques ; ceci concerne également le secteur des soins de santé. Tandis que « The Cloud »

(Internet) continue de se développer, il comprend déjà nombre de technologies transformatrices pour les prestataires de soins de santé.

Le défi est de comprendre quelles sont les technologies réellement

opérationnelles aujourd'hui, celles qui vont bientôt être disponibles et celles

de première classe. Ce livre blanc vous aidera à comprendre comment

exploiter le Cloud Computing d'aujourd'hui pour réduire vos dépenses

informatiques et améliorer considérablement votre efficacité.

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Sommaire

Chapitre 1………. Un bref résumé de l’histoire du Cloud Computing Chapitre 2………. Qu'est-ce que le Cloud Computing exactement ? Chapitre 3………. Pourquoi adopter le Cloud Computing ?

Chapitre 4………. Comme les prestataires de soins de santé peuvent-ils commencer à tirer avantage du Cloud ?

Conclusion

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Chapitre 1 : Un bref résumé de l’histoire du Cloud Computing

La manière la plus simple (et la plus divertissante) de comprendre le Cloud Computing est d’étudier ses origines.

Tout a commencé avec les ponts aériens de Berlin Le 27 juin 1948, afin de tenter d’enrayer

l’occidentalisation de Berlin, les Soviétiques bloquèrent toute circulation en surface à destination de Berlin passant par la zone d'occupation soviétique en

Allemagne. Menacés de famine et ayant désespérément besoin d’approvisionnements vitaux, les Berlinois firent appel à l’aide des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France. Dans le but d’éviter une nouvelle guerre ou une retraite humiliante, le président Truman accepta de ravitailler Berlin Ouest par air1. Cette initiative, connue sous le nom de « pont aérien de Berlin », risquait de devenir un véritable cauchemar logistique. Des millions

de tonnes d’approvisionnements devaient être transportés lors de centaines de milliers de vols, et le temps manquait pour réellement s’organiser. Des vies étaient en jeu dans cette course contre la montre.

Les pays de l’Ouest se tournèrent vers la technologie pour trouver une solution et

développèrent un système logistique électronique sophistiqué qui aboutit en fin de compte aux spécifications d'échange de données informatiques (EDI) et aux réseaux à valeur ajoutée (RVA) utilisés aujourd'hui par la plupart des grandes entreprises. Comme expliqué ultérieurement dans ce rapport, ces systèmes interentreprises furent parmi les premières technologies Cloud Computing. Et aussi poétique que cela puisse paraître, c’est bien le pont aérien de Berlin qui nous a menés directement au Cloud (qui signifie littéralement « nuage » en anglais).

Quarante ans plus tard, la connectivité se développe de manière exponentielle Avec l’arrivée d’Internet, les entreprises ont radicalement développé leur interconnectivité.

L’introduction de protocoles de communication communs, comme les protocoles SMTP, FTP et HTTP, a permis le développement des courriers électroniques, des transferts de fichiers et des navigateurs Web, et a contribué à l’adoption généralisée d’Internet.

Nombre de fournisseurs de logiciels ont commencé à concevoir des applications destinées spécifiquement à Internet lorsqu’ils ont réalisé que la mise en œuvre, la gestion et la maintenance des logiciels pouvaient être simplifiées en implémentant un logiciel à un seul endroit et en le mettant ensuite à disposition des utilisateurs par le biais d'Internet. Les premiers fournisseurs de logiciels par Internet vendaient généralement leurs applications à d’autres entreprises pour qu’elles les utilisent dans leurs centres de données. Par la suite,

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les fournisseurs ont commencé à héberger et gérer eux-mêmes les applications en tant que fournisseurs de services applicatifs (FSA). Les acheteurs ont manifesté un intérêt pour les FSA parce qu'ils éliminaient les coûts significatifs d’équipement, logiciels, licences et maintenance associés aux programmes traditionnels. Cependant, les FSA se sont rendu compte que la gestion de la personnalisation individuelle des applications était trop

problématique et que leur infrastructure manquait d’architectures réellement partagées, ce qui posait un problème d'extensibilité.2 Toute une nouvelle gamme de technologies devait être développée avant que les fournisseurs de logiciels puissent gérer les volumes, l’échelle et la flexibilité nécessaires pour offrir de manière rentable ce type de calculs sur Internet.

Étape suivante : la virtualisation

Avec la propagation de l’utilisation du courrier électronique et des applications Web, le volume des données traitées dans les centres de données a augmenté de manière exponentielle. Soudainement, les entreprises ont eu besoin d’équilibreurs de charge, de filtre anti-spams, d’espaces de stockage considérables et d’une grande capacité sur les serveurs Web pour toutes leurs applications Java et .NET. La gestion des pics de charge est devenue un problème majeur et les entreprises ont dû étendre leurs centres de données pour gérer des charges maximales – même si la plupart du temps leurs systèmes n’avaient besoin que d’une fraction de cette capacité. Les dépenses associées à la gestion de ces centres de données ont augmenté de manière phénoménale.

La solution s’est présentée sous la forme d’outils de virtualisation, développés par des sociétés comme VMWare. La virtualisation permet aux entreprises de répartir la puissance de calcul entre différentes applications dont les besoins en capacité varient. Le passage à des infrastructures basées sur des machines virtuelles (Java, PHP, Perl, .NET) a permis aux plates-formes les plus courantes d’être virtualisées assez facilement. Ces solutions ont considérablement simplifié la gestion et réduit les coûts de revient des centres de données.

Elles ont également permis aux entreprises de tirer véritablement avantage des nouvelles technologies relatives aux processeurs multicœurs.

Les entreprises ont commencé à profiter de la virtualisation sous diverses formes. Au départ, elles l’utilisaient pour exécuter davantage d’applications dans leurs centres de données sans augmenter le nombre de leurs serveurs. Elles n’ont également pas tardé à réaliser qu’elle leur permettrait d’ajuster leurs centres de données plus efficacement et qu’elle faciliterait la gestion de la disponibilité globale et de la redondance.

Parallèlement, les grandes entreprises éditrices de logiciels sur Internet s’efforçaient de résoudre non seulement leurs problèmes d’architectures partagées mais également les questions liées à la conception et au déploiement de centres de données mondiaux pouvant fonctionner à très grande échelle. Des sociétés comme Amazon et Google devaient traiter non pas de millions mais des milliards de transactions. Ces sociétés ont donc commencé à se servir de la virtualisation pour résoudre leurs problèmes de distribution, d'extensibilité et d'architectures partagées.

Le Cloud est né avec l’hyper-extensibilité des entreprises

L’association des architectures partagées, de la virtualisation, des capacités considérables de bande passante et des nouvelles technologies de développement de logiciels a fourni l'hyper-extensibilité nécessaire pour répondre aux exigences extraordinaires d’Internet en matière de calculs. Les sociétés sur Internet s’appuyant sur le calcul global (Google,

Amazon et Salesforce.com, par exemple) sont à l’origine et parmi les principaux acteurs de

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6025 The Corners Parkway - Suite 100 - Norcross, GA - 30092 ce qu'on appelle le Cloud Computing.

Chapitre 2 : Qu'est-ce que le Cloud Computing exactement ?

Le Cloud Computing, c’est le nouveau terme à la mode – tellement récent que sa définition n’est pas encore tout à fait claire. À la base, le Cloud Computing est un ensemble de solutions informatiques offrant des ressources par Internet aux utilisateurs qui n’ont pas besoin de contrôler l’infrastructure technologique qui les supporte.3

Le Cloud Computing se compose de quatre couches technologiques :

L’infrastructure en tant que service (Infrastructure as a Service – IaaS) : des services qui offrent des fonctionnalités informatiques fondamentales (cycles d’UC et stockage)

L’IaaS permet aux entreprises de transférer directement certaines parties de leurs centres de données vers le Cloud. De nombreuses sociétés, y compris de gros fournisseurs comme Amazon.com et de plus petites entreprises comme GoGrid, offrent ce type de services. La plupart des fournisseurs vendant des espaces de stockage virtuel proposent une forme d’API pour intégrer les fichiers distants et le stockage de données dans les applications. Ces outils d’intégration offrent une flexibilité et une extensibilité significatives, mais l’intégration n’est pas aussi efficace qu’avec le stockage en réseau (Network Attached Storage – NAS), par exemple. Les fournisseurs proposant des cycles de calcul externalisés permettent aux entreprises d’installer leurs applications sur des serveurs du Cloud. Les utilisateurs de ces cycles d’UC virtuelles installent et gèrent leurs applications comme ils le feraient avec un centre de données à distance, à la différence que les serveurs sont administrés par le fournisseur. Certains fournisseurs d’IaaS ont étendu ce modèle. Par exemple, GoGrid permet à ses clients de définir des profils et des règles de gestion afin de personnaliser leur environnement virtuel en fonction de leurs exigences individuelles. Cela facilite également la gestion, la surveillance et le déploiement vers leur environnement Cloud.

2. La plate-forme en tant que service (Platform as a Service – PaaS) : une plate- forme qui permet le développement dans le Cloud

Tout comme l’IaaS, la PaaS offre des outils pour le déploiement et la gestion des applications informatiques. Mais la PaaS va plus loin et fournit une plate-forme complète d’applications de développement en ligne, et pas simplement des cycles d’UC et des espaces de stockage. Les PaaS incluent souvent des fonctionnalités de personnalisation spécifiques au fournisseur. Par exemple, l’AppEngine de Google inclut l’API BigFile, et la plate-forme de SalesForce.com (Force.com) offre des capacités importantes d’intégration pour la gestion de la relation client (CRM). Les outils de PaaS ajustent généralement de manière automatique

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l’utilisation des serveurs virtuels en fonction de la demande des applications.

3. Le réseau en tant que service (Network as a Service – NaaS), également appelé intégration en tant que service (Integration as a Service) : des réseaux à valeur ajoutée, des services administrés et d’autres applications facilitant l’échange d’informations interentreprises

Le NaaS est l’une des plus anciennes technologies externalisées. Une grande variété de technologies interentreprises font partie de cette catégorie, notamment :

les réseaux à valeur ajoutée (RVA), comme les RVA d’échange de données informatiques (EDI) d’EasyLink Services International ;

 la fourniture externalisée de contenus par des sociétés comme Ariba ;

 les services Web à la demande fournis par des sociétés comme XIgnite ;

les échanges de données interentreprises hébergés, fournis par des sociétés comme e2Open.

Ces applications facilitent la gestion du transfert, de l’acquisition, de la distribution et de la transformation des données échangées entre les entreprises et leurs

partenaires et clients.

4. Le logiciel en tant que service (Software as a Service – SaaS) : des

applications qui s’appuient sur ces trois autres technologies pour offrir des fonctionnalités ciblées

En tête des technologies du Cloud se trouvent les applications Web qui proposent des fonctionnalités commerciales spécifiques aux entreprises et aux

consommateurs. Il existe des milliers d’applications SaaS sur le marché actuel, et ce chiffre continue d’augmenter rapidement. Les fonctionnalités offertes par ces

applications vont de la télécopie par Internet (comme la très populaire messagerie à la demande d’EasyLink) à des outils de sondage, en passant par des logiciels de gestion des maladies. L’une des applications les plus connues est celle pour la gestion de la relation client : Salesforce.com.

Une autre de ces applications, appelée Google Docs, offre des outils de tableur, traitement de texte et présentation en ligne. Quelles que soient les fonctionnalités proposées, toutes les applications SaaS sont entièrement hébergées et gérées dans le Cloud et, comme les PaaS, elles masquent parfaitement l’infrastructure, la plate-forme et le réseau sous-jacents.

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6025 The Corners Parkway - Suite 100 - Norcross, GA - 30092 Ces quatre couches du Cloud Computing ont trois éléments en commun : 1. Elles sont construites à partir d’avancées technologiques récentes, comme la

virtualisation et l’architecture partagée. Cet environnement permet à de nombreux clients de partager la même puissance de calcul. En partageant de telles ressources, les clients bénéficient de plusieurs avantages majeurs, notamment la réduction substantielle de leurs charges d’exploitation.

2. Elles permettent aux utilisateurs de payer uniquement l’utilisation réelle qu’ils font de la technologie, plutôt que de payer une licence ou la propriété de la technologie.

3. Elles sont accessibles par Internet.

Le Cloud Computing représente une avancée technologique majeure dans notre monde informatisé. Comme décrit plus loin, les entreprises qui l’utilisent lui ont déjà trouvé d’immenses avantages. À mesure que cette avancée technologique gagne du terrain, les entreprises qui ne l’utilisent pas correctement sont confrontées à de grands risques, alors que celles qui savent l'exploiter bénéficient d’avantages considérables.

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Chapitre 3 : pourquoi adopter le Cloud Computing ?

Le Cloud Computing exploite les économies d’échelle pour faire baisser le coût du déploiement, de la gestion, de la maintenance et de la réparation des ressources informatiques clés. Actuellement, les individus et les petites entreprises constituent la majorité des utilisateurs des technologies Cloud, mais les grandes sociétés commencent elles aussi à transférer davantage leurs ressources informatiques vers le Cloud.

Les individus et les petites entreprises favorisent les technologies Cloud car elles sont généralement très simples à utiliser, et le fait qu'elles se trouvent sur Internet rend les applications Cloud particulièrement accessibles. Plus important encore, ces utilisateurs ne peuvent généralement pas assumer les frais liés aux ressources informatiques nécessaires pour gérer ne serait-ce qu’un petit centre de données ; leur seule option pour bénéficier de la puissance de calcul dont ils ont besoin est de passer par le Cloud.

Tout comme les individus et les petites entreprises, les grandes sociétés se tournent vers les technologies Cloud en raison de leur facilité d’utilisation, de leur accès généralisé et des économies qu’elles permettent de réaliser. Cependant, elles n’utilisent pas le Cloud à la place de leurs services informatiques. En fait, elles externalisent uniquement les ressources informatiques qui ne peuvent pas être exploitées pour gagner un avantage concurrentiel.

Les services Cloud de courrier électronique en sont un bon exemple. Très peu de sociétés peuvent exploiter leur expertise en matière de gestion des applications e-mail pour améliorer significativement leur compétitivité. Par conséquent, les services e-mail représentent un candidat idéal pour le Cloud Computing.

Le Cloud en est encore à ses premiers pas mais son utilisation s’est déjà généralisée. Un sondage récent du Pew Internet and

American Life Project a révélé que 69 % des internautes avaient déjà stocké de données en ligne ou utilisé une application Web. En outre, les analystes Gartner et Forrester indiquent que 12 % des services financiers et des

compagnies d’assurance utilisent déjà des applications SaaS, et que ce nombre augmente rapidement.

En 2006, le marché mondial des

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SaaS représentait 6,3 milliards de dollars. Les ressources humaines, la planification des ressources d’entreprise et la gestion de la relation client en étaient les principales

utilisations. Une étude récente menée par McKinsey and Company, en collaboration avec Sandhill Enterprise Software, a dévoilé que 30 % des clients considèrent les SaaS comme la tendance actuelle ayant le plus d’impact sur leurs affaires.4

Chaque couche du Cloud Computing contribue à l’externalisation de différents processus d’affaires. Chacune présente également un avantage clé. Certains avantages sont financiers tandis que d’autres permettent d’améliorer la compétitivité et la flexibilité du marché.

Avantages de l'IaaS

En transférant les systèmes, serveurs, logiciels et la maintenance vers le Cloud, l’IaaS (Infrastructure as a Service) diminue les dépenses d’investissement ainsi que les frais liés aux licences de logiciels et à la main d’œuvre. L’externalisation de la puissance de calcul nécessaire pour tester de nouveaux logiciels constitue un exemple particulièrement convaincant de la manière dont une société peut bénéficier de l’IaaS.

Pour de nombreuses sociétés, la mise à niveau et l’implémentation des logiciels est un processus extrêmement complexe qui monopolise d'énormes ressources. Tout nouveau logiciel doit être testé minutieusement avant de pouvoir être mis sur le marché. Imaginez par exemple les dépenses d'investissement et le temps nécessaires pour mettre au point la mise à niveau d'une application ERP sophistiquée. Des machines d’essai, des boîtiers d’intégration de plate-forme et des machines de préparation à la production sont nécessaires pour le déploiement. Une fois l’application en ligne, toutes ces machines deviennent inutiles. Elles peuvent être modifiées pour d’autres usages mais, souvent, elles sont laissées de côté jusqu'à la prochaine mise à niveau.

Avec l’IaaS, une entreprise peut créer une plate-forme d’essai virtuelle complète, réaliser ses essais de mise à niveau puis, lorsque le cycle est terminé, mettre la plate-forme virtuelle à disposition dans le Cloud. Il n’est pas nécessaire d’acheter de nouvelles

machines, ni d’installer aucun équipement dans le centre de données, et les coûts encourus sont uniquement ceux correspondant au traitement et au stockage réellement utilisés pendant les essais. Encore mieux, lorsqu’une plate-forme identique est requise

ultérieurement pour une nouvelle mise à niveau, une configuration de déploiement recréant l’environnement peut facilement être récupérée et exécutée.

Avantages de la PaaS

La PaaS (Platform as a Service) répond à d’autres genres de défis auxquels les entreprises sont confrontées. Bien qu’elle contribue effectivement à diminuer les dépenses, elle est principalement conçue pour faciliter le développement des logiciels et, ainsi, réduire le temps consacré aux déploiements et à la mise sur le marché de ces logiciels. En outre, les entreprises utilisent aussi des applications PaaS, comme BigFile de Google et la gestion de données de SalesForce.com, pour créer des fonctionnalités apportant de réels avantages concurrentiels.

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6025 The Corners Parkway - Suite 100 - Norcross, GA - 30092 Avantages du NaaS

Non seulement le NaaS (Network as a Service) aide les entreprises à diminuer leurs dépenses d'investissement en éliminant les achats d'équipements et de logiciels, mais il réduit également de manière significative les charges d’exploitation liées à la gestion d’un trafic interentreprises.

La gestion, la surveillance et la maintenance du trafic réseau coûtent cher. Des ingénieurs réseau sont nécessaires pour gérer les pare-feux, les réseaux privés virtuels, les connexions TLS et toute une foule d'applications pour les communications et le transport. Les

fournisseurs de NaaS éliminent cette difficulté. Parce qu’ils sont entièrement focalisés sur les technologies interentreprises, ces fournisseurs disposent de l’expertise et des plates-formes communes nécessaires pour simplifier au maximum les flux de trafic interentreprises. De plus, l’environnement hautement compétitif dans lequel évoluent ces fournisseurs garantit que leurs systèmes sont extrêmement fiables et sécurisés.

Avantages du SaaS

Le SaaS (Software as a Service) permet également de réduire les dépenses d’investissement et les charges d’exploitation, et il fait en outre économiser de précieuses heures de main d’œuvre au personnel informatique. La gestion et la maintenance en interne des applications logicielles requièrent des ingénieurs réseau, des développeurs de logiciels, des experts en bases de données, des partenaires pour l’assistance et des formateurs. Avec un SaaS, plus besoin de gestion ou de maintenance en interne. Tout le travail d’assistance, de mise à niveau et autre gestion liée aux logiciels est réalisé par le fournisseur de SaaS. En outre, comme le fournisseur de SaaS répartit ses coûts entre de nombreux clients et permet aux entreprises de ne payer que leur utilisation réelle des logiciels, le coût des applications SaaS tend à être bien inférieur à celui des autres types de logiciels.

« EasyLink a permis à notre service de communiquer des

informations essentielles dans un

délai que nous n’aurions jamais imaginé possible. »

Directeur d’un

institut de

recherche médicale

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Chapitre 4 : Comme les prestataires de soins de santé peuvent-ils commencer à tirer

avantage du Cloud ?

Passer au Cloud doit être un processus mûrement réfléchi et soigneusement exécuté. Bien qu’il existe de réels avantages financiers, les risques ne sont pas absents. Les prestataires de soins de santé devraient externaliser les processus et les systèmes qui ne créent pas d'avantages concurrentiels significatifs. Tout se résume à un principe de base : si la gestion en interne d’un système ou d’un processus n’entraîne pas d’avantage concurrentiel, ce système ou processus devrait être géré au coût le plus faible possible – et l’externalisation est généralement la solution impliquant le moins de frais.

Outre les exemples de technologies Cloud Computing non spécifiques à une industrie déjà mentionnés, il existe de nombreux processus

spécifiques au secteur des soins de santé qui s’inscrivent naturellement dans le cadre du Cloud. En voici quelques exemples :

• La télécopie par e-mail – Nombre de systèmes de soins de santé adoptent des solutions fax SaaS comme la messagerie de production et Desktop Messaging d’EasyLink. Ces solutions permettent d'envoyer et de recevoir des fax depuis des

ordinateurs, exactement comme pour des e-mails. Beaucoup de fournisseurs profitent des avantages des solutions hébergées qui éliminent le recours à des serveurs et des logiciels coûteux et solutionnent en outre tous les problèmes d’extensibilité. La télécopie par e-mail offre plusieurs avantages majeurs aux prestataires de soins de santé et notamment :

o Une augmentation des admissions rentables : Il n’est pas rare que des hôpitaux, des prestataires de soins en phase post-aiguë et des institutions de soins de santé manquent des opportunités de prendre en charge des patients rentables à cause de problèmes de télécopieurs. Prenez, par exemple, un hôpital qui est prêt à envoyer un patient vers un service offrant des soins en phase post-aiguë. Il lui faut tout d’abord trouver une structure proposant des soins en phase post- aiguë et disposant de l’équipement approprié et de l’expertise nécessaire à la prise en charge de ce patient ; l'hôpital envoie donc en général des demandes d'admission par fax à diverses

« Je ne connais aucune entreprise qui

ait augmenté significativement sa part de marché parce

qu’elle gérait mieux son infrastructure de

télécopie que ses concurrents.

Cependant, beaucoup d’entreprises ont gagné des avantages concurrentiels solides en externalisant leurs

ressources informatiques. »

Tom Stallings, PDG, EasyLink Services International

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6025 The Corners Parkway - Suite 100 - Norcross, GA - 30092 structures offrant ce type de soins. La première structure à répondre est

généralement celle qui accueillera le patient. Ainsi, si le télécopieur du prestataire de soins en phase post-aiguë n'accepte pas les fax – s’il est cassé, manque de papier, le toner est vide ou, comme c’est souvent le cas, s’il est déjà occupé – ce prestataire ne recevra pas la demande à temps pour y répondre et passera à côté de cette opportunité. Par ailleurs, si le télécopieur de l’hôpital rencontre ce type de problèmes, le transfert du patient peut être annulé, ce qui influe négativement sur l’ensemble du flux de patients.

o Une meilleure conformité à la loi HIPAA : La réception et l'envoi de fax par e- mail plutôt que par télécopieur éliminent le risque associé à la confidentialité des informations sur le patient, lesquelles sont accessibles sans restriction avec des télécopies physiques. La transmission de fax par e-mail fournit en outre une piste de vérification électronique de l’expéditeur, du document transmis, du

destinataire et de la date.

o Une diminution des coûts : L’application de télécopie d’EasyLink est une solution entièrement hébergée, il n'y a donc aucun frais de licence pour les logiciels ou le matériel ni de mises à niveau longues et coûteuses.

Portail en ligne consacré à l’usage des médicaments – La gestion et le contrôle des stupéfiants a toujours représenté un problème majeur pour les prestataires de soins de santé et les pharmacies. Certains États exploitent désormais la solution Software as a Service afin d’éviter l’usage abusif ou

inapproprié des prescriptions de stupéfiants. Colorado PDMP est le parfait exemple de la manière dont les prestataires de soins de santé, les agences d’État et les pharmacies ont uni leurs forces pour résoudre ce problème épineux de santé publique. Avec Colorado PDMP, les médecins peuvent consulter toutes les

prescriptions de stupéfiants établies pour une personne enregistrée dans l’État du Colorado. Ils ont aujourd’hui la possibilité de s’organiser et de s’assurer que des stupéfiants ne sont pas utilisés de manière excessive ou inappropriée et ce, même par mégarde. Il s’agit d’une conséquence directe de la capacité des solutions Software as a Services à intégrer ensemble des groupes ayant des contacts limités via la collecte et la diffusion des informations.

ePrescription – Chaque jour, les hôpitaux, les infrastructures de soins de santé et les prestataires de soins de santé individuels produisent des millions de

prescriptions. Ces prescriptions se font souvent à l’aide de télécopieurs, au cours de conversations téléphoniques et lors de la remise de notes à la pharmacie par l’intermédiaire du patient. Les hôpitaux et les pharmacies se sont rendu compte qu’en intégrant conjointement leurs applications administrative via des produits Integration as a Service tels qu’EDI et Production Fax, ils peuvent limiter

significativement leur pourcentage d'erreurs de prescriptions, réduire leurs coûts d’exploitation, améliorer la qualité des soins fournis aux patients et augmenter considérablement la conformité des dossiers des patients. Divers fournisseur de SaaS ePrescription exploitent les applications Integration as a Service comme le RVA EDI d'EasyLink pour le transfert des dossiers des patients et les fonctions de télécopie d’EasyLink pour la distribution des prescriptions par fax.

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• Gestion des données et analyse des performances – De nombreux fournisseurs offrent des outils SaaS pour analyser le stock, les performances des chirurgiens, les coûts, les types de payeurs et d’autres données. Ces applications d’analyse sont plus que complètes, elles fournissent des outils faciles à utiliser qui permettent aux administrateurs d’effectuer une recherche approfondie dans leurs données pour déterminer non seulement où se trouvent les problèmes, mais aussi leurs véritables causes. Ces outils facilitent également la création de graphiques et de tableaux

conviviaux pour partager d’un seul coup d’œil des informations. La solution SIS Analytics conçue par la société Surgical Information Systems est un parfait exemple de l’un de ces outils SaaS d’analyse des soins de santé. SIS Analytics est spécialement conçue pour analyser des données provenant du service périopératoire d’un hôpital. Les responsables de bloc opératoire disent gagner de nombreuses heures grâce à cet outil du fait que leur personnel infirmier n'a plus besoin de regrouper, d’analyser et de créer des rapports sur les coûts de la salle d’opération, l’utilisation des blocs par les médecins, les dépenses en matière d’approvisionnement, les statistiques liés au flux des patients et nombre

d'autres mesures. L'outil d'analyse le fait pour eux tout en diminuant le nombre d’erreurs et en assurant l’actualisation constante de toutes les informations.

• EDI – La plupart des prestataires de soins de santé utilisent l’EDI (échange de données informatiques) pour effectuer des transactions avec leurs plus gros fournisseurs. Tandis que les prestataires continuent de mettre en œuvre et de mettre à niveau leurs

systèmes ERP et automatisent davantage leurs processus de gestion, beaucoup d’entre eux constatent une utilisation plus qu’accrue de leur EDI. Cette augmentation du trafic EDI peut considérablement gonfler les coûts et l'utilisation des ressources informatiques.

En raison du manque d’expertise EDI dans le secteur et des nombreuses autres priorités informatiques rencontrées par la plupart des prestataires de soins de santé, beaucoup d’entre eux externalisent leurs activités EDI vers des sociétés telles qu’EasyLink, qui est spécialisé dans cette technologie. D’autres institutions, qui préfèrent conserver leurs activités EDI en interne, pourraient également profiter de certains avantages en remplaçant leurs RVA pour ceux d'EasyLink. Dans son rapport « Magic Quadrant for Integration Service Providers » paru en 2008, Gartner décrit EasyLink comme « l’un des rares fournisseurs internationaux de services d’intégration très en vue » et ajoute,

« EasyLink utilise un service IaaS moderne, fiable et hautement performant ainsi que des services d'externalisation de projets interentreprises émergents. »1

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Conclusion

En conclusion, il est important de comprendre que le Cloud Computing représente l’aube d’une avancée technologique majeure. Il est le résultat inévitable de

plusieurs innovations technologiques à plus petite échelle, dont l’origine remonte jusqu’aux ponts aériens de Berlin. Et il a déjà un effet profond sur la manière dont les technologies de l’information sont gérées au sein des entreprises du monde entier. Bien que la définition exacte du Cloud Computing soit encore en cours de développement, il existe quatre types distincts de services Cloud : l’infrastructure en tant que service, la plate-forme en tant que service, l’intégration ou le réseau en tant que service et le logiciel en tant que service. Les prestataires de soins de santé, tout comme les sociétés d’autres secteurs, tirent déjà avantage du Cloud. À mesure que l’utilisation de cette technologie se généralise, les institutions qui s’en servent efficacement bénéficient de baisses majeures de leurs dépenses ainsi que d’autres avantages considérables. Les prestataires de soins de santé devraient utiliser ces outils pour remplacer les systèmes dépassés que sont par exemple les serveurs de télécopie et les télécopieurs, ou encore d’autres équipements

obsolètes. Elles devraient également penser à ces technologies lorsque leurs diverses licences pour des applications client-serveur arrivent à échéance.

« Le Cloud Computing, c’est une avancée unique dans une vie. À terme, tous les appareils seront en réseau. »

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Eric Schmidt, PDG de Google

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Références

1. Truman Library. The Berlin Airlift. [En ligne] Disponible sur : http://www.trumanlibrary.org/teacher/berlin.htm, 12 février 2009.

2. Marshall Brain. How ASPs Work. [En ligne] Disponible sur : http://computer.howstuffworks.com/asp.htm, 30 janvier 2009.

3. Wikipedia. Cloud Computing. [En ligne] Disponible sur :

http://en.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing, 12 février 2009.

4. Abhijit Dubey, Junaid Mohiuddin, MR Rangaswami, Aadarsh Baijal. Enterprise Software Customer Survey 2008. [En ligne] Disponible sur :

http://www.interop.com/downloads/mckinsey_interop_survey.pdf, 18 février 2009.

5. Dan Farber. The IBM-Google Connection. [En ligne] Disponible sur : http://news.cnet.com/8301-13953_3-9933714-

80.html?part=rss&tag=feed&subj=OutsidetheLines

,

18 février 2009.

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