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Structure des pavages, droites discrètes 3D et combinatoire des mots

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(1)

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À

MONTRÉAL

DOCTORAT EN MATHÉMATIQUES

UNIVERSITÉ PARIS.DIDEROT

(Paris 7)

École doctorale de

sciences

math

ématiques de Paris-Centre

DOCTORAT EN INFORMATIQUE

STRUCTURE DES PAVAGES, DROITES DISCRÈTES 3D ET

COMBINATOIRE DES MOTS

soutenue

le

4

mai

2012

par

Sébastien

LABBÉ

JURY

M

.

Christophe

REUTENAUER, Président

M. Pierre ARNOUX,

Rapporteur

M.

Dominique PERRIN

,

Rapporteur

M.

Xavier PROVENÇAL,

Membre

Mme Valérie

BERTHÉ,

Directrice

M. Srecko

BRLEK

,

Directeur

(2)

-UNIVERSITÉ DU QUÉBEC

À

MONTRÉAL

Service des bibliothèques

Avertissement

La diffusion de cette thèse se fait dans le r

espect des droits de son auteur, qui a signé le

formulaire

Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles

supérieurs

(SDU-522 - Rév.01

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à

l'Université du Québec

à

Montréal une licence non exclusive d'utilisation et de

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à

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intellectuelle. Sauf entente contraire, [l'auteur] conserve la liberté de diffuser et de

commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.»

(3)

REMERCIEMENTS

J

e

désire

d

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r mon dir

ecteur

québécois, Srecko Brl

e

k

,

qui

n

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temps consacré à ses

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Merci

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à

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qui m'

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à

Montp

e

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et

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a

fait participer

à

une vingtain

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n

e

r tout

l

e

temps qu'elle m'a

co

n

sac

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et

ses co

ns

e

il

s

toujours judicieux.

Merci aux membres

,

professeurs

,

personnels

et ca

f

és

du L

aC

IM

, à

Montréal

, un

mili

e

u

socia

l

st

imul

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s

particulièr

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,

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ci à

Lu

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l

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ço

i

s

B

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r

ge

ron

,

Pi

e

rr

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Bouch

a

rd

,

Al

ai

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Goupil, Christophe

Hohl

weg,

Gilb

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abe

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e,

Loui

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L

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Christophe R

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S

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ussions qu

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n

ous

avo

n

s

eues.

Merci

à

mon

co

ll

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u

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Alexandre Bl

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n

M

assé

qui r

en

dait nos discussion

s mathé

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at

iqu

es

toujours fru

ct

u

euses.

Merci

à

mes

coaute

ur

s

L

a

ur

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nt Vuillon

,

Mich

e

l

Mendès

Fr

a

n

ce e

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a

n

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Garon dont l

es

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'

ont beaucoup

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é.

M

e

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i

à

Anni

e

L

acasse,

X

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i

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r Prov

ença

l

et

Genev

i

ève

P

aq

uin

q

ui

m'o

n

t

pr

écé

d

é

au LaCIM et

dont j

'

ai suivi

l

es traces

.

Merci

à nos amis

les

Discobols de

Nîmes et e

n

particulier à Pierril, Julie, Chr

i

sto

ph

e,

Léa, Florence et Alex qui

nous

ont accue

illi

s

d

a

ns

l

e

ur

s

m

a

i

so

n

s et no

u

s ont

fait

connaître

l

a

cult

ur

e

du

su

d

d

e

l

a

Fran

ce

.

(4)

iv

Merci

à

Franco Saliola, William Stein

, Florent

Hivert

et Nicolas Thiéry dont

j

'ai

appris beaucoup sur l'utilisation de l'ordinat

eur pour résoudre des

problèmes

mathéma-t

iques et notamment sur le logiciel Sage.

Merci à Julien Cassaigne,

Thierry Monteil, Vincent Delecroix et

Élise Vaslet pour

leur

accueil

à

Marseille, et surtout

pour les

discussions

mathématiques,

informatiques

ou polit

iques que nous avons eues

.

Merci

à

Philipp

e Langlois (Perpignan),

Damien J

amet,

J

acques-Oliver Lachaud

,

Paul Zimmerman

, Christophe Fiorio

, Gwénaël Richomme,

J

ean Berst

el, Pierre Arnoux,

Eric Andres et Arnaud Hilion avec lesquels j

'ai eu des échanges ayant

un impact certain

sur mes

recherches

.

Merci

à

mes collègues

Frédéric

Rieux,

T

arek Sellami,

Louis

-François

Préville-Rat

elle,

Yannic Vargas,

Carlos

de

la

Mora

et Timo

Jolivet

dont

j

'ai part

agé

la vie

de

thésard. Merci

à

J

érôme

Tremblay,

Christian Stump

, Marco

Robado

et

Franco Saliola

pour leurs connaissances en Linux,

Latex, Tikz et autr

es

bidouilles informatiques.

Merci

à

Vivien Rip

oll

et

Fernand Beaudet pour les échanges

que nous

avons eus

à

propos

du

cours de calcul que

nous donnions en parallèle à

l'automne 2011.

Merci b

eaucoup

à

Lise

Tourigny, secrétaire

du LaCIM jusqu'e

n 2011

et notre

mère à tous comme disait Srecko.

Sa

personnalité aura influencé

l'ambiance et les

habi-tudes

du LaCIM même

après

son d

épart pour un autr

e départemant

à l

'UQAM

. Mer

ci

aussi

à

Manon Gauthier qui

a t

ouj

ours su faciliter les

démarches a

dministratives au

département de mathématiques

.

Mer

ci au CRSNG qui a fi

nancé mes études

de doctorat

et au FQRNT

qui a facilité

la réalisation

de

la cotutelle de doctorat

.

Merci

à m

on frère J

ean-P

hilippe et mes parents Madeleine et Jean qui ont

gran-dement

influencé

l'

évolut

ion

de

ma pensée. Mer

ci

à tous

mes amis

de

Mont

réal

et du

Québec avec lesquels je part

age

mes a

utres passions.

Finalement, je dois offrir toute ma

reconnaissance

à

ma compagne Renée

pour

son

sout

ien avec

qui la vie es

t

si agréable.

(5)

LISTE DES

FIGURES .

LISTE DES TABLEAUX

RÉSUMÉ

. . .

I

N

TRODUCTIO

N

C

HAPITRE I

PRELIMINAIRES

1.1

Nombres

.

.

.

1.2 Combinatoire

des

mots.

1.3

Morp

hi

smes

1.4 L

a

ngages

.

1.

5

G

éo

métri

e

d

i

scrète

TABLE DES

MATIÈRES

1.6

Comb

in

atoire des

mots et chem

in

s discrets

1.

7

Mot

de contour

. .

. .

.

. .

.

.

.

. .

. .

. .

C

HAPITRE II

STRUCTURE

DES

P

AVAGES

PAR UN

POLYOMINO

ix

xv

xvii

1

11

11

12

16

19

24

26

29

33

2.1

A parallelogram tile

fills

the plane by translation in at most two distinct ways 36

2.2

Two

infinite families of polyominoes that tile the plane by translation

in

two

distinct

ways

.

. .

.

46

2.3

Fibonacci

snowfiakes

2.4 Tu

il

es

de Fibona

cc

i duales

.

2.5

Combinatorial

prop

erties

of double square tiles

CHAPITRE

III

COMPLEX

IT

É

PALINDROMIQUE

3.1

Palindromic complexity of

codings

of rotations

3.2 Quatre classes de complexité palindromique

3.3 Conjecture de

Hof

,

Knill et Simon

3.4

Mots pl

e

ins

.

.

.

.

. . . .

.

. .

57

70

84

117

120

133

133

135

(6)

vi

305 Mots dont le défaut est fini non nul 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 140 306 Mots dont le défaut est infini et de complexité palindromique infinie 141 307 Mots dont le défaut est infini et de complexité palindromique finie 144 308 Complexité palindromique des mots périodiques 154 309 Conclusion

CHAPITRE IV

SEGMENTS DISCRETS ET DROITES DISCRÈTES 3D 401 Mots de Christoffel 0 0 0 0 0 0

401.1 Algorithme d'Euclide 401.2 Récurrence

402 Mots sturmiens 0 0 40201 Droite discrète 2D

403 Droites discrètes 3D 6-connexes antérieures 40301 Droite de Reveillès

40302 Droite d'Andres 0

4.4 Combinatoire de la droite d'Andres 0 405 Le mot de Tribonacci 0 0 0 0 0 0 0 0

406 Algorithmes de fractions continues multidimensionnelles 407 Droites 3D engendrées par substitutions

40701 Invariance sous une permutation 408 Critères de comparaison 0 0 40801 Distance euclidienne 40802 Discrépance 0 0 0 0 0 40803 Complexité en facteurs 408.4 Équilibre 0 0 409 L'exemple (41, 11, 8) 4010 Résultats expérimentaux 0

156 159 160 161 163 164 166 166 167 169 171 174 178 183 189 189 190 190 191 191 191 193 4011

An Arithmetic and Combinatorial Approach to Three-Dimensional

Dis

crete

(7)

4.12

Uniformly balanced

words

with

linear complexity

and prescribed

letter

fre-quencies

..

CONCLUS

I

ON .

.

BIBLIOGRAPHIE

vii

213

223

231

(8)
(9)

LISTE

DES FIGURES

Figure

Page

0.1

Correspondance entre

la

discrétisation d

'

une

droite euclidienne et

l

es

mots sturmiens défini

s combinatoirement comme les mot

s possédant

exac-tement

n

+

1 fact

eurs de longueur n

. . . . . . . . . . . . . . . .

2

0

.

2 Quelques exemples de polyominos.

.

.

.

.

.

.

. . .

. .

.

. .

.

.

.

.

.

.

2

0

.

3 Dét

erminer

si un ensemble de polyminos

pave

l

e plan

est

indécidable. .

.

3

0.4 Cont

ours

d

'

une tuile

carrée et d

'une t

uile

hexagona

l

e.

L

es

deux

im

ages

ne sont

pas des

po

lyomin

os,

mais e

ll

es

illu

strent

que les concepts de tuiles

carrées et hexagona

l

es

peuvent êtr

e définis dans un contex

t

e plus général.

Dans cette t

hèse,

nous nous intéressons aux p

olyominos.

. . . .

.

.

.

4

0

.

5

Étant do

nné une tuile carrée

Set un polyomino P

, la composit

ion

S o

P

est obtenue en

remplaçant chaque carré unité

de P

par une copie

de

S.

Une t

uile

T

est i

nd

éco

mpo

sa

bl

e si T

=

S

o

P

implique que

P

ou S

est

le

carré unité.

. . .

.

.

.

.

.

.

. . . .

. .

. . . . .

.

. .

.

0.6 Deux pavages périodiques distincts

d

'

une t

uile carrée.

5

5

1.1

Sur l

'

alphabet A

=

{1

,

2

,

3}

,

on r

e

pr

é

sent

e

le typ

e

d

'

e

xtension E(w)

d

'

un

facteur bispécial

w

par

un tableau.

Un

e

croix (x)

e

st pr

é

s

e

nt

e

à

l'int

e

r-section de

l

a ligne a et

de

l

a colonne b si et seulement si

(a

,

b)

E

E (

w).

.

22

(10)

x

1.3

Le c

h

e

min

w

=

01012223211

.

Le

mot

d

es

différen

ces

fini

es

b.

(w)

=

1311001330

.

L

e c

h

e

min homologu

e w

=

33010003232.

On v

ér

ifi

e

que

T

(w)

= -

T

(w)

.

.

. .

.

.

.

.

.

.

.

.

. .

.

. . . . .

.

. .

.

.

.

.

. . .

.

.

.

28

1.4

Le

codage de

Fr

ee

m

a

n d

'

un pol

yo

mino

sur

l

'alph

abet

F.

Le mot

de

contour de

cette

tui

le

se

f

acto

ri

se e

n

6

p

a

rti

es.

C'est

l

a

factori

sa

tion de

B

ea

uqui

e

r-Niv

at (Bea

uqui

er et

Nivat,

1991

a)

considérée au C

h

apitre 2.

.

30

1.5

L

e mot de contour w

=

01033011212233

délimitant

un polyomino

8-connexe

n'est

pas

simple.

Tout

e

fois

,

le

chemin

I:;0

([

S(

b.

(

[

w

]

))

])

est

s

i

mp

le.

Alors

,

on

dit que

w

est sa

n

s

cro

ise

m

en

t.

2.1

(a)

Une

tuil

e

d

e

Christoffel

e

ng

en

dr

e

deux

p

avages

non

symét

rique

s

du

p

la

n

. (

b

)

La

tui

le

d

e

Fibona

cc

i d

'o

rdr

e

deux

et

ses

d

eux

pavages

du pl

a

n

.

On

remarque

qu

e ces

tuiles doubles carrées

sont

in

variantes par rotat

i

on

31

de

18

0

degrés.

.

.

. .

.

.

. .

.

.

. . .

.

.

. . .

.

. . . .

.

. . .

.

. .

.

.

.

33

2.2

Troi

s

tui

les

doubl

es car

r

ées

qui

n

e

sont

ni

de Christoffe

l

ni

d

e

Fibon

acc

i.

L

es

d

eux

factori

sations ca

rr

ées

sont

r

e

pr

ése

nt

ées

par

l

es po

in

ts

bl

a

nc

s et

noir

s. .

. .

.

. .

. .

. . .

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

. . . .

.

.

. .

. .

.

34

2.3

(a)

U

ne

tuil

e ca

rr

é

e

Q

dont

le mot de

contour est

ABÂÊ =

00

·

101

·

22

·

323.

(b) Le morphisme homologue

'PA,B·

(c

)

Un polyomino P dont

l

e

mot de

contour est

u

= 00121001222333.

(d)

La

tu

il

e

décomposable

dont

le

mo

t

d

e co

n

to

ur

est

<p A,B (

u). (

e)

L

e

pentamino X

est

une tuile

double

carrée

X

dont l

e

mot

co

ntour

est v

=

010121232303

.

(f)

La

tu

ile

décomposable dont

le

mot

d

e

contour

est

<p A,B (v)

est aussi

un

e

tu

ile

doubl

e ca

rr

ée.

.

.

. .

.

. .

. . .

.

.

.

. .

.

. .

.

.

.

. .

.

.

. . .

. .

.

. .

35

(11)

2.4

(a)

Une tuil

e

carrée

Q'

dont

l

e

mot de

contour est

ABÂÊ =

0100 ·

11

·

2232

· 33.

À

cette

tuile

carrée,

on associe le morphisme

cp A,B

tel que

0

f-t

A,

1

f-t

B

, 2

f-t

Â

, 3 f-t

Ê.

(b) Le pen tomino

X

est

une tuile double

carrée X

et

son mot

d

e

contour

est

v

=

010121232303.

(c)

La tuile

décomposable dont

le

mot de

contour est

cp A,B

(v)

n'est pas invariante

xi

par rotation

p2

de 180 degrés.

.

.

.

.

. . . . .

.

. .

.

.

. . .

.

.

. .

.

.

.

36

2.5

P

avages

de la tuile de Fibonacci duale d'ordre

1. . . . . .

70

2.6

P

avages

de

la tuile de Fibonacci duale d

'

ordre 2. .

.

.

.

.

. .

.

. .

. .

.

71

2.7 Thiles de Fibonacci duales d'ordre n

=

0, 1

,

2

,

3

,

4

,

5. . .

. .

.

.

.

.

.

.

.

82

2.8 Thiles de Fibonacci d'ordre n

= 0, 1, 2, 3, 4, 5. .

.

.

.

.

.

.

. . . .

.

.

.

.

82

3.1

Graphe du nombre de palindromes de mots représentatifs des quatres

classes de

comp

lexit

é

palindromique. .

.

. .

. .

. .

. . .

. .

. .

134

3.2 Proportion de mots pleins parmi l

es

mots d'une lon

gueur

donnée

sur

un

alphabet

à

2, 3

,

4 ou 5 lettres.

.

.

.

.

.

.

. .

. .

.

. .

. . .

. .

. .

.

. .

.

138

3.3 Graphe des 23 palindromes

apparaissant

dans

l

e

langage

L

17

de la

sub

-stitution ()

:

a

f-t

abb

,

b

f-t

ba. Une flèche relie

l

es

palindromes

p

aux

palindromes

exp ex.

. . .

.

.

.

.

.

3.4 Graphe des 9 palindromes apparaissant dans le mot infini périodique

146

(

aababb

)w.

Une flèche

r

e

li

e

les palindromes p

aux

palindromes

apex. . . .

152

3.5 Graphe de Rauzy du langage

des

mots

sur

l

'a

lph

abet

{a

,

b}

de longueur

11 de complexité palindromique minimale.

.

.

.

.

.

. .

.

. . . .

.

. . . .

155

(12)

xii

4.2 On obtient

l

e

mot de

Chr

i

stoffel

w

0

de pente 11

/

15

en

inversant

l

'

algo-rithme

d

'

Euclide

et associant

à chaque

matrice une

subtitut

ion

sur

l

'

a

l-phabet

{a,

b}

.

Les

subst

itution

s sont app

liqu

ées sur

l

e

mot initial

w 4 =

a. 162

4.3

Illustration 2D d

e

l

'

équiva

l

e

nce

e

ntr

e

l

a

droite d

'

Andres

et

un mot de

billard.

.

. .

.

. .

.

. .

. .

.

. .

. . . .

. . . . .

.

.

.

.

.

. .

.

. .

.

17 4

4.4

Complexité

en

facteurs du

préfixe

p

de

lon

gue

ur

10000 du mot

w1.

175

4

.

5

La droite discrète

codée

par le

mot

de Tribonacci.

178

4.6 Discrépance pour

l

es tr

ipl

ets

d

'

entiers strictement

positifs

(al

,

a2, a3)

t

e

l

s

que a1

+

a2

+

a3

=

N et N

=

20

pour

l

'

a

l

gorithme Poincaré.

. . .

194

4

.

7 Discrépance pour

l

es

triplets d

'

entiers strictement

positifs

( a1,

a2,

a3)

tels

que a1

+

a2

+

a3

=

N

et N

=

100

pour l

'

algor

it

hme Brun.

. . . . . . .

194

4.8 Discrépance pour les triplets d'entiers

strictement

positifs

( a1

,

a2

,

a3)

te

l

s

que a1

+

a2

+

a3

=Net

N

=

100 pour l'algorithme

Selmer. . . . .

195

4

.

9

Discrépance pour les

tr

ipl

ets

d

'

entiers str

i

ctement

positifs

(al,

a2

,

a3)

te

l

s

que

a1

+

a2

+

a3

=

N

et N

= 100 pour

l

'a

l

gorithme Fully

subtractive.

195

4.

10

Discrép

a

nce

pour les

triplets

d

'

entiers strictement

positifs

(al

,

a

2

, a3)

te

l

s

qu

e

a 1

+

a

2

+

a

3

=

N et N

= 100 pour

l

'a

l

gorithme Poincaré.

. . . . .

196

4.11

Discrépance pour les

tr

ipl

ets

d

'

entiers strictement

positifs

(al

,

a2

,

a3)

tels

que a 1

+

a

2

+

a

3

=

N

et

N

=

100

pour l

'

a

l

gorithme

Arnoux-Rauzy.

Cet a

l

gor

i

thme

n

'e

s

t

d

é

fini

q

u

e

p

o

ur l

es vecte

ur

s

don

t

l

a va

l

e

ur

max

im

a

l

e

es

t plu

s

gr

a

nde que

l

a s

omme d

es

d

e

ux autr

e

s pour toutes

les itérations

d

e

la

fonction

TAR· . . . . . . .

196

4.12

Discrépanc

e

pour

l

es trip

l

ets

d

'

entiers str

i

ct

e

ment positifs

(al

,

a2

,

a

3

)

te

l

s

que a1

+

a2

+

a

3

=

N et N

=

100 pour

l

'

algorithme

Arnoux-Rauzy-Selmer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

197

(13)

xiii

4.13

Discr

é

p

a

n

ce

pour l

es

tripl

ets

d

'ent

i

e

rs

strictement positifs

(al, a2,

a3)

tels

que

a1

+

a2

+a3

=Net N

=

100 pour l

'algorithme

Arnoux-Rauzy-Brun

.

197

4.14

Discr

é

p

a

nc

e

pour l

es

triplets d'entiers strictement positifs

(

a1, a2, a3)

tels

que

a1

+

a2

+

a3

=

N

et

N

=

100

pour

l

'a

l

gor

ithm

e

Arnoux-Rauzy-Fully

subtractive

.

. . .

.

.

. .

. .

. .

. .

.

.

.

. .

.

. .

.

.

.

.

.

.

.

.

19

8

4.15

Discr

é

pan

ce

pour l

es

trip

l

ets d

'e

nti

e

r

s str

i

ctement positifs

(

a

1 ,

a

2,

a3 )

tels

que

a1

+

a2

+

a3

=

N

e

t

N

=

100

pour

l

'a

l

gor

ithm

e

Arnoux-Rauzy-Poincaré.

.

.

.

. . . . .

.

.

.

. .

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

. . . .

.

.

.

.

. . . .

19

8

4.16 La

valeur d'équilibre

p

e

ut

s

ubir un

e aug

m

e

ntation a

rbitr

a

i

re

m

ent g

r

a

nd

e

par

une

a

pplication d

e

l

a s

ub

st

itution d

e

Poinc

a

r

é.

Sur

l

'

im

age,

l

a va

l

e

ur

d

quilibr

e

p

asse

d

e 2B

à

3B.

.

.

.

.

.

.

.

. .

. .

.

. . . .

.

.

.

. .

.

. .

226

4

.17

Pr

é

im

ages

d

'ord

re 0

et

d'ordre

1 d

e

l

a

fonction de

P

oi

n

caré

Tp.

4

.

18 Pr

é

ima

ges

d'ordr

e 2

d

e

l

a

fon

ct

ion d

e

P

o

in

caré

Tp

.

4.19

Pr

é

im

ages

d

'o

rdre

3

d

e

l

a fonction

d

e

P

o

in

ca

r

é

Tp.

227

228

229

(14)
(15)

LISTE DES TABLEAUX

Tableau

2

.1

Chemins Eo(

[

qn

]

) et

Eo(

[

tn

]

)

pour

0

:::;

n:::;

8 ..

2

.

2 Chemins Eo(

[

qn

]

)

et

Eo(

Ct

n

J

)

pour

9:::;

n:::;

11

.

2.3 Chemins Eo(

[

qn

]

) et

Eo(

Ct

n

J

)

pour

12

:::;

n:::;

14

.

2.4

L

es vecte

ur

s

des

chem

in

s

Eo(

[

qn

J

)

et

Eo(

Ct

n

J

)

pour

n

<

1

8.

3.

1 L

es

quatre classes de

comp

lex

it

é

palindromique.

. . .

. .

. . .

Page

75

76

77

78

133

3.2 Nombre de mots

pl

e

in

s s

ur un

alp

h

abet

de 2, 3, 4 ou

5

l

e

ttr

es se

lon l

a

lon

g

u

e

ur

n. .

.

.

.

. .

. . .

.

.

.

.

.

.

. .

.

. .

.

.

.

.

.

.

. .

.

.

.

.

.

.

136

3.3 Nombre

d

e

morphismes primitifs pro

l

ongeables

s

ur l

a

l

ett

r

e a te

l

s

que

I'P(

ab)

1

:::;

11

générant

des points fixes

se trouvant

dans

chacune des

quatre

classes de

comp

l

ex

i

palindromique. Bien qu'il

existe

des points fixes de

morphisme

sur

un a

lp

habet à deux

l

ettres

dont

l

e

défaut

est

fini non nul,

aucun

n'est

te

l

que

i<p(ab)i:::;

11

, d'où

le

0

dans

l

e tableau.

.

.

. .

.

.

. .

143

3.5 Justifications

que

apa

f/:

La pour

tous

l

es pa

li

ndromes

p E

P23

te

l

s q

u

e

apa

f/:

P23

l

a substitution considérée est

cr: a

1--t

abb

,

b

1--t

ba.

. . . .

.

147

3.6 Nombre

de

mots sur l'alphabet

à

deux

,

trois ou quatre

lettres

possédant

un

nombre minimal de palindromes. . .

. . .

.

.

.

. .

.

4.1

Complex

i

té en facteurs

du mot

(abacabaacbaabacaba)w.

150

(16)

xvi

4.2 Complexité en facteurs

du préfixe

p

de

longueur 10000 du mot

w

1.

Les

valeurs d

e

1

L

n

(p)

1

sont inférieures à

n 2

+

n

+

1 à

partir de n

=

14

car le

préfixe

p de

longueur 10000 n

'est p

as assez

long

pour

contenir

t

ous

les

fact

eurs.

. . .

.

. . .

.

.

.

. .

.

. .

. . .

.

. .

.

. . .

.

.

. .

.

.

.

. .

175

4.3 Matrices canonique

s

et substitutions associées

à

chaque algorithme. .

182

4.4 Statistiques

pour la

discrépance

pour les triplet

s

d'entier

s strictement

(17)

RÉSUMÉ

Cette thèse,

co

nstituée

d'une série

d

'a

rticl

es, co

n

s

id

ère

des

qu

est

ion

s

i

ss

u

es

de

l

a géo

m

ét

ri

e

discrète en

les traitant

du

poin

t

de vue de

l

a co

mbin

atoi

r

e

des

mo

ts

qui

s'avère

un

outil

puissant

et approprié

pour l

es

r

éso

udr

e. No

u

s

utili

so

n

s

l

es

mots

so

it

pour

représenter

un ch

e

min dans

7!}

ou

Z

3 ,

soit

pour

coder

l

a s

uit

e

d

es

virages

d

'

un

chemin ou

l

e

contour

d'une figure discr

ète

f

ermée

. P

ar

mi l

es

thèmes abordés, on

co

mpt

e

l

es

p

avages

du plan par polyominos

,

l

a

notion

d

e com

pl

ex

it

é e

n f

ac

t

e

ur

s

p

a

lindrom

es et

l

a gé

n

é

r

at

ion d

e

droites

discrèt

es

3D.

La pr

e

mi

è

r

e

partie

concerne

le

s

p

avages

du

pl

a

n

nous

ét

udion

s

l

e

nombr

e

d

e

pavages

r

ég

uli

e

r

s

du plan par un

e

tuile

ca

rr

ée, c

'

est

-

à

-dire

un

e

tuile ayant

qu

atre

tuiles

ad

ja

ce

nt

es

identiques.

Il

s'avère

qu

e

certaines tuiles

carrées

pavent

l

e

pl

a

n

de

d

e

ux

fa-çons distinctes

et

elles sont appelées doubles

carrées.

Nous démontrons

d

'a

bord qu

'

il

y a

a

u plus d

e

u

x

tels pavages

réguli

e

rs p

a

r un

e t

uil

e ca

rr

ée.

En

s

uit

e,

nous considérons

d

eux

familles

p

art

i

c

uli

è

r

es

d

e

tuiles

doubl

es ca

rr

ées :

l

es t

uil

es

de Christoffel et l

es

tuiles de

Fibon

acc

i

.

Ces deux

famille

s

d

écr

iv

e

nt l

es

pl

u

s

p

et

i

ts exemp

l

es

de

tu

il

es

doubl

es ca

rr

ées

et

p

e

uv

ent êt

r

e

d

é

fini

es à

partir d

es

mot

s

de

Ch

ri

stoffe

l

et

du

mot

de

Fibonacci par

des

r

èg

l

es

d

e

substitution et

d

e

concaténation.

L

es

tuiles de

Fibon

acc

i d

éfi

ni

sse

nt

aussi

un

e

fractale, obtenue

par un

chemin

a

uto-

év

it

a

nt

,

dont

nou

s avo

n

s calc

ul

é

plu

s

ieurs

stat

is-tiqu

es,

comme

l

e

r

a

pport de l

'a

ir

e

d

e

l

a

fr

actale s

ur l

'a

ir

e

de

so

n

enve

lopp

e

convexe.

D

a

ns l

'a

rticl

e s

uivant, nous démontrons qu

e

tout

doubl

e

carré

ind

éco

mposabl

e est

in-variant sous

une rotation de 180 d

eg

r

és.

Cette

propri

été géomé

triqu

e

est équivalente

a

u

fait que

l

e

mot

de

contour

d

e

la

tuile

se

f

acto

ri

se e

n un

produit de palindromes.

Notr

e

pr

e

uv

e

r

epose s

ur un

e

m

é

thode d

e

génération

ex

h

a

u

st

iv

e

des tuiles

d

o

ubles

carrées.

L

a

deuxième

p

a

r

t

i

e

concerne

l

a co

mpl

exité

p

a

lindromiqu

e

- l

e

nombr

e

d

e

f

acte

ur

s

palindromes

di

st

in

cts

-

,

un

s

uj

et

propr

e

à

l

a combinato

ir

e

des mots. Nous

y co

n

s

id

érons

quatre classes

d

e

complexité

p

a

lindromiqu

e

qui découlent naturellement

d

e

l

a

notion

d

e

défaut. Nous

ca

ractérisons not

a

mm

e

nt l

es

mot

s

de

com

pl

ex

it

é

palindromiqu

e

mini

-male sur

un

a

lph

abet

à

d

e

ux l

et

tr

es et

nou

s

démontrons que

l

es

mots

infini

s

obtenus

p

a

r

co

d

age

de rotations

sur

d

e

ux int

e

rv

a

ll

es atte

i

gne

nt l

a co

mpl

ex

ité p

a

lindromiqu

e

maximale.

D

a

n

s

une

tro

i

siè

m

e

partie, nous

proposons

une méthode basée sur des algorithmes

de

fractions continues

multidimensionnelles pour

l

a génération

de droite

dis

crètes 3

D

6

-connexes. Les expér

im

entations

illustrent

que

la complexité

en

facteurs des mots

ainsi gé

-n

é

r

és se

r

a

it lin

éa

ire.

Cela se compare avantageusement

a

u

x a

utr

es

d

éfi

nition

s

de droites

discrètes 3D 6-connexes

dont la

comp

l

exité

en facteurs est

quadr

atique.

L

es a

rticl

es co

ntenu

s

d

a

n

s

l

a t

h

èse so

nt

é

num

érés

ci-bas.

(18)

xviii

Articles sur la

structure des

pavages

par

un polyomino

:

-

A.

Blondin

Massé, S.

Brlek and

S.

Labbé,

A parallelogram

tile fills the plane

by translation

in at

most

two

distinct ways

, Discrete Applied

Mathematics

160

(2012)

1011-

1018.

doi: 10

.

1016/ j . dam

.

2011

.

12

.

023

-

A.

Blondin

Massé

,

S.

Brlek,

A. Garon

and

S.

Labbé,

Two

infinite

families of

polyominoes that t

ile the

plane by

t

rans

lation

in

two

distinct

ways

, Theoret.

Comput

. Sei. 412

(2011)

4778-4786.

doi: 10

.

1016/j. tes

.

2010

.12

.

034

-

A

. B

londi

n

Massé, S.

Brlek,

S.

Labbé and

M.

Mendès

France,

Fibonacci snow

-flakes,

Ann.

Sei. Math.

Québec

35

(2011)

, no

2,

141-152.

-

A.

Blondin

Massé

,

A

.

Garon

and

S.

Labbé,

Combinatorial properties of double

square

tiles

, Theoretical

Computer

Science

(2012),

accepté.

Un

article sur

la

complexité

pal

indromique :

-

A

. Blondin

Massé, S.

Brlek

,

S.

Labbé and L.

Vuillon

, Palindromic complexity

of

codings

of

rotations,

Theoret.

Comput. Sei. 412

(2011

)

6455-6463.

doi:

1

0

.

1

016/j.tcs.2011

.

08

.

007

Deux

articles

de conférences sur les

droites discrètes 3D :

-

V. Berthé, et

S.

Labbé

.

An

arit

hmet

ic and combinatorial

approach

to

three-dimensional discrete lines.

Dans

Proceedings of the

16th IAPR international

conference on Discrete geometry

for

computer imagery, 47-

58.

DGCI'

11

. Berlin

,

Heidelber

g :

Springer-Verlag

,

2011.

-

V.

Berthé and

S

. Labbé,

Uniformly balanced words

with linear complexity and

prescribed letter

frequencies

, In Petr

Ambroz

, Stepan Holub and Zuzana

Masa-kova

:

Proceedings 8th International

Conference Words 2011

(WORDS

2011)

,

Prague,

Czech

Republic,

12-16th

September 2011, El

ectronic

Proceedings

in

Theoretical

Computer Science 63

, pp. 44-

52

.

Mots-clés

: combinatoire

des

mots ; géométrie

discrète

;

pavage

;

polyomino

;

com-plexité palindromique

;

droite discrète;

algorithme

de fractions

continues

multidimen-sionnelles.

(19)

INTRODUCTIO

N

La

représentation d

'obj

et

s sous

forme

de suite

de symboles est naturell

e

et

largement

présente dans la

litt

érature scientifique. La

l

angue écrite et l

'éc

ritur

e

des

nombres dans

une base sont

sans

doute

l

es premiers

pas dans cette lignée.

Les séquences

biologiques

t

e

ll

es l'ADN et les

protéines

sont

des exemples

plus contemporains. Les

origines

de

l

a combinatoire

des mots aux 19

e

et 20

e

siècles

ont été examinées en dét

ails dans

un

art

icle

de Bers

t

el

et

Perrin

en 2007

(Bers

t

e

l

et

Perrin

,

2007).

Les ouvrages

de

M. Lo

-thaire

(Lothaire,

2002

;

Lothaire,

2005

) et

de

Pytheas

Fogg (Fogg, 2002

)

illustr

ent

l

es

aspect

s a

l

gébriques de

l

a combinatoire des

mot

s et

ses applications dans divers domaines

dont les algorithmes

de recherche de motifs dans

un text

e qui

sont possibles

grâce

à

l

a

représentation de données

dans un

l

angage

inform

atique.

Un

a

utre domaine

d

'a

pplication de

l

a combinatoire

des

mots est

l

a géométrie discrète

et c'est dans

ce cadre

que se situe cette t

hèse de

doctorat

.

La

r

e

l

ation

entre ces

deux

domaines est bien connue et

un

lien classique entre eux est certainement le codage

d'un

chemin dans

71}, a

ussi

appe

l

é codage

de Freeman

(Freeman

,

1961

;

Freeman

,

1970

),

par

un mot sur un alphabet

A

= {0

,

1

, 2

,

3} où chaque let

t

r

e

a

E

A

est associée

à un vecteur

de

'Z}.

Le fait qu

'

un chemin dans 71} soit

la

discrétisation d

'un

e

droite

e

uclidienne est

équivalent à des condit

ions sur le nombre de facteurs (sous

-mot

s de lettres

consécutives)

dans le mot

associé. Cet

te équiva

l

ence

démontrée

par Morse et

Hedlund en 1940 a créé

un p

ont entre

la t

héorie des

nombres et

l

a combinat

oir

e

(Figure

0

.

1).

La combinatoir

e des

mots est ut

ile a

ussi dans

la

description

et l

'ét

ude des

figures

dis-crètes appelées

p

o

l

yominos,

sous-

e

nsembles

4-connexes

et

sans tr

ou

de

'Z}

(Figure 0

.2).

Il

s'ag

it de considérer l

e

bord du pol

yomino,

un

c

h

em

in fermé,

et

de

l

e

représenter par

un mot de A*

appe

lé mot de contour.

À part

ir du mot de cont

our

,

on peut calculer

(La-casse, 2008

;

Brlek

,

Labelle et Lacasse, 2005a;

Brlek

,

Labelle et Lacasse,

2006)

plusieurs

(20)

2 ' t,....-' y !,...-' ...

.-1,/ ... !,...-' c1;v'2 = aabaabaaabaabaaabaa · · ·

Figure 0.1

Correspondance entre

l

a

discréti

sat

i

o

n

d'une

droit

e e

uclidi

e

nne

et les

mots

sturmi

e

n

s

d

é

fini

s combinatoirement co

mme

les

mots

pos

dant

exactement n+

1 fact

e

ur

s

de

longueur

n

.

statistiques

du polyomino

,

dont

l'aire,

le

moment d'in

e

rtie

, les

proj

ections

horizontal

es

et

vertical

es, so

n

centre

d

e masse.

Un

autre

probl

ème en géométrie

discr

è

te

est

de dét

e

r-...

Figure 0.2

Qu

elques exemples de

pol

yo

mino

s.

miner

s

i un

e

fi

g

ure discr

ète est co

nv

exe (l'a

d

a

pt

atio

n

de cette

notion

a

u monde dis

c

r

et

n'est

p

as

triviale).

(Brlek

,

L

acha

ud

et

Prov

e

n

çal, 2008;

Brlek

et

a

l.

, 2009) ont

propo

un

algo

ri

t

hm

e

r

a

pid

e

et optimal

p

o

ur d

étecte

r

la co

nv

ex

it

é

d

'

un p

olyo

mino

codé

p

a

r

son

mot d

e co

n

to

ur.

La

m

ét

hod

e est

ba

sée s

ur

la

f

acto

ris

at

ion d

e Lyndon et

la

r

eco

n-nais

sa

nc

e

de

f

acte

ur

s

sturmiens. En

évitant

l

es calcu

l

s ar

ithm

étiq

u

es,

l

'algorithme

est

conceptuellement

plus

simple que

les

m

ét

hod

es con

nue

s

(Debled-Rennesson,

Rémy et

Rouy

e

r

-

D

eg

li

, 2003), et

plu

s rapide

e'

n pratiqu

e

.

Dans ce t

exte,

nous mont

rons

que

la

combinatoire

des

mots

peut

encore contribuer

à

la

géométrie

d

i

scrète e

n illu

strant

l

e fait que

certa

in

es

questions

peuvent êt

r

e

r

éso

lu

es

grâce à

des

techn

iqu

es

nouve

ll

es basées sur

l

a combinatoire

des mots

.

Cette

thèse

se

divis

e en trois

parties

:

Stru

ct

ur

e

d

es

pavage

s

p

ar

un

polyomino,

Compl

ex

it

é palindromique,

(21)

3

-

Droites discrètes 3D.

Structure des pavages par un polyomino

Un

pavage

est

une partition d

'

un espace par un ensemble fini d

léments appelés

tuiles.

Un

pavage par translation

est

un pavage où deux

copies

d

e

la m

ê

me tuile

so

nt

isomé-triques par translation. Dans la

suite,

on

considère

l

e

pavage du plan par des tuiles

polygonales. Le

problème du domino ou problème du pavage, consistant

à

déterminer

si un

ensemble

de tuiles peut paver le plan,

est

indécidabl

e

(Berger,

1966)

.

Berger r

é

-pondait ainsi

à

la question de

son

professeur Rao Wang qui

avait conjecturé en

1961

l

'existence

d'un a

lgorithm

e pouvant répondre

à cette question. Pour

y arriver,

il

avait

réduit le problème du pavage au problèm

e

de l

'

arrêt

d

'

une machin

e

de Turing

connu

comme étant

indécidable.

Il

avait aussi

démontr

é

l

'ex

ist

e

nce d

'

un

ensemble

de 20426

tuiles de Wang (et plus tard d'un

ensemble

de 104 tuiles) qui pav

e

nt uniquement de

façon apériodique. Ce nombre a

été

r

éduit par la suite

par Penrose puis

a été

réduit

à

14 par (Kari

,

1996

) et à

13

,

le minimum connu,

l

'a

nnée suivante

(Culik et

Kari

,

1997

).

P

endant ce

temps

,

(Go

lomb

, 1970)

a

démontré que le problème du pavage du plan par

des

cop

i

es

d

'

un ensemble fini de polyominos

était

é

quival

e

nt

au

problème du domino

(donc aussi indécidable) en assoc

i

ant

des ensemb

l

es

de tuiles de Wang

à

des

ensembles

de polyominos (voir Figure 0.3). Malgré tout

,

il existe

un

algorithme

qui détermin

e

si

(22)

4

un polyomino pave le plan par trans

lat

ion

(Wijshoff

et

Van Leeuwen,

1984,

Théorème

6.1).

Hélas, si les

rotations

et

les symétries sont

autorisées

,

on

ne sait

pas

si

le problème

du pavage

par un polyomino

est

décidable

(Keating

et

Vince,

1999;

Rhoads

,

2005).

Pour qu'un polyomino

pave

le plan

.

(rotat

ions

et

réflexions

permises),

une condition

suffisante est

donnée

par le critère

de Conway

(Schattschneider

,

1980; Rhoads,

2005)

:

la

frontière

du

polyomino doit

être

composée

de deux

ou trois paires

de

côtés

qui

s'en-castrent. Par la

suite

,

(Beauquier

et Nivat,

1990

;

Beauquier

et

T

ivat,

1991b)

ont

dé-montré que

cette

condition

était aussi

nécessaire pour les pavages

par

translation

.

Plus

précisément,

ils ont

énoncé qu

'

un

polyomino

P

pave le plan

par translation

si et

seule-ment

si

le

mot

de contour d

e

P

se

factorise en

XY Z

XY

Z

au plus

un des

mots X

, Y

~

et

Z

est vide et où

W

est

le mot corresponda

nt

au

chemin

W

parcouru

en

sens

inverse.

Un polyomino qui pave

le plan par

translation

est ap

pelé h

exago

n

e

ou tuile

h

exa

gonal

e

si

chacun

des

mots

X, Y

et

Z

est

non vide, et

carré

ou

tuil

e carrée

si

exactement l'un

d

'e

ntre eux est vide (voir Figure 0.4).

z

x

x

Figure 0.4

Contours

d

'une

tuile

carrée et

d

'une t

uile

hexagonale.

Les

deux

images

ne sont

pas

des

polyomino

s,

mais elles

illustrent

que

les

concepts

de

tuiles

carrées et

hexagonales

peuvent être

définis dans

un contexte

plus général. Dans cette

thèse, nous

nous intéressons a

ux polyominos

.

Grâce

à cette caracté

risation

de Beauquier

et

Nivat,

la combinatoire des mots s'avère

utile

pour

ét

udi

e

r

la structure

de

ces

pavages

particuliers.

En

effet,

il

a été

démontré

récemment qu'il

existe

un

a

lgorithme en temps

linéaire qui

à

partir du mot de

contour

p

eut déterminer

si

un polyomino est une

tuile

carrée.

Ce

résultat est

basé

sur l'utilis

ation

de structures

de

données bi

e

n

adaptées

permettant de déterminer

si un mot

décrit

un

Figure

Figure  1.2 Polyominos  k-connexes dont le  complément est k'-connexe  où k ,  k'  E  {4,  8}
Figure  1.3  Le  chemin  w  =  01012223211 .  Le  mot  des  différences  finies  t:. (w)  =
Figure  2.2  Trois  tuiles  doubles  carrées  qui  ne  sont  ni  d e  Christoffel  ni  de  Fibonacci
Figure 2.3 (a) Une tuile carrée  Q  dont le mot de contour est  ABÂÊ  =  00·101 ·22 ·323
+7

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