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École polytechnique - Écoles normales supérieures. Concours d admission filière MP. Corrigé de l épreuve de mathématiques B

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Texte intégral

(1)

École polytechnique - Écoles normales supérieures Concours d’admission 2018 - filière MP

Corrigé de l’épreuve de mathématiques B

Questions préliminaires

1.(a) PourP, QAN et t∈[0,1], le polynômeR= (1−t)P+tQest élément deAN :

• pour toutx∈[−1,1],R(x) = (1t)P(x) +tQ(x)≥0 car 1−t,P(x),tetR(x) sont positifs ;

R(1) = (1t)P(1) +tQ(1) = 1 etR(−1) = (1−t)P(−1) +tQ(−1) = 1 carP(1) =Q(1) =P(−1) = Q(−1) = 1.

AN est donc une partie convexe de l’espace vectorielRN[X].

1.(b) On a, pourP, Q∈RN[X] etα∈R:

• ||P+Q||1=!1

−1|P(x) +Q(x)|dx≤!1

−1|P(x)|+|Q(x)|dx=||P||1+||Q||1;

• ||αP||1=!1

−1|αP(x)|dx=|α|!1

−1|P(x)|dx=α||P||1;

• si||P||1, la fonctiont%−→|P(t)| est continue, positive sur [−1,1] d’intégrale nulle : elle est donc nulle.

Ainsi,P est le polynôme nul car il possède une infinité de racines.

|| ||1 est donc une norme surRN[X].

1.(c) Pour toutx∈R, l’applicationϕx: P %−→P(x) est linéaire donc continue sur l’espace vectoriel de dimension finieRN[X]. On peut ensuite écrire :

AN =ϕ−11 ({1})"

ϕ−1−1({1})"

 "

x∈]−1,1[

ϕ−1x ([0,+∞[)

et AN est fermé comme intersection de fermés (les parties {1} et [0,+∞[ sont des fermés de Rdonc leurs images réciproques par les applications continuesϕxsont fermées).

2.(a) CommeLest positive surAN et queAN est non vide, on peut définirAN. Il existe alors une suite (Pk)k≥0

d’éléments deAN telle queL(Pk) converge versaN quandktend vers l’infini. Pourk∈N,Pk est positif sur [−1,1], donc||Pk||=L(Pk). On en déduit que la suite (Pk) est bornée (on munitRN[X] de la norme|| ||1 : les normes sont toutes équivalents carRN[X] est de dimension finie). Comme nous travaillons en dimension finie, on peut extraire de cette suite une sous-suite convergente : il existe une extractriceϕ et un élément P ∈RN[X] tel quePϕ(k)converge versP. CommeAN est fermée,PAN et l’applicationLétant continue (elle est linéaire), on a :

L(Pϕ(k))−−−−−→

k→+∞ L(P)

(2)

On a ainsi construit un élémentP deAN tel que L(P) =aN : la borne inférieure est atteinte.

2.(b) PourP, QBN ett∈[0,1], le polynômeR= (1−t)P+tQest élément deAN et vérifie L(R) = (1t)L(P) +tL(Q) = (1t)aN +taN =aN

doncRBN :BN est convexe.

On a BN = ANL−1({aN}) donc BN est fermée, comme intersection de deux fermés (L est continue et {aN} est fermé dansR) ; comme les éléments deBN sont de norme égale àaN (pour|| ||1),BN est bornée : elle est donc compacte (dans un espace vectoriel normé de dimension finie, les compacts sont les fermés bornés).

2.(c) SoitPBN; en posant Q(X) =P(−X), on aQAN et L(Q) =L(P) = aN. On en déduit queQ est élément deBN, puis que c’est également le cas du polynôme pairR= P+Q

2 , par convexité de BN.

Première partie

3.(a) Pourj = 0,P0 est de degré 0 et pourj≥1, le polynôme (X2−1)j est de degré 2j, donc sa dérivéej-ième est de degréj; on a donc deg(Pj) =jpour toutj∈N.

3.(b) P0est pair et pourj∈N, le polynôme (X2−1)j étant pair, sa dérivéej-ième est de même parité quej (la dérivée d’un polynôme pair est impaire et la dérivée d’un polynôme impair est paire).Pj est donc de même parité quej pour toutj∈N.

3.(c) Le résultat est évident quandj= 0. Pourj∈N, on a :

Pj(X) = 1 2jj!

'(X−1)j(X+ 1)j((j)

= 1

2jj!

)j

i=0

*j i

+'

(X−1)j((j) '

(X+ 1)j((j−i)

En évaluant en 1, seul le terme correspondant ài=j est non nul. On a donc : Pj(1) =

, 1 2jj!

*i i

+

j! (X+ 1)j -

X=1

= 1 puisPj(−1) = (−1)jP(1) = (−1)j en utilisant la propriété de parité dePj.

4. Soiti, jtels queNi > j ≤0. On peut faire une intégration par parties (on ne manipule que des polynômes, qui sont de classeC1) :

2i+ji!j! < Pi, Pj > = . 1

−1

'(x2−1)i((i) '

(x2−1)j((j)

dx

= /'

(x2−1)i((i)'

(x2−1)j((j−1)01

−1− . 1

−1

'(x2−1)i((i−1) '

(x2−1)j((j+1)

dx

= −

. 1

−1

'(x2−1)i((i−1) '

(x2−1)j((j+1)

dx

(3)

car 1 et−1 étant racines d’ordre de (X2−1)i, ils sont racines de'

(X2−1)i((i−1)

. Comme'

(X2−1)i((i−k)

s’annule en 1 et en−1 pour toutkcompris entre 1 et i, on montre facilement par récurrence (surk) :

k∈{1, . . . , i}, 2i+ji!j! < Pi, Pj >= (−1)kinte'

(x2−1)i((i−k)'

(x2−1)j((j+k)

On a donc :

2i+ji!j! < Pi, Pj>= (−1)i . 1

−1

'(x2−1)i((0) '

(x2−1)j((i+j)

1 23 4

=0 cari+j>2j

dx= 0

La famille (Pj)0≤j≤N est donc orthogonale.

5.(a) Le calcul précédent, quandi=j, donne : gj = (−1)j

22j(j!)2 . 1

−1

(x2−1)j 1 23 4

=(−1)j(1−x2)j

'(x2−1)j((2j)

1 23 4

=(2j)!

dx= (2j)!

22j(j!)2Ij

5.(b) Soitj≥1. On a par intégration par parties : Ij =

. 1

−1

(1−x2)jdx='

(1−x2)jx(1

−1− . 1

−1

2jx(1−x2)j−1xdx

= 2j . 1

−1

5(1−x2)(1−x2)j−1−(1−x2)j−16 dx

= 2j(IjIj−1)

5.(c) On obtient, pourj∈N: Ij= 2j

2j+ 1Ij−1=. . .= (2j)(2j−2). . .2

(2j+ 1)(2j−1). . .3I0= 22j+1(j!)2 (2j+ 1)! , puis gj = (2j)!

22j(j!)2

22j+1(j!)2 (2j+ 1)! = 2

2j+ 1.

6.(a) La famille (Pj)0≤j≤n est échelonnée en degré et de cardinaln+ 1, donc c’est une base deRn[X].

6.(b) En notantP etI les espaces engendrés pas ces deux familles, nous avons : ΠnJn=Rn[X] =PI

avecP ⊂Πn et IIn; on en déduit quePn et I =In, i.e. que (P2j)0≤j≤n/2 et (P2j+1)0≤j≤(n−1)/2

sont des bases deΠn etJn.

7. CommeRN est pair, on peut l’écrire sous la formeRN =P(X2) avecPR[X]. On peut ensuite factoriser P en séparant ses racines réelles positives (αj)1≤j≤r, ses racines réelles strictement négatives (βk)1≤k≤s et ses racines complexes non réelles conjuguées (γ"")1≤"≤t :

P(X) =a 7r

j=1

(X−αj) 7s

k=1

(X−βk) 7t

"=1

(X−γ")(X−γ")

(4)

Pour chaquei,j,%, on posecj =√αj,ρk =√

βk et on choisit une racine carréew" deγ". Les cj sont des réels différents de 1 ou -1 (car RN(1) et RN(−1) sont non nuls), les ρk sont des réels non nuls (car leurs carrés sont strictement positifs) et leswk ne sont ni réels, ni imaginaires purs (car leurs carrés ne sont pas réels). On a donc :

RN(X) =a 7r

j=1

(X2c2j) 7s

k=1

(X2+ρ2k) 7t

"=1

(X2w"2)(X2w"2)

puis (avecRN(1) = 1) :

a= 1

8r

j=1(1−c2j)8s

k=1(1 +ρ2k)8t

"=1(1−w"2)(1−w"2)

et donc

RN(X) = 7r

j=1

X2c2j 1−c2j

7s

k=1

X2+ρ2k 1 +ρ2k

7t

"=1

X2w2"

1−w2" .X2w"2

1−w"2

8. Soitx∈[−1,1]. On a 0≤x2≤1, donc :

k, 0< x2+ρ2k

1 +ρ2k ≤1 (carρ2k >0)

%, x2w2"

1−w2" .x2w"2

1−w"2 =

99 99

x2w"2

1−w"2

99 99

2

>0 (carω"2-∈R) Comme

0≤RN(x) = 7r

j=1

x2c2j 1−c2j

7s

k=1

x2+ρ2k 1 +ρ2k

7t

"=1

x2w2"

1−w"2 .x2w"2

1−w"2

1 23 4

>0

on en déduit que 0≤ 7r

j=1

x2c2j

1−c2j puis par produit d’inégalités : 0≤SN(x)≤RN(x).

On en déduit queSN ∈AN (on aSN(1) =SN(−1) = 1) et queL(SN) =!1

−1SN(x) dx≤!1

−1RN(x) dx=aN, et doncL(SN) =aN par définition deaN :SN est élément de BN.

9. Soit x∈ [−1,1]. Quitte à réordonner les cj, on peut supposer qu’il existe r( compris entre 1 et r tel que cj -∈[−1,1] si et seulement si jr(. On a alors, pour 1≤jr(, x2c2j

1−c2j ≥1 (carx2c2j ≤1−c2j <0), d’où :

1≤

r!

7

j=1

xc2j

1−c2j (1)

On a ensuite :

0≤ 7r

j=1

x2c2j 1−c2j =

r!

7

j=1

x2c2j 1−c2j 1 23 4

>0

7r

j=r!+1

x2c2j 1−c2j

(5)

donc 7r

j=r!+1

x2c2j

1−c2j ≥0 et on obtient :

0≤TN(x)≤SN(x) en multipliant (1) par le réel positif

7r

j=r!+1

x2c2j 1−c2j

7t

"=1

x2w2"

1−w2" .x2w"2

1−w"2 .

Le même argument qu’à la question (8) prouve queTN ∈BN.

10.(a) NotonsC l’ensemble des solution de cette équation. En notantz=X+iY (avecX, Y ∈R) etλ= 99 99

w−1 w+ 1 99 99, nous avons (en remarquant queλ2-= 1 carwn’est pas sur la médiatrice du segment [−1,1]) :

z∈C ⇐⇒ |z−1|=λ|z+ 1|(car −1-∈C)

⇐⇒ (X−1)2+Y2=λ2((X+ 1)2+Y2)

⇐⇒ (1−λ2)X2−2(1 +λ2)X+ (1−λ2)Y2=λ2−1

⇐⇒

*

xX1 +λ2 1−λ2

+2

+Y2=

*1 +λ2 1−λ2

+2

−1 = 4λ2 (1−λ2)2

On en déduit que C est le cercle de centre C =

*1 +λ2 1−λ2,0

+

et de rayon R = 2λ

|1−λ2|. Ce cercle contient trivialement le pointw(carz=wvérifie l’équation initiale deC).

PourY ∈]−1,1[, on a :

Y ∈C⇐⇒|Y −1|=λ|Y + 1|⇐⇒(1−Y) =λ(1 +Y)⇐⇒Y =1−λ 1 +λ. Commeλ∈]0,1[∪]1,+∞[, 1−λ

1 +λ ∈]−1,1[ et on a prouvé queCcoupait l’intervalle ]−1,1[ en l’unique point y=1−λ

1 +λ.

10.(b) On a |y−1|

|y+ 1| = |w−1|

|w+ 1|, donc

|w−1|

|y−1| =|w+ 1|

|y+ 1| = |w+ 1|

y+ 1 =|w+ 1|1 +λ

2 =|w+ 1|+|1−w|

2 > |1 + 1| 2 = 1

par inégalité triangulaire (on a inégalité stricte carw-∈[−1,1] : la distance de−1 à 1 est strictement plus grande que la somme des distances de−1 àw et dewà 1.

10.(c) NotonsC( cette nouvelle partie. On a clairement 1∈C( et

|−1−ω|

|−1−y| =|1 +ω|

|1 +y| = |ω−1|

|y−1| cary∈C, donc les points 1 et−1 appartiennent àC(.

On a, avecz=X+iY,ω=a+ibet µ= 99 99

1−w 1−y 99 99>1 : z∈C( ⇐⇒ |zω|2=µ2|zy|2et z-=y

(6)

⇐⇒ |zω|2=µ2|zy|2carω-=y

⇐⇒ (X−a)2+ (Y −b)2=µ25

(X−y)2+Y26

⇐⇒ (µ2−1)X2+ 2X(a−2) + (µ2−1)Y2+ 2bY =a2+b2µ2y2

Commeµ2−1 est non nul,C(est soit l’ensemble vide, soit un cercle. Comme il contient les deux points 1 et

−1, c’est un cercle dont le centre appartient à la droiteiR(cela se traduit para2= 0).

Comme les points 1 et−1 sont surC(, le segment [−1,1] est contenu dans le disque délimité parC(. Comme µ2>1, ce disque a pour équation|zω|2µ2|zy|2. Ainsi, on a :

x∈[−1,1], |xω|2µ2|xy|2 ce qui donne :

x∈[−1,1]\y, |xω|

|xy| ≥µ= |1−ω|

|1−y| = |1 +ω|

|1 +y|.

11. Pour chaque%∈{1, . . . , t}, on peut appliquer la question 12 aux complexesw",w" : leurs coefficientsλsont égaux (car |ω−1|

|ω+ 1| = |ω−1|

|ω+ 1|) et donc les valeursy associées sont également égales. De même, notons λ( et y( les valeursλet y associées aux complexes−w",−w". Nous avons :

λ(= |−ω−1|

|−ω+ 1| = 1

λ ety( =1−λ(

1 +λ( =λ−1 λ+ 1 =−y.

En notantyε la valeury, et en remarquant que l’inégalité obtenue à la question 10.(c) peut s’écrire :

x∈[−1,1], |xω|

|1−ω| ≥|xy|

|1−y| nous obtenons pour toutx∈[−1,1] :

x2w"2

1−w"2 .x2w"2

1−w"2 =

99 99

x2w"2

1−w2" .x2w"2

1−w"2

99 99 =

99 99

xw"

1−w"

99 99.

99 99

xw"

1−w"

99 99.

99 99

x−(−w")

1−(−w")

99 99.

99 99

x−(−w")

1−(−w")

99 99

≥ 99 99

xy"

1−y"

.xy"

1−y"

.x+y"

1 +y"

.x+y"

1 +y"

99 99

=

*x2y2"

1−y"2

+2

En remplaçant dansTN tous les facteurs x2w2"

1−w"2 .x2w"2

1−w"2 par

*x2y"2

1−y"2

+2

, nous obtenons un polynôme UN de même degré que RN tel que 0 ≤UN(X)≤ TN(x)≤ SN(x) ≤RN(x) pour tout x∈[−1,1]. On a donc une nouvelle foisUN ∈BN et comme!1

−1(TNUN)(x)dx= 0 avecTNUN ≥0 sur [−1,1], nous en déduisons queTN =UN (les deux polynômes coïncident sur la partie infinie [−1,1]). CommeUN a toutes ses racines dans [−1,1], nous avons démontré que toutes les racines deTN appartiennent à [−1,1].

En fait, les questions 8, 9 et 10 prouvent respectivement que s= 0 (RN =SN), que les cj appartiennent tous à ]−1,1[ (RN =TN) et quet= 0 (RN =UN).

12. RN étant pair, il est de degré pair 2r, avec 2r≤N, i.e.rn. Sirétait strictement inférieur àn, le polynôme P =X2RN serait de degré 2(r+ 1)≤2n≤N avec∀x∈[−1,1], 0≤P(x)RN(x) : comme aux questions précédentes, ceci imposeraitP ∈BN, puisP =RN, ce qui est absurde.RN est donc de degré 2n.

(7)

13. Le polynômeRN a toutes ses racines dans ]−1,1[ (1 et −1 ne sont pas racines car RN(1) =RN(−1) = 1).

On peut donc écrire :

RN =a 7k

j=1

(X−αj)mj

aveca ∈R, k ∈N, −1 1 < . . . < αk <1 et n1, . . . , nk ∈N. Comme RN est de signe constant sur ]−1,1[, il ne change pas de signe en ses racines, donc les mj sont pairs. Enfin,RN ≥0 sur [−1,1], donc a >0. On peut donc écrireRN =UN2 en posant :

UN(X) =εa

7k

j=1

(X−αj)mj/2∈R[X]

ε∈{−1,1}est choisi de sorte queUN(1) = 1 (avecUn(−1) =±1, puisqueUn2(−1) =RN(−1) = 1).

En notantVN(X) =UN(−X), nous avons

UN2(X) =RN(X) =RN(−X) =VN2(X),

donc (UNVN)(UN+VN) = 0. CommeR[X] est intègre, soitUN =VN, soitUN =−VN, doncUN est soit pair, soit impair.

14.(a) Pour toutPHn, on aP2An, donc

||UN||22= . 1

−1

UN2(x) dx=L(RN)≤L(P2) =||P||22.

On en déduit que||UN||2 est le minimum des||P||2pour PHn, puisqueUN est élément deHn.

14.(b) Soientj, ktels que 0≤j < kn

2. On aUN +t(P2jP2k)∈Hn pour toutt∈R, donc :

t∈R, ||UN||22≤||UN +t(P2jP2k)||22

ce qui s’écrit encore :

t∈R, 0≤2t < UN, P2jP2k >+t2||P2jP2k||22

Ceci impose < UN, P2jP2k >= 0, soit < UN, P2j >=< UN, P2k >. On peut donc noter µ la valeur

< UN, P2j >, qui est commune à toutes les valeursj telles que 0≤jn/2.

14.(c) Comme (P2j)0≤j≤n/2 est une base orthogonale deΠn, on peut écrire : UN = )

0≤j≤n/2

< UN, P2j>

< P2j, P2j> P2j =µ )

0≤j≤n/2

P2j

g2j. CommeUN(1) = 1 etP2j(1) = 1 pour toutj, on a 1

µ = )

0≤j≤n/2

1 g2j.

14.(d) On en déduit, toujours grâce à l’orthogonalité de la famille (P2j) :

aN =||UN||22=µ2 )

0≤j≤n/2

99 99 99 99

P2j

g2j

99 99 99 99

2

=µ2 )

0≤j≤n/2

1

g2j =µ=

 )

0≤j≤n/2

1 g2j

−1

.

(8)

15. On peut reprendre la preuve de la question 14 en notant cette fois Hn l’hyperplan affine de Jn d’équation P(1) = 1 :||UN||2 est le minimum des||P||2 pourPHn;UN est donc le projeté orthogonal du polynôme nul sur l’hyperplan affineHn. On en déduit que pour tous pointsP1, P2Hn,UN est orthogonal au vecteur P2P1. En particulier, < UN, P2k+1−22j+1 >= 0 pour tousj, k∈Ntels que 0≤jk ≤(n−1)/2. La valeurµ=< UN, P2j+1>est donc constante pour 0≤j≤(n−1)/2 et on peut écrire :

UN = )

0≤j≤(n−1)/2

P2j+1

g2j+1. On a ensuite, toujours avecUN(1) = 1, 1

µ = )

0≤j≤(n−1)/2

1

g2j+1, puis

aN =

 )

0≤j≤n/2

1 g2j+1

−1

.

16. En posantVN =

 )

0≤2j≤n

1 g2j

−1

)

0≤2j≤n

P2j

g2j etWN =

 )

0≤2j+1≤n

1 g2j+1

−1

)

0≤2j+1≤n

P2j+1

g2j+1, nous avons :

VN2, WN2 ∈AN doncaN ≤||VN||22 etaN ≤||WN||22;

aN =||VN||22=:;

0≤2j≤n 1 g2j

<−1

ouaN =||WN||22=:;

0≤2j+1≤n 1 g2j+1

<−1

.

On en déduit queaN = min



 )

0≤2j≤n

1 g2j

−1

,

 )

0≤2j+1≤n

1 g2j+1

−1

.

Sinest pair, avecn= 2m, nous avons : )

0≤2j≤n

1 g2j

= )m

j=0

4j+ 1

2 =m2+3 2m+1

2 > m2+1 2m=

m−1)

j=0

4j+ 3

2 = )

0≤2j+1≤n

1 g2j+1

doncaN =

* m2+3

2m+1 2

+−1

et UN est pair.

Sinest impair, avecn= 2m+ 1, nous avons : )

0≤2j≤n

1 g2j

= )m

j=0

4j+ 1

2 =m2+3 2m+1

2 < m2+5 2m+3

2 = )m

j=0

4j+ 3

2 = )

0≤2j+1≤n

1 g2j+1

doncaN =

* m2+5

2m+3 2

+−1

et UN est impair.

17. Nous avons ainsi démontré que le polynômeRN était unique, avec :

RN =

















* m2+3

2m+1 2

+−2

 )

0≤j≤m

4j+ 1 2 P2j

2

sin= 2m

* m2+5

2m+3 2

+−2

 )

0≤j≤m

4j+ 3 2 P2j+1

2

sin= 2m+ 1

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