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Les emplois de "proboulos" chez Appien

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(1)
(2)

LOOZ

'TcI'I'f

-

â3?l.I

zrswNrsrs

dpng'nruoq

anbruo:r9r1'zooNaq qdasof

âP

uonfârrp

€l snos 'uif I- l ,

./

-

lL lt _t I : --r*1

apuo;old lnâ[

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eJreld g

seE"urrroH

anbrusolAtr

saruâT 1a arqdosopqcl ep

grlnrzd

a8qlT

âp

g]rsra^ruf]

(3)

Les

emplois

de

nqopou),oç chez

Appien

Etienne

Fomerie

Dans les cités

oligarchiques grecques,

les

ngôpouÀor

-

Ie

terme

appanît

presque

toujours

au

pluriel

-

sont

les

membtes

d'un

conseil

restreint

chargé de

l'examen préalable de

toute question

soumise à l'assembléet.

L'etistence

de

nq6-poul.oL est aussi attestée dans des régimes démocratiques. Dans ce cas,

ils

ne sont

pas les membres

d'un

conseil permanent, mais des députés représentant

leut

cité

au sein d'une assemblée extraordinaite2.

Le

terme ngôpou),oq n'est pas

fréquent

chez les historiens grecs de Rome. 11

désigne

différents

conseillers

ou

émissaires

romains et

étrangers,

qui

remplissent

leuts fonctions

à

titre officiel

ou

ptivé.

Il

peut

s'appliquer aux sénateurs romains,

aux

membtes

dw cansi/ium

d'un

magistrat

ou d'un

généraI, à des conseillers

parti-culiets,

etc. 17 apparaît

pour

la

ptemière fois

avec ce sens chez Denyst,

puis

chez

Plutarque4.

Parmi les quatre emplois

du tetme

chez

Appien,

deux ne créent pas de

diffi-culté.

En

47, Caton

se

téfugie

à

Utique

avec 300

volontaires

dévoués à sa cause

depuis longtemps. Ceux-ci

forment

l'équivalent

d'un

consi/iun (ouvéôguov). Mais

Caton

et ies siens, contestant 1a

légitimité

des organes

du

pouvoir

à Rome,

esti-ment

qu'ils

sont

désormais

les

seuls à teptésenter les

intérêts

de

la

Républtque.

C'est

pourquoi ils

désrgnent expressément

leut

assemblée

du nom

de oû1,Nl,1toç",

< sénat > :

llu0ôpevoç Kûrt-rva

[...]

tpgougeiv èv 'Ir.6Ny pe,cr rôv rqrazooir,rv, oûç dnô ogôv

èu nd,),oô ngopoûIouç ènenolqwo toù no),épou Nui oityy)'y,7c)y èNx)"ottv

t..

I

(CC,

n, 95, 397)

1 CL Atstt., Po/.,tt',15,12,1.299 b 36 38, qui distingue les npôpou).ot des pouleurai, caracté

tistiques des tégimes démocratiques : 'O pèv Ïùp pou).eut1e ôlportxôv, ô ôè ngôpou),oq ô).ryag

ytNôv.

A

Athènes, l'appatition de ng6pou),or dans les instirutions est précisément le signe d'un

tégime non démoctatique : cf. Arstt., Const. Ath.,29, 2 (< Conseil des Dix > créé pendant la guetre

du Péloponnèse).

2 Hdt., r,'rt, 172, L (téunton des cités grecques pour déIinir une attitude commune face à

Xerxès), etc.

3 II,45, 6 (.consiliam de Romulus: rô ouvéôptov rôv nqopoû).ov)

;V,61,3

(rgôpou).or des cités latines), etc.

a Caia/.,35, 1 ffolsques); Can.,23, 5 (Ardéates);Anst.,21, 1 (députés des cités grec<1ues);

Phi/0p.,21,1 (députés des cités de la Ligue achéenne).

s

Sur oû1d,r1'roq, équivalent courant de senatas,

cf.

HJ.

Mason, Creek Terms

.for Roman

(4)

96 ETIENNE F.AÀ,{ERIE

< (César),

infotmé

que Caton

[...]

était stationné à Utique avec les trois cents

hommes

qui,

depuis longtemps, s'étaient constirués de

leur propte

chef en

conseillers militaires et se donnaient le nom de sénat, [...]. >

Appien

n'appelle

pas

les

conseillers

de

Caton simplement rgôpoul.or,

mais

ngôpoulor

toû

æo)"épou (< conseillers militaires >).

Dans le

contexte

particulier

de

la

guerre civile,

ils

constituent son

cznrilium

privé,

correspondant

à

L'état-maior

régulier d'un

imperatoro. Si H.1. N{ason?

mentionne

ce texte

pour

illustrer

le

sens

de < sénateur >>, c'est

uniquement

parce que ces ngôpoutror

roù

nol"épou,

dont

un

certiln nombre

étaient par ailleurs sénateurs, prétendent incarner Ie sénat romain,

ooyNL4r,oç.

De

la même manière, Sertodus, en 80, considéra son consilium comme

une réplique

(pit

rtt o) du sénat8.

Le

1.7 marc 44, pendant la

réunion

du

sénat

qui

allait

aboutir

à

la

:uttficaaon

des acta

de

Césat

et

à

I'octroi

de

I'immunité à

ses meurtrierse,

Lépide

quitte

la

séance

pour

s'adresser

àla

foule

agitée

qui

réclame vengeance. I1

lui fait

part

du

dernier état

des déIibérations

: le

débat

est touiours

en

cours et

la

majorité

des

sénateurs paraît favorable à I'amnisae

(GC,n,

1.31,550

:

rdôe oNono\ow

{pôv

oi

ngôpoul,or,

xai

ôozeT

toîç

æ}.éoorv).

Les dictionnaires et

les lexiques

fournissent

un

autre

sens

pour

ngôpouloç,

celui de

n consul'o

).

Les trois

textes

produits à l'appui de

cette interprétation

doivent

être

examinés

en

détail, car

ils

sont invoqués

pour

expliquer les

deux

autres emplois du terme chez

Appien

:

Tor)q

ô'

&glovtaç toritouç éru(av NaXûo0ocL xard Trlv éautôv ôrdÀertov

v,tivooo-Àaç'

toùto

peOegpqveuôpevov eiç

trlv

'EÀIciôa

1lôttav

ToUvopa oulLpoû),ouq

ii

ngoporilouç ô6varar ô1)"oùv' Nrovoiha

lcig oi

'Popaior tùç ouppoulaç Nal"oùorv'

Unator ô' ùg' 'ED,rlvorv dvcl Xgôvov ôvop&o0r1oav. (DnNvs,

lR,

IV,76,2)

< Ces magistrats, (les Romains) décidèrent de les appeler, dans

leur

langue,

cansules. Ce mot, traduit en grec, peut signifier o6ppou),oL ou nq6pouÀoL ; en effet

6 Cf. le contilian de NI'. Manilius en CarTh., 105, 495 (ô re MaviÀtoq zai ouvéôptov

rai

oi

l.otnoi rôv 1t).t&g1ov). F.n Hann., 19, 83, un général s'adresse à son êtat-majot réuni dans le

prae/liam (orga:rlyrov). nap6vtorv rùv dnô porrtr1ç Nai ra(rdplov rcri 1r),tdg1ov. Cf. Er.Famerie,

It

l.atin et le gru dAppien, Genève, 1998, p. 163.

-

O.I, p.79-80. Le passâge n'est pas mentionné par

D.

À{agie, De Ronanorum iais pultliri

saciqae uocabzlis, Leipzig, 1905, p. 44.

u App., 11,., 101,439: pou),i1v tùv iô[tov gi].ov é-c piplpa r1-c ouyrtrritou NaraLé(aç futitltr.,68,

286 : pou),1v éN rôv oi ouv6vtov éq piplpa

riq

oulzllror.r Nara),ê(uç. Cf. E. Gabba, < Senatod in

esilio >, dans RIDR\ 32 (1960), p. 222-232 (= Esercito e società nella tarda Repill)bliu Romana,

Flo-tence, 1973, p. 427 -444).

e Cf. N{. Bonnefond-Coudry, I-e .ÇénaT de /a RéPilbliqile romaine, Rome, 1989, p. 132-136,

yi

érudie surtout les raisons du choix du Lieu de réunion, le temple de Tellus, dont c'est la seule

attestation.

10 Cf. A. Baillv, r.al : < qui tient le premier rang dans le conseil, parucul. à Rome, 1e consul > (a

téférence à PIwt., OaesL

g., 4

L= LIor., 292a] n'a rien à r'oir avec le consulat

:

le chapitte est

consacré aux dpvrlpoveç de Crude) ; LSJ, s.z. : < of the Roman consuls >. Cf., dans le même sens,

TCL, s.a., t. \'1, col. 1666 ; G. Mentz, De magiilratuwru Romanorutn Graecis appel/ationibus,Iena, 1894,

(5)

LES EÀ,rpl-ors Dr.ntgôPouùlç criEz

ApprEN

97

les Romains appellent nnsilia les ouppou),ui. Plus tard, les Grecs les appelèrent ihturot. >>

Oi

rgôTor

t1v

paoLÀrr1v

dgplv

nagaÀapôv,eç UlraroL, Âe6rroq 'Ioûvroç Bpoùtoç

xai

ÂeûxLoç Tag:tûvLoç I{o},},a'rivoç, oûç raÀoùoL 'PorpLaîoL Narù 'r1v éautôv

ôLd.).exrov, ôoneq ë91v, ngopoû),.ouç [. . .]. GD.,

l&

V , 1, 2)

<

Les

premiers consuls investis

du pouvoir

des

rois,

L.

Iunius

Brttus

et

L. Tarquinius Coliatinus, que les Romains appellent, dans ieur langue, comme je

1'ai

dit

[=

IY,76,2],

ngôpou),or

[...].

>

À

ces

deux

emplois,

il

faut

ajouter

un

troisième,

qui

est âbsent des

dic-tionnaites :

'Ovôpa(ov ôè

rôv

Oeôv l{ôvoov, ei're poulaiov

ôwu

(NuvoiXtov 1ùg vùv ëtr tô

ouppoûÀrov Nu),o6or

xai

tor)q ùndtouç zôvoouÀaç,

oiov

ngopoû),ouq).

eïte

...

@LUr., 110n.,14,3)

< (I-es Romains) appelaient

ce dieu

Consus,

soit

qu'il

fût

conseiller (car i1s

appellent encore de nos jours ie conseil cansilium et les consuls cansa/es,

c'est-à-dire ngôpouÀor), soit

[...].

>

Les

trois

passages

foutnissent

plusieurs

informations. Le

recours à

la

forme

transcrite

zôvoou)"eq,

dont I'empioi

est très

rare11,

s'explique

aisément. Denys,

évoquant 1es débuts de la République, est amené à

donner

Ie

nom

latin

des nou-veaux magisttats succédant aux

rois.

Plutarque,

lui,

emploie 1e

mot

transcrit pour

expliquer l'étymologie

de Consus12. F,n dehors de ces passages, les

deux

auteurs

ne recourent lamars à la

forme

transcrite.

Le

premiet

texte de Den,vs

montre

que rgôpou),oç n'a pas, comme te1, le sens

de < consul

)

en gtec.

L'historien,

l'oulant

faire

comprendre

le

sens étymologique

de consul\3,Ie

traduit pat

oûppou),oq et ngdpou),oç.

L'explication

r,'ise seuiement à

montrer

que Ie

mot

consu/

conespondrait,

en grec, à

I'un

de ces termes

du

point

11 En dehots des témoignages de Denys et de Plutarque, cf.J. Lyd., Mag,I,30 (éq.mologie de

Nôrooo^)', rapptoché de condere et Con.rus) ; ,loada,\ 1.69, s.t,. vratot: NovooûÀaq, oia ... ngopoÉtr ou-c

Nui npooltlôpouq tLvaç.

A

notre connaissance, dans les sources épigraphiques, le terme apparaît

une seule fois, dans une lormule de datation au datif, xc,-rç, soit co(n)s(u/ibus) : IC,

xtv,

1084, 16

-

IC|/R.77,16 (146p).

12 Le rapptochement entre Consus (cLir-inité chtonienne) et consîlim

ot

condere relève de

l'érv-mologie populaire: cf. les témoignages antrques réunis par R. Nfaltby,

A

Lexicon of Ancient Latin

Erynalagies, Leeds, 1991, p. 153 ;

A.

Etnout

-

A.

N{eillet, Dict. é4tn., :.u., p. 139, suggèrent une

origine étrusque.

13 Indirectement, Denys et Plutâtque rattachent nnsuJ à consalere. comme \rarron (IJ-, V, B0 :

consul nominatus qni constlerel popalzm et senatam) : cL R. Maltby, o./., p. 1.52. Le rapprochcment pose

plus de cluestions qu'il n'en tésout. Si consul est un post vetbal de mnsalere, aucune analyse décrsir.'e

du seconcl élément n'a encore été foutnie. Cf. A.

Ernout-4.

N{eillet, o./., s.u., p.138-139, qui

énumètentleshi.pothèsessanstrancher:causatif audegré /o/issttdecensere,<donnerunavisr;

tref

< ptendte

>;

sedere ("con+idian

>

cansiliun); empruflt (?). Pour Th. N{ommsen, Droit public

rlmain,III, p. 88, n. 7, con.rul est à rapptochet àe praeszl (composé àe .ça/ire, (( sauter, danset >) et

consa/es de';ait signifiet, à I'origrne, < ceux qui dansent ensemble i'. Sekrn lui, s'il est impossible de

saisir la portée du sens étymologique, c'est par manque d'informations sut I'instituron primitrve

(6)

98 ETIENNE FArurERrE

de

l'ue

étymologrque,

et

non

institutionnelta. Néanmoins,

les lexiques grecs des

institutions

romaines les

ont

enregistés comme

des équivalents

fonctionnels

de

consul".

Dans

un

contexte

romain,

oûppoul.oq désigne divers

tlpes

de conseillers

(membre du consilium

d'un

général ou de celui de I'empereut,Tégat, sénateurr6).

Au

sujet de ngôpoul.oç,

D.

Magie se

borne

à reproduire

I'opinion

de

G.

Mentz't.HJ.

Mason

fonde

son

ana\se

sur

le

second

texte de

Denys

9,1,2),

qu'il

cite

en

premier

lieu18.

Dans

ce passage, Denys

renvoie

au

premier

(ôoneg ëgqv). Ce

ren-voi

expJique d'ailleurs une brachylogie dans I'exposé,

qui,

considéré isolément, est

incompréhensible.

Denys

dit

en effet que les

Romains appellent

les

consuls

ngôpou)"oL < dans leur

propre

langue ,,

ff,

1, 2).

Le

raccourci ne se comprend que

si

I'on

a

d'abord

lu (IV, 76,2),

que les Romains les appellent zcôvooul,eç en latjn.

Mais

il

montre,

par 1a même occasion, que Denys

tr'lf

ilise ngdpoul,oq qu'en réfé-rence âu

nom latin

des magistrats.

Pour

désigner

leur

titte

en grec,

il

tecourt

à l'équivalent

normal

(Unator), dans les deux passages comme

partout

ailleurs.

Plutafque,

Pouf

sa

Paft, pfoPose

une

étymologie

du nom de

Consas

en

Ie

rapprochant

de consilium et de consa/.

Il

s'agit, là encore, de traductions

par

figures

ér)'mologques,

non

pas d'équivalents

fonctionnels.

Du point

de r.-ue

insdrution-nel,

présenter

les

consuls

comme

des conseillets

revient

d'ailleuts à inverser

la

perspective.

Quand

un

consul convoque

le

sénat,

c'est

pouf

ptendre I'avis

des

sénateurs et

non

f inversele.

Denys

et Plutarque n'envisagent pas

le rapport

entre

consa/ et senatas, mais

entre

consul

et

consi/ium,

comme le montrent

les équivalents

utilisés :

I'un recoutt

à des

pluriels

(Denys : NuovoiXta, ouprpou).ci),

l'autte

évoque le

consilium principzi de son époque (Plutarque : xcovoi).rov vûv ëfl).

À

h

suite

de

D.

Magre'", plusierrrs

modernes

ont

invoqué

ces

emplois

de

ngôpou),oç chez Den1,s

et

Plutarque

pour

lui

donner

aussi

le

sens de < consul >>

chez

Appien.

la Nous ne suivons pas F. Cantarelli,Dionisio diAlicamasso. Stoia diRtma arcaica, Ntilan, 1984,

p. 385, qui fait de oûppou),oç un teîme généra1 et de ngôpouloq un conseiller de tang supédeur. La

distinction rer.'ient à donner aux deux tetmes un contenu institutionnel qu'ils n'ont pas chez

Denys.

15

l).

Magie, o./., p.3-41., dans son anaiyse de Ia terminologie grecques des institutions

romaines, identifiait trois modes de ttansposition (quaestor: zapicq par équivalence ; (r1rrçr1e par

ttaduction; rouafottop pâr ttanscription) ; selon lui, oûppou).oç et ngôpou],oç sont des équivalents

d.e senalor par équivalence et de consil par traduction. Le < sy5lirns > de IVIagie a amené certains à

considéter qu'un auteur grec a le choix entre les trois procédés pour exptimer une même réaLité

romaine. Sur les risques d'une mauvaise utilisadon de ce < svstème n, cf. Ét. Famerie, < La

trans-position de qzaestor en grec >>, dans AC,68 (1999), p.211-225.

16

Pol.,tt,34,5;Den.,XI,

16, 1;App.,&r.,21,1.00;30, 150,etc.Seul exemplechezAppien

de oûppouloq, <<sénateur>> agissant à Rome: Carth.,57,247. HJ.Mason, o./.,p.88 doute que le

terme signifie < sénateut > dans le passage de Denys. Son hésitation s'explique par I'analyse qu'il

donne de ngôpoul.oç (cf. inJra).

17 D. Magie, o./., p. 25,75, renvoyant à G. Mentz, 0.1., p. 1,9.

18 HJ, Mason, o./.,p.79.

1e Cf, Cic., Cat. Anc.,19, où le sénat est ptésenté comme le summum cansilium.

(7)

LES EMpr-ors Dn ttpipauÀaç c:uEZ ApprEN

En aorit

8521,

lors

des accotds

de Dardanos,

Mithtidate

tappelle à

Svlla les

liens d'anritié

et

d'alltance

que son père

et

lui-même

ont su

créet

et

conserver

avec

les

Romains

;

il

s'étonne

donc

de

leur politique du moment

(restauration

d'Anobatzane en

Cappadoce,

retrait

de

la

Phrygie à N{rthridate,

impunité

accor-dée à

Nicomède)

:

tHoav

ô' oi

),ô1or ML0qLôdtou

prèv ùnôpLvrloLç gr),icrç

zai

ouppocliaç iôiaç

rai

nargqraç

v,ai

èni

roîç

'PopLuicov ngéopeor

nui

npopoû),orq

rai

orgar4yoiq

uurlyopLu ôv èq aûTôv ènengcileoav ciôixoç. (Mithr.,56,228)

< Les propos de Mithridate consistaient à rappeler une amitié et une all-iance qui

avatt été

le fait

de ses pères comme de lui-même, à accuser les ambassadeurs

des Romains, l'entourage de leurs génétaux et les généraux eux-mêmes des

actions injustes qu'ils avaient commises contre lui. > (trad. P. Goukowsky)

Le

terme ngôpou).oL a été

comptis

de diverses manières : magisttats, consuls,

députés, sénateurs, conseillers22. Les reproches de N&thridate visent 1'attitucle des

autotités romaines en

Asie dutant

les années

92-88,

auxquelles

Appien

corrsacre

plusieurs pages.

En

89,

on

voit

intervenir

des

o'rgatl1oi

et ieuts ngéopeLç (Mithr.,

11,

36;

12,

38), ainsi

qu'un

consilium

romain

(ouvéôgrov),

lors d'une

audience

accordée en

Asie

aux ambassadeurs de

Mithridate

et de

Nicomède

venus plaider

la cause de leur

rci

(Mit/tr.,12,38

-

14, 49). Le terme ne peut désigner les consuls,

câr

aucune

source

ne

mentionne

ieut

présence

en Asie

à

cette époque".

Les

ngdpou)"o1,

(

conseillers

),

ne

sont

tien

d'autre

que les membres

de l'état-major

des gouvetneurs

d'Asie

successifs24.

Voici

1e dernier passage

dâppien

où apparaît ngôpou),oç :

'Etégav ngeopeicrv ènénepnev éni 'rcrç

rôv

ouv0rlNôv oulyqag&-c' fiE1 ôè

IûD,a

teOveôroq, oôN ènuyôv'tav aûtr1v

ôç

év doXo),iq

tôv

nqopoûÀov

êniTô

Norvôv,

TLl,gdv4v 'rôv yappgôv Mr0gLôdqe 'énetoev èç KannaôoNiav êppatreïv ôoneg rig'

écru'roû. (Mit/:tr., 67, 284)

< (À.{ithridate) dépêcha une seconde ambassade

pour

signer les accords. Mais,

comme Sylla venait de mourir et que les ngôpou),or, se disant trop occupés, ne

21 Pour la date, cf. B.C. N{cGing, Tbe Forei.gn Poliqt af Mithidates VI EapaTor, Levde, 1986, p. 130

131.

22 Magisttats:

J. Schweighâuset (éd.),

t,

p.728;

A.

Sancho Royo (trad. Gredos),

t,

p.531 ;

consuls : D. Magte, o./.,

p.75;

P. Viereck

-

A.G. Roos (éd.), p.468

;

députés : H. \Xlhite (trad.

Loeb), rt, p. 343

;

sénateuts : HJ. Mason, a.l, p. 80 ; conseillets : O. Veh (ttad. Hiersemann), I,

p. 368 ; < l'entourage de leuts génétaux > : P. Goukowsky (trad. CUF), p. 56.

23 Comme le fait remarquer TJ. Luce, Appian's Exposition af the Ranan Republican Canstitiltizn,

diss. Princeton, 1958, p. 79.

24 P. ex., celui

de

C. Cassius, ptoconsul d'Asie

en

B9-BB (Mithr., 24,

94: ô tie

Aolac

dv0ûna, oç) : cf. \I'.F. Jashemski, T,àe Oigins and Historl o;f the Protonrular and PrEraetorian Impeiam to

27 8.C., Chicago, 1950, p. 61,n.3. Selon HJ. Mason,o./., p.80, ngépouÀo-c signifie senatordansle

pâssage crté. En téalité, le terme ne désigne pas des sénateuts comme te1s, mais de maniète

indirecte, dans la mesute où cettains membtes du consiliun d'un promagisttat (es /egat) étaient en

pdncipe choisis parmi ies sénateurs: cf. P. !flillems, Le Sénar de /a Répabliqae ronaine,

tt

(1883),

p. 492, n. 1 ; Et. Famerie, Latin et gru dAppien, p. 77 4, n. 501 .

(8)

100 F,TIT,NNE, FAN{L,RIE

I'introduisaient

pas

clans

leut

assemblée, Nlithridate persuada

son

gefldre

Tigrane d'envahir la Cappadoce comme s'il agissait de sa propre initiative. >

Ici

aussi,

le

terme

ngôpou)"oL

a

reçu

plusieurs interprétations

:

préteurs'

consuls, sénateurs,

magisttats". Nfithtidate, comme

on

1'a

dit,

avait étê

contraint

par

SVlla d'abandonner

la

Cappadoce.

Tardant

à s'exécutet,

il

envoie une

ambas-sade à Rome, peut-être

porrit .tt..

de renégocier cette décision26'

En

vain.

Sylla

lui

propose

1a

paix contfe

l'évacuation immédiate de

la

Cappadoce.

Mithddate

obtempère et dépêche une seconde ambassade,

qui

arrive à Rome

pour

signer les

accorcls peu après la

mort

de Sy11a (début mars 7827).

La

situation à Rome n'était

guère

propice à Ia

réception

de

I'ambassade.

C)utre

qu'on venait de

décidet d'organiser des funérailles

(

nationales

)

(trans-lation officieile

du

défunt

de Campanie à Rome,

proclamation d'un

deuil

public

et

d'wn iastitium

'),

lu u

constitution

> s;'llanienne opposâ très

vite

les consuls de 78,

N{.

Aemilius I-epidus

et Q.

Lutatius

Catulus.

En paticuliet,

il

fallait

décidet

du

soft

à fésefvef âux

mesufes pfises

paf

Sy11a

durant

sa

dictature, notamment

en

matière de

politique

étrangère.

Tel

est 1e contexte dans lequel

s'inscrit

I'artivée de

l'ambassade

pontique.

Sa

position

est d'autant

plus

délicate

que les

accofds de

Dardanos (été 85) n'avaient rreçu aucune sanction

officielle

de la part des autorités

tomaines

(seul S1-11a s'était engagé vis-à

vis

de

N[ithtidate).

Le

renvoi

de

l'ambas-sade

pourtait

bien

être

le

signe de

la

confusion provoquée

pat 1a

disparition

du

r. 2l

dlctâteur

Bien

qu'aucune

âutre

source

ne mentionne

l'épisode,

il

est

probable

que les

âmbassâde:ufs ne

ïeçufent

pâs même

l'autorisation d'entrer

dans la vi11e30. Le sénat

25 Ptéteurs:J. Schu'eighâuset (éd.), t, p.741'; consuls: G. N'Ientz, a.1., p. 19; D. Nfagie, o.l,

p. 75 ; H. \Vhite Gracl. Loeb), tt, p. 365 ; P. Vieteck

-

r\.G. Roos (éd.), p. 4(r8 ; A. Sancho Rol'o

(trad. Gredos),

t,p.542;

sénateurs: O. \,'eh (trad. Hietsemann), r,

p

377; magistrats: P.

Gou-kou.sky (trad. CUF'), p. 68.

26 La date n'est pas assurée : B0 (8.C. N{cGing, o./., p' 136, n. 17) ou 79 D.C. Glew-' < Betw-ee n

the rù'ats: Nlithtidates Eupatot and Rome, 85 73 B.C. >, dans Chiron, 11 [1981], p. 121). Cf. F

Canali de Rossi,

Ll

anbascerie dal nondo greco a Roma in età rQabblicana, Rome, 1997, n"" 635-636.

27 Fr. Hinard, J'1//a, Pzris, 1985, p. 263-264. Sur l'ambassade : F. Canali de Rossi, o./., n'' 638'

-

La plupart des ambassades étaient reçues à Rome dals les premiers mors de l'année

:

cf.

N'I. Bonne fond-Coudtl', o./., p. 294 320.

28 Sur les funérailles de Sr'l]a, cf. Fr. H:inard, o./., p. 264-268. I-a proclamation

d'tn

iustiiam,

dont ce serait ie ptemier exemple pour cause de décès d'un citoyen, est râpportée pat Gtan. Lic ,

Xxx\'1, 27 Criniti. Si 1es modernes sonr d'accorcl sur la définirion

dt

iu.çlititut (suspension tempo

raire des activités politrques et jucLiciaites en cas de crise gtave), les avrs divetgent sur scs conse

quences pour les activités du sénat. Th. N'Iommsen, o./.,I,p.300-301, estime que le ia.çtitian étaitla

cause iégale de la suspensron des séances, alors que P. \['illems, o./., tt, p.246-247, soutient que

leur tenue était alors plus que jamais nécessaue et que f interruption de cettaines actlvités (pat ex,

1a réccptron d'ambassades) n'était qu'une simplc conséquence dictée par la crise.

''

l.

M,Bertrancl, < Rome et la NIéciiterranée rr, dans Cl. Nicolet, Rone et /a ,onquêfu du nton,'/e

mlditerantlen, II3, Paris, 1991, p.800803, souLigne les conséquences souvent désastreuses de la

première guerre crvile sur le règlement des affaires d'Asie intéressant les provinciaux.

30 Lâ décision du sénat de recevoir les ambassades inlra ou extra wbem or de leur refuset l'accès

(9)

L15 ElllLors DL nq0f30u^0ç cHFr Appr

L\

a

d'i

leur signifiet

son tefus

pat I'intetmédiaire

d'une commission

qui

s'est rendue

extra arben

lots

de ieur ardvée31.

Qui

sont

alots, dans 1e passage

d'Âppien,

les

ngôpoulor

tefusant

d'introduire

l'ambassade au sénat ? Sur

la foi

des lexiques, plusieurs modetnes

ont

considéré

qu'il

s'agissait des consuls de 7832. Pareille

identification

repose, en

définitive,

sur

deux arguments étrangets au texte, à savoir que urgôpou),oq

signifietait

< consul >,

comme

dans

les

textes

de Denys

et

Plutarque étudiés

plus haut,

et

que

I'intro-duction

des ambassades au sénat est du tessort des consuls. Le

premier

ârgument

n'â

âucune

valeut:

ngépou)"oq,

comme oûppouloç,

ne

sont pas

des équivalents

lonctionnels de

consa/33.

Quant au

second,

il

n'est

pas décisif

:

en I'absence des

consuls, le préteur

urbain

est

habilité

à

inttoduire

une ambassade auprès du sénat.

L'expression

ôndyeLv

toùq

ngéoperç

éni

tùv

pou),rjv

(<

introduire

les

ambassadeuts

au

sénat

r)

s'applique

au

magisttat

(

introducteut

>, comme

le

montre

un

autre pâssage d'Appien3a.

Ici,

il

n'est

pas

question de

pou)"ri, mais de

Nowôv,

qui

n'est

pas

un

équivalent de senatus3t. Si 1'emploi

du

tetme

est

sur?re-nânt,

il

n'en

désigne pas

moins

l'assemblée des sénateurs, ce

qui

laisse entendre,

Rome entreteflait avec les Etats éttangets (existence ou non de ttaités d'alLiance, guette en cours

ou imrninente, etc. : ie ptotocole de réception était aussi, pout le sénat, une maniète de manifester

son sentiment

à

leur égard). Cf., p. ex., App., Car/b., 31., 731. (à propos d'une ambassade

canhaginorse arrivant à Rome en 203) : oi ôè

...

terlôv éztôç êora0peuov, ôç ëtr :roléproL. Sut ces

questions, cf. P. Willems, a. /., tt, p. 485-486.

31 Si on connaît relativement bien la procédure de réceptron des ambassades extra arbem

-le

sénat se déplace pour les recer.oit

-,

on n'a guère d'informations sut les contacts ptéalables pris

avec les ambassades auxquelles I'entrée à Rome est interdite et que 1e sénat refuse de recevoir

après enquête. Sercius (Ad Aen, r'rt, 168 : legati

i

quando inrogniti aenire ililntiarentilr, Pimo qaid ae/lent

ab explarataibus reqluirebatur, pa.rt ad en egrediehantar magistralas minorel nenttonne l'envoi, en pateil cas, d'expkratores du sénat, pois de nagistratus minores (peut ête des questeuts : cf. Th. Mommsen,

o./.,llrt, p.371, n.2), chargés d'entrer en relation avec ies ambassades qui étaient interdites de

séjour dans la Ville. Rien n'autodse P. \X'illems, a./., tt, p. 485, n.2, à considéret le témoignage de

Servius comme ie fruit de f imagination d'un scholiaste (l).

32 Cf . supra, n. 25 ; l).C. Glerv, r.l, p. 121, n. 19 : < Appian is explicit in rtailng that the ambaradars

were tamed away by the consul-t. > 11 en conciut que le consul Aemilius Lepidus, dont le nom est absent

du SC /r A:c/Eiade Q2 maiTï), êtait toujouts à Rome: I'ambassade setait donc arrir'ée entte la

moft du dictateur (début mars) et l'adoption du sénatus-consulte (22 mai). L'atgumentation est

reprise pat B.C.McGing, o./., p. 137;

L.

Ballesteros Pastot, Mitndales Ezpâtor, Gtenade, 1996,

p. 799, n.37.

33 P. Goukowsky, (éd. CUF'), p. 68, traduit par < magisttats > et ajoute, p. 190, n. 560, qu'ii s'agit

probablement des consuls de 78. Dans 1a même note,

il

justifie ainsi son choix : < L'équivalence

entre consuls etprobaalai, proposée par Denvs d'Ha[carnasse (rv,76,2), me paraît devoir

s'impo-ser, dans la mesute où Appien avait beaucoup pratiqué cet âuteut. > La pottée de I'atgument nous échappe.

3a Cf.Mithr.,6,

19:

(en 149)

ô

ôè 'Porpraitov otpat1,7ôç èv &otet o:oæ aôttNu ôn11ev êni trlv

pouÀi1v toùç toû llpouoiou ngéoperç, yaE(ô1tevoç Arr&Àg, < le préteur urbain des Romains refusa

d'introduire tout de suite les ambassadeurs de Prusias devant le sénat, par égard pout Attale >. Le

passage est instructif à plusieurs égatds. Le préteur agit en I'absence des consuls

;

c'est le

magistrât, non le sénat, qui décide du moment précis de la réception

;

enftn, la fixation des

audiences

^pptra:ît aussi comme une ârme drplomatique très efficace.

35 Cf. HJ. Mason, o./., p. 61 (rù Nowù" npuy,plra, ru publica ; koinon d'Asie).

(10)

102 E.TIENNT, F,\N,{ERIL

seion nous, que les

ngôpou),or

en

sont

membtestt'.

Un

autfe

élément

milte

en

faveur de notre

interprétation,

le

pluriel rgôpoul.ol. En pdncipe, un

seul

m€istrât

convoque

le

sénat

et

décide

du

moment

de

la

réception d'une

ambassade.

P.

Goukowskytt,

conscient de

la

difficulté,

suppose que les consuls auraient reçu

I'ambassade séparément, en

pdvé,

sans

porter I'affare

devant

le

sénat.

Une

telle

hlpothèse n'emporte

pas la

conviction.

En

conclusion,

il

est peu vraisemblable

qu'Àppien

emploie

le

terme

ng6pou-)"oL avec

le

sens de < consuls >.

Il

dit

seulement que 1es sénateuts, se disant

ttop

occupés,

n'accotdèrent

pas d'audience aux ambassadeurs de N{lthddâte. Comme

on

1'a

l'u,

f

introduction

de l'ambassade était du ressort

d'un magisttat

(consul ou

préteur urbain).

Le

passage

d'Appien

n'est pas en

contradiction

avec cette règ1e.

L'auteur

n'évoque pas les contacts préalables

qui ont

dus nécessairement être

éta-blis

entre

1e sénat

et

I'ambassade

(par I'intermédiaire

d'un

magistrat

ou

d'une

commission sénatotiale mandatée à cet effet, ne

f,it-ce

que

pour prendte

connais-sance

du

motif

de leur

visite),

mais envisage seulement

le

résultat :

la

fin

de

non-recevoir opposée par les sénateurs à l'ambassade pontique.

Le

bien-fondé

du

motif

invoqué ('doXo)'ia)

est

invérifiable,

car les renseigne

ments relatifs

âux

trâvaux

du

sénat

à

ce

moment sont peu

nombteux.

Néan-moins,

un

sénatus-consulte daté

du

22

mu

78

peut

être

mis

en

râPport

avec 1e

renvoi

de I'ambassade pontique.

Il

montte

que le sénat trouvâ le temps d'accordet

le

titre

d'amicipopuliRomani à

ttois

navarques grecs

qui

s'étaient rangés du côté des

Romains en

Asie3s. L'&,oyoXtu, l'<<

indisponibilité > des

sénateuts,

peut êtte

bien

réei1e,

l'u

1es circonstances,

était probablement

âussi

un

prétexte

diplomatique

invoqué

pour

éviter

de

se

prononcer à Ia hàte sur l'accord imposé

par

Syl1a à

Nfrthridate sept âns

plus

tôt

et,

pâr

conséquent, sur 1a

future politique

étrangère de Rome en Asie.

36 T.l.Luce, o./.,p.80-81, souligne l'emploi inattendu de roLvôv pour désigner le sénaq mais

refuse de considérer les npôpoulor comme étant les consuls.

'-

O.I,p. 197,n.561.

38 L'opinion de

I{.G.Bnrns-O.

Gtadenwitz, Fontes, 19097, p. 777,

n.3,

qui songent à la

guerre de 90-89 et au mâssâcfe des ltaliens d'Asie, est acceptée par l'ensemble des m,r.lernes. Seul

L. Gallet,<Essai sur le sénatus-cons,tTte De A.vlpiade sodisqae>, dans RD, 16 (1937), p.242293

(p.215), esrimant qu'un délai de plus dix ans entre la fin de la guerre et la résolution du sénat est

incompréhensible, ptopose la date de 83-82, que R. I{. Shetk, Roman Docunents;l'ron the Creek F'ast,

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