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Bilan des schémas de sélection ovins laitiers en France

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Academic year: 2022

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Renc. Rech. Ruminants 1997, 4, 183

-

186

Bilan des schimas de silection ovins laitiers en France

JM. ASTRUC ( I ) , M. BRIOIS (2), JP. BELLOC (3), JB. CACHENAUT (4), G. FREGEAT (5), MH. HORENT (4), P. TEINTURIER (6), F. BARILLET (7),

( I ) UNLG, Station d'Amklioration Gknktique des Animaux, 31326 Castanet-Tolosan Cedex ( 2 ) Confidkration Gknkrale de Roquefort, BP 348, 12103 Millau Cedex

( 3 ) Ovitest, Les Balquikres, Route d'Espalion, 12850 Onet-le-Chdteau ( 4 ) CDEO, Ordiarp, 64130 Maulion

( 5 ) UPRA Lacaune, Route de Moyrazks, 12033 Rodez ckdex 9 ( 6 ) UPRA Brebis Corse, Domaine de Casabianda, 20270 Alkria

(7) INRA, Station dJAmk1ioration Gknktique des Animam, 31326 Castanet-Tolosan Cedex

RESUME

-

En France, les programmes d'amelioration genetique des brebis laitibres sont fond& sur la selection des races locales dans leur bassin respectif de production. La mise en place de schemas de stlection h l'khelle d'une population a nkessitk la conception d'une strategic raisonnte de maitrise des coots de la stlection : rationalisation dans l'espace (organisation pyramidale de la population) et dans le temps (evolution de l'objectif de selection laitii3re en fonction de la montk en charge), maitrise col- lective des outils de stlection et de l'utilisation des d e s am6liorateurs, allbgement du contdle laitier. L'utilisation des outils et les evolutions phtnotypiques et genktiques observ6es permettent d'illustrer, pour chaque bassin, l'impact de la selection.

Overview of dairy sheep breeding schemes in France

JM. ASTRUC ( I ) , M. BRIOIS (2), JP. BEUOC (3), JB. CACHENAUT (4), G. FREGEAT (5), MH. HORENT (4), P. TEINTURIER (6), F. BARILLET ( 7 )

( I ) UNLG, Station d'Amklioration G h b i q u e des Animaux, 31326 Castanet-Tolosan Cedex

.SUMMARY

-

In France, dairy sheep breeding programmes are based on the selection of local breeds in their specific area of production. Implementing breeding schemes at the population level has required a low cost breeding strategy : pyramidal orga- nization of the breeders, progressiveness of dairy breeding goals, rationalization and simplification of milk recording, collective management of the breeding tools and of the proven rams. The use of the tools and the observed phenotypic and genetic trends are described for each area of production (breed) to measure the impact of selection.

(2)

i

I INTRODUCTION

L'un des problbmes posts dans les annkes 60 ktait clairement la production laitibre insuffisante des races de brebis traites en France. Aprbs une phase initiale oil les 2 stratkgies genk- tiques possibles (croisement avec des races Ctrangbres plus productives ou sBlection intra-race) ont kt6 explorks, la pro- fession a adopt6 la deuxibme, fondke actuellement sur la sklection des races locales dans leur bassin respectif de pro- duction : la race Lacaune dans le Rayon de Roquefort, les races Basco-Bbarnaise et Manech (T&te Noire et T&te Rousse) dans les Pyrenks-Atlantiques, la race Corse sur l'ile du m&me nom. Cette stratkgie, qui s'est avkrke efficace, est renforcke aujourd'hui avec la revision des cahiers des charges des fromages de brebis h AOCIAOP.

L'objectif initial Btait de concevoir et mettre en oeuvre des schernas de selection laitibre, h l'khelle de toute une popu- lation, et non pour quelques kleveurs isol6s dont l'impact aurait kt6 negligeable pour la filibre. Ainsi, pour les ovins lai- tiers, comrne pour les autres espkces laitieres, on a eu recours aux outils classiques de selection laitibre : contr6le laitier, IA (Insemination Artificielle) pour ktablir des connexions entre Blevages, kvaluation gknttique fiable, etablissement de rbgles pour les accouplements raisonnts (Barillet et al., 1994). Tou- tefois, les contraintes de l'espkce ovine ont nCcessitk, d'une part des adaptations de ces outils et de la stratkgie de selec- tion, d'autre part le dkveloppement d'outils sptkifiques h l'espkce ovine.

La definition de ces outils et la recherche d'une organisation optimale et adaptke au contexte des ovins laitiers fut dbs le depart le fruit d'une collaboration soutenue entre la profes- sion et la recherche.

1. ORGANISATION SPECIFIQUE

DE LA S~~LECTION OVINE LAI-RE.EN FRANCE

Dans la pratique, un schkma de sklection laitibre d'une popu- lation ovine ne peut s'organiser que dans le cadre d'une ges- tion pyramidale de la population, avec un noyau d'tleveurs sklectionneurs par opposition aux utilisateurs. En effet, d'une part le coGt du contdle laitier, rapport6 h la marge brute par brebis, est 2 h 3 fois plus 6levk en brebis qu'en vache, du fait de contraintes likes h I'espke (niveau laitier par femelle, chantier de traite et de contrble), d'autre part la capacitk de diffusion des miles via I'IA ovine (en semence fraiche fai- blement diluke) est beaucoup plus limit& qu'en bovins. I1 donc faut concentrer les outils de sklection essentiels (contrdle laitier, IA) dans un noyau de selection createur du progrbs gknktique (testage des bkliers), dont on a pu chiffrer la taille optimale h 10 h 20 % de la populatiun h ameliorer (capacitk de testage nkessaire). Les kleveurs sklectionneurs supportent donc tout l'effort de testage (qui represente jus- qu'h 50 % des accouplements de leur troupeau), mais bknt- ficient en contrepartie d'un contrble laitier officiel (CLO), et de l'accbs priviligik aux bCliers elites h l'issue du testage, y compris pour le renouvellement de leur troupeau (Barillet et Elsen, 1979). Les Cleveurs utilisateurs peuvent adhkrer 2 un contrdle laitier simplifik (CLS) et b6nkficier pour la diffu- sion, de bkliers d'IA amkliorateurs moyens ou de fils de bCliers am6liorateurs utilisks en monte naturelle.

Le contr6le laitier ofleiel est pratiquk chez les seuls ble- veurs dlectionneurs. Pour en rauire le coQt, un protocole allkgk du contrdle de la quantitk de lait (contrble AC) a kt&

developp6 : contr6le mensuel d'une seule traite journalibre, d'alternance quelconque, ajustk h l'aide des production res- pective~ du matin et du soir sur I'ensemble du troupeau (lait du tank).

Les tleveurs utilisateurs bknkficient d'un contr6le laitier simpl$P c o n y avec le double objectif de sklection intra- troupeau et d'intkgration au processus d'appui technique.

D6finie au plan national, la methodologie du CLS repose sur un nombre limit6 de 3 h 4 passages par Clevage et par cam- pagne, qui est suffisant pour classer les brebis du troupeau en 3 ou 4 groups selon leur potentiel laitier : les kleveurs dis- posent pour cela d'un indice particulier combinant les contrdles laitiers Clementaires.

Le regroupement au sevrage (h l'ige de 1 mois) des jeunes bkliers nks d'accouplements raisomks dans des centres d'e'levage permet une gestion gknktique et sanitaire collec- tive, le choix des meilleurs Mliers qui intkgreront le centre d'IA et favorisant la diffusion des autres beliers, soit dans le noyau, soit chez les utilisateurs.

13. RATIONALISATION DANS LE TEMPS DES OBJECIlFS DE S~LECTION LAITU~RE

La montk en charge progressive des efforts de dlection et l'kvolution des objectifs est illustrke dans le tableau 1. Ainsi, au cours des premibres phases, on choisit d6libkr6ment de limiter l'objectif de dlection la seule quantite' de lait, dans le but de dduire le coQt du CLO pour atteindre le plus rapi- dement possible un noyau de sklection d'eleveurs p6rennes constituk de 10 h 20 % des brebis en CLO. Une telle simpli- fication est parfaitement justifit%, puisque, au dkbut, le pro- grbs gknktique est negligeable h faible pour la quantite de lait, de sorte que le niveau genetique moyen pour la composition du lait demeure quasi stable.

Tableau 1

Niveau d'organisation des schdmas de shlection des trois bassins franpis de production

Dans la phase de de'mrrage du schdma de se'lection, qui vise h maitriser tous les outils de se'lection laitidre , on privilkgie le dkveloppement de I'IA en CLO pour tester avec prkcision les btliers sur descendance : l'objet est de constituer un chep- tel de bkliers arn6liorateurs d'IA, vecteurs de la diffusion du progrbs g6netique dans et hors noyau de sklection. Ensuite, le re'gime de croisidre (pour la quantitk de lait) peut se tra- duire h l'optimum, par un progrbs genetique annuel d'envi- ron 2 h 2,5 % de la moyenne du noyau de selection (Barillet et Elsen. 1979). I1 devient alors important d'optimiser la dif-

184 Renc. Rech. Rum

Phaxs conception des outils

d-e (lait) croisitn (lait) m e(richcssc)

aoisitn (rich-)

inants, 1997, 4

Pyrthks- Atlantiques

1975-1987 depuis 1987 dtbut : 1997

Cone

depuis 1985 Crit&edesClectim

laitihe bit bit lait aQMOcbQMP aQMG+bQMP+c?P

Rayon 1955-1%5 1%5-1975 1975-1985 1985-1990 depuis 1990

(3)

fusion vers les Bleveurs comrnerciaux, pour minimiser le dkalage de temps entre 6leveurs en CLO et CLS.

En rtgime de croisibre, la simplification de l'objectif de stlection (quantitt de lait seule) n'est pas acceptable trop longtemps. On a donc c o n p un contr6le qualitatif allkgk pennettant la maitrise gtnetique des quantitks et taux de matikre grasse et de prodine (QMG, QMP, TB, TP) : khan- tillonnage partiel, avec 2 h 4 prises d'khantillons de lait ( h la traite du matin) panni les 4 premiers contr6les laitiers men- suels de la brebis. Le modMe d'analyse des donntes (Barillet et al., 1994) inti5gre ce dispositif d'allegement.

Une nouvelle phase de dkmarrage permet le passage pro- gressif h une sklection sur la quantitk de rnatibre sbche utile du lait : on vise approximativement (indice de stlection du type a QMG

+

b QMP) h maintenir le niveau gdnttique moyen du noyau de dlection pour les taux pour prtserver le rendement fromager, tout en augmentant la quantitt de fro- mage (QMG et QMP). Au bout de quelques annks, le schCma de sClection atteint de nouveau le rkgime de croisibre pour ce nouvel objectif de dlection, de sorte qu'il est alors possible de " durcir " la dlection en faveur des taux (indice de selection du type a QMG

+

b QMP

+

c TP) pour gtnCrer un gain gtnetique h la fois sur la quantite de fromage et le rendement fromager et prtserver le gras sur sec du fromage.

La phase de dkmarrage (pour la quantitk de lait), a durt une dizaine d'annhs (1965-75). La progression spectaculaire de I'IA a permis de tester la quasi totalitt des Mliers en IA stricte. L'augmentation de la taille du noyau de stlection (22 % en 1996) a de plus accru considtrablement la capacitk de testage des btliers 1 plus de 400 par an dts les anntes 80 (tableau 2). Pendant la phase de rkgime de croisibre pour la quantitk de lait, de 1975 h 1985, le progrts gtndtique annuel s'CBvait h prks de 5 litres de lait par brebis adulte en CLO et par an, soit environ U3 du gain phtnotypique de cette @node (figure 1). Cette phase de croisikre pour le lait a egalement t t t mise h profit pour developper fortement le CLS et la dif- fusion vers le CLS via la vente de fils de bkliers amkliora- teurs destints h la MN et surtout via 1'IA (tableau 2). Ainsi le taux de diffusion du CLO vers le CLS est proche de 100 % (la quasi-totalitt des miles utilisb en CLS pour le renouvel- lement provient du CLO) dts le dtbut des anntes 80, de sorte que l'augmentation des productions est quasi identique en CLO et CLS de 1980 a 1995 (figure 1) et voisine de 6,5 litres par brebis et par an. La difference de niveau phenotypique moyen entre CLO et CLS, d'environ 40 h 45 litres est coht- rente avec le dtcalage de temps de 5 h 7 ans minimum prkvu dans les Ctudes de simulation. L'kart de niveau ginktique moyen entre CLO et CLS est toutefois probablement inf6- rieur au decalage phtnotypique observe, si on suppose que les effets du milieu sont plus favorables en CLO. En tout ttat de cause, I'impact du schdma de selection de la race Lacaune concerne bien l'ensemble de la population dts les annees 80.

Figure 1

Evolution phCnotypique en race Lacaune pour la quantit6 de lait (ileveurs silectionneurs et utilisateurs)

La nouvelle phase de dkmarrage sur la richesse du lait est intervenue de 1985 h 1990, avec la mise en place d'un contrble laitier qualitatif allkg6 des seules prirnipares du CLO, et la sClection sur un critkre global Cgal 1 0.5 QMC

+

0,925 QMP. Confonntment aux estimations du modtle animal validtes selon les mtthodes recornrnandkes par Inter- bull en bovins laitiers (Barillet et al., 1996), on constate que le niveau g6nCtique des Mliers d'IA nts de 1986 h 1992 a Cte maintenu quasi constant pour le TB et le TP, alors que le gain g6nCtique pour le LAIT ttait de 6 litres par an.

Le rkgime de croisibre sur la richesse du lait debute 1 partir de 1992, avec le contr6le qualitatif alltgt des 2 premitres lactations , et l'incorporation du TP dans le critkre global de stlection laititre qui devient 0,5 QMG

+

0,925 QMP

+

0,2 TP (les matitres ttant exprimks en kg et le TP en gA).

Pour les beliers d'IA nts depuis 1991 (figure 2) on constate un gain gknttique plus faible sur le LAIT de 4,5 h 5 litres par an (au lieu de 6 cornme auparavant) avec un progrts gent- tique sur chaque taux (TB et TP) d'environ 0,2 h 0.3 g/l et par an. La phase de rtgime de croisitre sur le LAIT et les taux (TB, TP) est effectivement bien lanck.

Figure 2

Evolution gCnCtique moyenne des bkliers Lacaune (estimation du Modhle Animal 1997)

e q u a n t . lait -TB *TP

Millesirne des belien

. . . , . . , . . , .

80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95

La phase de dkmarrage rkelle du schema de stlection a debut6 en 1975 avec la creation de la CIOP, Cooperative d'Instmination Ovine des Pyrenees, et elle a durk prts de 10 ans (tableau 1). Ainsi, dks 1'annCe 85, un noyau de stlec- tion de taille suffisante (12 % des brebis en CLO en 1985) et un taux d'IA de 30 % pour les brebis en CLO permettait de

Renc. Rech. Ruminants, 1997, 4 185

(4)

mettre en testage par IA une cinquantaine de bkliers par an.

A partir de 1987, le schkma pyrknken entre done en rkgime de croisikre pour la quantitt de lait, ce qui signifie qu'il dkgage un progrts gtnttique annuel rtgulier, compris entre 2 et 3 litres (selon les rameaux) par brebis adulte et par an, proche de I'optimum de 2,5 % de la rnoyenne du noyau de sklection (Barillet et al., 1994). Le cumul rtgulier du gain gtnttique est d'ailleurs le principal facteur de I'accroisse- ment de la production laititre en Pyrtnks (figure 3). Tous rameaux confondus, la capacitt de testage de la CIOP a pra- tiquement t t t multiplik par 3 depuis 1985 pour atteindre 144 bkliers en 1996, suite ii l'augmentation conjointe de la taille du noyau de stlection (21 % de la population) et du taux d'IA en CLO &gal ii 54 % en 1996 (tableau 2). La rtussite de la stlection garantit le maintien des races locales Basco- Bkarnaise et Manech dans les Pyrtntes : de 1975 & 1996, la production laititre des brebis des tleveurs en CLO a aug- mentk de 7 1 litres (en 102 jours) & 1 19 litres (en 137 jours de traite). I1 importe maintenant d'amtliorer l'impact de la stlection B I'tchelle du bassin en augmentant la diffusion hors CLO, ce qui est effectivement en cours.

Figure 3

Evolution g6nCtique et du milieu pour la quantitb de lait en premiere lactation en race Manech Tdte rousse

(bquivalent lactation adulte)

prod. ph6not. +valeur g6net. moy. d ' e f f e t troupeau

Tableau 2

Evolution de l'utilisation des outils de dlection dans les trois bassins franqais de production.

L'efficacitt de la sklection laitiBre actuelle a pousd les Pro- fessionnels & mettre en place un contr6le qualitatif dbs 1990, dont l'alltgement tel que dkrit en race Lacaune a Ctk testt avec succbs en Pyrtntes (sur les primipares). Le nombre d'tleveurs du CLO concernts atteint environ un tiers du noyau en 1996 (120 ileveurs). L'tvaluation des reproduc- teurs pour la quantitk et la richesse du lait (en routine & par- tir de 1997) perrnettra la transition d'une stlection sur le lait

& une stlection sur le lait et les taux (sous rkserve de la gtnt- ralisation du contr6le qualitatif alltgt 8 l'ensemble du noyau de dlection).

ARnec

@win)

1965 Rnyon -6cs3350

Cone 1996

Rayon PyrZn6es Cone

Un noyau stable d'ileveurs stlectionneurs s'est constitut depuis la fin des annies 80, dans le cadre de I'UPRA, pour atteindre en 1996 la taille efficace de 2 1 % de brebis en CLO (tableau I). Jusqu'en 1992, les Mliers ttaient stlectionnds sur ascendance matemelle (mtres B Mliers) et paternelle, B condi- tion que les tleveurs n'utilisent que des Mliers issus du centre d'tlevage en absence de lutte cont6l& en MN : chaque annk, prks de 150 mflles du CLO entrent en centre d'tlevage.

Aprks les essais fructueux de 1992-93, l'utilisation de 1'IA se dtveloppe pow atteindre, en 1996, le taux de 13 % des brebis en CLO, ce qui a permis la mise en testage d'une premikre strie de 20 Mliers (tableau 1). L'objectif est de passer d'une sklection des Mliers sur ascendance B une selection s w des- cendance, avec constitution d'un pool de Eliers amkliora- teurs, pour atteindre dans quelques annks le regime de croi- sibre. Pour l'instant, le dtveloppement de I'IA contribue ii ttablir des connexions gtnetiques connues entre tlevages de I'UPRA, pour amtliorer l'efficacitt de I'tvaluation de la valeur gtnitique laitibres des reproducteurs du CLO.

CONCLUSION

Aujourd'hui, le fort impact de la gknttique est clairement illustrt par la part de lait produit par les tleveurs en contrdle laitier (officiel et simplifie), qui, en 1996, atteint 92 % dans le Rayon de Roquefort, 42 % dans les Pyrtnks et 20 % en Corse.

CLO

Aujourd'hui, l'objectif de conforter les filitres rkgionales de production de lait de brebis demeure avec la reconnaissance des fromages de brebis h AOC fond& sur la relation " une race locale-un terroir-un fromage

".

On persoit donc l'inttrzt d'aborder de nouveaux caractkres, dont le poids tconomique est croissant, dans ce contexte qui vise & optirniser la valori- sation des fourrages (terroir local) et la maitrise de la qualitt chimique et hygitnique du lait pour la production de fro- mages typiques au lait cm et entier. D'ores et d6jB des tra- vaux sont en cours sur des caractkres dont on veut contrdler l'tvolution gtnktique (efficacitt alimentaire, prolificitt) ou sur des caracttres que I'on voudrait stlectionner (facilitt de traite mtcanique, morphologie de la mamelle, resistance aux mammites, resistance gknttique aux maladies).

Nombrcdc brcbism CLO (% popularion)

21 632 (4%) (I%) 3 500 (3.5%) 169442 (22%) 90 392 (21%) 21 236 (21%)

CLS

REFERENCES

BARILLET F., ELSEN JM. (1979) Strne Jour. rec. ovine et caprine. ITO- BARILLET F., BOICHARD D., ASTRUC JM., BONAITI B. (1996) EAAP

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B A ~ L E T F., ASTRUC JM., E., BARBAT A,, BOICHARD Compte-rendu d'activiti du CDEO, de la Confidtration Gknkrale de Roque- D. (1994) Siminaire INRA Modtle Animal, Nice, France, septernbre 1994, fort. d'OVITEST, de I'UPRA Brebis Corse et de I'UPRA Lacaune.

83-90.

Nombrc de brcbis a CLS

- -

-

5% 000 27 300

-

1 86 Renc. Rech. Ruminants, 1997, 4

Nombrcd'lA dans le noyau (taux)

650(3%)

- -

135000(80%) 48400(54%)

2700(13%)

Nombm d'lA hon noyau

265 000 12 800 N o m h

& d a m t d s m

C m e

~ ' E I C V ~ ~ C

200

1703 272 210

Nombre de d e s

mis en rcslagc

60 - -

472 144 20

Pmduaion l a i t ~ i n c n

libts (d11r6c cn

j o W 94(155)

52 (87) 87 (157) 269 (166) 119(137) 103(IM)

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