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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 169

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BULLETIN DE L’ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES DE

(W S

C « C H * N 61, avenue du Président-W ilson

94230 CACHAN Tél.: (1 )4 7 40 20 00

LU

S O M M A I R E

• Compte rendu de l ’A.G. de Cachan 1989

La Pyramide revele ses secrets

• L avenir des formations techniques supérieures Orthographe ou Ortografe • Assembiée Générale 1990 • Soutenance de thèse • Trésorerie • Séminaire de recherche à l ’ E.N.S

LU

N® 169 4* trim estre 1989

Abonnem ent (un an) ...165 F Le num éro ... 55 F

(2)
(3)

ASSOCIATION

des Anciens et Anciennes Elèves des Sections Normales, de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignem ent Technique

et de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan

Présidents d ’honneur :

M M . les D irecteu rs g én érau x h o n o ra ire s de l ’E n seig n em en t te c h n iq u e .

M M . les an cien s D irecteu rs de l’E cole N o rm a le S u p érieu re de l’E n seig n em en t T e c h n iq u e . M . le D irecteu r d e l’E cole N o rm a le S u p é rie u re de C a c h a n .

M . le D irecteu r A d jo in t de l’E cole N o rm a le S u p érieu re de C a c h a n . M m es les S ous-D irectrices h o n o ra ire s de T E N S E T .

M . le R ecteu r P . P A S T O U R .

Secrétaires généraux et Présidents honoraires :

R. C A N T A R E L (B 56-59) In sp e c te u r g énéral de l’E d u c a tio n n a tio n a le . P . P U E C H (A , 44-56), P ro fe sse u r h o n o ra ire .

J .M . R E F E Ù IL (E F 39-42), P ro fe sse u r h o n o ra ire . D. S A U V A L L E (B 46-48), P ro fe sse u r h o n o ra ire .

A . T H U IZ A T (A, 42-44), In sp e c te u r P rin c ip a l de l ’E n seig n em en t T e c h n iq u e h o n o ra ire .

C O M IT E

Présidente :

M lle M . M È G E (E F 46-48), 48 b is, ru e B o b illo t, 75013 P A R IS . Vice-Présidents :

G . P O R C H E R (B 53-56), 10, ru e d u D o c te u r L an c e re a u x , 75008 P A R IS . R . P R U N E T (A , 57-61), 10, ru e de la C ro ix des M o rtie rs, Les L oges en Jo sa s,

78350 JO U Y -E N -JO S A S . Secrétaire général :

B. B R A U N (A, 66-70), 20, allée A lb e rt-T h o m a s, 91300 M A SSY . Secrétaire adjoint :

R . C H A S S IN A T (A, 44-47), 2, ru e des Fossés S ain t-M arcel, 75005 P A R IS . Trésorier : M . R E S S A Y R E (D 56-59), 10, ru e A u g u ste R e n o ir, 78860 S A IN T -N O M -L A -B R E T E C H E . Trésorier Adjoint : M . JE A N E A U (A, 39-43), 20, ru e T o u rn e fo rt, 75005 P A R IS . A U T R E S M E M B R E S D U C O M IT E M . B E R M O N D (B 55-58), M M m es B E R N A R D (E F 46-48), B L A C H IE R (C 68), M . B O ISSIE R (B 46-48), M m e B O N T O U X (D 70), M . C H E F D E V IL L E (A, 52-55), M lle D U P U Y (E F 60-64), M m e JO N O N (D 49-51), M . L IÉ V R E M O N T (A , 61-65), M m e R E V E IL L È R E A nne- M a rie (C 49-51), M lle R IC A R D (A ; 44-56), M . S C H W A R T Z (A, 48-50).

A D RESSE ET COM PTE COURANT POSTAL ;

ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES E.N.S.E.T. ET DE L’E.N.S DE CACHAN 61, av e n u e du P ré sid e n t W ilson, 94230 C achan (Val-de-Marne)

C.C.P. P aris 5488-99-K

(4)

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(5)

SOMMAIRE

• C o m p te rendu de l ’A sse m b lée gén érale de C a ch a n 1989 . . . . 5

• La P y ra m id e révèle ses secrets ... 8

par J. D ela tte et G . F acy • L ’avenir des fo r m a tio n s tech n iq u es s u p é r ie u r e s ... 14

par G . P orcher • O rth o g ra p h e o u o r t o g r a f e ... 21

par R . V ayva • R e n o u v ellem e n t du tiers sortan t du C o m i t é ... 23

• A sse m b lée gén érale 1990 ... 27

• N o u s a v o n s reçu ... 29

• N o s cam arad es p u b l i e n t ... 33

• A travers les r e v u e s ... 36

- A r ts et M étiers - L ’E n seig n em en t tech n iq u e • S o u ten a n c e d e th èse ... 42

• V ie f a m i li a l e ... 43

• N é c r o lo g ie ... 44

• R e ctific a tio n et a n n o n c e s ... 50

• T résorerie ... 51

• S ém in a ire de rech erch e à l ’E . N .S ... 54

(6)

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(7)

ASSEMBLEE GENERALE

DE CACHAN

21 Mai 1989

La séance présidée par G érard PO R C H ER (B| 53-56) est ouverte à 9 h 30.

E lle co m p ren d trois parties :

— la p rése n ta tio n du rap p ort d ’a ctiv ité par M arcelle M È G E (E F 4 6 -4 8 ), P résid en te d e l ’A m ic a le ,

— la p ré sen ta tio n du rapport fin an cier par M aurice R E S S A Y R E (D 5 6 -5 9 ), trésorier de l’A m ic a le ,

— les in terv e n tio n s d ’Y ves M A L IE R (B 6 6 -6 9 ) et de M au rice L IÉ V R E M O N T (A2 6 1 -6 5 ), resp ectivem en t D irecteu r et D irecteur a d join t de l’E .N .S . de C A C H A N (in te rv e n tio n s co n cern a n t l ’E .N .S . et le C .N .E .T . de C A C H A N à l ’h o r izo n 1992 et 2000).

RAPPORT D ’ACTIVITE

(Le rapport d ’activité a été publié dans le bulletin n° 168 pages 6 et 7)

Les participants à l’Assemblée générale approuvent le rapport d ’acti­ vité à l’unanimité.

Au nom de tous, le Président de séance remercie la Présidente de l’Am i­ cale, Marcelle M ÈGE qui accom plit, avec beaucoup de conviction et de dévouement un travail im portant pour l’Association.

Un souhait est form ulé : il concerne la recherche des moyens à m ettre en œ uvre, en vue de susciter l’intérêt des jeunes professeurs en form ation pour les travaux de l’Amicale. Peut-être serait-il opportun, pour atteindre cet objectif, de créer, au sein de l’Association, une Com mission d ’études et de propositions qui com prendrait, en particulier, les anciens Présidents et Président actuel du bureau des élèves.

(8)

RAPPORT FINANCIER

relatif à l’exercice com ptable 15.09.1987-14.09.1988 présenté par le Trésorier

Maurice RESSAYRE (D 56-59)

(Le rapport financier a été oublié dans le bulletin n° 168 pages 8 et 9)

Après examen des documents comptables, les commissaires aux comptes Simone BOUSSEYROL et Yvonne STAFFER proposent à l’Assemblée de donner quitus au Trésorier.

Le rapport financier est adopté à l’unanim ité.

Le Président de séance remercie le Trésorier et le félicite pour sa bonne gestion.

P our faire face à une situation financière quelque peu précaire, J.M . R EFEU IL (EF 39-42) propose une augm entation des cotisations, applica­ ble dès l’année scolaire 1989-90.

P roposition : 165 F (au lieu de 150 F) pour les actifs, 135 F (au lieu de 120 F) pour les retraités.

Cette proposition, soumise au vote de l’Assemblée générale, est adop­ tée à l’unanim ité.

L ’E .N .S . de CA C H A N vers l’An 2000 et l’Europe. M . LIEVREM ONT.

Les interventions d ’Yves M A LIER, Directeur de l’E.N .S. et du C .N .E .T . et de M aurice LIÉVREM ONT, Directeur adjoint ont été publiés pages 10 et 11 du bulletin 168.

Marcelle M ÈGE remercie M onsieur le Directeur et ses collaborateurs de l’exposé très riche q u ’ils ont présenté aux participants.

Les nombreux projets formulés visent à placer l’E.N .S. de CA C H A N en situation réelle d ’interface entre école et industrie.

P our y parvenir :

— pratique de l’ouverture au niveau du corps enseignant qui comprend de plus en plus d ’universitaires dont certains enseignants-chercheurs de répu­ tation internationale,

— pratique de l’ouverture au niveau des élèves avec recrutement d ’élè­ ves ayant des cursus différents, le brassage étant source de richesse. On peut envisager par exemple : l’ouverture à des élèves européens d ’autres natio­ nalités, l’accroissement des recrutements au niveau 3 ' année,

— souhait de voir revivre à l’E .N .S., des départements littéraires (dans un premier temps : im portance de départem ents de langues),

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— développement de la recherche dans le secteur scientifique, en mathé­ m atiques appliquées,

— organisation de colloques, c’est une obligation perm anente de tout centre de recherches.

A la suite de cette présentation très claire et riche le temps im parti à la discussion est assez court.

Anne-M arie REVEILLÈRE (C 49-51) pose le problèm e de l’avenir de la section C.

Monsieur le Directeur souligne son attachem ent à la vie de ce départe­ m ent, et indique la nécessité de réunir un groupe de travail pour fixer la doctrine et la politique de cette section.

Plusieurs participants dem andent des précisions quant aux colloques organisés par l’E .N .S ..

Réponse :

Les colloques scientifiques ont été évoqués dans l’exposé car ils consti­ tuent une obligation de tout centre de recherches. Ainsi le laboratoire de m écanique installé à C A C H A N organise un colloque par an.

Mais il serait souhaitable d ’organiser aussi des colloques pédagogiques en liaison par exemple avec des réalisations européennes, ou avec des réali­ sations dans des pays francophones.

Ainsi, la form ation des m aîtres dans les pays francophones en voie de développem ent, pourrait-elle faire l’objet d ’un colloque qui perm ettrait de faire le point sur les orientations prises dans les quinze ENSET mises en place dans treize pays différents, d ’entam er une concertation propice à la résolution de problèmes techniques (m aintenance, inform atisation...), de convaincre les dirigeants que le développement passe par la form ation des enseignants.

(10)

La Pyramide révèle ses secrets

par

Jacqueline D elatte et Gérard Facy

N o u s rem ercions M m e J. D elatte, R édacteur en c h e f de la revue A r ts et M étiers m agazin e d e l ’au torisation d e fa ir e pa ra ître dan s n otre bulletin l ’article qu e vous allez lire “L a P yra m id e du L o u vre révèle ses s e c r e ts” d e J. D ela tte e t G. F acy (A rts e t M étiers m ars 1989).

“ Une structure pour émerveiller l’œ il” , c’était en quelque sorte le pari à réussir dans la réalisation de cette pyram ide. M ais, comme toujours pour les m onum ents qui m arquent leur temps, la fascination exercée n ’est pas le seul fait de la dimension esthétique ; elle procède tout autant de la somme des compétences et d ’énergies humaines q u ’il a fallu mobiliser pour sur­ m onter les obstacles techniques.

“ Emerveiller” par l’effet de lumière obtenue, mais aussi par la qualité des teflets. Car c’est bien une fascination pour l’œil et l’esprit que ce ciel, ces nuages, ces façades du Palais du Louvre reflétés sur les parois de la pyramide.

Le principe esthétique, ayant été défini, il fallait imaginer la structure capable de le matérialiser. Mais la seule maîtrise des lois physiques n ’était pas suffisante. Il im portait que l’édifice lui-même, dans son aspect, parti­ cipe à l’impression de naturelle transparence, d ’immatérialité. Fut donc arrêté le projet d ’un édifice en verre parfaitem ent clair. Se posèrent alors les problèmes techniques. Comment reproduire des reflets qui puissent créer une impression pleine sur le visiteur. P our que les effets ne soient ni tro n ­ qués, ni faussés, comme dans un m iroir brisé, il convenait de supprim er tous les risques de perturbations. Cet im pératif conduisit au choix d ’une structure tridimensionnelle, la plus légère possible. Mais celle-ci devait être optimisée dans son dim ensionnem ent. C haque barre en com pression, cha­ cune des parties en traction devait être adaptée à sa fonction souligne, à cet égard, Jean-M ichel Vincent, chef du Départem ent études de l’Etablis­ sement public du grand Louvre.

La structure, au jo u rd ’hui réalisée, finement arachnéenne, est hypers- tatique. Ses marges de tolérance sont minimes. En effet, la pyramide, sur ses appuis, admet deux à trois centimètres seulement de variation, alors q u ’elle repose sur des poutres en acier mixte bétonné d ’environ quarante mètres de portée, supportant 70000 mètres carrés de plancher. T out cela, précise Jean-M ichel Vincent, a conduit à une m odification des hauteurs de poutres. Il a donc fallu, lors du montage, travailler à flèche constante en installant des tirants réglables afin de simuler les charges finales que sup­ portera la structure porteuse, la pyramide une fois achevée.

A utre type de problèm e, il convenait de prévoir l’incidence du fluage du béton qui est de l’ordre du millimètre. C ’est pourquoi a été utilisé le vérin hydraulique qui permet le réglage et la com pensation, au fur et à mesure du tassement.

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L ’ensemble des perform ances concernant la structure est lié, en pre­ mier lieu, à la parfaite répartition des efforts. A fin d ’éviter le décalage to u ­ jours possible entre l’appréhension m athém atique pure et la diversité des conditions sur le terrain, il a été dem andé au CSTB de Nantes d ’effectuer sur m aquette d ’échelle 1 des essais en soufflerie pour m esurer, sur chacune des faces de la pyramide, les différents efforts subits. Une maquette du quar­ tier d ’échelle réduite, celle-là, a été construite. Les vents dom inants y ont été simulés. Une fois cette m aîtrise assurée de la géométrie struturelle, il a fallu choisir le type de m atériau à utiliser. L ’acier inoxydable a finale­ ment été préféré au titane qui avait tout d ’abord été prévu. Certes, le titane aurait permis de réduire le diam ètre des éléments de structure de la pyra­ mide. Il s’est avéré que l’avantage n’était pas significatif et ne justifiait pas le coût induit, nettem ent plus élevé. De plus, les nuances d ’acier se conju- gaient mieux avec les variations de lum inosité et l’atm osphère am biante. Des raisons liées au risque incendie ont écarté les m atériaux composites. La finition de la structure a été particulièrem ent soignée. En effet, l’acier a été bom bardé à la bille inox, puis la bille de verre pour assurer le satiné. Un traitem ent de passivation assurera la pérennité du m atériau.

Il est im portant de souligner, à ce niveau, que la démarche ne s’est pas imposée, selon une suite logique, au fil d ’évidences unanim em ent consta­ tées. A plusieurs reprises, la confrontation d ’idées est devenue affrontem ent. Ce fut le cas, par exemple, pour dimensionnement de la structure de la pyra­ mide. L ’architecte I. M. Pei avait fait appel à son cabinet habituel pour assurer les calculs. Les hypothèses de travail furent contestées par les ingé­ nieurs de l’entreprise attributaire du marché. Il s’ensuivit un débat qui dura une année, au cours de laquelle furent reconsidérés les calculs. De son côté, le c o n tr ô le u r te c h n iq u e , c h a rg é d ’a r b itr e r , fu t a m e n é à conduire sa propre démarche théorique. Cette diversité des approches aurait pu cristalliser la mésentente. Il y eût au contraire, synergie. Cette volonté d ’entente et de rigueur est un élément significatif de la perfection de l’ouvrage.

Dans cette volonté de perfection absolue, s’inscrit l’une des grandes exigences de I.M . Pei. Il voulait, en effet, que soit supprim ée, de la masse du verre, la teinte verdâtre habituelle du verre en forte épaisseur. Ce sont des oxydes qui, à l’état ferreux ou ferrique, confèrent au verre, lors de l’éla­ boration, cette coloration.

LA TRANSPARENCE ABSOLUE

Mais com m ent parvenir à un vitrage parfaitem ent transparent, appelé verre blanc par les professionnels ? Il convenait d ’éliminer ces éléments indé­ sirables, mais aussi de faire disparaître le résiduel d ’albâtre, qui contribue également à produire cette teinte. Il a donc fallu faire appel à un procédé physico-chimique de décoloration pour le supprim er, précise R obert Mail­ lard, responsable de la coordination de la réalisation du vitrage au sein de Saint-Gobain.

La troisième difficulté était de fabriquer, dans le four, un produit extra­ blanc. Dans la procédure conventionnelle, le fer participe à la réduction

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du tem ps de fusion, en favorisant l’absorption énergétique. Ainsi, dans le four, le verre est à une tem pérature plus élevée que la sole. C ’est pourquoi les fours à rayonnem ent sont conçus en tenant compte d ’un dosage d ’oxyde de fer dans le verre. A partir du m om ent où le produit est plus clair, ce sont les parois du four qui absorbent plus d ’énergie que le verre. Il en résulte alors, des incidents m ajeurs, telle une désagrégation rapide du réfractaire des parois.

Dans un premier temps, Saint-G obain Vitrages a proposé d ’abaisser le taux des oxyde de fer, à la limite du possible, tout en conservant la tech­ nique classique. Les essais réalisés n ’ont pas été concluants. Saint-G obain s ’est alors orienté vers une tout autre technologie qui a consisté à utiliser un four à fusion électrique, de conception nouvelle. Le mélange est chauffé, en son cœ ur, par des électrodes. Un tel chauffage, par effet Joule, offre une meilleure répartition de la chaleur dans le verre, tout en m énageant les parois du four. C ’est par ce moyen technique, allié à une m odification des constituants q u ’a pu être réalisé le vitrage extra-blanc, correspondant à la vision de I.M . Pei. Il y a là véritablem ent produit nouveau qui dem eurera pour longtemps produit nouveau, sauf autre réalisation exceptionnelle de par le monde. N otons, en outre, q u ’il s’agit d ’un verre feuilleté de 2 x 1 0 mm anti-effraction, chaque losange élémentaire m esurant environ 1,91 X 3 m, selon les diagonales.

A ce sujet, deux observations s’im posent. D ’une part, cette phase de Recherche/D éveloppem ent s’est étendue sur deux années. D ’autre part, la fabrication a été fort limitée, puisque concernant 4000 mètres carrés de vitrage. En phase industrielle, cétte quantité n ’aurait nécessité q u ’un quart d ’heure d ’im m obilisation de four. L ’enjeu, pour Saint-G obain, a consisté dans la m anifestation d ’une fine capacité d ’adaptation technologique.

Mais si la réalisation de cette pyramide s’est accompagnée de sauts tech­ nologiques, elle s ’est également appuyée sur des concepts et des techniques plusieurs fois millénaires. Ainsi, la forme pyramidale est symbolique. Quant aux nœ uds de liaison des différents éléments, clefs de voûte modernes de la structure métallique, ils sont obtenus par la technique fonderie en cire perdue, déjà en usage, dans l’Egypte pharaonique. La technicité de notre époque a été apportée à ce procédé : calculs, sim ulation avant réalisation, faire bien dès la première fois, nuances spéciales d ’acier inoxydable, préci­ sion dimensionnelle, état de surface, prix de revient, délais. C arlo Léoni, Pdg de la Société ATS-France précise : “ l.M . Pei a fait de cette pièce un pièce noble de la structure. Visible dès l’entrée, il fallait que sa géométrie soit irréprochable et son poli parfait. L ’architecte a choisi d ’allier le fonc­ tionnel à l’esthétique” .

A l’ensemble des perform ances, afférentes à la conception et à la réa­ lisation de l’ouvrage, il convient d ’ajouter celles liées au montage de la struc­ ture. En effet, la cinétique de m ontage est, à elle seule, un exploit. Ainsi que le fait observer Jean-M ichel Vincent, “ à chaque fois q u ’une phase de m ontage était assurée, il a fallu faire une boucle de calculs sur ordinateur pour vérifier la validité des hypothèses. On est allé ju sq u ’à simuler, physi­ quem ent, le poids des vitrages par des gueuses de fonte, pendues au bout

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des câbles et accrochées aux nœ uds auxquels venaient se fixer le vitrage. Lorsque l’on posait un verre, on coupait un câble... et ainsi de suite”

Il faut avoir à l’esprit que dans toute structure, dès q u ’il y a effort, il y a déform ation. La gageure était, dans ce m ontage d ’une grande com ­ plexité, d ’obtenir une planéité parfaite ; difficulté accrue par le vitrage qui double l’effet d ’erreur, alors que pour des mesures physiques ce principe augmente la sensibilité. L ’insertion d ’un dispositif de contrôle dans la struc­ ture même, a permis de vérifier en permanence et de régler le positionne­ ment des vitrages dans les trois dimensions. Le réglage ultime du cadre- support, sur lequel est collé le verre de la pyram ide, s’est effectué dans une marge très étroite de m anœ uvre. Il a permis de s’affranchir des im perfec­ tions du calcul, de la sim ulation sur ordinateur et des tolérances de fabrications.

A n ’en pas douter, cette pyram ide est l’œ uvre d ’un grand initié. Elle symbolise l’alliance parfaite de la technique et de la culture et inspire un sentiment de complicité intime entre le passé vécu et la m odernité à vivre.

L ’art de l’architecte et celui de l’ingénieur se sont ici pleinem ent expri­ més. Force à nous d ’adm irer et de constater que la race des grands bâtis­ seurs est encore, de nos jours, bien vivante.

Quelques notes sur la construction de la Pyramide

Située au centre de la C our N apoléon, la pyramide constitue l’entrée principale du Musée du Louvre. On conçoit que, dans un tel cadre presti­ gieux, il ne pouvait être question de se contenter d ’une construction, s’appa­ rentant à un quelconque hall de gare. Il fallait imaginer une architecture qui puisse s’inscrire authentiquem ent dans ce haut lieu de l’histoire et de l’art et constituer, par sa situation, une source de lumière.

A l’origine de cette réalisation figure le projet du G rand Louvre. Ce projet confié à Emile Biasini, en septembre 1982, par le président de la Répu­ blique consistait, en fait, à repenser l’organisation du Musée afin d ’aug­ m enter son intérêt auprès des visiteurs et d ’en faciliter l’accès. Il apparut, à cet égard, indispensable de réam énager la cour N apoléon. Il fut, par ail­ leurs, décidé de profiter des travaux pour entreprendre des fouilles. Elles devinrent la plus im portante opération jam ais réalisée en France. Ce sont, en effet, plus de cent cinquante personnes, dont de nom breux archéolo­ gues confirm és, qui ont pendant deux années exploré les quelques 2800 mètres carrés de l’espace concerné. Un grand nom bre de vestiges a pu être mis à jo u r qui ont permis de mieux com prendre ce q u ’était la vie des pre­ miers agriculteurs d ’île de France. Des parties d ’enclos, d atan t de l’époque gauloise ont été trouvées. Certains vestiges m ontrent également une acti­ vité agricole im portante dans les premiers siècles du M oyen Age (V I-IX ' siècles). Puis plus rien pendant les trois siècles qui suivirent. C ’est la cons­ truction du château de Philippe Auguste et du rempart de la ville qui relance l’activité du secteur en le transform ant en une zone de faubourg. Le q u ar­ tier prend alors la physionomie q u ’il conservera ju sq u ’au X V IIP siècle.

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N apoléon lors de l’exposition nationale de 1989 au G rand Palais “ 30 ans d ’archéologie en F rance’’.

La pyramide constitue l’un des éléments du projet. C ’est à leoh Ming Pei, architecte de renomm ée m ondiale q u ’Emile biasini au jo u rd ’hui Minis­ tre aux G rands Travaux, demande de prendre en charge la réalisation struc­ turale. L ’accord est conclu en 1983. Au regard des exigences esthétiques, c’est un édifice de géométrie fort complexe qui est retenu.

Sept mois de traitem ent de données sur ordinateur seront nécessaires pour définir l’organisation de ce réseau de tubes, de câbles, de nœ uds et pour en déterm iner le dim ensionnem ent. La réalisation a été assurée par la Com pagnie française d ’entreprises métalliques (CFEM ).

L ’ouvrage sera éclairé par 966 projecteurs, afin de l’illuminer selon le principe utilisé pour la tour Eiffel.

L ’ouvrage Carrousel sera prochainem ent réam énagé. De même seront mis en service un parc de stationnem ent et une galerie m archande, éclairée par une autre pyramide qui celle-là sera inversée.

Le Grand Louvre souterrain : des techniques et des exigences

exceptionnelles en génie civil.

• A l’inverse de la Pyram ide, qui a été voulue im médiatem ent identi­ fiable et dont le m oindre élément constitutif est en évidence de l’intérieur et surtout de l ’extérieur, grâce à sa peau de verre, rien ne laisse, de prime abord, présager l’existence d ’un ouvrage souterrain grandiose. Même lorsqu’il est découvert après avoir franchi le hall d ’accueil, rien ne filtre de cette superstructure claire, lisse et m onolithique. Le secret n ’est connu que des concepteurs et des réalisateurs. Cette simplicité apparente est, en effet, l’œuvre des ingénieurs de Sogelerg et Serete, puis de ceux de SEEE et Dumez qui ont satisfait un cahier des charges, aux exigences inhabituel­ les ; en moyenne quatre fois plus contraignant que les normes des structu­ res classiques. Relevons parm i les nombreuses exigences :

- conditions d ’équarrissage draconiennes, afin d ’avoir le moins d ’emprise pour libérer l’espace maximal :

- flèche maximale de 20 mm soit 1/2000^ de la portée pour avoir une déform ation infime des poutres de grande portée, supportant des charges considérables et pourtant de faible hauteur,

- en plus des arm atures du béton, intégration dans la structure des gai­ nes de ventilation ( 0 500 mm) et des nom breuses canalisations,

- esplanade constituée par une dalle orthotrope en caisson d ’élance­ ment 1/27',

- fabrication spéciale de 450 T d ’acier E36 (E355R) afin d ’accroître les perform ances de la structure porteuse,

- gamme de construction très complexe, afin d ’optimiser le temps de réalisation, de concilier les exigences techniques de chronologie des diffé­ rentes phases et d ’éviter tout désordre lors du montage d ’abord, puis ensuite pour avoir toute garantie concernant la tenue en service des différents éléments.

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La Pyramide elle-même

• La structure a été conçue par Sogeler, mise au point et étudiée par SEEE, réalisée par Dumez. Elle constitue un cas unique d ’association des techniques : de la charpente m étallique ; du béton arm é ; du béton précon­ traint ; du préchargem ent de structure.

La Société Dumez a assuré les travaux de génie civil, de m açonneries ainsi que de l’étanchéité. 1080 personnes de l’entreprise étaient employées sur le chantier en période de pointe. 66000 m ’ de béton gris et 4300 m ’ de béton blanc ont été coulés.

CFEM a été chargée de la construction de la charpente tridim ension­ nelle, hyperstatique avec précontrainte.

Ugine-Acier a fourni les barres en acier inox, Tréfilunion celle des câbles et Navtec les diagonales et m em brures inférieures.

Rhône-Poulenc a fourni le produit perm ettant le collage du verre sur la struture m étallique. Cette technique de collage a été appliquée en France pour la première fois.

• En am ont, plus de 5000 plans ont été nécessaires pour la mise en œ uvre du chantier.

L ’emprise au sol de la pyramide est de 34,2 x 34. Sa hauteur est de 21,65 m. Le poids de la structure m étallique est de 95 tonnes, celui de la structure interm édiaire est de 15 tonnes, le poids du vitrage est de 85 tonnes pour une surface de 2000 mL 4000 m^ ont été fabriqués.

• La Pyramide du Louvre a reçu le prix spécial du jury Concours 1988 des plus beaux ouvrages de construction métallique.

(16)

LES ENSEIG NEM ENTS TECHNIQUES SUPÉRIEURS

L ’AVENIR DES FORMATIONS

TECHNIQUES SUPÉRIEURES

par G érard PO R C H ER

Inspecteur P édagogiqu e Régional, assistant à l ’A F D E T

N ous publions ci-après un prem ier article qui fa it le p o in t sur les f o r ­ m ations techniques supérieures actuelles et qui com pare les effectifs d ’aujourd’hui aux prévisions du nom bre de cadres techniques nécessaires dans 20 ans. Cette étude s ’appuie sur le rapport du C N G E de novem bre 1988 : ” É tude prospective sur les em plois d ’ingénieurs”.

Un certain nom bre de propositions sont présentées telles qu ’elles ont été exposées au colloque de M etz par Bernard D ESC O M P S, Président du H aut C om ité Éducation-Économie.

Dans un prochain numéro, l ’A F D E T , reprenant ces propositions, pré­ sentera les solutions de fo rm a tio n que l ’on pourrait envisager p o u r accroî­ tre le nombre de cadres techniques, plus particulièrement le nom bre d ’ingé­ nieurs intermédiaires dits “technologues”.

N ous serions très heureux de recevoir les réactions et les avis de nos lecteurs sur ces propositions.

En matière de formation technologique supérieure, l’examen de la situa­ tion existant aujourd’hui tant en France q u ’en Europe (mais aussi au Japon et aux Etats-Unis) a amené l’AFDET à faire plusieurs propositions qui pour­ raient constituer les diverses voies du développement nécessaire des form a­ tions technologiques supérieures en France.

P ar enseignement technique supérieur on englobe l’ensemble des fo r­ mations technologiques et professionnelles, initiales ou continues, qui appa­ raissent après le baccalauréat et qui débouchent sur les diplômes ou les qua­ lifications reconnues de techniciens supérieurs ou d ’ingénieurs, ainsi que sur les maîtrises de Sciences et Techniques.

La situation actuelle

Il existe actuellement plusieurs types de form ation technique supérieure :

1. — Les techniciens supérieurs (Bac -i- 2)

Les form ations de techniciens supérieurs sont assurées en France au cours d ’un cycle de 2 ans d ’études à plein temps dans les Sections de

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Techniciens Supérieurs des lycées et dans les Instituts Universitaires de Technologie. Un stage en entreprise d ’une durée de 4 à 8 semaines est prévu entre la U' et la 2 ' année d ’études.

— Sections de techniciens supérieurs (STS)

Ces sections sont implantées dans les lycées techniques. Dans l’année scolaire 1987-1988 la direction de l’évaluation et de la prospective dénom ­ brait 146.550 élèves toutes sections confondues.

Cet effectif de jeunes préparant un BTS a plus que triplé en 10 ans et l’augm entation par rapport à l’effectif 1986-1987 est de 11,6 % . P ar rap­ port au nombre d ’étudiants des enseignements post-baccalauréat, cet effectif représente 12 % du total.

— Instituts Universitaires de Technologie (lUT)

Les étudiants de ces instituts préparent en deux ans un diplôme uni­ versitaire de technologie (DUT). Le nom bre d ’étudiants a été en 1987-1988 de 63.351 en augm entation de 2 % par rapport aux effectifs de 1986-1987.

— Techniciens supérieurs en activité

Si le nom bre de techniciens supérieurs (BTS et DUT) ne cesse de s’accroître depuis plus de quinze ans, il va encore doubler d ’ici l’an 2000. Le nom bre total se répartit de la façon suivante :

• 750000 environ dans le secteur industriel,

• 730000 environ dans le secteur param édical et social, • plus de 1000000 dans les différentes branches du tertiaire. Parm i ce nom bre, 60 ‘I/o des TS ont moins de 24 ans. Très appréciés du fait de leur grande compétence technique, ils connaissent à l’intérieur des entreprises une évolution rapide qui les place au niveau du statut d ’ingé­ nieur ou de cadre.

2. — Les maîtrises de Sciences et Techniques (MST) (Bac -t- 4)

Près de 20000 étudiants ont obtenu en 1988 une m aîtrise de Sciences et Techniques dans les secteurs économiques, scientifiques et technologiques. 3. — Les ingénieurs (Bac + 5 ou 6) Ingénieurs diplômés (ou ingénieurs civils)

Le système français se caractérise actuellement par l’existence d ’un seul référentiel de form ation des ingénieurs (ingénieurs diplômés ou ingénieurs civils). Ce système repose sur la form ation en grandes écoles d’ingénieurs où l’on accède généralement par un concours préparé en deux ans au mini­ mum après le baccalauréat.

Certaines écoles d ’ingénieurs recrutent au niveau baccalauréat par con­ cours ou sur dossier et assurent ensuite une form ation en cinq ans, les deux premières années étant des classes préparatoires (INSA, ECAM, EN l, etc...).

A ces deux modes d ’admission s’ajoutent des voies parallèles de recru­ tem ent pour les titulaires de DEUG, DUT, BTS ou MST : 80 % des écoles d ’ingénieurs procèdent à ce type de recrutem ent ; le nom bre d ’étudiants admis ne représente à l’heure actuelle q u ’une très faible part des diplômés.

En 1987-1988, le nombre d ’étudiants en écoles d’ingénieurs était d ’envi­ ron 36.500, soit une augm entation d ’environ 7 par rapport aux effectifs de 1986-1987.

(18)

Le flux annuel de diplômés est d’environ 14000 ingénieurs. Il faut signa­ ler q u ’actuellement 30 % des ingénieurs diplômés débutants commencent leur carrière dans les filières non techniques.

Ingénieurs universitaires

Le diplôme d ’ingénieur peut être également délivré par certaines uni­ versités dans le cadre de leurs écoles ou instituts “ internes” .

Actuellement on dénom bre environ 13000 étudiants préparant un diplôme d ’ingénieur en université.

Ingénieurs technologues.

Cet ingénieur ’’interm édiaire” entre le BTS et l’ingénieur diplômé (bac

+ 3 ou 4) n ’existe théoriquem ent pas en France.

Il n ’y a aucune école qui assure actuellement, cette form ation et de plus le titre n ’est reconnu ni par les conventions collectives, ni par le Comité N ational pour le développpem ent des Grandes Ecoles (CNGE).

Ce type d ’ingénieur que nous pourrions appeler “ technicien” ou ’’tech­ nologue” existe en Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne, Belgique, Dane­ m ark et Grèce. Le titre d ’ingénieur “ technicien” est obtenu dans ces pays après quatre années d ’études supérieures universitaires ou non universitaires.

Il com porte souvent dans sa préparation un stage en entreprise de durée variable (trois à douze mois). Cet ingénieur d ’application allie une culture scientifique et technique de haut niveau à des qualités de com portem ent et d ’anim ation d ’équipe.

En France les fonctions d ’ingénieur technologue sont assurés par les cadres techniques ayant le titre d ’ingénieur par promotion interne (ingénieur- maison). L ’INSEE évalue leur nom bre à 56000 (données 1986). Ce sont des techniciens ayant en moyenne 10 ans d ’ancienneté dans leur entreprise. Mais ce titre et les acquis professionnels qui lui sont attachés ne peuvent être actuellement validés.

En conclusion, les form ations d ’ingénieurs en France sont basées sur un seul modèle qui privilégie l’approche conceptuelle et déductive. La haute form ation scientifique et l’approche pluri-technologique données dans les grandes écoles est le gage en particulier d ’une grande compétence scientifi­ que et d ’une adaptabilité reconnue internationalem ent.

Les besoins quantitatifs de l’industrie

1. — Typologie actuelle des emplois techniques globaux

Les diplômes des form ations techniques supérieures (TS et ingénieurs) ne se présentent pas comme une entité bien repérable au sein des entrepri­ ses. Ils apparaissent plutôt comme “ un sous-ensemble” de la population des cadres techniques dont le nombre était de 406 000 personnes en 1986” (1).

Ces cadres techniques sont eux-mêmes intégrés dans les “ emplois tech­ niques globaux” (1), c’est-à-dire l’ensemble des personnels répertoriés par l’INSEE dans les postes exigeant une compétence technique parm i les sala­ riés des entreprises.

(19)

On aboutit d ’après l’INSEE (données 1986) à la répartition suivante :

1986

— ouvriers non qualifiés 1 635 000

— ouvriers qualifiés 3 380000

— techniciens 892 000

— cadres techniques 406000

Emplois techniques globaux 6313 000

Il est bien évident que la catégorie cadres techniques recouvre les emplois actuellement tenus par les ingénieurs diplômés, les cadres techniciens supé­ rieurs et par les autodidactes.

Parm i ces cadres techniques, environ 60 % ont une form ation infé­ rieure à Bac -I- 4 (données INSEE).

2. — Évolution prévisible des emplois techniques globaux à l’horizon

2000

Selon les prévisions de l’INSEE dans les 20 prochaines années, les emplois techniques vont suivre une triple évolution :

— disparition à peu près totale des emplois non qualifiés par une requa­

lification continue faisant évoluer les postes actuels vers des qualifications supérieures ;

— augmentation importante du nombre des techniciens et des cadres techniques ;

— diminution sensible des emplois techniques globaux.

Sur ces hypothèses, le Centre d ’Études sur les Form ations d ’ingénieurs (C EFl) propose l’évolution suivante :

1986 dans 20 ans

— ouvriers non qualifiés 1635000 200000

— ouvriers qualifiés 3 380000 2450000

— techniciens 892000 1350000

— cadres techniques 406000 715000

Em plois techniques globaux 6 313 000 4715 000 C oncernant les cadres techniques, leur répartition dans les 20 prochai­ nes années peut se traduire par l’évolution suivant (C EFl) :

1986 dans 20 ans

Ingénieurs Grandes Écoles ou universitaires 164000 400000 Ingénieurs technologues ou intermédiaires 56000 240000 Ingénieurs autodidactes (prom otion interne) 186000 75000

Total des cadres techniques 406000 715 000

Cette évolution est très contrastée selon le niveau de form ation initiale de ces cadres ;

— les ingénieurs autodidactes seront en dim inution constante (186000 à 75 000) ;

— les ingénieurs grandes écoles connaîtront une croissance notable (56 % de l’effectif total) ;

(20)

— augmentation spectaculaire des “ technologues” c’est-à-dire des BTS ou DUT qui accéderont au niveau ingénieur par des formations complé­ mentaires spécifiques (56000 à 240000).

3. — Les réponses du système éducatif

Les considérations précédentes nous conduisent à proposer plusieurs solutions pour que les objectifs fixés (2) puissent être atteints d ’ici l’an 2000.

Passer en 20 ans de 406 000 à 715 000 cadres techniques à partir des flux de diplômés actuels est une évolution impossible à moins d ’augm enter considérablem ent le nom bre des ingénieurs formés, ce qui n ’est ni envisa­ geable, ni souhaitable.

Une analyse linéaire des chiffres précédents nous permet par contre de proposer plusieurs solutions pertinentes :

Augmenter en nombre les formations d’ingénieurs diplômés

P our passer de 164000 à 400000 ingénieurs diplômés (grandes Écoles ou Université), il faudrait en 20 ans porter de 14000 à 22000, le flux annuel

de diplômés, soit un accroissement de 8000 diplômés par an.

Ce supplément annuel de 8 000 diplômes pourrait se répartir ainsi : -I- 3 000 ingénieurs grandes écoles,

-t 1 000 ingénieurs de type universitaire,

+ 4000 ingénieurs technologues.

Ces 4 000 ingénieurs technologues seraient diplômés par des formations nouvelles s’appuyant sur le vivier des techniciens supérieurs. Ce qui per­ m ettrait de prom ouvoir à la qualification d ’ingénieur 10 à 12 % des TS for­ més chaque année.

Organiser de nouveaux parcours en form ation initiale semble une urgence d ’une part pour situer plus précisément le nouveau profil que l’on veut obtenir, et d ’autre part pour attribuer le titre d ’ingénieur diplômé à des jeunes qui en m anifestent les qualités spécifiques.

Former en 20 ans les 240000 ingénieurs technologues

P our obtenir ce résultat, il est souhaitable que l’accroissement d ’ingé­ nieurs diplômés soit assuré, pour une part im portante, par la promotion

de techniciens supérieurs technologues dont le vivier actuel est de 750000

dans le secteur industriel et plus de 1 000000 dans les différentes branches du tertiaire (60 % d ’entre eux ont m oins de 24 ans I).

Cette prom otion est à envisager dans le cadre d ’une form ation conti­ nue (loi Fontanet de 1974) dont il faudrait adapter le dispositif et l’échelle.

Propositions

Le groupe de travail mis en place par le Ministère de l’Éducation N atio­ nale et animé par Bernard DESCOM PS, Président du haut Com ité Éducation-Économ ie, a dégagé au cours de ses travaux un certain nom bre de propositions qui ont été présentées au colloque “ les enjeux européens des form ations technologiques” (Metz, 18 au 20 mai 1989). Nous les

(21)

présentons telles que M. DESCOM PS les a exposées :

1" proposition :

Définir des profils d ’ingénieur mention technologie ou mention ingé­

nieur d’application. L ’ingénieur m ention technologie est dans notre esprit

un spécialiste capable d ’anticiper sur les évolutions technologiques, doté de grandes qualités d ’analyse et d ’une bonne pratique professionnelle ; il est notam m ent entraîné à jouer un rôle d ’interfaçage essentiel dans le mode de travail cellulaire de l’entreprise.

Cette m ention technologie se décline dans différentes filières qui peu­ vent recouvrir des contenus fortem ent différenciés.

Le profil de l’ingénieur m ention technologie est donc différent du pro­ fil de l’ingénieur concepteur, généraliste avant tout. Profil différent certes, mais d ’égale dignité. Il ne doit pas s’introduire une hiérarchie de niveau entre l’ensemble des ingénieurs classiques et l’ensemble des ingénieurs de ce profil nouveau. Le titre d ’ingénieur diplômé m ention technologie doit pouvoir être obtenu en formation initiale et en formation continue. S’il paraît prudent de limiter au taux actuel (3 à 5 % ) la croissance des flux d ’ingé­ nieurs civils, c’est sur les ingénieurs mention technologie que devrait porter

l’essentiel de l’effort national visant à rattraper le retard quantitatif du stock national d’ingénieurs diplômés. Le flux en form ation continue, plus aisé­

ment m odulable que celui de la form ation initiale, aidera à suivre la p ro ­ gression de la dem ande des em ployeurs sans risque de surchauffe de l’offre d ’ingénieurs diplômés.

V proposition :

En form ation initiale, le parcours de form ation doit com porter une très large expérience de l’entreprise. Il est suggéré de s’inspirer largement de la dém arche britannique et de limiter la form ation académique à l’équi­ valent de 3 années temps plein, entrecoupées de séjours dans l’entreprise d ’une durée comparable. Ainsi le titre d’ingénieur mention technologie serait

obtenu 5 à 6 ans après le bac au terme d’un parcours alternant séquences académiques et séquences dans l’entreprise, et après présentation d ’un

mémoire devant un jury associant les deux partenaires dans la form ation. Notons au passage que ce parcours s’inscrit parfaitem ent dans les attendus de la directive européenne sur la reconnaissance des diplômes.

3^ proposition :

En form ation continue, la filière proposée s’adresse à des diplômés (DUT, BTS) ayant 5 à 10 années de pratique professionnelle.

Le parcours com porterait alors :

— un examen probatoire précédé d ’une éventuelle mise à niveau, — une form ation académ ique com plémentaire susceptible d ’être acquise en un an à temps plein — ou deux ans à mi-temps — proposition qui s’inscrit dans la démarche générale des la reconnaissance des titres en form ation continue, mais beaucoup moins lourde à atteindre que celle qui conduit au titre d ’ingénieur classique en raison du profil spécifique recherché,

(22)

— la soutenance d ’un mémoire devant un jury en vue de l’obtention du diplôme d ’ingénieur au term e d ’une expérience professionnelle de un ou*deux ans en position d ’ingénieur dans l’entreprise. Notons encore que ce parcours s’inscrit dans la directive européenne.

4* proposition :

C ’est la Commission des Titres de l’Ingénieur qui serait chargée de la responsabilité de l’évaluation de ces nouvelles filières, élément déterm inant pour garantir l’égale dignité des profils. Il est probable q u ’une structure de suivi du type des C PN des lU T serait tout à fait souhaitable pour assu­ rer la cohérence de chaque filière et garantir son évolution au cours des dix ou quinze prochaines années.

5' proposition :

La formation des ingénieurs mention technologie devrait être mise en œuvre rapidem ent avec la participation active des professions. Le nom bre d ’ingé­ nieurs diplômés suivant les différentes filières retenues devrait être rapide­ ment significatif pour que le standard correspondant atteigne sans tarder une visibilité nationale et internationale. Dans ce nom bre, la part des ingé­ nieurs diplômés m ention technologie en form ation continue devra être très im portante. Elle devrait même, au moins au cours des premières années de l’expérience, se situer à un niveau plus élevé que celle réservée à la fo r­ m ation initiale.

(1) D a p rè s u n e r a p p o r t d u C N G E d e n o v e m b re 1988 : “ É lu d e p ro s p e c tiv e s u r les e m p lo is d ’in g é n ie u rs ” . (2) p a r le C E F I o u p a r le B IP E .

(23)

Orthographe ou Ortografe

M onsieur Vayva, Intendant universitaire honoraire de l ’ENSET, fid èle d e l ’A m i­ cale, nous envoie un article su r un d es su jets brûlants d e l ’année. Faut-il réform er ou non l ’orth ograph e ?. N o u s l ’en rem ercions.

A l’attention de M onsieur Alain Decaux, Ministre de la Francophonie et Membre de l’Académie française.

J ’ai déjà eu l’occasion à plusieurs reprises dans ces colonnes de notre estimé “ Pays m alouin” de prendre partie pour la défense de notre patri­ moine national, régional ou local.

En dernier lieu il s’agissait de notre belle langue française en particu­ lier contre le franglais et plus récemment contre la prétendue réform e de l’orthographe souhaitée, disait-on, par 90 % des instituteurs. Et, voici que le Ministre de l’Éducation pourtant dite nationale... enchaîne, sans con­ frontation aucune, même avec la docte Académie française, chargée depuis trois siècles du Dictionnaire et partant de fixer l’orthographe de notre lan­ gue qui n ’est pas seulement un fleuron, ni une fioriture mais un élément essentiel qui souligne le caractère éthymologique des mots, en indiquant leur origine, souvent latine ou grecque.

Ainsi, par exemple, «farm acie» n ’expliquera rien, tandis que « p h ar­ macie» indique la provenance du grec «pharm acon» qui signifiait remède. Les anglais, très conservateurs en la matière continueraient sans doute à écrire «pharm acy» ; beaucoup de noms scientifiques commencent par ce «ph» grec dans presque toutes les langues !

Bien sûr, dans notre gramm aire — (du latin «gramm atica») et non pas «gram aire», il existe le redoublement ou non des consonnes, le pluriel sept fois exceptionnel des noms en «ou» «al» «ail» et les difficiles conjugaisons des verbes auxiliaires — être et avoir — sans parler de celle du redoutable verber «aller» qui ne peuvent s’apprendre que par l’usage parlé, puis par la lecture ou l’écriture.

Ces changements ne réjouiraient que les cancres !

Combien on est très loin du «cinq fautes dans une dictée scolaire vaut un zéro.» On ne dicte d ’ailleurs presque plus dans les écoles du premier degré (et non plus primaires : c’est péjoratif) ; si on le fait parfois — on prépare — . C ’est comme si l’on mâchait le bol alimentaire des jeunes bébés. Autrefois on expliquait après, lors de la correction orthographique des mots, c’était une façon plus logique et me semble-t-il plus pédégogique.

Si on enlevait tous les particularismes de notre langue, celle-ci perdrait toute originalité et donc sa beauté reconnue à l’étranger. A la réflexion, je me pose une question, se contenterait-on d ’avaliser des tolérances dans les domaines cités plus haut ou bien la nouvelle écriture deviendrait-elle obli­ gatoire et ceux des élèves qui écriraient à l’ancienne seraient-ils pénalisés ?

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Que feraient les écrivains du pour et du contre ? Faudrait-il arriver à écrire des livres sur deux colonnes jouxtées ?

Chateaubriand, novateur de style, respectait l’orthographe de son

tem ps, en écrivant, par exemple, «parens» et «enfans» devenus «parents» et «enfants» (à cause des dérivés parentés et enfanter) mais on s’éloignait déjà du latin — parens et infans — Je ne suis donc pas contre une certaine évolution lente et prudente de la langue, en allant dans le sens de la logi­ que. On pourrait polémiquer longtemps en cette matière. On devrait cons­ tituer une commission, présidée par un académicien féru des réunions du Dictionnaire, en annexes de celles-ci. Alors on n ’en reparlerait plus avant la fin du siècle !

Raymond Vayva

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Renouvellement du tiers sortant du comité

C onform ém ent aux statuts de l’Association nous devons procéder au renouvellement d ’un tiers des membres du Comité soit six membres.

Le m andat des camarades dont les noms suivent est arrivé à expiration : BERMOND Maurice, B 55-58, Proviseur collège Kennedy, ALLO NNES. BONTOUX Marie-Noëlle, née BOULESTIN, D 70, Professeur École H ôte­ lière, PARIS.

C H EFD EV ILLE Jean, A) 52-55, Proviseur du lycée Monge, NANTES. LIÉVREM ONT Maurice, A, 61-65, Directeur adjoint ENS de CA C H A N . REVEILLÈRE Anne-Marie, C 49-51, née BEYLOT, Professeur honoraire. RICARD Denise, A2 44-46 IPR-CM IG honoraire.

SCH W ARTZ Marcel, Ai 48-50, Professeur de faculté honoraire.

Marcel SCHW ARTZ ne se représente pas pour des raisons familiales. Nous le remercions d ’avoir travaillé avec nous et nous espérons q u ’il conti­ nuera à participer de manière plus lointaine à l’Association. Les six autres camarades acceptant de se représenter nous vous dem andons donc de bien vouloir voter suivant les modalités ci-après.

Modalités du vote

Les votes doivent parvenir pour le 4 mars 1990 à Mlle Mège, 48 bis, rue Bobillot, 75013 PARIS pour six sièges.

Votre bulletin doit être envoyé sous double enveloppe avec les noms de l’Amicaliste et de l’Etablissem ent au dos de l’enveloppe extérieure ou l’adresse pour les isolés.

Les délégués peuvent réunir des votes dans une même enveloppe.

Note importante : Nous souhaitons que de jeunes collègues ou des col­

lègues plus âgés fassent acte de candidature pour faire partie du Comité. Ces candidatures seront prises en com pte pour le renvoullement du pro­ chain tiers sortant.

(26)

V o;. ■ -A :: ^ ' : . . '> '■ ' ^ ' ' ' , i) ■ V ' - :-^ ■ ■ ■ - • ■' . ! ; ' ^ i ■ ^ - j ■■; - i f ' " , i - ! ' j ( ! •■■ '' • ■ ■ • ■ '•■: ■■■'■■ . . ' ■ ■: ' ’ ’’ l_ :■■/:; ■•• ■ r ■ ■!■ ■ . ■ ,'-■' -■■ -■ :’} , / . u :. ■> :. - -îv ; ^ ' : ■■• - -•- ■ ■. ’.-■: :\ : ;;.•. ^ ■' U .. - • .00' î . 0- r-.'( ■■■■ ■ lin .,':.'- i. .',1 .? ■ ' i-'n.'j-. ‘jl- .; ' o .ï-i- >■ '- ■■ ■-- - ' - r r ' , : f ^ v v "■ ■ ■-■ ■- ■^■' i?'- - - V ■ ;•*; - ■ ■ , ■> - ■ ■' '■ ^ ' ''Cï-:- i - ^ j ■■ ; :■ . i i ; ■ ' i i . - , ' r , . , . : j J :>:■ - j : p i t v l i . ' U : ' • ï , u M' i û. ÿi ; J i " I ' M , ^ ' : = > i t ' ' î j i ; ’ " : i i ' V ï L i ' >' J i ( V

(27)

BULLETIN DE VOTE

M . B E R M O N D Maurice M m e B O N T O U X M arie-N oëlle

M . C H E FD E V IL L E Jean M. LIÉ V R E M O N T Maurice M m e REVEILLÈRE A nne-M arie

(28)
(29)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 1990

Nous ferons cette année une entorse à l’habitude prise depuis plusieurs années d ’alterner une AG à PA RIS, une AG en province. Le nom de Brest avait été avancée l’an dernier sous réserve que les amicalistes de Brest puis­ sent prendre en charge l’organisation de l’Assemblée. Des difficultés de der­ nière heure s’étant élevées, nous en avons profité pour jumeler notre AG et la G ala donné par nos jeunes collègues (voir page suivante) à l’Ecole.

L ’Assemblée Générale aura donc lieu àC ac h an les 11.12.13 Mai 1990. — le 11 Mai au soir. Gala de l’ENS Cachan,

— le 12 Mai après midi. Assemblée suivie d ’un repas. — le 13 Mai, tourism e non encore précisé.

(30)

Comité d ’Organisation du GALA ENS CACHAN

61, Av. du Président Wilson

94235 CACHAN CEDEX

C A C H A N , le 15 Novembre 1989,

Chers Collègues,

P our renouer avec la tradition, nous avons mis sur pied un projet qui, grâce au soutien actif de tout le campus, devrait se concrétiser par un gala prestigieux.

Vous êtes cordialement conviés à cette manifestation au cours de laquelle nous vous proposerons de nom breux spectacles de qualité. Cette occasion unique vous perm ettra de vous divertir et de revoir vos anciens cam arades de prom otion ainsi que le cadre de vos études.

Vous pourrez revivre les bons souvenirs...

Ce GALA aura lieu le Vendredi 11 Mai 1990

à partir de 20 h 30 à PENS C ACHAN

Les nouvelles promotions de Normaliens seront très heureuses de faire votre connaissance et vous constaterez avec plaisir que la diversité de nos form a­ tions contribue à donner à l’Ecole un état d ’esprit toujours aussi ouvert et dynamique.

L Equipe Organisatrice serait ravie de recevoir toutes les propositions d anim ation ou de parrainage, matérielles ou financières. Vos aides, aussi diverses soient-elles, seront les bienvenues.

Amicalement,

L ’Equipe Organisatrice du GALA Le Président

(31)
(32)

ASSEMBLEE GENERALE 1990

11 - 12 - 13 Mai 1990

11 mai 1990 au soir : Gala de TENS C achan.

• 12 m ai 1990 après-midi : A ssem blée suivie d ’un repas. U ne circulaire sera expédiée pour apporter les précisions nécessaires.

• 13 mai 1990 : (prix total par personne : 230 F) - Croisière com m entée sur le Canal Saint-M artin

(du Parc de l’Arsenal au Parc de la Villette)

départ : 9 h 30 - Porte de l’A rsenal, en face du n° 50, Boulevard de la Bastille Paris (12^).

M étro : Bastille

- Restaurant F U T U R A

33, A venue Corentin Cariou 75019 Paris

à 13 heures.

- Cités des Sciences et de l’Industrie à 14 h 30

(33)

1 9 8 9

1 9 9 0

BORDEREAU D’ENVOI POUR UN ISOLÉ OU UN RETRAITÉA remplir par l’amicaliste

POUR UN ÉTABLISSEMENT

A remplir par le correspondant (1) E T A B L IS S E M E N T D é n o m in a tio n abré g é e e xa cte (ex. L .T .N .G .) N om le ca s éché ant N® d e té lé p h o n e A d resse C o de postal - V ille A ca d é m ie N om d e l ’iso lé ou d u co rre sp o n d a n t A d re s s e p ersonn elle M., M m e, M lle M. M m e M lle NO M (en ca p ita le s) et prénom usuel N O M de je u n e fille F o n ctio n s a ctu e lle s

S ection P rom o C o tis a tio n + abon. ta rif réd. S o li­ d a rité 165 F 135 F 1 ... c o tis a tio n s à 165 F — T O T A U X ... co tisa tio n s à 135 F - T O T A L G É N É R A L ou report

(1) In d iq u e r p a r o r d r e a lp h a b é tiq u e in té g r a l les a m ica lis te s ou non en fo n c tio n dan s l ’E ta b lisse m e n t au 1«' o cto b re 1989 ou au S e rvice N ational.

(34)

M entionner c i-d e ss o u s to u te s inform ations, critiq u es et su g g e s tio n s s u s c e p tib le s d ’in té re s s e r la vie d e l’am icale :

— M utations (p réciser en o b se rv atio n s : arrivée ou d é p art et, si p o ssible, é ta b lis se m e n t a n cien ou é ta b lisse m e n t nouveau).

— R etraite (indiquer si p o ssib le a d r e s s e d e retraite). — C a s particuliers (d é ta ch e m en t, disponibilité,...). — M ariages, n a is s a n c e s , d é c é s.

Merci pour votre précision.

M Mme Miie

Nom Prénom usuel

Section Prom o O bservation

R e n v o y e r le p r é s e n t b o rd e r e a u , d è s q u e p o s s ib le à

M. RESSAYRE Maurice, 10, rue Auguste Renoir

7 8860 SAINT-NOM-LA-BRETÊCHE

a c c o m p a g r ïé l d ’un ou d e s c h è q u e s ( s ) b a n c a ir e o u d ’un ou d e s c h è q u e s ( s )

d e v ir e m e n t p o s t a l é ta b li à l’o r d r e d e :

ASS ANC ÉLÈVES ENSET ET ENS CACHAN

O O P : P a r i s 5 4 8 8 - 9 9 K

d u m o n ta n t c o r r e s p o n d a n t a u to tal g é n é ra l c a lc u lé a u v e rs o so it

le

(35)

A m icaliste □ N on A m icaliste □

1989-1990 En A ctivité □ Isolé □

R e tra ité □ G ro u p e d ’E ta b . □ NOM ... PR ÉN O M ( u s u e l) ... NOM d e je u n e f i ll e ...

S e c tio n P ro m o tio n

Nom e t a d r e s s e d e l’é ta b lis s e m e n t d ’e x e rc ic e

F o n ctio n e x e r c é e

Fiche à rem plir a v e c soin recto -v erso p a r to u s les a n c ie n s é lè v e s d e l’ENSET.

L e s c o tis a tio n s s o n t re c u e illie s :

— p a r le correspondant d ’établissement qui le s tra n s m e t a u tré so rie r, — p a r le trésorier lui-m êm e p o u r le s Isolés.

P o u r la m ise à jo u r d u fich ier e t l’a n n u a ir e o n c o n s id è r e q u ’un établissement e s t le lieu d a n s le q u e l e s t d o n n é un e n s e ig n e m e n t (L ycée, C o llè g e , D é p a rte m e n t d ’I.U .T., U n iv ersité, G ra n d e é c o le ...) e t où e x e r c e n t a u m o in s 2 a n c ie n s é lè v e s d e l’E .N .S .E .T . o u d e l’E .N .S . d e CACHAN.

La m ise à jo u r d e l’a n n u a ir e e s t e ffe c tu é à p artir d u B O R D ER EA U D ’ENVOI a u s s i b ien p o u r un é ta b lis s e m e n t, q u ’un re tra ité ou un isolé.

La m ise à jo u r d u fich ier d ’e x p é d itio n e s t e ffe c tu é à p artir d e la FICH E C I-D E S S U S (recto -v erso ).

S o n t c o n s id é r é s c o m m e isolés, le s re tra ité s, le s p e rs o n n e ls d ’in sp e c tio n , ou d ’a d m in istra tio n m inistérielle, a c a d é m iq u e o u d é p a rte m e n ta le , le s p ro f e s s e u rs du C .N .E .D .

L’en v o i d e s b u lle tin s e t d e s a n n u a ir e s s e r a d é s o r m a is e ff e c tu é c h e z l’a m ic a - liste à son adresse personnelle (dim inution d e n o s frais d ’e x p éd itio n p a r la tarifi­ c a tio n “ envoi e n n o m b r e ” ).

(36)

A d r e s s e p e rs o n n e lle :

M m e, Mlle, M ...

C o d e p o s t a l ... ... v ille R e c tific a tio n s ou c h a n g e m e n t d ’a d r e s s e :

C o llez ici l’é tiq u e tte d ’e x p é d itio n c o rrig é e

Fiche à rem plir a v ec soin recto-verso p a r to u s ies a n c ie n s é iè v e s d e i’ENSET.

M o n tan t d e la c o tisa tio n e t d e l’a b o n n e m e n t a u x b u lletin s trim e strie ls 1 6 5 - M H F p o u r le s a m ic a lis te s e n activité.

1 3 5 - M M F p o u r le s a m ic a lis te s re tra ité s.

Adresse de notre TRESORIER

M. Maurice RESSAYRE

10, rue Auguste Renoir

78860 SAINT-NOM-LA-BRETÊCHE

Mode de Paiement

n o m S e c tio n P ro m o

C h è q u e : B a n c a ire P o sta l M o n t a n t ...

ASS A N C ÉLÈVES EN S ET ET ENS C A CH A N CCP PA R IS 5 4 8 8 -9 9 K

(37)

JOURNÉE DU 13 MAI 1990

BULLETIN D’INSCRIPTION

à envoyer à M . R E SSA Y R E , 10, rue A . Renoir - 78860 SA IN T -N O M -L A -B R E T Ê C H E

avant le 20 mars 1990

N om : Prénom ; N om bre de personnes Prix : 230 x

Chèque à libeller au nom de :

ASSOCIATION ANCIENS ÉLÈVES ENSET ET ENS OE CHACHAN 5488-99 K PARIS

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NOUS AVONS REÇU

É d itio n s E yrolles

COURS D ’ÉLECTRONIQUE

Bac F2

par J.L . G O RG O L, M. L O M B A R T , P. M A Y E

P rofesseurs au L ycée Technique d ’A rra s

Le contenu de l’ouvrage est conform e aux program mes de Term inale F2. Il recouvre également l’ensemble des connaissances de base en électro­ nique abordées dans les autres sections scientifiques et techniques. Le l"' chapitre présente les lois générales des circuits en régime sinusoïdal que l’on applique lors de l’étude des quadripoles. Dans chacun des chapitres sui­ vants, on présente les diverses fonctions de l’électronique. Ensuite celles-ci sont illustrées par l’étude des circuits les plus caractéristiques.

Les auteurs ont jugé nécessaire de joindre à la fin de l’ouvrage, des notices techniques relatives aux 3 circuits intégrés présentés.

MÉTHODES MATHÉMATIQUES DU TRAITEMENT NUMÉRIQUE DU SIGNAL

p a r A . D A SIL V A P A S S O S Intervenant C IE FO P

Cet ouvrage est le premier du genre. “ Les méthodes m athém atiques de traitem ent du signal” n ’avaient pas fait encore l’objet d ’une publica­ tion. Cet ouvrage a une vocation m athém atique puisqu’il a pour objet de présenter les méthodes sur lesquelles sont fondées ces techniques.

L ’auteur a volontairem ent limité son champ de recherche à la présen­ tation et à l’explication des m éthodes m athém atiques de traitem ent num é­ rique du signal. L ’explication des m éthodes employées sera une base de départ pour d ’autres aspects de la recherche.

Le traitem ent num érique du signal intéresse de très nom breux dom ai­ nes d ’activité : télécom m unications, autom atique, géophysique, ra d a r...

MÉTHODES DE PROGRAMMATION EN PASCAL

p a r V. K E R G A L L

Cet ouvrage a pour objectif d ’enseigner une m éthode de program m a­ tion tout en familiarisant le lecteur avec le langage Pascal.

L’auteur explique comment représenter les inform ations (structures de données,

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