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Les investissements et le changement technique dans les exploitations agricoles. Enquête exploratoire auprès de 650 agriculteurs du Centre et de la Bretagne

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Academic year: 2021

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(1)

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650 agriculteurs du Centre et de la Bretagne

S. Bonny, P. Dauce

To cite this version:

S. Bonny, P. Dauce. Les investissements et le changement technique dans les exploitations agricoles. Enquête exploratoire auprès de 650 agriculteurs du Centre et de la Bretagne. [Rapport de recherche] INRA - Stations d’Economie et Sociologie Rurales de Grlgnon et Rennes. 1988, 200 p. �hal-02278999�

(2)

LBS IIMSTISSniENTS ET r,E CEANCEUE}IT IECEmqUE DAIIS I,ES BXPIOIÎATIONS ÂGI,ICOI.ES

Enquête exploraÈoire auprès de 650

agrlculLeurs

du Centre

et

de la Bretagne

0crobre 1988

Sylvie

BON}{./

Pierre

DAUCE

Rapport d'êtape

INRA

-

St,at,ions d'Econooie

et

Soclologie Rurales de Grlgnon

et

Rennes

DOCUlvlEIITATIOil ÉCOiIOlt/lIE RURALE REl'll'lES

I

rFo14590*

ililt ililt ililt llilt ililt ililt ilil

ilt

(3)
(4)

Pour cornmander Le prêsenL doer.ment, stadresser

à

:

INSTITUT NATTONAL DE LA RECHERCHE ACRONOMIQUE

StatLou drBcooolle

et

Soclologl.e Burales

65,

Rue de SainC-Brleuc

35042 RENNES CEDEX

Règlenent

par

chèque bancaire ou

postal à

lfordre

de

:

I.N.R.A.,

Régle Centre de Rennes.

(5)
(6)

Le

prêsent document

eonstitue

Le compte*nend"u dtune reehenehe qui

se

situe

dans

Le

pnoLongemeni

d'un tnauail

de

nêfleæion

eoncewtanb

d'une

part

Les Lnuestissements

en

biens induetr*iels rêalisês

par

Lee

agriculteurs*

et

d'autne

part

Les irvtouations susceptibLes de modifi,en

Les cond.itions de pnoduction en ag'nieultu'r,e**.

PLus pr,êcLsêment,,

nL

s'agit ici

d'êualuen La méthodoLogie

et

Les

rêsultats

d'une

enquête eæpLoratoi,ne nêalieêe aupnàs

d'un

ëchantiLLon

de

650 agni,euLtew.s

des

nâgi,ons-programnes

du

Centre

et

de

Bretagne

afi.n

de

testen

L'i,ntâr,êt

et

La

faisabiLitê d'un

appaneLl pewnanent

d'obse'r,uation qut) puisae apponten

des

êLêments nouueauæ d'inforrnatïon

et

d'annLyee sun Le changement teehnùque

et

L'i,nuestissement dans Les

eæploitabions agnicoLes. Ce r,apport d'âtape

.est

hêtër,ogàne

: iL

con-tient

à

La

ioia

des nâfLeæions su"r. La mêthode dtenquête

utilisêe

et

Les penfectùonnements

à

Lui

appor.ter.

et

une prêsentatLon

de

L'ensembLe'des

r.âsuLtats obtenus sans

qu'iL

A

ait

pour.

L'instant

mise en oaLew.

parti-euLiène des pLus oniginauæ

d'entne

euæ.

Le

document

paraît

auee

queL-ques

mois

de

netand

par

rupport

auæ

objecti,fs

initi,auæ

;

i.L

faut

en

nechencher Les vlaùsons dans Les pnoblèmes pnatiques de mi.se en pLace et de dêpouiLLenenb de L'en4uête

et

d.ans Les moAens Li,mitês donb on

dispo-eait

face

à

L'abondance du matêriau

necueilli.

?t

P.

DAUCE,

Les

lnvesEissements

des exploitations agrlcoles en

biens

industrlels et

1a nodernisat,ion

de

1

riculture.

Recherche

néthodolo-que p

our

I

observatlon,

1a

prévision

el

1'ana1yse, Commissariat

Géné-ral

du Plan

et

INRA,

février

1987.

** S.

BONNY

et P.

DAUCE, Recherehes

et

innovaE,ions

en

agriculture

:

(7)
(8)

AVERTISSEMENÎ

RESUME

Chapitre

1.

LES OBJECTIFS

L'origine du

proJet

a. La chute

des lnvestlssements en agrleult,ure

b.

Agricult,ure

et

changenent teehnlque

Les hypothèses

et les objecÈlfs

a.

Une enquête

conjoncturelle sur

les

investlssements

b.

Les changement,s techniques

mis

en oeuvre dans les

exploltat,lons

et, 1es nodèles cechnlques auxguels l1s

correspondenE

3.

Les oêthodes eÈ, les noyens

Chapltre

2.

METHODE

1.

La

rêalisatlon

des enquêtes

2.

Les quesLionnaires drenquêÈe

3.

Le dépouillement, des enquêtes

1 2 Pages L7 L7 2L 23 1 1 1 3 6 6

I

L4 1

Cha

itre 3.

LES RESULTATS DU VOLET STRUCTUPdL DE LtE LES CARACTERISTT s S EXPLOITATIONS DE L ECIIA}TTILI.ON

Enseigneoenls mêthodolog iques

a.

Le

taux

de réponse eÈ

la

eomprêhenslon

des questionnaires

b.

Caractêrlstlques

st,ructurelles

et

reprêsentatlvité

de

1'échantillon

des répondants

2.

RésultaË,s coûcernant 1e parc de nacêrie1 et, de bât,inents

a.

Le parc des tracEeurs des exploitaEions

b.

Autres aut,oroteurs, bât,lnents d t

exploitation,

lnstallatlons flxes

eL mlcroordinateurs

3.

Les

projets

et

perspectlves des

agriculteurs

a.

Les

proJets

pour

l'exploitatlon

et,

les moyens

adoptês pour

naintenir

ou

anéliorer

le

revenu

b.

Les perspecËlves en naÈlère de succession,

de surface eE de naln-dtoeuvre

c.

Les

projets

en matière de producE,ions

z5 25 25 28 37 3B 44 51 5r 56 5B

(9)

Châ

oitre

4. LES PJESULTATS DE L'ENQUETX

INVESTISSEMENTS REALTSES ET PREVUS

I

Enseignenent'

s

nêthodol oglques

a"

Le

taux

de réPonse

b.

Représentatlvitê

et

caractéristiques

struc-turelles

at"'tàpt"àants à

1'enquête annuelle

c.

La fiabilltê des rêPonses

Les

investlsseûents

rêallsês

en 1987

a.

Le montant des investlssement's de 1987

i. i." diffêrents

tyPes drinvestissemenrs

'e.

L'opinlon

des

agrlculteurs sur

leurs

investlssemenEs de 1987

Les

prêvisions

d'investissement

pour

1988

a.

Proportlon

dragrlculteurs

prêvoyant dt

investir

en 1988

b.

Les blocages

qui

1'enPêchent

c.

Les lnvesÈissements Prêvus

61 6r 62 63 70 70 76 80 2 3 87 87

4.

Achats

et

déclassemeûts de

rnatêriel

et

bâLlnents

B9 90 94 94 r07 109 115 ITATIONS Lt7 en 1987 -"

^:-

ies

achats de

matêrlel

en 1987

b.

Les venÈes eL dêclassements de

natériel

en 1987

c.

Les

.oo"rto"iions

de

bâtinents

en 1987

d.

Les déclassements de

bâtinents

en 1987

Cha

tre

5.

LE TECHNI DANS LES E)GLO

ETL OPINION DES AGRIC TE A L 'EGARD

DES

I

NNOVATIONS : UE E NTS DIAPPROCHE

Les

prodults

et

servlces nouveaux

uLilisés

dans les

explàitations

en 1987

Les rnodificaÈlons prévues dans

les

explolÈaLlons pour 1'annêe

à venir

I

2 r17 L25 L32 133 136 145

3.

Les des a b c

attiLudes

ec oPlnions des

agricult'eurs

à

1'êgard

innovations

t'echnlques

.

Une aÈLltude

gàiâi"f"tenL

favorable

aux innovations

.

L'opinlon sur "ht"o"u

des innovaLions proposêes

.

Les

variarion"-;;;

oplnions selon

lr9TEX,

la

classe

-

(10)

a.

Un

large

courant en

faveur

de ltlnformat,ique

de gest,lon

b.

Problèmes techoiques eÈ deuandes

vis-à-vls

de

la

recherche.

Chapitre

6.

LE REDRESSEI,IENI DTECIiANTILLON

La néthode

utilisêe

a.

Les procêdures

b.

Le redresgement

et

ses

llmites

2.

Quelques

rêsultat,s

du redressemenE

dfêchantillon

a,

Investlsseûents rêa1lsés en 1987 et

prêvlsl.ons 1988

b.

Opinlon

sur

les

lnnovaLions techniques

CONCLUSION

I

.

Enseigneu,ents nêthodologtques

2.

Lt apport de connalssânces nouvelles

ANNE)G. Les guestlonnalres dr enquêE,e

158 t66 L7L 1 L7L 171 L73 L76 L77 181 L87 187 r89 195

(11)
(12)

Ce clocument prêtente Lee f'ësultats d'une enquête eæpLora-toire sun.Les inuestisse-nent7

et

Le ot

ong|iuit

iechnique dnns Le9 .eæpLo,i.tations- agri.coles .

:

i.L e'agie.sait de

teste?. dans d.eur

iaJià"i-io

^àtnoae, La

fatsabititê et

L'i'ntênêt d'un

outil

d'inoestù-gâtio" que L,on eruisage d"e mettre -en

pLace darts Les pnoehaùnes annêee.

0n ruppeLle en premi.er Lieu Les ob;1ecti'fs de La necherche

:

anaLyee des iru)es-tiasements

effectiês'et

prêuus pan Les âgrLculteurg

et

nepênage.des changet:ente t11h--^ niquee

qu,iià

nettent

eÀ oeuunà

et

priuîLâgie.nt (en tentant d'esquissen Les nodèLes techniques correapond.ants). Dans ce cadne, L'enquête

a

êtê rêalLaâe par uoie postaLe

tli l1iz

auprès à,un êchantiLLon d'agr,'L,cultgure

(y

Centre

et

de La Bretagne apparte'

"ànt

ou

fiàhle,

SIRENE d.e L,INSEE. -ELLI

e'est

dênoulêe en deuæ temps

:

tm premier auestionitaLre

,:ïa'iii à

neconraîtne Les caractêr'istiques struetuneLLee des eæpl-oi.ta'.

i;'";;:;:;â";r;;;;

conce.,rni.t Les inuestiesements

et

Le chang,ement uech,nique, celui-ct)

â;;i";;

Atr,; r,êpêtâ tous Les ans de façon à poutsoir annLyser Lee êuoLutions. 650

ques-iionrnines ont'êtê dêpouiLlês

pourie'prenibr

uoLet, 500 pour Le second,

plueieuTs types d,t enseignement eont tirês, de -ce

traoail

eæpênimentaL en nat'i'ène

d"e nithod.es d.,enfiuâte

et

de'dêpouilLement

àt

de nêsuLtats. Les infortnatione stnuctu'

rel7es perrnettent d.e eanactê"r,iàen Les- agr"LcuLteurs

à

benps complet des deu$ nêg.ions .: d.u fai,t' d.e La Uo"i-ai eoraogu uti,Lieêel i,Le sont

plus

iàunes àt -Lea .eæploitati.ons de

pirL gr-"ae d1,nension êconofrique ,que Lâ moyewrc. -Des questions d'opi'nion t'elatiuee à

iLi"""

itiatêtgiee po:u,

o""roître

Làurs reueitus montrent

qutila

chenehent prionttaioe' ment

à atnâLioner

ii

q""Læa d,e Lew^s productùona

et

à

augmenter Lee nendements, Lee

à*,ptoitonts ,l"u Cenire- pni.uLlêgi,ant en àutre La d.iuersifi'eaii.on de Leut's spêeulat\ons ' Dane Le tsoLet con;lonctwoel, on

a

d'abo'nd onalyaê Lea inoestissementa'r'ëalisêe en 1gg1, Leur montant"

Leir

natune-, Leun rêpartiti.on,- Lee frei,ns ou Les facteurs- quL Les

fauoriaenx. Lee pnêriri,on" d.'iehats de'biens d'êquùpenent po.un L988 sont âgalement

Lpp"iaUenaêes-à Là

folis

en tendance gënêraLe

gt

pa:

-doàaLnes

d'inuestissements

.

Puis on

êtud.i,e en dê.taiL Les acquisLtions d.ie natâniel

et Lee

eonstnucti.one de bâi;inents

nëaLi-sâes sn Lg8Z (nature, motiuations, canactêrisiiques techniques) ainei' que Les oentes

et

dêcLaseements.

Lee questions reLatiues au changemer,.t teehnique porta'Lent

aur L"ea

produit-s. et

seruices Àouueauæ

utilisês

d.ans L'aniêe passêe, Làs modifi.catione.prëoues

îur

L'ex'

pLoitation pour L'annêe

à

uenir et surtout L'opinion dee enquêtâs

à

L'êgandd'un.cen'

Tain nonbte" d,e rrpuieautês iechniques. Sun ce dàrnien poi,nt, i'L app_araît-gue Ltattitude

d.,ee agr.LcuLteurs

à L,êgard"

des ùnnouations eçt-en gênânal a88ez fauonable. Sont par'

ficuL7ènement bien

aciueilLis

L'infonmatique de

gàstion,

La fenti'Li'sation raisonnêe, Les seruices têLênati,ques

et

selon La r.êgion Les-, cuLtures

à

desti'nation induetnieLLe

ou- ênergêtique ou La'poureuite de La sê[eetion d'animauæ

et

de variêtâs à

trèe Tnut

nend.emeif

.

i,tais Le ràbot d.e Labour, Les apcêLênateurs de croi.seanee, Lthormone de croi.ssanea, Le robot de traite

reçiiuert

une ma;1onitê

d'aois

dëfauorables, Par ai'L-Leuns L,iifomnati.que de geation uibnt Largemmt en

tête

des innooatione que Les

agr't-culteurs aimenaient i.ntnoduire sur Leun eæploitation'

Ce sont Les r,êsuLtats bnute d.es enquêtee râalisêea qui. eont pt'êeentâs

et

a;rnLgeês dnns Le d.ocument. (Jn d.ewûer cTnpitne

fàw,nit

queLques donnêes nedreseêes ,ob,tenues par ioruiêtnati,on d.es ind.iùid.us

afin

àe ,erlLne L "ecTtnntiLLon pLue repnêa,entatif de Lgt

^qgVu-Latlon

ae

reJerence. Les îe2dancea d'eneembLe

ne soni

pas pnofondëment modïfi'êes.

qintqu"" rêêtquiLibragel s'opèr,ent cependartt, notatnnent en Bnetagrt'e où L'âclnnti'Llon de

dêpait

êtait

dauantage biaisê.

Sun La baee de ces nêeultats, Le

trauail

de recherche oa ee poureuiùre' notawnent

(13)
(14)

Chapltre

1.

LES OLIECTIFS

1.

Lrorigine

et le

conterte

du proJet

a.

La chuÈe des lnvest.lssemen

ts

en asr

I

culture

Depuis la fin

du

19ène

sièele,

eL

surÈout

à partir

de

1950,

1a

substilutlon

du

capital au

travalL a

consÈltuê

lfun

des

t,raits

1es plus Earquants des transformations de ltactivitê

agricole.

Ainsl,

en France,

entre

1960

et

1975,1a formation brute de

eapital flxe

(FBCF) aussi

bien

que les consonmations

lnternédiaLres

se sont

accrues

à

un

rythme

rapide

(+ 4

à

+

5

% par

an en ternes

réels

pour

la

prenière,

*

6

7, pat

an pour

les

seeondes)

tandis

que

la

populatlon acEive

agricole, sur

1a

nêne

période,

dêcroissaLË de

4r5

i4

er

moyenne chaque

année.

11

s'agit

drun

phénornène

tradulsant

les

conditlons

dtintêgration

du

secEeur

agricole au

dêveloppement êconomique

global et

caractêrisant

1 I

essentlel du processus de nodernisation de

l

t

agriculture,

c I

est-à-dire des

changements

qul

s'

opèrenÈ

dans la

combinaLson

producEive

afln

d'en

amêliorer

lrefficaclté.

Cependant,

à

partlt

de L974, des

ruptures

Lmport,antes se

sont

pro-duites.

En

particuller, les

investlssements

agricoles

en

natériel

et

bâtfunents

ont

cessê

de sfaccrolt,re

pour stagner

puls

srorlenter

à

1a

balsse,

à tel point que Ie

sfunple renouvellemenE

du

capttal

productJ.f

nr

est plus

assurê

globalenent

(1).

Selon

1es

estlmations

1es

plus

rêcent,es

(2),la

FBCF

agricole, gui

êtalu

de

21,5 nlJ-liards

de

franes

en

f980

nfesc plus

que de 16

nllliards

en

L987 (prix

constants)

;

à

lrinverse, les

amortlssements

sur

la

mêne

période

sonÈ passês

de

18r5

nll1iards

à

19

nilliards

(opÈlque production).

Coopte

tenu des

tendances anEêrieures et de ce

que

lron

admet

habieuelleûent quant au rôle des investissements dans

lrarnéliorâtion de

la productivité,

ces modifications

dans le

rythme

dtaccumulatlon du

capical

posenE question

car e1les

touchent

au

fonctionnemenE t,echnique

et

économique des

exploltations,

aux

facultés

d'adapEaÈ,ion

de

lragri-culture nationale

aux

concralntes

des marchés,

aux

choix

de

polLtique

agricole,

aux

relat,lons entre

le

secteur

de

la

productlon

el

son amont

industriel

eE

flnancier.

(1) D.

Aubert,,

Le

capltal

en

agriculture; les

données

macro-éconoui-ques

et leur

êvolution,

I 1-19 .

Economie

Rurale,

1Bl, sept .-oct

.

1987

r

pp.

(2)

Comptes

de

lragriculture ;

nouvelle

base

1980.

INSEE, Les coûptes

de

1'agriculture

française pour

L987,

Juillet

f988.

(15)

Nombreuses

sont

les

approches

qui

per"!Ûettent de

connaltre

la

natu-fêr Ie

uontang,

les

"...ttêtistiques

des

lnvestissemengs

agrlcoles'

Elles

s,appuient

Eantôt

sur

les

données

de

la

conptablllt'ê

naEionale'

cantôt sur

des informaEions

chiffrêes

issues

dtenregistrements

tndivi-duels

(à parcir

du RICA, rêseau

d'informatlon

comptable

agricole),

!an-tôt

sur

des enquêtu"

p.ittcullères '

tantôË

sur

des reeherches contlguës

(analyse des

industrtàs d'aoont,

êtude du financement de

lfagriculture,

ài".).

Au-delà des êtudes enpiriques

dêcrivant

les varlat'l"ons

du nlveau

d'lnvesti.ssemenË en foncLion de crltères Propres aux

exploiEat'lons,

des

travatrx

d'ordre

macro-êconomigue

sont

êgalement

poursuivis

en

cher-chant,

à partir ie

uodèles

thêoriques de lrlnvestissement

en

agricul-ture,

à

rendre coûPte des

êvolutlons

consLatêes '

ces recherches,

gul

sont

aPpelées encore

à

de

nombreux développe-Eents et perfectlonnements, connaissent cePendant

un certaLn

nombre de

liuiges, ia

pr"nlère êtant

qutaucune

drentre

elles

ne stappuie

sur une

apprêhension

spêcifique

et

direcLe

des

investissemenEs

des

exploita-tiàns agricoles.

Oe

pius,

el1es

ne prenflent en compte que

les

rêsultags de condultes passêes

et elles

sfavèrent

mal adaptêes

pour

intêgrer

les

incertitudes du

lemPs

Prêsent

eE les nodiflcations

êventuelles

de

comporteuents. Face

i la

nouvelle

donne dénograpl'rique, aux problènes de

dêbàuchês,

à

la

crise

des revenus

, leur

pouvolr

prêdictif

concernan6

la

demande dilnvestlssemenË des

agriculteurs

demeure

bien fragJ-le.

Enfln'

ies

investlssements

y

sont

salsls

essentlellement

à travers

leur

compo-sante

monétaire,

sans que

ltartLculation

avec les

innovatlons

technl-aæl4rrB

æchchs

€n oqrrB

sr

illnïestLsært

ea agrlculaae

-

E.

RIYCFIARD (INRA+SR, Rermes) ' IrwestlsssnsrÈ eL cholx

du secterrr agrlcole

;

êtude êconcmêtriqr:e

-

Ttrèse de versitê de Rernes

I.

del

-

l4lnistère

tlve,

EEude

de ltAgrlculËr.re, â:reau de Llfuah:ation et de

la

ProsPer

srr

1a baisse de il lnvesEissæent producËif en agrieultr

re

-

P. RIIC (INRA-{SR, }&ntPellier), Pro drêtude sur 1a

des lnvestissengrts de et des

-

D. AIIBERS (BSffi), Contribution à lranalyse du systfup prodrctif sur

(16)

ques

qurils

véhiculenL

et la

modernisatton

des

praElques agricoles

qurils

enÈralnent

ou

accompagnent

pulsse

êÈre vérit,ablement analysée.

En draut,res

tertes, les

LnsËruments dtobservation

et

de

prêvislon

dont

on

dlspose actuellement

nrapportent

qutun

éclalrage

partiel

dans ce domaine straEégique que const,ituenÈ

les dêclslons

drinvestlssement.

b.

Àgriculture

eË changenenl technique

Sl

1a croissance

agrlcole

des pays

industriels

renvole

à

la

fornl-dable

poussêe

du

capltal

en

agriculÈure,

elle

ne

peut

être

dissoclêe non

plus

de

la vêritable

révolutlon

t,echnologique

qui a

touchê

ce

sec-t,eur de produt,lon, notanmenÈ depuis

la

seconde guerre uondiale.

Asso-clês

aux êquipements

flxes,

transltanÈ par

1es consommsE{sns

lnternê-dlaires ou

prenant des

formes

plus innacêrlelles, les

ehangements

teehnlques

onÈ

principalenent

concernê

1a

rnodification

du

matêrle1 génétique vêgéta1

et

ani.ual,

la

oécanlsacion

et la

motorisatlon,

1'uti-l-isatlon

de

prodults

chinlques

et

draliments

composés. TouEes ces

évo-lutlons ont

entralné

e11es-nêrnes

une

transformaLlon

des

t,echnlques de

culture

et drêlevage

eL une

artLflciallsatlon

des

conditlons

de

produc-tlon et ont

conÈribué à

1a

substltutlon

du

capi.Eal

au travall et

à

lraccroisseuenÈ de 1a productlon

et

de 1a producttviËê.

cependant,

au delà

de

cette ênumération, 1a

nanlère dtaborder

1a

question des

innovaÈions en agrlculture nt

èst pas très aisée.

Les approches miero-êconoolques

par

exenple êprouvent beaucoup de

difficul-tês â

dêpasser

le

stade

d'une

eomparaison

à dlffêrentes

périodes

drétats

E,echnologiques

dlfférenEs.

Quant

aux

analyses

globales de

1a

croissance,

el1es assinllenE

en

gênéral

le

progrès technique au facteur

"rêslduel",

ctest-à-dire

ce

qui

subslste lorsquton

a épulsê

les

expli-catlons

dues

à

une

modification

des

quantltés

de

facteurs

de production

mises

en oeuvre;

peuÈ-on

vraiment

appréhender

de cette

uanière la

llaison étrolte qui exist,e

entre

le

changemenL Ëechnique

et

les

mouve-Eent,s

relat,lfs

du

eapltal

et

du travail ? De ce

point

de vue des analy-ses moins

rêductrices

ont,

vu

le jour

depuls quelques annêes :

- 0n arrive

désormals à uertre en évldence

ltinfluence du

progrès

technique

sur

1r

utllisaLlon relatlve des différents facteurs

de

productlon

(indépendamment, des

variat,lons de

prlx), le résultat

êtang

en gênéral

un

bials fact,oriel qul

condult

à

une

plus grande

part

du

capital fixe et

des

consomuaEions

internédiaires, au

dêtrfunent

de

1a

terre et

du

travall

(1).

-

lJn

autre

schéma

expllcatlf original est celuL

qui

relève

de

1a

théo-rie

des innovatlons

indultes dans

laquelle

on

cherche

à

dêcouvrir

lès

rôles

jouês

par

les

ressources

lnLtLales

en

eerre

et

en maLn-droeuvre,

par

les prix

des

facteurs

et

des

produits, par les

autres

variables

GfEe

reporter

â F.

Bonnieux, Erude êcononêtrl

ue

des

dts

rités

de

1 t

agriculture

f rana,ai

se sur 1a

base

(17)

trlalgré

Lout'

de

façon

gênérale,

ltécooomle rest,e encore largemenË

dêpourvue devant'

la

questfJn

du

chaagement technique

'

Les ralsons

en son6 nombreuses

(2J:la

thêorle

nêo-classique,

qut srest

élaborâe sur

la

base d'une

stabillEé

de la

technlque'

ne sresÈ lntêressée que

tardi-veûent

à la

dynanlque êconomlque

et

plus

tardivement' encore au change-nenÈ Ëechnique

; les

connaissanees

sclentifiques

et

technlgues des

êeo-noulstes

demeurenE

en général

linltêes ; les

<lonnées

flables

dlsponl-bles

dans ces domalnes

sont

relativemenL

rares

et enfin,

Le suJet

est

"orpf"*"

et

nrest

pas

de

ceux auxquels

stappllque

facllemenE

ltanalyse

êconomique

(3).

*

(

1ïï

vo:.r par

exenP

le

V.W. RuEtan, Teehnical Change and

Innovation

in

Agriculture,

in

R" Landau and

N.

Rosenberg ed' The

Positive

Sum

Strate-Ilarnessl Technol

for

Econonic Growth

National

AcadenY Press,

Washington DC,

I

(2)

Sur

ce

Polnt,

on

reP

rand

f

interprécatlon

de

G.

Schnéder'

in J'J'

Salomon eE G. Schnêder' Les eux du c ement Lechno I ue

Econo-nlca,

1986.

Voir

aussi

J.

Pa

renÈ,

Technlque eE g,

n B. Gille,

Hls

toire

des techni s La Plê1ade, 1978.

Cen

esl

sans

oute

pas Pa

r

hasard

sl,

rêcemuent

en France,

deux

lnitiauives

onE

vu

le jour

Pour

relancer

les

rêflexlons

et les

recher-ches

sur

le

changement

technlque,

sa genèse

et

ses

inpllcatlons

dans Le

cadre

de la fillère agro-alinentalre'

Lfune

es

t un

appel

dr offres

conj

oint

du

Minlstère

de

la

recherche, du CNRS eE

de

IrINRA concernant

les

changements techniques dans

les industries

11

ées

à

ltagrlculture

(appe1

d'offres

de

juin

f986 deuxiène phase

en

a

vrll

19BB). L t autre

est

la

mise en PJ.ace Par

le

Comrni

ssariat

gênêral

du Plan

d'un

groupe de

prosPe

ctive

agrlcole

au seln

duq

uel

une

coomlsslon

a

notamÉent Pour

fonctlon

dt examiner

les

consêquenc

es

économiques des

nouvelles

techno-logies

(févrler

1988).

Des prêoccupa

êgalenent au nlveau euroPêen'

(18)

La

dênarche que nous adoptons se

veut

complémentalre

des

recher-ches

qui

ont

pu

êire

effectuêes jusqu'à

prêsenË, en matière

drlnvestls-".r.r,C"

ou de changement technlque en

agrlculture.

Guldêe

par

Ia

néces-sitê

de mleux

connaltre

eL

de mleux comprendre

le

processus

actuel

de rnodernLsat,lon du secteur

agricole,

ses

inplicatlons

et'

ses enjeux,

elle

nous a

conduits

à

êlaborer

des proposltLons

nouvelles

que nous allons

È,enter de metËre en oeuvre

et

qul

stappuienÈ

sur

deux

ldêes-forces

:

-

pour progresser dans

la

connaissance du comporteoent dtlnvesÈisaement

et

de

modernisation

des

agriculteurs (passé' mais surtout futur)

'

il

est, lndispensable

de

faire

appel

à

des nêthodes drobservaÈion dLrecÈe.

Interrogei

l"s

agents êconomLques

sur

les

problèraes

qul

les'prêoccuPent

consÈiÈ;e sans dàute

un

bon moyen

dtanêliorer

1es capacitês

prêvlslon-ne11es

de

la statistlque agricole,

quasi-inexlstantes

Pour

lrinstant

dans

le

domaine de

lrinvestlsseoent

et

des

innovatlons

(1).

en

cette

pérlode

de

ruptures

dans lraccumulatl-on

du

capital et

de

mugagions technologiques importantes,

pour rendre

coûPte des

modifica-tions

de la conbtnàlson produetlve

et

notarnment des nouvelles formes de

part,age entre le capllal fixe et 1e capltal clrculant, lrapproche

à"onortque

dolt être

cornplêLêe'par

une

approche

technologique

qut prenne en compce

la

logique

Èechnlque de la modernisatioû.

Cette

orienÈagion gênérale

êtant

dêfinle, la

rêflexlon

méthodolo-gique

correspondanEe

a

débouchê

sur uû

projet

de

nise

en

place

dtune enqo6te

rêgullère

auprès

dtun

êchantlllon

pe-rmanent dragriculÈeurs

afin

de fournlr alnsi des

informaLlons

statistiques origlnales

Pour la

recherche.

Une

telle

enEreprise

storganise

en

foncËlon

des

objectlfs

que

lton

se fixe eL des moyens que

lton

se donne pour

les atteindre'

6ta'nêcesslré

où lron

se

trouve

parfois

de recourir

à

une

collecte

spêcifique

d'lnformaEions esE

clalrement

affiroée par I.l.I{.

Cochrane

dàns un

article

rêcent

:

"Pour

définlr,

dêcrire

et

analyser un problène

particuller, il faut

recourir à

des

statlsEiques

adaptêes

à

ce

problè-r.

Les êeonomistes

travalllant sur la politlque

agricole

devront

passer

davantage

de

temP

s sur les

questlons

dt êchantillonnage, la

formulatlon des

quest,ionnal

reÊ,

1e

recuell

des

données

eE

mol'as de Èenps

à

rentrer

des données

de

seconde main dans des nodèles

économê-t,riques

"exotiques"." (1,1.W. Cochrane' Focusing

on

Èhe

Speciflc

Problens

of

Agriculture,

Arnerican

Journal

of

)

1986,

pp.

1102-1f0

(19)

2.

I,eis h5rpothèsea

et

1es obJeetifs

a Un premie

r

axe

du

travail

envlsagê consist,e à rêaliser une enquête

êriodl

ue de

con

oncture

sur

les investlssements

effect

s les

ag,

ulteurs

manL e

e celle

q

est faite

Par

I INSEE a s

des entreprises

indust,rielles.

11 s'agLE, Par rapPorË aux données

dêjà

extstantes

3

-

d'obtenir

dans des dê1als

rapldes,

une premlère esËiûatlon de

la

ten-dance des

lnvestissetents

agrlàoles

drune annêe

sur

lrautfe,

en

dlsEin-guant

les différents

tyPes d'achaEs de biens

d'êquipenent'

La

fournLtu-ie

de

telles

lnfornations

pourralL

complêter

utlleûent

les statistLgues

utilisêes

dans

le

cadre de 1a cornpt,ablllté nâtlonale.

"La

construction

des donnêes ûacro-êconomlques rePose act'uellement

sur

un uodèle

qu1 comprend des hypoChèses

plus

ou

moins

fortes,

liêes

pour

la

phtpart

aux

staLlstlques

exlsLantes

(autorisatlons

de

construire

et mlses en

chantler

Pour

les

bâtimengs, enguête de branche auprès des const,ructeurs

pour

le

machinisme

agrleole)

et aux besolns

de

cohêrence avec le cadre

central

de

1a

conptablllté

nationale

"

Les

rêsultats

obtenus

traduisent, de

manlère parfois

approxloatlve,

la réallcê

Divers

lnstrrrments

devraient

âtre

rts à

contribuÈion ou

déflnis

pour

amêliorer

la

connaLssance de

1'

lnvestissenent" (f

).

- druEiliser cette

opportunitê

dtinterrogation

direcEe pour

amêllorer

les

informatLons dans des domaines

dlfficiles

à cerner

:

l-es

dêclasse-oents

et la

durêe de

vle

effectlve

des

diffêrenLs

tyPes de

matériels

ou

de

bâtinenLs,

Par exemPle.

pour It

est,lmaËlon du capltal brut, acEuellement Les décLasseûents

et

mises au rebut, des êquipeûents ne sont pas appr-ehendês

direcEe-ment

nais

calculês

selon une

loi

de

nortalité

des

investlssemenLs

de

Èype ]-og-normal

dont

on

dêternine arbitrairement

la

durêe

de

vle

moyenne eg 1a

dlsperslon.

Crest

ltapplicatlon à

lragriculture

de

la

nêthode

dlte

de

Lrinventaire

permanent ou mêt,hode

dêmogra-phique,

développée

en

France

par

J.

l'lalresse.

Selon

la

classe

de

natériel la

durée de

vie

retenue oscllle

entre

10

et

20 ans

'

avec

un

coefficient

de

dispersion

unique

de

0r6.

Pour

les

bâElments'

lrestioatlon

correspondante

est de

40

ans (coefficient

de

disper-slon:0r5),

ce

qui est

Eans

doute

troP

êlevê,

coBpte

Èenu des

nouvelles

technlques d'élevage

lotenstt (2)'

(.1) D.

(2

)

ir.

Aubert,

op.

clt.

rico-Guyomard,

Investlssenent

et

choix

techni ues

du

secteur

le ;

étude économêtrique.

I,

nars

1988,

p.

25.

(20)

-

de recueilllr

lr opinlon

des

agriculteurs sur

1es

obstacles

ressentis

à

lrlnvestLssement,

sur

les

facleurs qul

le

favorisent, sur

les

raisons

qui

condulsent

à

effecEuer tel ou tel achat.

11

semble

particullèreoent

importanË, dans

le

cont,exte acËuel de

crise

agricole

(chute des prix et des tevenus, problènes de

finan-cement

et

dt endettement,

dlfficulÈés

de

reprise

des

exploitations,

LncerELtudes

sur les

dêbouchês, rnesures

drastlques de poiltlque

agricole)

de cerner

la

manière

dont réagissent

les

exploltants

face

à

lrinvestlssement

eL notaoment de

savoir

quels

sonE ceux qui

oaintiennent

des

projets

dtavenir

eÈ ceux qut

sont

sous le coup

d'une

sorte

de

dénorallsatlon

provlsoire

ou

quasl-déflnicive.

-

drévaluer

le

montant eE 1a nat,ure des lnvestissements prêvus

à

court

terme

(c'est-à-dire

à

échêance drun an).

Ce

type

d!informat,lon

nrexlste

pas

actuellemenÈ

mals

11

stavère

inEêressant,

dans une

perspective

dranalyse des

anticipat,lons

des

agrlculteurs, à la

f

ois

sous

un angle conjoncturel

( cottt-enE 1es

condlElons du noment

aglssent-elles sur les

dêclslons

à

prendre ?)

et

sous un angle structurel

(co

'nent Progresslvement se

nodlfie

la

demande

de

blens

dréquipenent

de la part

des

agrieulteurs,

en

foncLion de quels dêterninanEs, économiques

et

techniques ?). La

mlse.en place

drune.

telle

procêdure

vlendrait ainsi

conpléter

le

rêseau des enquêtes

de

conjoncture gérées

par

les

instiËuts

de

sta-tlst,ique

(voir

encadrê). 0n dlsposeral.t de donnêes

factuelles

nouvelles

constituant

des info.roatlons

origlnales

utlles

pour

f

informaEion des

dêcideurs

et

des professionnels

de lragriculÈure et, des actlviÈês

voisines

(notamrnent 1f

agro-fourniture)

.

Cependant,

sl

It

on veut

en

faire

aussi

un instrument dtanalyse

et

de recherche, 11 faut, prendre en

coûpte

les

prlncipaux

facteurs

êconouiques

et

structurels

qul

agissent

sur le

niveau

de

lrinvestLssemenL.

Il nrest

pas question

lci de

se

substituer

aux analyses permises

par

le

RICA,

nals

i1

nt

est

sans doute

pas sans

intêrêt

de mett,re en relatlon

les varlables

eonjoncEurelles ou

d'opinion

avec

les

caractéristiques

des exploitaÈlons

agrlcoles

(âge du

chef,

surfaee

cultivêe,

orientat,lon

de

productlon,

etc.)

ou 1es donnêes

économlques

ou financières (état du

caplÈal

productif,

niveau de

revenu, degrê d'endetLenenL,

eEc.).

On peut se donner

alnsi

les moyens,

au

bouE

de

quelques

années,

de saisir les

t,endances

lourdes

qul

(21)

Eoq€ûes de

cmJdre

et agrlcûlÈre

a

1â rtlfférerce des alÉres secteurs dtætiviEé, 11 nfedste actu+lænt dars Le dcnalne agrlcol'e q'e des erquêtes de conjcnctue

très spécifiques crd cnË pour cbjecÉf drêtabltr ou dræéllorer des

p.arftio*

ae prcd,ntiott

i

gr.d.s

cultr:æs (enqGtes de parcelles)

'

h,rft"

et lfui,æs, oio, pêpitières forestlères, vlande bovhe intensi-ve,

volaiue

(1).

L'ûlsEE pæ contre a dfuelopf degrls trente ansi ur

"pp*"fff"g"

tryort"tt

dtenquêces de conjcrntrre

: il

en exlste treize

aiifar*t"I

au3-u:rd'tnri

:

ar.lc oq6tes destinêes

à

suivre 1ætiviuê

des sectetts éconcmiqræs scnt venlEs staja$er pfuæ

t'ecært

des àquêa." "à dxèse" cterctenC à prêclser

le

ccmportært des indust'riels

aal

certafns dcmalnes jr:gês essentlels

:

lnvestlssæent, sitr:alion

flnarcière, concurrer'e àtrargère

et

oæortations. pa3 a'l l1gurs, a été développêe

enquête de conjcncture arprès des rnênages

:

Læêe en 1958 sogs le ncm dtorquête

s:r

Les lntenÈions draclac des particuliers,

elle est æ,tr.rellært

réalisê

trois fois

Pt' 8l

dans rrn cadre

omr

nautalre.

Des anquêtes gênêrales de ænjcnctr:re mE êté organtsées pour le secteur agricole par ItII{Sffi dars les auÉes 50, nals el1es nront guère

dr:rê phrs-dtuns dizâine dtaErÉes.

Ia

prulère, rêa] isée æ 1963, arralc

po* bj*uff de ccmpléter

la

sêrle des enq'êtes sur Les perspectlves âoncntq,*" des clæfe dt entreprise

;

srrr 4 500 qr.restlorrralres eovoyês

par vole postale,

1s0

rêpcnses êtatent reveflrles. Les qr:estions,

d'or

àre plgtôi qualltatlf, rentraient totrt à

fait

dans le cSarnp des enquÈ

tes de conjcncture

:

6voh:tion des

prix

et

du clrtrnerce ext-erler:r, actats de ù1rens d.e prodrrtlon et, stocks, -errol'tion des cultrres, du

cteptel et dà la rnairrdtoetrvre, réallsations et' prêvislons drinveslls. s@rts (2).

i€

qLEstlofflalre srest aodifiê €u cours des annfus, en æ spêcjalfuâ;t pariofs

;

la taille

de l'éctEltt{Llon s'est accrue itrsqu'à concenrer ernriron 10 æ0 agriculteurs,

à partlr desqr'els

an powalt esftraire près de 5

ffi

qr-estionnalres e*cploltables. A ccmrpÈer de 1962' Itenquête srest orienËfu vers des prodr.ntlons pæticulières (prodrs Uons srinafes) et ellg a pris

fin

en 1965, sans

çtcrr

sache pr/ecisâ

ænt 1es raLsæs de ceÈ

arêt.

(1) Iæs dcnnées conjcnctr:reltes ph:s g'erêrales dcnt on dispose en

agri-culfure rézultent, àt c,quêtus PcnctæIles effectufus

s:r

des rêseauc

prit'es,professicnrrelsouj,rrrrrallsclqr.esoudlestlnationslldirecLes

souvetrt réallsês par des orgarisnres barcaires (Bsrq:e de Fraræe) ' (2) Etudes eE 0onjcncewe, no12, d-ecotre 1953'

En dehors des problènes de mesure

et

de

définlÈton

des varlables

les

plus

pert,lnenLeJ,

cette partie

du

Eravail

ne

pose pas de

dlfftcul-tês

nêthodologlques

majeures. Sa

justiflcation se

mesurera

à

lraune

des connalssances ,rouoelles

qu'elle

est,

suscepEible

dfapporter

chaque

(22)

b.

Sinultanément,, eE selon

les

hypochèses

qui

sous-tendent

notre êEude,

nous avons comrne

obJectif

de re

rer

uels

sont,

les

cha ements

technl--ues

mls en

oeuvre dans les ex

itatlons

ricoles

eÈ noËammen! de

tenter

r

es mod

es

techni ues a ue

s l1s

corre nt, .

La nêLhode que nous ret,enons pour

l'lnstant

relève

dfune dênarche empirique, sachanÈ

qurelle

peut

contrlbuer

par

ses

rêsultats à enrichir

les

analyses êconomigues

du

changement t,echnique

(1). Elle

repose sur

les

posEulats

suivants

:

1.

t'[êrne

sl les

lnnovatlons

technigues provlennenE de

la

recherche

agro-nomique

et

des

flrmes

dramont

(ltagrlculture

êtant

de ce

point

de

vue

un

secÈeur domlné),

les

exploit,ants

conservenE cependant, une certaine

libertê

de

manoeuvre

dans lradoptlon

de tel1e ou telle

nouveaut,é.

LraccepÈaLion

éventuelle

dtune innovatLon est, cerLes déternlnêe

par

des

consldêrants

êconomlques

(2) (gains de productivitê et de

reveûus

escomPtês)'

nals

drautres

fact,eurs technlques,

soclaux eÈ struccurels

entrent

en

ligne de

compEe dans

la

dêclslon

finale

de

tel1e sorte

quton

ne peut

être sûr à

ltavance

sl telle

lnnovatlon

proposée

sera

effec-tLvement accepEée

nl

par

qui elle le

sera

conpt,e

tenu de

1a

dlversitê

des

exploltatlons. La ulse en

évidence

de ces dlffêrents

facteurs

constiËue

lrun

des voleËs des résu1tâEs que nous cherchons

à

êtablir.

2.

0n adueÈ quraprès

la

vague technologJ.que

de

1'après-guerre

prtvilé-gialc les

Eechniques Lssues

de 1a

mêcanique

et de la chlnie

lourde

(tracteurs

et,

auÈres

nachines,

engrais), un

autie

ensemble

drinnova-tLons,

plus

lmporEant rnême que

le

précédenc

pour

cert,ains

auteurs,

esÈ

en voi.e

de

bouleverser

lfagriculture (3).

Fondé

sur 1es

bio-technolo-gies

et

sur lrlnformallon

(au

sens

large),

ctest-à-dire

sur

les

progrès

(1)

Ne

peut-on

appllquer

à I'agriculture ce

que

propose

G.

schnêder

dans

un contexte

plus gênêral

:

"Insêparable de

cet effort

conceptuel

et

néEhodologlque,

la

deuxlène

tâche dtune

êconomie

du

cbangemenË

technique

est

lranalyse enpirique.

Celle-ci

se

heurÈe

à

1a

difficulté

de

nesurer

les

phênonènes

et

au

frou de

ces

mesuresr

gui nrest

pas

molndre que

celui

des concepcs.

Elle

est

pourtant. indispensable pour ne

pas

aborder

un

phênonène

rnultiforue

de

façon

par trop

générale

et

rêductrlce"

c.

schmêder,

Les

enjeux,

ln J.J.

salomon

et

G.

schmêder,

op.

clt.

(2)"New

technologies

have

to

be proflcable from

a nicro

viewpolnt

or

they

w111

not

be

adopted"

J.

Havlicek,

Megatrends

Affecting

Agricul-ture

Inpltcatlons for Agrlcultural

Economlcs, American

Journal

of

AgrlculËura1 Econonics,

(3) "Potentlally,

there could be more cechnologlcal changes

in

agrlcul-D6e

.

1986,

pp.

1053 sq.

ture

by

Ehe end of rhe cenEury

than

ever before

in

recorded

history.

Energlng

and

poÈential

technologles

could

complet,el

y

revolutlonize

anirnal and

crop

producÈ,1on

,

marketing and declsion-naklng

process".

J.

Havlicek,

art..

ciE., p. I

0s6.

(23)

récentsrêalisésennaEièredeblologle,degénlegênécique,

d'êlectrooiqueetdtinformatique'llPeutnodifieraussibienle

fonctionneÛentdesexploltatlonsagricolesquelesrelatlonsdusecteur

de 1a production avec Les

flrmes

I'agro-fournleure

(1)'

. Sl I'opposition

enËre

nodèle

mêcanique

et

chirnlque

et

nodèle

biologiqueetlnformatlonnelestsansdout'etropsimpliste,ilfautse

demander cependant

quel

Eype

dr innovations prêvaut

en

agrlculture

auJourdrhui

; re;-"oj",r*

"orrt

importanÈs

en

Lermes drinvestissemenLs'

drachaÈs

de biens inâuscrtels,

d;

combinalson

des

dlvers

facteurs

de

productionêt,-po*-fu"1gli""lteurs''derapPortsauÈraval-l'Des

observatLons

aiiu"t"",

aiitêrenclant les

systèûes

de

production' constiguent ""rr"- àoute-

à cec

êgard un moyen

privtlêglé

de connalssance

etdecompréhensl.ondesformesquep'"'daujourdlhuilamodernisaEion

de

lragriculÈure

(2)'

3.S'ilslagitdoncdemleuxconnalErelanature,lesraisonseE

certaines

des consêquences des

cholx

techniques effecÈuês

par

les

agrl-culteurs'onPoseêgalenentcommeprinctpequeleschangemenEsqu|ils

sont

susceptibles

À'lntroduire

dans

leurs

manlères

de produire

ne

doiven'

pas

être

considêrês chacun

lsolêment,

mais qurlls

srlnscrivent

au

con'ral_re dans

des

systèmes techniques

évolutifs (ou

traiecEoires

technologiques)auselndesquelslesinnovatlonssonc'liêeslesunes

aux

autres.

Sous

la

presslon

d.s

,,o.,v.lles

technologies

et

du fait mêoe

delacompérltion.,,t,"firmes(tradittonnell|Éounouvellesdansle

sectèur

de

f'.gt;-fourniture) ,

plusleurs

systènes Èechnlques seraient

actuellement

"i- "o,rt"

de

redêfintçlon eE

entreraLent

en

concurrence

pours'ltposerauxagficulteurs(a"e.ço',diffêrenteselonlestypesde

prcduction) .

Plusqulunesinpleênumêrat'londesinnovationsuisesenoeuvreou

soutraltêesPârlesagrlculteurs(encorequecenesoltpasdênuédl1n.

têrêt),

noE,re

but

"Jt

de

tenter

dtesquisser

les

"rnodè1es Eeehniques"

auxguellesellescorresPonilen'eetquelsexploitanEsagrlcoleslesmeL-tent

en o.rr.rr..-

Slton

ie

nodèfe

technique-qui prêvaut

(voir

encadrê) '

sà:

iculture

t

évolu-and

the

or

Ehe

I

ts dêcenbre

tlStl;""

ignorer

res

dlfficurrés

de

1'opérarion

:

cerraines

innovaElons

sontdifficilesàûettreenévldence(coomenErepêrerparexempledes

bloEechnologleslncorporêesdansdeslntrantstraditlonnelstelsque

les

senences ?),

(24)

on

conçoiË, que

les lnpllcations

peuvent

être fort diffêrentes

sur la

loglque

de foncclonnenent des

exploitations

et

leurs relations

avec les

partenalres

êconomiques

de

1a fillère, mai.s

aussl

au nLveau

maero-éco-nomique

en

ternes

drut,illsat,ion du

territ,olre,

dfenvlronnement,

drem-pIoi,

de

locallsatton

des

actLvltés

productives.

,t

Comprendre

le

type dflnnovations

qul se

développent

est

essenÈiel

pour pouvolr anLlciPer

1rimpact

de

ces

nouveLles Ë,echnologles. pour

Itinstant,

de nanlère

concrèE,e, nous nous proposons

de collecËer

par

enquête

directe

auprès

drun éehantillon

d'exploltatlons les

inforoa-tions qul

PermetÈent dr

idencifier les

changements Eechniques adoptés

ou

souhaitês Par

les

agriculteurs,

de uettre

en

êvidence

les

facteurs éconouiques

et

struccurels

auxquels

ils

sont

l1ês, de dégager

1es

premlers êlênenEs des

relatlons

gul

exlstent eûtre

modèle techntque et

niveau et nature des Lnvestlssement,s.

Ia

ætlO

de qrDta tepHqræ

Ia

mÈIon de uodèle tectnlque rernrole à celle de systÈme Eectni-que (cotÉrence €ntre tes différencs âléneræ qui 1e ccnposent), nraig el 1g

indut

6gn'lengrg lridée de réfêrerne à laq'elte se æporte plrrs

ounoins çsnscl.îrngrt lragrlculÊerr et qui

ld

esE dans sp sçsr^{ne iûposêe par lrernrlronn€x'mt dans leq'el

lL

se sd.tr.re : appæeil de fcr^nation et de dêveloppea€nt, ernadmenE par les

firres,

corr

traintes naturelles ou éconmiqr:es de prodr.ctlon. jvec cette rDclcn, cn reste cependant dans

le

dcnaine de lrorgærlsaÈi.on æctrrique de la

prodrrtion, à la drfFérerne de ce $re 1'cn apperle nodèle de prodrs

tlon ouoodèle de dfueloppencrt dcnt 1e sens est plus

lsge

(1).

Ccrr'trlt repéner 1es rncdèles roclrriqrres ?

Les

dlfflcultês

scnc rrmbrer:ses. pfu:sier:rs nêt}odes ccnplfoer rrlggs pewsrt être errrrlsag-ees :

-

la constrr.ntlon

"thêorlqr:e" de modèles tectnlqr:es ecist€nts ou en geme à partlr de ce qr.re

lrm

sait aujourdttui des tectrriqr:es de

pro-drrtlon dispcrribles, des d-ecowerÈes et acqr-d.s rDrÂreau( des organls*

æs de æclærelæ

et

de d€veloppenort

et

des ûrnovations nlses an

point dans

les

lrdr:strles de ltagræfourniÈure. A

cet

fuard, les

srtretlens qre rDus arrcns conduits avec les ctercteurs de lrrNRA et du ctsLAGREF constlÈr-ent l'une des bases des travar.D(

à

engager

d^rrs

ceÈte vote (2).

-

lrêtabllss@lt, à partlr d'enquêtes, dtr:ne Eypologle errplriqr:e des

dèles

tecirriques cbservês.

Ia

difficultê

est alors de trower les

inl.icateurs pertinents,

de

répartir

des

cas

concrets souvent

(1) voir par excryrple

s.

Bor:ny, Diverrsitê et

dèle

dcnlnant de

Prr

ductlon, in @SADAR, de 1a diversité

(25)

ccrûpl€xes sltre des caÈêgories qui re sont qræ des ldêal-types' de

lier

les

perspectlves

æ.tttqt="

a'r projet de dfueloppært de

f

Àfoia"iion

et des diverses prodrrtions' C'est ar:ssi dans cette

;i" G

s'ergage 1e projet de t'eseau d'obsenratlon danÈ

tre

prr

Jar"

*.,'*

aà rnfse sr oerwre est aralysêe dans ce raPport'

-Ltr'rtl.lisatlondetrÉn'au<dereclærctecorrdultspardlarrtres-equi-pes, soLt à

partir;';

arafyse dêtarJ.lfu du foræcionnoent des

erploitations' soit

* Jt'*"

de ltagro-for-rnla're et des transfor

*Uo*

profor:des qræ courait ce secteur'

IL re

s'aglt pas

jct

de t'epartlr

les

prodr'cter:rs de-

lait

st

ôlffêrentes strates dêflnles seion

la tallle

du tranpeau, le nlveau de prodæcion, fu

u*IJintensifi'cacion

cu de spêclalisatton (1)' rnais de ceûrer

* d;-o-"

la nsrlère de produire du

lait,

diff-F

rernie aujourdttnd-

io '*ft"*ts

et

1es diffêrerniera ernore pks

doafu peÉ-etre. 0n

nta

pas construiË ci-dessow des nodè1es

technlqr:es atternattis uais

si4lært

fu.méré certaines des carae têrisciqr.es

a""

a*-tttq*"

au ptoatrtlon qul sont suscepcibles de contribuer à 1â défintir* a" ces divers oodèles tectrrlqtns possi-bles. tlne Àf

{ryltrtlrn

cornentrés ébaucte. Ll de la

.

ctrltr:res de fotorrages naturelles

/

-.

-

çr;aLtLes tenryoralres

Z -

lfurnjner:ses

\-oars-for.rrage

\ -

autæs cultures fotrtæ gères

fou:ages

pratries

.

actet-es

produtts et fabrlçês

sr

Place

fornr"les eLassiqres

(a11-Énts ccqlets

;

soja) forurles ncwelles (tor.r-Eeau( Eârllés) Âdilttifs rl{rcrûsh?'q 11l

aæa

pas dradditlfs a1 Jnpnta'lreg addltlfs

/-

ltrotêj.res Protêgêes

4 -

"orcæteur de feruerr

\

\-

tatlon

*t-*ttres

sPéciflqr:es ,,

-

anabollsanLs

.

rnrrattnerr

â-

tormne de cr"oissæ'e

te{ res

(TÏl:me

crrt Êt

le

falre dtautres cterclæurs' Voir les Eravars de

i.É. n"a.tft,

ô. ttatry

,

D. Perraud, INRA{SR'

(26)

eCæUqn

races spéc'lnl { sées 1a{t

races à double

fin

neçmoaæth

-

pdv[fui^ant ]â quantltê (ilolstein)

-

privltfuiant 1a qualitê (uatlère

rrlle)

Eaureau pr-esent sr:r lrexploltatlon

,

-

slrple inséminatlcn arcif

icie[e

(

t-

arrec transfert drobrycn

groupage des vêlages

pas de groupage des vèlages

llille de OFftrlûê ûr trUæar

zêrepâturage pâturage

\

-

Ét}ode lnnocmate

.

distrlh$ion des cornentrês XÉlÊl-rrtq et furrll=rf<r

-

s€]ns autcmaÈLæ

.

stah.rlaticn avec salLe/

de

traite

\

-

avec autcmaÈiæs

-

s€ms autcmatlse

.

autres systànes

-

ratlon ccnplèÈe avec 1es for-arages 7 a\rec BC

(distri--

raticn

lrdlviduelt"|

bnt"*

autcmatiqr:e

\

de concentrês)

I

sans IIAC -iycgestionpar

{

ordinatetrr J

*o

gestion par ordlnateur

-

rationrsent c] ess,lqrE

-

systbe rDurreau (fuLl-grassr...)

-

érvec autcaatisnes (y c à lf averrir roboc de tralte)

Orngrr{lf l*atlOn gt frân*fiOrmf{on ôr laft

7

sans spécificarion partlculière

.

vente en l'êtac ]

up

laigsrl.g{

L

**

engagÉrn'rnË glrr une qrraltEé

.

vente en direct au

conscmaterÉ

ou rr)e cqositton

(27)

3.

Les réthodes

et

les

loYetra

conpte tenu du double

objectif ainsi défint

(êtude

conJoncÈurelle

et

prêvislonnelle

de

It

investlssemenL

agricole ;

repêrage

des

innova-tions

teehnlques

prlvilêgi.ées par

les

agriculteurs),

la

nêthode

la

plus appropriée

a

sernbiê

être la

rêallsation

d'une enquête périodlque auprès

d'un

échantillon

constant

(ou panel)

d'expl0ltants agricoles'

Une

telle

oêthode

qui doit

permet,tfe

à .la fois la

publieatlon

dt informaci'ons

;;;il;;,'ifa""-

.,r*'àottaitions

du nonenc, êt

I'analyse

structurelle

de

plus long

termer

paf

comparaison

dtéÈats

successifs, requl-ert un

cer-latr,

nonùre dt exigences eE

entraine

des

contraintes

:

-

La

dêfinition

de

la

poPulaEion

de

rêfêqeqce (base

de

sondage)

'

Les

un1tésqtat1stiquesretenuessoiffiprortâEionsagrico1esàEempÊ

conplet

(ctest-à-dire

celles

qui emploient

au moLns une IITA,

selon

les convenElons du scEEs)

(1).

Un

tel

choix

se

justlfle

par

l'objet'

même de

la

recherche

qui se focalise prioritairemen! sur les

conditions

de modernlsation

de I'agriculture dite

"professionnelle"

; les

agrlcul-teurs

à

temps

partiei

ont dfautres

objectifs,

drautres

prêoccupations'

dr

autres

ressources,

qul

nêcessitenE

en soi des

recherches

spéc1-fiques.

-La

tion et la taille

de

1réchantlllon.

Pour obLenir des

rêsul-tats

staLisciquement exP

oicables,

une

E e d'

êchantillon

dr envlron

2

0OO individus aPParait comûe néces.saire

(2).

Danq 1a mesure

elle

est possible,

une

strati ficatlon

selon

la

surface, ltâge

et le

systèroe

de productlon PeuE être envlsagÉe.

La

rêpartltlon

rêgionale

est

impor-Eante (des disParLtés dan

s le

montanÈ e

t la

nâture

des invesËlsseûenËs

signiflent

souvent des tYthmes

de

dévelopPeûeû

t très

inêgaux)

nais

ne Pourr

a être prise

eo comPle q

ufà

des niveaux gêographiques

relat

ivemenÈ

larges.

L'analyse

par sYStèÉe

de

productlon

(à Partir

d'une

classifica-tion

en

OTEX

(3)

regrouPêes) esE privilég iée par

raPPort

aux

auEres

crit,ères

;

crest

en

effet la

caractéristLque des

exploiratlons

que

lr on

Peut

suPpo

ser la plus liêe au

tYPe df inves

tissement

réallsê et à

1a

nature des changements technlques

mis

en oeuvre'

61e

SCEES

est le

Service Cengral des Enquêtes

et

Etudes

Statistiques

àrr'Ulnf"tèie de

I'Agriculture.

L'UTA esE

Itunitê

de

travail

agricole,

ûesure

qul

"ot"""pond

à ltactivlEê

dtune

Personne

à

Cenps complet sur une année.

(2)

Avec 2000 enquêtês

tirês

au

sort

selon

la

nêthode

du

sondage

alêa-toi." sinple, ur

caractère prêsent

chez 1a

rooltlê

des

individus

lnter-rogés

est

conûu avec une

prêclsion

P

=

0150

+

0102, au niveau de

proba-billté

de 95 7..

ijl

i,iOteX

(orlentation

Eechnico-êconoroique des

exploltations), dâflnle

à

partir

de

f

importance

relative

des

dlfférentes

producÈions animales

et

végêt,ales, permet

de

rêpartir les

exploitations

dans

des

catêgorles que

lton

assimlle

aux systèmes de producElon'

(28)

-

Le mode de collecEe de

ltlnfornaEion.

Pour

les

donnêes

structurelles,

on

peuL envlsager

dtauLres

sources

solt un

apparlement avec

des infonnations

issues

statist,lques

(RGA

(1) ou

enquêtes

"strucLures"

du SCEES),

soit,

en

cas

drinpossibiliÈê,

une

enquête directe auprès de

1têchantlllon,

Quant

aux informations conjoncturelles

ou

droplnion,

selon

la

néthode

en

vigueur pour

La

plupart des

enquêtes

de

ce

type

auprès

des

entrePrises,le

questionnaire

Postal

a étê

reÈenu

;

11

a

pour

lui

lravantage de

la

rapldieé

et

de

la

nodielÈê du coût mais,

en

to.rtt.p.ttie, il

nêcesslte une

prêsentaliot

sinplifiêe,

porte

le

rlsque

dtun tàux êlevé

de non-rêponses

et

donc

de

biais, et

ne perûet

Pas

le

contrôle

des rêponses

chlffrêes.

-

LrélaboraÈion des uesËionnalres.

Elle doir saLisfaire à la

double

contralnte

de

Ia

simPliciÈ des guestlons e

t

de

la

rêponse aux

objec-tifs statistiques et

sclentlfiques du

travail entrepris. Il faut

en

partlculler

saLslr

:

I d."

inforuatlons

sur les

caracËêristiques

des explollatlons

enquê-tées,

-

des

renseignements dt ordre

conjoneturel

sur

les

réallsations

et

les

prévisions dtinvestisseûent,

incluant les

appréciatlons

personnelles des

agrlculteurs,

-

des données

sur

la

nature

des changerents Ëechnigues

introduits

dans

ltexploitat,lon ec sur Itatticude

des

personnes

lnterrogêes face

aux

innovaElons.

Conpte

Eenu

de

1'ampleur

de

1r

opêration

envisagêe

(apparell

drobservatLon

de portêe

natlonale), il a

sernblé

prêfêrable

dIadopt,er

une

dêrnarche

progresslve

de

procêder

Par

éEapes

pour tesEer la

nêthode,

vêrlfier si

el1e

est

effectlvenenË

praticable,

reproductible

et

êvenÈuellement

la rectifler si elle

sravère ne Pas rêpondre

exacEe-nenË

aux

objectifs

recherehês.

Crest la ralson

Pour

laquelle

une

prernière enquête

exploratoire a

êuê lancêe

à

lfauÈoone 1987 auprès drun

êchantillon

relativement

restrelnE dfagrlculteurs

de

deux

rêgions-Pro-granmes

:

1e Centre eÈ 1a Bretagne.

Ce

sont

1es

rêsulÈats

nêthodologlques et

1es

enselgnements que

lron

peut

tirer

de

cette

enquête

qui

sont

exposés

ci-après.

*

(29)

Figure

Tableau  1.  Taux  de réponse  au quesEionnaire  structurel (ter  volet  de
Tableau  3.  Répartttion  des  exploicatlons  agricoles  selon  1'âge  du chef ier,  %  du  totai  des  explolgations,  GAEC  eÈ  fornes  sociêtaires  exclus)
Tableau  4.  Répartltlon  des  exploitatlons  selon  leur  orlentatlon  Eechnlco-êcononlque  (et  7&#34;
Tableau  7.  Répartltlon  des  exploitations  selon  lfannêe dans  notre  êchantLllon  (en  %  du  toLal  des
+7

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