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Livre blanc des recherches sur l'Asie : Données quantitatives et tendances actuelles Septembre 2016 Rapport du GIS-Réseau Asie

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(1)

Livre blanc des recherches sur l’Asie

Données quantitatives et tendances actuelles

Septembre 2016

(2)
(3)
(4)

3

Préambule

Un Livre Blanc des recherches sur l'Asie et le Pacifique a été réalisé en 2013 par

Jean-François Sabouret et l'équipe du Réseau Asie (UPS 2999, qui travaille désormais pour le

GIS Asie). Ce livre blanc a été construit autour de textes et de témoignages recueillis

auprès de 80 chercheurs travaillant sur l'Asie et le Pacifique. Il fournit un bilan qualitatif

des études dans plusieurs disciplines et régions d’Asie (Inde, Chine, Mongolie, Japon,

Chine, Corée, Asie Centrale, Pacifique) et formule plusieurs recommandations en

matière de formation à la recherche, de recrutement des jeunes chercheurs,

d’administration de la recherche, de mise en réseau des laboratoires de recherche et de

transfert des connaissances.

Il n'était donc pas opportun de rédiger à nouveau un livre blanc sur les études

asiatiques, tant les principales conclusions de cet ouvrage restent pleinement d'actualité.

L'équipe du GIS Asie a plutôt souhaité compléter ce bilan par des données quantitatives

qui permettent d'avoir une vision plus détaillée et évolutive des forces en matière de

recherche sur l'Asie en France. Parallèlement aux données fournies par les unités de

recherche, trois grandes sources d'informations ont été mobilisées et analysées pour

obtenir une vision la plus complète possible :

1 - Les données sur les docteurs et les enseignants-chercheurs sur l’Asie et le

Pacifique sont issues du catalogue du Système Universitaire de Documentation (Sudoc)

et du Web. Près d'un million de thèses/notices ont été extraites, d’où quelque 200 000

d’entre elles sont ressorties, après traitement, comme relevant des sciences humaines et

sociales (SHS). Sur ce total, quelque 6 400 thèses/notices ont été identifiées comme

relevant de l’étude de l’Asie et du Pacifique et traitées. Ce travail constitue un outil

désormais accessible librement sur le site internet du GIS-Réseau Asie permettant

notamment aux futurs doctorants et aux directeurs de thèses de rechercher toutes les

thèses soutenues en France sur l'Asie depuis 1970 (

www.gis-reseau-asie.org/these-recherche

).

2 – Des informations sur près de 1200 docteurs ayant soutenus leur thèse sur

(5)

4

une thèse sur l'Asie) ont été recherchées sur le Web. Cet échantillon est la somme de

données récoltées pour les années 1970, 1975, 1980, 1985, 1990, 1995, 2000, 2005,

2010, permettant ainsi une analyse de l'évolution de la communauté des chercheurs

travaillant sur l'Asie depuis près de 40 ans.

3 – Enfin, des données proviennent de l’annuaire du Réseau Asie qui recense les

chercheurs travaillant sur l'Asie et le Pacifique depuis près de dix ans (2007). Étant

mises à jour par les chercheurs eux-mêmes, elles présentent parfois un caractère

incomplet. Afin de réduire les erreurs d’analyse, seuls les membres de l’annuaire

travaillant sur l’Asie, dont le profil était renseigné complètement et qui indiquaient un

statut professionnel de titulaire dans la recherche et l'enseignement supérieur français

ont été conservés dans l’échantillon.

Ce travail a été réalisé par l'équipe du GIS-Réseau Asie (Jean-François Huchet,

Christophe Sabouret, Alexis Darbon, Marine Sam, Gaël Hamon, Claire Le Poulennec,

Gosia Chwirot) avec l'aide de plusieurs stagiaires (Mathieu Renault, Guillaume

Reymond, Johan Rols, Shiyun Li, Amélie Taniguchi, Gaïc Legros, Miki Capron) sans

lesquels le travail d'extraction et de classement des données sur les thèses n'aurait pas

pu être accompli.

(6)

5

Sommaire

Préambule... 3

I. Centres de recherche, zones étudiées, tendances de recrutement... 7

I.A.

Centres de recherche ... 7

I.A.1.

Laboratoire spécialisés sur l’Asie ... 7

I.A.1.a.

En Île-de-France ... 7

I.A.1.b.

En Province ... 9

I.A.1.c.

À l’étranger ... 9

I.A.2.

Laboratoires travaillant en partie sur l’Asie ... 10

I.A.2.a. En Île-de-France ... 10

I.A.2.b. En Province ... 13

I.A.3.

Données chiffrées ... 16

I.B.

Aires étudiées ... 19

I.B.1.

Nomenclature ... 19

I.B.2.

Répartition des chercheurs par région étudiée ... 20

I.C.

Tendances de recrutement ... 25

II. Points forts et points faibles de la recherche française en terme d’aires géographiques et de thématiques ... 27

II.A.

Point forts ... 27

II.B.

Points faibles ... 29

II.C.

Situation des différents sites de COMUE... 30

III. Prospective scientifique sur les thématiques émergentes et les champs à développer ... 32

III.A.

Renforcer les recherches transversales entre régions asiatiques ou avec

d'autres grandes aires culturelles ... 32

III.B.

Recrutement d'enseignants chercheurs sur les thématiques déficitaires ... 33

(7)

6

III.D.

La nécessité d'un dialogue renforcé avec l'ANR et H2020 sur les grandes

évolutions de l'Asie ... 34

III.E.

Augmentation des contrats doctoraux et reconnaissance d'une spécificité

"linguistique" pour les durées de thèses ... 35

III.F.

Le renforcement du soutien administratif des UMR et des équipes d'accueil

dans les universités ... 35

III.G.

Un renforcement de l’insertion de la recherche français en études asiatiques

dans son environnement européen et mondial ... 36

IV. Outils de coopération, documentation numérique, revues, bibliothèques ... 36

IV.A.

Outils de coopération ... 36

IV.A.1.

Asie ... 37

IV.A.2.

Chine/Taïwan ... 37

IV.A.3.

Autres pays ... 39

IV.B.

Documentation numérique ... 39

IV.C.

Revues ... 51

IV.D.

Bibliothèques ... 57

IV.D.1.

En Île-de-France ... 57

IV.D.2.

En Province ... 61

(8)

7

I.

Centres de recherche, zones étudiées, tendances

de recrutement

I.A.

Centres de recherche

Les centres de recherche listés ci-dessous sont spécialisés sur l’Asie ou possèdent un axe

de recherche sur l’Asie. Les données figurant dans cette liste ont été fournies par les

laboratoires et, le cas échéant, complétées sur le Web. Elles reflètent les forces actuelles

dans la recherche sur l’Asie en France et dans les centres de recherche français

implantés à l’étranger, comme les unités mixtes des Instituts français de recherche

(UMIFRE), qui dépendent du Ministère des affaires étrangères et du développement

international (MAEDI) et du CNRS.

I.A.1.

Laboratoire spécialisés sur l’Asie

I.A.1.a.

En Île-de-France

ASIEs, EA 4512

Tutelle(s) : INALCO. Dir : Jean-François Huchet.

Aire(s) étudiée(s) : Chine, Corée, Asie du Sud, Asie du Sud-Est, Tibet, Népal, Mongolie. Implantation : Paris.

Effectifs : 32 chercheurs statutaires, 59 doctorants et post-doctorants, 1 ITA. http://www.inalco.fr/equipe-recherche/asies

CASE, Centre Asie du Sud-Est, UMR 8170

Tutelle(s) : CNRS/EHESS/INALCO.

Dir. : Dana Rappoport, Jérôme Samuel, Remy Madinier. Aire(s) étudiée(s) : Asie.

Implantation : Paris.

Effectifs : 20 chercheurs statutaires, 13 doctorants et post-doctorants, 3 ITA. http://case.vjf.cnrs.fr/

CCJ, Centre de recherche sur la Chine, la Corée, le Japon, UMR 8173

Tutelle(s) : CNRS/EHESS.

Dir. : Frédéric Obringer. Aire(s) étudiée(s) : Asie. Implantation : Paris.

(9)

8

http://umr-ccj.ehess.fr/index.php,http://cecmc.ehess.fr/, http://crc.ehess.fr/, http://crj.ehess.fr/

CEH, Centre d’études himalayennes, UPR 299

Tutelle(s) : CNRS.

Dir. : Olivia Aubriot, Pascale Dollfus, Philippe Ramirez. Aire(s) étudiée(s) : Asie.

Implantation : Villejuif.

Effectifs : 10 chercheurs statutaires, 5 doctorants et post-doctorants, 3 ITA. http://www.vjf.cnrs.fr/himalaya/index.htm

CEIAS, Centre d’études de l’Inde et de l’Asie du Sud, UMR 8564

Tutelle(s) : CNRS/EHESS.

Dir. : Ines G. Županov ; Marie Fourcade ; Caterina Guenzi ; Corinne Lefèvre. Aire(s) étudiée(s) : Asie.

Implantation : Paris.

Effectifs : 23 chercheurs statutaires, 47 doctorants et post-doctorants, 5 ITA http://ceias.ehess.fr/

CEJ, Centre d’études japonaises, EA 1441

Tutelle(s) : INALCO.

Dir. : Lucken Michael. Aire(s) étudiée(s) : Japon. Implantations : Paris, Toulouse.

Effectifs : 35 chercheurs statutaires, 28 doctorants, 1 ITA. http://www.cej.fr

CRCAO, Centre de recherches sur les civilisations de l’Asie orientale, UMR 8155

Tutelle(s) : CNRS/Collège de France/Université Paris Diderot/EPHE.

Dir. : Nicolas Fiévé. Aire(s) étudiée(s) : Asie. Implantation : Paris.

Effectifs : 54 chercheurs statutaires, 77 doctorants et post-doctorants, 5 ITA. http://www.crcao.fr/

CREOPS, Centre de recherche sur l’Extrême-Orient de Paris-Sorbonne, Univ. Paris

Sorbonne

Tutelle(s) : Université Paris-Sorbonne. Dir. : Edith Parlier-Renault.

Aire(s) étudiée(s) : Extrême-Orient. Implantation : Paris.

Effectifs : 4 chercheurs statutaires, 16 doctorants et post-doctorants, 0 ITA. http://www.creops.paris-sorbonne.fr/

CRLAO, Centre de recherches linguistiques sur l’Asie orientale, UMR 8563

Tutelle(s) : CNRS/EHESS/INALCO.

Dir. : Redouane Djamouri. Aire(s) étudiée(s) : Asie. Implantation : Paris.

Effectifs : 23 chercheurs statutaires, 36 doctorants et post-doctorants, 3 ITA. http://crlao.ehess.fr/

(10)

9

MII, Mondes iranien et indien, UMR 7528

Tutelle(s) : CNRS/EPHE/INALCO/Université Sorbonne Nouvelle. Dir. : Pollet Samvelian.

Aire(s) étudiée(s) : Asie. Implantation : Ivry.

Effectifs : 33 chercheurs statutaires, 41 doctorants et post-doctorants, 5 ITA. http://www.iran-inde.cnrs.fr/spip.php?rubrique1

I.A.1.b.

En Province

IAO, Institut d’Asie orientale, UMR 5062

Tutelle(s) : CNRS/Sciences Po Lyon/Université de Lyon/ENS Lyon. Dir. : Jean-Pascal Bassino.

Aire(s) étudiée(s) : Asie. Implantation : Lyon.

Effectifs : 15 chercheurs statutaires, 23 doctorants et post-doctorants, 6 ITA. http://iao.ish-lyon.cnrs.fr/

IrAsia, Institut de recherche asiatiques, UMR 7306

Tutelle(s) : CNRS/Aix-Marseille Université.

Dir. : Guy Faure.

Aire(s) étudiée(s) : Asie. Implantation : Marseille.

Effectifs : 21 chercheurs statutaires, 16 doctorants et post-doctorants, 2 ITA. http://sites.univ-provence.fr/irsea/

I.A.1.c.

A l’étranger

CEFC, Centre d’études français sur la Chine contemporaine, UMIFRE 18

Tutelle(s) : CNRS/MAEDI.

Dir. : Éric Florence.

Aire(s) étudiée(s) : Chine, Taïwan. Implantation : Hong-Kong, Taïwan.

Effectifs : 8 chercheurs statutaires, 8 doctorants et post-doctorants, 7 ITA. http://www.cefc.com.hk

CSH, Centre des sciences humaines, UMIFRE 20

Tutelle(s) : CNRS/MAEDI.

Dir. : Leïla Choukroune.

Aire(s) étudiée(s) : Inde et Asie du sud. Impplantation : New Dehli.

Effectifs : 18 chercheurs statutaires, nombre de doctorants et post-doctorants non disponible, 11 ITA.

http://www.csh-dehli.com

EFEO, École française d’Extrême-Orient, Établissement public à caractère

scientifique, culturel et professionnel (EPST)

Tutelle(s) : EFEO. Dir. : Yves Goudineau. Aire(s) étudiée(s) : Asie.

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10

Implantations : 17 centres répartis dans 12 pays (Cambodge, Corée, Inde, Indonésie, Japon, Laos, Malaisie, Myanmar, Chine, Taïwan, Thaïlande, vietnam).

Effectifs : 33 chercheurs statutaires. http://www.efeo.fr

IFEAC, Institut français d’études sur l’Asie centrale, UMIFRE 10

Tutelle(s) : CNRS/MAEDI.

Dir. : Olivier Ferrando.

Aire(s) étudiée(s) : Asie centrale. Implantation : Bishkek.

Effectifs : 1 chercheur, 4 doctorants et post-doctorants, 2 ITA. http://ifeac.hypotheses.org/

IFP, Institut français de Pondichéry, UMIFRE 21

Tutelle(s) : CNRS/MAEDI.

Dir. : Pierre Grard.

Aire(s) étudiée(s) : Inde et Asie du Sud. Implantation : Pondichéry.

Effectifs : 57 chercheurs statutaires, 11 doctorants et post-doctorants, 15 ITA. http://www.ifpindia.org

IRASEC, Institut de recherche sur l’Asie du Sud-est contemporaine, UMIFRE 22

Tutelle(s) : CNRS/MAEDI.

Dir. : François Robinne. Aire(s) étudiée(s) : Asie.

Implantation : Bangkok. 6 chercheurs statutaires, 2 doctorants et post-doctorants, 2 ITA. http://www.irasec.com

MFJ, Maison Franco-japonaise, UMIFRE 19

Tutelle(s) : CNRS/MAEDI.

Dir. Christophe Marquet. Aire(s) étudiée(s) : Japon. Implantation : Tokyo.

Effectifs : 5 chercheurs statutaires, nombre de doctorant et post-doctorants non disponible, 4 ITA.

http://www.ifre.fr/index.php/instituts/asie/mfj

I.A.2.

Laboratoires travaillant en partie sur l’Asie

I.A.2.a. En Île-de-France

AOROC, Archéologie et philologie d’Orient et d’Occident, UMR 8546

Tutelle(s) : CNRS/ENS Paris

Dir. : Stéphane Verger.

Aire(s) étudiée(s) : Europe, Afrique, Asie. Europe. Implantation : Paris.

Effectifs : 11 chercheurs statutaires, 7 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 68 chercheurs).

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11

ArScAn, Archéologies et sciences de l’antiquité, UMR 7041

Tutelle(s) : CNRS/Université Paris Ouest Nanterre La Défense/Université Panthéon-Sorbonne/Ministère de la culture et de la communication.

Dir. : Francis Joannès.

Aire(s) étudiée(s) : Afrique, Amérique, Asie, Europe. Implantation : Nanterre.

Effectifs : 10 chercheurs statutaires, 7 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 80 chercheurs).

http://www.mae.u-paris10.fr/arscan/

AUSSER, Architecture urbanistique société : savoirs enseignement recherche, UMR

3329

Tutelle(s) : CNRS/Ministère de la culture et de la communication. Dir. : Nathalie Lancret.

Aire(s) étudiée(s) : Asie, Autre. Implantation : Paris.

Effectifs : 8 chercheurs statutaires, 15 doctorants et post-doctorants, 7 ITA (sur effectif total de 64 chercheurs).

http://www.umrausser.cnrs.fr/

CEPED, Centre population & développement, UMR 196

Tutelle(s) : Université Paris Descartes/IRD.

Dir. : Étienne Gérard.

Aire(s) étudiée(s) : Asie, Europe, Afrique, Amérique, Océanie. Implantation : Paris.

Effectifs Asie : 13 chercheurs statutaires, 5 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 39 chercheurs).

http://www.ceped.org/

CERI, Centre d’études et de recherches internationales, UMR 7050

Tutelle(s) : CNRS/Sciences Po Paris.

Dir. : Alain Dieckhoff.

Aire(s) étudiée(s) : Afrique, Amérique, Asie, Europe, Pacifique-Océanie. Implantation : Paris.

Effectifs : 12 chercheurs statutaires, 17 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 67 chercheurs).

http://www.sciencespo.fr/ceri/

CERLOM, Centre d’étude et de recherche sur les littératures et les oralités

Tutelle(s) : INALCO.

Dir. : Stéphane Sawas.

Aire(s) étudiée(s) : Afrique, Amérique, Asie, Europe, Pacifique-Océanie. Implantation : Paris.

Effectifs : 11 chercheurs statutaires, 12 doctorants et post-doctorants, (sur effectif total de 18 chercheurs).

http://www.cerlom.fr/

CESSMA, Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains

et asiatiques

Tutelle(s) : Université Paris Diderot/INALCO/IRD Dir. : Gilles Guiheux.

(13)

12

Aire(s) étudiée(s) : Afrique, Amérique, Asie. Implantation : Paris.

Effectifs : 22 chercheurs statutaires, 19 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 59 chercheurs).

http://cessma.univ-paris-diderot.fr/

CETOBAC, Centre d’études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques,

UMR 8032

Tutelle(s) : CNRS/EHESS/Collège de France Dir. : Nathalie Clayer.

Aire(s) étudiée(s) : Asie, Europe. Implantation : Paris.

Effectifs : 6 chercheurs statutaires, 7 doctorants et post-doctorants, 4ITA (sur effectif total de 20 chercheurs).

http://cetobac.ehess.fr/

CHAC, Centre d’Histoire de l’Asie contemporaine, au sein de l’UMR SIRICE et de

l’Institut Pierre Renouvin

Tutelle(s) : CNRS/Université Panthéon-Sorbonne/Université Parus-Sorbonne Dir. : Pierre Singaravélou.

Aire(s) étudiée(s) : Asie contemporaine. Implantation : Paris.

Effectifs : 4 chercheurs statutaires, 12 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 80 chercheurs).

http://irice.univ-paris1.fr/spip.php?rubrique3

CREE, Centre de recherches Europes-Eurasie

Tutelle(s) : INALCO

Co-Dir. : Vincent Bénet et Marie Vrinat-Nikolov. Aire(s) étudiée(s) : Sibérie, Asie, Europe. Implantation : Paris.

Effectifs : 3 chercheurs statutaires, information sur les doctorants non disponible (sur effectif total de 49 chercheurs).

http://www.inalco.fr/equipe-recherche/centre-recherches-europes-eurasie

Géographie-cités, UMR 8504

Tutelle(s) : CNRS/Université Panthéon-Sorbonne/Université Paris Diderot Dir. : Arnaud Banos.

Aire(s) étudiée(s) : Asie, Europe, Afrique, Amérique. Implantation : Paris.

Effectifs : 4 chercheurs statutaires, 5 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 57 chercheurs).

http://www.parisgeo.cnrs.fr/

GSRL, Groupe sociétés, religions, laïcités, UMR 8582

Tutelle(s) : CNRS/EPHE.

Dir. : Philippe Portier.

Aire(s) étudiée(s) : Afrique, Amérique, Asie, Europe. Implantation : Paris.

Effectifs : 8 chercheurs statutaires, information sur les doctorants non disponible (sur effectif total de 35 chercheurs), Paris.

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13

Laboratoire international associé : « Sociologies post-occidentales et sciences de

terrain en Chine et en France », LIA CNRS/CASS, au sein de Triangle

Tutelle(s) : CNRS/Université de Lyon/Sciences Po Lyon/ENS Lyon Dir. : Laurence Roulleau-Berger.

Aire(s) étudiée(s) : Chine. Implantation : Lyon.

Effectifs : 15 chercheurs statutaires, 14 doctorants et post-doctorants. http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?rubrique542

LACITO, Laboratoire de langues & civilisations à tradition orale, UMR 7107

Tutelle(s) : CNRS/INALCO/Université Sorbonne Nouvelle.

Dir. : Alexandre François.

Aire(s) étudiée(s) : Afrique, Amérique, Asie, Europe, Pacifique-Océanie. Implantation : Villejuif.

Effectifs : 14 chercheurs statutaires, 14 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 21 chercheurs).

http://lacito.vjf.cnrs.fr/themes/index.htm

LESC, Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative, UMR 7186

Tutelle(s) : CNRS/Université Paris Ouest Nanterre La Défense.

Dir. : Philippe Erikson.

Aire(s) étudiée(s) : Afrique, Amérique, Asie, Europe . Implantation : Paris.

Effectifs : 12 chercheurs statutaires, 24 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 62 chercheurs), Nanterre.

http://www.mae.u-paris10.fr/lesc/

PRODIG, Pôle de recherche pour l’organisation et la diffusion de l’information

géographique, UMR 8586

Tutelle(s) : CNRS/Univeristé panthéon-Sorbonne/Université Paris Diderot/IRD. Dir. : Jérôme Lombard.

Aire(s) étudiée(s) : Asie du Sud-Est, Chine. Implantation : Paris.

Effectifs : 3 chercheurs statutaires, 10 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 50 chercheurs).

www.prodig.cnrs.fr

I.A.2.b. En Province

CERDI, Centre d’études et de recherches sur le développement international, UMR

6587

Tutelle(s) : CNRS/Université d’Auvergne. Dir. : Vianney Dequiedt.

Aire(s) étudiée(s) : Afrique, Amérique, Asie. Implantation : Clermont-Ferrand.

Effectifs : 7 chercheurs statutaires, nombre de doctorants non disponible (sur effectif total de 37 chercheurs).

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14

CEREO, Centre d’études et de recherches sur l’Extrême-Orient, au sein de TELEM,

Textes, littératures : écritures et modèles, EA 4195

Tutelle(s) : Université de Bordeaux. Dir. : Éric Benoit.

Aire(s) étudiée(s) : Chine, Taïwan. Implantation : Pessac.

Effectifs : 6 chercheurs statutaires, 2 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 50 chercheurs).

http://telem.u-bordeaux3.fr/telem/centres/cereo

CLERSE, Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques,

UMR 8019

Tutelle(s) : CNRS/Université de Lille. Dir. : Sébastien Fleuriel.

Aire(s) étudiée(s) : Afrique, Amérique, Asie, Europe. Implantations : Lille.

Effectifs : 6 chercheurs statutaires, 1 doctorant (sur un total de 102 chercheurs). http://www.univ-lille1.fr/clerse/

ERIMIT, Équipe de recherche interlangues : mémoires, identités, territoires, EA

4327

Tutelle(s) : Université de Rennes. Dir. : Françoise Dubosquet.

Aire(s) étudiée(s) : Asie, Europe, Amérique, Monde arabe. Implantation : Rennes.

Effectifs : 2 chercheurs statutaires, 1 doctorants et post-doctorants (sur un total de 39 chercheurs).

http://www.univ-rennes2.fr/erimit

ESO, Espaces et sociétés, UMR 6590, UMR 3

Tutelle(s) : CNRS/Université de Haute Bretagne/Université de Basse-Normandie/Université de Nantes/Université d’angers/Université du Maine.

Dir. : Vincent Gouëset. Aire(s) étudiée(s) : monde.

Implantations : Angers, Caen, Le Mans, Nantes, Rennes.

Effectifs : 4 chercheurs statutaires, 10 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 124 chercheurs). http://eso.cnrs.fr/fr/index.html

GEO, Groupe d'études orientales, slaves et néo-helléniques, EA 1340

Tutelle(s) : CNRS/Université de Strasbourg.

Dir. : Irini Tsamadou Jacoberger.

Aire(s) étudiée(s) : Moyen-Orient, méditerranée, Asie orientale. Implantation : Strasbourg.

Effectifs : 7 chercheurs statutaires, 11 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 18 chercheurs).

http://geo.unistra.fr/index.php?id=3469

IETT, Institut d'études transtextuelles et transculturelles, EA 4186

Tutelle(s) : Université de Lyon.

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15

Aire(s) étudiée(s) : Amérique, Afrique, Europe, Chine, Corée, Japon, Vietnam, Asie du Sud-Est.

Implantation : Lyon.

Effectifs : 11 chercheurs statutaires, 30 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 36 chercheurs).

http://www.iett.eu/index.html

LISST, Laboratoire interdisciplinaire, solidarités, Sociétés, territoire, UMR 5193

Tutelle(s) : CNRS/EHESS/Université de Toulouse/Ecole nationale de formation agronomique.

Dir. : Olivier Pliez.

Aire(s) étudiée(s) : Asie, Europe, Afrique, Amérique. Implantation : Toulouse.

Effectifs : 5 chercheurs statutaires, 12 doctorants et post-doctorants (sur un effectif total de 87 chercheurs).

http://w3.lisst.univ-tlse2.fr/

LPED, Laboratoire Population Environnement Développement, UMR 151

Tutelle(s) : Aix-Marseille Université /IRD.

Dir. : Hubert Mazurek.

Aire(s) étudiée(s) : Afrique / Amérique / Asie / Europe. Implantation : Marseille.

Effectifs : 2 chercheurs statutaires, 3 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 42 chercheurs).

http://www.lped.fr/

PASSAGES, UMR 5185

Tutelle(s) : CNRS/Université de Bordeaux/Université de Pau/Ministère de la culture et de la communication.

Dir. : Béatrice Collignon.

Aire(s) étudiée(s) : Europe, Afrique, Asie centrale, Asie du Sud-Est. Implantations : Pessac, Pau, Talence.

Effectifs : 6 chercheurs statutaires, nombre de doctorants non disponible (sur effectif total de 93 chercheurs).

http://www.passages.cnrs.fr/

Textes et cultures, EA 4028

Tutelle(s) : Université d’Artois Dir. : Claudine Nédelec.

Aire(s) étudiée(s) : Chine. Implantation : Arras.

Effectifs : 6 chercheurs statutaires, 8 doctorants et post-doctorants (sur effectif total de 91 chercheurs).

http://www.univ-artois.fr/recherche/unites-de-recherche/textes-et-cultures/presentation/clerse/

(17)

16

I.A.3.

Données chiffrées

Fig. 1 : Effectifs de recherche dans les laboratoires spécialisés sur l’Asie

Laboratoire Région Affiliation GIS Chercheurs statutaires Jeunes chercheurs Total chercheurs ITA

CRCAO IdF GIS 54 77 131 5

CCJ IdF GIS 36 80 116 10

MII IdF GIS 33 41 74 5

ASIEs IdF GIS 32 58 90 0

CEJ IdF GIS 27 34 61 1

CRLAO IdF Non GIS 23 36 59 3

CEIAS IdF GIS 23 47 70 5

CASE IdF GIS 20 13 33 3

CEH IdF GIS 10 5 15 3

CREOPS IdF GIS 4 16 20 0

IAO Province GIS 15 23 38 6

IrAsia Province GIS 21 16 37 6

IFP Étranger GIS 57 11 68 15

CSH Étranger GIS 18 inconnu 18 11

CEFC Étranger GIS 8 8 16 7

IRASEC Étranger GIS 6 2 8 2

MJF Étranger GIS 5 inconnu 5 4

IFEAC Étranger GIS 1 4 5 2

EFEO Étranger GIS 33 33

Fig. 2 : Effectifs de recherche dans les laboratoires avec un axe de recherche sur l’Asie

Laboratoire Région Affiliation GIS Chercheurs statutaires Jeunes chercheurs Total ch. Asie Total ch. Laboratoire Part Asie Laboratoire

CESSMA IdF GIS 22 19 41 59 37%

TRIANGLE IdF GIS 15 14 29 115 13%

LACITO IdF Non GIS 14 14 28 21 67%

CEPED IdF GIS 13 5 18 39 33%

CERI IdF GIS 12 17 29 67 18%

LESC IdF GIS 12 24 36 62 19%

CERLOM IdF GIS 11 12 23 18 61%

AOROC IdF Non GIS 11 7 18 68 16%

ArScAn IdF Non GIS 10 7 17 80 13%

(18)

17

AUSSER IdF GIS 8 15 23 64 13%

CETOBAC IdF Non GIS 6 7 13 20 30%

SIRICE-CHAC IdF GIS 4 12 16 80 5%

Géographie-cités

IdF GIS 4 5 9 57 7%

CREE IdF Non GIS 3 inconnu 3 49 6%

PRODIG IdF GIS 3 10 13 50 6%

IETT Province GIS 11 30 41 36 31%

CERDI Province Non GIS 7 inconnu 7 37 19%

GEO Province Non GIS 7 11 18 18 39%

TELEM-CEREO

Province Non GIS 6 2 8 50 12%

CLERSE Province Non GIS 6 1 7 102 6%

PASSAGES Province Non GIS 6 inconnu 6 93 6%

Textes et culture

Province Non GIS 6 8 14 91 7%

ESO Province GIS 4 10 14 124 3%

LPED Province Non GIS 2 3 5 42 5%

LISST Province Non GIS 5 12 17 87 6%

ERIMIT Province Non GIS 2 1 3 39 5%

Effectifs : les 46 laboratoires ci-dessus comptent 644 chercheurs statutaires et 729

jeunes chercheurs (doctorants et post-doctorants), soit un total de 1400 personnes

environ.

Couverture du GIS : sur ces 46 centres, 31 sont dans le GIS et représentent 84% des

effectifs de recherche de tous les laboratoires.

Fig. 3 : Effectifs de recherche dans les laboratoires du GIS

Laboratoires Chercheurs statutaires % ch. statutaires Jeunes chercheurs Total chercheurs % Total chercheurs GIS 531 82% 620 1151 84% Non GIS 114 18% 109 223 16% Total général 645 100% 729 1374 100%

(19)

18

Spécialisation sur l’Asie : les laboratoires spécialisés sur l’Asie sont au nombre de

10 en Ile-de-France, 2 en Province et 6 UMIFRE à l’étranger, auxquels s’ajoutent les

17 implantations de l’EFEO en Asie. Ils représentent les deux tiers des effectifs.

Les laboratoires doté d’un axe de recherche sur l’Asie sont au nombre de 17 en

Ile-de-France et de 11 en Province. Ils représentent un tiers des effectifs.

Fig. 4 : Répartition des effectifs de recherche travaillant exclusivement ou en partie sur l’Asie

Laboratoires Chercheurs statutaires % ch. statutaires Jeunes chercheurs Total chercheurs % total chercheurs Spécialisés Asie 426 66% 471 897 65% En partie Asie 219 34% 258 477 34% Total général 645 100% 729 1374 100%

Soutien aux chercheurs : Dans les laboratoires spécialisés sur l’Asie, le nombre d’ITA

total est de 88. Le rapport du nombre d’ITA/nombre de personnels de recherche est de

10%. Il existe néanmoins de grandes disparités entre les UMR et les équipes d'accueil

qui sont très faiblement dotées en personnels administratifs.

Répartition géographique : Deux tiers des effectifs sont regroupés en Ile-de-France, et

20% sont à l’étranger (avec pratiquement la moitié pour le seul Institut français de

Pondichéry).

Fig. 5 : Répartition géographique des chercheurs travaillant sur l’Asie

Laboratoires Chercheurs statutaires % chercheurs Jeunes chercheurs Total chercheurs % Total chercheurs IdF 419 65% 587 1006 73% Province 98 15% 117 215 16% Étranger 128 20% 25 153 11% Total général 645 100,00% 729 1374 100,00%

(20)

19

I.B.

Aires étudiées

I.B.1.

Nomenclature

Pour le GIS, la limite occidentale de l'Asie est définie par l'Iran, la mer Caspienne et la

Sibérie. Contrairement à certaines définitions, le Pacifique n'est pas inclus dans l'Asie,

qui s'arrête donc à l'Indonésie au sud-est et à l'Extrême-Orient russe au nord-est.

Fig. 6 : Régions d’Asie

L’Asie est divisée en cinq régions :

- Asie occidentale : Iran

- Asie centrale : Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Oural et Sibérie, Tadjikistan,

Turkménistan

- Asie du Nord-Est ou Asie orientale : Chine, Corées, Extrême-Orient russe, Japon,

Mongolie, Taiwan

- Asie du Sud : Afghanistan, Bangladesh, Bhoutan, Inde, Maldives, Népal, Pakistan, Sri

Lanka

- Asie du Sud-Est : Bornéo, Brunei Darussalam, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie,

Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande, Timor-Leste, Vietnam

(21)

20

I.B.2.

Répartition des chercheurs par région étudiée

Les données qui suivent sont extraites de l’annuaire du Réseau Asie, présenté dans

l’introduction de ce rapport. Un total de 704 chercheurs statutaires travaillant dans les

centres de recherche français ont rempli une fiche de renseignement dans l'annuaire.

Ces données permettent de cerner la répartition des chercheurs en fonction des régions

asiatiques, telles que définies plus haut.

A noter dans les tableaux ci-dessous que le nombre total d’occurrences est supérieur au

nombre de chercheurs dans la mesure où certains chercheurs travaillent sur plusieurs

pays ou régions asiatiques.

Fig. 7 : Répartition des chercheurs par région asiatique

Région asiatique

Chercheurs %

Asie

69

7,6%

Asie centrale

56

6,2%

Asie du Nord-Est

374

41,5%

Asie du Sud

139

15,4%

Asie du Sud-Est

253

28%

Asie occidentale

10

1,1%

Total

901

100%

7,6% 6,2% 41,5% 15,4% 28% 1,1% Asie Asie centrale Asie du Nord-Est Asie du Sud Asie du Sud-Est Asie occidentale

(22)

21

Fig. 8 : Répartition des chercheurs en Asie du Nord-Est

Pays/Région asiatique

Chercheurs %

Asie du Nord-Est

53

12,3%

Chine

194

45,1%

Corée du Sud

26

6,1%

Corée du Nord

7

1,6%

Extrême-Orient russe

2

0,4%

Japon

122

28,3%

Mongolie

11

2,5%

Taiwan

16

3,7%

Total

431

100%

12,3%

45,1%

6,1%

1,6%

0,4%

28,3%

2,5% 3,7%

Asie du Nord-Est Chine Corée, République de Corée, République démocratique de Extrême-Orient russe (Russie) Japon Mongolie Taiwan

(23)

22

Fig. 9 : Répartition des chercheurs en Asie du Sud

Pays/Région asiatique

Chercheurs %

Asie du Sud

14

8,1%

Bangladesh

7

4,0%

Bhoutan

3

1,8%

Himalaya

14

8,1%

Inde

104

60,1%

Népal

13

7,6%

Pakistan

5

2,9%

Sri Lanka

2

1,1%

Tibet

11

6,3%

Total

173

100%

8,1%

4,0%

1,8%

8,1%

60,1%

7,6%

2,9%

1,1% 6,3%

Asie du Sud Bangladesh Bhoutan Himalaya Inde Népal Pakistan Sri Lanka Tibet

(24)

23

Fig. 10 : Répartition des chercheurs en Asie du Sud-Est

Pays/Région asiatique Chercheurs %

Asie du Sud-Est 72 23,2% Bornéo 2 0,6% Cambodge 23 7,4% Indonésie 41 13,2% Laos 28 9,0% Malaisie 29 9,3% Myanmar 7 2,3% Philippines 15 4,8% Singapour 3 1,0% Thaïlande 33 10,6% Timor-Leste 2 0,6% Vietnam 56 18,0% Total 311 100%

23,2%

0,6%

7,4%

13,2%

9,0%

9,3%

2,3%

4,8%

1,0%

10,6%

0,6%

18,0%

Asie du Sud-Est Bornéo Cambodge Indonésie

Laos, République démocratique populaire du Malaisie Myanmar (ex-Birmanie) Philippines Singapour Thaïlande Timor-Leste Vietnam

(25)

24

Fig. 11 : Répartition des chercheurs en Asie centrale

Pays/Région asiatique

Chercheurs %

Afghanistan

5

6,8%

Asie centrale

30

41,1%

Kazakhstan

5

6,8%

Kirghizstan

4

5,5%

Ouzbékistan

9

12,3%

Sibérie (Russie)

14

19,2%

Tadjikistan

4

5,5%

Turkménistan

2

2,8%

Total général

73

100%

6,8%

41,1%

6,8%

5,5%

12,3%

19,2%

5,5% 2,8%

Afghanistan Asie centrale Kazakhstan Kirghizstan Ouzbékistan Sibérie (Russie) Tadjikistan Turkménistan

(26)

25

Fig. 12 : Répartition des chercheurs en Asie occidentale

Pays/Région asiatique

Chercheurs %

Asie de l'Ouest

5

50,0%

Iran

5

50,0%

Total général

10

100,0%

I.C.

Tendances de recrutement

Les laboratoires du GIS (qui représentent 84% du total des effectifs de chercheurs) ont

indiqué avoir bénéficié de 69 recrutements de chercheurs durant la période allant de

2010 à 2015. Sur un total de 531 chercheurs en poste dans ces laboratoires aujourd’hui,

cela représente 13 % des effectifs actuels. Les laboratoires n'ont pas indiqué de manière

complète tous les départs à la retraite de leurs chercheurs, ce qui ne nous permet pas de

calculer précisément le taux de renouvellement des effectifs de chercheurs durant cette

période, notamment à un moment où ces départs ont été assez nombreux.

Néanmoins, les données recensées sur les thèses soutenues sur l'Asie depuis 1970 nous

donnent quelques indications sur l'évolution des recrutements depuis 1970. Une

recherche a été menée sur le devenir des docteurs ayant soutenu une thèse sur l'Asie

entre 1970 et 2015. Cette recherche a porté sur les années 1970, 1975, 1980, 1985,

1990, 1995, 2000, 2005, 2010, soit tous les cinq ans à partir de 1970 sur un total de

1 173 docteurs.

50% 50% Asie de l'Ouest Iran

(27)

26

Le graphique ci-dessous indique l'évolution tous les cinq ans depuis 1970 des

recrutements des docteurs sur l'Asie jusqu'en 2010. Par exemple, sur les 237 docteurs

ayant soutenu une thèse sur l'Asie en 2010, la recherche sur leur devenir professionnel a

fait apparaître que 88 d'entre eux étaient enseignants-chercheurs en 2015. Après une

baisse pendant près de dix ans entre 1985 et 1995, les recrutements sur des postes

statutaires pour les docteurs ayant soutenus une thèse sur l'Asie sont repartis à la

hausse pour se stabiliser à partir de 2005 à un niveau assez élevé si l'on compare les

chiffres depuis 1970.

Néanmoins, ces données portent sur toutes les disciplines confondues et ne donnent pas

d'indications plus précises sur l'évolution des recrutements en fonction des disciplines

ou des régions asiatiques. Nous ne disposons pas non plus de données précises sur les

départs à la retraite.

Fig. 13 : Évolution des recrutements des docteurs sur l'Asie depuis 1970

NB : Les chiffres entre parenthèse indiquent le nombre de docteurs recrutés par rapport au nombre de docteurs dont le devenir professionnel est connu.

23,10% (12/52) 11,50% (6/52) 31,20% (34/109) 36,40% (44/121) 29,80% (34/114) 23,70% (33/139) 28,40% (59/208) 37,40% (65/174) 37,10% (88/237) 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010

(28)

27

II.

Points forts et points faibles de la recherche

française en terme d’aires géographiques et de

thématiques

II.A.

Point forts

Du point de vue des régions et des pays de l'Asie, la recherche française reste concentrée

principalement sur trois pays : la Chine, le Japon et l'Inde qui représentent

respectivement 21,5%, 13,5 et 11,5% du total des chercheurs sur l'Asie, et une région,

l'Asie du Nord Est, avec 53% du total des chercheurs travaillant sur l'Asie.

En 2012, dernière année pour laquelle on dispose de données fiables sur les thèses

soutenues, l’Asie du Nord-Est est l’aire la plus étudiée avec 126 thèses sur 265, puis

vient l’Asie du Sud-Est avec 53 thèses, l’Asie occidentale (République islamique d’Iran)

avec 29 thèses, et l’Asie du Sud avec 29 thèses.

Au sein de l’Asie du Nord-Est, pour la période 2010-2013, la Chine est le pays le plus

étudié (227 thèses soutenues), puis les Corées (109 thèses notamment dans le domaine

des sciences du langage et de la linguistique), le Japon (69 thèses) et enfin Taiwan (14).

À elle seule, toujours pour la période considérée, l’Asie du Nord-Est totalise 46,1 % des

thèses soutenues. La situation a peu évolué depuis 1980 (sauf pour l'Iran qui enregistre

une baisse de thèses soutenues sur la période la plus récente). L’Asie du Nord-Est est

restée l’aire la plus étudiée entre 2000 et 2009 avec 47,2 % des thèses soutenues,

52,2 % entre 1990-1999, et 41,6 % entre 1980-1989. La Chine, demeure de très loin le

pays le plus étudié avec 402 thèses sur 1 192 entre 2000 et 2009, 382 sur 1 823 entre

1990 et 1999, 266 sur 1 484 entre 1980 et 1989.

Concernant les disciplines, l'histoire a dominé le champ aréal jusqu'en 2000 avec 288

thèses soutenues entre 1990-1999 (sur un total de 1 587 thèses portant sur l'Asie), 215

thèses (sur 1 342) entre 1980-1989, et 143 thèses (sur 878) entre 1970-1979.

Néanmoins, depuis l'année 2000, ce sont les sciences économiques qui dominent

désormais le champ aréal avec 249 thèses soutenues (sur un total de 1 783 thèses

(29)

28

portant sur l'Asie), contre 222 thèses soutenues en histoire. Le décollage économique de

la Chine explique en grande partie cette évolution durant la dernière décennie étudiée

(2000-2013).

Lorsque l'on analyse les sujets des thèses soutenues en économie, on remarque

néanmoins que la plupart ne reposent pas sur une analyse (étude documentaire ou

enquêtes de terrain) issue de matériaux de recherche dans les langues du champ aréal.

En d'autres termes, même si on assiste à une forte progression des thèses soutenues en

sciences économiques, cette progression n'est pas la résultante d'un ancrage à la fois

disciplinaire et aréal avec maîtrise d'une langue asiatique permettant d'accéder à des

informations de première main. A l'exception des sciences économiques, les autres

disciplines font l'objet d'un double ancrage à la fois disciplinaire et aréal avec maîtrise

d'une langue asiatique.

Après l'histoire et les sciences économiques, les disciplines les plus étudiées sont les

sciences du langage et la linguistique avec 10% du total des thèses soutenues entre 1970

et 2013 et la littérature avec également 10% du total des thèses soutenues entre 1970 et

2013. Viennent ensuite l’anthropologie-ethnologie, la géographie-urbanisme et les

sciences politiques, avec respectivement 7 %, 6,5 %, et 6 % du total des thèses

(30)

29

soutenues durant la période allant de 1970 à 2013. On remarque une forte progression

du nombre de thèses soutenues en anthropologie et en ethnologie durant la dernière

période de 2000 à 2013. Le droit et les sciences politiques progressent également

durant cette dernière période mais dans un rythme moins soutenu.

Si l'on croise cette fois régions et disciplines, on constate que les points forts en Chine

résident dans l'étude de l'histoire, des sciences économiques, de la littérature et des

sciences du langage, au Japon et en Inde, de la littérature et de l'anthropologie, et pour la

Corée des sciences du langage et de la linguistique.

Il faut également noter la recrudescence durant ces dernières années (qui est néanmoins

difficile à chiffrer de manière détaillée) du nombre de thèses soutenues par des

étudiants étrangers, notamment asiatiques (la Chine au premier rang) sur leur propre

pays.

II.B.

Points faibles

Sur le plan des régions asiatiques, certains pays sont très peu couverts par la recherche

effectuée en France.

Deux pays, le Pakistan et la Corée du Sud demeurent faiblement étudiés comparés à

d'autres grands pays asiatiques, et ce tant du point de vue du nombre de chercheurs

statutaires actuellement en poste que du point de vue du nombre de thèses soutenues.

Ce faible intérêt porté par la recherche française sur ces deux pays est problématique,

pour des raisons diverses, au regard de leur importance sur la scène asiatique, voire

mondiale. Seules les sciences du langage et la linguistique enregistrent un nombre

relativement élevé de thèses soutenues depuis 1970 sur la Corée.

Signalons également la faiblesse des enseignements et des recrutements sur les

thématiques contemporaines (économie, sciences politiques, droit, sociologie) pour

l'Inde, le Pakistan, la Corée du Sud, et les pays d'Asie du Sud-Est.

A un moindre degré, d'autres pays ou régions restent également peu couverts par la

recherche française. Toute l'Asie centrale, le Bangladesh et le Sri Lanka en Asie du Sud et

en Asie du Sud-Est, le Laos, les Philippines et la Birmanie demeurent assez peu couverts

(31)

30

comparés aux autres pays asiatiques. On note également peu d'intérêt pour Taiwan et

pour les rapports entre l'Asie et l'Océanie, qui sont pourtant en évolution rapide

(présence chinoise notamment et qui devrait intéresser la France compte tenu de sa

forte présence dans cette partie du monde).

Il est important de noter également que le nombre de thèses soutenues sur la sociologie

et la démographie ont baissé de manière significative entre 1980 et 2000 (de 118 thèses

en 1970 à 63 thèses dans les années 1990). On assiste heureusement à une hausse à

nouveau durant la dernière période (2000-2013) sans pour autant retrouver le niveau

des années 1970 et sans suivre l'augmentation générale du nombre de thèses soutenues

sur l'Asie constatée durant cette même période.

Il faut noter qu'il demeure toujours une forte concentration des études sur l'Asie à Paris

aux dépens du reste de la France. L'analyse des thèses soutenues sur l'Asie illustre cette

concentration : 12 établissements parisiens (Paris 7, Paris 1, EHESS, Paris 4, Paris 3,

Paris 10, Paris 5, Paris 8, l'INALCO, Paris 2, EPHE et Sciences Po Paris) concentrent à eux

seuls 61% des thèses soutenus sur l'Asie entre 1970 et 2013. On assiste néanmoins, et

c'est une bonne nouvelle, à une réduction de cette concentration au cours des dernières

années. Ces 12 établissements universitaires parisiens représentent 52% des thèses

soutenues sur l'Asie entre 2000 et 2013, alors même qu'ils concentraient près de 70%

des thèses dans les années 1970. Certains pôles universitaires comme Aix Marseille,

Nice, Bordeaux, Lyon, Rouen, Nantes, Montpellier ont connu une forte progression des

thèses soutenues sur l'Asie durant la dernière période étudiée (2000-2013).

II.C.

Situation des différents sites de COMUE

Aucune COMUE parmi les 20 existantes à l'heure actuelle n'a explicitement lancé un

"Pôle" ou un axe de recherche sur l'Asie, sauf récemment PSL avec son projet d’études

globales portant notamment sur l’Asie et les connexions de cette aire géoculturelle avec

les autres parties du monde. On ne recense pas non plus pour l'instant de regroupement

d'équipes de recherche (UMR CNRS ou équipe d'accueil) appartenant à une même

COMUE. Les COMUE ne sont donc pas, à ce stade, un vecteur d'intégration et de

promotion des études sur l'Asie.

(32)

31

Seuls les enseignements au niveau des masters de recherche commencent à faire l'objet

d'une mutualisation de l'offre de cours avec des diplômes communs : par exemple

depuis 2014 pour les études chinoises ou japonaises entre l'Université Paris Diderot et

l'INALCO au sein de la COMUE Université Sorbonne Paris-Cité. Les bi-Masters pourraient

être également un vecteur de mutualisation au sein des COMUE.

De manière plus générale, dans l'affichage de leurs principaux objectifs de recherche, les

COMUE ont conservé un ancrage disciplinaire (ou pluridisciplinaire) sans faire

apparaître un affichage aréal, à l'exception de la COMUE HESAM à Paris qui mentionne

l'Afrique.

Les principales forces sur l'Asie se situent à Paris, Lyon et Aix-Marseille. A Paris, la

création des COMUE a des conséquences contrastées sur les dynamiques potentielles de

la recherche et de l'enseignement sur l'Asie, dans la mesure où les regroupements entre

établissements n'ont pas été effectués en prenant en considération les études aréales.

Dans certains cas, la création des COMUE peut compliquer, voire diminuer, des

dynamiques de coopérations établies de longues dates entre les unités de recherche.

Cela est vrai notamment lorsque les établissements de tutelle des laboratoires se

retrouvent dans deux COMUE différentes, comme pour les laboratoires sur l'Asie de

l'EHESS (dans PSL) et de l'Université de Paris Diderot et de l'INALCO (dans USPC). Ce

n’est heureusement pas toujours le cas : l’INALCO vient de rejoindre l’EHESS en tant que

nouvelle tutelle du Centre sur l'Asie du Sud-Est. Les rassemblements des laboratoires

d’une même COMUE se font également au détriment des dynamiques de coopérations

pré-existantes dans les cas de mutualisation de maquettes d'enseignements de Master,

de création d'écoles doctorales, ou de mise en place de financements pour les

laboratoires.

Néanmoins, quand les équipes de recherche appartiennent à une même COMUE, les

potentiels de regroupement et de coopération sont renforcés. Cela devrait être le cas par

exemple au sein d’USPC malgré l'arrêt de l'IDEX, où les forces en matière de recherche

sur l'Asie sont importantes.

En province, les opportunités de regroupements et de mutualisation des forces sur l'Asie

sont assez limitées. En effet, quand elles existent, les unités de recherche sur l'Asie,

(33)

32

notamment l’IAO à Lyon (Institut d’Asie orientale, UMR 5062) regroupent déjà les

chercheurs travaillant sur l'Asie.

Toutefois, dans le cadre de la création des grandes COMUE régionales, il est possible

d'envisager des rattachements individuels de chercheurs qui travaillent pour l'instant de

manière isolée, à des laboratoires qui ont un axe de travail sur l'Asie. C'est le cas tout

particulièrement des COMUE de Toulouse Midi Pyrénées, Bretagne Loire, Aquitaine, Lille

Nord de France et de l’Université Clermont-Auvergne

1

où il existe des laboratoires qui

disposent déjà d'un axe de travail sur l'Asie.

La création des COMUE laisse intacte, voire peut être dans certains cas, renforce la

nécessité de continuer pour les études aréales des initiatives de coopération ouverte, se

situant d'emblée à l'échelle nationale, comme les GIS. Le développement des relations

entre les GIS aréaux et les COMUE reste néanmoins encore à préciser.

III.

Prospective scientifique sur les thématiques

émergentes et les champs à développer

III.A.

Renforcer les recherches transversales entre régions

asiatiques ou avec d'autres grandes aires culturelles

Les transformations très rapides que connaît l'Asie depuis plusieurs décennies sont

assez mal appréhendées de manière transversale à la fois sur le plan disciplinaire mais

également entre les régions qui composent l'Asie, ou bien encore de manière

comparative avec les autres grandes aires culturelles.

Le renforcement de la coordination entre chercheurs travaillant sur les mêmes thèmes

de recherche, mais sur des régions différentes de l'Asie devraient se renforcer via

l'organisation de conférences thématiques communes (en plus du congrès Asie) et via le

montage de programmes de recherches. Ceci nécessiterait parallèlement un meilleur

(34)

33

dialogue avec les grandes institutions qui financent la recherche françaises et

européenne (voir point IV ci-dessous).

Les études asiatiques devraient également renforcer leur présence dans les revues

académiques françaises (et internationales) non spécialistes de l'Asie. La présentation

de dossiers transversaux sur l'Asie dans ces revues académiques pourrait justement

faciliter ce travail.

III.B.

Recrutement

d'enseignants

chercheurs

sur

les

thématiques déficitaires

L’étude de l'Asie est déficitaire sur les champs que nous avons énumérés au paragraphe

II.B. Par ailleurs, même s'il est difficile de faire une cartographie précise des besoins en

matière des recherches et enseignements en fonction des grandes évolutions

structurelles qui traversent l'Asie, il serait opportun de renforcer la réflexion et les

discussions en amont au sein du CNRS et des sections du CNU sur les créations et le

profilage des postes. Une attention particulière devrait être apportée aux recrutements

d'enseignants chercheurs qui répondent à un double ancrage, dans les disciplines et

dans les aires culturelles.

III.C.

Poursuivre le renforcement du double ancrage,

disciplinaire et aréal

Les études sur l'Asie (comme sur d'autres aires) ont désormais largement dépassé le

clivage disciplines/aires culturelles qui a longtemps fait l'objet de vifs débats au sein de

la communauté académique. Les chercheurs travaillant sur l'Asie sont désormais formés

à une (voire plusieurs) discipline(s) dans le cadre de leurs études universitaires avec un

champ d'application dans un pays de la région asiatique ou dans une perspective

comparative avec une autre grande aire culturelle. Il est désormais temps que les

disciplines fassent le même chemin et nouent un dialogue constructif avec les études

aréales, en instaurant des ponts non seulement dans les recherches, mais également

(35)

34

dans les financements et le recrutement par les universités. Le CNRS a déjà avancé ces

dernières années dans cette voie avec le fléchage de postes de chercheur et la création

des GIS sur les aires culturelles, mais beaucoup reste encore à faire dans les sections du

CNU qui recrutent les enseignants chercheurs des universités, ainsi que dans les

institutions de financement de la recherche (voir point IV ci-dessous). Une autre piste

vise à systématiser la co-direction des thèses par un spécialiste de l’aire et un spécialiste

de la discipline principale dont relève la thèse.

III.D.

La nécessité d'un dialogue renforcé avec l'ANR et H2020

sur les grandes évolutions de l'Asie

Les grands programmes de financement de type ANR, Horizon 2020, ERC, sont peu

adaptés aux études aréales sur l'Asie. La plupart des collègues nous font remonter les

mêmes constats :

Les programmes thématiques de l'ANR ou H2020 ou les Programmes Blancs de l'ANR

qui restent fléchés sur des défis sociétaux contemporains en rapport avec l'Europe,

découragent un grand nombre de chercheurs travaillant sur l'Asie de déposer une

demande de financement.

Même les disciplines centrées sur le contemporain et qui pourraient entrer dans ces

programmes sont obligées, pour respecter les conditions requises, d'inclure une

comparaison avec l'Europe, alors que ce n'est pas l'objectif central des programmes de

recherche et que cette comparaison s'avère in fine souvent difficile à réaliser.

Les sujets pluridisciplinaires, et portant sur plusieurs régions asiatiques, sont encore

plus difficiles à faire entrer dans les conditions requises par ces grands programmes de

financement.

Il est paradoxal de voir qu'une partie de ces recherches (lorsqu'elles trouvent un

financement) sont financées par des institutions extra-européennes qui disposent d'un

cadre plus flexible dans les thèmes de recherche.

Les GIS devraient pouvoir engager un dialogue avec l'ANR sur cette question cruciale du

financement de la recherche et contribuer à une prise de conscience au niveau européen.

(36)

35

III.E.

Augmentation des contrats doctoraux et reconnaissance

d'une spécificité "linguistique" pour les durées de thèses

Le nombre des contrats doctoraux est largement insuffisant par rapport aux projets de

qualité qui sont déposés chaque année dans les écoles doctorales par des étudiants qui

souhaitent travailler sur l'Asie. Cette situation entraîne malheureusement pour les

étudiants une précarité financière, et trop fréquemment, un abandon de la thèse. L'arrêt

de programmes de financement comme les bourses Lavoisier ou anciennes BCRD (du

MAEDI), la diminution des bourses doctorales dans les UMIFRE et l'accent mis sur la

mobilité entrante des étudiants étrangers en France aux dépens de la mobilité sortante,

ont eu un impact négatif pour les étudiants qui travaillent sur l'Asie. Le double ancrage

disciplinaire et aréal des doctorants travaillant sur l'Asie nécessite qu'ils fassent des

séjours de longue durée pour leurs recherches de terrain dans les pays étudiés. Les

financements de longue durée sont donc cruciaux dans ce contexte.

Par ailleurs, ces séjours de recherche sur le terrain sont souvent couplés avec un

renforcement de l'apprentissage d'une langue asiatique, qui constitue un élément

primordial dans le développement de la carrière des jeunes chercheurs. De manière plus

générale, ces séjours de longue durée sur le terrain pendant la thèse sont souvent

l'unique période dans la carrière des chercheurs durant laquelle ils ont le temps de

mener cet apprentissage ou ce perfectionnement linguistique.

Cette particularité très forte des études aréales devrait également être prise en compte

dans les textes qui régissent le déroulement des thèses et le fonctionnement des écoles

doctorales dans la mesure où l'obligation qui pèse désormais sur les étudiants d'achever

leur thèse en trois ans est très souvent incompatible avec ce parcours linguistique.

III.F.

Le renforcement du soutien administratif des UMR et des

équipes d'accueil dans les universités

Le renforcement du soutien administratif dans les UMR, et de manière encore plus

cruciale dans les les équipes d'accueil dans les universités, est un élément central pour le

(37)

36

développement des études asiatiques en France. La plupart des équipes d'accueil dans

les universités sont sous-dotées en personnel administratif, ce qui limite

considérablement le travail de soutien et de valorisation de la recherche. Cela a des

conséquences néfastes non seulement sur la recherche mais aussi sur la valorisation

elle-même.

III.G.

Un renforcement de l’insertion de la recherche français

en études asiatiques dans son environnement européen

et mondial

Bien qu’il soit difficile d’avoir des données chiffrées sur l’exposition internationale des

chercheurs français en études asiatiques, l’impression qualitative qui se dégage est une

insertion en deçà de notre potentiel, en dehors de nos terrains. Des actions concrètes

pourraient passer par la systématisation de post-doc à l’étranger d’une part et la

valorisation des publications en anglais.

IV.

Outils de coopération, documentation numérique,

revues, bibliothèques

IV.A.

Outils de coopération

Les sources de financement présentées ici s’adressent aux jeunes chercheurs qui

travaillent sur l’Asie : il s’agit principalement de contrats doctoraux et post-doctoraux,

mais aussi de bourses et prix. Elle n’inclut pas les sources de financement généralistes

(non spécialisées sur l’Asie) dont la liste est disponible sur le site du GIS Asie

(www.gis-reseau-asie.org/financement).

(38)

37

IV.A.1.

Asie

Partenariats Hubert Curien (PHC)

Soutien à la mobilité des chercheurs s’adressent à des scientifiques impliqués dans un projet de recherche bilatéral.

Aire(s) geographique(s) : Chine - PHC Cai Yuanpei et PHC Xu Guangqi ; Corée - PHC Star ; Hong Kong - PHC Procore ; Indonésie - PHC Nusantara ; Japon - PHC Sakura ; Pakistan - PHC Peridot ; Taïwan - PHC Orchid ; Thaïlande - PHC Siam ; Vietnam - PHC Hoa Sen Lotus.

Financeur : ministère des affaires étrangères et du développement international. http://www.campusfrance.org/fr/phc

Aides à la mobilité postdoctorale

Pour des recherches post-doctorales en sciences humaines et sociales d’une durée de 1 à 6 mois, en partenariat avec l’EFEO, l’IFEAC et l’ICSSR

Aire(s) géographique(s) : Asie

Financeur : Fondation Maison des sciences de l’homme http://www.fmsh.fr/fr/c/7829

Allocations de terrain

Pour les doctorants qui souhaitent effectuer un séjour d'étude en Asie dans l’un des 17 centres de l’EFEO en Asie (jusqu’à 6 mois).

Aire(s) geographique(s) : Bangkok, chiang Mai, Hanoi, Hô-Chi-Minh-Ville, Hongkong, Jakarta, Kuala Lumpur, Kyoto, Pékin, Pnom Penh, Pondichery, Pune, Séoul, Siem Reap, Taiper, Tokyo, Vientiane, Yangon.

Financeur : L’École française d’Extrême-Orient. http://www.efeo.fr/base.php?code=150

Subventions pour se rendre à des colloques internationaux

Pour les jeunes chercheurs des laboratoires du GIS (jusqu’à 400€)

Aire(s) geographique(s) : colloque sur l’Asie ayant lieu partout dans le monde. Financeur : GIS Asie

www.gis-reseau-asie.org

IV.A.2.

Chine/Taïwan

Programme Découverte Chine

Permettre à des chercheurs français (juniors et seniors) de faire un état des lieux de la recherche menée en Chine dans leurs domaines d’expertise.

Aire(s) geographique(s) : Chine

Financeur : Ministère des Affaires étrangères et du Développement International http://www.campusfrance.org/fr/d%C3%A9couvertechine

Programme Cai Yuanpei

Consolidation des échanges scientifiques s’articulant autour de thèses en cotutelle ou en codirection.

Aire(s) geographique(s) : Chine

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38

http://www.campusfrance.org/fr/caiyuanpei

Programme Xu Guangqi

Soutien aux échanges scientifiques amorcés entre chercheurs français et chinois Aire(s) geographique(s) : Chine

Financeur : Ministère des Affaires étrangères et du Développement International http://www.campusfrance.org/fr/xuguangqi

Bourses du CEFC

Bourses doctorales (9 mois), bourse de terrain (1 à 3 mois), stages et Volontariat International

Aire(s) geographique(s) : Chine et Taïwan

Financeur : Centre d’études français sur la Chine Contemporaine http://www.cefc.com.hk/fr/la-recherche/postes-et-bourses/

Bourses doctorales, post-doctorales ou financement de chercheurs invités

Pour des étudiants et chercheurs Chinois accueils dans des établissements de Sobonne Iniversités

Aire(s) geographique(s) : France/Chine

Financeur : Conseil des bourses de Chine (China Scholarship Council, CSC) / Sorbonne Universités

http://www.sorbonne-universites.fr/actions/international/financement-de- projets/programmes-bilateraux/chine-sorbonne-universites-china-scholarship-council.html

Aides financières pour mener des recherches en Chine

Pour des doctorants ou post-doctorants qui doivent se rendre dans des bibliothèques, archives, centre de documentation, musées… chinois.

Financeur : Fondation Flora Blanchon

http://www.aibl.fr/prix-et-fondations/fondations/fondation-flora-blanchon/

Programme de bourses doctorales et post-doctorales de l’Academia Sinica

En humanités et sciences sociales (1an). Aire(s) géographiques(s) : Chine

Finaceur : Academia Sinica

http://www.sinica.edu.tw/manage/gatenews/showsingle.php?_op=?rid:7187%26isEngl ish:1

http://db3n2u.sinica.edu.tw/~textdb/program/index.php

Programme de bourses doctorales de Hong-Kong

Aire(s) géographiques(s) : Hong Kong

Finaceur : Hong Kong PhD Fellowship Scheme https://cerg1.ugc.edu.hk/hkpfs/index.html

Taiwan fellowships

Pour le personnel académique, les doctorants et les post-doctorants, de trois mois à un an.

Aire(s) géographiques(s) : Taïwan

Financeur : Ministère des affaires étrangères de Taïwan

Figure

Fig. 2 : Effectifs  de recherche dans les laboratoires avec un axe de recherche sur l’Asie
Fig. 3 : Effectifs de recherche dans les laboratoires du GIS
Fig. 4 : Répartition des effectifs de recherche travaillant exclusivement ou en partie sur l’Asie
Fig. 6 : Régions d’Asie
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