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ECOLE DE L’AIR CONCOURS 1999 MATH 1

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(1)

ECOLE DE L’AIR

CONCOURS 1999 MATH 1

Préliminaire :étude de'n

P1: 'n est la primitive , nulle en zéro de la fonction continue surR+ fn . Donc'n est dé…nie (etC1 ) surR+ . sur ce intervalle fnestC1 comme quotient de fonctionsC1à dénominateur non nul .

Án2C1(R+;R)

P2 : Au voisinage de +1on a : etÀtn. Doncfn(t)À1. fnest une fonction continue , positive , dominant une fonctio non intégrable donc :

fnn’est pas intégrable surR+

Comme la fonction 'n est croissante (car de dérivée positive) sur R+ et qu’il n’existe pas de limite …ni (fn n’est pa intégrable surR+ )

lim+1('n) = +1

P3-4'n est strictement croissante continue surR+ . 'nest donc , d’après le théorème de bijection monotone bijective d R+ sur ['n(0);lim+1('n)[ = R+ . De plus la dérivée '0n(x) est non nul pour tout réel x¸ 0 . Á¡1n est donc la fonctio réciproque surR+ d’une fonctionC1à dérivée toujours non nul :

'nest unC1di¤éomorphisme deR+sur R+ Partie I : Étude de la suite de fonctions (fn)

I.1.a On a déjà vu quefnestC1surR+. De plusfn0 = et(1+t(1+tn¡ntn)2n¡1); Si on poseN(t) = 1 +tn¡ntn¡1on a une fonctio C1 de dérivéeN0(t) =ntn¡2(t¡(n¡1)). D’où les variations :

½ sur[0; n¡1] N(t)décroit de1àà1¡(n¡1)n+1<0 sur [n¡1;+1[ N(t)croit de à1¡(n¡1)n+1àà +1

Sur chaque intervalle[0; n¡1]et [n¡1;+1[,N(t)est continue monotone et change de signe.

De plusN(1) = 2¡n <0(carn¸3)

fn0(t)admet deux racines®n2[0; n¡1]et¯n2[n¡1;+1[ I.1.b On aN(n) = 1>0donc :¯n< n:.

On peut majorer fnn)d’après les variations de fn: fnn)·fn(n) = en

1 +nn ·³e n

´n

= exp (n(e¡ln(n)))!n!10 De plusfnest à valeurs positives donc par encadrement :

n¡1< ¯n< netlimn!1(fnn)) = 0 I.1.c

On a d’après le fait que N(®n) = 0, ®n¡1n (n¡®n) = 1donc®n¡1n = n¡®1

n » n1 car®nest borné . Faute usuel à ne pas faire : un»vn)ln(n)»ln(vn):

On a (®n)n¡1=n1+o¡1

n

¢. Donc(n¡1) ln(®n) = ln¡1

n+o¡1

n

¢¢=¡ln(n) + ln(1 +o(1)) =¡ln(n) +o(1) On a donc : ln(®n) =¡nln(n)¡1 +o(1)et donclim+1n) = 1

En outre fnn) = exp(®n)

1+®nn¡1n ! 1+0e . lim+1(fnn) =e I.2.a D’après les limites de la suite géométrique(tn), on a

8<

:

t2[0;1[)lim(fn(t)) =g(t) =et t= 1)lim(fn(t)) =g(t) =e=2 t >1)lim(fn(t)) =g(t) = 0

.

I.2.b+c fn+1(t)¡fn(t)est du signe detn(1¡t)doncfn+1(t)est au dessus defn(t)pour0·t <1, et le contraire pou t >1.

²Puisqueg(t) = 0pour t >1le graphe defnest au dessus deg= 0pourt >1.

²fn(t)¡et= ¡t1+tnent <0: fn(t)est en dessous strictement deg(t) =et pour0< t <1. Pourt= 0 fn(0) =e0=g(0) = et pourt= 1fn(1) =g(1) =2e, il y a croisement.

I.2.d glimite simple de fonctions continues, n’est pas continue

;il n’y a donc pas convergence uniforme de la suitefnversg surR+.

(2)

I.3 :Théorème de convergence dominée : Sur un segment[a; b]si la suite de fonctions(fn)est une suite de fonctions continu par morceaux qui converge simplement vers une fonctionf continue par morceaux et si il existe une fonctionÁindépendant dexcontinue par morceaux telle que jfnj ·Áalors : Rb

af = lim+1³Rb

afn´ .

On se place sur le segment 0; Aet on a la dominationjfn(t)j ·et. On peut permuter limite et intégrale:

( SiA·1 RA

0 fn(t)dt!RA

0 g(t)dt=eA¡1 SiA >1RA

0 fn(t)dt=R1 0 +RA

1 !e¡1 Partie II : La suite(xn(®))

II.1.a xn(®)est dé…ni par'n(xn(®)) =®. Comme'nest bijective de R+ sur R+ ®admet un unique antécédent.

xn(®) ='¡1n (®) II.1.b xnest strictement croissante car 'nl’est etlim+1(xn) = +1

II.2 Comme 'nest unC1 di¤éomorphisme deR+ sur R+ ,xn2C1(R+;R+): En outre d’après la dérivation d’une fonction réciproque et celui d’une primitive :

x0n(®) ='0(x1

n(®)) = f 1

n(xn(®))

II.3 En dérivant cette relation (xn est au moinsC2) x"n(®) =¡fn0(xfnn(x(®))xn(®))0n2(®). Commex0n ne s’annule pas , x"n(®) = si et seulement si xn(®) =®nou¯n.

Les abscisses des points d’in‡exion sont doncR®n

0 fn(t)dt etR¯n 0 fn(t)dt II.4.a On a : R1

0 fn(t)dt·R1

0 etdt=e¡1. Donc'n(1)·e¡1. Donc par variation de 'n: x <1)'n(x)< e¡1. L condition ® > e¡1assure donc : xn(®)>1.

Par Chasles In=Rxn(®)

0 fn(t)dt¡RA

0 fn(t)dt=®¡RA

0 fn(t)dt!®¡e+ 1.

In=Rxn(®)

A fn(t)dt!n!+1 ®¡e+ 1 II.4.bOn doit montrer : 8A;9n0(A),n¸n0(A))xn(®)¸A .

On peut se limiter à A >1sans restreindre le problème . PourA·1on prendran0(A) =n0(1).

Soit alorsA¸1…xé . D’après le calcul précédentInadmet un limite strictement positive sintend vers+1. DoncInes positive à partir d’un certain rangn0 . Comme on intègre une fonction positive , si l’intégrale est positive les bornes ont dan le bon sens doncxn(®)¸A. C’est ce que l’on veut prouver .

limn!1(xn(®)) = +1 II.5.a On suppose par l’absurde :

8N ,9n¸N ,xn(®)¸1 On a donc : ®=Rxn(®)

0 fn(t)dt¸R1

0 fn(t)dt. En faisant tendreN vers+1, ntend aussi vers+1 donc par passage à l limite en utilisant I3: ®¸e¡1.:ABSU RDE :

9N;8n¸N ,xn(®)<1

II.5.b Méthode classique : On sait que'n(xn(®)) ='n+1(xn+1(®)) =®et que'n est croissante . Pour classer les objet on classes leurs images:

sur [0;1], tn¸tn+1doncfn(t)·fn+1(t)donc'n(x)·'n+1(x). En particulier 'n(xn+1)·'n+1(xn+1) ='n(xn) et donc : xn+1(®)< xn(®)La suite(xn(®))décroît à partir du rang N.

Décroissante minorée par 0, elle converge vers une limite `¸0.

II.5.c jRxn(®)

` fn(t)dtj · jxn(®)¡`jsupt2[0;1]jfn(t)j · jxn(®)¡`je1. D’après I3 lim³Rxn(®)

` fn(t)dt´

= lim³Rxn(®)

0 fn(t)dt¡Rl

0fn(t)dt´

=®¡el+ 1. Or cette quantité est nulle d’après l question précédente .

lim (xn(®)) = ln(®+ 1)

Partie III : Cas particulier®=e¡1

III.1 Méthode classique de séparation des parties paires et impaires d’une série (cf le dernier DS ) : X1

1

1 n2 +

X1 1

(¡1)n n2 = 2

X1 p=1

1 (2p)2 =1

2 X1 p=1

1 p2 2

(3)

S=¼122 III.2.a Remarque : la réponse est à la question III3c

D’après le développementln(1 +s) =P1

k=1(¡1)k¡1xk

k on au(x) =xR1

®

P+1

k=1(¡1)k+1tkxk dt ; Pour la série alternée sous l signe intégral, le reste est inférieur au premier terme négligé:Rk(t)· tkxk · 1k indépendant de tet de limite nulle. On a don une série de fonctions continue qui converge uniformément sur le segment[®;1]

On peut donc permuter somme et intégrale, ce qui donne le résultat annoncé carR1

®tmdt= m+11 [1¡®m+1].

III.2.b La nouvelle forme de la série donnantu(x) permet de prouver la convergence normale de la série de fonctions su [1;+1]. En e¤et¯¯

¯¯(¡1)k+1(1¡®kx+1)x k(kx+1)

¯¯¯¯= 1k(kx+1)¡®kx+1 · k12 car0·®·1:La sérieP 1

k2 ne dépend plus dexet converge (série d Riemann) .

Remarque : si k croit k ! ®kx+1 décroît (® <1) donc 1¡®k(kx+1)kx+1 est le quotient de deux suites croissantes. Il se révèl di¢cile d’utiliser le théorème des séries alternées pour prouver la convergence uniforme.

De pluslimx!+1

µ(¡1)k+1(1¡®kx+1)

k(kx+1)

= (¡1)k2k+1 Donc grâce à la convergence uniforme :limx!+1(u(x)) =P1

k=1(¡1)k+1 k2

:limx!+1(u(x)) =¼122 III.3.a f est continue sur le segment[®;1] donc y est bornée (parM®)jR1

®txf(t)dtj · M®R1

®txdt= x+11 M(1¡®x+1

M

x+1 !0. R1

®txf(t)dt!x!+10

III.3.b On intègre par parties les fonctions (det)f et t! tkx+1kx+1 étantC1 sur le segment[®;1] : , DoncxR1

®tkxf(t)dt= xfkx+1(1)¡xR1

®f0(t)tkx+1kx+1dt! f(1)k ¡0.

xR1

®tkxf(t)dt!x!+1 f(1) k

III.3.c On suppose x >0.

Comme on ne sait plus quef est positive , le critère des séries alternées ne s’applique plus.

Montrons que la série¯

¯¯R®1P+1

k=1(¡1)k+1tkxk xf(t)dt¯

¯¯converge . On a :

¯¯¯¯

¯ Z 1

® +1X

k=1

(¡1)k+1tkx

k xf(t)dt¯¯

¯¯¯· Z 1

®

tkx

k xM®dt· M® k2 qui est bien le terme général d’une série convergente.

x Z 1

a

ln(1 +tx)f(t)dt=

+1X

k=1

(¡1)k+1 Z 1

a

tkx

k xf(t)dt

Or ¯

¯¯(¡1)k+1R1 a tkx

k xf(t)dt¯

¯¯· Mk2® ce qui assure comme au III2 la convergence uniforme de la série sur[1;+1[et donc :

+1X

k=1

(¡1)k+1 Z 1

a

tkx

k xf(t)dt!

+1X

k=1

(¡1)k+1f(1) k2 = ¼2

12f(1) III.4.a Cas b <1: Dans ce casM étant le maximum dejfj continue sur[a; b],

npjInj · npRb

aM tndt = Mnpbn(b¡a) ! 0 quel que soit p, puisque l’exponentielle bn l’emporte sur la puissance np 0·b <1)

III.4.b Casb= 1 :

On intègreInpar parties : In=R1 a tn¡1dt

1+tn tf(t). ce qui donne en posantu(t) =tf(t),v0(t) = tn¡11+tndt In=f(1) ln 2n ¡n1ln(1 + an)af(a)¡n1

R

a(f(t) +tf0(t)) ln(1 +tn)dt,

Le terme central n1ln(1 +an)af(a)»Kan=n tend vers0car0·a <1.

Pour le dernier on utilise (III.3.c) avec la fonctionC1 :t!(f(t) +tf0(t)): , ce qui donne:

n Z 1

a

ln(1 +tn) (f(t) +tf0(t))dt!(f(1) +f0(1))¼2 12 In=f(1) ln(2)n ¡(f(1)+f0(1))¼2

12n2 +o¡1

n2

¢ III.4.cCas a¸1:

In=Rb a tn+1¡1

1+tn f(t)dt=Rb

af(t)dt¡Rb a

f(t) 1+tndt.

3

(4)

Si a¸1, le changement de variablet= u1 dans la seconde intégraleRb a

f(t)

1+tndtdonneRb a

f(t)

1+tndt=Ra1

1b

un 1+un

f(u1) u2 du.

Comme 1a ·1on est ramené aux cas précédents avecG(u) =f(uu21), jouant le rôle de f.

²Sia >1alors¸1=Rb

af(t)dt,¸=¹= 0, puisque l’intégraleRb a

f(t)

1+tndtest négligeable devant tout n1p.

²Sia= 1¸1=Rb

af(t)dt; ¸=¡G(1) ln 2 =¡f(1) ln 2. Et¹=³

¼2

12G(1) +G0(1)´ . Or G0(u) =¡f0(1u)u14 ¡2f(1u)u13 etG0(1) =¡f0(1)¡2f(1)et¹=¡¼122(f(1) +f0(1)).

Sia= 1,In=Rb

1 f(t)dt¡f(1) ln(2)n ¡(f(1)+f0(1))¼2 12n2 +o¡1

n2

¢ III.4.d pour a <1< b: On scinde en deuxInpar Chasles, et on applique (4.b) et (4.d).

In = R1 a

tn

1+tnf(t)dt+R1 b

tn

1+tnf(t)dt = f(1) ln 2n ¡ f(1)+fn20(1)¼2 12 +Rb

1 f(t)dt¡f(1) ln 2n1 ¡ f(1)+fn20(1)¼2

12 +o(n12), qui aprè réduction donne le résultat attendu:

In=Rb

1f(t)dt¡f(1)+fn20(1)¼62 +o(n12) III.5

Posons Kn = R° 0 et

1+tndt = R° 0

et(1+tn¡tn)

1+tn dt = e° ¡1¡R° 0 tnet

1+tndt ; L’intégrale Jn =R° 0 tnet

1+tndt est du type de In ave f(t) =etqui est bienC2.

8>

<

>:

Si° <1 c’est le cas (4.a) etJn=o(n12)

Si°= 1 c’est le cas (4.b) etJn=eln 2n ¡2e¼12n22 +o(n12) t Si° >1 c’est le cas (4.c) etJn=R°

1 etdt¡2e¼12n22 +o(n12) =e°¡e¡2e¼6n22 +o(n12) Par suite :

Kn= Z °

0

et 1 +tndt=

8>

<

>:

Si° <1Kn=e°¡1 +o(n12)

Si°= 1 Kn=e¡1¡eln 2n +2e¼12n22 +o(n12) Si° >1Kn=e¡1 +3n22+o(n12)

III.6.a Par Chasles Rxn(®) A

et

1+tndt = Rxn(®) 0 ¡RA

0 =®¡RA 0

et

1+tndt ; et il su¢t de remplacer ° par A pour la deuxièm intégrale et les deux dernières lignes de l’accolade précédente. Lee¡1se réduit dans les deux cas et la limite est 0.

L’équivalent est alors le premier terme non nul :

( A= 1: Rxn(®) A

et

1+tndt» ¡eln(2)n A >1 :Rxn(®)

A et

1+tndt»3n22

III.6.b On vient de voir que pour A > 1 , Rxn(®) A

et

1+tndt » nK2 > 0, avec K > 0 indépendant de A, donc xn(®) > A (“positivité de l’intégrale”) : doncxn(®)> Aaussi grand que soitAetxn(®)!+1(idem II4)

III.7 On a vuR°

0 et

1+tndt=e°¡1 +o(n12)pour° <1.

Comme` <1, on a aussi : R`

0 et

1+tndt=e`¡1 +o(n12)et en…nRxn(®) 0

et

1+tndt=®=e¡1; Soit en retranchant :

Rxn(®)

`

et

1+tndt=e`¡1¡®+o(n12) =o(n12);

Or le théorème de la moyenne donne : (xn(®)¡`)1+cecn =o(n12);

Mais commexn(®)tend vers` <1,cn tend vers 0 ; d’où le résultat demandé puisqueec¸1.

4

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