TS (spécialité) Correction PONDICHÉRY 2013 2012-2013
EXERCICE 1 :
Enseignement de spécialité : Pondichéry 2013
1. (a) On aA×Un= 0,125jn+ 0,525an
0,625jn+ 0,625an
!
= jn+1
jn
!
=Un+1.
(b) Un an d’observation puis après deux ans d’observation (résultats arrondis à l’unité près par défaut).
U1=A×U0= 0,125 0,525 0,625 0,625
!
× 200 500
!
= 25 + 262,5 125 + 312,5
!
= 287,5 437,5
! . Au bout de 1 an il y aura 287 jeunes et 437 adultes.
U2=A×U1= 0,125 0,525 0,625 0,625
!
× 287,5 437,5
!
= 35,9375 + 229,688 179,688 + 273,438
!
= 265,625 453,125
! . Au bout de 2 ans il y aura 265 jeunes et 453 adultes.
(c) Un en fonction deAn et de U0.
Une récurrence simple permet de montrer que quel que soitn∈N, Un=An×U0. Soit, pour tout entier natureln∈N, la propriétéP(n) :Un=AnU0.
•Initialisation:n= 0 etA0=I2 etU0=I2U0 doncP(0) est vraie.
•Hérédité: Démontrons que pour toutn∈N∗P(n) vraie impliqueP(n+ 1) vraie.
P(n) est vraie ⇔Un =AnU0
⇒AUn=A×AnU0
⇔Un+1=An+1U0
⇔P(n+ 1) est vraie
•Conclusion : Ainsi, d’après le principe du raisonnement par récurrence, pour tout entier natureln∈N∗, Un =AnU0.
2. (a) Q×D= −1.75 3 1,25 5
! , puis
(Q×D)×Q−1= −1,75 3 1,25 5
! 0,1 −0,06 0,1 0,14
!
= −0,175 + 0,3 0,105 + 0,42 0,125 + 0,5 −0,075 + 0,7
!
= 0,125 0,525 0,625 0,625
! . On retrouve bien la matriceA.
(b) Soit, pour tout entier natureln∈N∗, la propriétéAn=Q×Dn×Q−1.
•Initialisation:n= 1 et On a bienA1=Q×D1×Q−1 (question précédente) doncP(1) est vraie.
•Hérédité: Démontrons que pour toutn∈N∗P(n) vraie impliqueP(n+ 1) vraie.
P(n) est vraie ⇔An=Q×Dn×Q−1
⇒A×An =A×Q×Dn×Q−1
⇔An+1= (Q×D×Q−1)(Q×Dn×Q−1)
⇔An+1=Q×D×(Q−1Q)×Dn×Q−1
⇔An+1=Q×D×I2×Dn×Q−1
⇔An+1=Q×(D×Dn)×Q−1
⇔An+1=Q×Dn+1×Q−1
⇔P(n+ 1) est vraie
•Conclusion : Ainsi, d’après le principe du raisonnement par récurrence, pour tout entier natureln∈N∗, An =Q×Dn×Q−1.
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(c) La matriceD est diagonale, donc les coefficients diagonaux de la matriceDn (qui est aussi diagonale) sont obtenus en prenant les puissances des coefficients diagonaux deD :
Dn= (−0,25)n 0
0 1
! . 3. (a) Quel que soitn∈N:
Un=An×U0= 0,3 + 0,7×(−0,25)n 0,42−0,42×(−0,25)n 0,5−0,5×(−0,25)n 0,7 + 0,3 ×(−0,25)n
! 200 500
!
⇔Un = 60 + 140×(−0,25)n+ 210−210×(−0,25)n 100 +−100×(−0,25)n+ 350 + 150×(−0,25)n
!
= 270−70×(−0,25)n 450 + 50×(−0,25)n
! .
Ainsi, pour toutn∈N,
( jn = 270−70×(−0,25)n an = 450 + 50×(−0,25)n (b) Comme−1<−0,25<1, on sait que lim
n→+∞(−0,25)n= 0, donc :
n→+∞lim jn= 270 et lim
n→+∞an= 450 . (en utilisant les opérations sur les limites)
Le nombre d’animaux jeunes va tendre vers 270 et celui des adultes vers 450 au bout de quelques années.
EXERCICE 2 :
Pour tout entier naturelnnon nul, on considère les nombres :
an= 4×10n−1, bn= 2×10n−1 et cn= 2×10n+ 1 1. (a) Calcul dea1, b1, c1, a2, b2, c2, a3, b3et c3.
an bn cn
n= 1 39 19 21
n= 2 399 199 201 n= 1 3999 1999 2001 (b) Nombre de chiffres des écritures décimales des nombresan, bn etcn
Les nombresan, bn etcn comportentn+ 1 décimales (10n comporten+ 1 décimales) an etcn sont divisibles par 3 car :
• 10≡1 (3)⇒10n≡1 (3)⇒4×10n≡1 (3)⇔an ≡0 (3)⇔3|an
• Même raisonnement pourcn. (c) b3est premier :
Si b3 n’est pas premier, il admet un diviseur premier compris entre 2 et 44 (√
1999 arrondi). Or aucun des nombres premiers inférieurs à 44 ne diviseb3, il est donc premier.
(d) Pour tout entier naturel non nuln:
bn×cn = (2×10n−1)(2×10n+ 1) = (2×10n)2−1 = 4×102n−1 =a2n
D’après ce qui précède a6 = b3×c3 = 1999×2001. 1999 est premier et 2001 = 3×23×29, donc la décomposition en facteurs premiers dea6 est
a6= 3×23×29×1999
(e) Toujours le même principe : prouver que bn et cn d’une part, puis cn et 2 d’autre part, ont les mêmes diviseurs communs.
• Soitdun diviseur commun debnetcn, alorsd|cn−bn ⇒d|2. On a démontré quedest diviseur commun decn et 2.
• dest diviseur commun decn et 2, alorsd|cn−2⇒d|bn.
Les deux paires de nombres ont les mêmes diviseurs donc le même plus grand diviseur (PGCD) On a donc démontré que
PGCD(bn;cn)=PGCD(cn; 2)
Or,pour toutn,cn est impair, donc PGCD(cn,2)=1 et il s’en suit que PGCD(bn;cn)=1 doncbnet cn sont premiers entre eux.
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2. On considère l’équation :
b3x+c3y= 1 [1]
d’inconnues les entiers relatifsxety.
(a) [1] possède au moins une solution car b3 et c3 sont premiers entre eux et le théorème de bézout assure l’existence d’une solution.
(b) Solution particulière de [1] : le couple (1000;−999).
(c) Les solutions de [1] : les couples (1000−2001k;−999 + 1999k) aveck∈R.
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