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LE JOURNAL DES LYCEENS DE RAVEL

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Academic year: 2022

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LE JOURNAL DES LYCEENS DE RAVEL

L e

Ravélien

FEVRIER 2016

Edito Fil d’actu

P.2 Charlie un an après P.3 Poèmes P.4 Auschwitz

P.5-6 L’ombre noire P.7-8 Sarnath, ville de l’Inde bouddhiste

P.9 Plaidoirie de Kylo Ren

P.10 Les spoilers

P.11 Le singe de Hartlepool

P.12 Ethique et sport scolaire

P.13 Un Noël chaud patate

P.14 Horoscope et jeux

P.15

Perles de profs et d‘élèves

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Chères Ravéliennes , chers Ravé- liens, , tout d’abord, Bonjour ! Maintenant, je peux commencer à bavarder inutilement.

Je vous imagine lisant ce nouveau numéro de votre Ravélien tant attendu ! (celui-là même que vous tenez entre les mains !).

Ah oui ! J’ai fait mon enquête (en fait non, j’ai juste parlé avec les gens de ma classe) et j’ai eu pas mal de questions genre : « ça existe ? »,

« c’est gratuit ? », « on peut l’avoir ? ». Je fais donc ma petite campagne d’information dans cet édito : Le Ravélien existe, est gra- tuit et tout le monde y a accès ! (ceci dit, ceux qui lisent ceci sont certainement les plus au courant…

Alors faites- nous de la pub !).

Que vais-je pouvoir ajouter pour donner envie de nous lire ?

Euh… On s’est donné beaucoup de mal pour rendre nos articles dans les temps ! (Ah ? On me dit dans l’oreillette que c’est juste moi qui reporte en permanence…).

Juste après les fêtes de noël, la ga- lette des rois, la chandeleur et la grippe (même si malheureusement, celle-ci ne fait que commencer), notre journal est là pour vous faire oublier que vous avez pris 5 kilos mais que vous pouvez en perdre 2.

De plus, il vous distraira entre chaque examen car comme vous le savez certainement, les bacs blancs et les épreuves communes appro- chent à grands pas (trop grands à mon goût) et vous aurez bien be- soin de nous pour vous changer les idées.

Sur ce, toute l’équipe du Ravélien vous dit : « Merde » pour vos exams à venir et vous souhaite une bonne lecture !

Atomu

Édito Fil d’actus lycéennes

Journée des talents - Ravel en scène

Ravel en scène revient ! Talents de toute discipline, montez sur la scène de Ravel !

Des auditions sont prévues les mercredi 9 mars de 1é2h à 14h et jeudi 17 mars de 12h à 14h, en salle de cinéma.

Pour vous inscrire, rendez vous au bureau de Mme André, au deuxième étage.

Edito Fil d’actualites

Concours de courts-métrages

Vous avez l’âme d’un réalisateur ? Parfait, participez au concours de courts-métrages organisé par le ciné-club du lycée.

Deux thèmes au choix : ego ou l’avenir.

Pour vous inscrire, vous pouvez retirer le formulaire auprès de Mme André.

Le Kaléidoscope,

ciné-club du lycée vous invite à son pro- chain cycle—Cinéma italien :

- Jeudi 16 mars à 18h : La Dolce Vita de Fellini - Jeudi 7 avril à 18h : Cinema Paradiso de Tornatore

Toute l’équipe du ciné-club vous attendra en salle de ciné- ma pour ces deux soirs de projection-débat.

Le club théâtre

a lieu le lundi soir, de 17h30 à 19h30 en salle cinéma, venez nombreux !

Le club musique

vous attend tous les vendredis soirs de

18h à 20h en salle de musique.

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Charlie un an après

Un an après

Par Nina

J'ai décidé de vous parler de Charlie Hebdo.

la

C'était il y a un an... Vous vous rendez compte UN AN !! En une année il s'en est passé des choses. Parfois nous l'avons oublié puis l'instant d'après nous nous souvenons et nous nous en voulons d'avoir oublié. Je pense que je n'ai pas besoin de vous rappeler ces événements.

C'est un triste anniversaire que je commémore sur cette page. Et c'est pourquoi je vous de- mande à vous, lecteurs du Ravélien, de faire une minute de silence, là tout de suite maintenant à la mémoire de tous ceux qui sont morts.

Une minutes, ni plus ni moins

Ceux qui sont morts sont les personnes qui fai- saient l'âme de « Charlie ». C’était les piliers du journal. Aujourd'hui d'autres personnes ont re- pris ce rôle.

Avant d'entrer le vif du sujet je tenais à vous montrer un extrait de l’édito de Riss. C'est un très bel édito, presque autant que celui de ce numéro du Ravélien.

«En 2006, quand “Charlie” publia les caricatures de Mahomet, personne ne pensait sérieusement qu’un jour tout ça finirait dans la violence. […]

On voyait la France comme un îlot laïque, où il était possible de déconner, de dessiner de se marrer, sans se préoccuper des dogmes, des illu- minés. […] Un mois avant le 7 janvier, je deman- dais à Charb si sa protection avait encore un sens. Les histoires de caricatures, tout ça, c’était du passé. […] Mais un croyant, surtout fanatique, n’oublie jamais l’affront fait à sa foi, car il a der- rière lui et devant lui l’éternité. […] C’est l’éterni- té qui nous est tombée dessus ce mercredi 7 jan- vier. Ce ne sont pas deux petits cons encagoulés qui vont foutre en l’air le travail de nos vies. Ce n’est pas eux qui verront crever “Charlie”. C’est

“Charlie” qui les verra crever.»

Je vous recommande vivement de le lire.

«Charlie» a reçu une très importante somme d'argent, le nombre d'abonnés a culminé à 270 000 après la tuerie, avant de redescendre à 165 000. Comme si s’abonner au journal après les événements avait été un phénomène de mode.

Pourtant, «Charlie» n'a pas cessé d'être ce qu'il est, c'est à dire un journal satirique, humoris- tique. La preuve, même la couverture commé- morant le premier anniversaire de l'attentat a fait polémique.

Un autre dessin de Riss sur le petit Aylan a aussi provoqué des réactions d'indignation. On y voyait le corps du petit garçon avec comme lé- gende: «Que serait devenu le petit Aylan s'il avait grandi? Tripoteur de fesses en Allemagne».

La reine Rania de Jordanie a réagi en publiant un autre dessin fait par le caricaturiste jordanien Osama Hajjaj et reprenant l'interrogation de Riss.

«Que serait devenu le petit Aylan s'il avait gran- di?». «Aylan aurait pu devenir un médecin, un enseignant ou un père affectueux», répond la reine jordanienne.

Et sinon, avez-vous entendu parler de la faute de frappe sur la plaque commémorative placé de- vant l'ancien siège de Charlie ? Le pauvre Wolins- ki a été orthographié WolinskY. La boulette.

Avec cet article j'aimerais vous faire comprendre que malgré de tragiques événements, qu'ils soient internationaux ou personnels nous pou- vons toujours nous relever. Forcément nous avons changé mais il est important de continuer à vivre normalement, c'est la résilience. Notre résistance.

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Poésie

Les vers mi-sel

Par Jasmine et Dorian

Journée au supermarché

Il est huit heures du matin Tous les fournisseurs vont partir Que pour laisser place aux potins Des caissièr's que, bientôt, on vire

La journée commenc', premier client Qui entre dans le magasin.

Pâtes, riz, pécu, brosse à dents, Et puis la bouffe pour le chien.

La journée au supermarché, Il n'y a rien de plus banal.

La journée au supermarché, Y'a rien à dire, c'est génial.

Puis, la journée avance un peu : Y'a trop de monde à la caisse,

Des femmes, des chômeurs, des vieux Des hommes, et aussi la jeunesse.

La caissière ne se presse pas, Ell' scann' les articl's doucement, Entre un gâteau et un coca, Espérant, que passe le temps.

La journée au supermarché, Il n'y a rien de plus banal.

La journée au supermarché, Y'a rien à dire, c'est génial.

Et maintenant, le soir arrive, Après des heures de travail.

Avec les nerfs à la dérive, Mais sera toujours sur la paille.

Les derniers clients vont partir Pour laisser place aux fournisseurs Et ce cycle va repartir

Et ceux jusqu'à la dernière heure.

La journée au supermarché, Il n'y a rien de plus banal.

La journée au supermarché, Y'a rien à dire, c'est génial.

Avatar : Duane Hanson, Femme avec caddie. 1969

Crise légumanitaire

Ce matin de bonne heure, Mamie s’est en allée, Fraîche et de bonne humeur, Au vieux supermarché.

A son bras, tout fleuri, Son cabas émerveille La caissière endormie;

La mamie la réveille:

« Excusez-moi, madame, Où se trouve le chou ? Sont-ils de bas de gamme ? Celui-ci est trop mou. »

Pour sa petite fille Elle veut dévaliser Et emplir ses papilles De senteurs variées.

Mais mamie ne sait pas Que pendant ce temps-là Les légumes, nerveux, Se déclarent la guerre :

« - Poussez-vous les tomates ! Espèce de cornichons ! On est des aromates ! Vous ne sentez pas bon… »

« - Mais où est votre tête, Madame la courgette ? - Je ne vous permets pas, Céleri, scélérat ! »

Ils se redressent bien Devant l ‘œil inspecteur De mamie qui les tient ; Ils ont soudain très peur.

« - Combien je vous dois ? Trente-et-un euros vingt.

-Qu’entends-je ? Qu’ouïs-je ? Quoi ? Pour un chou et du pain ?!

- C’est la crise, madame. »

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Reportage

Bienvenue au musée de l’horreur.

4 heures 30, réveil. Retrouvailles avec la classe, portique de sécurité, cernes des agents, joie des élèves. Dans l'avion dominent les écouteurs, l'appréhension. Le soleil se lève, c'est beau. Qu'est - ce qui nous attend ? Le paysage en bas paraît magnifique, on dis- tingue la neige. L'avion est un lieu hors-temps, irréel; il fait partie des nuages dans le ciel. On arrive. Avant de prendre le bus, nous voulons, comme des enfants, jouer dans la neige mais le passé nous stoppe . La morale gagne contre le désir. La voix polonaise de la guide dans le bus est belle. Mais elle ne s'arrête pas. Elle disparaît seulement quand nos yeux se fer- ment. Et puis nous arrivons si vite.

La campagne est belle, les rails avancent vers le néant, les classes débarquent et le lieu si vide auparavant s'emplit soudain : nous sommes à Auschwitz.

La "Judenramp" est le lieu où sont arrivés les juifs de l'Europe entière. Aujourd'hui seul les rails sont encore présents ainsi qu'un wagon et des panneaux d'information. Le lieu devient traumatisant et angoissant dès lors que la guide commence à raconter l'Histoire. Le bruit des trains qui passent dans le lointain donnent des frissons et les habitations aux alentours ont presque un caractère malsain. Comment peut-on vivre face à Auschwitz ? Les enfant jouent-ils vraiment sur une balançoire face du lieu où débarquaient les juifs ? Ce qui est bi- zarre c'est que des milliers de familles se sont vues ici pour la dernière fois ici et nous sommes là en "touriste"…

Ensuite : Birkenau. Le lieu est à couper le souffle, c'est comme un tableau d'un peintre roman- tique. La neige dort sur ce lieu immense. A gauche : des baraquements, à droite :des bara- quements, au milieu : des rails et une allée inter- minable : voici le lieu charmant dans lequel nous sommes. Ce lieu qui a été un endroit de torture pour des milliers de gens. Nous nous baladons là, sous le soleil, sans aucune crainte et le crisse- ment de nos pas dans la neige nous rappelle que nous ne sommes pas seuls. Pourtant nous n'avons pas peur, nous savons que dans moins d'une journée, nous serons à nouveau dans nos maisons, au chaud, à nous lamenter sur les vic- times. Ces dernières hantent le lieu, elles sont partout : dans les maisons, derrière nous, sur les rails…Au début de la visite nous sommes entre un centre de mise à mort et un camp de concen- tration. La grande porte, si connue dans le monde entier paraît encore plus grande que sur les photos. Tout est immense. Les ravins de cô- té, les barbelés et les tours de contrôles sont gris, agressifs dans ce paysage blanc et calme.

Ces éléments sont comme des erreurs du peintre. Les mots qui nous viennent sont : glauque, beau, impressionnant. Quelle incom- préhension, des milliers de fous ont organisé ce génocide et pourtant rares sont ceux qui se sont opposés à ce régime. La haine qui maintient ces gens en vie, de quand date- t-elle ? Où est la fêlure originelle ? Les coupables, où sont-ils maintenant ? S'ils ne peuvent plus tuer les juifs, alors qui sont les nouvelles victimes ?

Si seulement cette énergie pouvait être au ser- vice d'une idéologie de paix…

Mais les juifs ne sont pas les seuls opprimés, les polonais qui vivaient dans la région se sont aussi vu délogés de leurs maisons. Ces dernières ont contribué à la construction des baraques du camp. Quinze minutes. Ils avaient quinze mi- nutes pour partir, disparaître.

Auschwitz

Par Fuchs et Loup

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Reportage suite

Par Felipe

Nous visitons toute la matinée cet immense lieu qui n'est pas dénué d'une "certaine esthétique" comme le dit un élève. Tout est parallèle, carré, droit, organisé.

A midi. Discours de morale convenue de politiques. Tout sonne faux. Mi- nute de silence de trente secondes.

Voici l'hommage faussé que nous ren- dons aux victimes…

Nous quittons l'immense champ dans la brume et sommes content de re- trouver le car chauffé.

L'après-midi, visite de Auschwitz 1.

Nous passons sous le célèbre portail

"Arbeit macht Frei" et allons voir dans les blocks, les objets des déportés.

Vêtements, valises, chaussures, robes d'enfant amoncelés. L'horreur est à son extremum : sept tonnes de che- veux derrière une vitre. Frissons d’horreur. Malaise. Débat: avons- nous besoin de cela pour nous rendre compte des conséquences d'un géno- cide. Certains ne sont pas d'accord:

ces objets peuvent, d'une certaine manière, rendre hommage à ces morts… Peut-être ont-ils raison.

En tout cas, pour les négationnistes, les preuves sont là, sous nos yeux. Dix -sept heures, il fait nuit. De petites lampes sont accrochées dans les al- lées entre les blocks de brique rouge . Les derniers touristes au fond de l'al- lée sont angoissants. Leurs silhouettes avancent lentement dans la nuit sombre, comme s'ils appartenaient au lieu, comme s' ils erraient depuis 70 ans. Fatigués, nous essayons de trou- ver de la beauté dans ce lieu mysté- rieux. Quelle ironie ! Au moment où nous pensons que la visite est termi- née, la guide nous entraîne dans un dernier lieu : le crématoire.

Rien à ajouter. Nous aurions aimé ne pas entrer dans cet indicible lieu.

Voilà, c'est fini. Nous remontons dans les cars et sommes déjà loin

d'Auschwitz. Dans l'avion, une certaine euphorie s'empare de nous. Le fatigue et les émotions de la journée nous donnent envie de rigoler. De ne plus penser à ça. D'oublier.

Le coin des Illustrateurs

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Par Jasmine

Précédemment dans l’Ombre noire: Delphine, la narratrice, Hortense sa sœur, Clémence, Isabelle et Susanne se rassemblent au beau milieu d’une forêt. Susanne vient de perdre son père tandis qu’Hortense a peut-être une piste à la suite d’un meurtre en Angleterre. Elles décident donc de s’y rendre le lendemain. Delphine a, quant à elle, des sortes de visions, mais ne s’en étonne pas plus que ça: après tout, elles se savent mortes depuis longtemps.

1984, Boulogne-sur-Mer

« Mais qu’est-ce qu’elle fabrique encore celle- là ? ». Toutes quatre attendions impatiem- ment l’arrivée d’Hortense. J’emplissais mes

narines d’air iodé. De petites vagues mouraient à mes pieds dans leur éternelle ritournelle. Susanne, allongée sur un rocher, s’amusait avec l’eau qui giclait un peu partout autour d’elle, comme une petite fille qui découvre pour la première fois l’océan. Elle voulait revivre un souvenir ; je percevais l’image d’une autre plage avec un homme à barbe assis sur un rocher, accompagné d’une voix lointaine dans sa tête« papa, papa, papa… ». Cet écho s’ancrait dans mon esprit en une belle écriture italique et soulignée.

Pauvre Susanne. Le grand bleu était bien calme pour une marée montante. Une mouette prit son envol quand je m’approchai d’elle. Étonnant cette sensibilité qu’ont les animaux. Elle m’avait sentie ; peut-être qu’elle m’avait vue…

« Ah ! Te voilà ! Où étais-tu passée ? On a raté le bateau à cause de toi ! ». Isabelle était furieuse. Sa haute et fine silhouette était tendue, ses petits sourcils noirs froncés. Ses pensées, pleines de reproches à l’égard d’Hortense, ébouriffaient ses longs cheveux châtains tout comme le vent, à l’instant, qui les soulevait avec force.

Clémence posa sa main sur son épaule pour l’apaiser :

L’Ombre noire

- Tout va s’arranger j’ai peut-être une solu- tion… lis-je dans sa tête, sans le réaliser.

- Et quelle solution ? demandais-je, tout haut, curieuse.

- Bonjour sœurette ! Tu parles toute seule maintenant ? m’interpelais Hortense, se rapprochant rapidement sur la plage de sable fin.

Il y eut un blanc. Moi, persuadée d’avoir en- tendu Clémence, Clémence fort amusée de la situation et les trois autres dans un flou total d’incompréhension. « Je crois que je ne suis plus la seule à avoir un don ! » s’exclama Clé- mence, enthousiaste. « Et je crois aussi que ton don est de lire dans les pensées, n’est-ce pas ? ». J’ignorai sa question :

- Je pense que Clémence a une idée pour pas- ser la mer sans emprunter un bateau.

- Et qu’est-ce que cette brillante idée peut bien être ? siffla Isabelle en lançant des éclairs à Hortense.

Je scrutai intensément cette dernière. Il me semblait que son esprit était comme brouillé, cela m’intriguait. Comme avec cet engin, qu’ils appellent une télévision je crois, l’image était parasitée, comme si les ondes étaient interrompues par une autre fréquence… Je percevais aussi une sorte de brouillard vert.

Soudain, j’entendis un petit couinement ve- nant de sa poche. Elle n’était pas venue seule.

Chapitre 2 : La traversée

Feuilleton

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8

Clémence me sortit de ma rêverie: « Mettons tes dons à l’épreuve, veux-tu ? Je penserai très fort à la solution et tu tenteras de tra- duire pour le groupe. » Je n’aimais pas parti- culièrement l’idée. Se montrer en spectacle appartenait plus aux loisirs de ma sœur qu’aux miens. Face à l’imposante image qui s’avançait dans mon esprit, je m’obligeai tout de même à traduire: « Clémence voudrait utiliser son don pour traverser la mer. » Elle me gratifia d’un sourire ravie avant de hocher la tête, en signe d’approbation. Isa- belle baissa les épaules, plongée dans une réflexion:

Tu nous as pourtant déjà dit qu’on ne pou- vait que flotter sur terre et pas sur l’eau, n’est-ce pas Clémence?

J’ai en effet tenté l’expérience sur l’eau, mais c’était bien avant que je découvre l’exis- tence de mes dons…

Cet aveu engendra une grande excitation chez nous toutes, hormis moi, qui avait déjà la réponse à la question avant qu’Isabelle n’ait fini de la poser. Je sentais le triste suc de la nostalgie m’envahir. Mon regard se posait de nouveau sur la poche de ma sœur.

Était-ce un mouchroom ? La petite boule qui déformait sa poche me paraissait en être plus proche que de n’importe quelle autre créature de ce drôle de monde. Hortense devina mon questionnement et sortit la pe- tite plante qui couina, ramenant tous les re- gards vers elle. Ce mouchroom-là était plus petit que ceux qu’on croise habituellement en forêt qui peuvent atteindre jusqu’à huit ou dix centimètres de hauteur. Non, celui-là en faisait à peine cinq et avait une petite fri- mousse rose. Son corps tout en rondeurs et son inséparable chapeau melon, qui lui don- naient l’aspect d’un champignon, étaient d’un gris plus foncé que d’habitude. « Ce n’est qu’un bébé ! Je l’ai trouvé tout seul,

perdu, je ne pouvais pas le laisser… » Isabelle leva les yeux au ciel : «Et c’est pour ça que tu arrives en retard ? Un de ces quatre, je vais te les faire bouffer tes champignons ! » Une se- conde fois Clémence tenta de détendre son corps crispé.

- Quand est-ce qu’on part ? se réveilla Su- sanne.

Mais le plus tôt possible ! s’exclama Clé- mence, motivant les troupes.

Elle s’approcha de l’eau, fixa l’horizon. Il était gris et ne présentait rien d’accueillant aux premiers abords. Cependant, on entrevit un éclaircissement, comme si une force invi- sible repoussait les nuages. Très vite la mer devint plus paisible qu’un lac, n’osant plus s’exprimer, stupéfaite de ce qu’il lui arrivait.

Mais en observant de plus près, de petits re- mous discrets formaient une ligne filant vers l’horizon. D’elle-même, la mer créait une mi- nuscule dune de sable sur des kilomètres de longueurs.

Après plusieurs minutes de concentra- tion intense, Clémence se détourna de son chef-d’œuvre: « Après vous mesdemoi- selles. » Ébahies, nous risquâmes tour à tour quelques centimètres sur cet étroit mais so- lide passage. « Épatant tout ce qu’on peut faire avec ses dons, une fois qu’on les maî- trise, non ? » Je lui souris. Elle savait que je l’avais parfaitement entendue.

Nous traversâmes pendant plusieurs dizaines de minutes cette immensité plane, en proie à nos rêveries respectives. Pour ma part, je me concentrais non pas sur les miennes mais sur celles des autres. La pensée verte du mou- chroom m’intriguait plus que toute autre, bien qu’elle ne racontât rien que je pusse tra- duire. Une seule et même chose nous fit reve- nir à nous : au fond de l’horizon, une grosse parcelle de terre se détachait du ciel, l’Angle- terre.

Feuilleton

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Culture du monde

Dans la vallée du Gange se situe Sarnath qui regorge d'histoire et de mystère.

l

Sarnath est située à l'est de l'Inde à huit cents kilomètres de Delhi la capitale. Cette petite ville de l'état de l'Uttar Pradesh se trouve précisé- ment près de la grande ville de Bénarès renom- mée Varanasi. Ces deux villes sont sur les rives du Gange, fleuve sacré dans l'hindouisme: de nombreuses personnes viennent s'y baigner pour se purifier.

Sarnath est une ville assez touristique, d' un grand intérêt culturel car c'est là que, dans la légende, le Bouddha enseigna pour la première fois. De nombreux bouddhistes viennent du Ti- bet, du Cambodge et de beaucoup d'autres pays pour s'y recueillir et se réapproprier l'endroit.

Une grande université tibétaine, « The Central University of Tibetan Studies », y a son siège . Le Parc des gazelles (lieu sacré du bouddhisme) et la Roue du Dharma sont à la fois les symboles de cette ville et du bouddhisme. On retrouve aussi le Chakra (roue en sanskrit) dans le drapeau in- dien. On peut y voir de nombreux Stupas (monument bouddhique, symbole du Bouddha), temples ou monastères construits pendant la période des empereurs Gupta (4e-6e siècle). On y a même retrouvé une colonne en pierre polie datant de l'empereur Ashoka, construite au 3e siècle avant Jésus-Christ. La pierre est un maté- riau assez rare dans la région ce qui explique que tous les monuments soient construits en brique.

Des fouilles archéologiques récentes mon- trent l'importance historique du site. Sarnath est aussi connu pour son musée, qui abrite de nom- breuses œuvres de cette ère, en particulier de magnifiques Bouddhas, le représentant dans toutes les positions symboliques de sa vie et des sculptures de tous les dieux hindous comme Shi- va dieu de la destruction ou encore Ganesh, le plus populaire d'entre-eux, dieu célèbre à tête d'éléphant. Ce musée reçoit des visiteurs du monde entier . Les écoliers de la région viennent aussi souvent dans ce musée plein d'histoire pour apprendre les fondements de leur pays.

Situated at eight hundred kilometers of Delhi, the capital city, Sarnath is located in the East of India. This little city belongs to the state of Uttar Pradesh next to the big city of Benares, renamed Varanasi. This two urban centers are on the bank of the Ganges, sacred river of hinduism : many people come to take a bath and to purify themselves.

Sarnath is a touristic city of cultural value because it is in this place, in the legend, that Buddha tought for the first time to his five dis- ciples. Many Buddhist pilgrims come from Tibet, Cambodia or many other countries to worship Buddha and the site. A big tibetan universi- ty« The Central University of Tibetan Studies » is settled in the city. The Gazelle's park (sacred place of Buddhism) and the Dharma's wheel are the symbols of India and also the symbols of Buddhism. We also find the Chakra (wheel in Sanskrit langage) in the indian flag. We can see a lot of Stupas (Buddhist monument, symbol of Buddha), temples and monasteries who were built in the Gupta period (4th-6th century). A pillar of polished stone from the Ashoka period, built in the 3rd century before Christ, was found there. Stone is rare in this region which explains why most of the monuments were built in bricks.

Archaeologists discovered the historic im- portance of the monument. Sarnath is also very famous for it museum, who shelteres many works of art like beautiful Buddhas, represented in all of the positions of his life. There are also sculptures of hindu gods like Shiva, god of des- truction or even Ganesh, the most popular of them, the famous god with elephant head. Visi- tors of all the world come to explore the mu- seum. School children of the region visit some- times this museum full of history to learn about the foundation of their country.

Par Nilam

Sarnath, ville de l’Inde bouddhiste

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Cinéma

Par Abstrakt

Au moment où j’écris ces lignes, plus d'un mois s'est écoulé depuis la sortie de Star Wars VII, le réveil de la force. Au lieu de vous donner un avis que vous risquez d'avoir entendu cent fois, je m'en vais défendre le personnage de Kylo Ren qui, depuis la sortie en salle du film, ne cesse de se faire descendre sur Internet. ATTENTION, JE SPOILE!

Il n'est d’abord qu'une silhouette de dos dans une forêt, équipée de ce fameux sabre laser qui déjà a fait couler beaucoup d'encre. Ensuite viennent les affiches puis les jouets. Tous les gamins veulent leur Ky- lo Ren, il devient leur mascotte. Tous les fans adultes applaudissent le design, rap- pelant le temps des méchants masqués de la première trilogie. Vient alors le moment fatidique, cet instant où Kylo Ren enlève son masque et, pour une majorité du pu- blic, perd sa crédibilité. Il passe de cham- pion du coté obscur tout -puissant à simple adolescent aux cheveux longs et au nez cassé, ruinant les espoirs des spectateurs.

Pour ma part, j'avoue avoir plissé les yeux et râlé un peu au premier visionnage, mais quand j'ai revu le film, tout me parut clair, il faut prendre le personnage comme s'il était schizophrène. Je m'explique : on apprend tôt dans le film (trop tôt à mon goût) que Kylo est le fils de Han Solo et Leia Organa-Skywalker et que son nom de naissance est Ben Solo. Malgré l'enseigne- ment de Luke Skywalker, il a sombré du côté obscur, a rejoint l'ordre des chevaliers de Ren et a exterminé tous les Jedis entraî- nés par Luke. C'est à ce moment qu'il adopte le masque, refoulant le Solo en lui

pour ne laisser que Kylo Ren.

Ce masque permet de faire la diffé- rence entre Ben Solo- le jeune homme per- du et faible qui ne sait pas comment agir et refuse qui il est - et Kylo Ren, maître de l'ordre de Ren et second du Nouvel Ordre, puissant, terrifiant et respecté par ses troupes. Cependant, ce masque perd toute utilité après la fameuse scène de la plate- forme, où la lumière du soleil autour de lui s'éteint pour ne laisser place qu'aux té- nèbres et aux éclats de lumière rouge.

C'est sur ce pont qu'une des légendes de la pop culture connaît sa fin et que le grand Han Solo meurt des mains de son fils. Ce parricide n'est pas juste là pour traumati- ser les fans, mais bien pour montrer une des dernières étapes du passage de Ben au côté obscur: Il commet cet acte sans son masque, en étant donc lui même, et non celui qu'il voulait être. Par ce geste, il met fin à Ben Solo: il devient définitivement Ky- lo Ren .

Notez qu' à la fin du film, il s'attaque à Rey et Finn sans son masque, combattant le bien en temps que lui-même, acceptant son coté obscur.

Plaidoirie en faveur de Kylo Ren

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Par Dorian

Cela fait maintenant deux mois que Star Wars 7 est sorti ; nous avons été nombreux à subir les désagréables et inévitables spoils de la part de notre entourage (pour ceux qui ont des amis) ou par le biais d'internet (si vous en avez moins).

Je dois sûrement être l'une des seules per- sonnes qui aime Star Wars et qui ne l'a tou- jours pas vu. Toujours est-il que je connais, à l'heure actuelle, autant l'histoire que certaines personnes qui ont vu le film. Il aura fallu à peine deux jours pour que l'on me révèle ce qui n'aurait pas dû m'être révélé.

Si votre entourage s'amuse à vous spoiler sans cesse, c'est la vie, on ne peut rien y faire...

Néanmoins, voici quelques solutions pour l’évi- ter, que ce soit pour une série, ou une saga, en l'occurrence, Star Wars:

1) Évitez à tout prix d'aller sur Facebook ou Twitter. Les réseaux sociaux forment un moyen, à la fois, idéal et cruel pour vous spoi- ler.

2) N'allez pas sur YouTube, vos youtubeurs préférés sont en mesure de créer une vague de spoil donc, sous aucun prétexte, vous n' irez sur YouTube!

3) Rangez votre téléphone. Ceci paraît peut- être impossible, mais hélas, il faut vivre sans téléphone et en particulier sans lire ses mes- sages pour rester dans l'ignorance. Vos con- tacts les plus vicieux se feront un malin plaisir de vous dévoiler la suite de vos séries préfé- rées.

4) Ne pas adresser la parole aux personnes qui ont déjà vu le film ou la série qui vous inté- resse, et que vous tenez à regarder. Cela vous hypothèque une partie de votre vie sociale mais il faut savoir faire des sacrifices pour arri- ver à ses fins!

5) Mettez vous à jouer à un instrument de mu- sique de manière à pervertir les sons que peu- vent émettre les spoilers. D'autant plus, cela vous occupera et vous facilitera la tâche de la solution 1, 2 et 3!

6) La dernière solution que je vous propose est sans aucun doute la plus efficace, elle nécessite cependant un très grand élan de volonté. Vivez à l'écart du monde. N'allez plus au lycée, restez dans votre chambre avec des boules Quiès à faire du yoga à une distance minimum de 6 mètres d'un appareil technologique (télévision, radio, téléphone, et surtout ordinateur).

Assurez -vous aussi que votre famille respecte également cette distance. Ne voyez plus vos amis. Ne voyez plus votre famille. Cette mesure doit être prise d'urgence durant une période de spoil intensive. Ceci n'est pas à prendre à la légère.

Bref... c'est hallucinant de voir à quel point il faut être coupé du monde pour ne plus être spoilé. Mais hélas c'est ainsi! A vous de voir ce qui vaut le plus le coup!

Ah, au fait... Han Solo meurt tué par son fils (pour ceux qui n'étaient pas au courant ;) .

Les spoilers

cinéma

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Littérature

BD: Le Singe de Hartlepool

Par Apsara

Pour ce numéro, j'ai choisi un autre style de livre à vous conseiller : une bande dessinée LE SINGE DE HARTLEPOOL de Lupano, Moreau et Serna (au CDI : BD LUP)

Un bateau français au large des côtes anglaises, la France de Napoléon en guerre contre l'Angle- terre...

Dans le bateau se trouve un singe portant l'uni- forme français.

Le bateau fait naufrage, les Anglais retrouvent un Français sur la plage, c'est en fait le singe. Pauvre singe!

Dans cette BD, chaque personnage illustre un vi- sage, une forme, une expression du racisme, au sens large du terme: INTOLERANCE. Le jeune mousse possède un défaut pour les Français : avoir été élevé par une Anglaise. C'est pourtant ce qui va lui sauver la vie. Mais l'homme, aveuglé par sa haine de l'autre ne voit pas la beauté de la mixité…

Ou encore le sexisme : une fille ne peut pas savoir mieux qu'un homme, même si c'est un vieillard fou.

Ce n'est pas juste l'histoire d'un singe que l'on prend pour un Français, c'est aussi la vision de l'ETRANGER, la peur de l'autre et la bêtise hu- maine. Le singe est l'autre par excellence. Il nous ressemble un peu. Mais il est suffisamment diffé- rent pour pouvoir être méprisé, haï, accusé de fautes qu'il n'a pas commises. L'histoire nous montre que tout ceci n'est que prétexte, il faut un bouc émissaire, quelqu’un sur lequel on a besoin de se défouler...

Les Anglais veulent-ils connaître la réelle identité de l'être vivant, trouvé sur la plage ? Non ! ils s'en fichent par-dessus tout. Et puis un singe ils n'en ont jamais vu. Le vêtement qu'il porte suffit à le condamner. De toute façon, les Français sont pe- tits, poilus, et ne poussent que des cris.

" Et si on vous mettait l'uniforme chinois, Mon- sieur, cela ferait-il de vous un âne chinois ? "

La justice est critiquée, parodiée. Un procès pour un singe ? Ridicule je dirai. Mais pas pour tout le monde apparemment. Surtout quand on sait le nombre de procès d'animaux dans l’Histoire.

C'était normal au Moyen-Âge de pendre un co- chon ou un cheval parce qu'il avait " tué " un en- fant ou " volé " quelque chose…

Cependant dans cette histoire, les habitants du village ont l'insoutenable excuse de penser ferme qu'il s'agit d'un homme... Qui est le plus idiot, celui qui fait un procès à une chèvre mais qui en est conscient ou celui qui fait un procès à un singe sans même savoir que c'en est un ?

Le plus dérangeant, c'est lorsque l'on apprend que cette histoire est inspirée de faits réels...

Alors cette BD nous bouleverse par son atroce et simple vérité.

Personne n'est gentil. Les deux camps ont leurs préjugés et leur haine stupide. Cette même haine qui pousse les hommes toujours plus loin dans l'horreur.

Qui est le sauvage? Le singe? Ou les hommes ?

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« Non à la violence ! Carton rouge contre les discriminations ! »

Ethique et sport scolaire

Par Luca

Sport

Les classes de 3e du collège Maurice Ravel ont assisté, le vendredi 27 novembre 2015, à la projection de 3 courts métrages réalisés par des élèves du lycée en 2015 « Sarah-Emilie- Sofia » et « La journée de la jupe » portant sur le sexisme, le cyber sexisme et l'homophobie.

"Ces courts-métrages ont plu à la majorité d’entre nous, car les élèves parvenaient à bien s’exprimer et à dénoncer à juste titre la vio- lence physique ou morale à l’égard des filles dans le sport, la vie professionnelle ou la vie quotidienne. Alors que tous les humains, filles ou garçons naissent égaux en droit".

Ces films sont visibles sur le site de l’UNSS : http://www.unssparis.org/événements/

ethique-et-sport-scolaire/retour-sur-2014- 2015/

Depuis le mois de novembre la 3e B aborde dans le cadre du projet « Éthique et Sport Sco- laire » le thème des discriminations dans le sport et à l'école, à partir de réflexions, d’échanges entre les élèves, les professeurs (EPS, espagnol, Assistante de vie Scolaire, con- seiller principal d’éducation) et les élèves réfé- rents « éthique et sport scolaire » de l’associa- tion sportive de notre établissement.

Nous, les Jeunes Reporters de l’AS avons décidé de poursuivre le récit de l’aventure « Ethique et Sport Scolaire » en espérant que d’autres élèves collégien-nes et lycéen-nes nous rejoi- gnent. Voici d’abord un petit historique.

L’année dernière les élèves de l’association sportive vous ont fait partager leur aventure Ethique qui leur a permis d’être sélectionnés au Sénat, et reconnus parmi les 5 meilleurs projets de France luttant contre le sexisme et l’homo- phobie. Cette année nous avons obtenu le la- bel "ASEU" : Année du Sport de l'École à l'Uni- versité. Les 3ème B prennent le relais aux côtés des élèves de l’AS, et l’aventure continue.

Les 3e B participent cette année au concours

national « Défi des collégiens ». Nous réalise- rons des courts-métrages, pour partager nos avis et diffuser nos idées concernant la lutte contre toutes les discriminations et violences dans les collèges et lycées.

Nous créerons aussi des affiches grand format pour inciter les collégiens et les lycéens à échanger sur ce dossier.

Nous avons demandé à John M’BUMBA, membre de l’équipe de France de boxe, de venir à la rencontre des élèves. Nous espé- rons, par sa présence et son soutien, mobiliser toujours plus de monde.

Alors rejoignez- nous ce vendredi 22 janvier, pour réaliser tous ensemble un coup de sifflet contre les discriminations ! « TOUS ENSEMBLE, TOUS ETHIQUE ! »

Lucas BENARD, Eva PAGLIARO, Maud AMBOU- LOU

Jeunes Reporters de l’association sportive du collège Maurice Ravel

Affiche voyageuse réalisée par les élèves du projet « Ethique et sport scolaire » de la cité scolaire Maurice Ravel.

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Noël est passé, vous gâtant tous j’espère bien ! Tout d’abord je vous souhaite une bonne année à venir (même si je l’ai déjà fait dans mon ar- ticle d’avant Noël).

J’en viens maintenant au vif du sujet : la Neige ! Ou plutôt son absence… autant le froid ne me manque pas plus que ça, mais la neige… un Noël sans neige c’est pas un vrai Noël ! La neige c’est… magique, c’est pur, c’est beau, c’est blanc, enfin, c’est la neige

quoi ! Cette année, pas de batailles de boules de neige, pas de smiley à des- siner sur les pare-brises des voitures, pas de magni- fiques gamelles sur les plaques de verglas… ah non ! Ça c’est pas une bonne chose, j’avais oublié (mes excuses en rigolant à tous ceux qui ont déjà glis- sé sur une plaque de ver- glas).

L’année dernière déjà, cette fichue neige nous avait posé un lapin pour les fêtes (non mais voyons, ça ne se fait pas ! Deux années de suite en plus…) Elle était juste passée nous faire un

petit coucou vers le mois de… mars il me semble. On avait eu le droit à 30 minutes de neige (qui, soit dit en passant, ne tenait même pas). On peut dire qu’elle est passée en coup de vent!

Moi qui ai reçu un joli bonnet pour Noël, n’aurai même pas le plaisir de le voir se couvrir de pou- dreuse blanche…

Toujours à propos de la pluie et du beau temps, il se trouve qu’aujourd’hui, Vendredi 25 Janvier

Noël est passé, vous gâtant tous j’espère bien !

Tout d’abord je vous souhaite une bonne année à venir (même si je l’ai déjà fait dans mon article d’avant Noël).

Humeur

2016 (j’adore pouvoir écrire 2016), à 15h13 précisé- ment, en cours de SES (oui je trouve l’inspiration pour mon article en cours, mea culpa… Mais est ce de ma faute si je procrastine* tout le temps ?), la salle 23 était baignée de lumière, laissant filtrer entre les « magnifiques » rideaux verts (sont-ils bien verts ?) quelques rayons de soleil. (Mais enfin, quoi de plus agréable que d’être aveuglée à chaque fois que je tourne la tête ?) Mais du coup : paf ! effet de serre ! Qu’est ce qu’il y faisait chaud ! J’avais l’im- pression d’être en été.

Nous avons donc eu un quart d’heure d’été en plein milieu d’un hiver to- talement détraqué.

Je parie que rien que pour me contredire, il va neiger d’ici la parution du jour- nal… (On m’a fait

remarquer entre temps qu’il a effectivement nei- gé, le jour même du

« quart d’heure d’été qui plus est!)

*Procrastiner : Être un

« retardataire chronique » ne signifie pas ne rien faire. Au contraire, le sujet peut être pris d’une véritable frénésie d’activités (aller faire les courses, repeindre les volets, prendre des nouvelles de grand-mère, etc.), tant que celles-ci n’ ont aucun rapport avec la tâche problématique.

En gros, on repousse au lendemain ce que l’on peut faire le jour même… (Encore une fois, merci Wikipé- dia!)

Sur ce, bon courage à tous pour vos épreuves en perspective !

Un Noël chaud patate

Par Atomu

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Vous pouvez être fier d'avoir exploité les ratons laveurs pour vous faire le ménage mais prenez garde à une future révolte si vous leur refusez des congés payés.

Quand le festival des Vieilles charrues n'en veaux pas la peine..allez au ciné le plus proche.

Mots mêlés

Humeur Horoscope

Votre côté sauvage vous fait finir en per- manence les jours fériés... C'est ça de crier pendant les cours de SVT ou de casser les fenêtres pendant les TP pour s'évader

«discrètement».

Un jour il faudra courir plus vite que le temps pour arriver à l'heure...ou alors tout simple- ment partir à l'heure!

En plus d'être le seul signe abstrait vous volez la vedette à tous les autres...ça c'est la classe.

Vous êtes fin, agile, gracieux, persuasif et toujours à côté de la plaque .

Ne soyez pas un tocard quand vous pouvez être dans les favoris!

N'en faites pas tout un fromage si vous subis- sez d'incessantes remarques sur une vulgaire barbichette qui vous donne un air de bouc, c'est votre style: assumez-le!

Quand on est plus malin que les autres, on ne bavarde pas quand le professeur fait le cours...On attend qu'il ait le dos tourné.

Le chômage vous touche: trop de réveils dans les foyers...Vous ne servez plus à grand- chose ; va falloir trouver autre chose que ré- veiller les gens pendant les vacances.

À vous de trouver votre destinée: que vous soyez un courageux labrador, un hargneux chihuahua ou un valeureux...cocker anglais…

Au final les porcs-épics sont des cochons qui vont faire la guerre pour défendre leur royaume. Ils ont gardé leurs armures et au fil du temps ils ont créé une nouvelle espèce.

Par Anémone

H R M Ç T X S E D N I B X O I A P U C F V I R S Y J R Y T B G N A E H S T V A L E N T I N S P E H L A N L K V N A L D I T E I I I E R C E S E O B E D A H S V O W D L A L W L H L S R C E E P S L N I C E R I O X W R O R S T E E A E E V D E T A A P S W J V L O H C N E W N R M C K G Y C I R N C G N M G S R R E P R E U V E S N Ç U D F E U I L L E T O N P E C B I N P B O W I E F D C C J R Y N R U M A R D I G R A S L E P H Ç S Ç L L Y C E E X K A G G A

APRESNOEL BOWIE

CHANDELEUR CHARLIE EDITO ELEVE ENNUI EPREUVES FEUILLETON HIVER

INDE LYCEE

MARDIGRAS PERLES POESIE RAVELIEN SPOIL STARWARS STVALENTIN

SUPERMARCHE

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16

Lycée Maurice Ravel, 89 cours de Vincennes 75020 Paris

NOUS TENONS À REMERCIER : MME BESSIS, PROVISEURE, Riquet, SERVICE REPROGAPHIE

Anne PLESSIS , PROFESSEURE DOCUMENTALISTE, Céline MABILON, MÉDIATRICE CULTURELLE.

Illustration de couverture :Noémie 2de

Retrouvez tous nos numéros en consultation au C.D.I.

Envoyez photos, dessins, remarques à : leravelien@gmail.com ou dans notre

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Réunions :

le jeudi de 12h à 14h AU C.D.I.

L'équipe du Ravélien, votre journal

Perles de profs :

« La prochaine fois que tu dis que tu ne comprends pas, je pense que je vais te pendre. » Prof de maths

« Les commentaires, c’est comme l’amour, plus c’est long mieux c’est. » Prof de lettres

« Dans un cours, c’est comme l’amour, il faut varier. » Prof de lettres

Prof de lettres en entendant du bruit dans le couloir du premier étage : « A chaque claque donnée à un collégien : +0,5 sur la moyenne. Mais soyez vigilants à ne pas toucher l’œil. »

Prof de lettres, en voyant un élève enlever son pull parce qu’il fait chaud : « On ne fait pas de striptease en cours, Monsieur X. »

Elève : « Pourquoi je dois aller au tableau ? »

Prof de maths : « Pour monter sur mon bureau et faire un striptease, c’est évident... » Prof de maths : « Ils vont constatater que d = d’1 . »

« Ils connaissent l’anglais comme je suis trappiste dans le Massif central. » Prof de lettres

« Le pire dans mon métier, c’est qu’on n’a pas le droit de tuer. » Prof de lettres

« Le lycée ne comporte pas qu’un seul élève quelconque. » Prof de maths

Prof de maths en parlant de sa matière : « On est dans la matière fondamentale, le reste n’est rien. » Prof de maths, commentant le rire d’un élève : «Au marché, ils voulaient faire les soldes et il ne restait plus que ça comme rire. »

Prof de maths : « Les contrôles, c’est comme les TGV, vous pouvez toujours courir après quand ils sont partis. »

« L’apparence ne fait pas le moine. » Direction

Perles d’élèves :

« Sortir de la cuisine de Jupiter. »

« Se perdre dans une pédale. »

Perles de traduction :

« The cats are in their basket. »

Les élèves : « Le chat joue au basket. » et « Les chats sont dans leurs baskets. »

Références

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