HAL Id: hal-02308969
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L’horizon énergétique 1990 pour la Bretagne : le cas de
l’électricité
Maurice Baslé, Jean-Pierre Boude
To cite this version:
Maurice Baslé, Jean-Pierre Boude. L’horizon énergétique 1990 pour la Bretagne : le cas de l’électricité. [Rapport Technique] Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer. 1982, 60 p. �hal-02308969�
I
iL'HCRIZON ENERGETIQUE 1990 POUR LA BRETÀGNE
-=-=-=-=-tE c*5 De L'ÉLËc-rR i g r r€-J Rapport auMinistre
deltEnergie,
septenbre 1982 Convention dtEtudesno 82
2
13 ool3réalisé
par
1e G.E.S"I.Groupe <lrEtudes cies Systèmes
Inclustriels
Faculté
des Sciences Economiquesde
ltUniversité
de REIiNESI
7r.place
Hoche 35OOO RENNES{.
BASLEP.
BoUDE, sertrnbe,e .tqt)-tI
Le
G.E.S.I.
à
déjà
présenté auMinistère
enfévrier
1982 uneétude
intitulée '
rrltEnergie
en Bretagne:
biLan
eËPersPectives
ennovembre 1981".
Cette
étudesrintéressait à
la
consommaEion énergétiquede'la
BreËagneà
4
(ou
à
5)
<iêparËement,ssur
la
période
1975-80' avecdes
perspectives
à
lthorizon
1990.La présente
conventiona
permis de compléterle
travaiL
precedenE
i-
enfacil-itant la
participation
duG.E.S.I.
au
groupe detravail
t'Energleet
Réglont"
dyMinistère
de
ltEnergie,
ce
qui
aconduit à ltaffi.nement
des problèmesde
statistiques
6nergéciquesnationales
et
régionalisées,
en particulierpour
les
statistiques
réalisées par
1e CEREN,en
consolidant
les
prerniersrésultat's
fournis par la
consommation énergétique
régionale
â
lthorlzon
1990,-
en débouchantsur
1aparticipati.on
arrcolloque
ttEnergieeË Régions" de
Futuribles
(fin
septembre 1982)qui
conduit
à
la
confrontation
desbilans
énergétiques réglonauxréalisés par
diver-seséquipes.
La
conventiona, en
outre,
permis
deconfronter
les
perspectivesde consommation
en
1990 avecdivers
schémasdroffre
énergétique
au niveaurégional.
CresËce
dernier
tïavail
qui
fait ltobjet
durapporl
final.
11 comprend
tout
spécialement :-
un
schémapour
1télectricité.
Lrattention est
aËtirée
surle fait
que 1etravail- réalisé
constitue
unetentative
pour
faire
faceà lthorizon
1990.en Bretagne fondéesur
deux hypothèses rnajeures :. le
dnnamisme dtunepolitique
dernaîtrise
etôrutilisation
rationneLle
desénergies de
toute nature
(avec
la
2I
devait favoriser
les
primaires).
.
lridée
queItincertitude
importanËesur
Lefutur
soluÈions
mixtes
(utilisation
deplusieurs
énergiesLtéquipe
duG.E.S.I.
tient
à
remercier
toutes
les
personnesou
Institutions
qui
ont
pu
aider à
la
réalisation
dtun
tel travail
et,
en
particulier, la
direction
régionale
EDF de Nantesoù
nous avons Puapprécier
Itampleur
des tâches defourniture
sur
le
réseau.3.
CONFRONTATION DES PERSPECTIVES ENERGETIQUES
A L'HORIZON I99O DANS LE CAS DB PLUSIEURS VARIANTES AVEC DIVERS SCHEMAS D'OFFRE
ENERGETIQUE. LE CAS DE LA BRETAGNE
-=-=-=-=- =-=-=-=
-=-a
Lrétude
t'Bilan pour
1975-80et
perspectives
à
Lrhorizon
1990en Bretagne
à
4
ouà
5
départements"a abouti à
tracer
des perspectivesde consommation
finale
énergétiquepar secteur
et
par
produit. 11
apparait,
enparticuliet,
dans sesconclusions
oueles
perspectivessont
fortement
dépendanËes deplusieurs
paramètres: la
vigueur
dela
croissance
économique, 1anature
decette
croissance
et
du développement économiquerégional
; et
enfin
le
caractère plus
ou moinsvolontariste
de
1apolitique
demaîtrise
de
1ténergie,
desincitations
aux économiesdrénergie
et
de
lrappel
aux énergiesnouveli-eset
renouvelables..
Ontentera
iei
deconpléter
unetelle
étude de. consorunationfinale
par
les
perspectlves
dtoffre
énergétique correspondante danslfespace
régional.
Celui-ci
esË,bien
entendu,défini
de manièrepurement
adminiscrative au
départ
:
crest
la
Bretagneà 4
départements.Cette région
adminisËrative
necoïncide pas
à
l0O7
aveeles
réalités
économiques
qui
font,
par
exemole, quecertains
bassins
d.remploi sontà
cheval
sur
deux départementslinitrophes
mais apPartenantâ
deuxrégions
administraËives
distinctes. Elle
ne
coincide
pas nonplus
-et
sans doute encore moins- avec 1es
réalités
énergétiquesqui,
Pourcertaines
énergies conme1télectricité
par
exempLe,conduisent
àraisonner sur
ltespaee
de grandesrégions
(grand ouesLpar
exemple).*".'.,--
Ctest,pourquoi,
la
réflexion
conduite
dans unpremier
tempssur
Itespace
régional adrninisLrat!f est poursuivie ensuite
sur-dfautres
espaces, ou
plus
étroits
ouplus
larges,
les
seules conclusions
â
retenir
.
de
lrensernble de1tétude, étant
les
conclusions,obEenues dans ce deuxième tenps de 1aréf1exion.
4.
PtAI{
I.RAPPELDEsEXPL0RATIoNSDEcoNso}IMATIoNFINAI.EENERGETTQUEA
L|HoRIZoN 1990
II.
ELEMENTS PollR UN SCHEMA D'OFFRE ENERGETIqUE EN BRETAGIIE : LE CAS DE LIELECTRICITEII.l.-Lesprofil.sjournaliersdeconsonmation
dtélectricité
en BreËagneT!.2,
-
Le monotone de puissanee err BretagneII.3. -
Les consonnations bretonnesdténergle
élecLriqueIII.
CONFRONTATION ?ARTIET,LE ENTRE OFFRE ET DEI'IANDB DIENERGIE ENBRETACNE
:
LE CAS DE LIETECTRICITE A LIHORIZON I99OIII.l.
?rojection
du monotone de puissanceà
lthoriâon
1990LII.2.
Comparaison avec Les noyens de producÈionexistants
LII.3.
Décision dtinvestissement,et
coût
deproduction
deLtélectricicé
selon
les
équipementsconelusion,
Ltinsertion
en volurne des eapacirés deproduction
théoriquement
disponibles
dans 1a courbe de char'gebretonne
RESI$fi DES CONCLUSIONS
-=-=-=-=-=?=-5
I
RAPPEL DES EXPLCRATIONS DE CONSO}'û4AT TON FTNALE ENERGETIQUEA LIHORIZON I 990.
Les
explorations à
Ithorizon
1990ont
intégré
à
la fois
deshypothèses
sur
la
croissance
économique,sur
ltutilisation
du gisemenldes économies
dténergie, sur Itappel
aux énergiesnouvelles
eErenou-velables,
eËsurtout sur
1asubstituLion entre
énergies
t'classiques"(régression
dufuel
domestiquepar
Lechauffage,
accroissement dela
part
du
gaz eËde
1télèctricité).0n
nereprendra
iei
quetrois
superpositions
devariantes
éËablies auniveau
secËoriel (agriculture,
industrie,
résidenËiel-tertiaire
et
transports),
enchoisissant
enparticulier
ce
qui est
apparu comme borneinférieure
et
comme bornesupérieure
(tablèau
l.l. et
tableau
1.3.
respectivement)
et
unevariante
moyenne(tableau
1.2.).
'
Au
vu
deces
explorations,
les
évolutions par produit
sembl"ent
pouvoir
être
encadrées de}a
manièresuivante
:.
Pourles
produits
pétroliers,
la
régression
peut
sropérerà
un rythme annuel moyen comprisentre
-2rl
Z
et -3rl Z
(surtoyË dansle
résidentiel-terciaire
et
dans1findustrie)
;
pour
les
combustibles rnin6raux
solides,
unelégère
régression
est
prévisibl-e
au
stade desutilisateurs finals
(de Oà
-2
Zpar
an)
;
Pour Le gaz, onpeut
froposer
des schémasdfextension importante
(danslrindustrie,
le résidentiel-tertiaire) et la
croissanceannuelte
moyenne peuËâlre
comprise enËre +5
i(
et
+1O7 environ.
Pour1téiectricité, la
fourchette
esÈ également assez Latge avec une croissance
au
taux
annuel Eoyencompris
entre
+3r8 7.et
+6 15 7..
Pourlrexploration
du giseroent dtéconomiesdténergies,
llexarnen des
potentiels
au
travers
desvariantes conduit
à
proposerdes
rythnes
annuels moyens de croissance comprisentre
O16 7.et
2
7 ,dansle résidentiel-tertiaire ; "ntr"
O14 7"et !rg
7
dansltagriculËure
'-"-''bntre
l'et
2r2 Z
dansles
transports
;
eÈentre
Or87
et lr8
Z
dansl
t industrie
-a
i
TÀBLEÂU
I..I.
R ERSPECTIVES A LIIIORIZON I99O SELON DIFFERENTS CAS DE CROISSANCE ECONOMIQUE ET
SELON LES POLITIQUES ENERGETIQUES VOLONTÀIRES (en K-TEP)
e
Tableau
l.l.
Croissance économiquede
+316 7"paï
an. Propositions
depolitique
énergétique
duVIII
PlanCtr
I 980 I 990
taux
decroissanee
annuel moyen1980-9066
I
483 2843
3Bl raodérées 67,4
+o,2o 7"Z
796
+6,5
7"724
+9,8
T"2 655
-2,4
7"536
(Agrlculture
&'Résidentiel-Tertiaire)
+2r7
% c.M. s.Electricité
Gaz Produits.pétroLiers
Energies
nouvelles
eÈ renouvelabLesEconomies
dténergie
I
I'
t
Tabieau
1.2.
Croissance éconornique de+ 27par
an. Propositions
depoLitique
énergétique
duVII
éeonomies
d'énergies
(en K-TEP)Iè
Plan
et
'66
I
483 2843
3Bl 57,l
2
4676ll
2
467-l
,4
7" +5 12 7" +7,9
7.-3rl
Zplus
fortes
462(Agriculture
Résidentiel-Tertiaire)
+r,5
7" ataux
annuel rooyende
croissanie
l98O-9O I 990 1980 c.M.s.
Electricité
GazProduits
pétroliers
Energies
nouvelles
et
renouvèlablesEconomie
d'énergie
I
t.
\
Tableau
1.3.
croissance
économique de+ zrpat
an.
Politique active
dtutiLisation
rati'onnelle
de1rénergie'
.T.
c.M.s
li lcc t
ric
i cé Citzl'rodui.ts pécroliers
linergies nouvelles
eE renouvèlablesllesnornle d I énetgie
ConsomrnaÈion
finale
dténergies
"classiguest'
66
54I 483
2
144284.
4673
381
2
75O importantestrès
imPortantes-2,O
7"+3,8
7" +5rl
7"-2,l
7" @ +Or4 alotaux
annuel noyende
croissance
1980-90I 990 I 980
Y.
pour
les
énergies nouvelLeset renouvelabLes
et
suivant
les
explorations réalisées sur
la
période,
les
possibilités
extrêmessont
conprises
en généra1entre 5
% et. 12 7" de La consomrnat'ionénergétique
finale
G"ue dans lesecteur
destransports
et
dans1rindustrie
oùel1es sont
moindres(tableau
no
I'4')'
Quels sonÈ 1es schémas
dtoffre
énergétiquequi
peuvent'
Tableauti4.
Perspectives
drévolutions par
produit
et
par
secteur en
taux
annuels moyens decroissance
prévisible
(sauf
pour énergies
nouvelles
et
renouvelables)tr l
o
Résidentiel-Tertiaire
Industrie
util-isateurs finals
Rés identiel-Tertiaire
IndusÈrieRés i den
ti
el--Tertiaire
Agriculture
TransportsIndustrie
surtout
Résidentié1-Tertiaire
Agriculture
de-2,
Ioz
de +Jr6 de +3r8 +Or6 +Or4 +l rO +or8zà-3,1
7ou-27
z
à-to,o
7"Z à
+6,5
7.Z à
+2,O 7. 7"à
+lr8
%Zà+2,22
7; à,+,1,B
/"entre 5
7"et
12Z
dela
consorunationénergêtique
finale
Produits
pétroliers
Combustibles minéraux
solides
Gaz
Electricité
Economiesdténergie
Energies nouvell.eset
renouvelables ===;i=====;É==F===================tll,
II.
ELEI{ENTS POUR UN SCHEMA D'OFT'RE ENERGE UE EN BRETAGNE:
LE CASDE LIELECTRICITE
Sans
préjuger
des cofrrplémenÈsà
apporter
pcur
éviter
deraisonner
en Èermes ttdtaut,onomie énergétiquerégionaletr
pourun
espaceadministratif
(voir III et
Conclusion),
onpeut préciser
certains
éléments delroffre
énergétique en Bretagneen
1990.t
ConcernanË
les économiesdrénergie, ulre
étude coùplémencaireaux
diverses
étudesexistantes
au niveaunational devrait
pouvoirconfir:mer
qritil
est
possible
en Bretagne,et touË
particulièrement
dans
le
résidentiel-Eertiaire,
detrouver
lroffre
définie
ci-dessus(cf f.).
toncernant
ltappel
aux énergiesnouvelles
et
renouvelables,onr:peut
préciser plusieurs points.
-
1rénergie marénnotrice desbaies
et
des esËuaires estparticulièrement
irnportante
en Bretagneet
seulementpartiellement
expl-oit6e. Ltétude
de l-rE.P.R.
(l)
a
ef fectué un
recensementparti-culièrement
précis
desressources.
Les études menéespar
EDF àClanart sur Itinpl-antation
à
1apériptrérie nord
(sud du Cotentin)dtun
berrage complètentce
recensement tLténergie éolienne
fait
1'objet
dtétudes
sousltimpulsion
du
secteur
privé
(3
producÈeurs en BreËagne)et
du Centrellational
drEnergie Eolienne
à Lannion.
;-
1ténergie
detype
bio-massepeut
concernertout
particulièrement
la
façade maritimenord
dela
Bretagne:
algues
et
décheÈsdrélevage
; 1escollectivités
locales
de Bretagne s tinLéressent
defaçon croissante
à
la
chaleur
produite
par
ltincinératioa
des ordures nénagères.Concernant
les
énergies
classiques,
auvu
des cànsommations'-"-f.inales
prévisibles,
il
apparait possible
depréciser
des élémentsde
schémasdfoffre
pour
1télectricité, le
pétrole
éLant supposé enrégression
comme nousl'avons indiqué,
er,le
,#'teâïl"rîr
faire
1'objet
'
dfuneautre étude. (choix
de
1rélectricité
justifié
par
le fait qutil
sragit
de
la
seule énergie classique
qui
nuisse
âtre
produite
en Bretagne),12.
On
insistera
donc dansce
rapport sur
les
élénents
pourltanalyse
de
ltoffte drélectricité
en Rretasne'11
inporte,
au préa1abLe,dtapprofondir
1escaractéristiques
de
la
consommationfinale
actuell-e
enélectricité.
Cet approfondissemenLconcerne
tout
dtabord
les profils journalier
de ecnsornmation,puis
1esmonotones de puissance appelée
sur ltannée,
enfin
1es consonunationsdrénergie
éleeËric1ue.Les
PreIil
1iers
de consommationdtélectricité
enII
Bretagne
On
considérera
tout
drabordles
donnéesrécentes
(janvier
l9B2),puis
on comparera,pouï
1979,les
profils
journaLiers bretons
auxorofils
j
ournaliers
naËionaux.anvïer
1982, lrexamen duprofil
journalier
de
la
en
consommation
dfélectricité
en Bretagneet dans chacun
de ses
quatredépartemenËs (courbes
2.1., 2.2., 2.3., 2;4., 2.5.
et'
2'6')
conCttit aux remarquessuivantes
:.
les
puissances depointe
sont
appeléesà
erois
noments dela
journée
:
OH'
8H 30et
19H,
et
sont à
peu prèscomparables en
niveau
(l
300 M.I^I.). La durée de cespointes,
si
onprend
les
pulssances supérieuresà
90 7" de La puissance maximale nfexcède pas5
heures.à
5
heuresle matin
juste
avanË 22H 30..
les
puissancesles
plus
bassessont
appelées(820 M.W.) mais
aussi entre
13 H etl3II
3Oet
i le
rythne
de 1anuit
est
particulièr:ennent déterminépar
1e déclenchernent des horlogespour
le iarif
réduit.
. le
rapport entre
la
puissancela
91us basse(820
M.tI.)
et la
puissance maximale appeléeeffeciivenent
au cours
dunlois
(l
600 ll.rl.)est
delrordre
de
l/2.
G'UPHIOUI:
2.I. -
LE PROFIL JOURNALIER DE LA CONSOI'II.{ATION D'ELECTRICITE EN BRETAGNE(4
déparsemenÈs- 3" jeudi
dejanvier
1982),oo )o
+
|:2,\ \
j I"tÂl
t/2 7z
toll
(,
.'
4d3
tf, 4L
t? ù 0 il 7 o IJ41
4')Ar)
U
l?
*€-uFii5
CMPHIQUE 2.2. LE PRoFIL JoURNALIER DE T.A collsomr-Àtlox o-'nr.r.ctnlcrTE DANS LA REGION DE QUIMPER -crrrL JEuur
twrltçj,
tL
cD ?'rûnrP€,P', (Ûl a?lr(rUlrU. 1600 l,lr. It,000lf. t4ouû0.,\.r t 20000. rl Pr.lS!A,rt:tJ a'tqcto 1...1,..,. a. ,.: :/.: ..,. ' '' .:. .. a.1:. .. r. ''. . 1.);.i...,,.,...',"':.t.1 'ii:,.:::j .': 2 .. | ,...-n
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I II
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IlEut-E!,. ..,i.:.. ' ':. ;
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:;;'.. .'-...,: ;...'.'.. .,.,r.:'.. - r-.;. . . ;.i' .it ;. ...,
l-'-.
<t
cRApHIeUE
2.3.
-
LB pRoFIL JoUBNALIER..DETLÀ c0NS0!ol4?I0N.D'ELEOTRIçITE DANSIÂ
REGION DE BRESTGRAPHIOUE
2.4.
LE PROFIL JOURNALIER DE LA CONSO}fi,IATION D'ELECTRICITE DANS I.A REGION DE SAINT BRIEUCr|rrtsSAr{ct5 _{É.ttt: JLUUI JAf{Vl(t( uA Ct, SAlI', 1.. ttk lFtru ::j't."i;....1:'..,::..;: .:./.:,.::'','..:.:..: .. . .t 'ttt-. :.':.".;'...::.::;,':':..t.'r:.'.t'.:i.:.t .::7a',;. .i,,';).'
...1r...".,.1..:... ,,.:...,,.,,....i.1.,:,:..-;;rrl,t,'.',;.;;,.;. .;.:...!;':,.,.r,rt . i .. ...,...l;.. :.:.: ... .: ..i:.":. : ."L; :: 1':: ar' :: - i.r ). , ;:'. !:::.. ,. ..:,.:'..t"a.' : :',''1';':' 1 '- -t Jù 00 urr. I : I t +
-rc-'
f,-',
-ô i9oo,ro dbU0û0. nr.t I dv0lrt -l4trurr0.oÀlÈ: Jb/t{^l lô2 Ll:6€i\trE: r = luIAL
lWuso ltodo 6 3 io ':1 aa 1i !7 1t 1.,) c) I I t I I I ^lt+ I 1 I L I I I I .l I ,t. I I I ÀU+ I I I I ezo0 uo. 5 7 fi 4f €t SJ c'l Tr Q,, '.) t.t t, ,é g
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-
ô--' -e---1,J- 'tl--t2---lJ---14--t5---1ô--l?--'1u-1e-'e0'- 2l'-'?2-- a3' 24-tlu'14'
i;
tî71J
&tLtA
.4cGR,IPIII UE
2.5.
-
LE PROFIL JOLTRNALIER DE LA CO.NSO}{},IA,TION DIELBCTRICITE DANS I,A REGION DE YANNES '2" ... . :. it.j t a, Ittllttbu - t o abo.rrr9. ^h 2a0l,ou. (n I ô0orru. ,(.r I {00ùo. l\ô ;.. ...,.,...,...',,.... t.'.: :r. ..r. : .:.1 -t I-:'
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utuû& +a -+-+o+-+,+-+Z
23'-?4
HÉ*zbt*-'
v\
CRAPIIIQUE
2.6.
LE PROFIL JOURNALIER DEIA
CONSOI{T{ATION'D'ELECTRICITE DANSII\
REGIQN DE RENNES I colrlrdu. Jâ0u0tr. ^.1 3lùûrt0. (^ ad0(){r o. tr.i 44000u. ^.{ ! loooo r't â I' t I (, a 1? L2 f-r 1r cr s) r"l€
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@..,, r., :. :.. .) ....1.:1, ... :;.. '/t .l',;.. ,'.;:;:::",.'.i1,.',,.; .;,.,: .. :... .. ,rfooæ t_ 7I
t I t: g.n-zrËD L4 co 1.,-...2... tt .. <to'tt ,+-+-+-+-{ -+rII Ê I I I I 't 5 i7wut94
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.19
d(rtr90O. ^û+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-' t 'ê J 'l -ttLlb,i 2o!ît^L tôà LÈGÈh0E r = ltlIAL-.-b. --7... . 5 --*l-..-1u *1!""-tC :..t3- -.1.r
19.
-
Cornparaison
pour
197fils journaliers
bretons
eÈdes
profils
'lournaliers
nationaux.
MOIS DE JANVIERLa
consommationdr6lectricité
en Bretagnepar
rapporE àcelle
qui est
constatée au niveaunational
présentela
particularité
dtêrre
relativement
plus
forte
La nuit(de
22H 30à
7
H lernatin),
dtêtre'plutôt
plus
faible
dansla
journée,
sauf
au moment des poinÈes dunatin
et
du
soir.
EnouLre,
1apointe
dumatin
estobservée un peu pLus
tôt
(dès 8H30).
Cesconclusions
sont tirées
des obser.vationsprécises
suivantes
:.
comoaraison Bretasne-Franceurbaine
(courbes2.7
et
2.8)La
comparaisôn montre que la consor'.mationnocturne
dtélectricité
(de
22H 30à
7Hle
matin)
est
relativement plus
importante
en Bretagne.Par
ai1leurs,
la
pointe
dumatin
est
légèrementplus
précoceen Bretagne (premier maximurn
â 8ll
30 eË nonà
lOH),
la
pointe de
19 Hétait
identique
enniveau
relatif.
Enfin,
1eniveau
de La consommationdiurne
est
relativement
plus
faible
(de
8H30
à
19H),
le
creux
de
l3ll à
l3H30
étant
beaucoupplus
accentué..
99gæie1:el-9:elesls:Irglse-ilggggrielle
(courbe 2 ' e)Sans
qutil soit
possibl-edfen'.tirer
des conclusionsinmédiates,
les
deux profilsjournaliers
enjanvier
tendenl
ici
à
se rapprocher,
sauf
pour
la nuit
où.la
consommationest,
à
nouveau,plus force
en Bretagne.'
99gp3:eigel-9:eleg!9:Irelgg-rgrg!9
(courbe 2'l0)
Le
profiL
est
presqueidentique'
ce'qui
confirme
1esspécificités
de 1 t économieet
des ionsommations énergétiques breËonnes.-i.;t pointe
en Bretagneest
un peuplus
forte
à
24H,
de 8H 30à
12 H,et
de
l4Hà
20H,
la puissance appelée
est
encore un peuplus
éLevée.20.
Comparaiso
n
Breta ê-InOygnne descentres
cledistrib
ution
(courbe
2' Il)
A
nouveau,la
eonSommation nocLurne.est
plus
forte
en Bretagneentre
23H 30et
4Hle
matin.
Les
creuxde
l3Het
de
22Hsont
plus
prononcés et lapointe de
lOH esE légèrementplus forte.
2t.
JÀi'i\r I
it,
'.9.;:
DCLÀSSi
lJl rL!i I fx)c o c--o I ! I I I 0.!o 3.lc 3. ro J.aa 3.:0 t lhe'se
GRAPHIQUE
2,7
-
Courbede
cherge réCui re (Bretagne)t
comporte égalenient NanEes, Vannes, Quifrper,Saint Briquc,
Rennes, donc lrensemble de 1a Bretagnet ! I I I G. ra
r
J1."..':::.
i3jg
r 22,FRÂNCi
iiilitr:;;:r,L:
t.3t d o t.!0 !.rJ :.t0 I o90 c.'1 G.t0 c. ro t.3c 3.t{l{
I ;le,Jie laGRLPhIcUE
2.8-
Courbede
cï:ar t i t. I 1 I 4..0 a23
r
JÂlùv:EAi3?9 I
F\trnrt-nUnr\L:
I ICRAPHIQUE
2.9-
Courbede
charge réCuice
(Francerurale)
NCt
nr
nf\
I t.3t t.!ê a t.r, t.:3 t.:r t.:0 ù.r-a.lt 3.Xt 0.3t !.t{r u 3l t.crt i i I I À i lhel-r e 3J it O i I I I 3.r024,
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JJ.i.'.'li=
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ltr
Courbede
charI .: i I I I I I I I I I
ti
|||
ù geréduice
(ensemble)CRAPHIOUE 2. I I
bd-JUILLET 80 B4
PR.OTIL JOURNALIER DE CONSO}{MA.TION DIELECTP.ICITE EN BRETÂ.GNE
(quatre
départenents) r0q i00_ 'oo ;oo-N' (rl I 22I
5 I t I 24 Hçlu?-éSlo
1ù l5 20t.at t.:0 l.z0 t.J{t t.:0 t.i0 t.æ 0.txt 0,r0 0.ro 0.10 0.:c 26.
x
JUILI-ST'!9i9
r
FFANuT
UfiB,{[Tt
2.12-
Courbede
chargeréduice
(France Urbaine)I t
llil
t|i
li
li
h:'re 0rr0 GRA]]I{TQUEr
JUILLET 1918t
27.
FfiANCi
i.t,tD,*jsîfilIiLl
t,ô0 lr30 lla t.:0 t.â0 t.tc t.00 0.3t 0.t0 0r Xl c.& l.!0 a :a
Courbe
de
chargeréduite
(FranceIndustrielie)
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Eg o U at
c.L iti
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Ill
c..0 € GMPHTQUE2.t3.
_28,
x JUILLET
19j3
xil0YiNi\r
DTS
l-Û t.J0 t.a0 l.:0 lrr0 . t.â0 I rl0 t.00 0.!i0 c.r0 0.rc c.60 0.!0 1,-," 0 t ilGRAPHIQUE
2,14.-
Courbede
charge réduj.teù q € :t CL I
it
lil
0.40 P29.
l,l0IS
Dt
JUILLET:La
Bretagne conserveses
spécifieités
dupoint
devue de
la
plus
grande consomnationnocturne
(entre
22H3Aet
4
H 1ernaËin). Pour
le reste
de 1ajournée'
sonprofil
stapparenteplutôt
à
celui
de 1a moyenne descentres
dedistribution
avec unepointe
de 9
Hà ll
He!
unepointe plus
faible à
15.H. (Graphiques2.ll. à
2.14).
AutotaL,
la
spécificité
bretonnepour
les
profils
journaliers
(été-hiver) réside
dans saplus
forte
consorunationnocturne.
Cetteobservation a
une grande importancelorsquton
srinËéresse ensuit,e aubil-an énergétique
:
en cumulantles
puissances appel-ées 1a nuit,iL
apparait
que, contrairement
auxautres
régions
eLsurtout
aunational,
l!énergi.e l-ivrée
1anuit
à
1a Bretae
est
relativement plus
i
mportante.0n
ajoutera
quten ouLretlrhiver,
1a pointe
dumatin
est
1égèrementdéca1ée.
De
telles
observations
vont
mainLenantêtre
complétées Parlrobservation
des monotones de puissanee appelée enBretagne.
Cei-rx-cinous donne en
effet
r'lrenrpilement-rr oule
cumul des puissanee appelées pendant une annéeet
de
faire le calcul
du
tempstotal
drappel
detelle
ou
telle
puissance
(enparticulier
des puissancesles
plusélevées) .
II.2.
Le monotone deissance
en"Bret,agne(4
aaparLemenLsdrénergie
électri
Pour
avoir
une vueplus
complète dela
consommationque en Brelagne
et
pour
se
faire
uneidée
des optionsde
production
possiblesril
est
nécessaire
deconstrui.re
la
courbedes puissances appelées (en
Ml)
enfonction
des durées ctrmuléesdtappel
(en heures).De
tels
monotonessont
élaborés
à Lréchelle
du pays dans son ensemble età
ce1le
du cIllE-ouEST maisils
ne
sont
pasétablis
pourdes
circonscriptions
Cedistribution
à
desniveaux
inférieurs'
enparticuLier
pour
les
circonscriptions draction régionale.
Cela secomprend parfaitemenE dans la mesure
où
il-s
ne servent
pasà la
gesÈion
de
1adisEribution à
ceËteéchelle
:
les
investissemenÈsnécessaires
à
la
couverture de
1a eonsomnationrégionale,
dufait
de
lrinEerconnexion
du réseaude
transPort,
ne peuventâtre
envisagésqutà un
échelonplus
éLevé(cf III)
'Néarur,oinsrdans 1a
perspective de
1anise
en pLace de plansénergétiques
régionaux,
cette
construction
permeEde se
faire
uneidée
plus
préci.se descaractéristiques
de
la
consommation régionaleen
neLtant
en évidence 1escaractérisËiques
tempcrel-1es dela
puissancede base
et
de
la
puissance depointe
demand6es aux fournisseursdrélectricifé.
Encela
elle
complèteutilemenL
1es comparaisons <ies*seuls
diagrammesjournalier*
(Enoutre,
e11eéclaire
1es décisionsdf échanges
intra-régionaux
et
éventuellement delocalisation).
Théoriquement la
construction
cltunte1
monototte supposeque1'on
êLrensemble des diagrammes
journaliers
de consommaEion.0r
cette
information,
auniveau
régional,
nrest
pas gardée en mémoire clansle
systèmeinformatique
dtEDF. Seulessonl
sorties
les
donnéesconcernant 1e
troisième
jeudi
de
chaquemois.
Pour cejour, sril
est
significatif,
on dispose des reLevés des puissances appeLées pourtrenËe eË un
points horaires.
Cela permet deconstruire
un monoËonenoyen exprimé en durée
annuelle
totale
(B
760H).
CeËte courbe estdonnée
en graphique
2.l5pour
les
années 1980(
8
784H.)
et
l98l
(8
i6o H.).
Deux remarques
préalables
stimposent quanËà
la validité
des
résultats
30.
-
Le
fait drutiliser les
donnéesdu
troisièrne
jeudi
de chaquenois
esEun
facteur
debiais
dansla mesure
où
les jours
ne
seCRA?HI 2 5 TIR DU
t'
A PÀR
MONOTONE DE PUISSANCE ESTIMEE
\
tvw
,lrlLl
,;:r. l' . .. . I I t, t, 8t I l, n*l go I i .450c I i t' ,i , 1_ fiF ( L'c" ( ""1u \' t' fr') \ ( au <i Ùâ) ii 43gL _ j, '.: , i !l , ,1-. ,. .: .:'i :.: .L -+tcc&ê)
: .rt, r 9"r,*. t r..* )..tr:. ) lr1 ) ('.'':' il i: ;l .:r' llr -.1, 'l r.' -i .'. , -.''...:'. ,.: 1:; " , r.ci-/ery4 iîAtrcE NA'r,
I 4980 ,
lrrt.-.
39;cUfPaZS (.!st ,) L:. 11 gYt l,t,r:r i irrr --:--t-*J11
nfest
pas doncsûr
quele
troisième
des
conditions
moyennes de 1a semaine'''un degré
par
jour
peuËreprésenter
une demandedtélectricité.
Malgrécela
surconsidéré comne
amorti
et
suffisamment32
jeudi
soit. toujours
représentati.fEn Bretagne une
variation
defluctuation
de
2 à 3
Z
dela
lrannée,
le
biais. peut
être
significatif.
-
En pl-us des puissances auxtrente
ët
unpoints horaires,
on dispose de
la
puissance maximale appeléedurant
1emois' Elle
est
la
moyenne destrois
plus
forÈes
puissances mensuelleset
abeaucoup de
probabilités
dese
situer
au
dessus des maximas de chaquetroisième
jeuCi.
De tel-l-es puissancessont
utilisées
pendanE despériodes
très
brèves mais nousles
avons reporLéssur
1esgraphiques
(P.
l"lax)puisqu'i1
est
nécessaire deles
fournir
neserait-ce
que pendanË quelques minuEes.La
courbe des puissances appeLées, envaleur
absolue,
montreque :
- la
poinEese
caractérise par
une puissance maximale d t environ 20 7, supêrieureà
la
puissance maximale destroisièmes
jeudi,
maiscela
pour
une durée extrâmemenL brève-La
inte
frru
.tétend
ue
sur
une durée maxi,maledrutilisation
de 600 H. enne
représentant oue moinsde
lO
% de LaI
,
puissance appelée moyenne.
- la
basesËricLe
(B 760 H)est
de 34 7. d,ela
puissance rnoyenne(ou 27
Z
d.e La puissance maximal-e)pour
une énergie appelée dtenviron4
380 chrh.La
courbe des puissances appelées
desclients
duservice
national
(H.r. ) montre
ue
le
niveau de issance nécessai-reour satisfaire
cette clientèle est
relativement
faible
(cf.2.'15).
La
puissance.''maximale
étant de
120 Mlùsoit
7157
de 1a puïssance maximale depoinEe
totale.
Enrègle
générale,
la
puissance appeléeest
en deçàde
l0
Z
dela
puissan"" app*lée
Ëotale.:t 7or ogpo$,'i,'o",
33.
11
est
enfin
intéressant
de comparel'lrallule
du monotorre dela
Bretagneà
quatre
départementsà
celle
du monoEone du CIME ouesLet
decelui
dela
France dans son ensernble. Pource
faire il
estnécessaire dtexprimer
les
puissances envaleurs
relatives,
la
puissance rnaximale
(P.
Max)étant
égaleà
100Z.
Lesrésultats
sontexprimés dans
les
courbesno 2.16.
(pour
l98o).
Le nonotone du CIME
ouest
possède une baseplus
faible
en puissance maisplus
longue en durée quele
monoÈonenational
(àpartir
de5
000h
pour
52 7" dela
puissancepour
le
CIME ouest)..
Le monotonede
la
Bretagne possède une base de puissancerelative
semblable522
mars de dureele
èrementlus i
rtante
de
4
450h
(1981)à 5
000 h(l98o).
Deplus
1es puissarrces de basepassent au dessus de
celles
du CIIfE ouest..
Le CIIîEouest
et la
Bretagneont
une demi-poince(en
cleçàde
Lapointe
et
jusqurà
la
base) nettemerrt moins élevée en puissanceque
le
monotorrenational
et
plus
longue endurée.
Le phénornèneétant
plus
aceenEuépour
1a Bretagne quepour
Ie
CIMEouest.
(Bretagne :dtun
peu moinsde
75Z de
la
puissanceà
52 7", CIl,lEouest
de B0 Zà
52 7")La
pointe, enfin, est
neEtementplus
accentu6e (en puissancerelative
mais pour
untrès faible
nombredtheures)
pourla
Bretagne quepour
l"e CIMEouest
eL gue Dourla
France (peudténergie
consomméenais
des problèmesplus
aigus
defourniture
pendantenviron
20O hcurespar
an).Lrallure
généra1edu
monoconebreton
est
donc sensiblemenEdifférenEe
dece1le
des deuxautres
monotoneset
enparticuLier
parraPport
au CIIIEouesl
qui est
l tunité
dedécision
:
la
pointe
estélevée,
la
demi-pointeest inférieure et la
basesupérieure
en?urssance
relative ; la
duréede
1ademi-pointe
esEplutôE
courteh;I
9ot(
to 7S"l
I t : l. II
6 to'tl'If
4c 7ot(
GPâItnrquE Nt 2.16.- COMI'ÂRI\TSONS DES HONQÎONES DE PUTSSANCE
ELECTRIQUE I:NTRE LA BRU'I'AGNE, LE CII"iE-oUEST ET LE NAÎIONÀL :!. *... 19g0 1 -+ a i I I 8,
*!e
-.t i I 'll
i
I(,
s-or,
tsro
o Sooo H E irqÊS r-| lct [u'u lo'o ll er.,"tt tJuron.' tcoo, ?r,oc 2.$oo'
tè'F
3tor"t6ù
t oo, 4t.rt qtoo f[to ,f6oo C(rrr 6!so te.)r 9ror35.
0n
peut
srinterroger
sur
les
raisons
de
telles
spécificités
et
sur
1es moyensdty
remédier.Concernant
les
poinËes,
il
semble queparmi
ltensemble desexplications possibles
(variations
clinaEiques
brussues ou aut,res),en Bregagne, on ne
puisse se
tourner
quevers
les spécificités
dela
clientè1e
consornmatrice elle-même.Cel1e-ci
est
plus
majorit,aire.mentcornposée
qutailleurs
dtusagers
individuels,
dtabonnésrécents
etsouvenË
dispersés.
Ainsi cfest
uneraison
induite.par la
politique
des
dix
dernières
annéesqutil faut
avancer :-La
ol-iti
ue articul
ièrementse
en servt.ce dtéquipement"t
or:t
élecEri
uett dans 1e 1oent.
Le
rythÉde
cesmise
en
service reste
dtaill-eurs
soutenu, eequi est
renarquablecoupte
tenu
dela situation
conjoncEurelle nédiocre
dece
secteur.A
cet
égardles chiffres
indiquanËle
"taux
depénétration
du tout
électrique"
sont parti-culièrement
significatifs. (cf
tableau 2.1.)
En conséquence,
i1
semblerelativenent
approprié de
srj.ntéresseren Bretagne
à 4
déparEcmentsà
1aflexibilité
général.isée desfournitures,
en
allanL
éventuellementjusqutà
la
recherche dtusagers intéresséspar
descontïats
defourniture interruptibles
pendarrt 2CO heuresenviron
par an (sur
I
760heures).
Vule faible
nombre dtusagersindustriel-s, leur
faible
puissanceappelée,
et
leur
peu derespon-sabilités dans
les
pointes
dumatin
et
dusoi-r,
il
sembleqg'q
faille
p1utôt stintéresser
aux abonnés dusecteur
résidentieL-tertiaire
(grands commerces, grandes
administrations,
collectivités
publiques ou.
TABLEAU2.1.
-
MISES EN SERVICE D'EOUIPEMENT ''TOUT ELECTRIOLTE'' DANS LE LOGEMENT-1972-80 Nbre de logernents achevés (2) 63354 42866 68652 59009 23388 I ' l 972-8 I TOTAL(l)
l 8395 l 4933 l4B l8 I lo6B 2t7 48 80962 t9Bl 2390 2409 2434 t927 39s9l3l
l9 I 9BO 313 I 2156 2393 I Bs6 2761 t2297 t979 3034 I 900 t7 43 l 554 2636 toB67 I 988 3405 I 708 2475 I 488 3364 t2440 t977 2t66t9lI
I 965 1964 2958 10464 t976 2t09 t7 65 I 635 loBl 2596 9l B6 t97 5 t254 t564 l056 748 I 630 62s2 t974 420 6885lo
424 931 2973 t973 353 618 4r0 369 520 2270 t972 133 2t4 '197 t57 393 lo94 35 22 29N295
56 1972-81 I 975-B I:
+
31,8
Tlan: + l3,l
Z/an TAUX DE PENETRATION(l)'
(2) I 972- l 9BO(,
o\l6oos/0::s4
= 12524/42866 = 121525168652 -17789/s9oo9 = 67843/233BBl= o,253 a,292 o- 313o,30l'
a,29O 35 22 29 56 TOTAL37.
.trr.
3'Les
consomrnations bretorrnes dténero1ôélectricue
Les
différentes
puissances appelées (de 400 t'fiù à l3O0 lfi,Ien
lgBO) pendanE un nombre dtheures ou un temps variable nous permeEtentde
déCerrniner1ténergie
consommée en Gigrwattheures(l).
En
1980, uneestimation à
partir
du 3ojeudi
de chaque moisconduit à indiquer
une corrsommationdrénergie
électrique
rie 7361,7 GhtIsoit
1636 K-TEp. Cechiffre
obtenuà
partir
desstatistiques
drEDF està
rapprocher desestinations
de
consommationfacturée par
EDFen
l9BO(environ
I
5OO K-TEP (2).0n saitpar
aillerirs
que1rénergie
réei.lemenEutil.isée
par
EDFest
supérieure
à
ces
deuxvaleurs z
7434 Gwh aulieu
de
7361r7 Gwh.(voir
tableau ci-dessous).
TABLEAU 2.2.
ENERGTE TOTALE LTVREE AUX CENTRES DB DISTRIBUTTON EN I98O ESTII'IATTON A PARTIR DU 3O JEUDT DE CIIAOUE [1OIS
mols Energie en GWh 29 , t592 23,3078 25 ,57 97 I 9,0530 l8,30 l o 17 ,7228 17,7355 1 5,4988 1 8,0238 2l,8909 22,8632 26,255t
x 3l
x29
x3l
x30
x
3l x3Ox3l
x
3lx30
x
3l x3Ox
3l 7361,724 1 0, 449 J Anvlerlevrler
narsavril
mai JUrn J u].IleE août septembre octobre novembre décembre TOTAL ANNEE Moyennejournalière
(1)
l
Gl','h=
7
milTion
de l,!|,/'n=
L09 la,)hOn
sail;
qzte7
TEP:
4500 l,tnh:
45"rc-3 GWhdone
7000K,rEp
:
108lEp
=
4s00 GFItt(2)
ltoin
raE:pcrt cu..GESï,féunier,
1g'gz t,Ltênengie en Bretagne:
bilans
et
perspeetiuestt.38.
Ce
chiffre
peut aussi
être
rapproché de1ténergie
consornméedans
le
CIME oUEST(cf
carte lci-dessous)
pendantlfannée
1980 (onrappellera
ici
quele
crME ouESTest
devenu exportaEeurnet
d'éleetricité
en
1981,cf
carte
no2 ) :
cette
énergiereprésentait
3O 456 GI'Ih. LaBretagne
à 4
département consommeainsi
environ
1/4
de1'6nergie électrique
du
cIllE
ouEST, lui-mêmereprésentant
environ
I 18 dela
consornrnationnarionale.
Elle
seplace
ainsi
derrière
la
région
duCentre
(cAR4
d'EDF)et
derrière
les
paysde
la
Loire
(cAR8
D|EDF) 'Les
centres
deproduction drénergie
électrique,
|orsqutonse
limite
à
lfespace de
1arégion
administrative
ne peuvent assurerlrautonomie
à
100Z.
Face aux7
400 CI,lh consommés,lroffre est
prochedellooc',,IhsoiEunpeumoinsdelI17(|)tantenénergiethermique
quthydraulique
ou marémotrice.cela
nesaurait
surprendre ccmpte tenude
ltexclusion
dela Loire
At1-anË'ique dela
définition
a<lministrativede
la
Bretagne(cf la carte
ci-dessous no3 ) et
dela
présence euxfrontières
deIt11le et Vilaine et
du}lorbihan
dela
centrale
deGordemais
(I
+
II
+
III
de 2
000 MI.l de puissance nomirraleer
livranË
5
440 GI^lh, sans compterles
tranchesIV
et
V-
chatidièresà
vapeur-programmes 1979
et
l98O-
date
rle mise enservice
envisagées:
1983et
l9B4
-
puissance maximalepossible
:
580 Ml'l chacune,soit
plus
de3
000 GI,rH).(1)
Produetioneffeetiue
en Bnetagneen
7980:
1
070 Gl{h auee Les durées de fonetionnement suittantes desdioeis
équipementsIlont
d'Arrée
Brennilïs
TG7BrenniLts
TGZPontzie
LPortzie
2 Ranee(nette)
GuerLedan6764H
33H OH x21 E 166 H2C00H
TBOOHI
B;estS'Bri
3UC o I' \ Chartres (! Rennes o mÊet CARTE NO 1 t 0ridans os
Vanneso tslois o ToursN
Bcurges o o Chateauroux\
t t ts
-331
-
Ensemble
des
C
ïrcpnscri
ptions dhction
RJgTonate
du
C.l.M.E.O
1 CENTRE 7-
BRETAGNE B-:
PAYS
DE
LOIRE cchell Poitiers o ''.t Angoutôme (^ r{\
n l,l[a
Roche Sfon o Nantes Angers o o' Le Mans Laval oI -
PorTou-
cHARENTE-
Limite de
cAR
ANÎE RESUL G\Y 5 a CARTE
N"'2
-29
-ECHANGES
AUX
FRONTIERES
tssg'
B+
1.7+
15f,-
35-2
107-20cs
+9 677-
435+
66+
113 ET PÊ\ R IS ,,,,,
CIl|[
'.',.,
'.. ESTr
o
su
o-
ouesï
280 +-3'l
11 -2135 +5lr'ù + sJ(Jt ao .q 153 5 L I N,lE-1155
+
591 <' 7 r.1 -1345-il
33'
165TCTAL
C.IMEO + 3C9jt
tli
\.nr
\ 't !ffi| l_,:-.1 i.i]!!1i I (ê;.:l::J CHINON. trt MATAGUAT ( I I S'LAUR€.NTô
PORTZ!CS
b,ARREE PONl, RCLLANDA!lonllquc 5? Nozoir I E[1EL t'L""'
\
,,-RÀîfCE I -t Ir
l-J ç!t,ino !lr.rl MON'Ï DlRtlicN^ Ef,Cl
c='
EnetttttL LA I YILLEMANDEUR {-I CAMPIERRË i-)
t. a -r.l IL!
a .f....--r.... t I ,--) CORDEMAIS <:. ( E.D.F. 2r! AISONS ROU6E5 Chqtc.llrr<rult tAr
O ROEHE 8A !t ^l I , , I I I a I I\
s
CARTE NO 3"1
-e EîIT*,fr[.Ë5
Eiqffii-ffi{f[FosFgs
\
\i
ET
rfiïEfrF;irCIaiË$
ç at.
o RO Cl.tE A ,4 s à. ÉS
'"--'-L'-^--À^ \-.EGUZON.-a CHAROES t-t nocxr;'{/
rou.3s:Au{ . i'-'t '\tr
I I I lfi ,t! ,'J ! Tc tcl G i1 coiH yd rcu I iq,,'cl Ihermic'r e B'11 210 MV/
PUISSANCE I'IOMINALE ÂU 3!.12 .I93I
E, D. F.
Tiers
Ou est
- ri: s,{ll l..al /\^t jl':.:rlrrlS À!. .'.1 .li.r3
i i OOl.r JO) r--) û 1127 5
o
385 fiq STTUATIO}{ GEOGRAPH IQUE42.
III.
CONFRONTATION PARTIELLE ENTRE OFFRE ET DEMAI.IDE DIENERGIE EN BRETAGNE :LE CAS DE L'ELECTRICITE A L'HORIZOI'I I 990
0n
ne.reviendra
pasici
sur
1esdifficultés qu'il y
a à
considérerlrhorizon
1990,sur
l-es nnéthodes deprévision
sg
le
cal-cul
et
sur
ltirrcer-titude
inhérente
à
un
tel
exercice.
Corrune annoncé précédeniment' onsrintéressera
à la
question
deLtoffre
électrique
potentielle
sur
unespace
défini,
non'pour
sesearact6risÈiques énergétiques,
mais demanière purement
administrative.
Quel1eest alors la
démarcheà
suivre
?Le probLème
pratique consiste à
décerminerquels
investissemenLssont
théoriquemenE nécessaires en Bretagne ou enun
li-eu
t'prochett àdéterminer
pour
f.aîre face
au cap de.I990,
dansles différents
scé'.rariosévoqués pl-us
haut
icf I).
La
démarchese
fai.t
enplusieurs
étapes
:
la
projection
du monctone de consommationà
lthorizon
1990I la
comparaisonavec
les
moyens deproduciion
exiscant
actuellement,; la
décision
d'in-vesLissemeni propremenL
dite
(anal-1rse économiqueet
financière
pour
uneunité
deproduction
à
localiser
dansun
espace nonstrictenertL
dôfini
eL en EenanL compte de
lrinterconnexion
générale du réseau(cf
carte
ci-dessous).
III.I
Projection;u
monotone de consommationdtélectriciLé
à
lrhorizon
1990En
pratique,
ceEte projecCion reposesur
lthypothèse
dtunstatu
quo des profilsjournaliers,
des habitude.s, des comportentenEset des
struclures.
0nprocède,
enorincipe,
d?abordà
la
transfOrmaLiondu monotone de consommation en un monotone de
production.
CetLetransformation
est
délicaEe
<ians l.a mesureoù
el-1e doif prendre encorisidération
plusieurs
facEeurs :-
les
perÈes enligne
(des bornes descentrales
aux centres dedistribution
sur
1e réseau de Ëransportenviron 3
Z) iles
disponibilités
maximalesannuelles
des uniCés de'.ptroducti.on
qui
enpratique
ne peuvengêtre
de
I
760 h.(entretien,
accidents. . . )
-
Lesfacteurs
de
réserves nécessairespour
faire
face
aux43.
En généraL, 1e
résultaË
dela
transformation
entraine
une basede
production
neEtemenËplus
élevée quecelle
du monoÈone de consommaEion. Dansle
cadre dece
rapport
nous ntenvisagerons pas une Eel1eEransformation dans
la
mesureoù
à 1téchelle
dela
Bretagneel1e
ntauraiEaucun
sens, sauf à
considérer
que chaquerégion
doit vivre
enautarcie
énergétique,
sanspossibiLité
dtimporter
ou drexporËer de 1rénergie.Le
seul
monotone de consonmation permetde
sefaire
déjà
une bonneidée
des problèmes deproduction
et
d'échangeà
lrhorizon
1990.Compte
tenu
du monotone de consonuûationde
1980, enutilisanË
Les résul-tat,s de
1tétude
t'lténergie
enBretagne"'
onpeut
tenter
de
setalre
urrê roeede
la
fonne du monotone <le consommationà
lrhorizon
1990.Les informations
utiles
pour
cela
c.oncernentla
consommationdtél,ectricité
en
l98Oet les
hyppthèses nrinimale eL maximale deconsommation
total-e
eLpar secteur à
lthorizon
1990:
Résidentiel*
Tertiaire ; Agriculture ;
Transports
;
Induscrie.
Les
données donL on disposesont
les
suivanLes TABLEAU 3.I.
-
CONSOMI{ATION DIELECTRIC]TE EN K.TEPINDUSTRIE
5O2,2 861
Ces consommations
dréLectricité
expriment desénergies et
sont
donc représentaÈivesde
la
surface
incluse entre
La courbe.,du monotone de consommation
et les
axes.AI'INEE TOTAL RESIDENTIEL TERTIAIRE II AGRICULTURE TRAI.iSPORTS I 980 r 483 1007 43 23 408 I 990
nini
maxi t77 | 2t44 t206 1206 35 49 28 28/,
Ener?i
€.,? //
619o
H€!ics
Dans un
premier
temps, onpeut
examinerles variations
absoluesde
surface,
sans tenir compte des..défornnaLionsde
la
courbe:
lesrésultaLs
sonË données dansle
tableau cj--d.essous(tableau
3.2.)
TABT,EAU
3.2. -
VARIATTON DIENERGIE CLASSIOUE SELON LES HYPOTHESIiSP
ç
BXTREMES (l9Bo-1990)
0n
observe donc desécarts
importants
suivanl
les
hypothèsesretenues. A
supposer dans unpremier
Ëemps que Le monotonedoive
sedéformer
proportionnellement
cela
donnetrès
approximativernent, etlsupposant que
les
durées nevarient
pas:TABLEAU
3.3.
-
ESTI}TATION I99O DE CERTATNS POINTSPoinÈe nrax. I 980= I 600
Pointe Base
m1n1
l9lo
!fir 570 I'ftù690 }IIJ
max]- 2315 I'N
a
r 980/ l 990 TOTAL REf]IDENT]EL-.
TERTIAIP.E .
AGRICULTUP.E TRANSPORTS INDUSTRÏ.E nl].n1 maxt +19,4 7.
+19,8
7. +44,6 Z+19,8
7"-18,6
Z +14,O 7, +21,7 7 +21,7
7"+237"
+111 7".lJ .
ESTII"'ATION
I/2
POTNTE I99O+L
ÛTl"
Ltanalyse
de chacun dessecteurs
de ccnsommation senrble i-ndiqrrer gue dansle
casde lthypothèse
minimaleoù
les
variati.ons sont faibles,
Ia
formede
la
courbereste identique
;
uneprojection I'toute
choseégale
par
ailleurs" telle
que nous venonsde
la faire
peut
al.ors
sejusuifier
(dans unpremier
temps).Le
casde
la
branchesupérieure de
la
fourchetEeest
pltrs complexe.11
faut
par
exempletenir
comptede
lrimpact
éventueldrune
forte
croissance de
ltinclustrie :
on peu.tvouloir
un
Eaux decroissance
supérieur au taux
de croissance moyen de consornrnaticndrélectricité
delrhypothèse
maximum. Le dévelcppemencindustriel
ne
saurait
être
entravé
par
unecontrainte
énergétique.
Si lfon
considère
ce
problèmeplus
endétail,
onvoit
qutenréa1ité,
en1980
la
consommation desgros
clients est faible (l),
ce
qui
veutdire
quelton
peut
faire subir
à
ce
secteur
destaux
de croissanceimportants
sans. quecela
a1tère 1t'a1lure
du monoEone(él.ectricité
...*
base)et
sans quecela
nécessite
des investissements importants(voir
page 32).
0n
peut
donc penser que dansun
tel
cas
le
monotone l99O
aurait
à
peuprès
1à mêmeallure
à
politique
volontaire
de
Èarifs
inchangéeet
à
habitudes constances.P
H
D6buË
l/2
pointeFin
l/2
ppinteMini 995 I'{l^l 1530 l4I,.'
Maxi 1205 t4,l 1850 l"fl,r