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au regard de la Stratégie en matière de santé mentale pour le Canada

Ensemble, nous accélérons le changement : Agir

RAPPORT ANNUEL 2013–2014

(2)

Le système de santé mentale que la Commission entrevoit est inclusif et adaptable. Il offre l’occasion aux Canadiens aux prises avec un problème de santé mentale ou avec une maladie mentale de se rétablir.

(3)

Guidée par sa stratégie en matière de santé mentale pour le Canada, Changer les orientations, changer des‑vies, la Commission de la santé mentale du Canada exerce un rôle moteur dans l’amélioration du système de la santé mentale et dans l’évolution des attitudes et comportements des Canadiens à l’égard de la

maladie‑mentale. Par le mandat unique que lui a confié Santé Canada, elle réunit les meilleurs acteurs et les protagonistes les plus influents du milieu de la santé mentale. Le moment est venu, pour la Commission, d’accélérer le rythme dans l’intérêt de tous les Canadiens.

Ensemble, nous accélérons le changement!

(4)

NOTRE VISION : Une société qui valorise la santé mentale, qui en fait la promotion et qui aide les personnes aux prises avec une maladie mentale à mener une vie productive et enrichissante.

NOTRE MISSION : Promouvoir la santé mentale au Canada, contribuer à faire évoluer l’attitude de la population canadienne à l’égard des problèmes de santé mentale et de la maladie mentale et collaborer avec divers partenaires à améliorer les services et les ressources en matière de santé mentale.

(5)

Table des matières

Message du président du conseil‑d’administration

et de la directrice générale ... 4

Résumé : La stratégie en matière de santé mentale pour le Canada ... 9

L’initiative axée sur le rétablissement ... 12

Logement et itinérance ... 16

Centre d’échange des connaissances ... 20

Premiers soins en santé mentale (Canada) ... 24

Changer les mentalités ... 28

Santé mentale en milieu de travail ... 32

Conclusion ... 39

États fi nanciers ... 40

Direction et gouvernance ... 52

Coordonnées ... 53

Le moment est venu de tirer parti de l’élan imprimé.

(6)

Message du président du conseil

d’administration, David Goldbloom,

et de la directrice générale, Louise Bradley

La Commission de la santé mentale du Canada poursuit son

travail fédérateur pour accélérer la nécessaire transformation

en profondeur du système de santé mentale. De concert avec ses

nombreux partenaires, elle guide la conversation à la grandeur du

pays qui sollicite la participation des décideurs de tous les paliers

de gouvernement ainsi que des professionnels de la santé, des

bénévoles, des familles et des personnes ayant un vécu expérientiel

des problèmes de santé mentale et de la maladie mentale. Elle agit

en vue d’accélérer le changement.

(7)

Chaque année, un Canadien sur cinq est confronté à un problème de santé mentale ou à une maladie mentale.

le système de santé mentale que la Commission entrevoit est inclusif et adaptable. Il offre l’occasion aux sept millions de Canadiens aux prises avec des problèmes de santé mentale et la maladie mentale de se rétablir et soutient leurs proches. Préconiser le rétablissement implique que l’on assure l’accès à une diversité de services et de choix en ce qui a trait notamment aux médicaments, aux services de psychiatrie et de psychothérapie, au soutien par les pairs et aux approches spirituelles et culturelles.

Guidée en ce sens par sa stratégie‑cadre en matière de santé mentale pour le Canada, Changer les orientations, changer des vies, la Commission a pour vision une nation où toute la population bénéfi cie d’un accès équitable à des services et à des mesures de soutien en santé

mentale qui soient appropriés et livrés en temps opportun. Ses‑priorités actuelles s’inspirent de sa stratégie. Elles ont pour objectif de combattre la stigmatisation associée à la maladie mentale, de loger les personnes itinérantes aux prises avec une maladie mentale chronique, d’aider les milieux de travail à redéfi nir leurs critères en matière de santé mentale et de créer des outils qui favorisent la promotion de la santé mentale et la prévention du suicide.

Le mandat de la campagne Changer les mentalités, qui encourage les échanges au sujet de la maladie mentale au sein de la population canadienne, a évolué pour passer de la création des connaissances à la création du changement.

Cette campagne fait le pont entre des auditoires cibles composés de jeunes, de professionnels de

la santé, de travailleurs et des médias et des programmes effi caces de lutte à la stigmatisation.

La Commission est déterminée à collaborer avec ses partenaires de partout au Canada pour faire progresser ces échanges de portée nationale.

Les conclusions du projet Chez Soi, qui a mis en application le modèle Logement d’abord, prouvent qu’il est possible d’envisager un avenir où les sans‑abris aux prises avec une maladie mentale grave auront un endroit où se loger.

Cette étude qui a recruté plus de 2 000 personnes chroniquement itinérantes ayant une maladie mentale indique que l’approche Logement d’abord a le potentiel d’endiguer l’itinérance. Les participants ont eu accès à des soins appropriés et se sont engagés activement dans leur rétablissement. Avec l’aide et l’autorité

Accélérer le changement : Rapport annuel 2013-2014 de la Commission de la santé mentale du Canada | 5

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de tous les paliers de gouvernement, le Canada a une occasion sans précédent de mettre cette approche en œuvre à la grandeur du pays, laquelle a fait ses preuves dans les milieux urbains de petite et de grande taille. Elle peut aussi être adaptée aux besoins des diverses communautés dont les jeunes, les communautés des Premières nations, les Inuits, les Métis et les néo‑Canadiens.

La Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail, publiée en 2013, incite les employeurs à accorder à la santé et au bien‑être mental la même importance que celle accordée à la sécurité physique. Pour mieux en mesurer les effets, la Commission a institué un projet de recherche sous forme d’études de cas qui fait le suivi de plus de quarante milieux de travail ayant choisi de mettre la norme en œuvre.

Les employeurs pourront ainsi mieux contrer

les pertes de productivité qui se chiffrent en milliards de dollars.

L’amélioration de la santé mentale en milieu de travail profi te aussi maintenant aux employés des services policiers de partout au pays. Au cours de l’année, la Commission a travaillé en étroite collaboration avec l’Association canadienne des chefs de police à la création d’un cadre national relatif à la formation et à la sensibilisation des policiers en vue de le faire adopter par l’Association et ses membres. L’objectif commun était d’améliorer les interactions entre les policiers et les individus atteints de maladie mentale tout en attirant l’attention sur la santé mentale des policiers et l’importance, pour le personnel policier, d’évoluer dans des milieux de travail sains sur le plan de la santé mentale.

La Commission occupe une position privilégiée pour défendre les questions de santé mentale et

appuyer ceux qui souhaitent relayer le message.

Voilà pourquoi nous avons invité les 308 députés fédéraux à engager, dans leur circonscription, des discussions ouvertes et franches au sujet de la prévention du suicide. Nous leur avons fourni les outils et les ressources nécessaires pour organiser de tels entretiens à l’échelon local et nous comptons utiliser les résultats de ces rencontres dans les collectivités pour éclairer l’élaboration d’un modèle de prévention du suicide basé sur des pratiques exemplaires.

La Commission continue à diffuser des

connaissances et des ressources pour promouvoir les pratiques exemplaires en matière de santé mentale au Canada. Son Centre d’échange des connaissances a réuni des praticiens d’ici et d’ailleurs qui ont abordé des sujets importants relatifs aux services de santé mentale. Pour informer et mettre en lien le public, le Centre a recouru à de nouveaux moyens technologiques.

« Je suis reconnaissant envers la Commission de nous avoir permis d’engager un dialogue au sujet de la prévention du suicide au Canada, a déclaré le docteur Harold Albrecht, député de Kitchener‑Conestoga.

Comme l’a souligné mon ami Scott Chisholm du projet Collateral Damage, il faut parler du suicide et de sa prévention parce qu’en gardant le silence, on ne fait qu’empirer la situation. »

— Harold Albrecht, député de Kitchener-Conestoga

(9)

Les formateurs de Premiers soins en santé mentale Canada ont formé plus de 100 000 Canadiens qui sont dorénavant en mesure d’aider les personnes traversant un épisode de crise et de les diriger vers les ressources appropriées. Ce programme, qui compte plus d’un millier de formateurs au Canada, offre le potentiel d’aider un nombre incalculable de personnes à travers le pays.

La Commission ne ménage aucun effort pour apporter un changement véritable et sa stratégie en matière de santé mentale est son schéma directeur. De concert avec ses partenaires, elle réalise des progrès substantiels. Il est temps maintenant de tirer parti de l’impulsion qu’elle a créée pour progresser encore davantage.

La Commission entend continuer à éclairer, catalyser et collaborer afin de provoquer une évolution qui s’avère indispensable pour tous

les Canadiens aux prises avec une maladie mentale et pour leurs proches.

Dans ce rapport annuel, nous vous invitons à découvrir ce que la Commission a accompli jusqu’ici et ce qu’elle prévoit réaliser dans l’avenir.

Joignez‑vous à nous pour accélérer le changement.

Sincèrement,

Louise Bradley, M.Sc, Inf., CHE Présidente et directrice générale

David Goldbloom, O.C., M.D., FRCPC Président du conseil d’administration commission de la santé mentale du canada

Accélérer le changement : Rapport annuel 2013-2014 de la Commission de la santé mentale du Canada | 7

(10)

«

— David Copus, président du conseil d’administration national, ACSM

La prochaine étape consistera à élaborer un plan détaillé de mise en œuvre de la stratégie. Ce plan devra permettre d’établir d’autres partenariats avec les nombreux acteurs clés ayant participé à la création de la stratégie.

Tous les organes et tous les paliers gouvernementaux devront adopter une approche pangouvernementale et fi nancer adéquatement la mise en œuvre de la stratégie. En l’absence d’un tel engagement, la toute première stratégie pancanadienne en matière de santé mentale restera lettre morte, comme l’ont été un grand nombre de rapports et de recommandations. Aucune amélioration véritable des services en santé mentale ni de la santé mentale n’en découlera.

Le gouvernement fédéral a l’occasion de mener par l’exemple en améliorant sa capacité de développer des politiques en santé mentale et d’offrir des services dans des domaines qui relèvent directement de ses compétences telles que les Premières nations, les Inuits et les Métis, la Défense nationale, les Anciens Combattants et les Affaires correctionnelles. »

(11)

le mandat de la Commission de la santé mentale du Canada (la Commission) s’articule autour de deux objectifs :

> CRÉER une stratégie nationale en matière de santé mentale

> METTRE EN OEUVRE cette stratégie dans le but explicite d’améliorer le système de santé mentale du Canada

En mai 2012, la Commission a proposé aux Canadiens un plan menant à des changements durables en publiant une première stratégie intitulée Changer les orientations, changer des vies – Stratégie en matière de santé mentale pour le Canada. Depuis lors, la Commission a poursuivi son travail de concert avec ses partenaires et les divers acteurs du domaine

dans tout le pays pour concrétiser les orientations de la stratégie et favoriser une mise en œuvre de la centaine de recommandations sur lesquelles elle s'appuie dans une perspective à long terme.

En dirigeant les recherches et les initiatives attendues dans les domaines comme le logement et l’itinérance, le milieu de travail, la stigmatisation, la santé mentale et la loi, les Premiers soins en santé mentale (Canada), le rétablissement et la prévention du suicide, la Commission transforme les politiques et les pratiques dans le but d’améliorer le bien‑être psychologique des Canadiens.

En sa qualité de chef de fi le national en santé mentale, la Commission a continué de faire

participer à ses travaux des partenaires clés, notamment les sociétés, les gouvernements, les associations professionnelles et les syndicats, les groupes communautaires et les organismes de santé mentale de tout le Canada. En outre, elle a affi rmé son rôle de conseiller apprécié en santé mentale, se tenant au courant des innovations, des pratiques exemplaires, des outils et des ressources.

Les travaux entrepris par la Commission ont confi rmé la nécessité de son rôle pancanadien de leadership et de coordination, créant ainsi le contexte voulu pour la mise en œuvre de la Stratégie en matière de santé mentale pour le Canada et la réalisation des plans permettant de produire des changements durables dans l’intérêt de tous les Canadiens.

Résumé

La stratégie en matière de santé mentale pour le Canada : Accélérer le rythme du changement

La Stratégie est un plan directeur pour produire des changements durables dans l’intérêt de tous les Canadiens.

Accélérer le changement : Rapport annuel 2013-2014 de la Commission de la santé mentale du Canada | 9

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Les personnes suivantes se sont rassemblées pour marquer les progrès réalisés depuis le lancement, il y a un an, de la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail (de gauche à droite) : David Goldbloom, MD, président, CSMC; Ken Georgetti, président, Congrès du travail du Canada; l’hon. Kellie Leitch, ministre du Travail et de la Condition féminine; Louise Bradley, présidente et directrice générale, CSMC;

Valerie Pringle, maîtresse de cérémonie et George Cope, président et chef de la direction, BCE et Bell Canada.

(13)

FP O

1 2

3 4

1. Le 10 juin 2013, Louise Bradley, directrice générale de la Commission, et Patrick Baillie, ancien membre d'un conseil consultatif de la Commission, ont comparu devant le Comité permanent de la justice de la Chambre des communes étudiant le projet de loi C 54, Loi modifi ant le Code criminel et la Loi sur la défense nationale (troubles mentaux).

2. Don Mahleka, directeur opérationnel du Centre Ngen pour les jeunes, parle de son expérience lors du lancement à Ottawa, le 9 octobre 2013, du rapport de la Commission portant sur la main-d’oeuvre en quête d’emploi.

3. Premiers soins en santé mentale (Canada) forme des secouristes dans tout le Canada, y compris dans le Nord. Au Labrador, les apprenties secouristes (de gauche à droite) Jenny Bennett, Rosina Holwell et Cornelia Tuglavina choisissent du matériel d’artiste qui leur servira à représenter visuellement leur vécu de personne atteinte des problèmes de santé mentale et à des maladies mentales.

(En médaillon) « Spring Hunt », peint par Harry Semigak, participant à un atelier de consultation communautaire et de création artistique organisé en mai 2014 par Premiers soins en santé mentale à Nain, au Labrador.

4. L’atelier de formation de 2013 du Centre de formation SPARK tenu les 10 et 11 juillet, à Victoria, Colombie-Britannique, a rassemblé des participants venant de tout le Canada pour participer à desséances de formation données par des spécialistes de l’échange de connaissances de renommée internationale.

(14)

Le rétablissement est un processus au cours duquel des personnes aux prises avec un trouble mental ou une maladie mentale participent activement à leur cheminement vers le bien‑être.

Le rétablissement n’est pas une nouvelle idée. Les personnes confrontées à des problèmes de santé mentale et à des maladies mentales connaissent le concept depuis des décennies.

L’initiative axée

sur le rétablissement : Faire du rétablissement une réalité non

seulement conceptuelle,

mais aussi pratique

(15)

«

la deuxième orientation de la stratégie en matière de santé mentale pour le Canada s’énonce comme suit : Promouvoir le rétablissement et le bien‑être et défendre les droits des personnes de tout âge ayant des troubles mentaux ou une maladie mentale

Le processus du rétablissement repose sur les forces de l’individu, de ses proches, des aspects culturels et de sa communauté. Il est favorisé par divers types de services, de mesures de soutien et de traitements. Il a pour objectif de rendre les individus aptes à mener une vie enrichissante dans leur communauté et d’exercer leurs droits en tant que citoyens, tout en visant à atteindre leur plein potentiel. Les principes du rétablissement, qui reposent notamment sur l’espoir, l’autodétermination et la responsabilité, s’adaptent aux réalités des diverses étapes de la vie et à l’éventail des troubles mentaux et des maladies mentales. Les décideurs, les fournisseurs de services et les praticiens du Canada et du monde entier adhèrent au concept du rétablissement.

Forte de sa collaboration avec des partenaires et des promoteurs du rétablissement tant du milieu gouvernemental que de la société citoyenne, l’initiative relative au rétablissement a le potentiel d’accélérer l’adoption d’approches axées sur le rétablissement. On prévoit que ses répercussions se feront sentir bien au‑delà du système de santé mentale et qu’elles atteindront notamment l’appareil judiciaire et le système d’éducation.

Promouvoir le rétablissement et le bien‑être et défendre les droits des

personnes de tout âge ayant des problèmes de santé mentale et à des maladies mentales. »

— Orientation stratégique 2 Stratégie en matière de santé mentale pour le Canada

(16)

L’adoption de pratiques axées sur le rétablissement améliorera la santé mentale et la qualité de vie des personnes aux prises avec une maladie mentale et celle de leurs proches. La Commission s’efforce de collaborer avec des partenaires pour donner vie au rétablissement et concrétiser les services axés sur ce principe à la grandeur du pays. L’initiative relative au rétablissement facilitera l’émergence de ce changement grâce aux moyens suivants : > La diffusion et la mise en vitrine de

pratiques prometteuses et exemplaires par le développement d’un répertoire virtuel des ressources axées sur le rétablissement,

> La facilitation d’échanges soutenus sur le rétablissement et la création d’une dynamique par la promotion d’une déclaration d’engagement en faveur du rétablissement,

> L’élaboration de lignes directrices sur le rétablissement afi n d’encourager et d’orienter la mise en œuvre des pratiques à travers le système de santé mentale.

L’initiative pancanadienne

relative au rétablissement

Le rétablissement

est un cheminement propre à chacune des personnes confrontées à des problèmes de santé mentale et à des maladies mentales.

Enjeu

Action

Autres pratiques canadiennes exemplaires et prometteuses.

La Commission a étudié la façon dont on aborde le rétablissement dans la prestation de services, de mesures de soutien et de traitements en santé mentale.

La Commission a favorisé une meilleure compréhension du rétablissement et contribué à l’élargissement des échanges à ce sujet.

La Commission a poursuivi le travail d’élaboration d’un répertoire des politiques, des programmes et des pratiques canadiennes et ajouté de nouvelles ressources.

La Commission travaille à l’élaboration de lignes directrices relatives au rétablissement en collaboration avec des partenaires.

La Commission a élaboré une déclaration d’engagement envers le rétablissement dans le but d’encourager et d’aider les partenaires dans la promotion de pratiques axées sur le rétablissement à tous les paliers du système de santé mentale.

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Pour constituer un répertoire des pratiques de rétablissement le plus complet possible, un sondage de portée très large a été mené auprès des partenaires.

Dans le but de renforcer la collaboration, un protocole d’entente a été signé avec RPS Canada.

Ce protocole précise les principaux secteurs dans lesquels des initiatives communes pourront être prises, notamment en ce qui touche l’élaboration de lignes directrices sur le rétablissement, toujours avec l’objectif d’appuyer le travail de pionnier accompli par RPS Canada dans la promotion du rétablissement.

Dans le but de mieux faire connaître la stratégie et de favoriser sa mise en œuvre ainsi que de promouvoir le rétablissement, la Commission a participé à la publication de deux numéros spéciaux de la Revue canadienne de santé mentale communautaire et à la préparation de l’appel pour l’envoi des communications.

La Commission, en collaboration avec son Conseil des jeunes, a entrepris de produire une version de la stratégie à l'intention des jeunes qui accordera la primauté au concept du rétablissement dans le but de favoriser l’amélioration du bien-être psychologique des enfants et des adolescents.

Elle-même partenaire actif dans le cadre de diverses initiatives, la Commission a continué de participer à la mise sur pied du Réseau canadien de recherche et d'intervention sur la dépression (RCRID).

La conversation sur la santé mentale s’est poursuivie avec les partenaires et les gouvernements des provinces et des territoires.

Rétablissement : Autres faits saillants de 2013‑2014

(18)

Il devient possible de répondre aux besoins des personnes en matière de santé mentale et de changer leur vie en profondeur quand elles bénéficient de la sécurité d’un foyer. Voilà ce que promet l’approche

Logement d’abord et ce que rendront possible les recherches menées par la Commission de la santé mentale du Canada.

Chez Soi :

De nouvelles occasions

d'améliorer la

santé mentale

(19)

5

La phase de recherche du projet Chez Soi,

ans

qui a duré cinq ans, est maintenant terminée. En se basant sur les conclusions de ce projet, le Gouvernement du Canada a d’ailleurs annoncé que sa Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance bénéfi ciera de 600 millions de dollars supplémentaires répartis sur cinq ans.

l’année 2013–2014 a vu le projet phare Chez Soi se conclure. Cette étude de cinq ans a prouvé que l’approche Logement d’abord est tout à fait adaptable, concluante, viable sur le plan économique et qu’elle produit des résultats probants. L’appui sans précédent du gouvernement fédéral à l’égard de cette approche s’est traduit par une aide fi nancière supplémentaire de 600 millions de dollars répartie sur cinq ans octroyée à la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance. Cette décision fait suite aux conclusions du projet Chez Soi.

Ce projet a rigoureusement mis à l’essai l’approche Logement d’abord et a pris des moyens en apparence radicaux pour

répondre, en priorité, à l’urgence de loger en permanence et dans des conditions sécuritaires des personnes itinérantes aux prises avec une maladie mentale. Une fois les participants logés, les chercheurs ont observé que ceux‑ci avaient davantage recours aux services de santé et de santé mentale.

Après une phase de transition d’un an dans les cinq villes ayant accueilli des participants, des provinces ont choisi de reconduire leurs investissements. À Toronto et à Winnipeg, les programmes basés sur l’approche Logement d’abord se poursuivent. À Moncton, Montréal et Vancouver, l’accès permanent aux subventions au logement et aux mesures de soutien a été confi rmé pour les participants.

Accélérer le changement : Rapport annuel 2013-2014 de la Commission de la santé mentale du Canada | 17

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Les efforts déployés jusqu’ici par la Commission dans le cadre du programme Chez soi pour cerner et évaluer les pratiques novatrices, réaliser des projets pilotes prometteurs et accélérer la mise en œuvre des innovations probantes ont fourni les preuves sur lesquelles s’appuyer pour élargir l’approche Logement d’abord au Canada. En 2013‑2014, la Commission a joué un rôle de premier plan sur divers fronts pour favoriser l’acceptation de cet important concept.

Déploiement de

l’approche Logement d’abord au Canada

La Commission a offert de la formation et du soutien technique pour assurer le déploiement de l’approche Logement d’abord dans le cadre de la Stratégie fédérale des partenariats de lutte contre l’itinérance.

Enjeu

Action

En partenariat avec l’organisme Pathways to Housing, la Commission a développé une approche particulière au modèle Logement d’abord et formé quatorze conseillers.

Elle a également offert du soutien dans deux collectivités qui ont recruté plus de deux cents participants issus de dix-huit collectivités.

Consolidation du réseau canadien

du logement et de l’itinérance. Création de liens avec des organismes nationaux et rassemblement de partenaires clés autour de la question du fi nancement social et des possibilités associées à l’approche Logement d’abord et au logement abordable ou supervisé.

Production d’outils pour promouvoir l’approche Logement d’abord partout au Canada.

Finalisation et diffusion du Guide de mise en œuvre de l’approche Logement d’abord en veillant à ce qu’il soit disponible au plus grand nombre possible.

Recommandation d’un changement des politiques en faveur de l’approche Logement d’abord.

Organisation d’un congrès d’une demi-journée en présence de hauts fonctionnaires du Nouveau-Brunswick, du Yukon, des Territoires-du-Nord-Ouest, de

Terre-Neuve-et-Labrador, de l’Île du Prince-Édouard, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, de l’Alberta, de l’Ontario et de la fonction publique fédérale.

(21)

Logement : Autres faits saillants de 2013‑2014

Acceptant de servir de centre de diffusion de l’information portant sur l’approche Logement d’abord, la Commission a forgé des liens avec divers groupes dont l’Association canadienne d’habitation et de rénovation urbaine, l’Alliance canadienne pour mettre fi n à l’itinérance, Homelessness Hub et le Wellesley Institute.

Efforts de sensibilisation et d’information :

> Publication de quelque 20 communications (plus de 55 communications et chapitres de livres sont en voie d’impression, 45 autres étant en cours de planifi cation et de préparation);

> Acceptation de plus de 25 invitations à faire des communications au pays et à l’étranger;

> Exécution de six activités z d’échange des connaissances, dont des forums d’une journée à Moncton et à Montréal.

Après avoir fait la synthèse de ses travaux dans le cadre du projet Chez Soi pour que les enseignements à en tirer puissent être largement communiqués, la Commission a préparé un rapport fi nal national et cinq rapports fi naux régionaux qu’elle a ensuite transmis à Santé Canada.

De concert avec la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance, la Commission a élaboré une activité de formation pour la mise en œuvre de l’approche Logement d’abord dans les milieux autochtones et des Premières Nations.

Pour appuyer l’investissement consenti dans l’approche Logement d’abord par la Stratégie des partenariats contre l’itinérance, la Commission a offert du soutien sur le plan des orientations, de la formation ciblée ainsi que de l’aide technique.

(22)

Le savoir sert de fondement aux politiques et mesures qui améliorent le bien‑être mental au Canada et partout ailleurs dans le monde. Cela devient possible quand ces connaissances sont partagées et mobilisées.

Le Centre d’échange

des connaissances

exploite la puissance

du savoir

(23)

larecherche et l’information produisent un effet optimal lorsqu’ils sont largement diffusés;

le Centre d’échange des connaissances joue un rôle vital en veillant à ce que l’innovation aboutisse à des résultats concrets rapidement et efficacement. Le Centre s’emploie avant tout à trouver des moyens de recueillir les données probantes et l’information qui existent déjà ou qui sont à découvrir, y compris le travail de la Commission et de ses nombreux partenaires, pour qu’il serve à susciter des changements significatifs et de longue durée au Canada et partout dans le monde.

En 2013‑2014, le Centre d’échange des connaissances à fait sa part pour assouvir la soif de connaissances sur la santé mentale en exploitant pleinement le potentiel des médias sociaux et en ligne à des fins de rassemblement des personnes et des idées. Une révision stratégique du site Web de la Commission a été entreprise en avril 2013, rendant accessible dans le monde entier tout un monde de renseignements sur la santé mentale. L’accent mis sur les médias sociaux s’est traduit par une augmentation du nombre d’amis et d’abonnés,

lesquels ont affiché des milliers de messages chaque semaine.

Le Centre a rassemblé une quarantaine de personnes provenant de huit provinces et des spécialistes internationaux pour promouvoir la collaboration dans le domaine de la santé mentale lors du deuxième institut annuel de formation SPARK tenu à l’été 2013. Le premier rapport d’évaluation doit paraître au cours de l’année.

En cherchant à améliorer et à promouvoir les pratiques d’échange des connaissances au Canada, la Commission s’est aperçue de l’utilité d’accroître les liens entre les personnes, les idées et les ressources à l’échelle mondiale. De concert avec l’International Initiative for Mental Health Leadership (IIMHL), la Commission a jeté les premiers jalons de la création d’un Réseau international d’échange des connaissances en matière de santé mentale (RIEC‑SM).

Le RIEC‑SM a officiellement été lancé en juillet 2012 avec le concours de participants provenant du Canada, des États‑Unis, de la Nouvelle‑Zélande, de la Suède, de l’Australie,

de l’Irlande et du Royaume‑Uni. Le Centre d’échange des connaissances a favorisé le rassemblement de ces groupes et la création du Réseau. Le groupe s’est réuni une deuxième fois en mars 2013 dans le cadre d’une rencontre de l’IIMHL.

Le RIEC‑MH a fait une communication portant sur la collaboration fructueuse entre la Nouvelle‑Zélande et le Canada qui a abouti à la création du programme de formation SPARK à la Conférence mondiale sur la mise en œuvre des résultats scientifiques (Global Implementation Science Conference), tenue à Washington en août 2013. Le Réseau offrira en 2014 une série de webinaires dont la conception sera en grande partie assurée par la Commission.

À l’heure actuelle, les activités du Réseau sont coordonnées par un comité directeur composé de spécialistes de l’échange des connaissances provenant de sept pays, dont des représentants du Centre d’échange des connaissances de la Commission. Il compte plus de 70 membres à l’échelle mondiale. La Commission copréside le Réseau et appuie toutes ses initiatives.

En 2013‑2014, grâce à l’utilisation des médias numériques et sociaux, le Centre d’échange des connaissances a aidé à assouvir la soif de connaissances liées à la santé mentale.

Accélérer le changement : Rapport annuel 2013-2014 de la Commission de la santé mentale du Canada | 21

(24)

Le lancement par la Commission d’un nouveau site Web au début d'avril 2013 ainsi que celui de l’initiative des espaces collaboratifs en octobre 2013 ont tous deux suscité une réaction positive immédiate. Les espaces collaboratifs de la Commission deviennent rapidement à l’échelle nationale et internationale un répertoire en ligne et un lieu de conversation sur les enjeux comme la santé mentale et la loi, les enfants et les adolescents, la cybersanté mentale, le soutien des pairs, les aidants naturels et la prévention du suicide.

Parallèlement, la présence de la Commission dans les médias sociaux s’est beaucoup intensifi ée au cours de la même période (augmentation de 20 % du nombre d’abonnés sur Twitter et de 27 % des « j’aime » sur Facebook), pourcentages élevés si l’on compare la Commission à des organismes sans but lucratif nationaux semblables.

Cette hausse ne cesse d’augmenter.

31 000

3 850 4 372

3

commissionsantementale.ca

visites par mois

« j’aime » sur Facebook abonnées Twitter

minutes par page visitée (par rapport à une minute pour les pages types)

L’interconnexion favorise le dialogue

(25)

Résolu à créer des bases solides pour l’élaboration d’orientations et de pratiques fondées sur des preuves en matière de santé mentale au Canada, le Réseau d’échange des connaissances a continué à piloter le projet de collecte des données de la Commission. Cette initiative vise à favoriser la mise en œuvre de la stratégie en matière de santé mentale pour le Canada et créera, à l’intention de tous les paliers de gouvernement, des indicateurs permettant de mesurer les progrès réalisés dans la transformation du système de santé mentale.

Dans un effort en vue de favoriser le partage des connaissances et d’accélérer le changement à l’échelon mondial, le Centre d’échange des connaissances a fourni des conseils et du leadership stratégiques au centre Tepou, en Nouvelle-Zélande, qui compte s’inspirer du modèle SPARK;

le Centre a fait une communication sur cette collaboration fructueuse à la Global Implementation Science Conference, tenue à Washington, D.C.

Pour mieux répondre aux besoins en matière de santé mentale de diverses communautés, le Centre a organisé une table ronde sur la diversité.

Le Centre a lancé plusieurs nouvelles publications et ressources, dont les suivantes :

> Rapport d’évaluation SPARK

> Lignes directrices encadrant la prestation de services aux proches aidants

> Fondements de la mobilisation des connaissances diffusées en ligne relatives à la santé mentale des enfants et des jeunes

> Lignes directrices relatives au soutien par les pairs

> La santé mentale en milieu scolaire au Canada – Rapport fi nal

Centre d’échange des connaissances :

Autres faits saillants de 2013‑2014

(26)

De plus en plus, le programme Premiers soins en santé mentale (Canada) change le cours de nombreuses vies.

Grâce à lui, des professionnels de la santé, des parents, des amis et des collègues sont en mesure de secourir des personnes en état de crise.

Premiers soins en

santé mentale (Canada) : Accroître la confi ance et la capacité d’aider

Jusqu’ici, 100 000 Canadiens ont suivi une formation en Premiers soins en santé mentale.

(27)

peu de gens savent comment aider un membre de leur famille, un collègue ou un ami qui commence à ressentir les effets d’un problème de santé mentale ou qui traverse une crise de santé mentale. Le programme Premiers soins en santé mentale (PSSM) permet d’acquérir les connaissances et les compétences pour aider avec assurance une personne jusqu’à ce que la crise soit résorbée ou qu’une aide ou un traitement adéquat puisse lui être fourni.

Jusqu’ici, le réseau de PSSM, qui compte plus d'un millier d'instructeurs dans tout le pays, a permis de fournir une formation en secourisme en santé mentale à plus de 100 000 Canadiens.

L’objectif du programme est d’élargir le réseau de soutien dont disposent les personnes en situation de crise de santé mentale puisque

chaque personne ayant reçu la formation est susceptible d’aider un grand nombre d’autres personnes réparties dans tout le pays.

En 2013‑2014, l’incidence de PSSM Canada s’est élargie et approfondie. Dans le but d’aider des personnes dont les réalités culturelles, démographiques et géographiques varient grandement, des modifications au programme internationalement reconnu axé sur des données probantes sont en cours d’élaboration. Il s’agit d’adapter le programme aux besoins des habitants des trois territoires canadiens et de concevoir de nouveaux programmes à l’intention des adultes qui interviennent auprès des jeunes et des membres des Premières Nations.

(28)

Enjeu

Action

En adaptant le programme PSSM pour répondre aux besoins de populations particulières, la Commission conçoit des programmes véritablement en mesure d’aider les Canadiens.

L’adaptation du

programme permet de répondre aux

besoins de davantage de Canadiens

Les habitants du nord canadien sont de plus en plus sensibilisés aux problèmes de santé mentale et le soutien nécessaire à cet égard leur est maintenant beaucoup plus accessible.

Premiers soins en santé mentale pour les Peuples du Nord est conçu spécifi quement pour les résidents des trois territoires canadiens et honore toute la richesse de la vie nordique tout en reconnaissant les particularités de la vie dans ces régions isolées du pays où l’accès aux services de santé mentale est limité.

Les communautés des Premières nations ont accès à un programme approprié et sécuritaire sur le plan culturel qui tient compte des problématiques historiques et des problèmes de santé mentale auxquels elles sont confrontées.

Premiers soins en santé mentale pour les peuples des Premières nations est conçu et sera mis en œuvre en partenariat avec des communautés autochtones et des spécialistes en santé mentale de partout au Canada.

Ces communautés seront continuellement consultées au regard du programme.

Les premiers répondants de

Terre-Neuve ont désormais accès à de nouvelles formations, compétences et connaissances pour mieux répondre et intervenir auprès des jeunes traversant un épisode de crise.

Premiers soins en santé mentale à l’intention des personnes intervenant auprès des jeunes est offert par la Force constabulaire royale de Terre-Neuve et Bell Aliant Pioneers à quelque 4 500 employés de la Force, de la Gendarmerie Royale du Canada, des services de prévention des incendies et des services de soins médicaux d’urgence.

(29)

Un nombre accru de praticiens de la santé mentale ont suivi le cours de base de PSSM qui a été agréé par la faculté de sciences infi rmières de l’Université de Montréal. Ce cours répond aux normes de l’Ordre des infi rmières et infi rmiers du Québec, qui compte 72 000 membres, ainsi qu’aux exigences en matière d’éducation permanente de la faculté de sciences infi rmières.

Plusieurs communications visant à accélérer la mise en œuvre du programme PSSM ont été faites devant divers organismes, dont les suivants : l’Agence de la santé publique du Canada, le groupe national de formation en milieu de travail du National Teachers’ Union, l’Ontario Council for International Cooperation Global Citizens Forum et la Fédération canadienne des infi rmières et infi rmiers en santé mentale.

Ayant comme objectif de promouvoir l'adoption élargie du programme PSSM, la campagne Les interventions de secourisme en milieu de travail doivent aussi porter sur la santé mentale a connu un franc succès en faisant participer aux conversations sur la formation en secourisme en santé mentale plus de 150 petits et grands organismes canadiens.

Le soutien des partenaires a fait progresser le programme de Premiers soins en santé mentale pour les Premières Nations, lequel a obtenu du fi nancement de la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les jeunes Autochtones relevant de la Direction de la santé des Premières Nations et des Inuits. Le programme fera l’objet d’une évaluation plus poussée pour pouvoir y apporter les dernières modifi cations.

La Commission a travaillé avec le Centre de santé Trillium à adapter le PSSM aux besoins des personnes âgées. Le lancement de ce programme est prévu pour décembre 2014.

Un programme adapté aux besoins des Inuits est en cours d’élaboration et devrait être prêt en 2014-2015.

PSSM (Canada) : Autres faits saillants de 2013‑2014

(30)

Parce que la Commission de la santé mentale du Canada, de concert avec des partenaires de toutes les régions du pays, suscite la réflexion au sujet de la santé mentale, les Canadiens commencent à rejeter la discrimination et la stigmatisation souvent associées aux problèmes de santé mentale et aux maladies mentales. Par conséquent, plus d’individus consultent et reçoivent l’aide dont ils ont besoin.

Changer les mentalités : Réduire la

stigmatisation

à néant

(31)

changer les mentalités,en partenariat avec 110 organismes, vise à lutter contre la discrimination en transformant les attitudes et les comportements négatifs souvent associés aux problèmes de santé mentale et à la maladie mentale. À ce jour, quelque 50 programmes de lutte à la stigmatisation mis en œuvre au Canada ont été évalués pour déterminer lesquels sont effi caces et susceptibles d’être reproduits et d’être utiles à quatre principaux auditoires : les professionnels de la santé, les jeunes, la population active et les médias. Parmi les programmes prometteurs relevés, mentionnons Ontario Shores, Talking about Mental Illness de Durham et En route vers la préparation mentale du ministère de la Défense nationale.

En 2013‑2014, la Commission s’est engagée dans une 'nouvelle phase de création du changement par rapport par rapport à la collecte de données.

Après avoir étudié pendant quatre ans le phénomène de la lutte contre la stigmatisation, la Commission est prête à passer à la promotion et au lancement de programmes qui favoriseront la mise en œuvre rapide d’initiatives susceptibles d’améliorer le bien‑être mental de milliers de

Canadiens chaque année.

50

Évaluation

de plus de 50 programmes de lutte contre la stigmatisation au Canada.

110

Conclusion de plus de 110 alliances stratégiques pour lutter contre la stigmatisation.

+

Quelque 80 % des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et à des maladies mentales ne demanderont pas l'aide dont elles ont besoin, en grande partie en raison de la stigmatisation dont elles sont victimes.

Accélérer le changement : Rapport annuel 2013-2014 de la Commission de la santé mentale du Canada | 29

(32)

Générer des effets en capitalisant sur les réussites

Médias

Le guide En-tête – Reportage et santé mentale, doublé d’un site Internet, a été publié en avril 2014. Ce guide a été conçu et réalisé par l’organisme Canadian Journalism Forum on Violence and Trauma en collaboration avec la Canadian Broadcasting Corporation et la Commission.

La table est par ailleurs mise pour le lancement d’un programme de lutte à la stigmatisation à l’intention des écoles de journalisme et des étudiants, lequel sera fi nalisé à l’automne 2014.

Pourvoyeurs de services de santé

Le programme Practice Support mis au point par l’Association médicale de la Colombie‑Britannique a été reproduit en Nouvelle‑Écosse en 2013‑2014 dans le cadre d’un essai à répartition aléatoire avec groupe témoin. Plus de cent médecins de famille participent à cette étude conçue pour améliorer les soins aux patients et combattre la stigmatisation. Une étude précédente menée en Colombie‑Britannique a démontré que les médecins signalaient une confi ance accrue dans le traitement des patients ayant des problèmes de santé mentale et à des maladies mentales.

Les jeunes

La Commission compte lancer en novembre 2014 une initiative de lutte à la stigmatisation nationale s’inspirant des recherches menées dans le cadre de Changer les mentalités pour établir les pratiques prometteuses.

La campagne s’inscrit dans une démarche axée sur les preuves. La sensibilisation par l’intervention est au cœur de cette campagne qui comporte des activités de formation pour les groupes partenaires, un événement jeunesse national qui aura lieu en novembre et 30 événements régionaux de suivi qui auront lieu partout au Canada.

Des guides, un microsite et des webinaires complètent la formation offerte aux participants.

Santé mentale en milieu de travail

The Working Mind, tout nouveau programme de sensibilisation en matière de santé mentale et de lutte à la stigmatisation, a été conçu par la Commission en collaboration avec le ministère de la Défense nationale.

Un nombre important d’employeurs de différents secteurs mettent à l’essai ce programme dans le cadre d’un projet pilote. En route vers la préparation mentale, autre programme de santé mentale et de lutte à la stigmatisation fondé sur le travail du ministère de la Défense, a été conçu à l’intention du personnel policier. Huit services de police municipaux, une école de police provinciale ainsi que la Gendarmerie royale du Canada au Nouveau‑Brunswick ont déjà mis ce programme en œuvre ou sont en voie de le faire.

(33)

La diffusion du fruit des recherches sur la lutte contre la stigmatisation ainsi que des meilleures pratiques a été assurée par l’entremise de la tenue de plusieurs webinaires.

La régie de la santé de l’Alberta a également exécuté le programme Understanding Stigma (Comprendre la stigmatisation) et a fourni une formation cognitive-comportementale.

La Global Alliance Against Stigma (Alliance mondiale contre la stigmatisation) est issue de la conférence pour la lutte contre la stigmatisation dont le programme de la Commission Changer les mentalités a été l’hôte en 2012. Un rapport faisant le point sur cette conférence a également été produit.

Une nouvelle version du programme Comprendre la stigmatisation – qui sera largement diffusée auprès des professionnels de la santé – a été présentée devant la régie de la santé de l’Île de Vancouver.

Tirant parti du succès de divers autres programmes, l’équipe de recherche sur la santé des jeunes de Changer les mentalités a conçu le Youth Key Ingredients Process Model (Processus modèle intégrant des ingrédients clés pour les jeunes)

Changer les mentalités a aussi publié des articles scientifi ques, notamment dans neuf revues professionnelles. À titre d'exemple, Opening Minds Stigma Scale for Health Care Providers (OMS-HC): Examination of psychometric properties and reliability, a été publicé dans le BMC Psychiatry. D’autres articles devraient être publiés sous peu.

Changer les mentalités : Autres faits saillants de 2013‑2014

(34)

Les milieux de travail qui adoptent la norme sur la santé mentale et qui font du bien‑être psychologique de leurs employés un impératif marquent un pas important.

Santé mentale en milieu de travail Le bien‑être

psychologique au sommet

des priorités

(35)

la plupart des adultes passent la plus grande partie de leur vie active au travail, si bien que leur environnement de travail est le milieu ayant la plus grande incidence sur leur bien‑être psychologique. Voilà pourquoi celui‑ci est une priorité pour la Commission.

Des investissements suivis dans l’amélioration de la santé mentale se justifi ent donc pleinement sur le plan économique*. En 2011, un Canadien sur cinq, soit plus de 6,7 millions de personnes, était atteint de problèmes de santé mentale ou d'une maladie mentale*. On estime que les problèmes de santé mentale et les maladies mentales coûtent déjà à l’économie canadienne 50 milliards de dollars par année*. Or, en 2041, 8,9 millions de Canadiens auront eu une maladie mentale et cela entraînera pour l’économie canadienne un coût de 307 milliards de dollars par année.

Fort heureusement, la Commission a pu démontrer qu’il est possible de résoudre ce problème. On estime à quatre milliards de dollars les économies pouvant être réalisées au cours des 10 prochaines années chaque fois qu’une tranche de 10 % de la population ayant des problèmes de santé mentale ou une maladie mentale se rétablit. Des efforts systématiques pour promouvoir la santé mentale, prévenir la maladie mentale et améliorer les services de santé mentale économiseront des milliards de dollars chaque année à notre pays.

La Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail (première en son genre) a été publiée en 2012.

Depuis lors, on a constaté une augmentation marquée de la compréhension des enjeux liés à la santé mentale de façon générale et à la norme

en particulier. Le jumelage de cette nouvelle norme avec une meilleure compréhension des enjeux se traduit par une accélération des changements dans les milieux de travail canadiens.

En 2013‑2014, la Commission s’est employée à inciter les organismes canadiens à adhérer à la norme. En avril 2014, celle‑ci avait été téléchargée plus de 18 000 fois et la vidéo animée expliquant sa mise en œuvre est la plus populaire sur le canal YouTube de la Commission.

En janvier 2014, la Commission a lancé le Projet de recherche sous forme d’études de cas mettant l’accent sur les meilleures pratiques et l’échange des connaissances. Quarante‑trois organismes – un nombre impressionnant – appartenant à divers secteurs et régions du Canada ont fait part de leur décision de participer au projet.

*La nécessité d’investir dans la santé mentale au Canada (2013)

Les problèmes de santé mentale et les maladies mentales coûtent à l’économie canadienne plus de 50 milliards de dollars chaque année.

Accélérer le changement : Rapport annuel 2013-2014 de la Commission de la santé mentale du Canada | 33

(36)

Plus de milieux de travail sains sur le plan de la santé mentale

Recueillir les éléments probants en faveur de la norme

Aider ceux qui ont une maladie mentale grave

Encourager l’évolution rapide des milieux de travail

La Commission a inspiré l’émergence d’ambassadeurs dans les milieux de travail en donnant la vedette à des « champions » promoteurs de la santé mentale et de la norme sur la santé mentale au travail au moyen de capsules vidéo, de conférences et d’autres activités de liaison.

La Commission a fait progresser la mise en œuvre de la norme sur la santé mentale au moyen de tables rondes et de forums, de webinaires mensuels, de communications présentées à l’occasion de congrès, de documentation et d’activités attirant l’attention des médias. La norme a été téléchargée plus de 18 000 fois.

La Commission a effectué une solide analyse de rentabilité à l’intention des employeurs du Canada pour favoriser l’adoption de la norme en les invitant à participer à une étude de cas échelonnée sur trois ans. Ce projet permettra de recueillir des données probantes sur les pratiques prometteuses, les outils et les ressources utiles pour les employeurs. Plus de quarante organismes champions ont confi rmé leur participation au projet.

Initiatives de partage des connaissances comme la

publication du rapport Une main-d’oeuvre en quête d’emploi : Emploi et revenus pour les personnes atteintes de maladies graves auxquelles ont participé la Commission, le Centre de toxicomanie et de santé mentale, l’université de Toronto et l’université Queen’s. Le rapport comporte des conseils à l’intention des décideurs sur la façon d’améliorer les perspectives d’emploi et le revenu des personnes atteintes d’une maladie mentale grave.

Enjeu Action

La Commission et ses partenaires ont concentré leurs efforts en 2013‑2014 sur la mise en œuvre de la norme au sein d’organismes de toute taille répartis dans tout le Canada.

Mettre la Norme

à l’œuvre

(37)

En janvier 2013, la Commission a lancé son projet de recherche sous forme d’études de cas, lequel sera échelonné sur trois ans, lors d’une conférence médiatique très courue tenue à Toronto (voir la photo à la page 10).

Dans une vidéo présentée par la Commission lors de cette conférence, la comédienne canadienne et championne de la santé mentale Mary Walsh a insisté sur la nécessité de promouvoir la santé mentale en milieu de travail ainsi que la norme. En l’honneur des milieux de travail ayant adhéré à la norme, cinq vidéos ont été réalisées.

Conception d’une série de webinaires mensuels dans lesquels des spécialistes et des employeurs ayant adhéré à la norme traitent de divers aspects de celle-ci. Quelque 200 personnes ont participé à chaque webinaire.

Collecte de renseignements portant sur la norme dans le cadre d’une petite étude ciblée visant à établir dans quelle mesure les employeurs voient son application comme un moyen de prévenir des confl its et des poursuites en décrivant les milieux de travail non propices et les comportements préjudiciables à la santé mentale.

La Commission a travaillé étroitement avec SoinsSantéCAN (auparavant l'Association canadienne des soins de santé) à l’élaboration et à la publication d’un énoncé de politique dans le but d’inciter les organismes de soins de santé canadiens à adopter la norme.

Pour favoriser encore plus l’adoption de la norme, la Commission a poursuivi son travail auprès de centaines d’organismes publics, privés et sans but lucratif ainsi que de décideurs canadiens d'envergure.

La norme se révèle adaptable à tout un ensemble de contextes tant au Canada que dans le monde entier. À titre d’exemple, la Commission a fourni du soutien à la Tristan Jepson Memorial Foundation qui a élaboré, en s’inspirant de la norme, des lignes directrices sur la santé et la sécurité psychologiques des professionnels du droit en Australie.

Une collaboration avec Excellence Canada a permis de faire ressortir l’importance de la santé mentale en milieu de travail grâce à la création d’un Prix pour la santé mentale au travail (la Commission a reçu en 2013 une médaille d’argent pour son propre travail relatif à l’adoption de la norme et à la création d’un milieu de travail propice à la santé et à la sécurité psychologiques).

Milieu de travail : Autres faits saillants de 2013‑2014

(38)

1 2

3 4

1. Parmi les activités organisées pour promouvoir l’adoption de la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail, mentionnons la réalisation d’un ensemble de vidéos dont l’une met en vedette la comédienne canadienne Mary Walsh qui, par l’entremise de l’un de ses personnages, explique les mérites de la sécurité psychologique en milieu de travail (voir le canal YouTube de la Commission).

2. Le 7 octobre 2013, la directrice générale de la Commission, Louise Bradley, (que l’on voit sur cette photo en compagnie d’Alison LeClaire Christie, représentante permanente adjointe du Canada auprès des Nations Unies) a assisté au Forum mhGAP à Genève.

Louise Bradley a participé à l’examen du Plan d’action global pour la santé mentale 2013-2020 de l’Organisation mondiale de la santé.

3. Shayne Ramsay, directrice générale de BC Housing, et Louise Bradley, directrice générale de la Commission, ont participé à la conférence nationale, tenue en octobre 2013, de l’Alliance canadienne pour mettre fin à l’itinérance.

4. En mars, Terry Coleman, MOM, PhD, a pris la parole lors d’une conférence organisée conjointement par la Commission et l’Association canadienne des chefs de police pour discuter de la façon d’améliorer les interactions entre la police et les personnes ayant une maladie mentale.

Terry Coleman est co-auteur avec Dorothy Cotton, PhD, C. Psych, du document

(39)

Lors de la Journée mondiale de la prévention du suicide de 2013, un événement public a été organisé, à Ottawa, de concert avec l'organisme Inuit Tapiriit Kanatami (ITK).

Les personnes suivantes y étaient présentes (de gauche à droite) : Louise Bradley, directrice générale de la Commission; Dammy Damstrom-Albach, ex-président de l’Association canadienne pour la prévention du suicide;

Harold Albrecht, député et Patrick Dion, vice-président, conseil d’administration de la Commission.

Accélérer le changement : Rapport annuel 2013-2014 de la Commission de la santé mentale du Canada | 37

(40)
(41)

Ensemble, nous accélérons le changement

Les attitudes et l’approche des Canadiens à l’égard de la santé mentale ont beaucoup évolué. Il n’y a pas si longtemps, la maladie mentale était un sujet tabou et ceux qui en étaient atteints subissaient une stigmatisation marquée. Plus que jamais, les Canadiens sont favorables à la transformation de notre système de santé mentale.

Changer les orientations, changer des vies – Stratégie en matière de santé mentale pour le Canada, publiée en 2012 par la Commission, s’appuie sur des conversations approfondies et élargies avec des particuliers, des organismes communautaires et nationaux, des pourvoyeurs de services de santé, des proches aidants, des personnes ayant un vécu expérientiel des problèmes de santé mentale et à des maladies mentales, tous les paliers de gouvernement et des partenaires de partout au pays.

Tout comme la stratégie a été l’œuvre de plusieurs, le travail suivi en vue d’améliorer le système de santé mentale au Canada exige des efforts concertés de la part de tous les intervenants. La Commission joue un rôle de premier plan dans la coordination du travail des citoyens, des organisations, des partisans, des prestataires de services et des gouvernements. L’amélioration du système de santé mentale au Canada passe par l’harmonisation et la concertation des efforts de tous.

(42)

Nous avons effectué l’audit des états financiers ci‑joints de la Commission de la santé mentale du Canada, qui comprennent l’état de la situation financière au 31 mars 2014, les états des résultats et de l’évolution de l’actif net et des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, ainsi que les notes, qui comprennent un résumé des principales méthodes comptables et d’autres informations explicatives.

Responsabilité de la direction pour les états financiers

La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers conformément aux Normes comptables canadiennes pour les organismes sans but lucratif, ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation d’états financiers exempts d’anomalies significatives, que celles‑ci résultent de fraudes ou d’erreurs.

Responsabilité des auditeurs

Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers, sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada. Ces normes requièrent que nous nous conformions aux règles de déontologie et que nous planifiions et réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers ne comportent pas d’anomalies significatives.

Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans

les états financiers. Le choix des procédures relève de notre jugement, et notamment de notre évaluation des risques que les états financiers comportent des anomalies significatives, que celles‑ci résultent de fraudes ou d’erreurs.

Dans l’évaluation de ces risques, nous prenons en considération le contrôle interne de l’entité portant sur la préparation et la présentation fidèle des états financiers afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de l’entité.

Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et du caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.

Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit.

Opinion

À notre avis, les états financiers donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de la Commission de la santé mentale du Canada au 31 mars 2014, ainsi que de ses résultats d’exploitation et de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux Normes comptables canadiennes pour les organismes sans but lucratif.

États financiers de la

Exercice clos le 31 mars 2014

Rapport des auditeurs indépendants aux membres de la Commission de la santé mentale du Canada

Comptables agréés Le 25 juin 2014 Calgary, Canada

(43)

Au nom du conseil,

David Goldbloom, administrateur Patrick Dion, administrateur

2014 2013

Passif et actif net Passif à court terme

Créditeurs et charges à payer Frais de programme reportés Apports reportés – exploitation (note 5)

1 648 101 $ 144 022 7 673 841

4 552 414 $ 44 820 12 873 758

Apports reportés afférents aux immobilisations (note 6) Actif net

Engagements (note 7)

9 465 964

1 660 151 1 687 805

17 470 992

856 783 1 060 790

12 813 919 $ 19 388 565 $ Se reporter aux notes afférentes aux états financiers.

2014 2013

Actif

Actif à court terme

Trésorerie et équivalents de trésorerie Dépôts à court terme (note 3) Avances relatives à des contrats Débiteurs

TPS à recevoir

Dépôts et charges payées d’avance Stocks

1 301 752 $ 8 215 835 497 044 778 973 299 942 60 222

2 751 186 $ 14 109 070 631 623 47 180 806 741 104 723 81 259

Immobilisations (note 4)

11 153 768

1 660 151

18 531 782

856 783 12 813 919 $ 19 388 565 $

État de la situation financière

31 mars 2014, avec informations comparatives pour 2013

Accélérer le changement : Rapport annuel 2013-2014 de la Commission de la santé mentale du Canada | 41

(44)

2014 2013 Produits:

Subventions (note 5)

Produits tirés de Premiers soins en santé mentale Intérêts et autres produits

Amortissement des apports reportés afférents aux immobilisations

19 797 540 $ 2 092 900 192 647

691 009

40 659 959 $ 1 284 510 80 074

814 921

Charges

Services directs aux clients (note 9) Salaires et charges sociales Services

22 774 096

1 125 650 8 581 250 6 821 991

42 839 464

23 298 210 7 971 042 4 698 451

2014 2013

Charges (suite):

Déplacements Loyer

Réunions et activités Documents

Amortissement des immobilisations (note 4)

1 709 186 $ 878 869 853 774 1 485 352

691 009

1 728 432 $ 872 877 1 195 419 2 189 494

814 921 22 147 081 42 768 846 Excédent des produits sur les charges

Actif net à l’ouverture de l’exercice

627 015 1 060 790

70 618 990 172 Actif net à la clôture de l’exercice 1 687 805 $ 1 060 790 $ Se reporter aux notes afférentes aux états financiers.

État des résultats et de l’évolution de l’actif net

Exercice clos le 31 mars 2014, avec informations comparatives pour 2013

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