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Formation complémentaire de dermatologie en médecine générale : étude quantitative auprès des médecins généralistes d'Ille-et-Vilaine et des Côtes-d'Armor

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HAL Id: dumas-01745531

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01745531

Submitted on 4 Jun 2018

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Formation complémentaire de dermatologie en médecine

générale : étude quantitative auprès des médecins

généralistes d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor

Alice Ado Chatal

To cite this version:

Alice Ado Chatal. Formation complémentaire de dermatologie en médecine générale : étude quan-titative auprès des médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor. Sciences du Vivant [q-bio]. 2016. �dumas-01745531�

(2)

N° d'ordre : ANNÉE 2016

THÈSE D'EXERCICE / UNIVERSITÉ DE RENNES 1

sous le sceau de l’Université Bretagne Loire

Thèse en vue du

DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN MEDECINE

présentée par

Alice ADO CHATAL

Née le 12 Septembre 1986 à Saint-Malo

Formation

complémentaire de

dermatologie en

médecine générale :

étude quantitative

auprès des médecins

généralistes

d’Ille-et-Vilaine et des

Côtes-d’Armor

Thèse soutenue à La Faculté de Médecine de Rennes

le 27 Mai 2016

devant le jury composé de :

Cécile VIGNEAU

Professeur - CHU de Rennes-Président

Sandrine HUGE

Professeur Associé-Faculté de médecine de Rennes-Juge Lise BOUSSEMART

Maitre de Conférence Universitaire-CHU de Rennes-Juge

Gwénaël ROTH

Maître de stage-Faculté de médecine de Rennes-Juge

Alain DUPUY

Professeur-CHU de Rennes-Directeur

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12 REMERCIEMENTS

A Madame le Professeur Cécile VIGNEAU, vous me faites l’honneur de présider ce jury de thèse. Merci d’apporter votre regard critique et avisé à ce travail. Je vous remercie de votre présence.

A Monsieur le Professeur Alain DUPUY,

Je tiens à vous exprimer toute ma reconnaissance pour la confiance que vous m’avez accordée en acceptant de diriger cette thèse. Merci de votre patience, de vos précieux conseils et de votre disponibilité. Vous avez su me guider et m’encourager tout au long de ce travail. Merci.

A Madame le Dr Sandrine HUGE, merci de participer à ce jury de thèse et d’apporter votre appréciation à ce travail en tant que médecin généraliste et en tant que professeur. Votre regard est précieux, vous qui prenez à cœur la formation des internes en médecine générale.

A Madame le Docteur Lise BOUSSEMART, merci d’avoir accepté de participer à ce jury de thèse en tant que dermatologue et maître de conférence des universités. A Monsieur le Dr Gwenaël ROTH, merci de participer à ce jury. Merci de ton soutien tout au long de mon internat et même après. Ta bonne humeur au travail et dans la vie, ainsi que ton souci de faire toujours au mieux pour les patients m’inspirent et n’ont fait que me conforter dans mon choix de la médecine générale.

A Madame Chloé ROUSSEAU, statisticienne, pour son aide pour l’analyse des résultats et sa disponibilité.

A mes professeurs et maîtres de stage, tout au long de mon cursus et de mon internat.

Aux médecins et équipes soignantes des services de Maladies Infectieuses de Lorient, de Dermatologie du CHU de Rennes, des Urgences de Vannes, du service de Gynécologie Obstétrique de Saint Malo, de Pédiatrie de Saint Malo et aux Dr Bia, Dr Vaast, Dr Tual et Dr Blouin. Merci à tous qui avez contribué à me former et à faire

(4)

13 de moi le médecin que je suis. Merci de votre patience et de votre gentillesse à mon égard.

A mes parents, pour votre soutien tout au long de ces études, merci d’avoir cru en moi dès le début et de m’avoir permis d’apprendre ce merveilleux métier.

Maman, pour toutes les petites choses qui font que tout va mieux. Merci de ta présence sans faille et de ton réconfort dans les moments difficiles. Tu sais dire les mots qui réchauffent.

Papa, merci pour ta confiance absolue en mes capacités, concept qui m’échappe parfois mais qui m’a permis d’y croire. Merci de toujours me faire confiance.

A mes sœurs, trois soleils avec qui tout est fête et joie de vivre. Continuons ainsi toutes ensembles. Merci d’être toujours motivées et inspirantes.

A Pauline et Yann, mes amis, heureusement que j’vous… pardon, que Pauline m’a trouvée.

J’espère vous rendre tout ce que vous m’apportez. Merci de votre aide dans ce travail aussi. Pauline, grâce à toi, en repensant à toutes ces années d‘études, je n’ai que des bons souvenirs en tête.

A Léonie et Julie, les amies, je ne sais pas ce que je ferais sans vous. Merci de votre soutien sans faille, orthographique et reprographique dernièrement. Léo, du biélo-russe au logico-math, tu maîtrises le langage comme personne et pourtant, avec toi, pas besoin de parler pour se comprendre. Merci d’être là. Julie, merci de m’avoir supportée de chez Nicole à l’avenue de Guyenne, je ne sais toujours pas où tu trouves toute cette patience. Merci d’être là aussi.

A Lulu, merci de ton aide précieuse dans ce travail, tu as été formidable.

Les amis, les musicos, les malouins, merci de colorer ma vie de votre bonne humeur depuis tant d’années.

A ma famille, mes grands-parents, mes oncles et tantes, mes cousins et cousines chéris. Une telle famille est une chance.

(5)

14 TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION 15

MATERIEL ET METHODE 16

RESULTATS 18

La dermatologie en pratique courante 19

Formats et Thèmes d’apprentissage plébiscités 21

Comparaison des groupes A (≥10 réponses satisfaisantes) et B (< 10 réponses satisfaisantes) des répondants au quizz photographique 22 Comparaison des médecins exerçant en 2004 et ceux n’exerçant pas encore 25

DISCUSSION 26

Biais de sélection de l’échantillon, représentativité de l’échantillon 26

Sentiment de compétence et désir de formation 27

Formation médicale continue et télémédecine 28

CONCLUSION ET PERSPECTIVES 29

BIBLIOGRAPHIE 30

(6)

15 INTRODUCTION

La dermatologie est une spécialité redoutée des médecins généralistes. Souvent relayée au second plan au cours de la formation initiale, il s’avère qu’elle est pourtant partie intégrante du quotidien des médecins généralistes et semble les mettre en difficulté.

En Haute-Normandie, l’activité dermatologique des médecins généralistes était évaluée à 5,7% des consultations [1], en Grande-Bretagne 10 à 15 %[ 2], et 17% des consultations en Australie [3][4]. Au regard d’une organisation du système de soin différente, selon une étude anglo-saxonne, 75% des problèmes dermatologiques sont traités uniquement par le praticien de premier recours [2]. Par ailleurs, la formation continue, devenue obligatoire depuis juillet 2009 (loi Hôpital Patients Santé Territoires)[5], est un concept ancien et bien ancré dans le secteur médical soumis à de très nombreuses avancées techniques et théoriques. Cependant, l’arrivée de nouveaux moyens de communication et le développement des moyens informatiques permettent de diversifier les supports pédagogiques. Plusieurs études ont montré que la formation complémentaire en dermatologie s’est avérée efficace pour améliorer les compétences du médecin généraliste pour des problématiques telles que le dépistage du cancer cutané [6], [7], [8].

Le but de cette thèse était d’évaluer les besoins et de définir le profil de la population intéressée par une formation complémentaire en dermatologie, ceci afin d’établir les priorités pédagogiques permettant de proposer une formation pour les médecins généralistes d’Ille et Vilaine et des Côtes d’Armor qui réponde au mieux à leurs besoins.

(7)

16 MATERIEL ET METHODE

Nous avons mené une étude quantitative, descriptive, transversale au moyen d’une enquête par questionnaires comprenant des Questions à Réponses Ouvertes et Courtes (QROC) et des Questions à Choix Multiple (QCM) distribués par voie électronique sur site web dédié.

Le recueil des adresses électroniques a été fait par l’intermédiaire des conseils départementaux de l’ordre des médecins (CDOM) des Côtes d’Armor et d’Ille et Vilaine. Le CDOM des Côtes d’Armor a transmis le questionnaire à l’ensemble de la liste d’adresses électroniques des médecins généralistes installés et remplaçants qu’il avait à sa disposition qui concernait 480 médecins.

Le CDOM d’Ille et Vilaine nous a transféré une liste d’adresses électroniques de praticiens acceptant de répondre de façon générale aux différents questionnaires de thèse comprenant 584 adresses. La liste d’adresses électronique des remplaçants d’Ille et Vilaine a été également utilisée et comprenait 112 adresses.

Les questionnaires ont été envoyés une seule fois aux trois listes d’adresses électronique entre le 6 mai 2015 et le 1 juin 2015, soit 1176 questionnaires envoyés. Le recueil des résultats était effectué sur googleform du 6 mai 2015 au 6 juillet 2015. Le questionnaire (cf annexe) était divisé en trois parties :

-une partie concernait les données démographiques : le sexe, l’âge, le mode d’exercice, le lieu d’exercice et une série de questions en rapport avec la pratique dermatologique au quotidien.

- une deuxième partie était présentée sous forme de QCM (échelle) pour définir les contours de la formation tant sur le fond que sur la forme. Les thèmes d’apprentissage proposés s’inspiraient d’une étude Marseillaise de 2013 visant à définir les pathologies dermatologiques prioritaires en pratique courante en médecine générale. [9]

- une troisième partie proposait un quizz photographique suivi d’un QCM concernant le recours au spécialiste et le délai de sollicitation de ce dernier et d’un QROC pour la proposition diagnostique correspondant à la photographie proposée.

Les variables quantitatives étaient décrites de la manière suivante : N, moyenne ± écart-type, minimum - Q1 - médiane - Q3 - maximum.

(8)

17 Les réponses au quizz ont été associées de façon à obtenir une attitude diagnostique considérée comme adaptée versus non adaptée (ex : "je ne connais pas le diagnostic donc j’adresse au spécialiste rapidement" considérée comme réponse adaptée versus "je ne connais pas le diagnostic mais n’adresse pas au spécialiste" considéré comme une attitude non adaptée).

La médiane des valeurs correspondant au nombre de réponses correctes ou non au quizz (QCM et QROC) a permis de former deux groupes : A et B.

Le groupe A obtenait un nombre de réponses considérées comme révélatrices d’une attitude adaptée au problème dermatologique supérieur ou égal à 10, et le groupe B un nombre de réponses satisfaisantes strictement inférieur à 10. Les deux groupes ont été comparés sur les différentes variables du questionnaire. Pour les variables qualitatives, l’effectif (N) et le pourcentage (%) étaient présentés pour chaque modalité et les groupes étaient comparés par des tests paramétriques du χ2 ou non paramétriques de Fisher.

(9)

18 RESULTATS

Description de la population

Sur 1176 messages électroniques envoyés, nous avons obtenu 140 réponses, soit un taux de réponse de 11,9%. Le profil des répondants est décrit dans le tableau 1. L’âge moyen de l’échantillon était de 39 ans (39.3 ± 10.9). Il y avait 56% de femmes vs 44% d’hommes. La majorité des répondants étaient installés (69%). Un total de 48 (34%) médecins interrogés exerçait en secteur semi rural, 41 (29%) en secteur urbain, 28 (20%) en secteur rural. Un total de 89 (64%) médecins interrogés exerçait en cabinet de groupe, 22 (16%) en cabinet pluridisciplinaire, 15 (11%) seuls. La majorité des répondants exerçait à moins de 5 km d’un cabinet de dermatologie (34%) et dans un cabinet de groupe (64%).

Tableau 1 : profil des répondants

Variable Effectif(%) Age (années) 140 39.3 ± 10.9 (27 ; 29.5 ; 35 ; 47 ; 64) Sexe 140 femme 79 (56) homme 61 (44) Profil médecin 140 installé 97 (69) remplaçant 43 (31) Lieu d'exercice 140 rural 28 (20) semi-rural 48 (34) urbain 41 (29) variable 23 (17) Type d'exercice 140 en groupe 89 (64) cabinet pluridisciplinaire 22 (16) variable 14 (10) seul 15 (11)

Distance entre le lieu d’exercice et le cabinet de dermatologie le plus proche 140

<5km 47 (34)

entre 5 et 10km 15 (11)

entre 10 et 15km 24 (17)

plus de 15km 34 (24)

Ne possède pas de cabinet 20 (14) Paramètres qualitatifs : Effectif (%).

Paramètres quantitatifs : Moyenne ± écart-type (min ; Q1 ; médiane ; Q3 ; max)

(10)

19 La dermatologie en pratique courante

Les réponses aux questions relatives à la dermatologie dans la pratique courante des médecins généralistes interrogés sont présentées dans le tableau 2.

Selon les répondants, le pourcentage de consultations au cours desquelles était abordé un problème dermatologique se situait entre 5 et 10% des consultations. La majorité des répondants (62%) se sentait parfois en difficulté face aux pathologies dermatologiques et 34% se sentait souvent en difficulté.

Un total de 71% des médecins répondants déclarait se sentir moyennement compétent dans la prise en charge des pathologies dermatologiques.

Un avis dermatologique était demandé pour 5 à 19% des consultations motivées par un problème cutané ; et 65% des médecins prescrivaient très souvent un traitement d’épreuve.

Concernant la formation initiale en dermatologie, 92 (86%) médecins interrogés la jugeaient insuffisante. Durant les cinq dernières années, 31% des répondants n’avaient participé à aucune formation complémentaire et 54% avaient participé à 1 ou 2 formations. La majorité des médecins interrogés déclarait que participer à une formation complémentaire en dermatologie leur serait bénéfique (tableau 2).

A la proposition d’une formation complémentaire adaptée à leurs attentes, 90 (64%) répondaient qu’ils participeraient certainement et 47 (34%) probablement.

(11)

20 Tableau 2 : La dermatologie dans votre pratique courante

Variable Effectif (%)

Pourcentage des consultations au cours desquelles est abordé un sujet dermatologique 139

1% des consultations 6 (4)

5% des consultations 56 (40)

10%des consultations 62 (45)

>10% des consultations 15 (11)

Modification du nombre de consultations dermatologiques depuis la reforme du parcours de soin (2004) 140

pas du tout 11 (8)

un peu plus 32 (23)

beaucoup plus 8 ( 6)

trop fréquemment 1 ( 1)

n'exerçait pas encore en 2004 88 (63)

Fréquence de la difficulté ressentie face aux consultations dermatologiques 139

jamais 1 ( 1)

parfois 86 (62)

souvent 47 (34)

très souvent 5 ( 4)

Sentiment de compétence ressenti face aux consultations dermatologiques 140

peu compétent 20 (14)

moyennement compétent 100 (71)

plutôt compétent 20 (14)

Ressenti quant à la formation universitaire initiale en dermatologie 138

insuffisante 119 (86)

suffisante 19 (14)

Nombre de participations aux formations complémentaires en dermatologie lors des cinq dernières années 139 0 43 (31) 1 ou 2 76 (55) 2 ou 3 19 (14) >3 1 (1)

Nombre de correspondants dermatologues 138

0 9 ( 7) 1 6 ( 4) 2 38 (26) 3 40 (29) 4 15 (11) plus de 4 30 (22)

Mode de sollicitation des avis dermatologiques

140

consultation 118 (84

email 2 ( 1)

sms 1 (1)

téléphone 19 (14)

Pourcentage des consultations pour lesquelles est sollicité un avis dermatologique 138

moins de 5% 22 (16)

entre 5 et 19% 81 (59)

entre 20 et 49% 31 (22)

entre 50 et 99% 4 (3)

Prescription d’un traitement d’épreuve dans l’attente d’un avis dermatologique 139

jamais 2 ( 1)

rarement 9 ( 6)

la moitié du temps 34 (25)

très souvent 90 (65)

à chaque fois 4 (3)

Bénéfice pressenti d’une participation éventuelle à une formation complémentaire en dermatologie

140

nul 0

incertain 3 (2)

probable 46 (33)

certain 91 (65)

Envie de participer à une formation complémentaire en dermatologie adaptée aux besoins du médecin

généraliste 140

nulle 1 (1)

incertaine 2 (1)

probable 47 (34)

(12)

21 Formats et Thèmes d’apprentissage plébiscités

L’ensemble des résultats est présenté dans les graphiques 1 et 2.

Les formats d’apprentissage plébiscités étaient les formations ciblées en groupes restreints type groupes de pairs et les formations sur cas cliniques et photos proposées par les participants. Les cours magistraux et les cas cliniques via smartphone semblaient moins attractifs.

Aucun des thèmes de formation proposés n’était rejeté et tous semblaient motiver les médecins interrogés.

Graphique 1 : Formats d’apprentissage

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Cours magistraux Formation ciblée en groupes restreints type groupe de pairs Enseignement par e-learning: cours et évaluation sur support informatique via internet Cas cliniques sur photos via smartphone Propositions de photos ou cas clinique par les participants pour chaque séance Apprentissages pratiques: biopsie cutanée, cyrothérapie… 1 peu mo2vant 2 3 4 5 extrêmement mo2vant

(13)

22 Graphique 2 : Thèmes motivants pour participer à une formation dermatologique

Comparaison des groupes A (≥10 réponses satisfaisantes) et B (< 10 réponses satisfaisantes) des répondants au quizz photographique

La répartition des effectifs de répondants au quizz photographique est présentée dans le graphique 3.

Les groupes A (≥10 réponses satisfaisantes) et B (< 10 réponses satisfaisantes) étaient comparables sur l’âge, le sexe, le fait d’être installé ou remplaçant, le lieu d’exercice, le type d’exercice et la distance du cabinet de dermatologie le plus proche.

Il existait des différences significatives entre les deux groupes sur la difficulté ressentie face aux pathologies dermatologiques : le groupe A (≥10 réponses satisfaisantes) se sentait plus souvent en difficulté que les médecins du groupe B (< 10 réponses satisfaisantes) (43% vs 23%). Le sentiment de compétence était meilleur dans le groupe B qui se trouvait plutôt compétent dans 21% des cas contre 9% dans le groupe A.

0% 20% 40% 60% 80% 100%

La sémiologie dermatologique Le diagnostic des cancers cutanés Les maladies virales de la peau Les infections mycosiques courantes et leur traitement Le psoriasis La dermatite atopique L'acné Exanthème presumé d'origine médicamenteuse La prise en charge des plaies chroniques La gale Urticaire angioedeme Pathologies auto-immunes et dermatologie

1 peu motivant 2 3 4 5 extrêmement motivant

(14)

23 On constatait également que la majorité des médecins du groupe A (≥10 réponses satisfaisantes) n‘exerçait pas encore en 2004 (72%) alors que la répartition était homogène dans le groupe B (< 10 réponses satisfaisantes) (50%).

Dans les deux groupes, la formation initiale était jugée insuffisante par la majorité des participants (87%). Il était par ailleurs déclaré le même taux de participation aux formations complémentaires dans les deux groupes, soit 1 à 2 formations complémentaires durant les 5 dernières années.

L’activité dermatologique en pourcentage de consultations par jour était comparable dans les deux groupes.

Les résultats sont présentés dans le tableau 3.

Graphique 3 : Répartition du nombre de réponses satisfaisantes

0 5 10 15 20 25 30 35 3 4 6 7 8 9 10 11 12 13 Effectif

(15)

24 Tableau 3 : Comparaison des groupes A (≥10 réponses satisfaisantes) et B (<10 réponses satisfaisantes) Groupe A (≥10 réponses satisfaisantes) (n=77) n(%) Groupe B (< 10 réponses satisfaisantes) (n=62) n(%) p

Pourcentage des consultations au cours desquelles est abordé un sujet dermatologique

77 61 p = 0.7057

1% des consultations 2 (3) 4 (7) 5% des consultations 33 (43) 23 (38) 10%des consultations 34 (44) 27 (44) >10% des consultations 8 (10) 7 (11)

Modification du nombre de consultations dermatologiques depuis la réforme du parcours de soin (2004) 77 62 p<0,01 pas du tout 2 (3) 9 (14) un peu plus 17 (22) 15 (2) beaucoup plus 2 (3) 6 (10) trop fréquemment 0 1 (2) je n'exerçais pas encore en 2004 56 (73) 31 (50)

Exerçait en 2004 77 62 p<0,01

Oui 21 (27) 31 (50)

Non 56 (73) 31 (50)

Fréquence de la difficulté ressentie face aux consultations dermatologiques 76 62 p<0,05 jamais 0 1 (2) parfois 41 (54) 45 (73) souvent 33 (43) 14 (23) très souvent 2 (3) 2 (3) Sentiment de compétence ressenti face aux

consultations dermatologiques

77 62 p<0.05

peu compétent 15 (19) 4 (6) moyennement compétent 55 (71) 45 (73) plutôt compétent 7 (9) 13 (21) Ressenti quant à la formation universitaire

initiale en dermatologie

76 61 p = 0.7882

insuffisante 66 (87) 52 (85) suffisante 10 (13) 9 (15) Nombre de participations aux formations

complémentaires en dermatologie lors des cinq dernières années

77 62 p = 1.0000

0 24 (31) 19 (31)

1 ou 2 42 (54) 34 (55) 2 ou 3 10 (13) 9 (14)

>3 1 (1) 0

Nombre de correspondants dermatologues 77 60 p = 0.8840

0 6 (8) 3 (5) 1 3 (4) 3 (5) 2 23 (30) 14 (23) 3 21 (27) 19 (32 4 9 (12) 6 (10) plus de 4 15 (19) 15 (25)

(16)

25 Groupe A (≥10 réponses satisfaisantes) (n=77) n(%) Groupe B (< 10 réponses satisfaisantes) (n=62) n(%) p

Biais de sollicitation des avis dermatologiques 77 62 p = 0.8106

consultation 66 (86) 51 (82)

email 1 (1) 1 (2)

sms 0 1 (2)

téléphone 10 (13) 9 (14) Pourcentage des consultations pour lesquelles

vous sollicitez un avis dermatologique

77 61 p = 0.7582

moins de 5% 14 (18) 8 (13) entre 5 et 19% 43 (56) 38 (62) entre 20 et 49% 17 (22) 14 (23) entre 50 et 99% 3 (4) 1 (2) Prescription d’un traitement d’épreuve dans

l’attente d’un avis dermatologique

77 61 <0,01 jamais 1 (1) 1 (2) rarement 1 (1) 8 (13) la moitié du temps 25 (32) 8 (13) très souvent 48 (62) 42 (69) à chaque fois 2 (3) 2 (3)

Bénéfice obtenu d’une participation éventuelle à une formation complémentaire en

dermatologie 77 62 p = 0.6002 nul 0 0 incertain 1 (1) 2 (3) probable 24 (31) 22 (35) certain 52 (67) 38 (61) Envie de participer à une formation

complémentaire en dermatologie adaptée aux besoins du médecin généraliste

77 62 p = 0.1582

nulle 1 (1) 0

incertaine 0 2 (3)

probable 23 (30 24 (39) certaine 53 (69) 36 (58) Paramètres qualitatifs : Effectif (%)

Comparaison des médecins exerçant en 2004 et ceux n’exerçant pas encore

Nous avons également comparé les réponses des groupes de médecins exerçant ou pas en 2004. Nous n’avons pas retrouvé de différence significative dans leurs réponses.

Les deux groupes déclaraient la formation initiale insuffisante.

La sollicitation d’avis spécialisés dermatologiques était comprise dans les deux groupes entre 5 et 19% des consultations.

(17)

26

DISCUSSION

Dans cette enquête réalisée auprès des médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor, nous avons analysé le souhait de formation en dermatologie ainsi que les thèmes et formats plébiscités dans une éventuelle formation complémentaire leur étant destinée. Ce travail a permis de mettre en évidence sur 140 médecins ayant répondu au questionnaire un souhait de formation chez 98% d’entre eux. L’attitude face à des cas cliniques photographiques a permis d’analyser le lien entre le besoin exprimé de formation et son objectivation. Les thèmes d’intérêts étaient variés. Les cas cliniques sur photographie et les formations ciblées en groupes restreints étaient les formats les plus plébiscités.

Biais de sélection de l’échantillon, représentativité de l’échantillon

Il existe un biais de sélection à deux niveaux lié d’une part aux modalités d’obtention des adresses électroniques et d’autre part à la forme même de l’enquête basée sur le volontariat n’incluant par conséquent que les participants ayant un intérêt préalable pour la discipline.

Le fait d’avoir constitué l’échantillon à partir des listes d’adresse électronique non exhaustives disponibles dans les CDOM d’Ille et Vilaine et des Côtes-d’Armor constitue un biais de recrutement: en effet, nous n’avons pas eu accès à l’ensemble des médecins inscrits à l’ordre pour les deux départements étudiés. Pour les médecins inscrits au CDOM d’Ille-et-Vilaine, seuls sont sollicités les médecins acceptant de répondre aux questionnaires de thèse de façon générale. De ce fait, les répondants au questionnaire sont susceptibles de faire partie des médecins généralistes les plus intéressés par la formation continue.

L’intitulé du message électronique comprenant les mots « formation complémentaire en dermatologie en médecine générale », il est possible qu’une grande partie des médecins répondants aient un intérêt préalable pour cette discipline. D’autre part, il n’a pas été possible d’envoyer une seconde fois le questionnaire, le conseil de l’ordre des médecins des Côtes-d’Armor y étant opposé.

La démographie médicale au premier janvier 2015 dans les Côtes-d’Armor et en Ille-et-Vilaine selon le rapport du Conseil National de l’Ordre des Médecins [10] faisait effet de 1369 médecins généralistes en Ille-et-Vilaine et 744 dans les Côtes-d’Armor. La population à étudier est donc composée de 2113 médecins. L’échantillon obtenu de façon non aléatoire était composé de 1176 médecins. Le taux de réponses était

(18)

27 de 11,9%, ce qui est un taux de réponse un peu inferieur à ceux retrouvés dans d’autres enquêtes par voie internet réalisées pour d’autres travaux de thèse.[11][12]. Il existe donc un problème de représentativité de l’échantillon, et ce dernier présente quelques différences avec la population à étudier. En effet, il est plus jeune avec un âge moyen de 39 ans contre 52 ans pour la population à étudier selon le CNOM en 2015 en Bretagne. Il y a un pourcentage de femmes plus important dans l’échantillon (56%) que dans les Côtes-d’Armor (42% selon CNOM en 2015) [10]. Pour le reste des données démographiques, il est difficile de dire si la répartition des secteurs d’activité est différente car le choix de la réponse était arbitraire.

Mais l’objectif de cette étude était de définir les contours d’une formation complémentaire adaptée aux médecins généralistes afin d’améliorer leurs compétences en pratique courante. Le fait d’interroger un échantillon de médecins les plus enclins à participer à la formation n’est pas forcément une entrave à l’analyse des résultats. L’objectif de cette étude étant avant tout de définir le profil et les attentes des médecins susceptibles de participer à la formation, finalement l’échantillon est représentatif de cette partie de la population.

Si nous avions pu obtenir l’intégralité des adresses électroniques des médecins exerçant en Ille-et-Vilaine et dans les Côtes d’Armor, nous aurions pu procéder à un tirage au sort des médecins interrogés permettant de lever une partie du biais de recrutement, cependant il aurait persisté un biais relatif au volontariat difficile à contourner.

Sentiment de compétence et désir de formation

Il ressort de cette enquête un sentiment global de manque de compétences en dermatologie et un désir de formation unanime. La participation aux formations complémentaires est peu fréquente, ce qui soulève la question du manque de propositions de formations motivant les médecins généralistes.

En effet, plusieurs organismes de formation continue comme le Collège des Hautes Etudes en Médecine de Bretagne proposent des formations complémentaires ponctuelles sur notamment le dépistage des pathologies cancéreuses cutanées, les tumeurs bénignes du pied, les plaies chroniques.

Mais à l’heure actuelle, il n’existe aucun diplôme universitaire complémentaire certifiant proposé aux médecins généralistes en dermatologie.

(19)

28 Une majorité de médecins serait plutôt intéressée par une trame de formation axée sur la pratique quotidienne en groupe restreint avec une approche clinique plus que théorique avec participation active des généralistes pour adapter au mieux les thèmes à la pratique quotidienne. Il se développe au sein de la spécialité de médecine générale de plus en plus de groupes d’échanges de pratiques professionnelles de type groupes de pairs.[13] Ce format semble donc être attractif pour les généralistes et répond à des attentes ciblées. De plus les groupes d’échange de pratique ont démontré leur pertinence au cours de la formation continue. [14] Ce modèle d’échange de savoir pourrait inspirer un modèle de formation complémentaire en dermatologie encadré par l’université. La formation médicale continue notamment en dermatologie a également beaucoup à gagner par l’utilisation des nouveaux supports de communication permettant d’échanger des photographies notamment.

Formation médicale continue et télémédecine

Le recours au spécialiste dans certaines zones géographiques françaises est parfois long, 64 jours selon une enquête téléphonique réalisée en Haute Normandie en 2011 [1] et selon un rapport de 2011 de l’Institut Français d’Opinion Publique 46% des français trouvait l’accès au dermatologue assez voire très difficile [15].

Les moyens de pallier ces délais sont une interrogation récurrente et nécessaire, ainsi certaines études s’intéressant à la télémédecine essaient d’évaluer le bénéfice que peut apporter cette pratique.

Il n’est pas évident pour l’instant que la télémédecine ait une supériorité par rapport à la consultation spécialisée classique. Cependant en terme de coût de santé publique et de facilité d’accès au soin, elle semble avoir un avantage. [16] [17] [18].

La télémédecine implique une disponibilité du dermatologue qui est, en pratique quotidienne, difficile à imaginer. Le recours au spécialiste ne peut pas être systématique quand il est question de dermatologie et, à l’instar d’autres spécialités comme la cardiologie ou la pneumologie, il est nécessaire que le médecin généraliste ait une autonomie suffisante pour prendre en charge les patients en soins courants. La formation continue, dans ce cas, semble être un moyen efficace et motivant pour améliorer la prise en charge des patients.

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29 CONCLUSION ET PERSPECTIVES

Selon la définition de la WONCA le médecin généraliste est le premier contact avec le système de soin, il prend en compte tous les problèmes de santé et doit pour cela adopter une approche critique basée sur la recherche et maintenir cette approche par une formation continue et une amélioration de la qualité [19].

Le désir de formation est unanime chez les médecins généralistes interrogés au cours de ce travail. Cette étude constitue une base pour proposer une formation complémentaire en dermatologie aux médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor.

D’autres universités ayant déjà travaillé sur ce sujet (Haute-Normandie et Aix Marseille [1] [9]), il est intéressant de compiler les informations collectées de façon à mettre à disposition des outils et de faire acquérir des compétences utiles aux médecins généralistes.

L’objectif principal est de répondre au mieux aux besoins des patients et de définir la répartition des prises en charge entre le praticien de premier recours et dermatologue.

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30 BIBLIOGRAPHIE

[1]Avogadro-Leroy Stéphanie and Mathieu Schuers. Pathologies cutanées en médecine générale : une étude quantitative en Haute-Normandie. [thèse] Faculté de Médecine de Rouen France; 2012.

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[5] LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (page consultée le 2 avril 2016) [en ligne] http://www.legifrance.gouv.fr

[6]Grange F, Hedelin G, Halna JM, Grall JC, Kirstetter H, Guillaume JC. Evaluation d’une campagne de formation des médecins généralistes et des médecins du travail au dépistage du mélanome dans le Haut-Rhin. Ann. Dermatol. et Vénéréol 2005 Dec ; 132(12 Pt 1):956-61

[7]YaïcheTibi Mélanie, and Halioua Bruno. Le dépistage précoce en cancérologie cutanée: évaluation des pratiques en médecine générale et analyse des besoins en formation des médecins généralistes du Val de Marne. [thèse]Faculté de médecine de l’ Université Paris-Est Créteil France ; 2012.

[8]Grange F, Woronoff AS, Bera R, Colomb M, Lavole B, Fournier E, et Al. Efficacy of a General Practitioner Training Campaign for Early Detection of Melanoma in France. Br J Dermatol. 2014,Jan. 170(1):123-9.

[10]Lebreton-Lerouvillois G, Rault JF, Atlas de la démographie médicale en France. Conseil National de l’Ordre des Médecins, 2015 Jan. (page consultée le 2 avril 2016) [en ligne] https://www.conseil-national.medecin.fr

[9]Sautreau, Anne-Constance. Evaluation des besoins de formations des médecins généralistes aux pathologies dermatologiques courantes [thèse]. Faculté de Médecine Université d’Aix-Marseille ; 2013

(22)

31 [11]Cousin, Stéphane. Les Positions Des Médecins Généralistes Du Nord-Pas-de-Calais Face à La Rémunération Sur Objectifs de Santé Publique. [thèse]. Faculté de Médecine Université Lille 2 ; 2014.

[12]Gavant-Perret ML, Gotteland D, Haon C, Jolibert A. Méthodologie de la recherche en science de gestion. France : Pearson Education ; 2012.

[13]Philibert AC. Les groupes d’échange de pratique entre pairs : un modèle de développement professionnel continu en médecine générale. [thèse] faculté de médecine université de Grenoble ; 2012.

[14]Castelain E, BOUCHE P, Groupes d’échanges de pratiques et optimisation de la prise en charge en médecine générale. La Revue du Praticien de Médecine Générale . 2003 ; 628:1370-4

[15] L’observatoire d’accès aux soins : enquête auprès des français et des professionnels de santé. IFOP (Institut Français d’Opinion Publique) ; 2011 Oct Report N° :n°19743

[16]Livingstone J, Solomon J. An Assessment of the Cost-Effectiveness, Safety of Referral and Patient Satisfaction of a General Practice Teledermatology Service. London J Prim Care 7, 2015;7(2):31-5.

[17]Martin I, Aphivantrakul PP, Chen KH, Chen SC. Adherence to Teledermatology Recommendations by Primary Health Care Professionals: Strategies for Improving Follow-up on Teledermatology Recommendations. JAMA Dermatol 2015 ; 151(10):1130-2

[18]Janczewski A, Filippi S, Création et mise en place d’une expérimentation de télédermatologie pour la médecine générale. [thèse] Faculté de médecine Université d’Aix-Marseille ;2012.

[19]WONCA Europe (site consulté le 30/07/2014) ; WONCA french définition version. pdf ; [en ligne]; http://www.woncaeurope.org

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32 ANNEXES

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U.F.R. DE MEDECINE DE RENNES

ADO CHATAL Alice.- Formation complémentaire de dermatologie en médecine générale : étude quantitative descriptive auprès des médecins généralistes d’Ille-Et-Vilaine et des Côtes-d’Armor.

39 feuilles,13 illustrations, 3 graphiques, 3 tableaux. 30 cm.- Thèse : Médecine ; Rennes 1; 2016 ; N°

Introduction : La dermatologie est une discipline fréquemment rencontrée dans la pratique courante

des médecins généralistes et semble les mettre en difficulté. Le but de cette thèse était d’évaluer les besoins de formation et définir le profil de la population intéressée par une formation complémentaire en dermatologie. Matériel et Méthode : étude quantitative, descriptive, transversale réalisée au moyen d’une enquête par questionnaires distribués par voie électronique à 1112 médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor entre le 6 mai et le 6 juillet 2015. Résultats : L’échantillon était constitué de 140 répondants. L’âge moyen de l’échantillon était 39 ans et il y avait 56% de femmes. Parmi les répondants, le souhait d’une formation complémentaire était exprimé par 98% d’entre eux, traduisant un certain biais de sélection de l’échantillon. L’attitude face à des cas cliniques photographiques a permis d’analyser le lien entre le besoin exprimé de formation et son objectivation. Les thèmes d’intérêt étaient variés. Les cas cliniques sur photographie et les formations ciblées en groupes restreints étaient les formats les plus plébiscités. Conclusion : Le désir de formation est unanime chez les médecins généralistes interrogés. Cette étude constitue une base pour proposer une formation complémentaire en dermatologie aux médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor.

Introduction: Dermatology is frequent in current practice of general practitioner and it seems to put

them in difficulty. This work wanted to assess the training needs and define the profile of general practioners who could be interested in post-graduate formation in dermatology. Materials and

Methods: A quantitative, descriptive study conducted through a questionnaire survey distributed electronically to GPs in 1112 to Ille-et-Vilaine and Cotes d'Armor between May 6 and July 6, 2015. Results: The sample consisted of 140 respondents. The average age of the sample was 39 years and there were 56% women. For the respondents, the desire for additional training was expressed by 98% of them, reflecting some through sample selection. The attitude toward the photographic clinical cases was used to analyze the link between the training needs expressed and its objectivation. Topics of interest were varied. Clinical cases on photography and targeted training in small groups were the most successful formats. Conclusion: The training is a unanimous desire among GPs surveyed. This study provides a basis to offer additional training in dermatology to general practitioners of Ille-et-Vilaine and Cotes-d'Armor.

Rubrique de classement : ÉPIDÉMIOLOGIE

Mots-Clés :

Médecine Générale

Développement professionnel continu (DPC) Dermatologie

Formation post-universitaire Soins primaires

Mots-clés anglais MeSH : general practitioner post-graduate training dermatology

primary care

JURY :

Président : Madame Cécile VIGNEAU Assesseurs : Mr Alain DUPUY

Mme Sandrine HUGE Mme Lise BOUSSEMART Mr Gwenaël ROTH

Figure

Tableau 1 : profil des répondants
Graphique 1 : Formats d’apprentissage
Graphique 3 : Répartition du nombre de réponses satisfaisantes

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