• Aucun résultat trouvé

ARTheque - STEF - ENS Cachan | Préapplication de l'enseignement de sciences physiques en 6eme - Résumé des conclusions provisoires des groupes de travail à l'issue du stage de Grenoble (15-9-1976)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "ARTheque - STEF - ENS Cachan | Préapplication de l'enseignement de sciences physiques en 6eme - Résumé des conclusions provisoires des groupes de travail à l'issue du stage de Grenoble (15-9-1976)"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

PREAPPLICATION DE L'ENSEIGNEMENT

DE SCIENCES PHYSIQUES EN 6

omo

Résumé des concLu sions proviso i res des groupes de travai~ à ~'issue du st a ge de Gre nob~e (15.9.1976)

GROUPE "ORGANI SAT I ON DE LA PROGRESSION"

Les connaissances ac qui s e s dans le premier cycle

doivent être sûres et suffis antes . Elles ne seront pas

données avec pour seule perspect ive la préparation au

second cycle : les élèves qui s'arrêteront avant doivent

pouvoir profiter pleinement de notre enseignement .

Pour les élèves du premier cvcle, ce t enseigne

-ment doit être expéri-mental, l 'étude-qualitative et par

-fois, à l 'occasion de mesures simples, qu antitative. Un risque à éviter serait le passage'p r é ma t u r é au formal i sme mathématique : i l est vivement con seillé de conc réti

-ser par des nombres les ordres de grandeur des tempéra

-tures, des volumes , etc... mai s i l parai t dangereux d'in -trod uire des calculs rebutants et le s résultats quanti

-tatifs ne seront pas exploités pour en tirer de grande s

lois.

Pour facili ter la mëmc-rLsat.a on des conna.is sa n ces, i l ne faut pas hé s i t e r à revenir su r un même phén o mè ne en l 'envi s a g e an t sous différent s aspec t s : au lieu d'u n chem inement li n éai r e, il po ur r a être plus pr ofi table de regrou per certaines parti es du programme et ce rt ains obje ctif s (savoir-faire , et c...- de manière plus attra-yant e en les présen ta nt sous forme d'unité s qui se

"r e c ouvr e n t " . Deux lots d'unit é s ont été pr o po sé s :

l - Piles et ampoules ; sta t i o n météo ; dans ma cui sine ; air et combu s tio n ; l 'eau ; l 'é l ect r ic i t é chez soi ; comb us t ibl es et combu stion s à la mai son.

II - L'eau i ci r cu i t s électriqu es i l 'al i me n

-tation électr ique des apparei l s portatif s i co mbust i ons les balan ces i alimen t at io n en gaz combu sti bles.

REI-1ARC'UES

1. Pour ten te r d'assurer u~e co l l abo r a t i o n inter -disciplinaire, il a été sug g é r é de tenir le cah i e r de

(2)

textes en présentant côte à côte sur deux pages en regard les activités en Sciences naturelles, Sciences

physiques, mathématiques et T.M.E. (4 colonnes paral

-lèles) .

2. Il est rappelé que les correspondants d'éta

-blissement ont po u r mission de rendre -compte à leur

I.P.R. tant des réussites que des difficultés rencon

-trées.

.

,

GROUPE l "PROPRIETES PHYSIQUES DE LA MATIERE"

1. Forme et volume : Il

La distinction entre état so l i d e et état fluide

n'est pas toujouc s évident~(exemple : sable, farine,

etc.. .). On obse r v era que si l 'on ve rs e de la farine

dan s un réci pient , on obtient un cô ne alors qu'un liquide

aurait au repo s une surface libre horizontale. On parlera

pourtant de "volucompteur " à propo s de la mesure pratique

du volume de la farine.

Pour exprimer un volume, même si les mathémati

-ciens éc r i v e n t : cm3 mesure de V = 30, les physiciens

noteront : V = 30 cm3.

12 - Po u r persuader tous les enfants qu'un gaz,

c'est bien de la matière, i l est in t é r e s s a n t de leur

montrer des gaz colorés (flacons de dioxyde d'azote

N02, de chlore C1 2 ) et de leur prouver que l 'air est

pesant (b a l l o n de football d'un volume constant placé,

plus ou moins gonflé, sur une balance).

Pour présenter la notion de pression, penser au

gonflage des pneus et, à propos de la pression atmos

-phérique, aux emballages de café sous vide.

II. Ma s se

Le po i n t essentiel est son invariabilité li é e

à la quantité de matière (penser au x ali men t s qui con

-se r v e n t leur eff et nutritif même si le u r poids varie avec

le lien) .

III - Tran sformations ph y s i q u es

(3)

de la glace dans un récipient, attention

A

la diminu-tion de la poussée d'Archimède (v a r i a t io n de volume si

le récip ie nt est ouvert) et

A

la condensation de la

va p e u r d'eau sur les parois froi des.

Il faudra i~sister sur la distinct i on entre dis

-so lution et fusion (d a ng e r de l'expression : le sucre

"fo n d" dans le café...).

IV - Tempéra t ure

Bien montrer aux élève s , par une expérience

simple, la relativit é de la sen s a t io n du toucher. On

pourra construire un th e rm o s c o p e sans toutefois...

"aller trop loin".

Bi en distin guer température et chaleur.

V - Etude pratique d'appareils mén a gers de mesur e

de masse

Cette partie doit rép o n d r e

A

la curi osité des

en fa nts, satisfaire leur besoin de démonter et de re mo n

-ter. On pourra montre r que le pr inc i pe de certaine s

"balances" est basé sur la déforma t i o n des solides (p

èse-personne) . On pou r ra ab o r der l 'étude de la balance

romaine par le biais de la balançoire.

GROUPE II "CIRCUIT ELECTRIQ UE"

Les not i ons d'é lec t r i cité qu i figurent au

prog r amme ne sont pas des ti t r e s de le ç o n s : el l e s doi

-vent dont être mi s e s en év i d e n ce lors de situat i on s

concrètes. Le matérie l si mple

A

employer es t auss i celui

ut ilisé en classe de technol o g ie de 3è me (ad a p t er la

"rot ation" de ce matériel par des progressi ons conv e n a

-bles dans le s classes).

La lamp e de poche - ou seulement la

manipula-tion de l 'ampoule et de la pile - peut servir de point

de départ pour introduir e les in f o r ma t i o n s de base.

Immédiatement, on doit fa i re suivre ce "point de passage

obligé" de consignes de sécu r ité de façon

A

donner aux

enfants les éléments sécur isants pour la réalisation de

circuits.

Ma i s il faut bien vei l l e r

A

ce qu e la lampe de

poche ne devienne pas une ca r ric a t u r e de la phy s iq u e en

6è me (s o uv e n on s-n o u s de la target t e, "f er rouge " de la

(4)

Ap rès les tro is ou quatre premières sé anc es, on peut envi sager un trava i l diversifié des groupe s , ce

qu i apprend aux en fant s le trav ai l en co mmun et permet

de prés erve r leu r temps de tâtonnement. L'ensemb l e du pr o gramme est alo r s cou vert pa r les diff ére nt s gro upe s

ent re le squels le maî tre partage éq u i t ab lemen t son acti -vité.

GROUPE III : "COHBU5T I ON 5"

1. Etude ex périmenta le Il

Lor s de l 'utilisation d'une salle non équipé e , il est pré fér a bl e - pou r des raiso n s de sécurité -d' emp l oye r comme mo y en de cha u ff a g e la lamp e à al cool et non pa s de labo-gaz. On peut aussi envisager de chauffer la petite verrerie avec une bougi e pl a cée dans une soucoupe.

12 - Pour introduire les premières noti ons su r la composition de l'air, i l est conseillé de réalise r l'expérience classique avec la limaille de fer et de renoncer aux produits "mystérieux" (py ro g a l l a t e de potassium, par exemple) .

13 - L'étude de la fumée de tabac nécessite la mise au point d'une "machine à fume r " (tr ompe à eau associée à un tube en U ou pl u s simplement tétine fixé e sur une bouteille en plastique avec écoulement de l'eau par le fond) . Il est important de faire remarquer qu'u n e fumée n'est pas un gaz.

l - A pr9poS des fuites de gaz, on envisagera les différents moyens d'allumage (ceux de la ménagère et les allumages accidentels comme l 'étincelle produite par la ma no e u v r e d'un interrupteur électri que) .

II. Utilisation des combustibles gazeux et 14 0uelques renseignements fournis par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (C.5.T .B.) en ce qui concerne les règles de sécurité (o~dres de grandeur)

1. Débit d'entrée d'air dans une chambre 30 m3/h ; dans une salle de séjour : 60 m3/h (au mini

-mum) .

(5)

2. Le vo l ume d'air d' u ne cuisi n e renferman t un chauf f e-eau à gaz doit être renouvelé deux fo i s en une

heu re.

3. Le chauffage d'un bain par le ga z nécessite

env i ron un vol ume d'a i r éga l à cel u i de la salle d'eau.

BIBLIOGRAPHIE

On peut signaler , en particulier :

1. Nouveau manuel de l 'UN ESCO po u r l 'Ensei gn e men t des

Sciences

7, Pla ce de Fo n te n oy, 75700 PARIS

2. Numéro 74 pe s Cahiers péda go giqu es de l 'I .N.R .D .P.

29, rue d'Ulm. 75005 PARIS

3. Sciences en 6ème et 5ème : l 'expérienc e E.S.E .

Editi o ns C.E.D .I .C . 93, avenue d'Itali e

75013 PARI S

4. "Avec des piles et de s amp oule s " '(à l 'usa g e du

prima i r e )

par TAVERN I ER, édi tion s BORDAS.

N.D .L .R . : La pré appl ica t i o n por te sur 3 00 0 élèv e s

enviro n des Acad é mi es d'Ami e ns, Grenob le, Lyon

Vers aill es.

Horair e : l h de Travaux Prat iqu e s par semaine

l h dite de "Théo rie" pa r qui n z a i n e

Nombre de classes conce rné es : 121

66 classes d'ef f ectif moye n 30, dédo ub l ées en T.P .

55 classes d'â f e c t i f moye n 18, non

Références

Documents relatifs

Ainsi, chez les piqueur-suceurs, la mouche blanche Bemisia tabaci (Figure 1a et 1b) affiche une recrudescence dans la zone de production cotonnière en Côte

 Prévoir le protocole expérimental permettant de préparer une solution à partir d’un solide puis le réaliser..  Prévoir le protocole expérimental permettant de préparer

Cette méthode permet, à partir des conditions initiales du problème, et après une succession d’étapes identiques , d’obtenir une solution approchée au problème.. A

Si le tube est rempli d’air, alors la bille tombe beaucoup plus vite que la pastille papier. qui subit plus

Ainsi, les États membres peuvent prévoir, dans leur droit national, que la rémunération d’un travailleur pendant le « temps de travail » diverge de celle d’un

• Elever le diplôme de IADE au grade de master : Un engagement officiel commun de Roselyne Bachelot- Narquin, ministre de la santé et des sports, et de Valérie

Les statistiques publiées dans ce document de travail sur « Les professions de santé au 1 er janvier 2007 » portent sur les pharmaciens, chirurgiens-dentistes, sages-femmes

Les termes « usages » et « usagers » connaissent depuis un temps un succès certain (Jacques GUYOT, in André VITALIS (sous la dir), 1994, 75) et sont constamment employés dans