• Aucun résultat trouvé

Concours d'agrégation aux lycées, année 1850

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Concours d'agrégation aux lycées, année 1850"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

D IEU

Concours d’agrégation aux lycées, année 1850

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 11

(1852), p. 343-344

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1852_1_11__343_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1852, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

CONCOURS D'AGRÉGATION AUX LYCÉES, ANNÉE 1 8 5 0 ;

PAR M. DIEU, Abrège, docteur es sciences.

Si une courbe à double courbure a sa première cour- bure constante, le lieu géométrique des centres de cour- bure se confond avec Varête de rebroussement de la surface-enveloppe des plans normaux, et réciproque- ment.

Le rayon de courbure R est donné pour chaque point M (x, jy, z) de la courbure par la formule

en prenant x pour variable indépendante, et désignant par y\ yn, z\ s" les dérivées première et seconde de y et z\ et, puisque R est constant, on a

3(/'.r" + s ' z ' ' ) [ ( / z " - <r'/

Le centre de courbure A ( | , m, £) est déterminé pour le point M par l'équation du plan osculateur, celle du plan normal, et la dérivée de cette dernière équation, sa- voir :

(2) (H - x) (/*" - t'y"]- [n-y)z" -+- (ï - * ) / ' = * , (3) ? —-r -h (XΗr) r'-f- (Ç-*)z' = o,

(4) (« - J ) r" + (c — z) z" = n - r'2 -+- ^/2 ;

(3)

( 344 )

et le point B de l'arête de rebrou ssement, correspondant à M, dont on peut aussi représenter les coordonnées par

£, y), £, est déterminé par les équations (3), (4), et par la dérivée de l'équation (4),

Or, si l'on tire des équations (2), (3), (4) les valeurs de l, m, £, ou plutôt de £ — .r, n — y , Ç — 5, puis qu'on substitue celles de YJ — y , Ç — z dans l'équation (5), on trouve que le résultat ne diffère pas de l'équation (1).

Donc on déduirait des équations (3), (4)9 (5) les mêmes valeurs de £, yj, £ , e t , par conséquent, B coïncide avec A, quel que soit M, ce qui démontre la proposition directe.

La réciproque n'est pas plus difficile à prouver. En effet, pour que le lieu des centres de courbure se confonde avec l'arête de rebroussement dont il s'agit, il faut et il suffit, d'après ce que nous venons de dire, que la courbe satisfasse à l'équation (1). Mais, en posant

1 H- j '2 -H z'2 = u<> {/*" ~ z ' / J ' + Z '3 -t- z"2 = <S cette équation devient

3 vdu — adv •=. o,

et, en intégrant, on a

— = const. , ou bien

R = const.,

C. Q. F. D.

Références

Documents relatifs

et m qui s'attirent proportionnellement à leur masse et à leur distance : le point p est assujetti à rester sur une verti- cale Oz, et le point m à rester sur un plan horizontal

Soit u = o, l'équation d'une courbe présentant un point singulier. Ce point étant pris pour origine et la tangente étant prise pour axe des a:, on aura, d'après un théorème connu

Si l'on conçoit que des rayons de lumière homogène partent d'un point situé sur cet axe, ils formeront, dans chaque section diamétrale, une caustique due à Faction de la

Lorsque la courbe d'intersection de deux surfaces est pour chacune d'elles une ligne de courbure, ces sur- faces se coupent constamment sous le même angle.. L'étude des lignes

On peut donc dire que, dans le plus grand nombre de cas, le rayon de courbure en un point de rebroussement de première espèce est infini. Quand le rebroussement est de seconde

Le fait énoncé ci-dessus peut encore s'établir en disant : le rayon de la sphère étant supposé égal à w/?, si l'on construit l'indicatrice sphérique sur cette sphère, le rayon 0

La droite qui joint M au point d^ intersection de me avec Ox coupe en to la parallèle menée par c à Oy; la parallèle à Ox menée par w rencontre en K la normale en M à (M);

Pour une courbe quelconque, la surface lieu du cercle OO'M n'est généralement pas l'enveloppe d'une sphère; mais C est encore une ligne de courbure sur celle surface, comme dans le