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A Bilan du pôle SMS

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Academic year: 2021

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Faisons triompher le bon sens !

Au mois de juin dernier, Bernard Decomps, chargé par le ministère d’engager une réflexion sur la voie technologique, a fait connaître ses premières conclusions. Certaines ne nous conviennent pas, mais ce rap- port a au moins le mérite de bien poser les problèmes et de revendiquer pour la voie technologique une place originale et légitime dans le système éducatif, en complément des voies générale et professionnelle. Cette spécificité française, qui a fait la preuve de son efficacité, doit être renforcée et développée. Il faut donc, à notre avis, la conserver et aussi l’améliorer.

Concernant la voie technologique SMS, les propositions de Bernard Decomps vont tout à fait dans le sens de celles revendiquées par le SNES depuis mainte- nant plus de quinze ans : améliorer les débouchés du baccalauréat SMS par la création de BTS (assistant médico-social, médiateur social) et la création de classes préparatoires aux concours d’entrée dans les écoles paramédicales et sociales, et création d’une agrégation de sciences médico-sociales.

Notre société change et les structures sanitaires et sociales se trouvent confron- tées à de nouveaux besoins. Elles doivent accueillir un nombre croissant de per- sonnes fragilisées (par la maladie, le handicap, le chômage, l’exclusion...) et pour que cette prise en charge soit de qualité, elle nécessite un haut niveau de formation des professionnels concernés car leurs métiers évoluent et font appel à de nouvelles compétences.

Des obstacles existent que nous ne sous-estimons pas, notamment la difficulté à faire reconnaître la nécessité de nouveaux diplômes par les employeurs et le ministère de la Santé. Mais l’intérêt des usagers, des professionnels et des insti- tutions devra au bout du compte l’emporter. Pour impulser cette reconnaissance il est nécessaire de réunir dans les plus brefs délais la 20e commission profes- sionnelle consultative(1) pour essayer de donner corps aux propositions de Bernard Decomps, concernant les SMS, qui sont aussi les nôtres.

Au-delà des exigences que nous avons pour nos élèves, nous pensons aussi que l’agrégation pour les professeurs de STMS n’est que justice et serait un signe de la volonté de ce ministère d’en finir avec la hiérarchie des disciplines !

Il y a donc aujourd’hui une véritable occasion que tous les personnels doivent saisir.

C’est dans ce sens que nous vous proposons une pétition reprenant cet argu- mentaire. Faisons signer massivement cette pétition, informons et mobilisons autour de nous : nos collègues des autres disciplines, les personnels de direction qui reconnaissent la série SMS comme voie de réussite, les élèves et les parents d’élèves, les professionnels, nos élus (2)...

Mobilisons-nous pour la réussite de la journée nationale d’action du 30 janvier 2002.

Nous comptons sur vos contributions et n’hésitez pas à nous contacter.

Thierry Reygades, Dominique Balducci, Mireille Schöhn Secteur enseignements technologiques – Groupe SMS (1) Les CPC ont pour mission de proposer la création de diplômes et d’en définir les conte- nus; elles sont composées de représentants des professionnels (salariés et employeurs) et de l’Education nationale (administration et personnels)

(2) Interpellez le député de votre circonscription.

Supplément au n° 555 - NOVEMBRE 2001

Sommaire

2.Entrevue avec l’Inspection générale.

3.Pétition nationale.

4.Bilan du pôle SMS.

SCIENCES MÉDICO-SOCIALES

L’Université Syndicaliste, suppl. au n° 555, novembre 2001, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU), 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07 Directeur de la publication : Gérard Anthéaume - Compogravure : CAG, Paris - Imprimerie spéciale du SNES, Paris - N° CP 1578 D 73 - ISSN n° 0751-5839

1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07

RENCONTRE UNITAIRE Le SNES a invité le 14 novembre 2001 les représentants de l’APSMS (Association des professeurs de sciences médico-sociales) et les autres syndicat à une réunion pour faire le point sur l’actualité relative à la voie technologique SMS (rapport Decomps, agrégation) et étudier ensemble la possibilité d’une action unitaire.

Etaient présents : F. Michaud, président de l’APSMS, M. Brugière, secrétaire national de

l’enseignement technique au SNALC et, pour le SNES, D.Balducci et M. Schöhn.

L’UNSEN-CGT s’est excusée mais s’est déclarée intéressée et ouverte à toute discussion.

Le SGEN-CFDT a décliné l’invitation, ne jugeant pas utile une action spécifique SMS.

N’ont pas répondu à l’invitation, le SE-UNSA, FO et SUD.

Les présents sont d’accord pour revendiquer ensemble : – la création de classes préparatoires ; – la création de BTS ;

– la création d’une agrégation SMS.

Ils ont décidé le principe d’une journée nationale d’action le mercredi 30 Janvier 2002 avec rassemblement unitaire à Paris et demande d’audience auprès du ministère.

Chacun s’est engagé dans son organisation à mobiliser les collègues pour la réussite de cette journée.

Vu l’actualité (rapport Decomps, réponse du ministère à la question écrite posée à l’Assemblée nationale sur l’agrégation SMS), le travail du groupe a été concentré sur trois urgences indissociables : l’agrégation, la mise en place de BTS et de classes préparatoires aux concours avec, à chaque fois, une réflexion sur les façons de mobiliser les collègues.

Agrégation SMS

Les collègues ont été choqués par la réponse du ministère (voir der- nière USn° 553, page 5) et, en réaction immédiate, les certifiés SMS convoqués pour faire les sujets du concours général et des concours de recrutement CAPET et PLP, ont décidé de ne pas rendre les sujets (car si l’on s’en tient à cette réponse ils n’en sont pas capables !).

Bien décidés à se battre pour obtenir l’agrégation et pour que la spécia- lité soit reconnue, ils se sont entendus sur une série d’actions à mettre en œuvre le plus rapidement possible :

• lancer une pétition nationale sur les trois thèmes : agrégation, création de BTS spécifiques SMS et de classes préparatoires aux concours,

• recenser les formations post-bac dans lesquelles enseignent les cer- tifiés SMS et recenser les formations universitaires dans le domaine médico-social,

• contacter les universitaires (Paris XIII) qui enseignent en licence et maîtrise SMS et les syndicats de l’enseignement supérieur pour avoir leur appui,

• contacter les collègues du privé, les autres syndicats et l’Associa- tion des professeurs de sciences médico-sociales (APSMS) pour essayer de mettre en place une action unitaire nationale avec rassem- blement à Paris,

• dans chaque académie, demander une audience auprès des inspec- teurs d’académie et faire des interventions auprès des députés.

Parallèlement, d’autres pistes de travail ont été proposées :

• réfléchir à une consultation des certifiés SMS pour connaître leur niveau de qualification et ainsi mieux adapter l’agrégation à cette réalité (proposition contestée par une collègue qui estime que les certifiés SMS sont tous au même niveau : le CAPET, et n’ont donc pas à se justifier),

• réfléchir au contenu de l’agrégation : faut-il envisager une agréga- tion à options (ex. : santé publique et action sociale) pour mieux cerner la discipline ? Même si, pour certains, il est trop tôt pour se poser ce genre de question (l’urgence étant aujourd’hui la reconnais- sance de la spécialité et l’obtention de l’agrégation),

• sensibiliser et mobiliser les enseignants de SMS du public mais aussi du privé (ex. : constituer des groupes de travail dans les S3),

• intégrer des actions globales sur la voie technologique mais mener aussi des actions spécifiques car la problématique en SMS est diffé-

rente : il faut conforter la filière et une action trop généraliste risque- rait de noyer les revendications et les urgences spécifiques aux SMS ; les deux types d’action ne sont d’ailleurs pas contradictoires.

Mise en place de BTS

Deux BTS sont proposés dans le rapport de Bernard Decomps : BTS de secrétariat médico-social et BTS de médiateur social.

BTS de secrétariat médico-social : les métiers ont beaucoup évolué et on n’attend plus des secrétaires de ces secteurs qu’un simple travail de secrétariat. Aussi, certains collègues préféreraient l’appellation d’assistant des organismes sanitaires et sociaux pour tenir compte de cette réalité. Pour le SNES, ce BTS doit être spécifique et ne pas relever d’une simple option du BTS actuel d’assistant de direction.

La question qui se pose cependant : les employeurs potentiels de ces BTS seront-ils prêts à rémunérer du personnel à niveau III (établisse- ments hospitaliers, ministère de la Santé) ?

Dans la fonction publique territoriale, le BTS serait une solution pour un recrutement sur titre (puisqu’actuellement les concours de

« rédacteurs » exigent un niveau bac + 2) ; cependant, là aussi, il faut s’attendre à des réactions d’opposition de la part du Centre national de la formation publique territoriale qui, pour l’instant, a le monopole des formations.

Mais misons sur le fait que les besoins évoluent et, même si nous sommes conscients de ces difficultés nous devons rester exigeants, défendre et nous battre pour imposer un meilleur niveau de qualification.

BTS de médiateur social :pour ce BTS, le positionnement est pour l’instant beaucoup plus flou. Actuellement, ces fonctions sont occupées par des emplois-jeunes ou par des agents locaux médiateurs. Claude Bartolone (ministère de la Ville) propose une qualification niveau IV (filière animation/médiation). Parallèlement, pour pérenniser les emplois-jeunes, des formations bac + 2 sont mises en place (exemple : à Strasbourg : DEUST médiation sociale citoyenneté).

Il est donc nécessaire d’identifier les formations en projet et celles qui existent déjà, de définir plus clairement ce profil de poste et d’intervenir (avec les autres syndicats et l’APSMS ?) auprès de la 20eCPC pour qu’une étude d’opportunité soit engagée.

Classes préparatoires aux concours

Accord unanime sur cette proposition qui va de soi.

Il faut insister auprès de l’Inspection pour qu’une mise à plat de toutes les formations privées ou de type FCIL soit rapidement effec- tuée.

Ces classes préparatoires ne doivent pas être des années de mise à niveau pour l’entrée en fac.

Stage SNES enseignements technologiques

17 ET 18 OCTOBRE 2001 À PARIS

Bilan du pôle SMS

CONCLUSION

Nous nous fixons quelques priorités : 1. Lancement de la pétition nationale,

2. Rencontre avec l’APSMS et les autres organisations syndicales pour construire une action unitaire nationale,

3. Rencontre ave MmeMénagé, responsable de la 20eCPC,

4. Rencontre avec le ministère de la Santé et le ministère de la Ville.

Nous vous tiendrons informés régulièrement

Nous sommes évidemment très intéressés par vos remarques et contributions qui nous permettront d’affiner notre analyse et nos revendications.

(2)

2 3 Etaient présents

Pour l’IG : MmeRavary, M. Figarella.

Pour le SNES : Mireille Schöhn, Dominique Balducci

Le rapport Decomps, la création de deux BTS, poursuites d’études du bac SMS : BTS secrétariat médico-social et BTS médiation sociale

Le SNES a insisté pour que le BTS secrétariat médico-social soit un BTS spécifique et non une option du BTS secrétariat dans la mesure où doit être conservée une formation scientifique significative nécessaire à l’exercice du métier de secrétaire médico-sociale d’une part et que d’autre part la com- munication en santé et en action sociale est très différente dans son contenu notamment parce qu’elle s’adresse à des publics très différents dans des institu- tions n’ayant pas, par définition, les mêmes objectifs (par exemple l’hôpital et l’établissement commercial).

L’IG admet la nécessité d’un BTS spé- cifique mais il faut convaincre les employeurs, notamment le ministère de l’Emploi et de la Solidarité pour que ce diplôme corresponde à un emploi dans ce secteur. Pour ce qui concerne le BTS médiateur social, le problème est identique dans la mesure où ce secteur est en plein développement et qu’en dehors du diplôme de conseillère(er) en écono- mie familiale, il n’existe aucun diplôme niveau III, et un diplôme niveau IV nouvellement créé, le diplôme de technicienne de l’inter- vention familiale et sociale (ex. tra- vailleuse familiale). S’il y a demande de la CPC concernant ces BTS, elle est évidemment tout à fait favorable pour y travailler.

Le SNES ajoute que, dans ce secteur où des associations font souvent appel à des aides-éducateurs, il y a nécessité d’élever le niveau de qualifi- cation. Par ailleurs, il a été informé par la presse de l’éventuelle création d’un bac professionnel dans le domaine sanitaire et social considé- rant qu’il y a là également un besoin d’élévation de la qualification. Qu’en est-il exactement ?

L’IG a la même source d’information et ne sait rien de précis à ce sujet.

Mais est programmée une réunion interministérielle à l’initiative du cabi- net de Ségolène Royal.

La création de l’agrégation de SMS

Le SNES fait part de l’émotion susci- tée par la publication au JO de la

réponse écrite du ministre de l’Educa- tion nationale concernant l’agréga- tion.

L’IG est évidemment consternée par la réponse qui a été faite et tient à souligner qu’elle n’a évidemment pas été consultée. Elle a bien conscience des dégâts qu’une telle réponse peut faire dans la profession.

Elle reconnaît que c’est une demande légitime des personnels mais elle insiste sur le fait qu’il faut donner la priorité à la création de BTS dans la filière qui légitimeront de fait la créa- tion d’une agrégation. Elle considère que le BTS est le chantier prioritaire, une chance historique à saisir. Pour l’agrégation, il faut en tout état de cause prendre l’attache d’universi- taires et demander leur expertise.

Le SNES insiste sur le fait que, pour les collègues, les trois revendications : BTS, agrégation, classes préparatoires sont indissociables et correspondent à des besoins pour nos élèves, les per- sonnels et l’avenir de la série SMS

La transformation des FCIL en classes préparatoires aux écoles para-médicales et sociales

Le SNES soutient cette proposition car, une fois de plus, elle correspond à la logique des choses. Elle permettra la reconnaissance, pour les élèves, de cette année de formation en leur créant les conditions de la réussite aux concours. Il s’agit de mettre à plat ce qui existe et engager une réflexion sur les contenus, la carte des classes...

L’IG y est également favorable et pense qu’on pourra l’élargir à d’autres préparations aux concours que ceux des IFSI , sage-femme, kiné et dans le domaine social. C’est aussi un moyen d’éviter de laisser faire le privé qui ne manquera pas de prendre des initia- tives dans ce domaine.

L’état des lieux de la série SMS

Le SNES pense qu’il y a urgence de faire un état des lieux de la série SMS dans les contenus, les horaires, les épreuves du baccalauréat. Cela s’impose parce que, d’une part, la réforme a dix ans et les collègues

s’interrogent sur la validité de certains choix dans le programme, sur le dos- sier technique, son contenu et son rôle formateur. La création de BTS impose une réflexion d’ensemble sur la formation dans la filière. Dans ce cadre, il pense qu’il serait opportun de réunir l’ensemble des collègues par académie ou groupe d’académies avec une synthèse au niveau national. Par ailleurs, il fait remarquer que la popu- lation scolaire a changé en Seconde depuis quelques années, notamment en région parisienne, avec plus de dif- ficulté à enseigner et à permettre aux élèves de réussir (dans certains éta- blissements, près de 30 % d’élèves n’accèdent pas à la Première SMS). Il fait remarquer que dans ce contexte la baisse horaire de la réforme Allègre n’a fait qu’accentuer l’échec des élèves, particulièrement en biologie. Il demande qu’un enquête statistique puisse mesurer de manière fiable ce constat de terrain.

L’IG considère qu’il faudra évidem- ment se repositionner s’il y un BTS.

Elle se pose la question par exemple de savoir si c’est la « bonne biologie » qu’on enseigne en Seconde. Il est peut-être temps, au regard de la réa- lité, de renoncer au mythe d’une bio- logie commune STL/SMS. Elle retient l’idée d’une réunion nationale avec une préparation au niveau acadé- mique et d’une enquête sur la réus- site des élèves de Seconde .

Les TPE et l’ECJS

Le SNES fait remarquer que les activi- tés interdisciplinaires existent déjà dans l’enseignement technologique et qu’il peut y avoir redondance avec les pratiques et les contenus, notamment en SMS. Idem pour l’ECJS. En tout état de cause, l’expérimentation conduite cette année doit être une véritable expérimentation avec une évaluation nationale.

L’IG reconnaît que le dispositif TPE ne peut être transposable en totalité.

Elle propose de faire des TPE à carac- tère généraliste en Première. Par contre, en Terminale, on peut envisa- ger de transposer ce qui existe en LP sous la forme PPC qui s’appuierait sur les productions techniques. Les horaire proposés seraient 36 heures pour les TPE, 18 heures en ECJS et 18 heures pour les modules. Les contenus et les méthodes utilisés en ECJS sont très différents de ceux des SMS. Cet enseignement est en général assuré dans les établissements par les professeurs d’histoire-géographie mais rien n’interdit que ce soit d’autres professeurs y compris des profs de SMS .

Entrevue avec l’Inspection générale de SMS

Dans son rapport publié en juin 2001, Bernard Decomps, chargé par le ministère d’engager une réflexion sur la voie technologique, cherche à consolider sa spécificité par rap- port à la voie générale et à la voie professionnelle. Il pro- pose, notamment pour la série sciences médico-sociales, la création d’un BTS pour le métier de secrétariat médico- social, d’un BTS de médiation sociale, la création de classes préparatoires aux concours médico-sociaux pour remplacer les formations actuellement mises en place dans des FCIL et enfin, la création d’une agrégation pour les enseignants certifiés en sciences et techniques médico- sociales (STMS). Ce rapport vient confirmer des pistes déjà proposées en 1996 par MmeCollin, consultante, dans une étude d’opportunité qu’elle avait réalisée sur les débouchés post-baccalauréat de la série SMS et qui mettait en évidence de réels besoins.

Nous ne pouvons qu’adhérer à ces propositions puisqu’elles sont portées par les professeurs de SMS et le SNES depuis longtemps. Ainsi, depuis 1985, nous n’avons cessé de les mettre en avant auprès du ministère et dans toutes les instances où il nous était possible de les expri- mer (20e CPC : commission professionnelle consultative, entrevues avec l’Inspection générale notamment).

Alors, comment ne pas être choqué quand, dans leJOdu 10 septembre 2001, le ministère déclare, dans une réponse à une question écrite d’une députée, qu’« il n’est pas envi- sagé actuellement de mettre en place une agrégation de sciences et techniques sanitaires et sociales ». L’argumen- tation utilisée (pas de recherche poussée dans ce domaine,

pas de connaissances fondamentales importantes, pas de niveau scientifique élevé, ni d’homogénéité) inacceptable il y a quinze ans (sauf à considérer qu’il existe des sous- séries et des sous-disciplines) ne correspond plus aujour- d’hui à aucune réalité.

Nous rappelons qu’il existe depuis une décennie des for- mations universitaires en France et notamment celle de Paris XIII qui assure un DEUG AES, option sanitaire et sociale, une licence et une maîtrise de sciences sanitaires et sociales et des DESS et DEA correspondants.

Nous rappelons que les professeurs de SMS participent, comme leurs autres collègues agrégés ou non, au concours général, au recrutement et à la formation des professeurs certifiés stagiaires, à la présidence de jurys, à l’enseigne- ment dans des formations post-bac (BTS ESF, DIUT car- rières sociales...).

C’est pourquoi, les personnes signataires considèrent que doivent cesser les tergiversations concernant la série SMS. Elles demandent au ministère de prendre toutes les mesures pour créer le plus rapidement pos- sible :

• les BTS spécifiques à la voie SMS,

• les classes préparatoires aux concours sanitaires et sociaux,

• l’agrégation en sciences et techniques médico- sociales.

Ces trois mesures nécessaires permettront à la série SMS de s’affirmer de façon cohérente comme

une voie de réussite à part entière de la voie technologique.

Pétition nationale

Nom, prénom Fonction Etablissement, commune Signature

Les professeurs de SMS, membres du jury du concours général ont refusé de participer à l’élaboration des sujets. Ils exigent que le ministre ouvre rapidement des négociations sur la série SMS... et l’agrégation.

Le SNES soutiendra tous les col- lègues qui majoritairement, à l’occasion de différentes réunions (jurys, commissions de choix des sujets...) manifesteront leur mécon- tentement et leur exigence de voir satisfaites leurs revendications.

(3)

2 3 Etaient présents

Pour l’IG : MmeRavary, M. Figarella.

Pour le SNES : Mireille Schöhn, Dominique Balducci

Le rapport Decomps, la création de deux BTS, poursuites d’études du bac SMS : BTS secrétariat médico-social et BTS médiation sociale

Le SNES a insisté pour que le BTS secrétariat médico-social soit un BTS spécifique et non une option du BTS secrétariat dans la mesure où doit être conservée une formation scientifique significative nécessaire à l’exercice du métier de secrétaire médico-sociale d’une part et que d’autre part la com- munication en santé et en action sociale est très différente dans son contenu notamment parce qu’elle s’adresse à des publics très différents dans des institu- tions n’ayant pas, par définition, les mêmes objectifs (par exemple l’hôpital et l’établissement commercial).

L’IG admet la nécessité d’un BTS spé- cifique mais il faut convaincre les employeurs, notamment le ministère de l’Emploi et de la Solidarité pour que ce diplôme corresponde à un emploi dans ce secteur. Pour ce qui concerne le BTS médiateur social, le problème est identique dans la mesure où ce secteur est en plein développement et qu’en dehors du diplôme de conseillère(er) en écono- mie familiale, il n’existe aucun diplôme niveau III, et un diplôme niveau IV nouvellement créé, le diplôme de technicienne de l’inter- vention familiale et sociale (ex. tra- vailleuse familiale). S’il y a demande de la CPC concernant ces BTS, elle est évidemment tout à fait favorable pour y travailler.

Le SNES ajoute que, dans ce secteur où des associations font souvent appel à des aides-éducateurs, il y a nécessité d’élever le niveau de qualifi- cation. Par ailleurs, il a été informé par la presse de l’éventuelle création d’un bac professionnel dans le domaine sanitaire et social considé- rant qu’il y a là également un besoin d’élévation de la qualification. Qu’en est-il exactement ?

L’IG a la même source d’information et ne sait rien de précis à ce sujet.

Mais est programmée une réunion interministérielle à l’initiative du cabi- net de Ségolène Royal.

La création de l’agrégation de SMS

Le SNES fait part de l’émotion susci- tée par la publication au JO de la

réponse écrite du ministre de l’Educa- tion nationale concernant l’agréga- tion.

L’IG est évidemment consternée par la réponse qui a été faite et tient à souligner qu’elle n’a évidemment pas été consultée. Elle a bien conscience des dégâts qu’une telle réponse peut faire dans la profession.

Elle reconnaît que c’est une demande légitime des personnels mais elle insiste sur le fait qu’il faut donner la priorité à la création de BTS dans la filière qui légitimeront de fait la créa- tion d’une agrégation. Elle considère que le BTS est le chantier prioritaire, une chance historique à saisir. Pour l’agrégation, il faut en tout état de cause prendre l’attache d’universi- taires et demander leur expertise.

Le SNES insiste sur le fait que, pour les collègues, les trois revendications : BTS, agrégation, classes préparatoires sont indissociables et correspondent à des besoins pour nos élèves, les per- sonnels et l’avenir de la série SMS

La transformation des FCIL en classes préparatoires aux écoles para-médicales et sociales

Le SNES soutient cette proposition car, une fois de plus, elle correspond à la logique des choses. Elle permettra la reconnaissance, pour les élèves, de cette année de formation en leur créant les conditions de la réussite aux concours. Il s’agit de mettre à plat ce qui existe et engager une réflexion sur les contenus, la carte des classes...

L’IG y est également favorable et pense qu’on pourra l’élargir à d’autres préparations aux concours que ceux des IFSI , sage-femme, kiné et dans le domaine social. C’est aussi un moyen d’éviter de laisser faire le privé qui ne manquera pas de prendre des initia- tives dans ce domaine.

L’état des lieux de la série SMS

Le SNES pense qu’il y a urgence de faire un état des lieux de la série SMS dans les contenus, les horaires, les épreuves du baccalauréat. Cela s’impose parce que, d’une part, la réforme a dix ans et les collègues

s’interrogent sur la validité de certains choix dans le programme, sur le dos- sier technique, son contenu et son rôle formateur. La création de BTS impose une réflexion d’ensemble sur la formation dans la filière. Dans ce cadre, il pense qu’il serait opportun de réunir l’ensemble des collègues par académie ou groupe d’académies avec une synthèse au niveau national. Par ailleurs, il fait remarquer que la popu- lation scolaire a changé en Seconde depuis quelques années, notamment en région parisienne, avec plus de dif- ficulté à enseigner et à permettre aux élèves de réussir (dans certains éta- blissements, près de 30 % d’élèves n’accèdent pas à la Première SMS). Il fait remarquer que dans ce contexte la baisse horaire de la réforme Allègre n’a fait qu’accentuer l’échec des élèves, particulièrement en biologie. Il demande qu’un enquête statistique puisse mesurer de manière fiable ce constat de terrain.

L’IG considère qu’il faudra évidem- ment se repositionner s’il y un BTS.

Elle se pose la question par exemple de savoir si c’est la « bonne biologie » qu’on enseigne en Seconde. Il est peut-être temps, au regard de la réa- lité, de renoncer au mythe d’une bio- logie commune STL/SMS. Elle retient l’idée d’une réunion nationale avec une préparation au niveau acadé- mique et d’une enquête sur la réus- site des élèves de Seconde .

Les TPE et l’ECJS

Le SNES fait remarquer que les activi- tés interdisciplinaires existent déjà dans l’enseignement technologique et qu’il peut y avoir redondance avec les pratiques et les contenus, notamment en SMS. Idem pour l’ECJS. En tout état de cause, l’expérimentation conduite cette année doit être une véritable expérimentation avec une évaluation nationale.

L’IG reconnaît que le dispositif TPE ne peut être transposable en totalité.

Elle propose de faire des TPE à carac- tère généraliste en Première. Par contre, en Terminale, on peut envisa- ger de transposer ce qui existe en LP sous la forme PPC qui s’appuierait sur les productions techniques. Les horaire proposés seraient 36 heures pour les TPE, 18 heures en ECJS et 18 heures pour les modules. Les contenus et les méthodes utilisés en ECJS sont très différents de ceux des SMS. Cet enseignement est en général assuré dans les établissements par les professeurs d’histoire-géographie mais rien n’interdit que ce soit d’autres professeurs y compris des profs de SMS .

Entrevue avec l’Inspection générale de SMS

Dans son rapport publié en juin 2001, Bernard Decomps, chargé par le ministère d’engager une réflexion sur la voie technologique, cherche à consolider sa spécificité par rap- port à la voie générale et à la voie professionnelle. Il pro- pose, notamment pour la série sciences médico-sociales, la création d’un BTS pour le métier de secrétariat médico- social, d’un BTS de médiation sociale, la création de classes préparatoires aux concours médico-sociaux pour remplacer les formations actuellement mises en place dans des FCIL et enfin, la création d’une agrégation pour les enseignants certifiés en sciences et techniques médico- sociales (STMS). Ce rapport vient confirmer des pistes déjà proposées en 1996 par MmeCollin, consultante, dans une étude d’opportunité qu’elle avait réalisée sur les débouchés post-baccalauréat de la série SMS et qui mettait en évidence de réels besoins.

Nous ne pouvons qu’adhérer à ces propositions puisqu’elles sont portées par les professeurs de SMS et le SNES depuis longtemps. Ainsi, depuis 1985, nous n’avons cessé de les mettre en avant auprès du ministère et dans toutes les instances où il nous était possible de les expri- mer (20e CPC : commission professionnelle consultative, entrevues avec l’Inspection générale notamment).

Alors, comment ne pas être choqué quand, dans leJOdu 10 septembre 2001, le ministère déclare, dans une réponse à une question écrite d’une députée, qu’« il n’est pas envi- sagé actuellement de mettre en place une agrégation de sciences et techniques sanitaires et sociales ». L’argumen- tation utilisée (pas de recherche poussée dans ce domaine,

pas de connaissances fondamentales importantes, pas de niveau scientifique élevé, ni d’homogénéité) inacceptable il y a quinze ans (sauf à considérer qu’il existe des sous- séries et des sous-disciplines) ne correspond plus aujour- d’hui à aucune réalité.

Nous rappelons qu’il existe depuis une décennie des for- mations universitaires en France et notamment celle de Paris XIII qui assure un DEUG AES, option sanitaire et sociale, une licence et une maîtrise de sciences sanitaires et sociales et des DESS et DEA correspondants.

Nous rappelons que les professeurs de SMS participent, comme leurs autres collègues agrégés ou non, au concours général, au recrutement et à la formation des professeurs certifiés stagiaires, à la présidence de jurys, à l’enseigne- ment dans des formations post-bac (BTS ESF, DIUT car- rières sociales...).

C’est pourquoi, les personnes signataires considèrent que doivent cesser les tergiversations concernant la série SMS. Elles demandent au ministère de prendre toutes les mesures pour créer le plus rapidement pos- sible :

• les BTS spécifiques à la voie SMS,

• les classes préparatoires aux concours sanitaires et sociaux,

• l’agrégation en sciences et techniques médico- sociales.

Ces trois mesures nécessaires permettront à la série SMS de s’affirmer de façon cohérente comme

une voie de réussite à part entière de la voie technologique.

Pétition nationale

Nom, prénom Fonction Etablissement, commune Signature

Les professeurs de SMS, membres du jury du concours général ont refusé de participer à l’élaboration des sujets. Ils exigent que le ministre ouvre rapidement des négociations sur la série SMS... et l’agrégation.

Le SNES soutiendra tous les col- lègues qui majoritairement, à l’occasion de différentes réunions (jurys, commissions de choix des sujets...) manifesteront leur mécon- tentement et leur exigence de voir satisfaites leurs revendications.

(4)

Faisons triompher le bon sens !

Au mois de juin dernier, Bernard Decomps, chargé par le ministère d’engager une réflexion sur la voie technologique, a fait connaître ses premières conclusions. Certaines ne nous conviennent pas, mais ce rap- port a au moins le mérite de bien poser les problèmes et de revendiquer pour la voie technologique une place originale et légitime dans le système éducatif, en complément des voies générale et professionnelle. Cette spécificité française, qui a fait la preuve de son efficacité, doit être renforcée et développée. Il faut donc, à notre avis, la conserver et aussi l’améliorer.

Concernant la voie technologique SMS, les propositions de Bernard Decomps vont tout à fait dans le sens de celles revendiquées par le SNES depuis mainte- nant plus de quinze ans : améliorer les débouchés du baccalauréat SMS par la création de BTS (assistant médico-social, médiateur social) et la création de classes préparatoires aux concours d’entrée dans les écoles paramédicales et sociales, et création d’une agrégation de sciences médico-sociales.

Notre société change et les structures sanitaires et sociales se trouvent confron- tées à de nouveaux besoins. Elles doivent accueillir un nombre croissant de per- sonnes fragilisées (par la maladie, le handicap, le chômage, l’exclusion...) et pour que cette prise en charge soit de qualité, elle nécessite un haut niveau de formation des professionnels concernés car leurs métiers évoluent et font appel à de nouvelles compétences.

Des obstacles existent que nous ne sous-estimons pas, notamment la difficulté à faire reconnaître la nécessité de nouveaux diplômes par les employeurs et le ministère de la Santé. Mais l’intérêt des usagers, des professionnels et des insti- tutions devra au bout du compte l’emporter. Pour impulser cette reconnaissance il est nécessaire de réunir dans les plus brefs délais la 20e commission profes- sionnelle consultative(1) pour essayer de donner corps aux propositions de Bernard Decomps, concernant les SMS, qui sont aussi les nôtres.

Au-delà des exigences que nous avons pour nos élèves, nous pensons aussi que l’agrégation pour les professeurs de STMS n’est que justice et serait un signe de la volonté de ce ministère d’en finir avec la hiérarchie des disciplines !

Il y a donc aujourd’hui une véritable occasion que tous les personnels doivent saisir.

C’est dans ce sens que nous vous proposons une pétition reprenant cet argu- mentaire. Faisons signer massivement cette pétition, informons et mobilisons autour de nous : nos collègues des autres disciplines, les personnels de direction qui reconnaissent la série SMS comme voie de réussite, les élèves et les parents d’élèves, les professionnels, nos élus (2)...

Mobilisons-nous pour la réussite de la journée nationale d’action du 30 janvier 2002.

Nous comptons sur vos contributions et n’hésitez pas à nous contacter.

Thierry Reygades, Dominique Balducci, Mireille Schöhn Secteur enseignements technologiques – Groupe SMS (1) Les CPC ont pour mission de proposer la création de diplômes et d’en définir les conte- nus; elles sont composées de représentants des professionnels (salariés et employeurs) et de l’Education nationale (administration et personnels)

(2) Interpellez le député de votre circonscription.

Supplément au n° 555 - NOVEMBRE 2001

Sommaire

2.Entrevue avec l’Inspection générale.

3.Pétition nationale.

4.Bilan du pôle SMS.

SCIENCES MÉDICO-SOCIALES

L’Université Syndicaliste, suppl. au n° 555, novembre 2001, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU), 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07 Directeur de la publication : Gérard Anthéaume - Compogravure : CAG, Paris - Imprimerie spéciale du SNES, Paris - N° CP 1578 D 73 - ISSN n° 0751-5839

1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07

RENCONTRE UNITAIRE Le SNES a invité le 14 novembre 2001 les représentants de l’APSMS (Association des professeurs de sciences médico-sociales) et les autres syndicat à une réunion pour faire le point sur l’actualité relative à la voie technologique SMS (rapport Decomps, agrégation) et étudier ensemble la possibilité d’une action unitaire.

Etaient présents : F. Michaud, président de l’APSMS, M. Brugière, secrétaire national de

l’enseignement technique au SNALC et, pour le SNES, D.Balducci et M. Schöhn.

L’UNSEN-CGT s’est excusée mais s’est déclarée intéressée et ouverte à toute discussion.

Le SGEN-CFDT a décliné l’invitation, ne jugeant pas utile une action spécifique SMS.

N’ont pas répondu à l’invitation, le SE-UNSA, FO et SUD.

Les présents sont d’accord pour revendiquer ensemble : – la création de classes préparatoires ; – la création de BTS ;

– la création d’une agrégation SMS.

Ils ont décidé le principe d’une journée nationale d’action le mercredi 30 Janvier 2002 avec rassemblement unitaire à Paris et demande d’audience auprès du ministère.

Chacun s’est engagé dans son organisation à mobiliser les collègues pour la réussite de cette journée.

Vu l’actualité (rapport Decomps, réponse du ministère à la question écrite posée à l’Assemblée nationale sur l’agrégation SMS), le travail du groupe a été concentré sur trois urgences indissociables : l’agrégation, la mise en place de BTS et de classes préparatoires aux concours avec, à chaque fois, une réflexion sur les façons de mobiliser les collègues.

Agrégation SMS

Les collègues ont été choqués par la réponse du ministère (voir der- nière USn° 553, page 5) et, en réaction immédiate, les certifiés SMS convoqués pour faire les sujets du concours général et des concours de recrutement CAPET et PLP, ont décidé de ne pas rendre les sujets (car si l’on s’en tient à cette réponse ils n’en sont pas capables !).

Bien décidés à se battre pour obtenir l’agrégation et pour que la spécia- lité soit reconnue, ils se sont entendus sur une série d’actions à mettre en œuvre le plus rapidement possible :

• lancer une pétition nationale sur les trois thèmes : agrégation, création de BTS spécifiques SMS et de classes préparatoires aux concours,

• recenser les formations post-bac dans lesquelles enseignent les cer- tifiés SMS et recenser les formations universitaires dans le domaine médico-social,

• contacter les universitaires (Paris XIII) qui enseignent en licence et maîtrise SMS et les syndicats de l’enseignement supérieur pour avoir leur appui,

• contacter les collègues du privé, les autres syndicats et l’Associa- tion des professeurs de sciences médico-sociales (APSMS) pour essayer de mettre en place une action unitaire nationale avec rassem- blement à Paris,

• dans chaque académie, demander une audience auprès des inspec- teurs d’académie et faire des interventions auprès des députés.

Parallèlement, d’autres pistes de travail ont été proposées :

• réfléchir à une consultation des certifiés SMS pour connaître leur niveau de qualification et ainsi mieux adapter l’agrégation à cette réalité (proposition contestée par une collègue qui estime que les certifiés SMS sont tous au même niveau : le CAPET, et n’ont donc pas à se justifier),

• réfléchir au contenu de l’agrégation : faut-il envisager une agréga- tion à options (ex. : santé publique et action sociale) pour mieux cerner la discipline ? Même si, pour certains, il est trop tôt pour se poser ce genre de question (l’urgence étant aujourd’hui la reconnais- sance de la spécialité et l’obtention de l’agrégation),

• sensibiliser et mobiliser les enseignants de SMS du public mais aussi du privé (ex. : constituer des groupes de travail dans les S3),

• intégrer des actions globales sur la voie technologique mais mener aussi des actions spécifiques car la problématique en SMS est diffé-

rente : il faut conforter la filière et une action trop généraliste risque- rait de noyer les revendications et les urgences spécifiques aux SMS ; les deux types d’action ne sont d’ailleurs pas contradictoires.

Mise en place de BTS

Deux BTS sont proposés dans le rapport de Bernard Decomps : BTS de secrétariat médico-social et BTS de médiateur social.

BTS de secrétariat médico-social : les métiers ont beaucoup évolué et on n’attend plus des secrétaires de ces secteurs qu’un simple travail de secrétariat. Aussi, certains collègues préféreraient l’appellation d’assistant des organismes sanitaires et sociaux pour tenir compte de cette réalité. Pour le SNES, ce BTS doit être spécifique et ne pas relever d’une simple option du BTS actuel d’assistant de direction.

La question qui se pose cependant : les employeurs potentiels de ces BTS seront-ils prêts à rémunérer du personnel à niveau III (établisse- ments hospitaliers, ministère de la Santé) ?

Dans la fonction publique territoriale, le BTS serait une solution pour un recrutement sur titre (puisqu’actuellement les concours de

« rédacteurs » exigent un niveau bac + 2) ; cependant, là aussi, il faut s’attendre à des réactions d’opposition de la part du Centre national de la formation publique territoriale qui, pour l’instant, a le monopole des formations.

Mais misons sur le fait que les besoins évoluent et, même si nous sommes conscients de ces difficultés nous devons rester exigeants, défendre et nous battre pour imposer un meilleur niveau de qualification.

BTS de médiateur social :pour ce BTS, le positionnement est pour l’instant beaucoup plus flou. Actuellement, ces fonctions sont occupées par des emplois-jeunes ou par des agents locaux médiateurs. Claude Bartolone (ministère de la Ville) propose une qualification niveau IV (filière animation/médiation). Parallèlement, pour pérenniser les emplois-jeunes, des formations bac + 2 sont mises en place (exemple : à Strasbourg : DEUST médiation sociale citoyenneté).

Il est donc nécessaire d’identifier les formations en projet et celles qui existent déjà, de définir plus clairement ce profil de poste et d’intervenir (avec les autres syndicats et l’APSMS ?) auprès de la 20eCPC pour qu’une étude d’opportunité soit engagée.

Classes préparatoires aux concours

Accord unanime sur cette proposition qui va de soi.

Il faut insister auprès de l’Inspection pour qu’une mise à plat de toutes les formations privées ou de type FCIL soit rapidement effec- tuée.

Ces classes préparatoires ne doivent pas être des années de mise à niveau pour l’entrée en fac.

Stage SNES enseignements technologiques

17 ET 18 OCTOBRE 2001 À PARIS

Bilan du pôle SMS

CONCLUSION

Nous nous fixons quelques priorités : 1. Lancement de la pétition nationale,

2. Rencontre avec l’APSMS et les autres organisations syndicales pour construire une action unitaire nationale,

3. Rencontre ave MmeMénagé, responsable de la 20eCPC,

4. Rencontre avec le ministère de la Santé et le ministère de la Ville.

Nous vous tiendrons informés régulièrement

Nous sommes évidemment très intéressés par vos remarques et contributions qui nous permettront d’affiner notre analyse et nos revendications.

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