ARTheque - STEF - ENS Cachan | Les enseignements scientifiques dans la formation des instituteurs

(1)

Résumé

LES

~rISf:IGNE;"1ENTS

3CIE:HIFIQUES

j,0>.NS

Lfi

FORMATION

SES

PISTITUTE;~RS

Présentation

S.~.P.E.\j.

:ue:~gs son~ les ~~naitiQ~s d'~~ jéri~3b:e :r=ns7=~.3t:~n ~~

la 72rmat:cn jes ins~ituteurs JU intègrs ~oTInati=~ ~=i2r~i~:

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?3rticipaient à cet:e ~éIlex~on ies _{Œoiversita~~ss f~aLc~is,}

des proiesseu~s d'Ecole Nor~a~e, _{des Iormateurs ce maîtres ie}

Oèusse. La composition ae ce groupe informel a inIléchi la alSCC;S-sion sur deux axes principaux : c08paralson ou moàe suisse et ~u mode français ae tormation; formation scientifique des œalt~es et

:ranstormation ae leurs pratiques, quelles cond.:..tions?

Il a semblé qu'un accora se soit dessine autour d'une formèl2-e

idéaltypique d'une formation aisciplinaire (à _fonaements scien:i:i-~ues), _{interdisciplinaire et culturelle ayant un rapDort}

eonstd~ê, ~uoique distancié, à _{la pratlque professionnelle. En ce sens, la}

formation dans le canton de Genèse qui est à d.ominante _interais~.:

plinaire/ _{Sciences ae l'Eaucation est insui:isante quant}

à l'ap~ro priation des fondements scientiflques des disciplines enselgnees

dans le .t'rimaire; mais aussi, que la Ior'::ation en l'rance, qui n' assure ni une véritable Iormation àisciplinaire, ni les conditions de possibilité a'une interdisciplinarité rigoureuse, nl une étrol-te 1mbricatlon théorie et pratique, ne Ilvre pas non ~lus une Ien-nule satlsfaisante.

Il est apparu pourtant que la synthèse intégrative, ingénleuse,

ha~onieuse. et progre~sive _{des apports et des potentiels de}

l'~n~ verslté (disciplines, interaisciplinarité, _{SClenees de :'3ducatl}

,les .:.coles L'~or,",.ales, _{des InstitUts de Recnerche péaagoglqile, le} l'expérlence des iifférents corps de formateurs, permettrait w;e

amélioraeion réelle ae la formation Ges instituteurs, ici ee mair---:enant.

Finalement, _{une amélioration imméaiaGe Qe la}

for~a~~on, dans ~

sens ·:J.'un aJ'.ls'temen't permanent à _{l'evolu-cion Ges connaissances,} est a 2~e~2Jer _{ians le clel ces Iàées, ni àans}

lto~t~8n ~our ~~e

:ns~itu~ion _{et une seule -} _~co~e _ou _Unive~si:8 _ou

:o~~a:lon sur _?

tas ... - ~ais _{dans la synthèse, empi=lque i'2bord, de ces}

~~f~2~S~:--:es ressources.

C'gst autour j'une ~el~e _{problématique qu'on tourné} _{~ss ~uat~~}

points SUlvan'ts

1 . - _{Présentation du} _~lan _{de formation} ton de Genève.

?remière _~nnée _{: Zn} _3co~e _{Normale ou}

~nstitut ;eQa~O~l~~e. ~ ~ lève-instituteur ef1'ectue des remplacecen~s pour ~esurer ses procres

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JJelü:ie:ne année : ~l,--:::, 3'er'rectue 3. ltUniversi:é. 1r =:lève-i:ls:;':"'uu-~e:...l: capi-calise un 8er'tain nombre a..11lI:.:.:és J.e v3.':;"eur ':lut-=--=- ~our.":"'3. raire valoir :ors ~e la I8r=ation cO~~lnuée; ce~:e-ci n!e3~ ~a3 JD~~ga~o~re; elle se so:ae par l'obtention Q'~ne ~iceLce ~e SCl~~

~es ~e :'~QucaGion.

l'jette ieux'::"ème 3.n:lée s' eI":'ec-cue ".1ans un "'33_o~''''''i-:; ;].8 rec'le~c~e. La

:::;r:naêion initiale vise une t'orO'ation i la recne!"che 0a::- la :'eC:1-~, axée surtou~ sur les scie~ces Qe l'3Q~catlJn.

t:'olsième année : elle est prise en charge par une équipe péaago-gique comprenanc pror'esseurs de l'Universi-;;é, protesseurs :l':Scole :i:Jrmale et formés • .811e s'attache à étuaier la réali'té scolaire a:;:'in de permetêre à l'élève-instiêuteur une gesêion du processus éducatif ( à trave:,s le groupe scolaire, '~e péaagogie ouverte, la prise en compte d'une journée de classe). Cette année vise à donner à l'élève-instituteur des comDétences a'animation: c'est-3.-dire d'être en ~esure ae placer les élèves aans aes situations à falsification des hYPoêhèses, des connalssances, aes at'tiêuaes. L'instituteur aevant placer les élèves nans une perspective ~

~rocrlaê~on QU savoir.

2.- Place de l'enseignement scientifique Gans le clan de :or~ati

êian des instiêuêeurs en France.

Force est

ae

reconnaître que le nouveau plan oe Ior~a'tion ~e cer-met pas la formation sclen'tifique des elèves-institUêeurs, dans aucune aes l1isciplines, e't a tort iori dans les sciences exactes. Par exemple, la biologie et la physique sont répar'ties en une Qem~

UF

(Uniêé de formation) pour la première, e't en aeux demi-u~ po ~ la seconoe.

La parcellisat~an, l'absence ae synthèses interdisclJllnai~es,

dont l'absence l1es sciences de l'Education est un sympêooe, ne perme'ttent pas une rérlexion approfondie sur la oonscruCTiJn lU

savol~ et son appropriation.

Nos questions:

':lu'esê-ce qu'un contenu a.'enseignement? Si on le J.e:'ini-;; co=e un savoir, ou oeuvre, hlstoriquement da'té, a.écenoant d'une genèse aone a'un moae Spécl:;:ique Cle construcêion, ne convient-il pas ae conauite à.e f~:J:n formation scienêirique et lémarcne act~ve ae cons'trucêion?

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3nselgner ies contenus j 'ense:'-~er:en...::, po~r eux-mê:r.es e8:-:"':"

3'~':'::",-~n e~seignemenG sclen~lIi~ue v~a2 ne QO~~-ll pas ~e~~re en re~2

~ion les résu:~a:s ne la ~Clence e~ le travai:le _cOLs~ruc:~:~

2-i 1appropriat~on _{J.e ces} _{trrésul ta-cs}

11°,( Cons~ruct_{ion au saVOlr} sc:..er.:.-:iiïque et démarche (Je tor-:na::.on _{Qoivel1~-e~l.es ~:re} _{ia.en1;l.CUe2'}

La

_{formaêion àes élèves-insêicuteurs ne aoic-el:e pas}

êt~e cc~

çue suivanê le principe a'isomorphisme enêre tormation peQa;::o&~~è:'"

et formation ae l'esprit SClentii'ique'( Est-ce su.r:::lsant? La

forma-tion pédagogique n'est-elle pas plus large qu'une formaforma-tion 3. l' esprlt scientifique. à ses interrogatlons,

_a

_{ses remlses en} _~ues tionp à ses ~ethoaes?

Peut-il y avoir trans:fert -concept mal élucidé- encre formation scientifique dans une aiscipline et enseignement a'autres dlsci-plinest En d'autres termes. y a-t-il une méthoaologie ~lversel~e

ae la 0cience. ou des méthodologies spécifiques à chaaue champ

disciplinaire?

Mettre l'élève-iustlêuteur clans des démarches de const~uct~on active des contenus Q'enseignement permet-il réellement à l'élève-instituteur "d'établir sa propre cohérence qui l'inscrit crans l'

'élabcration d'un projet où l':.ncÜvia.u n'est pas norT:alisé"'(

Est-il certain, comme cerêains l'al'firment. qU'1U1 nouveau TaDC-orc au Savoir, induit par les aémarches a'appropriatlon, provoqu2 un nouveau rapport au Pouvoir?

3.

_{Polyvalence au maître et IormatlOn Jar QOffilnante.} Le _{plan l'rançais ue forma'C.:..cn aes insti-:ul:eurs esi:, u...}

"1 C2.ure ~

~el eL; :'igiae qui pourral-:' pe:'!Let~~e Lille torrna"tlon aL.:t.:'~ :;Jour '.m :laître "travailla~-~l. sur une i:J.ominante, ~reparé en même ::::rr.ps 9,.',.;.

:~avail en équlpe polyvalente lnterQlscipl~na~re.L' SI~~c2nce, ?:rÉsente::.ienl" _ae 20 _{Unites '..le r,:;rma ::ion} _(,lU _ressor~ _,ae _{::"t':'G':~'2}

_;('

5upposer3.i"'t, la -cra:::'sIDr:!:2..tlOn c..u --,nL:G-=~;a~_cnworK _{":nf:'.,.,~ '-=T~ '?r:se:.~?-,} IeIli; ::lU 9remier 'JegrélP _en

....,Et~G ,:le '.l.:'Olu CCr:J..ffiUTI.

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un irr3~~~~~eur ~yan~ ~~ ~~UG ~e ~ro~~ commun, ~cn~ Wl tle:s 3er3~0

~c~pJsé ~e ~a~~eres 3p~c~~lques à la ~=a-ique QU ~~~ler, pl-~s ~e2

.2C J".f a.e -=-'3i1f' sera mOlUS Dien préparé 3. enseigner ':"1aL8 les

(;:"as-ses '..i..rliques que celui qu.:. ~OSSè'.le ce'0:e .;;o'--i..ssl.ère é-::oilée J..e ~-:C

'-.J?! "(.ui ;JouT:,a se Sati3tai:-e :.le II isoi2G12n::J.es :nai-:res ,::.e::;~aSE~S

;rllques alors que la constlt~~iona'equipes est posSlole SOl~ ~a:

l'anlillatlOn pédagoglque ue ci:OCOÜSC::'l-;Jtlon, soi1; par l'inser::ion ~u mal~re a l'int~rleu~ ~IJqulpes ~linnovatlon péuagoglqu8 -recn-~~cne péaagoglq~e ou mouve~encs péaagoglqlies-, SOlt par ~'e~liic2 ::-on cl'éaulpes péaa 50giques -lans le caare Û.e .:..a formatlOn CO'~cl!l'--' ~e aes instituteurs!

J..- Comment les enseignants som,-i l s amenés à chan,ger leurs Dr?:i-aues néû.agoglDr?:i-aues?

uans une formatlon d'auulces visanl; à cette metamorpnose aes Oratlques la QiIficQité réslae aans le rait qu'il est nécess ire le tenlr ensemcle les aeux couts ae la cnaine : Le cnangemen~ ~es ~L~itUCles et l'éacquisltion aes connalssances.

Les par"ticipauts au groupe Ollt écnangé leurs c3xpé!'lences sur ce poinL. ~xpèriences il~ustrant à leurs yeux ce~te nouvelle sëra-tégle Qe formation .enant comp"te à la fOls ae la uislocaLion l~S iaDituaes anciennes d'a~proprlationaes saVOlrs (moae u'~X~OSi~l on. maCle a.e COLStructlon, passivité .• ) el; la mlse eu place a.e

nc.,-ve~les a.emarches actives ue rormatlOu ayant quelque similituae avec

la construction Cles saVOlrs et leur :'ormt.:lation scientlfict..e. Le constat à faire est l'absence cre cooraination et ~e col1ec-tivlsation d'envergure ae telles experiences.

Dans leur coin, les formateurs a.'Ecole ~ormale font ae telles

~x~é!'iences. vans leur cOln aussi, les mouvements 8eaagoglques.

jans un autre coin, la recherche pécia",o;:..que tait ae :nême \EL:::~l, .::~a

.

.p). L'Université aussi J.ébute J.e tel_c3S experiences.

Leur extrême aissémination. l'absence ce leur TI1Se ~n

corres-~o~dance, n'est pas un ~asa~à. ~eur ~argina~:satione+ :eur

nargi-~alité sont la rançon qu'elles payent à la lutte cu'elles mènent èOntre les in"térêts aominants, lutte pour une :or~ation, '~~e péas-cco::..e, une école progresSlstes. ~onstater ~ue l ',cn n'est oas seul i Jeuvrer cians ce sens est 'me chose; :2i~eJ.e :;e~t;e 301:'':3~ité