Accueil Nos recherches Publications par thèmes Réponse de l'hôte Génétique
Génétique de la réponse aux infections
Accéder aux résumés de nos publications
Depuis 2012, la génétique de la réponse aux infections a donné lieu à une dizaine de publications de l’unité mixte de recherche Infectiologie et Santé Publique (UMR ISP) dans des ouvrages ou des périodiques avec comité de lecture.
Les animaux sont plus ou moins sensibles à une infection. Ces différences correspondent parfois à des groupes d’individus appartenant à la même espèce animale : races, lignées, souches... On peut alors rechercher une origine génétique aux caractères de sensibilité ou de résistance à l’infection, puis identifier les gènes en cause. Ces études peuvent déboucher sur la sélection d’animaux plus résistants à une maladie infectieuse, proposant ainsi un moyen supplémentaire de maîtrise de l’infection. Elles peuvent aussi aboutir à la mise au point de modèles expérimentaux par transgenèse.
Nos travaux abordent tous ces aspects chez la poule, les ovins, les chevaux ou le lapin, dans le cas de maladies infectieuses ou de portage, c’est-à-dire d’infection sans symptôme. Ils évaluent aussi si la résistance génétique des animaux à un agent pathogène donné peut s’appliquer à d’autres germes. Enfin, ils étudient des réponses immunitaires aux infections en fonction du degré de sensibilité des hôtes.
Nous avons décrit des associations de gènes avec les variations de sensibilité aux infections par :
la bactérie Salmonella ;
les nématodes parasites et en particulier Haemonchus contortus chez les ovins et les cyathostomes chez le cheval ;
Nous avons apporté des données en faveur de la sélection d’animaux résistants :
à la colibacillose chez la poule ;
à H contortus en sélectionnant sur les performances de production.
Nous avons étudié les relations entre les paramètres génétiques de croissance et d'infestation par le parasite H contortus chez les ovins.
De plus, chez des animaux issus d'une sélection divergente sur la sensibilité et la résistance à certaines infections, nous avons comparé les fonctions :
d'un segment limité de chromosome associé à la résistance à H contortus ;
immunitaires de cellules isolées dans le cas de salmonelloses ou de mammites.
Nous avons aussi mis au point ou caractérisé des modèles d’animaux transgéniques avec des :
lapins exprimant la PrPC ovine et sensibles à un prion de Scrapie ;
souris exprimant les allèles sensibles ou résistants de la protéine prion humaine, permettant de montrer le potentiel de transmission des prions de Scrapie à l’homme.
Enfin, nous avons analysé la diversité de mêmes loci situés sur différents haplotypes du complexe majeur d’histocompatibilté grâce à des moutons consanguins.
Rédaction : Marion Duchet-Suchaux Date de création : 20 Décembre 2013 Mise à jour : 21 Décembre 2016