L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa
Offrnuc d e In Société iiitei»cnntonnIe d e s I n d u s t r i e s d u Jui·», <ICH C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s I t i i r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y m l i c a t s professionnels.
donc pas un superflu qui pourrait être économisé : les familles dont le chef s'adonne à la boisson sont ordinairement dans la plus grande misère.
Malgré les difficultés que les ouvriers éprouvent à élever convenablement!leur famille avec les salaires actuels, il y a tendance depuis quelque temps déjà à les amoindrir encore.
Je ne crois pas que ceux qui ont charge de diriger la société font là un très bon calcul, car on devrait savoir que si le commerce et l'industrie ont pris un si grand essor dans ces quarante dernières années, la cause en est à l'augmentation dont les salaires ont profité ; ce qui a permis aux ouvriers de se créer de nouveaux besoins.
11 est, je crois, incontestable que l'ex- tension commerciale et industrielle est en rapport avec le plus ou moins grand pouvoir de consommation de la classe ouvrière.
C'est surtout en ce moment où l'in- dustrie végète, où l'agriculture se déses- père, que l'on devrait s'employer à aug- menter, dans la mesure du possible, ce pouvoir de consommation, ce qui dis- penserait de voir encore beaucoup de gens couverts de haillons, ainsi que 30°/o des familles, même dans les pays vigno- bles, ne pouvant boire de vin aux repas.
Il ne faudrait pas laisser croire que, en ce qui les concerne, les ouvriers ne font aucun effort pour améliorer leur situation si précaire ; car ce que nous avons fait dans notre commune, d'autres l'ont également fait ailleurs. Notre loca- lité renferme 4,500 habitants environ.
Nous y avons fondé une bibliothèque populaire, il y a près de quinze ans, plusieurs sociétés de secours mutuels et de retraite pour la vieillesse, une société coopérative de consommation.
Donc pour conclure, car je crois qu'il en est temps, j'estime que les ouvriers L'ouvrier peut-il économiser?
Un journal français d'économie poli- tique et sociale, a eu l'heureuse idée de poser, aux associations ouvrières de France, celte question : l'ouvrier peut-il économiser ?
De nombreuses réponses sont venues à la rédaction du journal. Celle que nous reproduisons doit figurer au pro- cès comme un document de réelle im-
portance, parce qu'elle émane d'un homme dont les besoins ne paraissent pas seulement physiques, mais aussi in- tellectuels et qu'on peut le considérer comme le type de l'ouvrier de demain.
Ha déposition à toute la valeur d'un do- cument vécu.
«Avant d'oser répondre à votre ques- tion : «L'ouvrier peut-il économiser?»
j'ai voulu attendre que des réponses de personnes plus compétentes et plus au- torisées que je ne le suis, vous soient parvenues.
J'ai lu attentivement toutes celles in- sérées jusqu'à ce jour depuis que la question est posée : et je crois que ma réponse sera un peu différente de toutes celles que vous avez déjà reeues, ce qui ne m'empêche pas de compter sur votre impartialité pour son insertion.
Je suis un ouvrier qui a quitté sa fa- mille à 17 ans et voyagé jusqu'à 25 ans, âge auquel je suis entré dans une Com- pagnie de chemin de fer en qualité de tourneur sur métaux. Je suis aujourd'hui père de quatre enfants dont l'ainé a 12 ans. Vous voyez que je ne me trouve pas dans la situation exceptionnelle citée comme exemple par un de vos corres- pondants, dont les enfants apportent à la ruche commune un surcroit de salaire de 3,;i()0 fr.
Je veux bien croire que cette famille existe et n'est pas de pure invention :
mais on voudra bien reconnaître aussi que cet exemple, en raison môme de sa rareté, aurait pu ne pas être cité.
Tout au contraire de cet exemple, je pourrais citer, en donnant les noms des pères, bien des familles de quatre et même six enfants dont l'ainé n'atteint pas douze ans, dont les pères par con- séquent sont seuls pour subvenir aux dépenses.
En ce qui me concerne personnelle- ment, j'ai un salaire de 1800 fr., sans jamais de chômage, tous ceux qui me connaissent savent que je ne vais jamais au cabaret; dans le ménage tout en bu- vant un peu de vin on boit le plus sou- vent de la boisson fabriquée l'été avec des raisins secs et l'hiver avec des rai- sins qui ne sont pas arrivés à mûrir complètement.
Ayant pour habitude d'inscrire toutes les dépenses, je me suis rendu compte à peu près de la dépense de chaque membre de la famille, qui se réparti ainsi mensuellement. Pour moi 35 fr., pour ma femme 25 fr., mon aîné 25 fr., les deux filles 20 fr. chacune et le plus jeune de 7 ans 15 fr. Total 140 fr.
Si l'on trouve ces dépenses exagérées, je serais très reconnaissant à celui qui voudrait établir un devis de dépenses moindres.
Il me reste donc 120 pour mon loyer par an.
Ceci, avec un salaire de 1800 fr., ce qui est loin d'être la moyenne des sa- laires en général, car je connais bon nombre de familles de quatre et même six enfants dont le père est seul à gagner 1200 et même moins.
L'on objecte bien que beaucoup d'ou-
vriers pourraient économiser les dépen-
ses qu'ils font au cabaret : c'est une pro-
fonde erreur, car cet argent est dépensé
au détriment des choses les plus néces-
saires à toute la famille et ne constitue
46 LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE
ne p e u v e n t qu'à grand peine élever leur famille avec les salaires actuels, il ne peut être question d'économies d e leur part.
Louis M U L L E R , Tourneur sur métaux, Ghagny (S.-et-L.).
Correspondance particulière.
Monsieur le Rédacteur,
Plusieurs de mes fournisseurs m.'assurent que je suis visé dans l'article « Ne vous laissez pas rouler», paru dans votre numéro du 24 courant.
Si c'est le cas, je déclare que les accusations qu'il contient et les faits qu'il relate sont ab- solument faux.
Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur, mes salutations empressées et mes remercie- ments.
L. Lœske, de Berlin.
* ΐ
L'auteur de l'article auquel la lettre ei-des- sus répond, ne nous ayant pas donné le nom de l'acheteur étranger plus particulièrement visé, nous ne savons si la protestation de M.
Lœske est en place, pas plus que nous ne connaissons les motifs qui ont pu engager certains de ses fournisseurs à le reconnaître dans le tableau tracé par «Un petit établis- seur».
RÉDACTION".
La Société des patrons décorateurs de boîtes de la Chaux-de-Fonds
r é u n i e en a s s e m b l é e générale, le 1 8 j a n -v i e r 1 8 9 5 .
Ayant entendu lecture de la lettre adressée en son nom, le 8 Décembre dernier, au Comité de la Fédération des ouvriers graveurs et guillocheurs, par laquelle la Société des pa- trons proposait une réunion de ses délégués avec ceux des ouvriers, dans le but de pré- venir tout conflit entre les deux associations, et de maintenir la Convention conclue entre elles en 1887.
Considérant que le Comité central ouvrier n'a donné aucune réponse à ladite lettre, ni aux propositionsconciliantesqu'ellecontenait, et que l'assemblée générale du syndicat ou- vrier de la Chaux-de-Fonds, a consommé la rupture de la Convention, en prenant des décisions qui l'annulent.
Considérant que le syndicat ouvrier, en établissant de nouvelles régies pour le travail dans les ateliers sans le consentement des patrons, prétend les imposer à ceux-ci, sous peine de mettre à l'interdit les ateliers de ceux qui refuseraient de s'y soumettre.
Prenant acte des faits ci-dessus, la Société des patrons se déclare déliée de tous les en- gagements que lui imposait la Convention vis-à-vis du syndical ouvrier , et prend les ivriolutions suivantes :
1° Dès ce jour, les patrons suppriment pour leurs ouvriers, l'obligation de taire partie du syndicat ouvrier, et ouvrent leurs ateliers aux
non syndiqués, comme à ceux qui le sont.
2° La Chambre syndicale mixte étant sup- primée, les interdictions ou amendes pronon- cées par elle sont annulées.
3°LaSociétédespatronsélitunecommission des apprentissages, pour remplacer la com- mission mixte.
4° Les membres de la Société des patrons se déclarent solidaires les uns des autres pour résister à toute mesure que pourrait prendre le syndicat ouvrier contre l'un d'eux, et propre à lui porter dommage. Ainsi, lorsqu'un patron sera mis à l'interdit par ce syndicat,
ou même que ses ouvriers le quitteraient sans que cet interdit lui soit annoncé pour son refus de se soumettre aux règles établies par ledit syndicat, chaque patron s'engage, par sa signature ci-après, à ne.pas prendre dans son atelier, ni occuper d'une manière quel- conque ces ouvriers.
5° Tout patron est tenu, lorsqu'un ouvrier quitte son atelier pour tout autre motif que celui indiqué ci-desus, de lui délivrer une carte de sortie. Il est interdit d'engager l'ou- vrier qui n'est pas porteur de ladite carte, à moins qu'il ne prouve sa sortie d'un atelier du dehors, non interdit.
0° Les décisions ci-dessus seront publiées par les soins du Comité.
Chaux-de-Fonds, le 19 Janvier 1895.
Suivent les signatures, au nombre de 64>
de tous les chejs d'atelier sauf 3.
Le socialisme
dit, M. Georges Picot, dans un livre récent est la maladie des sociétés vieillies :
Partout où se répand le découragement, où l'homme s'abandonne, où la volonté vacille, où, sous l'influence morbide du pessimisme philosophique, l'individu doute de lui-même, abdique la foi en ses destinées, on voit naître le socialisme.
Ce n'est pas l'homme fort, énergique, con- fiant en son droit, prêta lutter pour l'exercer, qui jettera ses armes et demandera à l'Etat de le prendre en tutelle. C'est l'homme las, se sentant incapable de supporter les maux de la vie, qui signera sa propre capitulation.
Voyez en quel pays du monde celte doctrine a fait le plus de progrès : observez comment, en Allemagne, elle est sortie toute armée des Universités, professée par ceux qui venaient de commenter Sçhopenhauer. comme une formule sociale destinée à dissimuler leur désespérance, répandue par les disciples d'Hegel, ressuscitant l'idolâtrie de l'Etat, cette religion dernière des peuples qui abdiquent en mettant César sur les autels.
Le socialisme, c'est le césarisme des démo- craties fatiguées. Ne souffrons pas qu'il se dise jamais une doctrine de force : c'est le plus prodigieux aveu d'impuissance que depuis le bas empire et ses hantes on ait proposé à l'humanité.
Soyez sûr qu'il ne sera jamais l'idéal de la jeunesse française; il ne le sera pas, tant que vous croirez eu votre propre énergie, tant que vous vous sentirez actifs et féconds, tant que vous saurez user de toutes les formes de la liberté pour le devoir social.
Le minimum de salaire.
Dans sa dernière session, le Conseil pro- vincial de la province de Liège (Belgique) a prescrit que dorénavant la Députation perma- nente sera tenued'insérer dans les cahiers des charges réglant l'adjudication des travaux à exécuter pour le compte de la Province, la clause du minimum de salaire et du maximum d'heures de travail. Ce maximum ne pourra dépasser dix heures par jour.
Le taux du salaire sera établi par la Dépu- tation permanente sur avis des conseils de l'industrie et du travail, dans les régions où ces conseils sont institués et pour les indus- tries représentées au sein de ces conseils.
Partout ailleurs, le préavis sera demandé à tous corps constitués à même de donner des renseignements.
On devra inscrire dans les cahiers des char- ges une clause imposant aux entrepreneurs l'obligation d'assurer leurs ouvriers contre les accidents du travail et les risques inhérents à leur profession ou métier.
Le Gouverneur de la province de Liège a fait savoir aux administrations communales que, pour avoir droit aux subsides provin- ciaux, les communes devront se soumettre aux prescriptions ci-dessus dans les adjudica- tions de travaux publics.
Colis postaux réexpédiés de France à l'étranger
En complément de la communication parue dans notre numéro 280 du 29 décembre der- nier, nous portons à la connaissance du public qu'aux termes d'une circulaire de l'adminis- tration des douanes françaises, en date du 6 décembre, le remboursement des droits d'entrée perçus sur les colis postaux réexpé- diés à l'étranger est subordonné à la condition que les colis refusés ou n'ayant pu être distri- bués pour d'autres motifs seront représentés intacts au bureau même d'importation, accom- pagnés d'une attestation d'un commissaire de surveillance administrative ou du chef de gare de destination établissant qu'ils n'ont pas cessé d'être sous la garde des agents de chemins de fer ou des postes.
(Feuille off. suisse du commerce).
— m t »
Brevets d'invention
Horlogerie et Bijouterie
LISTE DES BREVETS ENREGISTRÉS Eiiregrletremeiite
Cl. «4, n° 8994. 30 juillet 1894, 6 h. p. — Carrure avec lunettes-filets.—Faere-Jacot, Georges, fabricant d'horlogerie, Locle (Suisse). Mandataire: v. Waldkircli, Ed.
Berne.
Cl. 64, n° 9001. 14 août 1894, 6 h. p. — Assortiment de remontoir.— Lipmann, Emmanuel, fabricant d'horlogerie, 14, Grande Rue, Besançon (Doubs, France).
Mandataires: Hanslin & Cic, C , Berne.
Cl. 64, n" 9012. 31 août 1894, 5 h. p. — Nouveau calibre de montre avec mise à l'heure par la tige, perfectionnée. —Société d'horlogerie de Langendorf, Langendorf près Soleure (Suisse). Mandataire : Furrer, Gottfried, Bienne.
Radiation**.
Cl. 64, n" 4746. Roue motrice avec mécanisme intermédiaire pour montre à un seul barillet avec aiguille de seconde foudroyante reve- nant à zéro.
Cl. 68, n° 6000. Distributeur automatique à musique.
L'émigration et les naissances
marche en grande partie de pair. Voici les chiffres, fournis à ce sujet, par M. Bodio.Excédent des naissances sur les morts, de 4861 à 1880
Norwège Angleterre Suède . . Danemark Allemagne Hollande Suisse . Autriche Hongrie Portugal Espagne Italie Belgique F r a n c e Russie .
. . 13,9 . . 12,3 . . 11,7 . . 11,5 . . 12,3 . . 11,6 . . 7 . . 8,6 . . 4,1 . . » . . 9,6 . . 7,1 . . . 9 . . 2 , 3 . . »
Emigration moyenne 48 ans
Royaume-Uni .
—
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—
pendant
9,19 . 6.54
6,39 3.97 2,56 1,13 2,74 0,96 1,22 3,97 2,98 3.37 U, ,2 0,25 0,63
LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE
47 Ce tableau est intéressant à beaucoup depoints de vue. On peut notamment se demander si c'est l'excédent des naissances qui influe sur l'émigration ou l'émigration qui amène l'augmentation des naissances.
Nouvelles diverses
E m i g r a n t s . — Le nombre des émigrants .suisses dans les pays d'outre-mer pendant
l'année 1894 s'est élevé à 3847 contre 6477 en 1893.
Le chiffre des émigrants pendant cette der- nière année est le plus faible des quinze der- nières années.
Procédés industriels
Alliage d'Alluminium et de Nickel. — Au dernier meeting d'ingénieurs tenu à New- York il a été présenté quelques spécimens d'un nouvel alliage d'aluminium et de nickel, envoyés par M. A.-E. Hunt, de Pitts- burgh. Ces échantillons avaient la forme de feuilles laminées de un quart de pouce (6,25 mm.) environ d'épaisseur. Dans une de ces feuilles, un trou de 15'5 mm. de diamètre avait été mandriné à froid jusqu'à 50 mm. de diamètre.
L'autre feuille, une bande de 7,5 cm. de largeur sur 60 cm. de longueur, avait été courbée en son milieu de telle façon que la flèche atteignit 5 cm.
On a constaté que la force employé pour obtenir cette courbure était la même que celle nécessaire pour produire le même effet sur une pièce similaire d'acier pesant 33 kg. ; et
après que le spécimen eut été placé sur le parquet et que M. C-W. Hunt eut appuyé dessus jusqu'à ce qu'il fût redressé, il reprit sa forme primitive aussitôt que la charge fut enlevée. En d'autres termes il a paru parfaite- ment élastique dans les limites données.
Cet alliage est d'une belle couleur blanche, et remarquablement léger.
Aucune ..information relative aux propor- tions de l'aluminium et du nickel n'a été donnée pour cette alliage, mais il est probable qu'il contient une faible quantité de ce dernier métal, et autant qu'on en peut juger, il paraît utilisable dans les cas où l'on désire la légè- reté jointe à la solidité.
Avis
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H e n r i T h a l m a n n , Fabricant d'horlogerie à B i e n n e .
C a t a l o g u e s e t R é c l a m e s h o r l o g è r e s
Impression par procédés à base photographique, glyptographie, phototypie
G e o r g e s IVOLF, B â l e
Les procédés spéciaux à la maison conviennent particulièrement à la production exacte des pièces et détails d'horlogerie.
La maison réunissant dans ses ateliers tous les procédés des arts graphiques (lithographie, typographie, etc.) est à même de soigner entièrement chez elle et avec discrétion tous les travaux confiés.
B u r e a u : Unt. Heuberg, 2 . T é l é p h o n e X- 3 3 1 .
Ateliers: Unt. Heuberg et Rue Ste-Elisabeth, 4 1 . 2962
Maison (de gros): Paris, 10, Rue de Belzunce.
Fabrique d'Instruments de Précision
pour la mesure des distances et du temps IModclCfn s p é c i a u x d é p o s é · * e t l»i*eveté*»
USKVE MÉCANIQUE
F . Châtelain, Neuchâtel
P o d o m è t r e s , C o m p t e - p a s , Spécialité de mise à O. — C o m p t e u r s , à secondes fixes, à l/6 de secondes et toutes autres fractions de s e c o n d e s . — C u r v i m è t r e s pour tous genres d'échelles et de
cartes ou de plans T é l é p h o n e 28M
Représentant pour le canton de Neuchàtel : Ko«lol|»lie UHLùllAITO.
21, rue Daniel JeanRichard, C h a u x - d e - E o n t l M ·
F R I T Z C O U R V O I S I E R
J Dr en Droit et avocat
avec collaboration de PAUL HOFFET, ingénieur
Diplôme fédéral, Ecole polytechnique Zurich. 2δβ3
