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(1)

Etude de l'habitat du castor à la Baie James — II. Les ruisseaux

par

Normand Traversy, biologiste

Ministère du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche Québec, Canada

Mai 1976

(2)

Index des tableaux ii

Index des figures iii

Avertissement ... 1

1. Introduction 2

2. Zone d'étude

2.1 Localisation 2

2.2 Caractéristiques générales des cours d'eau 3 de ce bassin

2.3 Caractéristiques générales du couvert végétal 3 3. Méthode

3.1 Choix des ruisseaux échantillonnés 4 3.2 Echantillonnage de la végétation 5

4. Résultats

6

5. Discussion 8

Remerciements 12

Liste des ouvrages cités 13

Appendice A. Noms scientifiques des plantes mentionnées 25 dans le texte

(3)

Index des tableaux

Tableau

1 Disponibilité, utilisation et importance des feuillus 15 et des conifères pour le castor

2 Les espèces ligneuses les plus disponibles, les plus 16 utilisées et les plus importantes pour le castor dans

la strate d'alimentation

3 Importance du nombre de tiges coupées par classe de 18 diamètre

4

Disponibilité et importance des feuillus par classe 19 de diamètre

5

Disponibilité et importance des conifères par classe 20 de diamètre

Page.

(4)

Index des

figures

Page

Figure

1 Localisation des sites échantillonnés 21

2 Les espèces ligneuses les plus disponibles et les plus 22

utilisées en fonction de la distance de la rive

(5)

Avertissement

Ce rapport est la deuxième partie d'une étude entreprise en

1974

pour acquérir des connaissances sur la qualité de l'habitat du castor à la Baie James. Quoique le lecteur aurait avantage à se référer au premier document (surtout pour la revue bibliographique), nous avons répété tout de même plusieurs points afin de faciliter sa compréhension.

(6)

1. Introduction

La qualité et la quantité d'espèces végétales étant d'une importance très grande pour le castor, nous avons réalisé, en juillet 1974, une étude sur l'utilisation de la strate végétale en bordure de 11 lacs de la Baie James (Traversy, 1975).

Dans cette étude, nous avons démontré l'importance des différentes espèces de plantes dans la diète du castor en fonction de leur disponibilité et de leur répartition géographique sur le territoire de la Baie James. Tout en poursuivant les mêmes objectifs, nous avons étudié, en

1975,

le deuxième type d'habitat du castor, soit celui des ruisseaux.

2. Zone d'étude

2.1 Localisation

Étant donné l'importance du bassin hydrographique de la.

rivière La Grande et du fait qu'il constitue l'habitat le plus nordique du castor, nous avions, l'an passé, sélectionné cette zone pour notre étude. C'est donc sur une bande d'environ

75

milles de largeur le long de cette rivière que furent échantillonnés neuf ruisseaux et cela de la Baie James à Nichicun (Figure 1).

(7)

2.2 Caractéristiques générales des cours d'eau de ce bassin

Da à l'action glaciaire et tectonique, la région se caractérise par quelques rivières importantes et une multitude de petits cours d'eau.

Même si l'écoulement des eaux des principales rivières semble s'effectuer dans une direction est-ouest, il n'en est pas toujours de même pour leurs affluents qui sont distribués, soit obliquement ou perpendiculairement de chaque coté de celles-ci.

La largeur et la longueur de ces cours d'eau varient depuis de minces filets d'eau entre deux ou plusieurs lacs jusqu'à des rivières qui coulent sur plusieurs dizaines de milles de long.

Ces cours d'eau n'ont, par conséquent, pas tous la même importance pour le castor.

Eh effet, ce sont les cours d'eau permanents avec un fond argilo limoneux, un débit lent, une végétation arbustive abondante, une profondeur d'au moins deux mètres et une largeur moyenne de huit mètres qui sont importants pour cette espèce (Traversy,

1973, 1974).

2.3 Caractéristiques générales du couvert végétal

D'après Hare (1950), le bassin de la rivière La Grande se situe dans la zone climatique sud-arctique et se caractérise par la présence plus ou moins continue de la talga ouverte.

Disséquée par les rivières, les lacs, les marais et les clairières où poussent en abondance les lichens (Cladonia), la talga est composée presque exclusivement d'épinettes noires, d'épinettes

blanches, de mélèzes, de pins gris et de quelques rares sapins baumiers.

(8)

Associés à ces conifères, on retrouve un petit groupe de feuillus tels les peupliers faux—tremble et les bouleaux blancs, mais rarement ces arbres atteignent leur plein développement. Même si on les retrouve le plus souvent dans des régions récemment dévastées par le feu, leurs distributions est plutôt locale. On rencontre par contre, le long des lacs et cours d'eau, plusieurs arbustes comme le saule, l'aulne, le bouleau glanduleux ainsi que certaines des éricacées.

Encore ici, l'importance de ces arbustes n'est pas la même sur tous les ruisseaux. Les ruisseaux en bordure de la côte sont très sinueux en raison de la faible pente et des obstacles qu'ils rencontrent et constituent ainsi un habitat idéal pour le castor. Cela se comprend assez facilement lorsqu'on sait que les zones marécageuses se retrouvent là où le courant est lent et les eaux tranquilles. Par contre, les cours

d'eau de l'intérieur coulent souvent sur le roc, provoquent ainsi des rapides et une érosion des berges, ce qui défavorisent l'implantation d'une végétation arbustive permanente.

C'est ainsi que la région des hautes terres est susceptible d'avoir une valeur moindre pour le castor étant donné les caractéristiques physiques des ruisseaux et leur nombre moins élevé.

3.

Méthode

3.1 Choix des ruisseaux échantillonnés

Quelques neuf ruisseaux situés sur des terrains de trappe représentatifs de la variation écologique du territoire ont fait l'objet de notre étude. Après un survol en hélicoptère de la région choisie,

(9)

nous déterminions le plus objectivement possible le ruisseau qui repré- sentait un habitat à castor caractéristique de la dite région. De plus, ce projet ayant été exécuté en juillet, ce sont les conditions de la cabane et du barrage, la présence de coupes fraîches ainsi que d'autres signes qui nous permettaient de déterminer la présence du castor à ces endroits.

3.2 Echantillonnage de la végétation

Pour les mêmes raisons que celles mentionnées dans Traversy (1975), nous avons utilisé sensiblement la même technique que l'an passé.

Ainsi quelques 20 virées comprenant chacune trois places-échantillon étaient systématiquement distribuées sur une distance totale de 1,609 km (1 mille), soit 10 virées de chaque coté du ruisseati avec comme point de départ et d'arrivée la cabane de castor. L'intensité d'échantillonnage était alors de 1.10. Ces lignes étaient disposées perpendiculairement à la ligne de rivage. De forme rectangulaire, la superficie des places - échantillon était de 1/500 hectare (1/200 ac), soit 2 m

(6.6

pieds) par 10 m (33 pi). De plus, ces mêmes places étaient distribuées systémati- quement à tous les 10 m (33 pi) le long de chaque virée et cela sur une distance totale de 50 m (165 pi) en partant du bord du ruisseau.

On y notait alors le nombre de tiges disponibles et utilisées par espèce et par classe de diamètre (0 cm - 8.5 cm (6 po). On doit noter ici que le facteur nourriture est rarement limitatif en été, alors que l'hiver le castor doit se resteindre à ce qui est emmagasiné sous forme d'amas de nourriture. C'est pourquoi ces mesures ne s'appliquent qu'aux espèces que le castor peut amasser pour l'hiver.

(10)

Enfin, un examen des restes d'amas de nourriture accumulés l'hiver passé devant quelques cabanes, de même que l'examen des amas de

cette année, nous ont aidés à vérifier qualitativement notre travail.

4.

Résultats

Dans cette analyse, nous devons assumer au départ que toute branche coupée et emportée est susceptible d'être consommée. De plus, pour faciliter l'analyse des résultats, les classes de diamètres ont été regroupées en trois catégories, soit < 1.3 cm (

< .5

po), 1.3 cm — 2.5 cm (0.5 po — 1 po) et > 2.5 cm ( >I po).

Dans la région de la rivière La Grande, les feuillus occupent la place la plus importante dans l'alimentation du castor (Tableau 1).

De plus, compte tenu de leur disponibilité, le taux d'utilisation des feuillus est supérieur à celui des conifères.

Chez les feuillus, les espèces les plus fréquentes sont le saule, l'aulne et le bouleau glanduleux, alors que chez les conifères on a l'épinette noire. Ces espèces se retrouvent sur le site de toutes les colonies étudiées et représentent plus de

95%

des tiges disponibles (Tableau 2). Quant au mélèze, au pin gris et au sapin baumier, ils sont répartis sporadiquement d'une colonie à l'autre alors que leur taux d'utilisation et leur importance dans la strate d'alimentation sont presque nuls.

Eh importance, le saule occupe la première place alors que l'aulne et l'épinette noire se disputent la seconde selon la colonie étudiée. Ces espèces représentent globalement 95% des tiges coupées.

L'intensité d'utilisation et l'importance d'une espèce dépendent donc

(11)

largement de son abondance relative ainsi que de la préférence du castor pour celle-ci.

Un facteur qui peut affecter l'abondance d'une espèce est sa situation géographique par rapport au bord de la rivière. Ainsi, considérant que le castor se déplace peu sur terre, nous avons vérifié quels étaient son déplacement maximum et l'espèce recherchée en fonction de ce déplacement.

La disposition des places-échantillon nous permettait d'éva- luer trois zones d'alimentation selon les classes de distance 0 - 20 m

(66

pi), 20 - 40 m (132 pi) et 40 - 50 m (165 pi). Tel que l'on devait s'y attendre, il y a une diminution considérable dans l'importance du nombre de tiges coupées de la classe de distance 40 - 50 (165 pi) comparativement aux deux autres classes de distance (Tableau 3). En

effet, le castor semble limiter son rayon d'action à moins de 40 m (132 pi) de la rive.

De plus, on note que le taux d'utilisation de chaque espèce est généralement supérieur dans la classe de distance 0 - 20 m (66 pi) comparativement aux deux autres classes de distance (Figure 2).

Dans le cas où il y a utilisation à plus de 40 m (132 pi), c'est que l'espèce recherchée n'est disponible en abondance qu'à cet endroit ce qui oblige le castor à se déplacer. Cette abondance est conditionnée par la présence de l'espèce, mais aussi par l'utilisation plus ou moins intensive qu'en fait le castor. Ainsi, dans plusieurs cas où on a une utilisation moyenne de 50% dans les deux premières classes de distance, liées à une disponibilité faible, nous avons une utilisation des espèces dans la zone située à plus de 40 m (132 pi). C'est aux

(12)

colonies

7,

8 et 9, où le saule étant moins abondant et plus intensément utilisé dans les zones situées à moins de 40 m (132 pi), que le castor étend son aire d'approvisionnement pour se l'approprier (Figure 2). A la colonie

5,

c'est le bouleau glanduleux qui est recherché et le castor n'hésite pas à se déplacer pour l'utiliser intensivement (Figure 2).

L'utilisation des différents diamètres suit assez bien la disponibilité. Chez les feuillus, le castor semble avoir une préférence pour les arbres d'ut diamètre inférieur à 2.5 cm (1 po), (Tableau 4).

Chez les conifères, on observe le contraire, soit une utilisation des diamètres supérieurs à 1.3 cm (0.5 po), (Tableau 5). Cepédant, rarement le castor coupera des arbres ayant plus de 10 cm (4. po).

5.

Discussion

Sur les ruisseaux du bassin de la rivière La Grande, les feuillus occupent la place la plus importante dans l'alimentation du castor. Eh effet, ils représentent en moyenne 87% des tiges disponibles comparativement à 71% sur les lacs.

Eh importance, le saule occupe la première place alors que l'aulne et l'épinette noire se disputent la seconde selon la colonie

étudiée.

Comme chez les populations nordiques des Territoires du Nord—Ouest (Aleksiuk, 1970), d'Alaska (Hakala, 1952), des Montagnes Rocheuses (Retzer, 1956), du nord de l'Ontario (Novak, 1972) et de la Baie James (Clough, 1972 et Drolet, 1965), on associe l'importance du saule pour le castor à la faible diversité des espèces nordiques.

(13)

En plus d'être la nourriture prédominante de l'hiver, le saule est aussi utilisé l'été. Cette utilisation intensive amène le castor è couper d'autres espèces comme l'aulne, le bouleau glanduleux et l'épi- nette noire, alors que des espèces comme le tremble et le bouleau blanc sont absentes le long de ces cours d'eau étudiés.

Certains auteurs, Hall (1960), Semyonoff (1951) et Drolet (1965), croient que la quantité de saule prélevée par le castor à un endroit est presque totalement remplacée l'année suivante grâce à une régénération rapide. Nous croyons que lorsqu'il s'agit d'un habitat de ruisseau, le nombre de tiges de saules est suffisamment élevé pour permettre cette régénération alors que sur les lacs la disponibilité fait que la croissance est limitée par le castor. Ceci est d'autant plus vrai que le nombre de tiges de saules ayant un diamètre de 1.3 - 2.5 cm sont disponibles en plus grande quantité sur les ruisseaux compa- rativement aux lacs où les tiges d'un diamètre inférieur à 1.3 cm prédo- minaient. De plus, le nombre moyen de tiges de saules disponibles sur les ruisseaux est supérieur de 50% à celui des lacs.

L'intensité d'utilisation d'une espèce dépend donc largement de son abondance relative ainsi que de sa préférence. En effet, la disponibilité du saule diminue lorsqu'on se dirige vers l'est du terri- toire (Colonies 7, 8, 9), mais à un taux équivalent sinon supérieur au nombre de tiges disponibles sur les lacs étudiés l'an passé dans cette même région.

Pour compenser cette perte du nombre de tiges de saules, l'utilisation de l'aulne et du bouleau glanduleux augmente en importance (Colonies 7, 8, 9). La disponibilité de l'aulne demeure donc constante

(14)

sur tous les ruisseaux alors que l'an passé on notait sa présence que sur les lacs situés à l'ouest du territoire.

La disponibilité et la variété des espèces présentes sur les ruisseaux en font un habitat susceptible d'être moins surexploité tout en permettant au castor d'occuper les lieux plus longtemps que sur les lacs.

Le long des ruisseaux étudiés/ le castor limite son rayon d'action à 40 m (132 pi) de la rive. Un déplacement supérieur est com—

mandé

par une espèce très recherchée (saule) qui n'est disponible qu'à cet endroit, soit à cause de facteurs physiques ou d'une utilisation trop intensive près du rivage. Le castor a

cependant

tendance à s'ali—

menter surtout dans la zone située à moins de 20 m (60 pi), alors que sur les lacs celle située entre

20 — 40 m (132 pi) était

utilisée autant que celle de 20. m (60 pi). On peut expliquer ceci par le nombre de tiges de saules et des autres espèces qui sont disponibles en quantité supé—

rieure dans la classe de distance 0 — 20 m (60 pi) des ruisseaux compara—

tivement aux lacs.

Il n'y a qu'à l'est du territoire, soit aux colonies 7, 8 et 9 où le castor se déplace dans la zone de 40 m et plus alors que le nombre de tiges de saules est moins important que dans les autres colonies.

Sur les ruisseaux, l'épinette est six fois moins importante pour le castor que sur les lacs sauf pour les colonies 7, 8 et 9 où on note une importance à peu près égale. Nous pouvons alors supposer que

cette espèce est surtout utilisée comme matériau de construction pour le barrage et la cabane et comme nourriture de support dans le cas où les espèces préférées sont peu abondantes.

(15)

En fonction de la disponibilité, le castor des lacs et des ruisseaux montre une préférence pour les tiges de petits diamètres chez les feuillus et d'un diamètre plus grand pour les conifères. Aldous (1938),

Hakala (1952), Hodgon et Hunt (1953), Novakowski (1967) et Tufts (1967) observent eux aussi une préférence pour les arbres ayant un diamètre moyen de 2.54 cm (1 po). De plus, il est généralement accepté que les tiges ayant un diamètre inférieur à 1.3 cm (0.5 po) sont complètement utilisées contrairement aux diamètres supérieurs où seule l'écorce est mangée. Certains supposent même que l'utilisation des gros diamètres se fait durant la première année lors de la construction de la cabane et du barrage alors que par la suite l'utilisation de petits diamètres occupent une place d'au moins 75%.

Enfin, nous avons identifié une espèce de saule (Salix pellitaAnderss) présente le long des cours d'eau et que le castor ne mange pas. De plus, le castor des ruisseaux ne semble pas accorder d'importance aux différentes espèces d'éricacées (myrique baumier, camarine noire, cassandre caliculé, thé du Labrador, andromède glauque, kalmia) que nous avions identifiées l'an passé sur les lacs. On peut alors supposer que le castor utilise ces arbustes comme nourriture de support lorsque les conditions d'habitat l'exigent.

Ainsi, les ruisseaux offrent un habitat supérieur à celui des lacs tant par la qualité des espèces végétales qu'ils supportent que par le nombre de tiges disponibles. Les ruisseaux sont donc plus suscep—

tibles d'assurer une certaine stabilité de la population de castors alors que les lacs peuvent être considérés comme un habitat secondaire ou de transition.

(16)

Remerciements

Nos remerciements s'adressent principalement à Messieurs Albert Gagnon et Raymond McNicoll, techniciens de la faune, pour l'exécution des travaux sur le terrain et la compilation des données.

Nous sonnes reconnaissants aussi envers la S.D.B.J. pour son aide financière qui a permis la réalisation de ce projet.

(17)

Liste des ouvrages cités.

Aldous, S. E. 1938. Beaver food utilization. J. Wilda. Met.

2(4):215-222.

Aleksiuk, M. 1970. The seasonal food regime of arctic beavers. Ecology.

51(2):264-270.

Clough, C. 1972. Observations on Beaver Populations and other Mammals along the Fort George River. Reports on Vegetation and Related Fauna on the Fort George and Upper Kaniapiskau Rivers. Prepared for the James Bay task Force of the Indians of Quebec Association and Northern Quebec Inuit Association. 27 pp.

Drolet, C. A. 1965. Contribution à l'étude du castor (Castor canadensis Kuhl) à la Baie James. Thèse de Maîtrise, Université Laval. 136 pp.

Hakala, J. B. 1952. The life history and general ecology of the beaver (Castor canadensis Kuhl) in interior Alaska. M. S. Thesis, Univer- sité of Alaska. 181 pp.

Hall, J. G. 1960. Willow and aspen in the ecology of the beaver on Sagehen Creek, California. Ecology 41(3):487

-494.

Hare, F. K. 1950. Climatic and zonal divisions of the boreal forest formation in Eastern Canada. Geographical Review. 40(4):615 -635- Hodgon, K. W., and J. H. Hunt

1953.

Beaver management in Maine. Maine

Dept. Inland Fisheries and Game, Game Div., Augusta; Bull. No.

3;

102 pp.

(18)

Novak, M. 1972. The beaver in Ontario. Ontario Ministry of Natural Resources. 21 pp.

Novakowski, N. S. 1967. The winter bioenergitic of a beaver population in northern latitudes. Canadian Journal cf Zoology. 45:1107-1118.

Retzer, J. L., H. M. Swope, J. D. Remington, and W. H. Rutheford 1956.

Suitability of physical factors for beaver management in the Rocky Mountains of Colorado Research Br., Tech. Bull. No. 2.

33

pp.

Semyonoff„ B. T. 1951. The river beaver in Archangel Province Transi.

Russian Gaine Reports. Can. Wildl. Serv. Ottawa.

1957 1:5-45.

Terres et Forêts

1974.

Petite flore forestière du Québec, Editeur officiel du Québec. 215 pp.

Traversy, N.

1975.

Etude de l'habitat du castor à la Baie James - I. Les Lacs. Québec, Ministère du Tourisme, de la Chasse et de

la Pêche, Service de la Recherche Biologique, Faune Terrestre. 30 pp.

Traversy, N.

1974.

Méthode expérimentale de classement potentiel de l'habitat pour le castor de la Baie James. Québec, Ministère du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche, Service de la Recherche Biologique, Faune Terrestre. Rapport interne. 24 pp.

Tufts, P. D. 1967. A comparative study of some environmental factors affecting beaver colony site locations. M.Sc. Thesis Acadie University.

174 pp.

(19)

Utilisation** Importance***

Feuillus Conifères Feiii rl us Conifère

(%) (%) (%) (%)

20,6 100,0

25,6 6,0 98,0 2,0

24,0 2,3 98,0 2,0

12,1 0,5 99,2 0,8

13,6 1,2 97,8 2,2

11,6 2,8 94,3 5,7

1,6 10,0 67,8 32,2

11,4 4,8 95,7 4,3

7,3 6,5 87,4 12,6

Tableau 1. Disponibilité, utilisation et importance des feuillus et des conifères pour le castor

Colonie Disponibilité*

Feuillus (%)

Conifères (%)

1 94,4 5,6

2 92,1 7,9

3 82,0 18,0

4 84,0 16,0

5 79,9 20,1

6 79,8 20,2

7 92,8 7,2

8 90,2 9,8

9 86,1 13,9

* (Nombre de tiges/nombre total de tiges) x 100

** Nombre de tiges coupées/nombre de tiges présentes) x 100

***(Nombre de tiges coupées/nombre total de tiges coupées) x 100

(20)

Tableau 2. Les espèces ligneuses les plus disponibles, les plus utilisées et les plus importantes pour le

castor dans la strate d'alimentation

Colonie Disponibilité*

(%)

Utilisation**

(%)

Importance (%) 1 SAL**** 43,2 SAL 40,3 SAL 89,1

BON 25,9 AUL 6,7 AUL 8,7

AUL 25,3 BON 1,7 BON 2,3

EPN 4,2 PIG 1,1 MEL 0,3

2 SAL 62,4 BAL 31,3 SAL 81,2

BON 15,0 AUL 27,2 AUL 16,6

AUL 14,7 EPN 2,0

EPN 6,2 EPN

7,7

BON 0,3

MEL 1,8 BON 0,5

3

SAL 40,7 SAL 36,9 SAL 71,2

AUL 28,9 AUL 20,9 AUL 26,0

EPN 16,2 EPN 9,2 EPN 2,0

BON 12,3 BON

2,4

BON 0,7

MEL 1,7 SAB 0,1

4

SAL 50,5 SAL 17,8 SAL 88,0

AUL 17,2 AUL 5,2 AUL 8,7

BON 16,3 BON 1,5 BON 2,5

EPN 14,7 EPN

0,6

EPN 0,8

MEL 1,3 PIG 0,3

5

SAL 63,8 SAL 16,4 SAL 94,0

AUL 14,8 BON 8,1 AUL 2,8

EPN 14,2 AUL 2,1 EPN 2,2

MEL

5,9

EPN 1,7 BON 0,9

BON 1,3

(21)

Tableau 2. (suite)

Colonie Disponibilité*

(%)

Utilisation**

(%)

Importance***

(%)

6 SAL 59,6 SAL 14,4 SAL 87,9

EPN 19,0 BON 3,5 EPN 5,4

AUL 11,7 AUL 2,8 AUL 3,3

BON 8,5 EPN 2,8 BON 3,0

MEL 1,2 MEL 2,5 MEL 0,3

7 BON 78,0 EPN 13,9 SAL 32,2

AUL 8,8 SAL 12,2 EPN 32,2

SAL 5,9 AUL 5,6 AUL 22,0

EPN 5,2 BON 0,4 BON 13,6

MEL 2,1

8 BON 37,5 SAL 24,0 SAL 63,3

SAL 28,4 AUL 11,2 AUL 25,1

AUL 24,3 EPN 11,1 BON 7,2

EPN 4,2 BON 2,1 EPN 4,3

PIG 5,1 MEL 0,5

9 BON 57,4 SAL 22,5 SAL 47,0

SAL 15,1 AUL 11,3 AUL 21,2

AUL 13,5 EPN 7,0 BON 19,2

EPN 12,9 BON 2,3 EPN 12,6

PIG 0,4 MEL 0,4 SAB 0,2

(Nombre de tiges/nombre total de tiges) x 100

** (Nombre de tiges coupées/nombre de tiges présentes) x 100

*** (Nombre de tiges coupées/nombre total de tiges coupées) x 100

**** La signification de l'abréviation codée apparaît dans l'appendice.

(22)

Tableau 3. Importance* du nombre de tiges coupées par classe de distance

Colonie 0 - 20 m 20 - 40 m 40 - 50 m Total

1 94.9 5.1 -- 100

2 97.4 1.9 0.7 100

3 99.3 0.7' 100

4 99.2 0.8 — 100

5 85.5 13.2 1.3 100

6 84.6 15.4 -- 100

7 74.6 20.3 5.1 100

8 82.9 5.2 11.8 100

9 78.8 10.6 10.6 100

* (Nombre de tiges coupées dans chaque classe de distance/

nombre total de tiges coupées) x 100

(23)

Colonie < 1.3 cm 1.3 - 2.5 cm > 2.5 cm Disponibilité*

(%)

Importance**

(%)

Disponibilité*

(%)

Importance**

(%)

Disponibilité*

(%)

Importance**

(%)

1 56,8 52,0 38,3 45,8 4,9 2,2

2 72,9 84,8 26,8 15,0 0,2 0,2

3 71,3 61,9 26,3 31,9 2,5 6,2

4 50,4 47,3 47,0 50,8 2,8 2,0

5 45,8 25,1 50,3 63,7 3,9 11,3

6 73,5 53,2 26,0 45,5 0,5 1,2

7 65,6 22,5 34,0 72,5 0,5 5,0

8 56,6. 43,8 40,3 50,5 3,0 5,7

9 72,1 28,0 25,6 58,3 2,4 13,6

* (Nombre de tiges de ce diamètre/nombre total de tiges) x 100

** (Nombre de tiges coupées de ce diamètre/nombre total de tiges coupées) x 100

(24)

Colonie

< 1.3

cm 1.2 - 2.5 cm > 2.5 cm Disponibilité*

Importance**

(%) (%)

Disponibilité* Importance**

(%)

(%)

Disponibilité* Importance**

(%) (%)

1

50,4 -- 42,6 7,0 --

2 29,9 3,7 45,6 25,9 24,4 70,4

3 6,0

22,2 40,8

33,3 53,3 44,4

4 18,6 33,3 51,7 66,7 29,6

5 13,4 -- 47,1 42,9 39,5 57,1

6 13,6 10,5 34,1 57,9 52,3

31,6

7 18,9 -- 56,5 31,6 24,6 68,4

8

21,1

66,7 47,9 6,7

31,0 26,7

9 24,1 26,3 26,1 10,5 49,8 63,2

* (Nombre de tiges de ce diamètre/nombre total de tiges) x 100

** (Nombre de tiges coupées de ce diamètre/nombre

total

de tiges

coupées) x 100

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Fig. 1. Localisation des sites échantillonnés

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DISPONIBILITÉ (Nombre de lices' tg Onftbre lot& de 1;uts dans celle closee de diutcnce ) X 100

UTILISATION (Nombre de tiges coupées/Nombre de tiges préssnt:ss dons cens classe de diotoncr ) X 100

Fig. 2. Les espèces ligneuses les plus disponibles et les plus

utilisées par le castor en fonction de la distance de la rive

(27)

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SAL AUL BON EPN MEL SAL AUL BON EPN MEL

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SAL AUL BON EPN MEL SAL AUL BON EPN MEL SAL AUL BON EPN MEL

COLONIE 5

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DISPONIBILITÉ ( Nombre de tiges/Nombre total dr tiges dans celte classe de distance) X 100 UTILISATION Nombre de tiges coupées / Nombre de tiges présentes dons cette classe -de

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Fig. 2. Les espèces ligneuses les plus disponibles et les plus utilisées par le castor en fonction de la distance de la rive

(28)

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SAL AUL BON EPN MEL SAL AUL BON EPN MEL SAL AUL BON EPN MEL

DISPONIBILITÉ (Nombre de tiges/ Nombre total de tiges dons cette classe de distance ) X 100

UTILISATION (Nombre de tiges coupées / Nombre de figes présentes dons cette classe de distance) X 100

Fig. 2. Les espèces ligneuses les plus disponibles et les plus utilisées par le castor en fonction de la distance de la rive

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