LES ERREURS DE L’ÉDUCATION SEXUELLES :
PETIT SONDAGE SUR SES APPLICATIONS
Kamil JANIS
Université Hradec Králové, République Tchèque
MOTS-CLÉS : ÉDUCATION SEXUELLE - V.I.H./SIDA - INFORMATION –
MODÈLES DE CONDUITE - AMOUR - PERSONNALITÉ
RÉSUMÉ : Notre intervention analyse la connexion réciproque entre le contenu de l’éducation
sexuelle et son efficacité.
SUMMARY : Our paper deals with the relationships between sexual education and its efficiency.
1. INTRODUCTION
Aux XXIIes J.I.E.S. nous avons présenté une intervention sur la didactisation de l’éducation sexuelle comme un des moyens pour résoudre un problème global de l’humanité : la pandemie de SIDA. Toutes les études réalisées peuvent bien nous montrer le danger actuel de cette maladie, les technologies didactiques nous proposer des conceptions possibles de l’éducation populaire et les autorités principales faire appel à la conscience des gens, l’augmentation du nombre des personnes contaminées par le V.I.H et mortes du SIDA se poursuit. Il est donc tout à fait nécessaire de réévaluer par principe tout ce qui est actuellement fait.
En République Tchèque, de 1985 au 1.11.2000 on a enregistré 497 personnes contaminées par V.I.H./SIDA, 88 personnes sont déjà mortes. Dans le monde entier, ce sont déjà 21,8 millions de morts de SIDA. Chaque vie humaine a son prix, ce nombre de morts est catastrophique. Dans quelle mesure l’éducation sexuelle participe-t-elle à cette situation ? Malheureusement, certaines erreurs existent dans ce domaine, qui surestiment son rôle.
D’après de nombreuses études (par exemple l’étude mondiale réalisée en 1999 par la Firme Durex) ce sont des personnes du même age, les parents et l’école, qui sont les sources principales d’information. En République Tchèque, c’est la part des élèves du même âge (30-40 %) qui dépasse l’influence de l’école (10%) dans l’information. Cela donne la possibilité de trouver de nouvelles stratégies pour l’éducation sexuelle : orientation sur les peer programs, recherche des moyens pour accentuer le rôle de l’école.
2. ANALYSE DES ERREURS DE L’ÉDUCATION SEXUELLE
Quelles sont les erreurs dans l’éducation sexuelle ? Tout d’abord, c’est le fait que l’école participe à l’éducation sexuelle de la façon minimale. Le contenu de l’éducation sexuelle à l’école est notamment ciblé sur la prévention des maladies sexuelles transmissibles, des grossesses indésirables, des abus et de viols etc. En plus, l’exposition du contenu ne correspond pas toujours au niveaux actuel du développement des élèves. Cette exposition a lieu avant que toutes les parties des organes sexuels arrivent à maturité dans le développement hormonal naturel. On peut constater qu’il existe une attaque marquante sur la sphère psychoérotique de la personnalité. L’étude de la population tchèque a montré qu’il existe à plusieurs reprises la survalorisation de l’accès non mixte à l’éducation. Les médias forment certains modèles de conduite féminine et masculine qui présentent en général un de côtés de l’éducation sexuelle : la reproduction. L’éducation sexuelle qualifiée doit présenter aussi d’autres aspects comme l’amour, la responsabilité, les activités sexuelles, la qualité de parents etc.
En même temps certains sondages témoignent de l’existence de « fatigue » de l’influence éducative dans ce domaine. Ces choses sont étroitement liées à un grand problème de l’éducation sexuelle : le déséquilibre entre la présentation des informations positives et négatives. D’ici sort l’opinion que c’est seulement l’école qui garantit la réalisation de l’éducation sexuelle. Il existe aussi une opinion que c’est à l’école primaire de neuf ans que l’éducation sexuelle comme une discipline indépendante serait
un issu idéal. Les relations interdisciplinaires sont tellement visibles que cette discipline occuperait la même position ou une position plus forte que les autres disciplines. Les différentes attitudes des élèves sur la sexualité humaine peuvent provoquer des sentiments assez totalitaires. En plus, existence de l’éducation sexuelle comme une discipline indépendante approfondirait cette situation.
On peut considérer es efforts pour transmettre les problèmes de l’éducation sexuelle au milieu de la famille comme un pas logique. Alors que la mesure de l’objectivité et de la compréhension de l’information sur la sexualité (médias, Internet, école, etc.) augmente, il ne faut pas éliminer directement cette source d’information.
D’autres erreurs sont constituées à partir de l’idée que tous les élèves ont la même aspiration informative dans ce domaine. Une étude (Janis K., Svatos T., 1998) montre qu’il existe des différences marquantes entre les garçons et les jeunes filles sur les sujets principaux. La présentation des sujets dans les groupes mixtes ne convient pas pour tous les participants. À présent, il est nécessaire de contribuer à l’émancipation des regards sur la compréhension masculine et féminine de la sexualité. Le milieu socio-culturel est plus tolérant à la promiscuité des hommes que des femmes.
D’autres graves erreurs de l’éducation sexuelle consistent en ce qu’elle est considérée comme un moyen de l’amélioration des relations entre les partenaires. À présent le nombre des sermons sur « Comment remonter le niveau supérieur du désir » augmente. Beaucoup des gens croient que la conduite sexuelle correcte (différentes pratiques, trucs, etc.) peuvent soutenir et maintenir l’amour. La séparation durable de la qualité psychique de l’amour diminue ce problème uniquement sur la sexualité qui peut donner la satisfaction pour le contentement vital général de façon partielle (Lauster, 1996). L’amour exige l’âme, le corps suffit pour la sexualité. Si l’unité entre ces deux domaines n’existe pas, puisque l’harmonie parfaite est impossible, cette harmonie est décisive pour la durée de relation. P. Lauster écrit : « C’est la sexualité qui sert l’amour, pas le contraire ».
L’éducation sexuelle de ce point de vue doit tendre vers une partie psychique de la personnalité. Cela signifie qu’il faut toujours fortifier chez les adolescents les sentiments d’amitié, de tact, de convenances, il faut contribuer à la durabilité de la cohabitation en famille.
BIBLIOGRAPHIE
JANIS K., SVATOS T., Aktuální vychovná témata ve vypovedích záku, Hradec Králové : Gaudeamus, 1998, p.56-62.
KUBRICHTOVÁ L., Sexuální vychova mládeze v Ceské republice a ve svete, 8 celostátní kongres
k sexuální vychove v Ceské republice, Praha : SPRSV, 2000, 41-55.