2019 – DNB—ZECO– Biocarburants —Proposition de correction

(1)

2019 – DNB—ZECO– Biocarburants —Proposition de correction

Mme DOUHERET - Collège Asa Paulini - pdouheret@ac-lyon.fr - http://svtsite.free.fr/

1. A l’aide du document 1, identifier la substance qui est exploitée par l’être humain pour fabriquer des biocarburants à partir d’Haematococcus pluvialis.

Dans cette question, les examinateurs cherchent à tester votre capacité à extraire l’information.

Exemple de réponse:

1. D’après le document 1, la substance exploitée par l’être humain pour fabriquer des biocarburants à partir d’Haematococcus pluvialis est une huile.

En effet, le document 1a montre la production d’huile par l’algue microscopique Haematococcus pluvialis . Le document 1b montre un dispositif permettant la production de cette huile qui est nécessaire à la synthèse de biocarburants.

(2)

2. A partir du document 2, comparer la productivité des différentes cultures, en vous appuyant sur des valeurs chiffrées.

Dans cette question, les examinateurs souhaitent : - des données chiffrées -> CHIFFRER

- la comparaison -> CHIFFRER en faisant une division ou une soustraction entre les deux valeurs à comparer.

- la rédaction de la réponse -> faire une phrase de comparaison: plus...que, moins...que, … supérieur à, inférieur à,…

2. La culture d’algues produit au moins 7 fois plus d’huile en g/jour par m2 de culture que la culture de colza ou de tournesol. La culture de tournesol produit deux fois moins d’huile en g/jour par m2 de culture que la culture de colza. La culture d’algues est donc la culture permettant la plus grande productivité d’huile.

Ou la culture d’algues produit 35 g/jour par m2 d’huile de plus que les cultures de colza et de tournesol. Par ailleurs la culture de tournesol produit 1g/ jour et par m2 de moins d’huile que la culture de colza. La culture d’algues est donc la culture permettant la plus grande productivité d’huile.

BROUILLON

Faire vos divisions ou soustractions.

40– 5 = 35 40/5=8

(3)

3. A partir des documents 3 et 4, expliquer l’intérêt de la dernière génération de biocarburants. Justifier avec des valeurs chiffrées.

Dans cette question, les examinateurs souhaitent : - des données chiffrées -> CHIFFRER

- la comparaison -> CHIFFRER en faisant une division ou une soustraction entre les deux valeurs à comparer.

- la rédaction de la réponse -> faire une phrase de comparaison: plus...que, moins...que, … supérieur à, inférieur à,…

BROUILLON Faire vos divisions ou soustractions.

72—4,2 = 67,8

3. Pour satisfaire 10% des besoins en carburants, les biocarburants de première génération nécessitent l’utilisation de 72 % de la surface agricole, alors que les biocarburants de dernière génération n’en nécessitent que 4,2 % soit 67,8 points de moins.

De plus, la première génération concernait des végétaux permettant l’alimentation (blé, maïs, colza, tournesol) , ce qui mettait en concurrence la production de biocarburants avec celle d’aliments, alors que la dernière génération n’est pas en concurrence avec la production alimentaire puisqu’elle concerne des algues non-consommées et utilise une très faible surface.

Par ailleurs, d’après le document 3, la dernière génération de biocarburants, à partir d’algues, utilise l’ensemble du végétal, alors que la première génération n’utilise qu’une partie du végétal,

essentiellement les graines: le reste de la matière organique produite est perdu et ne peut-être utilisé pour l’alimentation.

Pour conclure, la dernière génération des biocarburants est plus intéressante car elle demande moins de surface agricole pour une production d’huile, donc de biocarburants supérieure, sans générer des déchets inutiles et sans rentrer en concurrence avec la production alimentaire. Contrairement à la première génération de biocarburants, la dernière génération est donc une alternative crédible aux hydrocarbures fossiles.