CHRONIQUE DES DÉPOUILLEMENTS
ET DÉS TRAVAU X
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L'activité du Comitato nazionale italiano per il dizionario latin odell' alto medioevo est très clairement résumée dans les Atti del Reale Istituto Veneto di scienze lettere ed arti, année 1937-1938, t . XCVII ,
parte II, pp. 283-286 . Nous y relevons les précisions suivantes sur l a préparation du Lexicon imfierfectum, du professeur Fr. Arnaldi, dont
la publication se poursuit dans l'ALMA :
«Nella relazione che il nostro Comitato ebbe a presentarvi il 1 7 aprile 1937, mentre si dava l ' annunzio della pubblicazione del
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volume del Lessico provvisorio della Latinità medievale italiana (d aA a gradior) , apparso come annata 1935 dell ' Archivum Latinitatis Me-dii Aevi, si esprimeva il timore che le meritate fortune accademiche
dell 'autore, il dott . Francesco Arnaldi, nominato allora professore di Letteratura latina nella R . Università di Palermo, avessero pe r conseguenza un ritardo nella prosecuzione dell' opera, alla quale egli attendeva, professore alla Scuola Normale Superiore di Pis a ma dal novembre 1933 comandato presso la Unione Accademic a Nazionale. Il timore non era infondato . Progressi nella stampa de l Lessico non si sono avuti .
V' è pero la speranza che se ne abbiano adesso . Il prof . Fran-cesco Arnaldi è passato dalla Università di Palermo a quella d i Napoli, e nel mese di gennaio ha preso possesso della nuova cat-tedra . I1 g febbraio, a Roma, negli uffici della Unione Accademica ha avuto luogo una riunione di lui e dei suoi collaboratori nell a redazione dell' opera : riunione alla quale intervenne anche uno dei membri del nostro Comitato . Sono state prese misure perchè 1'Ar-naldi, dalla sua residenza di Napoli, tanto più vicina agli uffici dell a Unione Accademica, possa efficacemente continuare e condurr e presto a buon fine il lavoro . Se alla prova le misure prese non risul-teranno efficienti, si dovranno tentare altre vie . »
La publication toute récente de la seconde partie duLexicon
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prochain achèvement de ce travail utile entre tous, dont les mérite s ont été signalés dans la presse périodique de l'étranger .
— Le même rapport (p . 284) laisse entrevoir des perspectives heureuses sur l'organisation et le développement de l ' enseignement du latin médiéval dans les universités italiennes . Que ce point soit pour les médiévistes de tous les pays un véritable «struenda» Carthago . Il ne suffit pas d'accrocher un cours «facultatif» de latin ou de litté-rature latine du moyen âge au train déjà chargé d ' un enseignement classique et traditionnel . Il faut créer des séminaires et préparer des jeunes gens, désignés et agréés à cette fin, au travail précis du labo-ratoire . La vaste entreprise du Dictionnaire du latin médiéval se prête admirablement à la réalisation d'un tel programme, et elle en rece-vrait elle-même un utile adjuvant !
— Le Comité national belge, dont le travail est fort avancé (cfr .
ALMA,
t.
XII, p . 164), s ' est adjoint deux collaborateurs techni-ques permanents M . Maurice Hélin, professeur d'athénée et sta-giaire à la Bibliothèque de l ' Université de Liège, et M . Camille Van Deyck, professeur à l ' Université coloniale d'Anvers . M . Hélin , qui est l ' auteur de l'Index o/erum et de l 'importante Bibliographie parue dans le t .XIII
del'
ALMA, aura spécialement pour mission d'ajuster et de compléter les indications bibliographiques, utiles aux ' dépouillements ; M . Van Deyck, plus spécialement, mettra en oeuvr e les quelque 40 .000 fiches d ' ores et déjà recueillies : vérification, triage, classement, liste des vocables, etc ., de telle sorte que l e Comité belge puisse fournir au Comité central, le moment venu, u n matériel parfaitement coordonné et mis au point . On ne prévoit pas que les dépouillements qui restent à effectuer puissent fourni r beaucoup plus de 15 .000 fiches .D'autre part, l ' illustre professeur J. Bidez a été désigné par la Class e des lettres de l 'Académie Royale comme membre du Comité. Il appor-tera à celui-ci l'appoint d 'une autorité incontestée et d'une compé-tence particulièrement appréciée en matière de sciences médiévale s et de vocables techniques.
— Dans ce domaine, il y a de bons et utiles travaux à poursuivre ou à entamer d'urgence. Une bibliographie critique des lexiques ou index de termes techniques publiés jusqu'à ce jour ferait apparaître en clair ce qui reste à faire . Il faudrait distinguer : I° les nomenclatures e t glossaires médiévaux (on pourrait signaler, d'après les catalogues d e manuscrits, ceux dont la publication est souhaitée) ; 2° les glossaires,
8 1 lexiques, index, ou nomenclatures modernes se référant à des texte s ou à des usages médiévaux, que ces glossaires, etc ., aient fait l'objet de publications spéciales ou qu'ils soient le complément récapitulati f de traités ou de recueils de textes. On songe ici auRegister, précieux entre tous, de Wattenbach (DasSchriftwesen im Mittelalter, 2me éd. , Leipzig, 1896, pp . 645-670), au Répertoire archéologique et au
Glos-saire, ajoutés par V. Mortet à son Recueil de textes relatifs a l'histoir e de l'architecture (Paris, 1911, pp . 455-505) . Une telle bibliographie
devrait être dressée avec discernement, sans surcharge de titres inutiles et le plan n'en devrait être arrêté qu'après nitre réflexio n et sans doute seulement en cours de travail, après que les premier s éléments recueillis auraient permis d'en déterminer le principe . En dépouillant, pour chaque partie, l' ensemble des travaux signalés, o n pourrait ensuite dresser des listes collectives de mots techniques, e t celles-ci deviendraient de véritables grilles de contrôle pour les fichier s constitués par le dépouillement des textes eux-mêmes .
P . F.