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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 186

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ASSOCIATION

des Anciens et Anciennes Elèves des Sections Normales, de l'Ecole Normale Supèrieure de l'Enseignement Technique

et de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan

Présidents d'honneur:

MM. les Directeurs généraux honoraires de l'Enseignement technique.

MM. les anciens Directeurs de J'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique. M. le Directeur de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

M. le Directeur Adjoint de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan. M. le Recteur P. PASTOUR.

Secrétaires généraux et Présidents honoraires :

R. CANTAREL (B 56-59) Inspecteur général de J'Education nationale. P. PUECH (A, 44-56), Professeur honoraire.

J .M. REFEUIL (EF 39-42), Professeur honoraire. D. SAUVALLE (B 46-48), Professeur honoraire.

A. THUIZAT (A, 42-44), Inspecteur Principal de l'Enseignement Technique honoraire.

COMITÉ

Présidente:

Mme M. BLACHIER (C 68), 6, rue Alfred de Musset, 92360 MEUDON-LA-FORÊT

Vice-Présidents:

M. E. GILQUIN (A, 65-70), 13, ruelle des Pavillons, 95270 VIARMES M. M. JEANEAU (A, 39-43), 20, rue Tournefort, 75005 PARIS

M. M. BERMONO(B55-58), Principal Collège Kehnedy, 72700 ALLONNES

Secrétaire général:

Mme M.A. PINDAT (A, 52-55), 25, av. St-Jean de Beauregard, 91400 ORSAY

Secrétaires adjoints:

M. B. BRAUN (A, 66-67), 20, allée Albert-Thomas, 91300 MASSY

M. R. CHASSINAT (A, 44-46), 2, rue des Fossés Saint-Marcel, 75005 PARIS

Trésorier:

M. M.N. BONTOUX (D 70), 22, rue Marceau, 92170 VANVES

Trésorier Adjoint:

- M. M. RESSA YRE (D 56-59), 10, rue A. Renoir, 78860 SAINT-NOM-LA-BRETÊCHE

AUTRES MEMBRES DU COMITÉ

Mme BERNARD (EF 46-48), M. CHEFDEVILLE (A, 52-55), M. J. DEVEL (B 52-55), Mlle DUPUY (EF 60-64), Mlle M. MÈGE (EF 46-48), Mme RÉVEILLÈRE (C 49-51), Mlle RICARD (A, 44-46), M. SANTIN (B, 77-81).

ISSN 1164 - 1967

ADRESSE ET COMPTE COURANT POSTAL:

ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES E.N.S.E.T. ET DE L'E.N.S DE CACHAN 61, avenue du Président Wilson, 94230 Cachan (Val-de-Marne)

C.C.P. Paris 5488-99-K

(4)

ERRATA

Bulletin N° 184-185

Festivités d'après Congrès 93

Page 20 - ligne 5

lire : on mangeait pas mal

Page 19 - 4" ligne lire : assistance

au lieu de : on mangeait mal

au lieu d'assurance

Page 24 - dans la partieAprès~midi

ligne 1 - lire : CIMIEZ et non CUNIEZ ligne 6 - même chose

(5)

SOMMAIRE

- L'Epopée et le triomphe du satellite astrométrique

Hipparcos par R. FAUGÈRE . . . 5 à 23

Il - Normes et standards par E. GILQUIN . . .. ... . ... ... 24à31

III - Le Congrès de CACHAN 32 - 33

IV - Les formations du 3ecycleà l'ENS de CACHAN. . .. 35 à45

V - La collection de livres de l'ENS de CACHAN 46 à 48

VI - Distinction '. . . 49

VII - Le Gala des Elèves 49

VIII - Vie familiale. . . 50

IX - Nécrologie... . . . .. 51 à 56

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Nous remercions René FAUGÈRE d'avoir rédigé l'article qui suit

sur HIPPARCOS d'après la conférence faite le 7 avril 1993 à l'Académie

(7)

L'épopée et le triomphe du satellite

astrométrique HIPPARCOS.

HIPPARCOS: l'arpenteur du Ciel

Lancé le 8 Août 1989, le satellite astrométrique HIPPARCOS de une tonne environ tourne toujours aussi vail-lamment autour de la Terre et nous envoie régulièrement les précieuses don-nées qui permettront d'élaborer le pro-digieux catalogue de 120000 étoiles qui doit révolutionner l'Astronomie de demain.

L'histoire de la mission HIPPAR-COS vaut la peine d'être racontée.

1 -

Origine du projet.

Dès 1965 le Professeur Pierre LACROUTE (1906-1993), éminent astronome dijonnais alors Directeur de l'Observatoire de Strasbourg, pensa que

seule l'utilisation d'un satellite artificiel pouvait améliorer de façon signifi-cative la précision des mesures en astrométrie. Depuis quelques années déjà, les progrès dans les mesures de positionsdes étoiles depuis le sol étaient bloqués à cause de l'atmosphère terrestre et de la pesanteur. En effet,

l'atmosphèreabsorbe plus ou moins les rayonnements utilisés, peut créer des lumières parasites, déforme et agite les images par sa turbulence, et les déplace de façon systématique par une réfraction difficile à calculer et à corriger. Quant à lapesanteur, elle provoque dans les grands instruments des flexions difficiles à contrôler. Par contre, à l'intérieur d'un satellite en vol balistique (sans propulsion autonome), les appareils sont délivrés à la fois de l'atmosphère et de la pesanteur. Il ne reste plus qu'à contrôler de façon très précise les phénomènes thermiques, ce que l'on maîtrise bien après un choix judicieux des matériaux.

En 1967, Pierre LACROUTE présentait un premier projet élaboré de

satellite astrométriqueauquel il apportait ensuite des améliorations avec son collègue Pierre BACCHUS de l'Observatoire de Strasbourg. Ce n'est qu'en 1973 (au colloque de Perth en Australie) que la communauté astronomique internationale commença à s'intéresser au projet. Sous l'impulsion de Jean KOVALEVSKY, directeur-fondateur du CERGA de Grasse, l'Agence Spatiale Européenne (ESA) discuta du projet en 1974 à son colloque de Fras-cati et nomma un comité d'étude où ingénieurs et techniciens allaient travailler avec les Astronomes. Et le 5 Mars 1980 l'ESA décidait de réaliser le projet.

(8)

II - Le triple but de la mission HIPPARCOS.

1°) Etablir un catalogue d'environ 120000 étoiles avec une précision sur les positions (voisine de 0,001") et une homogénéité jamais atteintes. Antérieurement les tentatives pour obtenir un référentiel global très précis couvrant la totalité du ciel devaient utiliser des instruments différents situés dans des sites géographiques distincts, alors que le catalogue l-IIPPARCOS sera obtenu entièrement avec le même télescope opérant sur une orbite par-faitement connue. L'astrométrie spatiale qui mesure seulement des angles entre étoiles est indépendante de toute connaissance précise sur le mouve-ment et la forme de la Terre.

Obtenir une précision de l'ordre du millième de seconde d'arc laisse rêveur: c'est pourtant ce qu'HIPPARCOS obtiendra à la fin de sa mis-sion. Un millième de seconde d'arc, c'est l'angle sous lequel on voit une balle de golf à la distance de Paris à New York (ou un homme sur la Lune depuis la Terre) !

2°) Mesurer la parallaxe de chacune des étoiles du catalogue avec une précision jamais atteinte.

La parallaxed'une étoile est l'angle sous lequel on voit la distance Terre-Soleil (1 UA) depuis l'étoile. (Une Unité Astronomique :. UA, vaut 149,6 millions de km). Fig. 1

La parallaxe se déduit de visées de l'étoileà 6 mois d'intervalle. Du fait de la rotation de la Terre autour du Soleil, l'étoile semble subir au cours d'une année une oscillation d'autant plus grande qu'elle est plus proche. On calcule facilement la distance d'une étoile à partir de sa parallaxe.

Par exemple: l'étoile la plus proche de nous, 0/. Proxima du Centaure a pour parallaxe

a

=

0,76", sa distance est D

=

118 si

e

est en " alors D est en parsec soit D

=

110,76

=

1,316 parsec.

Le parsec est la distance d'une étoile dont la parallaxe serait de 1". Le parsec vaut 3,26 années-lumière (a.1.) (la.\. = 9461 milliards de km). Donc 0<Proxima du Centaure est à 1,316 x 3,26 = 4,29 a.l. de nous. Les autres étoiles étant plus éloignées ont des parallaxes inférieures à 0,76" (donc l'angle

e

est très exagéré sur la Fig. 1 !).

La mesure précise des parallaxes améliore considérablement notre connais-sance des distances (avec ses conséquences cosmologiques) et des magnitu-des absolues. Voir DOC. II

Remarque: HIPPARCOS est l'acronyme de Hlgh Précision PARallax COllecting Satellite (satellite pour l'acquisition de parallaxes de haute pré-cision). HIPPARCOS fait allusion à HIPPARQUE, Astronome grec du deuxième siècle avant J.C. qui, observant depuis l'île de Rhodes réalisa un catalogue de 1022 étoiles! Comparant ses résultats à ceux de TIMOCHA-RIS (obtenus vers - 3(0) il découvrit le mouvement de l'axe de la Terre, donc la Précession des équinoxes! Voir DOC. 1

(9)

3°) Mesurer les "mouvements propres" des étoiles étudiées sur la durée de la mission fixée initialement à deux ans et demi.

On a longtemps cru que les étoiles étaient fixes sur la voûte céleste (que l'on appelait "sphère des fixes") mais on s'est rendu compte qu'à long terme "tout bouge dans le ciel". Les étoiles proches ont "un mouvement pro-pre" par rapport aux étoiles lointaines.

Sur la Fig. II, on a superposé 2 photographies prises à deux époques différentes avec un petit décalage horizontal : on voit nettement le "mou-vement propre" de l'étoile de Barnard (c'est le plus grand "mou"mou-vement propre" que l'on connaisse) soit 10,3" par an. Une étude précise de ce mou-vement propre semble révéler des perturbations qui seraient peut-être dues à 2 grosses planètes: l'étoile de Barnard aurait-elle un système planétaire? Sa parallaxe étant voisine de 0,5", sa distance du Soleil est environ de 2 parsec (de l'ordre de 6 a.l.) : c'est l'étoile la plus proche de nous après le système triple C/. du Centaure.

Remarque:On peut situer l'étoile de Barnard dans la constellation d'Ophiu-chus sur le Document 1 (carte du ciel étalonnée) à l'aide de ses coordonnées équatoriales: ex

=

17 h 55 mm et

b =

4°33'. Sur le DOC. 1 le point représentant l'étoile de Barnard et la petite flèche dirigée vers la Polaire indiquant le mouvement propre sont partiellement cachés par le rayon mar-qué 18 h.

Alors que la mesure précise des positions et des parallaxes améliore la connaissance géométrique de la Galaxie, la mesure précise des mouve-ments propres en améliore la connaissance dynamique.

La Fig. III montre le mouvement apparent d'une étoile (proche) par rapport à la Terre: effet conjugué de la parallaxe et du mouvement pro-pre. On voit sur la Fig. III que le mouvement propre apparent de l'étoile AD du Lion est d'environ 2,5" en 6 ans, soit 0,42" par an en moyenne. On pourrait aussi, d'après ce document, déterminer approximativement la parallaxe, et donc la distance au Soleil de l'étoile AD du Lion.

III -

Préparation du catalogue d'entrée d'HIPPARCOS.

L'étude détaillée du projet fut achevée en 1983 et la réalisation commença en 1984.

Entre-temps, en 1982, un appel à proposition fut lancé à la commu-nauté astronomique internatiol).ale afin qu'elle propose la liste des 120000 étoiles qui seront étudiées par HIPPARCOS et qui figureront dans son catalogue. Dans ce but fut créé le "Consortium du catalogue d'entrée d'HIPPARCOS", l'INCA (INput CAtalog), avec la participation de 21 ins-tituts scientifiques de 7 pays: Belgique, Espagne, France, Pays-Bas, RFA, Royaume-Uni et Suisse avec la collaboration d'Astronomes argentins, aus-traliens et américains. Plus de 200 propositions portant sur 800 000 étoiles

(!)ont été reçues dès 1982. Un gros travail fut ensuite effectué pour se rame-ner à 120000 étoiles environ et vérifier aussi précisément que possible

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la position et la magnitude apparente de beaucoup d'entre elles (DOC.II) : en France on utilisa des lunettes astronomiques méridiennes comme celle de Bordeaux. Les astronomes amateurs européens participèrent activement à ces mesures préalables surtout dans le domaine très étendu des étoiles doubles.

En 1988, après plusieurs années de cet intensif travail collectif, Cathe-rine TURON de l'Observatoire de Paris, responsable de l'INCA remettait au Directeur de l'ESA la bande magnétique du catalogue d'entrée d'HIP-PARCOS. La qualité du catalogue d'entrée sera un facteur décisif dans la réussite finale de la mission.

Parallèlement, en 1982, furent créés deux consortiums d'analyse des données devant se préparer à recevoir et réduire les données envoyées par le satellite pendant sa mission :

le NDAC (Northern Data Analysis Consortium) comprenant des groupes scientifiques du Danemark, de Suède et du Royaume-Uni dirigé par le Danois Erik H0G ;

et le FAST (Fundamental Astronomy by Space Techniques) rassemblant des groupes de France, d'Allemagne, d'Italie, des Pays-Bas et des Etats-Unis sous la direction du Français Jean KOVALEVSKY.

Remarque: Sous l'impulsion d'Erik H0G, une mission annexe nommée "Expérience TYCHO" a été adjointe à la mission HIPPARCOS dans le but d'obtenir un deuxième catalogue moins précis mais plus vaste: plus de 1 million d'étoiles répertoriées en position (à 0,03"), magnitude (à 0,03 magnitude) et couleur. En hommage au Danois Tycho BRAHÉ (1546-1601) qui grâce à son œil de lynx avait publié un catalogue de plus de 1000 étoiles . avec une précision de l'(!), "l'Expérience TYCHO" a nécessité une instru-mentation supplémentaire à l'intérieur du satellite ainsi que la création d'un Consortium d'analyse des données TYCHO (TDAC) dirigé par Erik H0G. On peut voir sur le DOC.IIIla répartition géographique des instituts scientifiques et de leurs annexes participant à l'ensemble du projet HIPPARCOS.

IV -

Description sommaire du satellite et de son fonctionnement.

Le satellite comporte deux parties : la charge utile et le véhicule. IV.l°) La charge utile (210 kg) comprend essentiellement l'optique et les détecteurs.

La base de l'astrométrie globale est la mesure précise de grands angles entre les étoiles; l'idée géniale du Professeur Pierre LACROUTE a été d'imaginer un télescope capable de donner dans sa surface focale les ima-ges superposées de deux champs stellaires à 58° (Fig. IV).

Pour cela, le miroir plan de renvoi les 2 faisceaux provenant des champs à 58° (2 fois 29° : propriété des miroirs tournants). Le miroir de renvoi réfléchit les 2 faisceaux mélangés sur le miroir primaire sphérique de 290 mm de diamètre du télescope qui donne les images des étoiles des 2 champs à 58° dans sa surface focale où se trouve une grille d'analyse

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(grille primaire) derrière laquelle sont les détecteurs. (Fig. V) Ces détecteurs, après un tri convenable, donnent avec une grande précision l'écart angu-laire des 2 étoiles sélectionnées (qui sont environ à 58°).

La constance de l'angle de 29° des 2 miroirs du mélangeur doit être contrôlée à une fraction de millième de seconde par jour! Ceci est obtenu grâce au choix d'une matière pratiquement indilatable et à un contrôle ther-mique rigoureux (à 0,03°C !).

Le télescope dont la distance focale est de 1,4 m est de type Schmidt (à grand champ) mais le verre correcteur qui normalement améliore les bords de, l'image est remplacé par le mélangeur de faisceaux qui n'est pas tout-à-fait un miroir plan (c'est un miroir correcteur). Ce télescope est donc entiè-rement réfléchissant (achromatique). Deux tubes à 58° à sections semi-circulaires inversées complètent l'appareil. (Fig. VI)

Après la grille primaire, gravée avec une précision de 0,03 }lm (!) et qui couvre un champ de 0,9° x 0,9° dans le ciel, la lumière est dirigée sur le tube dissecteur d'image (lOT) (détecteur priniaire) qui analyse les images et permettra de collecter les mesures; pour plus de sécurité, ce système est doublé (en redondance).

Un repéreur d'étoiles permet de déterminer l'attitude du satellite en temps réel et sert également pour "l'Expérience TYCHO" ; le repéreur d'étoiles comporte une grille à côté de la grille modulatrice primaire (Fig. VII) et deux photomultiplicateurs (PMT) qui, pour "l'Expérience TYCHO", mesurent la lumière transmise par la grille du repéreur d'étoiles en lumière visible Y... ( À V

=

0,53 }lm) et en lumière bleue!! ( À B

=

0,43 um). Ces systèmes sont aussi en redondance. (Fig. VIII et IX)

Remarque:Le passage de l'image d'une étoile sur la grille primaire (avec 2688 fentes larges de 3,2 }lm et espacées .de 8,2 }lm) donne une lumière modulée que le dissecteur d'image (détecteur photoélectrique) permet de "discrétiser" en une série de Fourier dont les phases donnent la position de l'étoile et les amplitudes sa magnitude. Du satellite descendent par radio 24000 bits d'information par seconde vers les stations radioastronomiques réceptrices. De puissants systèmes informatiques au sol traitent les coor-données "grille" des étoiles et, situant ces étoiles sur des "grands cercles de référence", permettront la reconstitution de la sphère céleste avec la précision escomptée. En fin de mission, les 120000 étoiles seront connues en position, en parallaxe, en mouvement propre et en magnitude avec des précisions qui étaient inconcevables antérieurement. Jean KOVALEVSKY parle d'une véritable révolution de l'Astronomie moderne qu'entraînera la sortie des catalogues HIPPARCOS et TYCHO.

IV.2°) Le véhicule. (Fig. X)

II comprend : - la plateforme supportant la charge utile; - le système de régulation thermique;

- les systèmes de traitement des données; - le système de télécommunications avec le sol ;

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- deux antennes aux extrémités opposées du satellite ;

- l'alimentation électrique comportant deux batteries rechargeables nickel-cadmium et un générateur solaire de 350 W avec ses 3 panneaux solaires ; - le système de commande d'attitude et d'orbite avec gyroscopes, micro-propulseurs à azote froid (à poussée très faible de 0,02 N !) (=:: 2gf) et propulseurs à hydrazine pour mise à poste sur l'orbite géostationnaire; - et enfin, occupant toute la partie centrale, le fameux(!)moteur d'apogée (MAGE

m

pour passer de l'orbitre de transfert à l'orbite géostationnaire.

Remarque : le logiciel de bord central comporte deux unités de calcul

séparées: • l'une pour le traitement des données, le pilotage du tube dis-secteur d'image et la régulation thermique;

- l'autre pour la commande d'attitude et d'orbite.

Le satellite complètement équipé a une masse d'environ 1100 kg (Fig. XI).

v -

8 Août 1989 : lancement du satellite HIPPARCOS par une

fusée Ariane-depuis la base de KOUROU (Guyane Française).

Après avoir satisfait à tous les tests du grand simulateur du centre d'essais en environnement spatial de l'ESTEC (aux Pays-Bas) HIPPAR-COS était prêt au départ dès fin 85 (Fig. XII). Mais il fut d'abord concur-rencé par la mission de la sonde Giotto poursuivant la comète de Halley en 86. Puis le lancement fut fixé en 88 et finalement reculé jusqu'au 8/8/89 où HIPPARCOS fut placé dans la coiffe de la fusée Ariane IV au-dessous d'un satellite allemand de communication TV SAT 2 (Fig. XIII). C'était le 33e tir d'Ariane.

La fenêtre de lancement était de 3/4 d'heure, or au décompte 5, 4, 3, 2... Stop! Le lanceur est mis en "configuration de sécurité". Emotion! La cellule technique de la base de KOUROU analyse l'incident (une gou-verne n'a pas signalé sa bonne position aux ordinateurs), résout le problème en moins d'un quart d'heure (chapeau !) et le départ peut avoir lieu nor-malement (à 23 H 25 m TU).

A l'extinction du 3eétage de la fusée, l'ensemble se trouve sur l'orbite de transfert: orbite très elliptique de périgée au plus près de la Terre) 280 km et d'apogée (au plus loin de la Terre) 36000 km.

Les 2 satellites sont normalement libérés et HIPPARCOS doit faire environ 3 tours et demi avant le déclenchement de son moteur d'apogée qui doit lui donner l'impulsion nécessaire pour qu'il se place sur l'orbite circulaire géostationnaire (située dans le plan équatorialà36 000 km d'alti-tude) où ses propulseurs à hydrazine doivent ensuite le positionner à la lon-gitude 12° Ouest. Sur cette orbite géostationnaire (période de 24 h) HIP-PARCOS doit rester fixe par rapport à la Terre et par conséquent toujours en vue de la station radioastronomique d'Odenwald près de Darmstadt en Allemagne (siège de l'ESOC : centre européen d'opérations spatiales) (Fig. XIV). C'est avec cette antenne de 15 m de diamètre qu'HIPPARCOS doit rester en liaison radio 24 h sur 24...

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VI - Le drame du 10 Août 1989 à 13 h TU.

C'est à cette heure que l'ordre est lancé depuis le sol pour la mise à feu du moteur d'apogée à poudre qui refuse d'obéir. Consternation de la communauté astronomique internationale! Surtout que, ironie du sort, il n'y a pas dispositif plus simple et, jusqu'à présent, plus fiable que ce moteur "MAGE II'' (DOC. V).

Cinq tentatives successives n'ont pas plus de succès malgré des modifi-cations de la vitesse de rotation pour supprimer un éventuel court-circuit dans les fils d'allumage.

Il faut se rendre à l'évidence: HIPPARCOS restera sur l'orbite de transfert. ..

VII - Le miracle de l'informatique.

Après 3 semaines de désolation et de fébrilité un "plan de sauvetage" est mis sur pied et accepté par l'ESA le4Septembre, et c'est le26 Novem-bre1989après un travail acharné et gigantesque que la "mission révisée" peut débuter !

Entre-temps, au mois de Septembre, on a utilisé les propulseurs à hydrazine de miseà poste pour remonter le périgée de 280 km à 500km. On ne peut qu'admirer le savoir faire de l'équipe HIPPARCOS qui en un record a pu refaire tous les calculs, trouver de nouvelles solutions de balayage du ciel er refondre tous les logiciels à bord du satellite et au sol. En particu-lier le logiciel de commande a dû être adapté à l'envoi d'ordres en temps différé.

Trois stations radioastronomiques sont maintenant nécessaires pour les liaisons avec HIPPARCOS : celle (prévue) d'Odenwald (500

N,9° E), celle de Perth au Sud-Ouest de l'Australie (32° S,116° E) et celle de Goldstone dans le désert Mojave près de Los Angelès en Californie (35° N,117° 0).

VIII - Inquiétudes sur les effets néfastes de l'orbite définitive.

(Fig. VX)

Avec cette orbite très elliptique (périgée à500km, apogée à36000km) parcourue en10H39mm HIPPARCOS doit traverser deux fois par tour les deux ceintures de radiations de Van Allen situées vers les altitudes de 3000 km et 15000 km et on redoute l'action des électrons et des protons très énergétiques de ces deux zones sur l'électronique, l'optique et les pan-neaux solaires. D'autre part au voisinage du périgée des éclipses de Soleil de longue durée peuvent mettre les batteries en péril. Ce fut le cas en Mars 90 où une éclipse de près de 2 h a failli être fatale aux batteries qui n'avaient plus que 5 minutes de fonctionnement au retour du Soleil! Beau-coup d'observations sont perdues lorsque le satellite est proche du périgée, aussi la réalisation de la mission demandera beaucoup plus que les 2 ans et demi prévus ...

(19)

IX - Deuxième miracle : parfait fonctionnement et longévité

exceptionnelle d'HIPPARCOS.

Malgré un certain pessimisme des spécialistes, au départ de la "mis-sion révisée" le 26/11/89, HIPPARCOS a surmonté toutes les difficultés et va boucler allègrement fin 93 sa quatrième année de mesures. Sa mission est donc un succès complet ainsi que le montre le diagramme de la Fig XVI. D'autant plus que le Directeur de l'ESA a déclaré aux journées de l'espace de Dijon (3/93) que, devant le triomphe d'HIPPARCOS, le financement de la mission serait assuré jusqu'à son terme vraisemblable de 1995.

En 1995 la mission pourrait même aller au-delà des prévisions initiales avec des précisions de :

0,001" sur les positions (au lieu de 0,04" pour les mesures au sol), 0,002" sur les parallaxes (au lieu de 0,01" anciennement),

0,002" par an sur les mouvements propres (précision atteinte parfois mais sur un siècle d'observation au sol au lieu de 3 ou 4 ans dans l'espace). L'homogénéité exceptionnelle sur les deux hémisphères célestes Nord et Sud du catalogue HIPPARCOS, ainsi que sa haute précision devrait faire faire à l'Astronomie un pas sans précédent.

La sortie du catalogue aura lieu 2 ou 3 ans après la fin de la mission; les calculs, très compliqués, seront faits séparément par le FAST (au centre de calcul du CNES à Toulouse) et par le NDAC avant comparaison des résultats.

Quant au TDAC il sortira le catalogue TYCHO de plus d'un million d'étoiles avec une précision de 0,03" sur les positions, de 0,03 sur les magni-tudes et des résultats précis sur les indices de couleur des étoiles. Le très grand nombre d'étoiles étudiées dans l'Expérience TYCHO a permis de découvrir beaucoup d'étoiles variables et beaucoup d'étoiles doubles (avec photométrie distincte pour couples séparés de 2 à 3" au lieu de 10 à 20" dans les observations au sol !). Rappelons que la connaissance des étoiles doubles permet de calculer la masse de chacune des composantes.

Avec le succès des missions HIPPARCOS et TYCHO le rêve du Pro-fesseur Pierre LACROUTE est en train de se réaliser complètement.

BmLIOGRAPHIE

HIPPARCOS par M.A.C. Perryman. ESA. Octobre 86. L'ESA par ESA Relations PUbÏiques. Janvier 93.

ESA's Report to the 29th COSPAR Meeting by ESA Publications Division. 9/92. L'Astronomie (SAF).

- Mai 76 p. 223.. Perspectives spatiales pour l'Astrométrie par P. Lacroùte. - Mars 81 p. 111. Le satellite HIPPARCOS par P. Lacroute.

- Septembre 92 p. 1. HIPPARCOS, le géomètre du ciel M. Froeschlé. - Octobre 92 p. Il. TYCHO, millionnaire en étoiles par J.L. Halwachs. - Janvier 93 p. 16. L'observatoire de Bordeaux par J. Colin.

Ciel et Espace (AFA)

(20)

L'épopée et le triomphe du satellite astrométrique

HIPPARCOS.

(suite et fin)

ÉPILOGUE.

Lorsque l'article précédent a été écrit, la fin de l'épopée n'était pas encore connue, la voici ... (d'après un communiqué ESA). Altéré par l'envi-ronnement fortement radiatif auquel il a été soumis pendant près de quatre ans, le vaillant satelliteHIPPARCOS a commencéàavoir des ennuis avec ses gyroscopes. Grâce à de nouvelles prouesses techniques, on a réussi à lui faire poursuivre sa mission sans gyroscope. Mais, alors que les premiè-res données "sans gyro" étaient acquises, une panne de liaison avec les calculateurs de bord survint le 24 Juin. Cette panne mit fin au flot inces-sant de 24000 bits de données par seconde dont le satellite avait arrosé la Terre depuis son lancement. Après de vaines tentatives pour poursuivre l'exploitation, les communications ont été définitivement interrompues le

15 Août 1993, quatre ans et une semaine après le lancement.

Grâceàsa durée de vie opérationnelle exceptionnelle (compte-tenu de ses difficultés d'orbite), le satellite HIPPARCOS a permis d'atteindre dans leur intégralité les objectifs initiaux de la mission. Le catalogue HIPPAR-COS de plus de cent mille étoiles devrait être achevé en 1996, améliorant de 10à 100 fois la précision des catalogues actuels.

Evidemment, pour les extensions de la mission, on aurait préféré qu'HIPPARCOS tienne encore quelques mois mais le catalogue TYCHO comptera néanmoins plus de un million d'étoiles. De plus, HIPPARCOS a découvert plusieurs milliers de systèmes d'étoiles binaires, étudié avec précision plusieurs centaines de milliers d'étoiles variables et confirmé certaines prévisions fondées sur la théorie de la relativité générale...

Les scientifiques de la mission HIPPARCOS seront certainement occupés jusque vers la fin de la présente décennie par l'analyse et l'inter-prétation de l'énorme quantité de données recueillies. L'exploitation astrophysique de ces résultats suivra.

I! est certain que le satellite astrométrique HIPPARCOS a vraiment bien œuvré ·pour l'Astronomie du troisième millénaire.

Le 16 Octobre 1993.

(21)

DOCUMENT 1

COMPLÉMENTS d'ASTRONOMIE

1°) La TERRE tourne autour du SOLEIL (dans le plan Ecliptique d'un mouvement moyen elliptique presque circulaire en 365,2563 jours (c'est l'année sidérale: rapportée aux étoiles).

2°) L'axe de la TERRE étant incliné, le plan de l'Equateur fait avec l'Ecliptique l'angle i = 23 °26'. C'est cette obliquitéiqui explique les saisons.

3°) Sur la carte du Ciel on voit les traces de l'Equateur (centrée au Pôle) et de l'Eclipti-que. Ces 2 traces se coupent en 2 points dont l'un (situé dans la constellation des Poissons) est le Point Vernal '( qui correspond à l'Equinoxe de Printemps.

4°) Précession des Equinoxes: du fait de la lente rotation de l'axe de la TERRE en 25800 ans, 0 se déplace d'environ 50" par an à la rencontre du SOLEIL. Le temps moyen écoulé entre 2 Equinoxes de Printemps (année tropique: 365,2422j)est donc un peu plus court que l'A.S.

5°) On peut repérer les objets célestes par leurs coordonnées équatoriales: l'ascension droiteexmesurée en heures, minutes et secondes, sur l'Equateur à partir de '{ (voir carte ci-dessus) et la déclinaison Ômesurée en degrés, minutes et secondes (d'arc), de 0° à + 90° de l'Equateur au Pôle Nord et de 0° à-90° de l'Equateur au Pôle Sud. Par exemple; les coordonnées du SOLEIL sont aux Equinoxes: le 20/3/93ex= 0, b= 0; le 23/9/930< = 12 h,b= 0 et aux Solstices: le 21/6/93ex= 6 h, () = 23°26' ; le 21/12I93cx.= 18h,l>=23°26'.

6°) Une éclipse de SOLEIL ne peut avoir lieu qu'à une date de NL (LUNE entre TERRE et SOLEIL) et une éclipse de LUNE à une date de PL (TERRE entre LUNE et SOLEIL). Le plan de l'orbite de la LUNE faisant un angle de 5° avec l'Ecliptique, l'alignement ne se produit que 4 à 6 fois par an. (nombre d'éclipses)

7°) Les nœuds de l'orbite lunaire )intersections avec l'Ecliptique) font un tour en 18,6 années:ily a donc des années à LUNE HAUTES (ex: 1988, bm = 28,5°) et à LUNE

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DOCUME Til Cercle méridien automatique de Bordeaux.

C'est l'un des instruments d'astrométrie au sol les plus évolués et pourtant les erreurs dues à la réfraction atmosphérique et à la flexion de l'instrument dégradent de façon notable la précision de ses mesures : les erreurs de position pour les mesures indivi-duelles se situent autour de 0,12" (on fait évi-demment beaucoup mieux depuis l'espace). L'instrument co~porteessentiellement une lunette astronomique de 20 cm d'ouver-ture mobile dans le plan méridien (autour d'un axe horizontal Est-Ouest) automatisée et permettant jusqu'à 400 observations par nuit, d'étoiles plus brillantes que la magni-tude 12,5.

Compléments sur les magnitudes des étoiles.

La magnitude apparente m d'une étoile de brillance apparente (ou éclat) E est donnée par m = C - 2,5 log E C est une constante.

On voit que les étoiles ayant les plus grands éclats ont les plus faibles magnitudes. Pour deux étoiles numérotées 1 et 2 on peut écrire :

E 2 ml - m2 = 2,5 log

E

l

a. si E2 = El alors m2 = ml ; 2 étoiles de même éclat ont même magnitude apparente.

b. si E2 = 100 El alors ml - m2 = 2,5 log 100 = 5 soit m2 = ml - 5

Psr exemple, une étoile de magnitude apparente 1 a un éclat 100 fois plus grand qu'une étoile de magnitude apparente 6 (étoile la faible visible à l'œil nu).

E2 1/2,5 215

c. sim2 = ml - l alors 1 = 2,5 10gEI E2/E l = 10 = 10 = 5v'lOO = 2,512 si la magnitude apparente décroît de 1 l'éclat est environ 2,5 fois plus grand; une étoile de magnitude 12,5 (voir plus haut) a un éclat (2,512) 6,5 :=: 400 fois plus faible qu'une étoile de magnitude apparente 6 ;

certains télescopes modernes peuvent "voir" des étoiles de magnitude apparente 28 soit (2,512) 22=6,3.108 ou630millions de fois moins lumineuses qu'à l'œil nu ! La magnitude absolue d'une étoile estlamagnitude apparente qu'elle aurait si elle était à 10 parsec de l'observateur: on la calcule à partir de la magnitude apparente et la distance de l'étoile (donc de la parallaxe).

(23)

DOCUMENT

In

Répartition géographique des instituts scientifiques participant au projet HIPPARCOS.

(24)

DOCUME T IV

1.A l'extinction du 3< étage d'Ariane, HIPPARCOS et le satellite compagnon sont en orbite de transfert.

2. L'ensemble des satellites et du 3< étage est orienté, la structure composite est mise en rotation à un maximum de 10 tours/minute parlacommande d'attitude du 3< étage d'Ariane, selon les besoins du satellite compagnon qui se sépare. 3. L'ensemble 3< étage-HIPPARCOS est réorienté, ajusté en rotation (lOtr/min),

puis HIPPARCOS se sépare de la structure du lanceur.

4. La station au sol prend le satellite sous contrôle. Les mesures d'orbite et d'atti-tude peuvent commencer.

5-6. La phase en orbite de transfert s'étend sur environ 3 orbites durant lesquelles on contrôle en permanence l'orbite et l'attitude du satellite, celui-ci étant mis en rotation à 60 tr/min.

7. A l'apogée, le moteur d'apogée est mis à feu, propulsant le satellite en orbite circulaire géostationnaire. (On sait qu'il n'en a rien été! La suite est donc théorique).

8-9. L'axe de rOtation est réorienté perpendiculairement au plan de l'orbîte jusqu'à ce que la longitude allouée (12° Ouest) soit atteinte grâce à des impulsions de jets Est-Ouest (rôle des propulseurs à hydrazine).

10. Une fois mis à poste le satellite est freiné à 10 tr/min, l'hydrazine restante est chassée, les panneaux solaires et la 2< antenne sont déployés.

11-12-13. L'axe de rotation est pointé vers le Soleil, puis le satellite est mis en rotation lente autour de cet axe (de façon que l'axe du satellite fasse un angle constant de 43° avec la direction du Soleil pour la stabilité thermique). Les mesures du repéreur d'étoiles et des gyroscopes commencent, ainsi que l'étalonnage de la charge utile. Les opérations nominales débutent dès que la charge utile a été mise en service.

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DOCUMENT V

LE MOTEUR MAGE II .

Le moteur MAGE II d'apogée a refusé de s'allumer, interdisant au satellite HIPPARCOS de rejoindre son poste de travail. Ce sont plus de 400 kg de poudre qui, en brûlant pendant 45 secondes, devaient fournir· l'impulsion nécessaire au satellite pour rejoindre son orbite géostationnaire. Un problème dans la chaîne pyrotechnique a fait que l'allumeur placé au sommet du bloc de poudre n'a pas fonctionné. Personne ne comprend le mécanisme de la panne.

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CHANCES ET RISQUES

DE L'INFORMATISATION

DANS L'EUROPE DE DEMAIN

Nous remercions Emmanuel GILQUIN(AI65-70) Professeur agrégé

de Mathématiques, Maître de Conférences de l'Université Paris XIII de nous permettre de publier la Conférence qu'il a faite au colloque du CREIS Paris juin 1992.

NORMES ET STANDARDS

Presque à chaque instant, nous nous heurtons à des normes ou à des standards, sans que nous sachions toujours de quoi il s'agit exactement. Si nous voulons installer une prise électrique dans notre salle de bains, mieux vaut téléphoner à notre agence E.O.F.

Elle va nous indiquer tout ce qu'il faut savoir sur la notion de volume de protection autour de la baignoire, sur les appareils de classe II autorisés dans certaines zones de la salle de bains. Tout ceci est fait pour sauver des vies. Ces normes de sécurité sont absolument nécessaires: Si elles n'étaient pas respectées, les tribunaux pourraient en tirer les conséquences.

Si nous voulons brancher notre ordinateur sur un téléviseur, des ques-tions doivent être posées: le téléviseur est-il au standard PAL? A-t'il une prise à la norme PERITEL ?

A propos de la télévision, il faut être bien sourd pour ne pas entendre le bruit de la bataille qui fait rage autour de la haute définition.

Thomson voudrait imposer la norme 02 MAC / PAQUET à CANAL

+

qui n'en veut pas, car elle ne concerne qu'un peu plus de mille téléviseurs. En plus 02 MAC n'est en fait qu'une étape vers HO Mac, la vraie haute définition, d'une qualité comparable à celle d'un écran de cinéma.

Mais, pendant ce temps, on ne sait que décider à propos des canaux réservés sur le satellite Télécom 2A.

Pour les Allemands, la haute définition pourrait être un standard PAL amélioré.

Quant aux Japonais, ils affirment que leur norme MUSE est au point. Elle n'est pas compatible avec PAL et SECAM, ce qui implique un renou-vellement total de tout le matériel.

Suivant le procédé qui sera choisi, ce sont des milliers d'emploi et des sommes considérables qui changeront de continent.

On voit maintenant à quel point il est nécessaire de dégager la signifi-cation des notions voisines et souvent confondues de norme et de standard, de les observer sur des exemples, depuis leur création jusqu'à leur disparition.

(27)

NORME et STANDARD: L'EQUERRE et l'ETENDARD

Deux termes rivaux se disputent des notions très imbriquées. En fran-çais seul le mot NORME devrait avoir droit de cité, mais l'anglais nous propose depuis un siècle un terme au sens assez proche: STANDARD.

Or, si les deux mots semblent voisins, au moins dans le contexte de cet exposé, leurs origines sont par contre fort éloignées.

Il est curieux de constater à quel point leur étymologie nous éclaire sur leurs différences.

En latin, NORMA, c'est l'équerre, donc la droiture. Déjà, les classi-ques, Cicéron, Horace l'employaient au figuré dans le sens de LOI; son complément, la lourde REGULA de l'architecte Vitruve est devenue la REGLE. Le sens initial de NORMA a subsisté en mathématiques: une droite normale, c'est une droite perpendiculaire (à un plan, etc).

STANDARD, au contraire, vient du vieux français ESTANDARD. C'était donc un signe de rassemblement autour d'un homme, ou d'un symbole.

Les deux mots NORME et STANDARD représentent des concepts suf-fisamment voisins pour être souvent confondus, pourtant ils ont des origi-nes tellement différentes, que ceci doit nous permettre de les différencier.

LA LOI, LA NORME, L'USAGER.

Les unités de mesure sont l'exemple de normes définies par des lois et dont la validité a l'étendue de l'état qui les a définies. Ainsi les unités de poids sont restées longtemps du domaine de compétence des villes, les étalons étaient déposés en mairie. Pour ce qui est des longueurs, les unités avaient un domaine plus vaste : la prQvince, quelquefois le royaume.

le système britannique des poids et mesures est un reliquat de la situa-tion qui prévalaitily a trois siècles. Il a survécu dans les limites de l'Empire Britannique, avec bien entendu quantité de normes dérivées qui ont fait le désespoir, pour ne citer qu'un exemple, des propriétaires de voitures anglai-ses, condamnés à d'infinies recherches pour un simple boulon.

La victoire du système métrique est dues à deux facteurs essentiels: son universalité voulue dès l'origine (par exemple le kilogramme est défini à partir de la masse du litre d'eau), et sa mise immédiate dans le domaine public.

Un autre facteur de succès, le caractère décimal du système, fut aussi la cause de son unique, mais important échec.

Le mètre était à l'origine une unité dérivée du grade (400 grades pour un méridien terrestre, 40 millions de mètres pour le même grand cercle autour de la terre, le mètre correspond bien à 11100000 grade).

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Le grade était inadapté à la mesure des angles: le triangle équilatéral a des angles au sommet de 66,66666... grades !!! Il fut donc boycotté par les mathématiciens, les astronomes, les physiciens, les navigateurs, enfin les aviateurs. Et voilà pourquoi le multirnillénaire degré, rescapé de l'anti-que Chaldée, assiste à la déconfiture du grade, incapable de fêter son Bicentenaire.

Dernière conséquence, et non la moindre, les navigateurs bnt conservé l'unité de distance qui leur convenait, le mille nautique, qui correspond à 1160 de degré d'arc de méridien soit 1852 m environ.

On peut maintenant, à partir de cet exemple, rarement évoqué, mesu-rer les dégâts dus aux préjugés des conventionnels, et en timesu-rer une première règle:

ON NE PEUT PAS IMPOSER UNE NOUVELLE NORME CONTRE LE BON SENS OU CONTRE L'INTÉRÊT DES USAGERS.

Un standard, comme nous l'avons vu plus haut, peut être caractérisé comme un point de recontre ou de ralliement, qui n'est pas forcément défini immédiatement, mais qui peut aussi évoluer au cours du temps.

LE GALION: UN STANDARD.

Les types de voiliers sont un bon exemple de standard. Personne ne sait plus qui a inventé la felouque ou le drakkar, et, si Dubrovnik peut revendiquer avec le "galijun" la paternité du galion, il est difficile de préciser plus. Il y a cinq siècles, ce type de navire entre dans l'histoire avec les Conquistadors. Produit pratiquement en série pour équiper la Flotte de l'Or, il représente un standard indiscutable de l'époque.

Son succès lui fit courir naturellement le risque d'une sclérose. Mais d'autres nations, comme l'Angleterre, puis la France, allaient se charger de faire évoluer et progresser la construction navale.

L'exemple que nous avons pris nous montre bien l'apparition d'un stan-dard à partir de contraintes matérielles, des exigences des usagers, et de l'arbitrage ultime de la mer.

On voit bien le moment où le standard devient naturellement une norme, au plein sens du terme, quand il a atteint une perfection suffisante pour être bien défini, donc susceptible d'être produit en série et bien sûr copié. A ce moment les caractéristiques implicites, ou définies seulement dans un cercle restreint, peuvent céder la place à des textes réglementaires, éventuellement à des lois.

UN STANDARD, ISSU DE LA COMPÉTENCE D'UN GROUPE EST DEVENU, PAR SON SUCCÈS, UNE NORME.

Il est un domaine où, par contre, la notion de norme est indispensa-ble, celui de l'assemblage de plusieurs objets. Si nous branchons n'importe quel ustensile électroménager sur n'importe quelle prise à usage domesti-que reliée au secteur, nous avons le souhait, et même la certitude domesti-que

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Il

tout va bien se passer; l'appareil ne va pas fondre, le disjoncteur ne va pas sauter.

En branchant cet ustensile, nous confrontons deux normes : - Celle de l'Electricité de France qui s'engage par contrat à nous livrer un courant dont la tension se situe aux environs de 220 V dans les limites de tolérance fixées par la loi, dont la fréquence se situe de même aux alen-tours de 50 Hz.

- Celle à laquelle le constructeur s'est soumis pour que son matériel soit agréé sur le territoire français.

En cas d'incident, il est théoriquement possible d'établir les responsa-bilités. Il suffit d'établir qui, des deux protagonistes n'a pas respecté la norme qui lui incombait. Par exemple, si nous pensons que la durée de vie de notre téléviseur a été réduite par les micro-coupures d'Electricité de France, nous pouvons réclamer des dommages et intérêts en nous appuyant sur des tex-tes précis et techniquement documentés.

En l'absence de norme, ilest infiniment plus difficile d'apprécier les responsabilités, tout repose sur un juge qui délègue à des experts.

Prenons comme deuxième exemple celui des "postes de radio". Jusqu'aux années 60, ce sont des objets plus ou moins imposants qu'il suf-fit de brancher sur le secteur. Puis ils éclatent littéralement : la chaîne est désormais l'assemblage d'un tuner, d'un amplificateur, de deux enceintes (au minimum).

Le client est donc désormais plus libre, mais la liberté n'est pas sans risques. On lui propose des enceintes, peut-il les brancher sur son ampli ? Comment raccorder tel ampli avec tel tuner.?En complément des conseils plus ou moins intéressés du vendeur, sa seule bouée de sauvetage reste un ensemble cohérent de normes, par exemple le célèbre DI N (c'est à dire la norme allemande).

DI N signifie en effet "Deutsche Industrie Norm".

Il nous est possible maintenant d'aborder de façon cohérente le pro-blème de la définition de standards et de normes dans le domaine de l'informatique.

LE PC : UN STANDARD...

DIX ANS DÉJÀ OU DIX ANS SEULEMENT?

Le PC, Personnal Computer a été présenté

il

la presse en août 1981. C'est le mariage réussi du composant 8086 du constructeur INTEL et du système d'exploitation MS/DOS.

MS est la signature de MICROSOFT, dirigée par Bill Gates ; ce der-nier travaillait depuis longtemps sur l'environnement logiciel des micropro-cesseurs Intel.

Il a su s'associer avec Tim Paterson de Seattle Computers qui peut être considéré, avec Bill Gates, comme le père de MS/DOS ..

(30)

DOS signifie Disk Operating System.

En informatique, un Operating System est chargé de diriger et de con-trôler tous les échanges de données entre le processeur et l'extérieur. Il assure notamment les relations avec les périphériques: imprimantes, lecteurs de disquettes, écran.

Un Operating System peut être comparé à un chef d'orchestre. On a traduit par erreur Operating System par système d'exploitation. To operate n'a le sens d'exploiter que dans le contexte: "exploiter la cré-dulité". La traduction exacte est plutôt "Système de commandement".

IBM envisageait d'autres systèmes d'exploitation comme CPM/86. Des retards, des coûts plus élevés ont mis hors-course les concurrents et

MICRO-SOFT s'est retrouvé seul partenaire d'IBM.

Ce standard s'est imposé très rapidement, car il satisfaisait une reven-dication essentielle des utilisateurs: pouvoir changer de constructeur sans devoir réécrire les programmes, pouvoir lire une disquette dans un drive comme on branche une fiche dans une prise de courant ou une autre.

Etre au standard PC assure donc la compatibilité logicielle.

Enfin, dans le respect cette fois des concepteurs de logiciels, le passage de l'ancien standard CPM vers la nouvelle norme MS/DOS est particuliè-rement facile.

Pour ce qui est des périphériques, la situation est bien plus compliquée. Il est difficile par exemple de brancher une imprimante sur un ordinateur de marque différente. On risque de perdre du temps lors de l'installation, et ensuite on n'est pas sûr que la qualité soit au rendez-vous.

La compatibilité matérielle n'est donc pas clairement assurée tant au niveau de l'unité centrale que des périphériques.

LA NORME MSX :

HISTOIRE D'UN ÉCHEC EN INFORMATIQUE FAMILIALE.

Il est temps maintenant de nous pencher sur le cas particulièrement intéressant de la norme MS X.

D'abord, cette norme concerne l'informatique familiale.

Ensuite, c'est un exemple de collaboration entre le Japon et l'Europe. Enfin, c'est une page de l'histoire de l'informatique, assez peu connue, mais riche d'enseignements, notamment sur le rôle exact d'une norme dans l'organisation du marché.

Nous sommes en 1982. Fort de son succès avec le PC, Bill Gates, le brillant P.-D.G. de MICROSOFT, souhaite renouveler l'opération dans le domaine de l'informatique familiale.

Il veut, cette fois, créer un STANDARD solide et bien défini, en s'appuyant sur ce qui existe déjà; ensuite, des accords avec les construc-teurs en feront une NORME.

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1993

1994

BORDEREAU D'ENVOI

ETABLISSEMENT Dénomination abrégée exacte (ex. loT.N.G.) Nom le cas échéant N° de téléphone Adresse Code postal - Ville Académie

POUR UN ISOLÉ OU UN RETRAITÉ

A remplir par l'amlcaliste

POUR UN ÉTABLISSEMENT

A remplir par le correspondant(1)

Nom de l'isolé ou du correspondant Adresse personnelle M., Mme, Mlle M. Mme Mlle

NOM (en capitales) el prénom usuel

NOM de jeune fille

Fonctions actuelles

Section Promo Participation+ abon. tarif réd. 200F 100F Soli-danté ... ... ... .. ... .. ... participationà 200 F ... participation à 100 F ...,... TOTAUX TOTAL GÉNÉRAL. ou report

(32)

Mentionner ci-dessous toutes informations, critiques et suggestions susceptibles d'intéresser la vie de l'amicale:

- Mutations (préciser en observations: arrivée ou départ et, si possible. établissement ancien ou établissement nouveau).

- Retraite (indiquer si possible adresse de retraite). - Cas particuliers (détachement. disponibilité•...). - Mariages. naissances, décès.

Merci pour votre précision.

. . . .U ' . , , .

..

..

...

.. .. ,. .o n . . .

Section Promo Observation Prénom usuel Nom M Mme Mlle 1···· ··..·1··· .... ,...

Renvoyer le présent bordereau. dès que possible à

Mme BONTOUX Marie-Noëlle, 22, rue Marceau 92170 VANVES

1accompagné1 d'un ou des chèques(s) bancaire ou d'un ou des chèques(s) de virement postal établià "ordre de :

ASS ANC ELEVES ENSET ET ENS CACHAN

CCP

PARIS

5488-99 K

du montant correspondant au total général calculé au verso soit F

A le

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1993-1994 Adhérent En Activité Retraité Élève ENS

o

o

o

o

Non Adhérent 0 Isolé 0 Groupe d'Etab. 0

1

1

NOM PRÉNOM (usuel) NOM de jeune fille

Section Promotion

Nom et adresse de l'établissement d'exercice

Fonction exercée

Ficheàremplir avec soin recto-verso par tous les anciens élèves de l'ENSET.

Les cotisations sont recueillies:

- par lecorrespondant d'établissement qui les transmet au trésorier, - par letrésorier lui-même pour les Isolés.

Pour la miseàjour du fichier et l'annuaire on considère qu'unétablissement

est le lieu dans lequel est donné un enseignement (Lycée, Collège, Département d'I.U.T., Université, Grande école...) et où exercent au moins 2 anciens élèves de l'E.N.S.E.T. ou de l'E.N.S. de CACHAN.

La miseà jour de l'annuaire est effectuéà partir du BORDEREAU D'ENVOI aussi bien pour un établissement, qu'un retraité ou un isolé.

La mise à jour du fichier d'expédition est effectué à partir de la FICHE CI-DESSUS (recto-verso).

Sont considérés comme isolés, les retraités, les personnels d'inspection, ou d'administration ministérielle, académique ou départementale, les professeurs du C.N.E.D.

L'envoi des bulletins et des annuaires sera désormais effectué chez l'amica-listeà son adresse personnelle(diminution de nos frais d'expédition par la tarifi-cation "envoi en nombre").

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Rectifications ou changement d'adresse:

Ficheàremplir avec soin recto-verso par tous les anciens élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan. Collez ici l'étiquette

d'expédition corrigée Ville Adresse personnelle:

Mme, Mlle, M

Code postal

Montant de la participation et de l'abonnement aux bulletins trimestriels: - 200 FAnciens élèves actifs et retraités.

- 100 FÉlèves de l'ENS.

Adresse de notre TRÉSORIÈRE

Mme Marie-Noëlle BONTOUX

22,

rue Marceau

92170 VANVES

NOM Chèque: Montant Bancaire Mode de Paiement Section Postal Promo ..

ASS ANC ELEVES ENSET ET ENS CACHAN

CCP

PARIS 5488-99 K

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Il faut, d'abord, réaliser une compatibilité matérielle et logicielle totale. L'utilisateur doit pouvoir brancher ses périphériques, introduire ses dis-quettes, quelle que soit la provenance des uns et des autres avec la tnanquil-lité d'esprit d'un usager qui se relie au réseau EDF.

Cette compatibilité est matérialisée par la marque MS X apposée sur tous les matériels et tous les logiciels. Ainsi l'utilisateur achète en connais-sance de cause. Il est rassuré par l'existence d'une véritable norme interna-tionale, qui lui permet de compléter tranquillement sa configuration, d'ache-ter d'autres logiciels, sans autre souci que de comparer les qualités et les performances.

Il n'y a pas bien entendu de standard sans marché. L'informatique fami-liale a d'autres contraintes que la micro-informatique de bureau, et notam-ment des moyens financiers beaucoup plus réduits.

LE CAHIER DES CHARGES DE L'INFORMATIQUE FAMILIALE.

Il nous faut maintenant préciser les contraintes minimalesàrespecter en informatique familiale.

Il est assez facile de préciser un tel cahier des charges, si on réfléchit à deux constatations: c'est un superflu, çà doit plaire à tous.

Un ordinateur familial doit d'abord être capable de fournir une image, à la fois en couleurs et de bonne qualité, parce que les jeunes et spéciale-ment les enfants n'aispéciale-ment pas les images monochromes.

Il doit comporter une prise spéciale ("port") destinée aux jeux sur cartouche.

Il doit posséder une mémoire de masse; un drive suffitàcet effet, deux si on a l'intention de copier beaucoup de disquettes. Ce drive servira aussi à introduire des jeux, moins couteux sur disquette que sur cartouche.

Le constructeur doit tout faire pour proposer et vendre une imprimante de bonne qualité, avec un traitement de texte convenable. C'est, en effet, avec les jeux, la fonction "machine àécrire" qui est la plus utilisée.

Il doit enfin proposer les jeux les plus intéressants et les logiciels les plus utiles (tableur, publication assistée par ordinateur. .. ).

L'unité centrale doit être équipée des prises et connecteurs nécessaires.

LA SOLUTION MSX.

Il faut économiser, etBill Gates fait le choix stratégique du micropro-cesseurs Z80 A, beaucoup moins cher que le 8086.

A ce composant, Microsoft adjoint un coprocesseur graphique qui est lui très en avance, c'est un des tous premiers V L S 1 (circuit très hautement miniaturisé).

(36)

Le système d'exploitation est MSX/DOS, version simplifiée de MS/DOS.

Dès le commencement, de grands constructeurs se rallient: Philips, Sony, Matsushita et la plupart des grands noms japonais et coréens.

MSX est d'abord un Standard, point de rassemblement de construc-teurs autour d'un certain type de produit, résultat d'une évolution.

MSX est devenue une norme, dès l'instant où les constructeurs ont signé 'des accords définissant des produits et des méthodes de fabrication. C'est même un exemple de norme internationale. Le cadre juridique était-il assez solide pour remplacer l'autorité d'un État?

En 1983, les premières machines MSX sont mises sur le marché japo-nais. Elles n'arrivent en Europe qu'en fin 84.

On peut noter plusieurs fautes, la première est cette lenteur de mise en place des structures de fabrication et de diffusion.

D'autre part, les premiers MS X en vente en Europe provenaient, soit de fabricants japonais de second rang, soit des "petits dragons" (Corée, Hong-Kong) ;ilfallait bien constater un lancement incohérent, sans souci de développer un environnement logiciel et matériel complet. Dans le pire des cas, certains micros ne respectaient pas le standard. Tout ceci a nui iné-vitablement à l'image de marque de MS X. L'arrivée en 1985 de Sony a remis un peu d'ordre. Philips n'est prêt qu'en décembre 85.

Ces deux constructeurs commettent l'erreur de ne sortir qu'en mars 86, et juillet 86, leurs modèles haut de gamme, à la norme améliorée MSX 2.

Un ordinateur MSX 2, est, indiscutablement, ce qui correspond le plus, et pour de nombreuses années, au concept d'informatique familiale.

La qualité de l'image couleur fournie par un Philips MS X 2 de 1986 a peu à envier sur le plan de l'impression rétinienne à un PC actuel équipé d'une carte VGA. Les possibilités musicales sont uniques à l'époque.

Mais en informatique plus que dans d'autres industries, le temps est précieux. Les années perdues ont permis à AMSTRAD, dirigée par Alan Sugar, d'occuper une large part dans le domaine de l'informatique bas de gamme, puis de développer une machine PC compatible à des prix voisins de ceux des MS X 2. Bien sûr MICROSOFf a fourni MS/DOS ...

L'action d'AMSTRAD conduit donc à rétablir la cassure du marché en deux segments: l'ordinateur personnel, véritable annexe à domicile du bureau, et l'ordinateur de jeux.

A partir de là, on voit apparaître un phénomène classique dans l'his-toire des coalitions. Les "petits dragons", puis Sony, se retirent du marché européen. C'est la débandade.

Le matériel est d'abord bradé pour essayer de vendre un maximum. C'est un échec, car la déflation encourage à ne pas acheter.

(37)

Il est temps maintenant d'évaluer les conséquences de cet échec. D'abord le matériel en stock chez certains constructeurs a été détruit, pour des raisons fiscales.

On peut se demander, à voir le sous-équipement des écoles, si la fisca-lité est bien adaptée.

Ensuite, l'informatique familiale de masse est une notion qui a dis-paru d'Europe. ATARI, AMIGA et MACINTOSH restent trop chers et peu adaptés à cette fonction.

Le vide laissé par M SX a créé un appel d'air qui a permis une implan-tation massive en Europe des consoles de jeux: SEGA, NINTENDO. Par contre sur le marché japonais, MSX et l'informatique familiale inhibent, au moins partiellement, le développement de ces consoles.

Le constructeur qui a le plus souffert de cet échec, dont il est en partie responsable par ses hésitations, est probablement Philips. De plus, sa clien-tèle déjà douchée par l'affaire du standard V2000 (magnétoscopes), s'inter-roge sur la versatilité de ce constructeur.

Les causes de cet échec sont multiples, mais la principale était la créa-tion d'une norme internacréa-tionale, alors qu'il n'y avait pas d'instance inter-nationale capable de la protéger ou d'arbitrer les conflits.

Ceci est évidemment une leçon. La construction euripéenne peut avoir un rôle positif dans ce domaine. On sait que, par le jeu des délégations de souveraineté, l'Union européenne peut, par des directives, édicter de véri-tables normes. Cependant, l'exemple que nous avons développé montre qu'il faut être sans illusion. Il y a véritablement une guerre des normes.

L'espace où évoluent les normes n'est pas celui du marché, elles se situent à un niveau supérieur ; par contre elles influencent le marché dans la mesure où le consommateur, particulier ou industriel, ne veut plus être piégé par un fournisseur.

On peut leur reprocher, bien sûr de figer le marché, de freiner les avan-cées technologiques.

Nous avons vu qu'une situation propice est la montée en puissance d'un standard éprouvé jusqu'à ce qu'il puisse devenir une norme, un peu comme le système d'exploitation UNIX ces dernières années.

Le couple Norme-Standard apparaît au long de cette brève étude, comme le dernier avatar du dieu Janus aux deux visages. La lecture atten-tive de l'histoire nous permet de prendre les bonnes décisions concernant le futur. .

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DE CACHAN

21 - 22 Mai 1994

Samedi 21 mai

12 h - Repas pris en commun suivant les souhaits des AB 15 h - Visite du musée Guimet 6 place d'Iéna (métro IENA)

Eveil à l'art d'Extrême Orient

Dimancbe 22 mai

9 h 30 - Assemblée Générale E.N .S. de CACHAN - Rapport d'activité

- Rapport financier

- Reconnaissance d'utilité publique; les statuts de l'Association

- L'Enseignement Technique dans les IVFM, Mlle J. DUPUY (lA)

- L'art comme institution, Mme SEGRÉ (ENRS) 13 h - Banquet au restaurant de l'Hôtel Découvertes Climat

2 rue Mirabeau - 94230 CACHAN

Notes pratiques

Nous avons pensé que certains d'entre vous aimeraient prendre ensem-ble le repas qui précède la visite du musée.

Dans ce cas, nous mangerions place des Ternes, le restaurant n'a pas été encore choisi mais le rendez-vous sera pris à Il h 45 devant l'Hypopotamus.

Vous signalerez sur la fiche d'inscription que vous souhaitez prendre ce repas avec nous. Pour aller des Ternes au musée nous aurons le bus n° 30 qui amène à Trocadéro et descendrons à pied au musée (12 m environ). Si vous allez directement au musée RV à 14 h 45 (métro Iéna) devant le musée.

(39)

CONGRÈS DE CACHAN 1994

Fiche d'inscription et chèque

à

envoyer

à

Maurice RESSAYRE

10 Rue Auguste Renoir - 78860 ST NOM LA BRETECHE

Réponse impérative pour le 25 avril 1994

- Vous souhaitez participer au repas du 21 mai à 12 h

Place des Ternes. . . .. 110 F

Nombre de personnes ...

D

Total

0

II - Visite au musée Guimet 25 F

Nombre de personne"s

D

Total

0

III - Banquet 200 F

Nombre de personnes

D

Total

0

Le chèque est à libeller à

Association Anciens Elèves ENSET - ENS CACHAN

CCP Paris 5488 99 K

(40)
(41)

Sur le bulletin 182 nous annoncions que l'ENS de Cachan désormais accueillait des étudiants en formation du 3ecycle, L'ENS de Cachan étant habilitée à délivrer des DEA et des thèses de Doctorat.

(42)

DEA 1993-1994 ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE

DE CACHAN

INTITULE DES ETABLISSEMENTS NOM DES FORMATIONS CO, HABILITES RESPONSABLES DOCTORALES ET PRINCIPAL

Automatique et Paris XI D. CLAUDE

traitement du Ecole de. Mines • Supélec "H. ABOU-KANDIL signal CNAM - Bure. H.CLERGEOT

ENS Cachan

Electronique Paris XI J. AUBERT,

ENS CachanlINSTN "D. PLACKO

G~nie Electrique Paris VI M. POLOUJADOFF, Pari. XI • Supélec "J-P. LOUIS ENS CachanlCNAM

Production Nancy 1 M. VERON,

Automalis~e ENS Cachan "P. BOURDET

M~canique des Paris VI

solides et des Compitgne • ENSAM J. LEMAITRE,

structures INSTN· ENPC

Polytechnique "P. LADEVEZE ENS Cachan

M~canique des Paris XIII

mattriaux ECAM· ENPC A. ZAOUI,

ENSAM·ENSM

ENS Cachan "D.MARQUIS Polvtechnioue

Mattriaux avancés ENS Cachan "Y. MALIER,

Ingtnierie de. Structures Paris VI J. MAZARS

et des enveloDDcs

Analyse Numérique Paris XI R.TEMAM,

et Aoolications ENS Cachan "J·M. GHiDAGLIA

Mod~li.ation stochastiq~e ENS Cachan Jean BREUTAGNOLLE et statistique Ecole polytechnique " Robert AZENCOTT

PARIS XI, XIll INA PARIS ENS PARIS

Probabilit~s et Paris VI M. JACOD

Applicalions ENPC Paris • Paris XIll

ESSEC· ENS Cachan "R. AZENCOTT

Informatique Paris XI M.C.GAUDEL

ENSTA Paris

ENS Cachan "A. FINKEL

Physico-chimic Paris XI C, LEFORESTlER

moléculaire ENS Cachan A. BESWIK. 'J. FAURE

Mali~re condensée : ENS Cachan Chimie el Organi sation Polytechnique

ESPCI - ENS Ulm "J. FAURE Pari. VI • Paris VII

Paris Xl

Sciences Sociales du Paris X F.GRESLE,

Conlcmnorain ENS Cachan "J·P. DAVIET

Sciences de la ENS Cachan

décision ct Paris XII "B.MUNIER

microéconomie ENGREF

DEA de Didactique des ENS Cachan, CNAM Y. VEYRET

disciplines l'aris VI, VII, XI "JL. MARTINAND

·rcsponsables Ecole

(43)

Le 07/12/93 Ecole Normale Supérieure de Cachan page 1/ 5

LISTE NOMINATIVE : (origine des étudiants)

DEA

Année 93/94

Nom Prénom ENS

lN ...

SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE ABRAMOVICI MARIANNE N PRODUCTION AUTOMATISEE BAROUX RONAN N SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE PRADIER PIERRE-CHARLES N

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES ACHOURI AOMAR N

PRODUCTION AUTOMATISEE AFIO AYAREMA N

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES ALMOHAMMAD ALI REZA R N

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES ANDRIAMAHARO HAMY FREDERIC N

SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE APPERE GILDAS N

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES ARSENAULT JULIE N

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES AYOUB PAUL N

PROBABILITES ET APPLICATIONS AZOUZ KARIM N

AUTOMATIQUE ET TRAITEMENT DU SIGNAL BAILLET SYLVAIN 0

PRODUCTION AUTOMATISEE BALLAND XAVIER 0 PRODUCTION AUTOMATISEE BARBE JEAN-PASCAL 0

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES BELKHIR SAMIR N

MSGNlIegE BES SeMBES E'i' BES S'i'Rl:Je'i'URES BEI:dHIIR S1dtIR N

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES BENGOUGAM ABELKRIM N

GENIE ELECTRIQUE BENMEBAREK TEWFIK LYES N MATIERE CONDENSEE : CHIMIE ET ORGANISATION BERGHOUT TAHAR N

AUTOMATIQUE ET TRAITEMENT DU SIGNAL BERNARD FABIENNE 0

SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE BERRAIIOUI MOURAD N PRODUCTION AUTOMATISEE BLUTEAU HELENE N PRODUCTION AUTOMATISEE BOTTEAU FREDERIC N

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES BOUCHER GUILLAUME N

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES BOULET OLIVIER 0

MATIERE CONDENSEE : CHIMIE ET ORGANISATION BOUSKILA ALLAL N

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES BOUZERAR REZA N

ELECTRONIQUE BOYER ERIC 0 SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE BRADECHARD DENIS N SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE BRAOUEZEC YANN N

(44)

""

00

Le 07/12/93 Ecole Normale Supérieure de Cachan page 2/ 5

LISTE NOMINATIVE (oriqine des étudiants) Année 93/94

DU

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES GENIE ELECTRIQUE

ELECTRONIQUE GENIE ELECTRIQUE

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES PRODUCTION AUTOMATISEE

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES

SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE PRODUCTION AUTOMATISEE

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES PRODUCTION AUTOMATISEE

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES MECANIQUE DES MATERIAUX

PRODUCTION AUTOMATISEE PRODUCTION AUTOMATISEE MECANIQUE DES MATERIAUX

MATIERE CONDENSEE : CHIMIE ET ORGANISATION GENIE ELECTRIQUE

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES PRODUCTION AUTOMATISEE

PRODUCTION AUTOMATISEE PRODUCTION AUTOMATISEE

SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE MATIERE CONDENSEE : CHIMIE ET ORGANISATION SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE

Nom BRAULT BURLION CAO CARNAPETE CARTON CHERIF CHOLEY CHOUAKI CHOVINO CLAVERIE DE SAINT MA CUCIUREANU CUNY DADOUN DE CASTRO DE CHEFDEBIEN DEBLAI SE DELAPLACE DENOUAL DES PREZ DHOUIB DOS MARTIRES DREYFUSS DRUHET DUBOIS DUCHE DULSKI DUMERY DUPRE EID FAYE Prénom LAURENT NICOLAS THI MANH LOUIS DAVID TALEL JEAN-YVES AMAR TARIK MARC ELISABETH GRAZIA DANIELA JOEL KARINE-BEATRICE DOMINGOS ANDRE DOMINIQUE ARNAUD CHRISTOPHE JEAN-MARC SALAHEDDINE NOEL ARNAUD OLIVIER FREDERIC CHRISTOPHE JEAN-CYRILLE JEAN-JACQUES ARMELLE ALI DAOUDA ENS o o N o o N N N N o N N N N N o o o N N o o o o o N N N N N

(45)

LISTE NOMINATIVE : (origine des étudiants)

DU

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES

PRODUCTION AUTOMATISEE GENIE ELECTRIQUE PRODUCTION AUTOMATISEE

PRODUCTION AUTOMATISEE

SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE

PRODUCTION AUTOMATISEE

GENIE ELECTRIQUE PRODUCTION AUTOMATISEE

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES

PRODUCTION AUTOMATISEE

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES AUTOMATIQUE ET TRAITEMENT DU SIGNAL

MATIERE CONDENSEE : CHIMIE ET ORGANISATION

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES

ELECTRONIQUE ELECTRONIQUE

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES

SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE GENIE ELECTRIQUE

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES

SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE

Le 07/12/93 Ecole Normale Supérieure de Cachan page : 3/ 5

Année 93/94

Nom Prénom ENS

FONQUERNIE FRANCOIS N FOURMONT LAURENT 0 FRANCAIS OLIVIER 0 FRANCOIS PIERRE N FROMONT STEPHANE N GAGNOL JEAN-LUC 0 GARDETTE SEBASTIEN 0 GATEAU GUILLAUME 0 GE SEBASTIEN N GHAVAMIAN SHAHROKH N GILLES PATRICK 0 GONON CHRISTINE N GROUFFAUD JOEL 0 GUIMIOT SYLVIE 0 GUITARD LAURENT 0 GYZELINCK JEAN-CHARLES 0 HAOUY CHRISTOPHE 0 HAYS JEAN-YVES N HUANG QING N IKHLEF ABDELHAKIM N JEAN-BAPTISTE ARMANDE N KARPEL DAVID N

....

ID

.l~W""""""rJ.I".I."V"JJ.&;o..,----.o;r~. .U"-~... " ... O....'U ... U.."... ..'... ..,..,.111 .U... •....

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES KEDDAM KARIM N

MATIERE CONDENSEE : CHIMIE ET ORGANISATION KHEDIM OMAR N

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES KHEIR BEK ALI N

PRODUCTION AUTOMATISEE LAMPERIERE SANDRINE N SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE LEFORT SEBASTIEN N

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES LEMOUSSU HERVE 0

(46)

4/ 5

~

Le 07/12/93 Ecole Normale Supérieure de Cachan page

LISTE NOMINATIVE : (origine des étudiants)

DEA

ELECTRONIQUE

MATIERE CONDENSEE : CHIMIE ET ORGANISATION ANALYSE NUMERIQUE ET APPLICATIONS

MATIERE CONDENSEE : CHIMIE ET ORGANISATION PROBABILITES ET APPLICATIONS

SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE ELECTRONIQUE ~

MECANIQUE DES seLfB STRe~URB5

INFORMATIQUE

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES PRODUCTION AUTOMATISEE

SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE MATIERE CONDENSEE : CHIMIE ET ORGANISATION SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE GENIE ELECTRIQUE

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES MECANIQUE DES MATERIAUX

GENIE ELECTRIQUE

MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE MATIERE CONDENSEE : CHIMIE ET ORGANISATION PRODUCTION AUTOMATISEE

PRODUCTION AUTOMATISEE

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES ELECTRONIQUE PRODUCTION AUTOMATISEE P~ODUCTION AUTOMATISEE P~ODUCTION AUTOMATISEE GENIE ELECTRIQUE PRODUCTION AUTOMATISEE Année 93/94 Nom LUCAS LUO MAHAZOASY MALTEY MARSALLE MATHONIERE MI CHAUD MORENO MORIN NADJI NIDIOT NUBUI<PO OLYNYK PARIS PERONNIN PIERRE RAIMONDI RAKOTOVAO RAMANANJANAHARY REY RUBIO RUGINA SALVAN SANCHEZ SCHAEFFER SCHALLER SELLINI SERRE SKARKA SRIYUBOL Prénom REGIS PAUL XIAOPING MANANJARA FREDDIE ISABELLE LAURENCE GERALDINE PIERRE JEAN-CHARLES REMI DJAOUIDA JEAN-MICHEL KAKO KOSSIVI THIERRY ISABELLE ERIC PASCALE GILLES PIERRE HAMY NORBERT CLAUDIE VINCENT MARC NARCIS CHRISTOPHE PHILIPPE EMMANUEL ERIC FLORENCE PHILIPPE JEAN-LOUIS THEERAPOL ENS o N N o o N o o o N N N N N o N o N N N N N N N o N N N o N

(47)

Le 07/12/93 Ecole Normale Supérieure de Cacha~ page 5/ 5

~

LISTE NOMINATIVE : (origine des étudiants)

DU

SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE PRODUCTION AUTOMATISEE

MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES GENIE ELECTRIQUE

SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE MECANIQUE DES MATERIAUX

MATIERE CONDENSEE : CHIMIE ET ORGANISATION MATERIAUX AVANCES ET INGENIERIE DES STRUCTURES SCIENCES DE LA DECISION ET DE LA MICROECONOMIE

Année 93/94 Nom SWIT THOMAS THUILLIER TOUQUI TRAVERS VILLATA VIX WAMBA FOSSO ZDANOVSKAIA Prénom EMMANUELLE BENOIT PATRICK ABDELHAD MURIEL CHRISTIAN ARMELLE SERGE TATIANA ENS o o N N N o N N N

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