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LA ROCHE-POSAY STATION THERMALE EUROPÉENNE DE LA PEAU. Dr Michel JALTEL Dr en Médecine, Dr en Pharmacie Biologiste des hôpitaux

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LA ROCHE-POSAY

STATION THERMALE EUROPÉENNE DE LA PEAU

Dr Michel JALTEL

Dr en Médecine, Dr en Pharmacie Biologiste des hôpitaux

avec la collaboration de Véronique JALTEL Docteur en Pharmacie

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DU MÊME AUTEUR :

— Étude hydrologique et climatologique du bassin de La Roche- Posay.

— La Roche-Posay (épuisé).

— Amélie-les-Bains.

— La santé par les eaux, 2 000 ans de thermalisme.

Prix de la Santé

— Royat, station thermale de l'artérite.

Lauréat Académie de Médecine

M. Jaltel, 2, rue Renaudot, 45100 ORLÉANS.

Couverture :

La station thermale dans son cadre de verdure (page I).

La douche filiforme (page IV).

ISBN : 2-903124-03-5

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Avant-propos

« O mes amis. Accourez en ces lieux.

Le seul vrai bien, ce bien si précieux,

La santé, vous attend sur cette rive heureuse. Venez. Vous trouverez sur les bords de la Creuse Un air doux, un ciel pur, un site gracieux! »

Ainsi s'exprimait en 1788 le poète François de la Motte dans une élégie dédiée à la marquise d'Harembourg pour vanter les bienfaits de la cure rochelaise.

Les années ont passé mais chacun découvre toujours avec plaisir la station de La Roche-Posay, soit qu'il remonte le cours reposant de la Creuse en venant de T ouraine, soit qu'il délaisse les forêts et les brandes de la Brenne castelroussine, soit enfin qu'il abandonne le plateau monotone de Pleumartin ou « le beau modelé des coteaux châtelleraudais » chantés par Maurice Bedel dans sa « Géographie de mille hectares ».

Le curiste trouve à La Roche-Posay la richesse de la thérapeutique hydrominérale associée au bienfait du climat sédatif, les amateurs de quiétude un cadre agréable et accueillant pour des vacances de repos et de détente au creux d'un frais vallon, enfin le touriste, amateur d'art et d'histoire, découvre à La Roche-Posay, mais aussi, tout au long de ses promenades, dans ce département musée qu'est la Vienne, les vestiges d'un riche passé.

A tous ceux là, nous dédions ces pages consacrées à La Roche-Posay,

à son histoire, à ses sources afin de mieux faire comprendre leur mode

d'action au travers de leur composition physicochimique et de mieux

préciser les indications thérapeutiques de la station dans le domaine de

la dermatologie.

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Dessin de Mai LE THUY.

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2 000 ans d'histoire

Avant les Gaulois

Pourquoi commencer l'étude de nos villages à nos ancêtres les Gaulois alors que notre histoire tire ses origines d'un passé oh combien plus lointain ! Pourquoi rechercher l'évolution de notre humanité dans les récits grecs alors qu'il nous faut penser, non pas en années ou en siècles, mais en millions d'années lorsqu'on se trouve sur le bord des vallées de l'Anglin, de la Charente, de la Gartempe, ou de la Creuse.

Les premiers hommes vécurent en effet le long de ces vallées comme en témoignent grottes et outils de Saint-Pierre de Maillé, fresques d'Angles ou silex du Grand-Pressigny, villages tous situés à quelques kilomètres de La Roche-Posay. Mais qu'était La Roche- Posay au temps de la préhistoire?

C'est à environ 2 000 000 d'années en arrière qu'il faut se reporter

en imagination pour découvrir «l'homo habilis» ou «Australopi-

thèque» d'Afrique Orientale qui passe de la position horizontale à

la position verticale, de la marche à quatre pattes au maintien un peu

prétentieux sur deux jambes. Dès cette période, la région de La Roche-

Posay est habitée, témoins les «coups de poing» recueillis sur le

plateau de la Vienne vers Pleumartin et surtout les « bifaces »,

mélangés aux galets, découverts aux environs du Grand-Pressigny

dans la carrière du Riveau. A cette civilisation qu'il est possible de

qualifier de préindustrielle, correspond l'homme de Néanderthal (nous

sommes entre 75 000 et 30000 avant J. C.). Le climat devient plus

rude, l'homme s'enfonce dans les grottes facilement creusées dans le

tuffeau tourangeau ou bien, s'installe sous les surplombs rocheux des

vallées calcaires (grottes des vallées de la Charente, de la Creuse, de

la Gartempe, de l'Anglin). On chasse mammouths et renards bleus à

l'aide de fragments rocheux taillés sur une seule face : c'est la pointe

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moustérienne telle que les grottes de l'Abri Reignoux, toujours aux environs de La Roche-Posay, nous l'ont livrée. De ces conditions climatiques rigoureuses, nécessitant de traquer les bêtes pour survivre, naît une civilisation de grands chasseurs : ce sera l'âge du renne avec

« l'homo sapiens », «un homme comme nous, ni plus bête ni plus intelligent, ni plus laid, ni plus beau que nous mêmes » selon l'abbé Breuil, l'un des grands noms de la préhistoire. Cet homo sapiens diversifie son outillage : la petite lame de silex apparaît puis le grattoir, le burin auquel s'ajoutent aussi des outils en os comme aiguilles et harpons. Cette industrie de l'os, contemporaine du solutréen, laissera très peu de vestiges dans la région de La Roche-Posay en raison du sol.

Brusquement, la température se réchauffe. C'est la fin de la période glaciaire : bouquetins et bisons remplacent ours et renards; gloutons, cerfs, élans se multiplient en Poitou. Alors apparaît cet art animalier qui provoque encore aujourd'hui notre respectueuse admiration avec les frises de Lascaux et de Font-de-Gaume. Cet art, né dans toutes les vallées aquitaines et poitevines, devient vite un art religieux sous forme de peintures, de sculptures, de bas reliefs. La tribu — les hommes sont encore fort peu nombreux dans la région puisque Nougier dénombre environ 50 000 individus pour ce qui représentait géogra- phiquement l'hexagone français — se réunit dans une grotte pour participer à des cérémonies religieuses. Les grottes d'Angles-sur- Anglin nous ont laissé un très bel exemple de cet art magdalénien. Il s'agit d'une frise en bas relief montrant quelques animaux (bisons, chevaux, bouquetins) mais aussi trois vénus dont seule la partie inférieure est représentée : ces beautés féminines, limitées aux jambes et au torse, pourraient expliquer un rite religieux de fertilité ou de fécondité.

Par suite d'un nouvel adoucissement des conditions climatiques, cerfs et sangliers supplantent le renne. L'âge du cerf voit la chasse se diversifier. La cueillette végétale (baies sauvages, fruits, récolte de graminées) commence. Nous sommes déjà au néolithique. Bien vite chasse et cueillette ne suffisent plus. L'homme devient paysan : il lui faut un outillage plus perfectionné pour défricher : c'est le début de l'industrie campignienne. On extrait en grande quantité du sol le silex;

on taille et l'on polit dans les vastes ateliers du Grand-Pressigny. La pierre polie s'ajoute à la pierre taillée et les outils pour la chasse ou la pêche servent au travail de la terre.

De cette époque, date l'important outillage du Grand-Pressigny,

les grands silex jaunâtres appelés « livres de beurre », en raison de

leur ressemblance avec ces mottes de beurre jadis livrées à la vente

par les fermières de Touraine; ces livres de beurre correspondent à

un résidu de fabrication de lames, de pointes, de flèches. Cet outillage

et ces déchets, retrouvés dans toute cette région du Grand-Pressigny,

apparaissent disproportionnés avec la population locale. Aussi est-il

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Tête de bouquetin. Abri du Roc aux sorciers.

(Photo S. de Saint Mathurin)

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possible d'envisager un commerce et même une exportation lointaine!

Les silex du Grand-Pressigny migrent à travers la Gaule entière comme le font de nos jours le jade de l'Alaska troqué contre les fourrures de la baie d'Hudson. La vie à cette époque ressemble à celle d'ethnies isolées de notre XX siècle.

Parallèlement, on quitte la grotte pour s'installer sur le territoire de l'exploitation sur des emplacements appelés « fonds de cabane ».

Plus tard, la tribu s'implantera sur les bords d'une rivière ou sur les hauteurs faciles à défendre : ce sera l'âge du bronze qui s'étend dans ces régions de 2 000 à 1 000 avant J. C. auquel succède l'âge du fer : les métaux taillés avec une habileté consommée servent à confectionner outils mais aussi bijoux, bracelets ciselés et fibules délicates comme l'on peut en admirer dans une vitrine du musée du Grand-Pressigny.

De cette période protohistorique, la région de La Roche-Posay a la chance de posséder un site exceptionnel de découverte récente : celui d'Antran, au nord de Châtellerault, sur la rive gauche de la vallée de la Vienne. C'est la prospection aérienne au cours de la sécheresse qui a sévi en 1976 sur cette région du Haut Poitou qui a permis cette découverte importante à la fois par son ampleur et par sa qualité. Ceinturée de divers enclos circulaires ou quadrangulaires présentant des traces en creux de fossés, se dessine une substructure de grande taille — 50 m de long sur 15 m de large — correspondant, peut-être, à un lieu de culte. L'absence de foyers de combustion, de fosses à détritus, de restes de céramiques ou de résidus d'os d'animaux, fait exclure un simple lieu d'habitation de l'âge du bronze ou du premier âge du fer. Seul le dégagement plus complet de l'édifice et de l'ensemble des structures mises à jour depuis 1981 permettra de mieux expliquer le rôle d'un bâtiment d'une telle importance qui peut rivaliser avec les découvertes du haut Danube ou de Moravie.

La région de La Roche-Posay se peuple rapidement et est habitée par une race fière et courageuse, les Pictons ou Pictaves. Selon une origine celtique, ce nom signifierait « méfiant » mais cette étymologie reste discutée; pour d'autres, pictave indiquerait que le corps de ces guerriers était recouvert de peinture. L'un de leurs chefs, Duratius, favorable aux Romains, facilitera le quadrillage du Poitou de voies de communication reliant ainsi Tours, Bourges, Saintes, Poitiers et Orléans. La voie romaine Poitiers-Orléans stimule le développement des deux bourgs : La Roche-Posay — Rupes pusica — en raison de sa position stratégique en bordure de Creuse, point de passage facile de la rivière et, sur l'autre rive, Yzeures, gros bourg gaulois très ouvert à la culture gréco-latine. Tout concourt à penser que les sources de La Roche-Posay sont connues à cette époque. Néanmoins aucun vestige ne subsiste permettant d'affirmer avec certitude leur utilisation par nos ancêtres pictons alors que cette thérapeutique s'étend à travers toute la Gaule.

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Les origines du thermalisme

Le thermalisme, médecine naturelle par excellence, puise ses origines dans un passé, ôh combien lointain, puisque les mythologies grecque et latine en furent profondément marquées. Le jaillissement d'une source d'eau chaude des entrailles de la terre, de cette terre qui nous nourrit, éveilla chez les peuples anciens un sentiment mêlé de terreur sceptique, mais aussi de respect et de vénération. Et d'ailleurs, comment rester insensible devant l'émergence tumultueuse d'une eau minérale parmi les grondements titanesques, les nuages de vapeurs soufrées, de gaz thermaux et l'atmosphère empyreumatique qui entoure le griffon. Nombre de temples s'édifient à proximité des sources minérales et l'on voit se créer, plusieurs siècles avant notre ère, dans les îles de Lesbos, de Lipari, de Cos ou d'Eubée, de véritables centres de cure. Dès l'époque d'Aristote, des embryons de stations thermales reçoivent malades et pèlerins car le sacré se mêle intimement à la santé. C'est ainsi que les eaux d'Œdepsos, apparues à la suite d'un tremblement de terre font accourir une foule de malades et de mystiques. Devant l'affluence des curistes, les officiers du roi Antigonus, précurseurs de nos modernes agents du fisc, s'empressent d'imposer une taxe de boissons, ancêtre de notre redevance thermale ou de l'actuelle taxe de séjour.

Mais, la fontaine, rebelle aux économistes... se tarit bien vite. Il n'en faut pas plus pour faire accourir de nouveaux malades et accroître la renommée d'Œdepsos! Des médecins spéciaux — les Asclépiades — s'attachent aux sources : ce sont déjà les ancêtres des médecins thermaux de nos modernes stations tandis que devins et prêtresses s'installent, eux aussi, à proximité des griffons, construisent des temples, protègent l'émergence de toute profanation : défenseurs de notre actuel périmètre de protection, ces écologistes avant la lettre, empêchent pollution et implantation sauvage auprès des griffons. Les poètes, à la suite de Pindare, célèbrent les vertus thermales et, à travers elles, les nymphes des sources, appelées Pegées ou Crenées — de là, provient le mot crénothérapie ou thérapeutique par les eaux miné- rales —. Bienveillantes pour les humains puisqu'elles guérissent des maladies, mortelles malgré leur caractère divin, elles ont le privilège de rester jeunes et belles — de là ce pouvoir de rajeunissement, de renouveau de la cure thermale —. Les Gaulois utilisent, eux aussi, les sources et les vénèrent à travers Borvo, symbole du jaillissement, du bouillonnement de l'eau au griffon et dont on retrouvera le nom latinisé dans des stations comme la Bourboule, Bourbonne, Bourbon- Lancy et Barbotan.

A La Roche-Posay, les débuts du christianisme sont liés à Nectaire, 1 évêque de Poitiers, puis, au IV siècle, à Hilaire dont un disciple, Martin, deviendra évêque de Tours. Bien vite les invasions barbares

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sèment désolation et mort sur le territoire et les sources tombent dans le plus profond oubli. En effet, sur cette terre, aux confins du nord et du midi, vont se produire les grands chocs des civilisations. Au V siècle, c'est l'envahissement du Poitou par les Wisigoths et la rencontre de Clovis et d'Alaric auprès du village de Vouillé telle que nous l'a décrit Grégoire de Tours dans une de ses chroniques : « Clovis en vînt aux mains avec le roi des Goths, Alaric, dans la plaine de Vouillé, au dixième milliaire depuis Poitiers. Les hommes d'Alaric combattirent avec le javelot mais les Francs se jetèrent sur eux la lance à la main. Alors les Goths prirent la fuite suivant leur coutume et la victoire avec l'aide du Seigneur, demeura à Clovis » (507 après J. C.).

Le VIII siècle voit l'invasion des Arabes et, en 732, au confluent de la Vienne et du Clain, la fameuse bataille de Moussais connue à tort sous le nom de bataille de Poitiers bien que le site soit plus proche de Châtellerault que de la capitale du Poitou. Isidore Béja en relate les péripéties : « Abd er Rhaman, après avoir livré bataille au duc d'Eude, entre Garonne et Dordogne, rêve de piller la basilique Saint-Martin de Tours, centre de pèlerinage important dans la chrétienté occidentale. Il rencontre le roi d'Austrasie, Charles Martel, homme belliqueux dès la plus tendre enfance et expert dans les choses de la guerre. Pendant près de 7 jours, les armées s'observent. Enfin, on se prépare au combat. Au fort de la bataille, les hommes de Charles Martel ont l'aspect d'une armée immobile : ils restent soudés les uns aux autres formant comme une enceinte de glace et, à grands coups d'épée, abattent les Arabes. La nuit sépare enfin les combattants. Les Francs avec mépris abaissent leurs glaives et, voyant les tentes innombrables des Arabes, se réservent pour un autre combat. Le lendemain, au petit jour, les tentes sont toujours là. Les soldats de Charles Martel envoient des éclaireurs : ceux-ci trouvent les tentes vides. Alors, sans se soucier de poursuivre les fuyards, les Francs se partagent entre eux les dépouilles et tous reviennent joyeusement dans leur pays ». Charles Martel, après sa victoire sur les Sarrasins, placera son épée marquée de cinq croix en l'église de Sainte-Catherine-de- Fierbois, petit village situé entre Châtellerault et Tours. Le 23 avril 1428, cette épée sera retrouvée, sur les indications de Jeanne d'Arc, alors qu'elle se recueillait dans le sanctuaire lors de son voyage à Chinon. Depuis cette époque, soldats et militaires déposent leurs armes en ex-voto dans cette petite église aux toits pointus et au fin clocher d'ardoise.

Au IX siècle, les Normands remontent la Vienne — 863, ils

atteignent Poitiers — puis la Creuse. La Roche-Posay, placée dans

un site défensif sur la falaise, devient une sentinelle et un lieu de

passage pour la traversée de la Creuse. En 965, pour la première fois,

la chronique mentionne Euffroy de Preuilly comme seigneur de la

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Roche. La place forte va appartenir successivement jusqu'à la

révolution à trois maisons seigneuriales : d'abord aux barons de

Preuilly jusqu'en 1410, date à laquelle elle passera aux Chasteignier

puis ensuite en 1662 aux Izoré de Pleumartin.

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De Châtellerault pourquoi ne pas pousser plus à l'ouest jusqu'à Richelieu « le plus beau village de l'univers» au dire de La Fontaine, construit par Jacques Le Mercier, l'architecte de la Sorbonne, sous l'impulsion d'Armand Duplessis Richelieu? Pourquoi ne pas pour- suivre plus au nord le cours de la Vienne jusqu'au château des Ormes et revenir par Descartes?

Enfin, de Châtellerault, cité industrielle vivante et commerçante, on peut emprunter la vallée du Clain, véritable couloir routier et ferroviaire qui permet au passage de rappeler Moussais la Bataille, haut lieu de notre histoire de France. C'est ensuite le château de Dissay, ancienne propriété des évêques de Poitiers avec ses tours rondes entourées de douves à l'eau dormante. A proximité, une visite s'impose à Saint-Georges-les-Baillargeaux pour le petit manoir de Vayres, fin du XV siècle. D'origine fort ancienne puisque la voie Antonia reliant Tours à Bordeaux passait à proximité, il aurait reçut une nuit Jeanne d'Arc et Charles VII. Son élégant pigeonnier, don de la reine Anne d'Autriche en 1650, nous rappelle la visite de Mazarin et du jeune Louis XIV.

Jaunay Clan, aux portes de Poitiers, devenue célèbre avec son Futuroscope, ouvert depuis 1987, nous transporte dans la cité de demain tandis qu'apparaît déjà Poitiers ville d'art, surnommée tour à tour Poitiers l'antique, Poitiers la romane, Poitiers la médiévale, dont les vieux quartiers blottis sur l'ancien oppidum donnent l'image typique d'une capitale provinciale au début du siècle. Le promeneur devra y admirer ses églises (Notre-Dame la Grande, la cathédrale Saint-Pierre, Montierneuf, Sainte-Radegonde, la collégiale Saint- Hilaire) son baptistère Saint-Jean, ses vieux hôtels (hôtel Fumé) et son magnifique parc Blossac d'où la vue s'étend sur les méandres du Clain et les quartiers neufs de la cité.

Imprimerie Nouvelle, 45800 Saint-Jean-de-Braye - 12217 Dépôt légal : Avril 1991

Imprimé, en France

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