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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 207

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Association

des Anciens et Anciennes élèves des Sections Normales, de

l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique

et de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

Présidents d'honneur:

MM. les Directeurs généraux honoraires de l'Enseignement technique.

MM. les anciens Directeurs de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique. M. le Directeur de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

M. le Directeur de l'antenne de Bretagne de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan. M. le Directeur Adjoint de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

M. le Recteur P. PASTOUR.

Présidents - Vice-Présidents - Secrétaires Généraux· Trésoriers honoraires: R. CANTAREL (B 56-59), Inspecteur général de l'Education nationale.

M. JEANEAU (A1 39-43), Professeur honoraire. P. PUECH (A1 44-46), Professeur honoraire. J.M. REFEUIL (EF 39-42), Professeur honoraire. M. RESSAYRE (D 56-59), Professeur honoraire. D. SAUVALLE (B 46-48), Professeur honoraire. y. STAPFER (D 43-45), Professeur honoraire.

COMITÉ

Présidente :

M. BLACHIER (C 68), 6 rue Alfred de Musset, 92360 MEUDON-LA-FORET Vice-Présidents :

B. BRAUN (A, 66-69), 20 allée Albert-Thomas, 91300 MASSY. C. CREUZE (D 67), 2 allée des Naïades, 62200 BOULOGNE sur MER. Secrétaire général:

MA PINDAT (A2 52-55),25 avenue St-Jean de Beauregard, 91400 ORSAY. Secrétaires adjoints:

C. CARTON-SUBAÎ (B4 91), 13 allée du Bois, 01700 NEYRON E. DUC (B3 90),31 avenue Reille, 75014 PARIS

P. RYCKELYNCK (A1 83),10 rue Maupassant, 59210 COUDEKERQUE-BRANCHE. Trésorier:

M.N. BONTOUX (D 70), 22 rue Marceau, 92170 VANVES Trésorier adjoint :

1.PRIM (D2 91), Le Bourg, 29690 LA FEUILLÉE Autres membres du comité:

Mmes et MM. A. BERNARD (EF 46-48), A. CHASSOT (C 56-59),

J. CHEFDEVILLE (A1 52-55), H. COUDANE (A1 44-46), J.P. DUGARDIN (A"1 58-62), J. DUPUY (EF 60-64),E.GILQUIN (A1 65), M. JEANEAU (A1 39-43),

A.M. REVEILLÈRE (C 49-51), D. RICARD (A2 44-46), J.J. SANTIN (B1 77)

ADRESSE ET COMPTE COURANT POSTAL:

ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DE L'E.N.S.E.T. ET DE L'E.N.S. DE CACHAN 61, avenue du Président Wilson - 94230 Cachan (Val de Marne).

Tél/Fax: 01.69.28.78.18. C.C.P. Paris 5488 99 K

(4)

INSTRUCTIONS AUX AUTEURS.

LeBulletin de l'Association est un moyen de liaison entre les membres, dont le but essentiel est, conformément aux buts plus généraux que s'estfixée l'Association, de promouvoir l'Ecole Normale Supérieure de Cachan et, également, la culture techno-logique dans ses multiples facettes, mais aussi la vie de l'Association, pour cette partie qui ne relève pas de l'Annuaire.Lesmanuscrits doivent être dans la mesure du pos-sible déjà tapés et transmis sous forme soit d'une disquette avec l'indication du logiciel employé pour le taper, soit sous forme d'un fichier par e-mail à :

anciens@ens-cachan.fr soit sous forme papier à :

C. Carton-Subaï -13,allée duBois - 01700 Neyron ou encore par fax au01.69.28.78.18.

Voir le site internethttp:/~.aae.ens-cachan.fr

ADHÉSION À L'ASSOCIATION

des Anciens élèves de l'E.N.S.E.T. et de l'E.N.S. de Cachan.

Pour adhérer, il faut réunir entre autres les conditions suivantes: avoir fait par-tie d'une des sections de l'E.N.S.E.T ou de l'E.N.S. en qualité d'élève-professeur; soit être élève-professeur au cours des 4 années d'études, par une entrée au concours d'ad-mission et payer régulièrement la participation annuelle:230 francs en 1998-99.Le service des bulletins et annuaires est associé à l'adhésion.LeBUllETIN D'ADHE-SION indique les nom, prénom usuel, nom de jeune fille, date et lieu de naissance, promotion, section ou dépt., grade, fonction, nom et adresse de l'établissement d'exer-cice, et doit être renvoyé, dès que possible, à :

Mme Marie-NoëUe BONTOux, 22 rue Marceau, 92170 VANVES accompagné d'un chèque bancaire ou postal établi à l'ordre de: ASSOC. ANC. ELEVES E.N.S.E.T. ET E.N.S. CACHAN C.C.P. PARIS 5488-99K.

Abonnement au Bulletin de l'Association pour un an :230 F en 1998-99 prix au numéro: 85F.

Lebut recherché dans cette association est de contribuer activement au déve-loppement et à la défense de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan et, dans l'accep-tion la plus large, de l'esprit technologique dans toutes les disciplines scientifiques et générales enseignées dans les établissements publics; de défendre la qualité d'ancien élève; et de maintenir les liens d'amitié que les élèves-professeurs ont formés dès leur séjour dans ces écoles et se prêter un mutuel appui. La reconnaissance de l'utilité publique de l'Association n'est pas contestée par le Conseil d'Etat. La procédure de reconnaissance est poursuivie.

(5)

SOMMAIRE

pages • Les éclipses René Faugère . . . .. 4 à 14 • :Castrolâtrie Jean Delgée 15 à 16 • Evolution ou renouveau Hubert Coudanne 17 à 18 • :CE.N.S.E.T.à la libération 1944-1945 Jean Labit . . . .. 19à 24 • Orientation des élèves admis au concours d'entrée

en 1ère année. . . .. 25à 26 • Quand le mérite est oublié

Jean-Marc Refeuil . . . .. 27à 28

• Gala de l'école

Jean-Marc Refeuil . . . . 28

• Assemblée générale des anciens élèves de l'E.N.S.E.T.

et de l'E.N.s. de Cachan 29à 31

• Compte rendu de la réunion du comité national

M.-A. Pindat 33à 40 • Rapport financier Marie-Noëlle Bontoux 41à 45 • Carnet. . . 46 • Lucien Cuenat Pierre Monfort 47à48

(6)

LES ÉCLIPSES

l:éclipse totale de soleil du 11 août 1999

par René Faugère (Al 45-47)

J.

Un peu d'histoire.

On a trouvé mention d'une éclipse de Lune observée en Mésopotamie dès 2283 av J.c. ilès tôt, les Chaldéens avaient noté sur leurs tablettes la suc-cession régulière des éclipses et, sur des tablettes très anciennes, on a retrou-vé des prédictions d'éclipses avec commentaires.

Les annales chinoises aussi relatent de nombreuses éclipses, observées en Chine, plusieurs millénaires avant notre ère ; parmi les plus anciennes, l'éclipse deSoleildu 11 octobre 2155 av J.c. que les astronomes officiels Ho et Hi n'avaient pas su prévoir: ils s'étaient enivrés, avaient quitté leur poste et n'avaient pu prendre ce jour-là les précautions traditionnelles: si bien qu'au moment de l'éclipse, ni les archers avec leurs flèches, ni les tamboUfS avec leurs caisses n'étaient là pour "effrayer le monstre et lui faire lâcher prise" ; le Soleil se tira quand même d'affaire tout seul, mais, l'Empereur de Chine,mal

remis de sa frayeur, fit décapiter les malheureux Ho et Hi.

Certaines éclipses modifièrent même le cours de l'histoire : Hérodote rapporte qu'en 584 av J.c., une éclipse totale de Soleil interrompit la guerre entre les Mèdes etlesLydiens, l'apparition angoissante de la nuit fut interpré-tée comme un avertissement duciel parles belligérants qui cessèrent immé-diatement les combats et conclurent la paix!

En 172 av J.c., une éclipse totale de Lune (la "Lune en sang") favorisa la victoire des Romains sur les Macédoniens, effrayés car non prévenus du phénomène (récit de Tite-Live).

Christophe Colomb, lui-même, utilisa l'éclipse de Lune du 1er mars 1504 pour obtenir la reddition des autochtones de la Jamaïque.

En France, au XVIlème siècle, la terreur des éclipses était encore laten-te : l'éclipse de Soleil du 12 août 1654 provoqua une belle panique car des "savants astrologues" avaient écrit que "le déluge s'étant produit en 1656 av J.c., lafindu monde adviendrait symétriquement en 1656", l'éclipse marquant

ledébut du cataclysme final!

n.

Conditions générales d'éclipses.

(7)

Une éclipse implique l'alignement du Soleil, de la Terre et de la Lune, elle ne peut donc avoir lieu qu'à la Pleine Lune (PL) ou à la Nouvelle Lune (NL) : éclipse de Lune à la PL, la Lune étant en opposition avec le Soleil

(STL), "éclipse" de Soleil (ou plutôt occultation duSoleilpar la Lune) à la NL, la Lune étant en conjonction avec le Soleil (SLT).

Eclipses de Soleil E A c G

Les rayons issus de U et V sont représentés parallèles entre A et A '. Le rayon de la Terre est quadntple deceillide la lune.

p."I.

Eclipses de lune c

Fig. 1

Les deux configurations PL et NL sont les syzygies (d'un mot grec signi-fiant "union").

On peut direqu'ily a éclipse de Lune quand l'ombre de la Terre tombe sur la Lune, et "éclipse" de Soleil quand l'ombre de la Lune tombe sur la Terre. Mais il n'y a pas éclipse à chaque syzygie ( deux fois par mois ce serait beau-coup! ) car, la Lune, dans son mouvement de révolution autour de la Terre, ne reste pas dans l'écliptique. Nous appellerons écliptique le plan dan lequel se déplace le centre de la Terre autour du Soleil (c'est aussi le plan de la trajec-toire apparente annuelle du Soleil sur la sphère céleste). Le plan de l'orbite de la Lune fait un angle de 5°18' (en moyenne) avec l'écliptique. Corbite de la Lune traverse l'écliptique en deux points: le nœud a cendant N (où la Lune traverse l'écliptique du Sud au Nord) et le nœud descendant N' (où elle tra-verse du Nord au Sud) ; les nœuds N et N' ne sont pas fixes, ils font un tour complet dans l'écliptique en 18,60 années dans le sens rétrograde.

A une syzygie (PL ou NL),ilne pourra y avoir une éclipse (de Lune ou de Soleil) que si la ligne des nœuds est dans la direction du Soleil. On peut cal-culer que le Soleil, dans son mouvement apparent annuel, passe dans la direc-tion de N tous les 346,62j (en moyenne) : cette année des éclipses est plus

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cour-te que l'année normale à cause de la régression des nœuds qui vont à la ren-contre du Soleil (comme N régresse de 360/18,6=19' pendant1an et que le Soleil parcourt environ 10

par jour, on voit que ce dernier gagne à peu près 19j par an).

Une éclipse ne sera possible que si la syzygie a lieu près d'un nœud ( N ou N' ) donc tous les 173,3j (on appelle saison d'éclipses cette durée un peu inférieure à 6 mois).

Fi.9·tt -

Ré-trogradation des nœuds de l'orbite lunaire. Net Nltnœuds ascendants con-sécutifs (NN1 cs - 10,565) ;

n.

nœud des-cendant théori-que, opposé à N (nœuds iILstania-nés) ;

n',

nœud des-cendant effectif (n'est opposé ni

à

N, ni à NI)'

Une saison d'éclipses comprendra au moins une éclipse de Lune et une 'éclipse" de Soleil à 15 j d'intervalle (avec exceptionnellement une ou 2 écljp es supplémentaires).

Une année civile comporte au minimum 4 éclipses (2 de Lune et 2 de Soleil) et au maximum 7 (par exemple: en 1909, en 1935 et en 1982).

III. L'extraordinaire périodicité

du

Saros.

Le Saros est une période de 223 lunaisons, soit 223x29,530588

=

6585,32j ou 18 années civiles plus 10 oullj(suivant qu'il y a 5 ou 4 années bissextiles), au bout de laquelle les écljpses se reproduisent dans le même ordre, aux mêmes lunaisons et avec des caractères très peu modifiés. ( On peut vérifier que: 13x365

+

5x366

+

10 = 14x365

+

4x366

+

11 = 6585, ces deux cas étant également probables, mais on peut aussi envisager un 3ème cas plus rare,

(9)

lorsque les 18 ans englobent une année séculaire non bissextile comme 1700, 1800 ou 1900, on a alors: 15x365

+

3x366

+

12

=

6585 ).

Le Saros est un multiple de l'année des éclipses: 19x346,62

=

6585,78j. C'est un multiple du mois draconitique 27 2122j (intervalle moyen des pas-sages de la Lune en un même noeud: il est un peu plus court que le mois sidé-ral 27,323j à cause de la régression de noeuds) en effet: 242x27,2122

=

6585,35j.

Et par une extraordinaire coïncidence, c'est aussi un multiple du mois anomalistique, intervalle entre 2 passages de la Lune au périgée 27,5546j (il est un peu plus long que le mois sidéral à cause de l'avance du périgée) car 239x27,5546

=

6585,55j. Le calcul montre qu au bout du Saros, la Lune n'au-ra reculé que de 2,8° par n'au-rapport au périgée, ce qui est très faible. Autre coïn-cidence heureuse, le même calcul fait sur la Terre montre qu'au bout du Saros, celle-ci n'a pas varié de plus de 10° par rapport au périhélie! (Les éclipses homologues, d'un Saros au suivant, seront décalées de 10° vers l'est par rap-port au Zodiaque).

Le Saros comporte 38 "saisons" d'éclipses avec, en moyenne, 42 de Lune et 42 de Soleil.

Rq : 223 lunaisons font 6585j plus 1 tiers, donc 3 éclipses homologues de Soleil de 3 Saros consécutifs seront décalées vers l'ouest de 120°, (ou 8h) sur le globe terrestre.

N Cône d'ombre de la Terre.

R

=

6378km étant le rayon de la Terre, son cône d'ombre varie de 213 R au périhélieà221R à l'aphélie: valeur moyenne 217 R

=

1384000km (un peu moins que le diamètre du Soleil).

Les calculs ci-dessus caractérisent le cône d'ombre géométrique, en réa-lité, un peu de la lumière solaire est absorbé, diffusé ou réfracté par l'atmo-sphère terrestre: on peut montrer par le calcul qu'un peu de lumière (rou-geâtre) arrive sur l'axe du cône au-delà de 40R.

~

Eclipses de Lune, leur utilité.

La Lune étant en moyenne à 60 R de la Terre peut donc pénétrer dans son cône d'ombre, dans une région où le diamètre est d'environ 9300km soit 2,7 fois le diamètre de la Lune: il y a donc possibilité d'éclipse totale de Lune par l'ombre. Si l'orbite de la Lune passe par le centre du cercle d'ombre, l'éclipse est dite "centrale". I.:éclipse par l'ombre peut être partielle. Elle est précédée et suivie d'une éclipse partielle ou totale par la pénombre (peu visible). Même dans le cas de l'éclipse totale, le disque lunaire reste légère-ment éclairé par les rayons solaires réfractés par l'atmo pbère : ces derniers ayant été privés de leurs composantes bleues et jaunes par absorption et

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dif-fusion, le disque lunaire prend une teinte rougeâtre (variable et imprévisible). La Lune arrive dans le cône d'ombre par la droite (par l'ouest) elle subit donc le premier contact et le début de l'échancrure par la gauche (par l'est). Les éclipses de Lune ont servià trouver: la forme de la Terre (Aristote), la taille de la Lune et sa distance (Aristarque de Samos), la précession des équinoxes

Fig. 3 "g" : grandeur de l'éclipse

Eclipse partielle par la

pénom~re MP

(gmaxl

=

MM' )

E. totales

E. partielle par l'ombre

(gmaxi= MP )

MM'

etE.totales par la pénombre

(Hipparque), des longitudes et des distances (l'observation simultanée en France et au Proche-Orient de l'éclipse de 1634 a conduit à raccourcir la Méditerranée d'un millier dekm!) ;les éclipses de Lune sont précieu es pour l'étude de la compo ition de la haute atmosphère et de sa teneur en ozone (en 1942) et pour des recherches en météorologie et en géophysique (ex: ralen-tissement de la rotation de la Terre).

VI. Cône d'ombre de la Lune.

Il varie de 367000kmà 380000km ;comme la distance Lune-Surface de la Terre peut varier de 356000km à 398600km, on conçoit que, suivant les conditions d'une éclipse de Soleil, le sommet du cône d'ombre de la Lune puis-e êtrpuis-e légèrpuis-empuis-ent puis-en avant du globpuis-e tpuis-errpuis-estrpuis-e ou (virtupuis-ellpuis-empuis-ent) légèrpuis-empuis-ent à l'intérieur: on peut donc imaginer une éclipse de Soleil comme un furtif et délicat coup de pinceau dont la Lune effleure la Terre!

(11)

OmbredelBLune Fig. 4

OmbredelBLune PleineLune

Temt

---.11

VII. "Eclipses" de Soleil.

Fig. 5 - 31 juillet 1981. Pour une petite centai-ne de secondes, la nuit tombe en plein après-midi sur la région de Tselinograd, dans le Kazakhstan.

Fig. 5bis - la couronne solaire photographiée depuis Markova, en Sibérie orientale, lors de l'éclipse totale du22juillet 1990,àl'aide d'un filtre neutre radial.

Le cône d'ombre de la Lune étant accompagné d'une très grande zone de pénombre, le calcul complet de la région de visibilité d'une éclipse de Soleil est très compliqué (mais parfaitement maîtrisé, même à long terme). Rappelons l'incroyable coïncidence: la Lune, environ 400 fois plus petite que le Soleil est 400 fois plus proche de nous et nous voyons ces 2 astres sensible-ment sous le même angle de 0,50 !Plus précisément: pour la Lune 29'3" à 33'5", moyenne 31'4" et pour le Soleil 31'30"à32'35" , moyenne 32'2".

Il est donc possible que le Soleil soit entièrement et exactement occulté par la Lune, ce qui a été miraculeux pour notre connaissance de la couronne solaire. La longueur du cône d'ombre de la Lune est aussi parfaitement adap-tée! Si la Lune est assez près de la Terre, le cône d'ombre est "tronçonné" par la surface terrestre sur laquelle apparaît une zone d'ombre totale (de diamètre généralement inférieur à 200 km) entourée d'une immense zone de pénombre: pour un observateur dans la zone d'ombreily a éclipse totale (et dans la zone de pénombre éclipse partielle).

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La Lune progresse à la vitesse d'environ 1 km/s dans le sens direct (soit treize fois plus vite que le Soleil dans son mouvement apparent), son cône d'ombre balaye donc d'ouest en est, à peu près à la même vitesse, la surface de la Terre supposée fixe; mais, la Terre tournant sur elle-même dans le même sens (d'ouest en est), la vitesse de balayage de l'ombre par rapport au sol s'en trouve diminuée (de moitié à l'équateur, et de moins en moins lorsque l'on se rapproche des Pôles).

La zone d'ombre d'éclipse totale se déplace donc rapidement d'ouest en est (ex: 2000 à 3000 kmlh) si bien quele phénomène ne dure que quelques minutes (ex: 6min lOs au maximumàla latitude de Paris) :ilfaut travailler très vite en zone de centralité!

Rq : Décollant des Canaries, un Concorde a suivi 76minl'éclipse totale de 1973 en Afrique.

Si la Lune est trop loin de la Terre, le sommet du cône d'ombre se trou-ve en avant de la surface terrestre qui intercepte le prolongement du cône d'ombre: on a donc un ovale d'intersection ombré, d'où l'on voit une éclipse annulaire, entouré d'une zone de pénombre d'où l'on observe une éclipse par-tielle.

Fig.6

Eclipse centrale mixte (annulaire puis totale).

Fig. 7 -Cinq clichés du Soleil prisà20 minutes d'intervalle pendant l'éclipse annu-laire du 24 décembre 1973 au Costa Rica.

VITI. Très grand intérêt scientifique des "éclipses" de Soleil.

Le éclipses totales ont beaucoup enrichi nos connaissances, quelques exemples:

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~M~

-:,~

ECLIPSE 1999

1842:Bailly découvre la couronne solaire. 18-07-1860:1ère étude de la chromosphère avec photographies de protubérances.18-04-1868 :observation spectrale de l'atmosphère solaire conduisant à la découverte de l'hélium (retrouvé sur Terre par Ramsay en1895). 29-05-1919 :vérification de la théo-rie de la relativité générale d'Einstein (déviation de 2" d'étoiles dont la lumiè-re passe près du Soleil).

Cependant Lyot invente le coronographe en 1937. Malgré cela, les éclipses totales de Soleil continuent à être intensément observées, en particu-lier pour la connaissance du Soleil.

Des chroniques très anciennes, rapportant des éclipses du passé, nous ont aussi permis d'affiner la chronologie de l'Histoire Ancienne et d'établir des correspondances entre divers calendriers car il est possible de calculer avec une grande précision la date et l'heure de toutes les éclipses passées et le lieu d'où elles furent visibles.

Fig. 9

Eclipse totale du11août1999(heures en TU)

IX. L'éclipse totale de Soleil du 11 août 1999.

Sur la carte ci-dessous, sont de sinésà intervalles de 10°les méridiens et les parallèles (les méridiens de0° et de 180°sont accentués ainsi que l'équateur). La bande de centralité est très visible: large de61 kmau début, elle plafonne à 112 km en Roumanie et se rétrécità55 km à la fin. De part et d'autre, l'immen-se région d'éclipl'immen-se partielle s'étend de l'Océan Arctique au centre de l'Afrique. A la limite Sud, la Lune passe juste "au-dessus" du disque solaire (sans l'occulter). Dans la partie la plus à gauche du "8" déformé on voit la fin de l'éclipse au lever du Soleil et dans la partie la plus à droite on voit le début de l'éclipse au coucher du Soleil.

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La durée de l'éclipse totale est maximale sur la ligne centrale: 46s au début, 135sàSarreguemines, 143s en Roumanie et 415àlafin.

Rappelons enfin qu'ily a une différence énorme entre une éclipse par-tielle même de grandeur 0,99 et une éclipse vraiment totale qui constitue le spectacle absolu et irremplaçable.

(15)

Fig.8 bis

Grandeur de/'éclipse du11 août 1999.

Fig.11 - Les lignes centrales de six

éclipses de Soleil successives de III suite de Saros numéro145.Après chaque Saros, la ligne centrale est déplacée d'environ 120 degrés vers l'ouest. Notez également le déplace-ment graduel vers le sud.

Fig.12 - L'éclipse de

Soleil du11 août 1999 en

Europe et le sud-ouest de l'Asie. Les deux lignes parallèles en traits conti-nus sont la limite sud de III bande de totalité, la zone dans laquelle l'éclip-se l'éclip-sera totale. Cette zone va de l'extrême sud-ouest de l'Anglete"e vers la Mer Noire et la Turquie. Les méridiens et les parallèles de IlItitude sont dessinésà

intervalles de 10 degrés.

- ".- ->'~~~

~Q~-'"\

(16)

Bibliographie sommaire.

CAstronomie, revue de la Société Astronomique de France. Le Ciel de 1999, par la SAP.

Les éphémérides de 1999, par la SAP et le Bureau des Longitudes. Céclipse totale de Soleil du 11 août 1999, par la SAP.

Les Cahiers Clairaut, bulletin du Comité de Liaison Enseignants et Astronomes (CLEA).

Ciel et Espace, revue de J'Association Française d'Astronomie. Les éclipses, par Paul Couderc, colJection "Que sais-je?", PUF 1971. Astronomie et Astrophysique, par M. Seguin etB. Villeneuve, éditions du Renouveau, Québec. 1995.

Le Ciel par Pierre Kohler. Hachette. 1982.

Le Grand Atlas de l'Astronomie (Encyclopaedia Universalis). 1985. Astronomie (Introduction) par Agnès Acker. Masson. 1997. Une Histoire de l'astronomie par Jean-Pierre Verdet. Seuil. 1990. Astronomie Générale par André Danjon, Blanchard. 1986.

(17)

L'ASTROLÂTRIE

par Jean Delgée (EF 45-47)

Merci

à

notre excellent confrère pour sa nouvelle.

J-M. Refeuil

"L'âme sans fond tient-elle aux étoiles sans nombre?" (Victor Hugo)

Marie-Ange était une intellectuelle: elle achetait le quotidien local pour y lire, dans l'ordre, l'horoscope, les programmes cinéma et télévision, les échos de la mode, les grands titres, parfois un bout d'article. C'était beaucoup.

Dans l'autobus qui l'emportait vers son bureau, elle avait ce matin-là sous les yeux le programme des Gémeaux (son signe) et celui des Taureaux (qui concernait son petit ami Jean-Marc).

Le premier était ainsi conçu :

TRAVAIL: c'est le moment de revendiquer une promotion. SANTÉ: fatigue enfinde matinée, malaises possibles. CŒUR: joies en soirée.

Le second disait:

TRAVAIL: conflit avec vos supérieurs. SANTÉ: bonne.

CŒUR: partenaire décevant.

Le soir, Jean-Marc vint en voiture prendre Marie-Ange à sa sortie du bureau, et ils se racontèrent leur journée.

"Mon horoscope avait vu juste, dit Marie-Ange. Il m'annonçait une pro-motion. Et j'ai demandé au chef de bureau à changer de place, pour être plus près de la fenêtre. Et j'ai obtenu satisfaction. Sans les astres, je n'aurais jamais osé réclamer et je n'aurais jamais réussi.

- Ça ne prouve rien, rétorqua Jean-Marc, car si on t'avait avertie de filer doux, eh bien, tu aurais filé doux, et tu prétendrais aussi que ton horoscope disait vrai.

- Oh, Jean-Marc, ce que tu peux être de mauvaise foi! Apprends que mon horoscope m'annonçait des malaises et que j'ai eu mal à la tête à l'heure dite!

- C'était la conséquence de la hardiesse de ta revendication, osa ironiser Jean-Marc. Je ne crois rien de tout cela. Les horoscopes sont rédigés de telle

(18)

manière que ça marche toujours à peu près, ou bien ça influence les gens, qui, consciemment ou non, calquent leur comportement sur ce qu'on leur annon-ce. D'ailleurs, les horoscopes se contredisent d'un journal à l'autre.

- C'est pas vrai. Tu affirmes comme ça sans savoir. - Alors, c'est qu'ils s'entendent pour rouler les gens.

- Mais enfin, entêté, tu nies l'évidence, les astres ont bien une influence : c'est le soleil qui te chauffe et la lune qui fait les marées.

- Ça n'a pas n'importe quelle influence: ce n'est pas parce que ta lampe éclaire ta soupe qu'elle la sale!

- Je ne fais jamais de soupe."

Jean-Marc enregistra sans plaisir cette information: il aimait la soupe et avait sur Marie-Ange et lui des idées d'avenir.

"Ecoute reprit-elle, tout le monde pourtant croit à l'astrologie.

- Et alors? Tout le monde a cru bien longtemps dur comme fer que la terre était plate, et c'était faux. Mais il faut continueràfaire croire aux gens que l'astrologie est une vraie science, ça rapporte gros! Il y en aurait du monde au chômage si personne n'y croyait plus!

- Pourtant c'est des savants, bien plus savants que toi, prétentieux, qui envoient des sondes vers Jupiter ou Neptune. Tu vois que je sais des choses, alors que tu me prends pour une idiote!

- Tu confonds l'astronomie et l'astrologie, s'exclama Jean-Marc irrité. D'ailleurs, puisque tu parles de Neptune, sache que l'astrologie est fondée sur un ciel sans Neptune puisqu'on ne connaît l'existence de cette planète que depuis un peu plus d'un siècle. Et puis la disposition des astres a changé depuis les débuts de l'astrologie et on raisonne toujours pareil sur un ciel devenu faux. - Allons, chéri, fit-elle câlinement, je suis si heureuse d'être avec toi ce soir! Ne te fâche pas! Et tu vois une fois de plus que l'horoscope avait raison, puisqu'il promettait joies du coeur aux Gémeaux et ... partenaire décevant aux Taureaux: or tu n'es pas content de moi.

- Mais si, affirma Jean-Marc, et je suis d'autant plus heureux qu'on m'a promis de l'avancement ce matin; mais ça m'a tellement remué que j'en ai eu mal à l'estomac. Est-ce que mon horoscope l'avait prédit?

- Euh, non, reconnut Marie-Ange ... Mais tu vois que pour moi tout était vrai", conclut-elle.

Le lendemain, le journal publia un petit rectificatif, s'excusant d'avoir interverti les horoscopes des Taureaux et des Gémeaux.

"Tu vois que pour toi c'était vrai", dit-elle à Jean-Marc dans sa croyance inébranlée.

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ÉVOLUTION OU RENOUVEAU

par

Hubert Coudanne (Al 44-46)

~informationnous vient du Midi où quelques camarades ont appris que le Ministre réfléchissait au transfert de l'ENS de CACHAN à TOULOUSE, pas-sant par profits et pertes les investissements matériels et humains rassemblés sur le site de CACHAN. La montée en puissance de son dispositif de recherche et de développement technologique sur un créneau original et la mise en route décisi-ve des relations internationales ne militent pas en fadécisi-veur d'une transhumance pure et simple dans une ville, TOULOUSE, au demeurant aussi prestigieuse par son histoire et par son cadre que par son développement scientifique et techno-logique.

Aujourd'hui, l'École est confirmée dans son rôle de centre de référence des "SCIENCES PRATIQUES", appellation qui traduit le rôle moteur des applica-tions des disciplines dans la formation, dans la recherche et dans la valorisation de cette dernière. Depuis 1987, la direction de l'École poursuit, non seulement sur le site de CACHAN mais aussiàRENNES, une politique de structuration des milieux scientifiques, économiques et culturels nationaux. Sa participation active au tout récent Pôle Universitaire Européen Île de France Sud et son travail de pionnier scientifique dans la Vallée scientifique et technologique de la Bièvre per-mettent de souligner le rôle local du site de CACHAN.~antennede RENNES s'inscrit tout aussi naturellement dans cette politique.

Enfin, les projets de mise en route d'une voie d'entrée ouverteàdes diplô-més étrangers - notamment de l'Europe communautaire - et la possibilité d'accé-der au titre d'ingénieur agrégé pour certains élèves de quatrième année sont les prochaines étapes du renouveau de l'ENS de CACHAN.

L'École rencontre néanmoins des difficultésàassurer sa présence sur l'en-semble des domaines technologiques industriels ou tertiaires.Ladomination des technologies des matériaux et des structures d'une part, et celle de l'énergie d'autre part, ont quelque peu freiné l'émergence naturelle d'autres secteurs comme les technologies de l'information et de la communication ou les biotech-nologies.

De même, dans le domaine tertiaire, on a favorisé la finance et la science administrative au détriment de la communication ou de la gestion (y compris celle du tertiaire).

Pour contourner ces difficultés, l'ENS a entrepris une politique ambitieuse - mais réaliste - d'alliances (notamment avec l'Institut Gustave ROUSSY et avec le Génopôle d'ÉVRY pour relever le défi des biotechnologies, ou avec le Centre National d'Étude des Télécommunications pour les techniques de la communi-cation).

C'est dans ce contexte qu'est né le projet de substituer à l'ENS de CACHAN (fortement centralisée en dépit de l'émergence reconnue de

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l'anten-ne de Ker-Lann), ul'anten-ne entité fédérale sous forme d'un Institut National Polytechnique (INP) qui unirait le destin de trois écoles largement indépen-dantes, à savoir: CACHAN, RENNES et TOULOUSE. Dans chaque établisse-ment, enseignement et recherche s'inscriraient dans la mouvance des "SCIENCES PRATIQUES", formant à l'exemple de CACHAN, une élite scien-tifique efficace pour développer les grandes filières technologiques et encadrer les composantes technologiques et professionnelles de l'Enseignement Supérieur.

Bien entendu, chacune des ENS de Sciences Pratiques porterait dans un ensemble cohérent de formation une activité dominante, sur le détail de laquelle ilserait sans doute utile de revenir. Je me plais toutefois à souligner le retour à une tradition de l'ENSET avec le projet d'une section littéraire à TOULOUSE.

Enfin, la direction de l'ENS de CACHAN souhaite que ce projet fasse l'ob-jet d'une mention particulière dans le programme U3M (Université du 3ème Millénaire).

Évidemment, pour ceux d'entre nous (ilen existe encore) qui n'ont connu dans le 13ème arrondissement de Paris, que le 151 du boulevard de l'Hôpital, ce projet prend la dimension d'un cataclysme. Mais pour bien des anciens, la mis-sion nationale de l'ENS de Cachan demeurait Liée à sa contribution à la prépara-tion à l'agrégaprépara-tion.Lesuccès immédiat obtenu dès 1995 à l'antenne de Bretagne est là pour confirmer que, par rapport à cet objectif, une décentralisation ne fait pas courir de risques à l'institution.

Doit-on limiter l'ambition de l'École à ce seul objectif? Ce singulier retour en arrière serait d'autant plus surprenant qu'il s'inscrirait en déphasage avec le discours officiel qui vise au développement de la dimension internationale des établissements et à l'importance de la contribution des chercheurs ou des ensei-gnants aux activités économiques (en accord avec la loi sur l'INNOVATION).

A ce titre, le risque (collatéral ?) d'une institution transplantée serait consi-dérable ; il faudrait, entre autres, reconstruire un potentiel de recherche et reconstituer une force d'innovation pour retrouver le goût de l'investissement local.

Un organisme doit évoluer s'il ne veut pas se contenter de survivre. EENS, avec ses missions nationales et son intégration nécessaire dans son environne-ment local, n'échappe pas à cette règle. Se maintenir dans la seule tradition des préparations aux agrégations conduira inexorablement l'ENS à ne devenir que l'ombre portée d'un passé chargé d'histoire ou de la grande soeur de la Montagne Ste Geneviève.

Certes, on aurait pu penser qu'extrapoler à TOULOUSE l'expérience réus-sie de l'antenne de Bretagne était une solution de ce renouveau. La solution pro-posée d'un établissement aux trois piliers laisse peut-être méditatif mais paraît mieux adaptée aux préoccupations de formations, de recherches et d'applications pratiques des sciences à la technologie qui nous attendent dans les décennies qui viennent.

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L'EN5ET

À LA LIBÉRATION 1944-1945

par

Jean Labit (EF 43-46)

C'est avec intérêt et plaisir que nos camarades liront ces souvenirs

de Jean Labit. Tous, des plus anciens aux moins anciens, lui seront

reconnaissants pour son témoignage sur le renouveau de notre Ecole

après les "années noires".

J.M.R.

Après plus d'un demi-siècle et à la veille d'un millénaire dont l'accumu-lation des décennies risque d'effacer définitivement de nos mémoires tant de souvenirs réduits aux sédiments fossilisés de l'oubli, il est peut-être temps encore de nous rappeler ce que furent ces années 44-45 qui rassemblèrent en notre ÉCOLE des jeunes que la dernière guerre avait quasiment épargnés.

Us (et elles) étaient à peine plus d'une soixantaine de la promotion 43-45 à venir repasser, en cet automne mémorable de l'année 44 ce seuil si convoité du "151 Boulevard de l'Hôpital". Le concours d'entrée de la promotion 44-46 rendu impossible en juin, en plein paroxysme de la guerre, avait dû être repor-té en novembre pour l'écrit et en janvier 45 pour l'oral, de sorte que nos cama-rades nouvellement reçus ne purent faire leur entrée qu'en février de la même année. C'est à peine si s'achevait un été d'apocalypse marqué par tant de ruines et de sacrifices pour libérer une France écrasée par une occupation de quatre années. Les voies de communications comme les villes fumaient enco-re des affrontements sans merci des derniers combats. Alors qu'écoliers et étu-diants s'apprêtaient à la trêve du départ en vacances, la plupart des concours des Grandes Ecoles ayant été différés, les Alliés venaient de débarquer en Normandie, le 6 juin, bientôt relayés, le 15 août, par leurs camarades de com-bat arrivant d'Afrique du Nord et d'Italie pour libérer la Provence et refouler, en remontant la vallée du Rhône, une armée allemande complètement désemparée. Le 16 août, la Capitale se soulevait pour accueillir, huit jours plus tard, dans un délire d'enthousiasme, la 2ème D.B. du Général Leclerc, préci-pitant, le lendemain, la reddition de l'armée allemande occupant Paris. Il fal-lut cependant attendre le 22 octobre pour que les Alliés reconnaissent le Gouvernement Provisoire de la République Française que venait de mettre en place le Général De Gaulle. Durant ce même été, les Français avaient dû être témoins des dernières horreurs nazies, celle d'Oradour-sur-Glane, le 10 juin, celle du massacre des Résistants du Vercors, le 31 juillet, tandis que, le même jour, partait de Drancy, le dernier convoi pour Auschwitz.

C'est dire qu'il n'y eut pas, cette année-là, à l'ENSET de rentrée de sep-tembre ni d'octobre. Pour rejoindre Paris, chacun de nous devait être muni

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d'un ordre de mission qui, dans bien des cas, ne fut même pas pris en consi-dération. Et puis pour les camarades venant de la zone dite "libre", il y eut le difficile passage de la Loire redevenue la frontière historique entre deux Frances. La traversée du fleuve ne put s'effectuer que le 4 novembre, sur une branlante passerelle de bois, tous les ponts ayant été détruits depuis Nantes jusqu'à Gien. La gare des Aubrais n'était plus qu'un effroyable champ de fer-railles disloquées.

Malgré l'absence d'une grande partie de nos camarades, la rentrée solen-nelle de l'ÉCOLE eut enfin lieu le jeudi 9 novembre, en présence de M. Le Rolland, nouvellement nommé Secrétaire d'État à J'Enseignement Technique. En ce grand jour "l'École Nationale Préparatoire à l'Enseignement Technique" - c'est ainsi que le Gouvernement de Vichy l'avait baptisée, à l'ins-tar de la transformation de toutes les Ecoles Normales d'Instituteurs de France en Instituts de Formation Professionnelle - retrouvait sa belle et légiti-me appellation d'École Normale Supérieure". Quelques semaines plus tard, grâce à un concours d'entrée organisé en décembre, était rétablie la section lettres-langues* dont notre Ecole avait été amputée, l'année précédente. Notre ENSET rétablie dans son titre, pouvait désormais s'aligner sur l'ENS de St Cloud et sur les autres ENS de Paris et c'est de notre Ecole qu'allait naître l'initiative de la création d'un Intersyndicat des E.N.S.

Dès le départ, les Elèves-Professeurs s'étaient rassemblés autour de M. Fernand Renaudeau, leur nouveau Directeur, pour rendre à l'École son rayon-nement. Tout en se dépensant sans compter, M. Renaudeau, secondé par Mme Martraire et notre Secrétaire dévoué, M. Cassagne, entendait faire participer pleinement les élèves à la remise en route de l'École. A cette fin, dans un esprit de parfaite coopération, fut reconstitué le Syndicat des Élèves. C'est que les tâches urgentes ne manquaient pas.

Et d'abordilfallait en priorité essayer d'améliorer les conditions de loge-ment dans Paris de nos camarades. La Direction de l'École multiplia les inter-ventions à la Mairie du XIIIème arrondissement, auprès des hôteliers des quartiers les plus proches. Peu à peu, des hébergements au mois, moins prohi-bitifs se découvrirent, mais en raison des restrictions en combustible aucune chambre n'était chauffée et la santé de quelques-uns de nos camarades en pâtit gravement. Le Syndicat des Elèves n'alla-t-il pas jusqu'à demander, en juin 45, au Commandant Thomas, chef du Service des Réquisitions militaires, son intervention pour qu'à la rentrée d'octobre soit réquisitionné un grand hôtel réservé aux élèves-professeurs de l'ENSET. Il est vrai qu'à cette date notre Directeur avait réussi à arracher du Ministère l'ouverture d'un accès à la Cité Universitaire, Bd Jourdan, durant l'année scolaire 45-46.

Mais il fallait aussi faire face au problème aigu de l'alimentation, sévère-ment restreinte par la pénurie consécutive à une draconienne ponction alle-mande de quatre années et par l'obligation de recourir aux tickets d'alimenta-tion. Dès notre arrivée à l'ENSET, grâce à l'extrême générosité de son

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Directeur M. Bonnafous, l'ENSAM ouvrit spontanément aux élèves-profes-seurs l'accès à son réfectoire pour le repas de midi. Le soir il fallut se rabattre sur les restaurants des quartiers voisins où sévissait le marché noir. La Maison des Mines réservée en principe aux étudiants des Mines et des Ponts et Chaussées accepta, un certain temps, de nous ouvrir ses portes. Mais la gran-de réussite fut la création, début janvier, du Foyer gran-de la Rue Pinel organisé et servi par un groupe dévoué de nos camarades. Ce Foyer devait désormais nous réunir chaque soir autour de tables confortablement garnies et devenir le point de rencontre de toutes nos manifestations amicales. Il fut même désigné comme siège de l'Intersyndicat des Ecoles Normales Supérieures créé à notre initiative.

Sur le plan financier, le Syndicat de l'École, appuyé par notre Directeur, réussit à obtenir assez rapidement une augmentation substantielle de nos bourses et l'attribution de secours à l'intention de nos camarades les plus nécessiteux.

En matière d'études les élèves-professeurs de l'ENSET purent profiter de l'enseignement de Maîtres éminents aussi bien à l'École qu'à la Sorbonne où professaient encore des célébrités comme Em. de Martonne, Max. Sorre, M. Cholley en Géographie, Pierre Renouvin et Ch. Pouthas en Histoire, Daniel Mornet en Littérature. La somptueuse Salle Emile Corre de l'ENSAM nous permit d'accueillir des invités de marque comme Frédéric Joliot-Curie, Georges Cogniot, alors député de Paris, Emile Cornaert, professeur au Collège de France, Jean Guéhenno, notre professeur qui venait d'être nommé Directeur de l'Education Populaire. C'est qu'il y avait alors dans Paris tout un mouvement culturel de caractère populiste qui, à travers ce qu'on appelait "l'Université Nouvelle", consistait à "aller au peuple" par des conférences se tenant chaque semaine, dans les cinémas de quartiers de la Capitale. Le public avait soif d'entendre enfin d'autres propos que ceux dont il avait été intoxiqué par la propagande vichyssoise. Ce magnifique élan de fraternité intellectuelle culmina à la Maison de la Mutualité par la grande manifestation de "l'Amitié Française" qui rassembla dans un grand désir de nouveau départ, des esprits militants venus de tous les horizons de la pensée comme Joliot-Curie, Emmanuel Mounier ou Jean-Paul Sartre. Tandis que l'esprit français retrou-vait peu à peu ses racines à la lumière des Droits de l'Homme et du Citoyen trop longtemps bafoués, la guerre dans le monde continuait à accumuler les morts et les ruines. Ce n'est que le 9 février 1945 que la prise de Colmar mar-qua la libération de l'Alsace saluée dans Paris, vers huit heures du soir, par des salves d'artillerie et des sonneries de cloches. A Yalta, du 4 au 11 février s'était tenue la grande conférence interalliée qui allait décider du sort du Monde. Le 30 avril Hitler se suicidait et les 7 et 8 mai Paris fêtait la capitulation alleman-de par la marche à l'Etoile alleman-de tout un peuple massé alleman-derrière le Général De Gaulle, son Libérateur. Ce jour-là, l'un des nôtres avait affiché sur la petite porte du Boulevard de l'Hôpital: "Fermé pour cause de victoire". Il fallut attendre l'explosion de la bombe d'Hiroshima, 19 août 1945, pour que le Japon capitule à son tour le 2 septembre. Le 15 mai, une poignée de nos camarades

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(ils étaient six) reçut l'insigne mission d'accueillir, vers deux heures du matin, en la caserne des sapeurs pompiers de Reuilly, cinq mille prisonniers rapatriés déversés par une cascade de camions et d'autobus. Le seul capitaine censé représenter l'autorité militaire s'éclipsa au moment le plus difficile de l'ac-cueil. Il fallut remplir cinq mille gobelets de bière et distribuer cinq mille sand-wichs qui n'arrivèrent que vers six heures du matin. Et tous ces braves prison-niers, de retour après une si longue absence, nous paraissaient comme intimi-dés et gênés de retrouver un Paris et une France qu'ils s'imaginaient meurtris et blessés, et comme par leur faute, à la mesure de leur souffrance.

Ce fut dans cette atmosphère de fin de guerre et de derniers combats que l'Intersyndicat des E.N.S., que nous avions formé dès l'automne 44, trouva toute sa raison d'être et d'agir. Chaque semaine, dans un café du Bd Saint-Michel se réunissaient les délégués de chaque EN.S. pour envisager ensemble les moyens de resserrer les liens entre nos Ecoles et surtout, dès le début de Janvier, de décider des démarches à entreprendre auprès des Ministères de la Rue de Grenelle et de la Rue St Dominique afin que nos camarades menacés par une imminente mobilisation, puissent bénéficier d'un sursis d'incorpora-tion leur permettant de terminer leur cursus universitaire. C'est que les troupes américaines, ayant achevé la libération de notre territoire, attendaient de la France qu'elle prit leur relève, en lui fournissant tout le matériel désor-mais par elles inemployé. Des relations avec le Général Koenig, gouverneur militaire de Paris, nous avaient alertés des menaces nous concernant. Nos interventions se firent de plus en plus pressantes lorsque nous apprîmes par une lettre du 26 juin 1945 émanant du Lt Colonel Joffe, Directeur du Recrutement et de la Statistique de la Région de Paris que "les sursis pour études accordés par l'article 23 de la loi du 31 mars 1928 (sic) sont actuelle-ment supprimés", ce qui signifiait l'appel imminent sous les drapeaux des classes 41, 42, 43 qui avaient été, jusque-là, soustraites au service militaire. eobjectif primordial visait à envoyer d'urgence en occupation en Allemagne tous les étudiants et, en particulier, les élèves-professeurs des E.N.S., afin de procéder à J'épuration intellectuelle et morale qui s'imposait après les longues années de dictature nazie. Pour faire face à toute éventualité durant les vacances de l'été 45, le Syndicat de l'ENSET et l'Intersyndicat des ENS avaient désigné un certain nombre de responsables chargés de maintenir la liaison avec l'Administration Centrale et c'est ainsi que nous parvint cette copie de la lettre du 18 Juillet émanant du Ministère de la Guerre, nous révélant le réta-blissement de l'octroi de sursis d'incorporation.

Ainsi put s'effectuer dans une sérénité retrouvée la nouvelle rentrée fixée, cette fois, au 9 octobre 1945, avec la possibilité pour nos camarades d'être hébergés, sur leur demande, à la Cité Universitaire du Bd Jourdan. Le printemps de l'année 45 avait été égayé par des rencontres amicales entre les elèves-professeurs de toutes les E.N.S. : la Fête inter-ENS du 11 mars qui se tint à l'EN.S. d'Éducation Physique de Chatenay-Malabry, le Bal du 16 juin, dans les salons de l'EN.S. de la Rue d'Ulm. En ces multiples occasions l'Éco-le Estienne continua à nous apporter son précieux concours.

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Face à l'immense chantier de reconstruction à la fois matérielle, intellec-tuelle, politique et morale qui s'ouvrait pour la France au lendemain de la Libération, l'Enseignement Technique, reconnu dans son autonomie, son inté-grité et ses capacités exceptionnelles, allait jouer un rôle essentiel auquel s'em-ployèrent avec ardeur tous nos camarades dispersés à travers les Établisse-ments scolaires de France. En 1962, cinquante après la fondation de ce qui était devenu, tout au long de la première moitié du siècle, notre Grande Ecole du Boulevard de l'Hôpital, un nombre important d'entre nous se trouvait ras-semblé à Cachan pour fêter la naissance d'une nouvelle Ecole Normale Supérieure installée, cette fois, dans ses murs, au coeur d'une grande Cité Technique et pour honorer notre cher Président Gabriel Gaborit recevant du Ministre de l'Education Nationale, la cravate de Commandeur des Palmes Académiques.

A travers cette évocation nécessairement incomplète des deux années cruciales que vécut notre E.N.S.E.T au lendemain de la Libération de la France, nous avons préféré taire les noms de tous ceux qui, souvent au détri-ment de leurs études personnelles, se sont dévoués, sans compter, pour Elle. Ceux qui furent témoins de leur action se souviennent encore aujourd'hui de leurs noms et gardent une pensée émue et reconnaissanteàl'égard de ceux qui nous ont quittés. Merci à l'actuelle Association Amicale des Anciens de garder pieusement pour nous leur souvenir dans un annuaire tenu scrupuleusement à jour.

Voici les fac-similés de trois documents jointsà

cet article par l'auteur.

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ORIENTATION DES ÉLÈVES ADMIS AU

CONCOURS D'ENTRÉE EN 1

ÈRE

ANNÉE

à

la rentrée de septembre 1999

Ce texte résulte de l'officialisation de la refonte des arrêtés

concours de l'ENS de Cachan. (Voir bulletin n02V6, p. 21).

Un nouveau dispositif d'orientation des élèves intégrés en

premiè-re année est institué

à

la rentrée universitaire de septembre 1999.

L'objectifest d'assouplir le système existant en offrant au candidat une

plus grande liberté dans le choix de la discipline et en l'aidant

à

se

déterminer pour des disciplines peu abordées en classes préparatoires.

Les mesures adoptées concernent les six concours scientifiques MP - PC - PSI - PI' - TSI - DUT/BTS.

Il s'agit essentiellement:

1 - de l'accès à des groupes de départements

Pour les lauréats des concours MP PC et un Quart au plus des lauréats du concours PSI l'accès est libre entre les départements de Mathématiques, de Mathématiques-Informatique, de Physique et de Chimie. Des contingents de places existent selon le choix Mathématiques-Informatique entre le site de Cachan ou de l'antenne de Bretagne.

Pour les lauréats des concours PT-TSI-DUTIBTS et pour les trois-Quarts au moins des lauréats du concours PSI l'accès est libre sans contingent de places entre les départements E.E.A (Physique appliquée et Génie élec-trique), Génie mécanique et Génie civil.

2 - de la mise en place de cursus communs permettant de

différer le choix d'une discipline

Sur les deux sites de l'école, les magistères de Mathématiques-Informatique offrent un cursus commun en 1ère année, ce qui permet de choi-sir sa discipline en pleine connaissance.

En E.E.A, le magistère offre une première année commune au terme de laquelle on peut choisir entre Génie électrique et Physique appliquée.

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Le choix entre Mécanique et Génie mécanique s'effectue de même à l'issue de la première année de magistère Une procédure identique est étudiée pour le Génie Civil.

3 -

de la possibilité d'une "année Joker"

:Cannée joker permet d'élargir le choix initial offert en fonction du concours, en donnant un choix alternatif autorisé dans le cadre d'un "congé pour convenance personnelle" (d'une durée maximale de douze mois).

Cette disposition est accordée après examen de chaque cas particulier (sur dossier constitué par le lauréat du concours présentant ses motivations et appuyant le cursus souhaité sur son profil antérieur dans la discipline choisie) par les directions des départements concernés et la direction de la formation pour l'affectation dans le département souhaité. La décision est validée par le directeur de l'ENS de Cachan.

Un bilan des résultats obtenus est établi et, au terme de cette première année de scolarité suivie avec succès, la réintégration avec le statut d'élève fonctionnaire-stagiaire en activité est prononcée à la fin du congé.

Pour Les candidats admis à L'ENS de Cachan, L'accès à des groupes de départements, La mise en pLace de cursus communs et La possibilité d'une "année joker" assoupLissent Les modes d'orientation et apportent un conseil pour Le choix d'une discipline. Pour Le candidat qui souhaiterait une autre orientation que celle qui Lui est proposée initiaLement, La possibilité de testercechoix personneL Lui est garantie.

L'ENSEMBLE DE CES DISPOSITIONS PREND EFFET POUR LA SESSION 1999.

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QUAND LE MÉRITE EST OUBLIÉ

par

Jean-Marc Refeuil (EF 39-42) pour le Comité

Nos adhérents ont pris connaissance dans le bulletin des 3ème et 4ème trimestres 1998 (n° 204-205 pages 45 à 47) de la lettre de nos camarades C. et A. Siredey et C. Guillet sur l'anomalie dans le montant des pensions de retraites pour certains anciens élèves de notre E.N.S. professeurs certifiés et

sur l'injustice qui en résulte. Voici un extrait d'une lettre de C. Guillet que nous remercions vivement pour ce courrier:

"... Pour les collègues au 11° échelon (et souvent avec une ancienneté d'échelon importante), il y a trois catégories de retraités:

- ceux d'avant 1989 indice 655 ou 670 - ceux d'avant 1996 indice 738 (hors classe 6°) - ceux d'après 1996 indice 780 (hors classe 7°)

~échelonet l'ancienneté de ces collègues sont comparables. La différen-ce est particulièrement lourde pour différen-ceux d'avant 1989. Du point de vue des textes actuels du Code des Pensions, il n'y a pas de correction possible:

- ni assimilation: il n'y a pas eu de changement statutaire global de la catégorie

- ni péréquation: le bénéfice de la hors classe relève du choix...." Qu'entreprendre pour aider à la solution de ce problème: remise à

niveau des retraites ?~Association,pour sa part, agit selon ses méthodes habi-tuelles (1).

Chacun de nos adhérents doit informer les parlementaires de sa circons-cription ou de son département (ceux-ci interviendront par questions écrites ou orales), il doit faire intervenir son syndicat, les syndicats étant seuls habili-tés pour lutter en faveur de telles revendications.

Cette injustice frappe tous les certifiés qui n'ont pas bénéficié de la "hors classe" et particulièrement les anciens de l'E.N.S.E.T. - E.N.S. de Cachan. Ces générations d'anciens ont promu l'enseignement technique, lui ont donné son rayonnement actuel (baccalauréats techniques et technologiques, classes pré-paratoires technologiques aux grandes Écoles, STS, IUT ...) (2). Et l'on est revenu en 1989àla situation d'avant 1946 où le montant de la retraite dépend du hasard de l'année de naissance !

En cette année 1999, où l'on s'efforce en France et en Europe (projet-pilote Leonardo de Vinci par exemple) de développermieux encore

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décourage les bonnes volontés. Une mesure de justice apparaît utile, confor-me à l'esprit du Code des Pensions, satisfaisante pour l'éthique. Justice et morale sont en effet liées, comme l'écrivait déjà V. Hugo au siècle dernier:

"Qu'y a-t-il au-dessus de la justice? r.:équité."

(1) Le Comité a décidé d'écrire au Ministre, aux Présidents des groupes

par-lementaires et aux syndicats et associations des personnels enseignants du second degré.

(2) Relire le 4ème paragraphe de la lettre de Siredey et Guillet (page46du bulletin n° 204-205).

GALA DE L'ÉCOLE

par

Jean-Marc Refeuil

(EF 39-42)

"Cette nuit anormale" s'est déroulée le vendredi 12 mars 1999. Elle a débuté par un cocktail où notre association était représentée, répondant ainsi avec plaisir à l'invitation du Directeur, M. Decomps et de notre camarade J.Fortin, président du comité d'organisation. Parmi les personnalités pré-sentes, on a remarqué M. le Directeur de l'Ecole Polytechnique.

La soirée s'est poursuivie dans la joie et la bonne humeur sur le thème "Les mondes fantastiques" à travers dix bars: "le Bar Bu, le Bar atteint, le Bar à O.K. ... ", la danse, le défilé de mode ... et cela jusqu'à l'aube ... Sonorisations, décors et animation étaient remarquables.

Qu'au mois de mars de l'an 2000, les anciens élèves viennent nombreux, encourager et féliciter nos jeunes camarades.

(31)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ANCIENS ÉLÈVES

DE L'E.N.S.E.T. ET DE L'E.N.S. DE CACHAN

Cachan, samedi 23 et dimanche 24 octobre 1999

Le programme

Samedi 23 octobre

Dans le cadre de La Semaine de la Science 1999 à l'E.N.S. de Cachan(*),

61, avenue du Président-Wilson, 94230 Cachan.

Le matinà partir de lOh

Animations dans les départements d'enseignement, les laboratoires de recherche.

(Précisions sur pince)

12 h lS(précises) • Repas sur le campus universitaire de Cachan au restaurant "I;Encyclopédie"

Après-midi Visites (en cours d'organisation) • Observatoire de Paris (sous réserve)

• Activités à l'E.N.S. à l'occasion de la Semaine de la Science

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Dimanche 24 octobre

9h 15 • ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE à l'E.N.S. de Cachan (*),

61, avenue du Président-Wilson, 94230 Cachan. (l'accès à la salle de réunion sera fléché)

Ordre du jour de l'A.G. ordinaire: 1 Rapport moral 1997-98

2 Les élections au Comité National et le nouveau Bureau National

3 Le rapport financier 1997-98 et le budget prévisionnel 1999-2000

4 Le Règlement intérieur

5 ~ÉcoleDoctorale Science Pratique de l'ENS de Cachan

6 Questions diverses

12 h 45 • Banquet

au restaurant "La Soupière" de Climats de France 2, rue Mirabeau, 94230 Cachan.

Téléphone: 01.45.47.18.00.

Après-midi libre

(33)

Association des Anciens Élèves

de l'E.N.S.E.T. et de l'E.N.S. de Cachan

CONGRÈS

1999 - CACHAN - 23 et 24 octobre

BULLETIN D'INSCRIPTION

àrenvoyer avec le chèqueàM. RESSAYRE - 10, rue Augu te Renoir 78860 ST- OM-LA-BRETÈCHE

Réponse impérative pour le lundi 27 septembre 1999 Nom: Promotion: Date: Prénoms(s) : __ Section / Dépt.: _n n n _ n _ _ Signature: n n _

Si vous souhaitez un fichet S CF de réduction pour le

0

congrès, veuillez cocher cette case:

Si vous désirez une assurance individuelle pour le congrès? (MAIF: 1,50 F / pers. / jour)

Nombre de personnes

0

Total

I

...J 1 - Journée du samedi 23 octobre

• Visite de l'Observatoire de Paris Nbre de personnes

0

• Semaine de la Science Nbre de personnes

0

• Déjeuner à "r.;Encyclopédie". . . .. à 80 F /pers. ombre de personnes

0

Total

1

_

n

-Journée du dimanche 24 octobre

• Banquetà"LaSoupière". . . .. à220 F /pers. Nombre de personnes

0

Total

TOTAL général (montant du chèque joint)

I__

...J

Le chèque estàlibelleràl'ordre de : ASS ANC ÉLÈVES ENSET ET E S CACHAN

c.c.P. PARIS 5488-99 K

En cas d'annulation trop tardive, il est possible que l'Association ne puisse procéder au remboursementàcause des frais engagés.

(34)
(35)

COMPTE RENDU

DE LA RÉUNION DU COMITÉ NATIONAL

du

27

mars

1999,

à

l'E.N.S de cachan

par M.-A. Pindat

Secrétaire général

PRÉSENTS:

- Élus : Bernard Aline (EF 46), Blacbier Michèle (C 68),

Bontoux Marie-Noëlle (D 70), Braun Bernard (Al 66), Carton Subaï Corinne (B4 91), Cbassot Achille (C 56), Coudane Hubert (Al 44), Creuze Chantal (D 67), Duc Emmanuel (B3 90), Jeaneau Michel (A139), Pindat Marie-Antoinette(Al52), Prim Isabelle (D2 91), Ricard Denise(Al 44).

- Invités : Dufaure de Lajarte Grégoire (D2 95), membre du

Bureau de l'ASSEDD, Refeuil Jean-Marc (EF 39), Secrétaire général honoraire, Ressayre Maurice (D 56), uésorier honorai-re, Vincent Marc (D2 91), Président de ]'ASSEDD.

EXCUSÉS:

• Élus: Chefdeville Jean (Al 52), Dugardin Jean-Paul (Al 58), Dupuy José (EF 60), Gilquin Emmanuel (Al 65), Réveillère Anne-Marie (C 49), Ryckelynck Philippe (Al 83), Santin Jean-Jacques (B1 77).

• Invités: Mazars Jacky (B2 68), Directeur adjoint de l'ENS Cachan, Prévot David (B2 97), Président du BDE de l'ENS Cachan, Sauvalle Daniel (B 46), Président honoraire.

ORDRE du JOUR:

- Approbation du compte rendu du Comité du 10/10/98 et suivi. - La crise des classes préparatoires.

- Les formations doctorales à l'École.

- Élection pour le renouvellement du tiers du Comité. Élection du Bureau.

- Congrès 1999, Rapport moral, Rapport financier, Règlement inté-rieur.

(36)

- Annuaire, mise à jour des établissements. - Bulletin, organisation et calendrier. - Gestion du site Web, boîte aux lettres. - Les archives de l'Association.

- Le courrier de nos collègues certifiés, suite. - Date du prochain Comité et questions diverses.

Président de séance:B. Braun. Secrétaire de séance: M.-A.Pindat.

A 14 h, B. Braun ouvre la séance puis fait part, avec M.-A. Pindat, des excuses des collègues empêchés.

Compte rendu de la réunion du Comité du 10/10/98 et suivi.

Le compte rendu est approuvéàl'unanimité.

E. Duc et M.-A. Pindat ont rencontré, le 17/02/99,J. Mazars, Directeur adjoint de l'ENS, pour évoquer différents problèmes au sujet du fichier des anciens élèves, du local et du matériel mis à notre disposition par l'École.

Suite au Comité d'octobre, M. Ressayre et M.-A. Pindat ont préparé un dossier et consulté la MAIF, le 13/01/1999, pour l'assurance de l'Association.

La plupart des adhérents sont assurés à laMAIF,à titre individuel. Le Contrat RAQVAM Collectivités garantit, dans le cadre des activités de l'Association, les responsabilités encourues, les personnes (administrateurs et autres bénévoles, participants aux activités, sans avoir à fournir de liste nominative) ainsi que les biens (en particulier, les biens dits "sensibles" : micro-ordinateur portable et phone-fax) où qu'ils se trouvent. Le devis corres-pond à une dépense jugée très raisonnable. Le Bureau, réuni le 23/01/99, a décidé de signer le contrat correspondant dans les meilleurs délais, ce qui a été fait par M. Blachier le 01/02/99.

Il sera, d'autre part, possible de proposer aux personnes qui ne seraient pas couvertes à titre individuel pour des événements ponctuels comme les congrès, une assurance moyennant une participation modique.

La crise des classes préparatoires

Réforme des concours d'entrée.

Le Bureau a été informé des mesures frappant les enseignants des classes préparatoires par la Presse et par un courrier de l'Union des

(37)

Professeurs des CPGE. J.-M. Refeuil a écrit, au nom du Bureau, au Président G. Debeaumarché ainsi qu'à Mme Tadjeddine, Directeur d'études du dépar-tement de Physique à l'ENS, auteur d'une intervention au cours de la journée du 7 novembre 1998.

Le Comité unanime, préoccupé par les faits, manifeste son émotion devant la méthode appliquée sans aucune concertation.

J.M. Refeuil attire l'attention du Comité sur l'arrêté du 27/11/1998 (J.O. du 10/02/1999).

Les formations doctorales

à

l'École.

Au cours de l'entrevue du 17/02/99, J. Mazars nous a informé de la mise en place à l'ENS de Cachan d'une formation doctorale diplomante avec la création de l'Ecole doctorale Science Pratique (E.D.S.P.). Les élèves, norma-liens ou non, y bénéficieront, parallèlement à leur travail de thèse, d'une for-mation pluridisciplinaire (90 heures) et d'un accompagnement lors de la recherche d'un emploi. Ils passeront selon leur origine trois ou quatre ans à l'ENS et sortiront avec le titre d'ancien élève de l'E.D.S.P. de l'ENS de Cachan.

La question se pose, en termes de statuts, de la possibilité d'ouvrir notre Association à ce nouveau type d'élèves de l'ENS. Les membres du Comité se prononcent favorablement à cette perspective et désignent E. Duc comme rap-porteur de ce point qui figurera, pour y être débattu, à l'ordre du jour de la prochaine Assemblée générale.

Le cas, nettement différent, des auditeurs libres fera l'objet d'un autre débat et d'une étude ultérieure plus fine.

eéventualité d'un Prix de l'Association remis chaque année au meilleur élève de l'E.D.S.P. de l'ENS est ensuite évoquée, sa forme reste à étudier.

Renouvellement du tiers du Comité. Élection du Bureau.

M.-A Pindat rend compte des résultats du vote. Les 7 candidats sont élus:

M.-N. Bontoux, J. Chefdeville, Ch. Creuze, M.-A Pindat, A-M. Réveillère, D. Ricard et Ph. Ryckelynck.

Ces résultats sont approuvés à l'unanimité.

Le Comité National compte donc toujours 20 membres élus pour un effectif statutaire de 18 à 24.

Les membres du Comité sont invités à susciter de nouvelles candidatures afin de pourvoir la totalité des 8 sièges offerts chaque année et aussi de "libé-rer" certains collègues parmi les plus anciens qui souhaitent vivement la

(38)

relè-Président: Vice-présidents:

Secrétaire général: Secrétaires adjoints:

ve par de plus jeunes. Les camarades intéressés peuvent se faire connaître en cours d'année. Ils eront invitésàassisteràune réunion du Comité.

Le nouveau Comité a procédé àl'élection de son Bureau. Il comprend 10 membres:

Hubert Coudanne (Al 44) Michèle Blachier (C 68) Bernard Braun (Al 66) Chantal Creuze (D 67)

Marie-Antoinette Pindat(Al 52)

Corinne Carton Subaï (B4 91) Emmanuel Duc (B3 90) Philippe Ryckelynck (Al 83) Tré orier : Marie-Noëlle Bontoux (D 70) Tré orier adjoint: Isabelle Prim (D2 91)

Le Comité décide ensuite, à l'unanimité, de suivre la proposition de Hubert Coudanne de conférer à Michèle Blachier, Présidente sortante, le titre de Présidente honoraire de l'Association.

Congrès 1999, Rapport moral, Rapport financier,

Règlement intérieur.

LeCongrès 1999.

Au lendemain du Comité, les dates de la Semaine de la Science 1999 ont enfin été connues: 18-24 octobre. En conséquence, le Congrès 1999 se tiendra àCachan les 23 et 24 octobre.

Les projets de visites doivent être confirmés pour cette date (René Faugère pour l'Observatoire de Paris, Bernard Braun pour l'Aqueduc d'Arcueil). Le programme de la Semaine de la Science à Cachan n'est pas encore disponible.

En conséquence, le Bulletin prochain n'apportera sans doute pas toutes les précisions sur ces activités selon les possibilités. Il era demandé aux adhé-rent leurs préférences.

M. Ressayre se charge des réservations des restaurants.

Cette année, le programme ne permet pas de prévoir une conférence ou un débatàla suite de l'Assemblée Générale.

(39)

Leprogramme du Congrès:

Le samedi, dès le matin, visites: animations dans les départements et laboratoires de l'ENS (Semaine de la Science), et, probablement l'après-midi, Aqueduc d'Arcueil ou Observatoire de Paris.

Déjeuner du samedi au restaurant "CencycIopédie" sur le campus de l'ENS à Cachan.

CAssemblée Générale ordinaire se tiendra le dimanche matin dans les locaux de l'ENS. Elle sera suivie du banquet traditionnel, pour le déjeuner, au restaurant "La soupière" de Climats de France à Cachan.

Cordre du jour de l'Assemblée générale ordinaire: - Rapport moral 1997-98

- Les élections au Comité national et le nouveau Bureau national - Le rapport financier 1997-98 et le budget prévisionnel 1999-2000 - Le Règlement intérieur

- CÉcole Doctorale Science Pratique de l'E S de Cachan

- Question diverses

LeRapport moral et le Rapport financier pour l'exercice 1997·98.

Le Rapport moral 1997-98 sera présenté par la Présidente sortante M. Blachier à partir des comptes rendus des réunions duComité national

por-tés régulièrement à la connaissance des adhérents dans le Bulletin.

Le Rapport financier 1997-98 et le Budget prévisionnel 1999-2000 pré-parés par M.-N. Bontoux et approuvés par le Comité unanime, seront publiés dans le prochain Bulletin (n° 207 - 2ème trim. 1999).

LeRèglement intérieur.

Après les Statuts, le Règlement intérieur de l'Association, dont la rédac-tion remonteà1978, doit être revu. M.-A. Pindat recueille les observations des membres du Comité. Chantal Creuze a formulé ses remarques et une

propo-sition pour un texte rénové pourra être présentéeàl'Assemblée Générale.

Fichier des anciens élèves à l'ENS.

Le fichier des anciens élèves à partir des données de l'Annuaire est main-tenant en place.

J. Mazars, Directeur adjoint de l'ENS, s'occupe des obligations éven-tuellesàremplir visàvis de la C.N.LL. (entrevue du 17/02/1999)

CÉcole introduira les noms des élèves des nouvelles promotions. CAssociation assurera lamiseàjour pour les anciens élèves dans le but

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d'uti-liser le fichier pour éditer l'Annuaire.

Gestion du site Web, boîte aux lettres.

Grâce à E. Duc, le site Internet de l'Association bénéficie de nombreux liens intéressants avec les sites de l'ENS de Cachan, des autres ENS et de leurs associations d'anciens élèves, d'associations par disciplines d'enseignement et de recherche. Il demande cependant à être encore enrichi et surtout animé, régulièrement actualisé. E. Duc suggère, par exemple:

• de rechercher des photos de l'École des années 50 à présenter sous forme d'un album, d'anciens élèves,

• d'offrir, dans le cadre d'un Forum, la possibilité d'échanges entre les anciens élèves.

La gestion du site demande du temps. Il faudrait trouver, pour aiderE. Duc, un ou deux camarades, compétents et motivés.

La boîte aux lettres fonctionne bien avec E. Duc et M.-A. Pindat. On y reçoit des demandes de précisions sur l'Association, des adhésions et, plu-sieurs fois par semaine, des courriers d'anciens élèves souhaitant retrouver des camarades de promotion. Nous nous efforçons de répondreà leur attente avec le souci de préserver la vie privée des collègues.

Les archives de l'Association.

A l'occasion des premières réunions au bâtiment Cournot, les collègues ont pu découvrir le nouveau bureau mis à notre disposition par l'ENS. Ils ont pu aussi apprécier, par le nombre de cartons déménagés, le travail de range-ment des archives qui reste à effectuer.

Le courrier de nos collègues certifiés, suite.

J.-M. Refeuil informe le Comité de l'échange de courrier avec Clément Guillet après la lettre que ce camarade a adressée, avec Colette et André Siredey, à la Présidente (cf. Bulletin n° 204-205 p. 45 à 47). La dernière lettre donne des précisions sur la situation des professeurs certifiés selon leur pro-motion faisant apparaître des disparités injustes. Le Code des Pensions ne per-met aucune correction. Explorer d'autres voies pour proposer des solutions?

LeComité se prononce en faveur d'une prise de conscience la plus large pos-sible de ce problème qui fera l'objet d'un article dans le prochain bulletin.

Bulletin, organisation et calendrier.

Figure

Fig. 3 &#34;g&#34; : grandeur de l'éclipse
Fig. 5 - 31 juillet 1981. Pour une petite centai- centai-ne de secondes, la nuit tombe en plein  après-midi sur la région de Tselinograd, dans le Kazakhstan.
Fig. 8 - Eclipses lolales el annulaires de Soleil en France de 1820 à 2142.
Fig. 8 bis

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