Les opinions exprimées aux présentes sont celles de la Commission de la santé mentale du Canada.
La production de ce document a été rendue possible grâce à la contribution financière de Santé Canada.
La Commission de la santé mentale du Canada est un organisme à but non lucratif qui a été fondé par le gouvernement du Canada et qui opère avec autonomie. Elle est née en 2007 d’une recommandation émanant du premier rapport sur la santé mentale jamais publié au Canada intitulé De l’ombre à la lumière. Ce rapporta été préparé par le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie présidé par Michael Kirby. M. Kirby a aussi participé à sa rédaction à titre de coauteur.
La mission de la Commission vise à la fois à changer l’attitude des Canadiens à l’endroit des questions de santé et de maladie mentale et à collaborer avec des partenaires afin d’améliorer les services et le soutien dans ce domaine.
De concert avec les gouvernements, des pourvoyeurs de services en santé mentale, des employeurs, des chercheurs ainsi qu’avec des Canadiens ayant un vécu de la maladie mentale et leur famille, leurs aidants, la Commission travaille en vue d’atteindre un but ultime, soit celui de créer un système de santé mentale intégré au cœur duquel se trouvent les personnes ayant un vécu de la maladie mentale.
La Commission n’est pas un pourvoyeur de services. Elle se définit plutôt comme un catalyseur qui vise à transformer le système de santé mentale canadien.
Commission de la santé mentale du Canada
Mission et objectifs
La Commission de la santé mentale du Canada poursuit ses objectifs par la mise en oeuvre de cinq initiatives :
• Une stratégie nationale en matière de santé mentale
• Chez Soi : un projet de recherche national sur la maladie mentale et l’itinérance
• Changer les mentalités : une initiative de lutte contre la stigmatisation et
la discrimination
• Un centre d’échange des connaissances
• Le mouvement Partenaires pour la santé mentale
Huit comité consultatifs conseillent et orientent la direction de la Commission et ses initiatives :
• Aidants membres de la famille
• Enfants et adolescents
• Sciences
• Premières nations, Inuits et Métis
• Systèmes de prestation de services
• Santé mentale et loi
• Aînés
• Main d’œuvre
Commission de la santé mentale du Canada
Initiatives, comités et partenaires
La Commission ne peut atteindre ses objectifs sans la collaboration de partenaires de partout au Canada. Nous travaillons déjà avec certaines des compagnies, communautés et organismes caritatifs les plus importants au pays et nous continuons à forger
de nouveaux partenariats qui contribueront à la transformation de notre système de santé mentale.
CHANGER LES MENTALITÉS
Changer notre perception de la
maladie mentale
Sept millions de
Canadiens éprouveront
un problème de santé
mentale cette année
Portrait de la santé mentale au Canada
Un Canadien sur cinq éprouvera un problème de santé mentale cette année.
Au Canada, chaque personne a une chance sur quatre d’être atteinte d’un problème de santé mentale au cours de sa vie.
La santé mentale peut toucher quiconque sans
discernement. Vos proches, vos amis, vos collègues,
vos voisins peuvent en être atteints, tout comme
vous-même.
Plusieurs personnes atteintes de maladie mentale estiment
que la stigmatisation cause plus
de tort que la maladie en soi
Impacts de la stigmatisation
La stigmatisation peut mener à :
Des situations inéquitables au travail, en matière de logement et d’éducation ainsi que dans d’autres secteurs que l’on tient habituellement pour acquis
L’éloignement d’amis et de proches (qui composent le réseau social et de soutien).
De la discrimination qui, quand elle est intériorisée, peut mener à de
l’autostigmatisation ou au suicide.
40% des parents ne
confieraient à personne,
pas même à leur médecin, qu’un de leurs enfants
éprouve un problème de
santé mentale
Adolescents et stigmatisation
70% des adultes ayant une maladie mentale estiment que celle-ci a commencé à se développer avant qu’ils aient atteint l’âge de 18 ans.
Une intervention précoce peut changer radicalement la qualité de vie d’un enfant ou d’un adolescent.
Seulement un enfant sur six ayant reçu un diagnostic
de maladie mentale est traité.
Les professionnels
de la santé de première ligne font parfois preuve de la discrimination
et de la stigmatisation
les plus blessantes
Professionnels de la santé et stigmatisation
La crainte d’être jugé est l’une des principales
raisons pour lesquelles les individus refusent de se faire soigner.
Ceux qui consultent pour un problème de santé mentale ressentent un manque de respect et de la discrimination de la part du personnel soignant de première ligne.
Le Canada arrive au premier rang mondial en ce qui
concerne la consommation de médicaments pour
troubles psychiatriques.
Chaque jour, un demi-
million de Canadiens
s’absentent du travail
en raison de troubles
psychiatriques
Stigmatisation en milieu de travail
Chaque année, un employé sur quatre ou cinq éprouve un problème de santé mentale.
La maladie mentale engendre des coûts de 51 milliards de dollars pour l’économie canadienne en raison de l’absentéisme, des réclamations pour invalidité et de l’utilisation de services de santé.
Bon nombre d’employés refusent de se faire
soigner de crainte de se faire étiqueter en tant que
personnes « peu fiables, improductives et non dignes
de confiance ».
Dans les médias, plus du tiers des nouvelles portant sur la maladie
mentale citent un meurtre
ou un crime violent
Médias et stigmatisation
Les médias influencent considérablement l’opinion publique.
Les mots sont puissants. Ils peuvent tout à la fois blesser ou réconforter, insulter ou louanger, informer ou désinformer.
On a établi que les représentations dans les
médias perpétuent une image négative et
déformée de la maladie mentale.
Il y a de l’espoir. Il est
possible de se rétablir.
Changer la perception de la maladie mentale
Changer les mentalités, initiative de lutte contre la stigmatisation et la discrimination échelonnée sur dix ans, vise à changer l’attitude et le comportement des Canadiens à l’endroit des personnes éprouvant un problème de santé mentale.
C’est le plus vaste projet jamais entrepris au Canada pour réduire la
stigmatisation et la discrimination associées à la maladie mentale.
Objectifs
Changer les mentalités des Canadiens pour qu’ils traitent les personnes éprouvant un problème de santé mentale comme des citoyens à part entière.
Encourager les entreprises et les organismes à éliminer la discrimination.
Faire en sorte que les personnes aux prises avec
la maladie mentale bénéficient des mêmes chances
que les autres dans la vie et dans la société.
Groupes cibles
Jeunes
70% des adultes ayant une maladie mentale estiment que celle-ci a commencé à se développer avant qu’ils aient atteint l’âge de 18 ans.
Professionnels de la santé
Les personnes éprouvant un problème de santé mentale
ressentent un manque de respect et de la discrimination de la part du personnel soignant de première ligne.
Main d’œuvre
On ne compte plus le nombre d’employés qui refusent de se faire soigner de crainte de se faire étiqueter en tant que personnes peu fiables, improductives et non dignes de confiance.
Médias
Les stéréotypes et les idées fausses au sujet de la maladie mentale sont monnaie courante dans les médias.Comment s’y prend-on?
La Commission collabore étroitement avec des utilisateurs de services, des partenaires et des
professionnels du vaste milieu de la santé mentale.
Par son rôle de catalyseur, elle mobilise et focalise les actions d’autrui afin de susciter une transformation réelle en matière de lutte contre la stigmatisation.
Elle contribue à élaborer une base de connaissances
pour la recherche, laquelle sera partagée.
Projets pilotes
Évaluation des médias
Sensibilisation du public
Projets pilotes
Nous ne souhaitons pas réinventer la roue. Nous voulons plutôt tirer parti de programmes de lutte contre la stigmatisation ayant prouvé leur efficacité.
Au Canada, très peu de programmes de lutte contre la stigmatisation ont fait l’objet d’une évaluation scientifique de leur efficacité.
À l’heure actuelle, il n’existe aucune pratique exemplaire pour réduire la stigmatisation et la discrimination. La pratique qui s’avère la plus prometteuse, axée sur le contact, fait intervenir des personnes ayant personnellement vécu la maladie mentale. Celles-ci racontent ce qu’elles ont vécu devant un auditoire qui est invité à discuter.
La Commission a publié à l’échelle du Canada une demande d’intérêt pour laquelle elle a reçu 250 propositions. Un jury composé d’experts nationaux et internationaux a retenu quarante d’entre elles en vue d’un examen
subséquent.
L’objectif de la Commission est de cerner les programmes qui s’avèrent efficaces pour ensuite les mettre en œuvre dans l’ensemble du pays.
Queen’s University • University of Calgary • University of Toronto • Memorial University • Dalhousie University • King’s College • University of Saskatchewan
• University of British Columbia • University of Alberta • Brandon University • McGill University • Children’s Hospital of Eastern Ontario • IWK Health Centre • B.C. Interior Health Authority • Alberta Health Services • Canadian Mental Health Association • Mood Disorders Society of Canada • Canadian Psychiatric Association
• Canadian Medical Association • College of Family Physicians • Royal College of Physicians and Surgeon • Schizophrenia Society • Central LHIN • Central East LHIN • Government of Ontario • TELUS • Canadian Pacific • North Bay General Hospital • Centre Hospitalier Universitaire • York University • Centre for Building a Culture of Recovery • University Health Network • The Self Help Alliance • The Childrens’s Hospital of Eastern Ontario • Stand Up for Mental Health • Ontario Shores Centre for Mental Health Sciences • Laing House • Mixed Company Theatre
• The Healthy Aboriginal Network • Iris the Dragon • Digby Clare Mental Health
Volunteer Association • Family Service Thames Valley • Workman Arts • Family
Outreach and Response Toronto • Centre for Addiction and Mental Health •
The Dream Team/Houselink • The Provincial Centre of Excellence for Child and
Youth Mental Health • Louis H.Lafontaine Hospital • McElhanney Land Surveys
Nos experts ont commencé à évaluer les projets dans le cadre de la
première phase d’une stratégie nationale de lutte contre la stigmatisation et la discrimination.
Les pratiques exemplaires sont en voie d’être établies. Des outils et des ressources sont mis à la disposition des collectivités et des intervenants à l’échelon national pour qu’ils mettent en place des mesures de lutte contre la stigmatisation.
Un réseau national se forme et continue à progresser…
Projets pilotes
Évaluation des médias
Sensibilisation du public
Évaluation des médias
Un symposium pilote a eu lieu au collège Mount Royal pour sensibiliser les étudiants en journalisme au sujet de la stigmatisation, de la santé mentale et des médias.
Parmi les conférenciers figuraient des experts des médias et de la santé mentale ainsi que des personnes ayant une expérience concrète de la stigmatisation.
Cet événement, qui fut un succès, a été reproduit dans d’autres écoles de journalisme du Canada.
Une étude actuellement en cours a pour but d’analyser le ton et les mots utilisés dans des médias canadiens de langue française ou anglaise qui publient des articles sur la santé mentale.
Un conseil des médias, en processus de formation, contribuera à
l’élaboration de lignes directrices assurant le traitement exact et équitable de l’information au sujet de la maladie mentale dans les médias.
Projets pilotes
Évaluation des médias
Sensibilisation du public
Campagne de sensibilisation du public
Une campagne de sensibilisation du public a été lancée à l’automne 2009.
Nous avons favorisé une approche intégrée et fait paraître des séries d’articles dans le Globe and Mail et dans La Presse.
Nous avons aussi diffusé des messages publicitaires à la grandeur du pays sur les réseaux CTV et MuchMusic.
Des mini sites Internet ont aussi été créés.
Prochaines étapes
Réseau local d’intégration des services de santé du Centre
Symposium de l’université Mount Royal
Conférence de l’Association de justice pénale de l’Alberta
Notre équipe de recherche
Maladie mentale et toxicomanie : comprendre l’impact de la stigmatisation
Programme d’information faisant intervenir une sensibilisation basée sur le contact
S’est déroulé en février et mars 2010
A été présenté dans sept sites hospitaliers à un total de 272 pourvoyeurs de soins de santé travaillant dans les établissements de santé du Réseau local d’intégration des services de santé du Centre de l’Ontario au nord de
Toronto
Les participants à l’atelier ont dû faire une évaluation préparatoire, une
évaluation suivant le programme et une évaluation de suivi trois mois après la tenue du programme
Program Programme du Réseau local d’intégration
des services de santé du Centre de l’Ontario
APRÈS LE PROGRAMME
Hausse de 34 % des participants croyant que leur milieu de travail n’était pas libre de stigmatisation
Hausse de 22 % des participants affirmant que leurs collègues
manquaient de respect à l’endroit des victimes de la maladie mentale
Ces changements n’ont pas été constatés dans les groupes témoins.
Résultats de l’évaluation: des mentalités changées
APRÈS LE PROGRAMME
Hausse de 28 % des participants disposés à forger une amitié étroite avec une personne atteinte par une maladie mentale
Hausse de 31 % des participants disposés à avouer à des amis qu’ils souffrent d’une maladie mentale
Hausse de 30 % des participants qui consulteraient un médecin même en sachant que celui-ci avait été traité pour une maladie mentale
Ces changements n’ont pas été constatés dans les groupes témoins.
Résultats de l’évaluation: des mentalités changées
APRÈS LE PROGRAMME
Hausse de 25 % des participants convenant que les employeurs devraient embaucher des personnes atteintes par une maladie mentale
Hausse de 21 % des participants convenant que les programmes de santé publique et d’intervention précoce présentent une certaine valeur
Hausse de 35 % des participants convenant que les fournisseurs de soins de la santé devraient être responsables d’encourager le rétablissement des personnes souffrant d’une maladie mentale
Ces changements n’ont pas été constatés dans les groupes témoins.
Résultats de l’évaluation: des mentalités changées
APRÈS LE PROGRAMME
Hausse de 20 % des participants convenant que les fournisseurs de soins de la santé devraient se faire défenseurs des personnes frappées par la maladie mentale
Hausse de 8 % des participants qui demeureraient disposés à travailler aux côtés d’un collègue souffrant d’une maladie mentale
Hausse de 40 % des participants qui avoueraient à leurs collègues qu’ils souffrent d’une maladie mentale
Ces changements n’ont pas été constatés dans les groupes témoins.
Résultats de l’évaluation: des mentalités changées
Quatre questions ne reflètent pas un changement positif de mentalité selon les réponses des participants au questionnaire de suivi rempli trois mois après le programme
Baisse marquée du nombre de répondants qui avaient convenu que les employeurs devraient embaucher des personnes frappées par une
maladie mentale si celles-ci avaient les aptitudes nécessaires au poste
Baisse marquée de ceux qui avaient convenu que les fournisseurs de soins de santé devraient être responsables d’encourager le rétablissement des personnes atteintes par une maladie mentale
Baisse marquée de ceux qui avoueraient à un collègue qu’ils souffrent d’une maladie mentale
Baisse marquée de ceux qui convenaient que les pourvoyeurs de soins de la santé doivent se faire défenseurs des personnes atteintes par une
maladie mentale
Suivi après trois mois
Le programme a suscité un changement positif quant aux mentalités et aux connaissances avant et après le programme
Une détérioration de certains changements positifs (quatre questions) s’est révélée à l’évaluation de suivi trois mois suivant le programme
Des programmes de formation additionnels, comme des sessions de d’actualisation ou de sensibilisation à la lutte contre la stigmatisation seraient nécessaires
Comme un programme normalisé visant à réduire la stigmatisation chez les pourvoyeurs de soins de la santé n’existe pas au Canada, Maladie mentale et toxicomanie : comprendre l’impact de la stigmatisation est le point de départ idéal d’un programme qui pourrait être révisé et raffiné en vue d’être implanté éventuellement à l’échelon national
Conclusions
Programme éducatif présenté à environ 400 étudiants en journalisme, en justice pénale, en sciences infirmières et en travail social dans le cadre de deux
symposiums de deux heures
Des résultats marqués sur le plan statistique ont évoqué une amélioration de l’attitude liée à la stigmatisation :
« Les personnes atteintes de maladie mentale ont tendance à être dangereuses et à agir de façon imprévisible. »
Avant le programme : 56,2 % en désaccord
Après le programme : 84,9 % en désaccord
« Si j’étais un employeur, je n’embaucherais personne qui est atteint de maladie mentale. »
Avant le programme : 70,8 % en désaccord
Après le programme : 83,7 % en désaccord
Symposium de l’université Mount Royal
« Je ferais garder mes enfants par une personne atteinte de maladie mentale. »
Avant le programme : 37,2 % en désaccord
Après le programme : 21,7 % en désaccord
« Je forgerais une amitié étroite avec une personne atteinte de maladie mentale. »
Avant le programme : 52,1 % en accord
Après le programme : 67,7 % en accord
« Je ne voudrais pas qu’une personne atteinte de maladie mentale enseigne. »
Avant le programme : 50,0 % en désaccord
Après le programme : 67,7 % en désaccord
Symposium de l’université Mount Royal
Programme éducatif présenté à environ 400 policiers, gardiens de prison, aides judiciaires, avocats, etc., dans le cadre de programmes d’une journée organisés à Edmonton et à Calgary Des résultats marqués sur le plan statistique ont évoqué une baisse des attitudes liées à la
stigmatisation :
«Les personnes atteintes de maladie mentale ont tendance à être dangereuses et à agir de façon imprévisible. »
Avant le programme : 62 % en désaccord
Après le programme : 84 % en désaccord
«Je ne voudrais pas qu’une personne atteinte de maladie mentale enseigne. »
Avant le programme : 61 % en désaccord
Après le programme : 72 % en désaccord
« La plupart des Canadiens doivent adopter une attitude plus tolérante à l’égard des personnes atteintes de maladie mentale. »
Avant le programme : 84 % en désaccord
Après le programme : 95 % en désaccord
Sondage faisant suite à une conférence
par l’Association de justice pénale de l’Alberta
Bonnie Kirsh: chercheure principale, main d’œuvre
Bonnie est professeure agrégée au département des sciences ergonomiques et de l’ergothérapie de l’université de Toronto. Son domaine de recherche principal est axé sur l’intégration dans la collectivité et au travail des personnes atteintes de maladie mentale. Bonnie s’intéresse également à la santé mentale en milieu de travail, notamment aux les trajectoires des personnes qui vivent la dépression en milieu de travail, et aux questions connexes de la gestion de l’invalidité et du retour au travail.
Terry Krupa: chercheure principale, main d’œuvre
Terry est professeure à l’école de réadaptation de l’université Queen’s à Kingston. Ses recherches, son enseignement et ses pratiques visent à favoriser la participation intégrale et significative des personnes atteintes de maladie mentale dans la collectivité.
Keith Dobson: chercheur principal, main d’œuvre
Professeur de psychologie clinique à l’université de Calgary, Keith s’intéresse à la recherche en matière de modèles psychologiques et de traitement de problèmes divers, particulièrement la dépression. Keith a aussi rédigé des articles au sujet des questions de déontologie et professionnelles en matière de traitement des maladies mentales.
Carolyn Dewa : Chercheuse principale – Aspects
économiques de la santé mentale en milieu de travail
Carolyn Dewa est professeure au département de psychiatrie et au département des politiques, de l’évaluation et de l’administration de la santé de l’université de Toronto. Elle dirige le centre de recherche sur l’emploi et la santé en milieu de travail du Centre de toxicomanie et de santé mentale. Elle est récipiendaire d’une Chaire en santé publique des Instituts de recherche en santé du Canada et de l’Agence de santé publique du Canada.
Scott Patten: chercheur principal, soins de santé
Scott enseigne au département des services de santé communautaire de l’université de Calgary. Ses travaux, principalement axés sur l’épidémiologie longitudinale de la dépression majeure, ont pour objectif principal d’intégrer des estimations épidémiologiques d’incidence, de récurrence, de prévalence, de durée des épisodes et de la mortalité pour former un tableau épidémiologique complet. Scott possède également des connaissances spécialisées en matière d’approches méthodologiques destinées à l’analyse de données longitudinales.
Robert Whitley : Chercheur principal – projet sur la santé mentale et les médias
Rob, chargé de cours au département de psychiatrie de l’université McGill et à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, s’intéresse tout particulièrement au rétablissement après une grave maladie mentale et au rôle de la stigmatisation et du sentiment religieux en tant que facteurs favorisant ou atténuant le rétablissement. Il procède à une analyse systématique de la couverture médiatique faite au Canada sur la santé mentale pour déterminer si les médias adoptent une approche plus positive à l’égard des questions de santé mentale.
Heather Stuart: chercheure principale, enfants et adolescents, et conseillère principale pour le
programme Changer les mentalités
Les principaux domaines de recherche d’Heather sont liés à l’épidémiologie psychiatrique et aux services en santé mentale. Elle a pour objectif principal d’effectuer des recherches appliquées qui aident les responsables des politiques et les planificateurs à résoudre les problèmes du quotidien et à prendre des décisions éclairées par des faits démontrés. Elle a travaillé en santé mentale dans les milieux hospitalier et communautaire et a participé à des projets hors frontière avec l’Organisation mondiale de la santé et l’Association mondiale de psychiatrie.