HAL Id: dumas-01557351
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Contribution à l’élaboration d’un site intranet pour le
réseau POLEN
Marie-Christine Decrocq
To cite this version:
Marie-Christine Decrocq. Contribution à l’élaboration d’un site intranet pour le réseau POLEN. Sciences de l’information et de la communication. 1998. �dumas-01557351�
MARIE-CHRISTINE
DECROCQ
MAITRISE EN
SCIENCES DE L'INFORMATION ET
DE
LA
DOCUMENTATION
RAPPORT DE STASECONTRIBUTION
A
L'ELABORATION
D'UN
SITE INTRANET
POUR
LE RESEAU POLEN
STASE EFFECTUE DE MAI A AOUT1998
AU LABORATOIRE REGIONAL DES PONTS ET CHAUSSEES DE LILLE
SEQUEDIN
SOUS LA DIRECTION DE :
ISABELLE TELLIER ET DOMINIQUE COTTE
RESPONSABLES UNIVERSITAIRES
REMY LASACHE
RESPONSABLE PROFESSIONNEL
LILLE III
UNIVERSITE CHARLES DE SAULLE
UFR I.D.I.S.T.
OCTOBRE 1998
B.U.C. LILLE 3
MARIE-CHRISTINE
DECROCQ
MAITRISE EN
SCIENCES DE L'INFORMATION ET
DE LA DOCUMENTATION
CONTRIBUTION
A
L'ELABORATION
D'UN
SITE INTRANET
POUR
LE
RESEAU POLEN
SOUS LA DIRECTION DE :
ISABELLE TELLIER ET
DOMINIQUE COTTE
RESPONSABLES UNIVERSITAIRES
REMY LAGACHE
RESPONSABLE PROFESSIONNEL
LILLE III
UNIVERSITE CHARLES DE GAULLE
REMERCIEMENTS
Une page
ne
suff
isant
pas
à
citer toutes
les
personnes
qui
m'ont
apporté leur aide
au
cours
de
ce
stage,
j'avais dans
unpremier
temps
décidé de n'en
citer aucuneafin
d'éviter
toutregrettable incident
diplomatique.
Cela
étant, la
convention
veut
que...Je me
plierai donc
à
cet
injuste exercice qui consiste
à
nemettre en
lumière
quequelques
personneset
à
enlaisser
d'autres
dans
l'ombre
de mamémoire.
Je citerai
donc
en toutpremier
lieu
monmaître
de
stage,
Rémy
Lagache,
qui
m'a
permis
de
menerà
bien
cestage
enmettant
à
madisposition
tout
le
matériel informatique nécessaire.
Une aide
importante
m'est
également
venuede la
part
d'Alain
Hébrard,
informaticien,
qui
atoujours
surécupérer
mes
trop
nombreuses
maladresses.
Je
voudrais
aussiadresser
unpetit
clin d'oeil
à
Patrick Boin,
gestionnaire
du
site
du Web ENIC,
et
à
tous
les
internautes
de
France et
de
Navarre pourla
patience
qu'ils
ont
montré
à répondre
aux
plus
naïves
de
mes
questions
sur
les
rouages
d'Internet
et
plus
généralement
sur
l'informatique.
Enfin
ungrand
merci
à
Virginie
Bernardon
et
Sonia
Geai
pourleur
gentillesse
et
leur
disponibilité lorsqu'il
s'agissait de m'apporter
un
renseignement
sur
le
réseau
POLEN
.J'allais oublier
: merci encoreà
toutle
personnel
de
la
section
Chimie-Environnement
du
Laboratoire
Régional
des
Ponts
et
Chaussées de Lille
pourleur accueil
on nepeut
plus chaleureux durant
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
PAGE 1PREMIERE PARTIE
:PRESENTATION GENERALE DE POLEN
PAGE 2I- HISTORIQUE PAGE 3
II- LES RESSOURCES HUMAINES DE POLEN PAGE 4
III- ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE POLEN PAGE 6
A)
L'ORGANISME FEDERATEUR
: LE S.E.T.R.A.B) LE FONCTIONNEMENT DU
RESEAU
C) LES
RESSOURCES DOCUMENTAIRES
DURESEAU
DEUXIEME
PARTIE
: ANALYSE DE L'EXISTANT PAGE 10I- LEURS
PRATIQUES
DOCUMENTAIRES : LE CENTRE DEDOCUMENTATION COMME PASSAGE OBLIGE PAGE 13
II- LEURS
PRATIQUES INFORMATIQUES
PAGE 15A)
LES UTILISATEURS
ET USAGES D'INTERNET
B)
LES
POINTS FAIBLES D'INTERNET SELON LES MEMBRES
III- DETERMINATION DES ATTENTES ET BESOINS
DOCUMENTAIRES DES MEMBRES DU RESEAU POLEN PAGE 18 IV- UNE PREMIERE TENTATIVE DE TRAVAIL COOPERATIF PAGE 20
TROISIEME PARTIE
: LA SOLUTION :INTRANET
PAGE 21I- AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES DIFFERENTES FORMES
DE SUPPORTS DE L'INFORMATION PAGE 22
A)
LA MAILING-LISTB) INTERNET
C) INTRANET
II- ARCHITECTURE DU SITE INTRANETDU RESEAU POLEN PAGE 26
A) ARBORESCENCE
DUSITE
QUATRIEME PARTIE
:QUELQUES
PROPOSITIONS
PAGE 34
I- ANALYSE
CRITIQUE DE QUELQUES SITES
INTERNETEN
RAPPORT AVEC L'ENVIRONNEMENT PAGE 35
A) MINISTERE DE L'AMENAGEMENT ET
DEL'ENVIRONNEMENT
FRANÇAIS
B) UNITED STATES ENVIRONMENTAL PROTECTION AGENCY
C) ENTPE
II- PROPOSITIONS DE
QUELQUES RUBRIQUES POUR LE RESEAU
POLEN PAGE 54
A) NOTES D'INFORMATION EDITEES
PARLE
S.E.T.R.A.B) LES PUBLICATIONS
DUS.E.T.R.A. ET
DU L.C.P.C.C) L'ANNUAIRE DES CORRESPONDANTS
POLEND) LES ADRESSES UTILES DE
L'ADMINISTRATIONE) LISTE
DELIENS VERS
D'AUTRES SITES INTERNETIII- POURSUITE DU PROJET DANS L'AVENIR PAGE 143
CONCLUSION PAGE 144
BIBLIOGRAPHIE
PAGE 145INTRODUCTION
La création d'un site Intranet pour le réseau POLEN n'est ni une fantaisie ni un sacrificeàuneffet de mode généréparle phénomène Internet, bienaucontraire.
En effet, ce projet de mise en réseau des connaissances scientifiques et techniques
pour POLEN répond au schéma directeur de l'informatisation présenté par le Ministère de
l'Equipement, duLogement, des Transportsetdu TourismeenMars 1998.
Dans ce schéma directeur étaitaffirmée lavolonté de développer le travail en groupe
et le travail coopératif afin de rendre les organisations plus réactives face à la montée en
puissance de l'usage de l'informatique et, parallèlement, des technologies de l'information.
Pour la première fois, les technologies de l'Internet (et de leur application interne dans les
organisations, appelée Intranet) offrent la possibilité de couvrir la majorité des besoins de
communication(messageries, diffusionettransfert d'informations, forums...).
Pour le réseau POLEN, un tel outil développera ainsi un système d'information
commun aux différents membres quelque soit leur localisation en France, favorisera la
circulation des information mais réduiraégalement les délais decommunication.
La création de ce site permettra aux membres à la fois de fournir des informations
mais aussi d'en recevoiretd'enrichirparlà-même le savoir detousles collaborateurs.
Afin de répondre le plus fidèlement possible aux attentes des membres de POLEN,
une présentation générale de ce réseau sera exposée, reprenant son historique, son
organisationetparlà-mêmeunbilan des ressourcesdocumentaires disponibles. L'analyse des
pratiques documentaires etinformatiques fera l'objet d'une seconde partie qui mettraenrelief
les attentes etbesoins documentaires et communicationnels des membres du réseau. Enfin la troisièmeetdernièrepartieexposera la solutionretenue etlesimplications qu'elle sous-tend.
PREMIERE PARTIE
:
PRESENTATION
GENERALE
C'est lors d'une rencontre avec
Virginie
BERNARDON,
responsable duréseau et Sonia GEAI sa collaboratricequ'il
m'a
été donné de connaîtrel'historique,
lacomposition
etlefonctionnement
du réseauPOLEN1.
I-HISTORIQUE
Avant la création de POLEN, un service d'études du Ministère de l'Equipement, le
S.E.T.R.A2.,
organisait une fois par an des journées « Environnement». Ces journéespermettaient aux agents de l'équipe environnement du Ministère de l'Equipement de
capitaliser leurs connaissances en la matière par le biais d'échanges de savoir-faire et d'expériences.
Sous l'impulsion de M. Jean GABER appartenantalors au
S.E.T.R.À.,
il a été décidéde créer une dynamique de réseau pour ces spécialistes afin de favoriser la cohérence des
programmes d'études, la communication etl'échange d'informations. C'est ainsi qu'en 1991,
il aété àl'instigation de la fondationdu réseau POLEN.
Ceréseautraiteainsi essentiellement des pollutionset milieux naturelsensuivantles
thématiquesprédéfinies conjointement avecle S.E.T.R.A..~
LeprogrammePOLEN 1999-2000concerneraainsi lesaxes thématiquessuivants:
> les impactsdelapollutionetdes infrastructuressurles ressources en eau ; y lapollutionde l'air;
> les milieux naturels ( notamment l'analyse des impacts des aménagements routiers sur la faunesauvageetsurles écosystèmes traversés);
> l'évaluationenvironnementale, sesoutilsetapplications;
> des actions diverses (actions de veille technique, mise en valeur du travail du réseau
technique).
L'objectif attendu dece réseauestdeconcentrersur uneseule etmêmeéquipeune somme decompétences surledomaine.
1
L'entretienavecVirginie BERNARDONetSoniaGEAIaétéconsignéen annexes. 2
II-LES RESSOURCES HUMAINES DE POLEN
Le réseau POLEN est actuellement composé d'une cinquantaine de membres issus des
Ministères de l'Equipement et de l'Environnement ainsi que de divers services centraux
(Centres d'Etudes Techniques de l'Equipement (C.e.t.e), Centres d'Etudes sur les Réseaux, les
Transports, l'Urbanisme et les constructions publiques (C.e.r.t.u.), Laboratoires Régionaux des
Ponts et Chaussées (lr.p.c.), Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (S.e.t.r.a.),
Agence de l'Environnementetde la Maîtrisede 1' Energie (a.d.e.m.e.)).
Les Centres d'Etudes Techniques de l'Equipement, au nombre de sept en France, sont
des services extérieurs du Ministère de l'Equipement, du Logement, des Transports et du
Tourisme ; ils sont composés d'un réseau de dix-sept Laboratoires Régionaux des Ponts et
Chaussées répartis sur l'ensemble du territoire national. Par ailleurs, ces sept C.E.T.E.
emploient près de soixante-quinze pourcent des membres de POLEN (54 % dans les C.E.T.E.
et 18% dans les L.R.P.C.), les autres administrations employant les derniers vingt-cinq pour
centcomme le faitapparaître le graphique ci-dessous :
4% C.E.R.T.U 16% S.E.T.R.A. 2% A.D.E.M.E 4% Ministère de l'Environ¬ nement 2% DR-Mission environne¬ ment 18% LR.P.C. 54% C.E.T.E.
Répartition des membres de POLEN selon leur administration d'origine
Il est à signaler que l'adhésion à POLEN est strictement impossible pour les
particuliers ; seuls les agents exerçant au sein des administrations précitées sont autorisés à rejoindre ce réseau. Par ailleurs, la participation à POLEN est gratuite et bénévole,
néanmoins, la personne désirant être membre doit requérir l'autorisation auprès de son directeur d'établissement.
Enfin, grâce à une enquête téléphonique effectuée auprès des différents membres, il a été possible de déterminer quelles étaient leurs fonctions au sein de leurs lieux de travail
Dans leurs administrations, les membres de POLEN occupent trois types de poste comme
l'illustre le graphique ci-dessous : chef de division, responsable de section ou encore chargé
d'études, chaque niveau hiérarchique correspondant à une vision différente des problèmes
environnementaux. Le chef de division a ainsi une vision globale et problématisée de
l'environnement tandis que le responsable de section est plutôt axé sur son aspect technique ;
le chargé d'étudesquantà lui, en maîtrise un thème de manière très pointue.
30% Responsable d'une équipe 48%
/
\ Environnement Chargé d'étudesI
(
22%Chef d'un département
Répartition des membres de POLEN selon leur fonction
Par ailleurs, il est à noter que toutes les classes d'âge sont représentées même si le
réseau POLEN est composé d'une population majoritairement jeune puisque plus de la moitié
des personnesont moins de trente-cinq ans (cf. tableau ci-dessous).
a 26%
40-45an
□ 5%
35-40ai
Répartition des membres de POLEN selon leur classe d'âge
Le réseau POLEN rassemble donc des personnes au statut et à l'âge différents ce qui
favorise la mise en commun des savoir-faire et expériences acquises de manière individuelle
et surtout d'en faire bénéficier les autres membres. Le transfert des connaissances est assuré par les journées techniques où sont exposés les résultats des recherches aux autres membres
□ 5% 50-55ans □
42%
25-30ans □ 11% 35-40ans a11%
30-35ansIII-ORGANISATION
ET
FONCTIONNEMENT DE
POLEN
A)
A
LA
TETE
DU
RESEAU
:LE
S.E.T.R.A.
LeréseauPOLEN n'assurepas sapropregestion maisestadministréparle S.E.T.R.A.
Le S.E.T.R.A. est un service technique rattaché à la Direction des Routes du Ministère de
l'Equipement. Il intervient sur l'ensemble des techniques routières, de la planification des
infrastructures à leur entretien en passant par leur conception, leur construction, leur
exploitationet la protection de leur environnement. —
Le S.E.T.R.A. exerce son activité avec le concours d'autres organismes de recherche
et d'études du Ministère:
L.R.P.C.3, I.N.R.E.T.S.4,
C.E.R.T.U.5, C.E.T.E.6...Cette
collaboration est systématique avec les C.E.T.E. qui apportentleur connaissance des services etdes conditionstechniques d'applicationauS.E.T.R.A..Fédéréset orientéspar leS.E.T.R.A., les C.E.T.E. ontparailleursunrôle de relais très
importantau niveau des actions d'information et d'animation techniques auprès des régions.
Ils doiventeneffet leurtransmettrela«politique» du S.E.T.R.A..
Service technique central, le S.E.T.R.A. oriente des actions de recherche et d'études,
organise et gère des systèmes d'information et capitalise les expériences, les évolutions technologiquestout autant que les connaissancespourqu'elles puissent être traduites dans les
politiques routières.
Par ailleurs, afin de garantir la qualité des projets routiers, le S.E.T.R.A. élabore et
diffuse aux D.D.E.7 les techniques, méthodes et outils (réglementations, normes,
documentation technique, logiciels...) nécessaires à toute réalisation. Les productions du
S.E.T.R.A. sontaussi largementutilisées comme référence par les maîtres d'ouvrage routiers
autresquel'Etat (collectivités locales, sociétés d'autoroutes).
Plusieurs missions sont donc dévolues au S.E.T.R.A. et notamment l'animation et le
pilotage duréseautechnique routierduministère,réseauauquel appartient POLEN.
3
L.R.P.C.:LaboratoireRégional des PontsetChaussées.
4
l.N.R.E.T.S.: InstitutNational deRecherchesurlesTransportsetleur Sécurité.
5
C.E.R.T.U.:Centred'EtudesTechniquessurles Réseaux, lesTransports,l'Urbanismeetlesconstructions publiques.
6
B)
LE FONCTIONNEMENT
DURESEAU
POLEN, qui réunit des membres issus des quatre coins de l'hexagone, fait état d'un
fonctionnementpeudynamique.
Tous les ans, le S.E.T.R.A. présente un programme décrivant pour chacun des cinq
thèmes8
les sous-thèmesplus précisément étudiés dans les 12 voire 24 mois suivants. Chaquesous-thème est lui-mêmedécomposé en actions àmener, actions proposéesau S.E.T.R.A. par les responsables de projets qui s'engagent à respecter l'échéancier du travail si leurs
propositionssontvalidées.
Le S.E.T.R.A. donne donc des directives générales de recherche mais laisse à ses
membresune importantepartdelibertéquantau contenuprécisde l'étude, en fonctionde leur
domaine decompétences.
__
Les productions attendues au niveau de chaque action consistent soit en une étude
générale soiten uneproduction méthodologiqueavec l'élaboration d'outilsoude guides.
Dans le programme annuel, le responsable de l'action présente aux autres membres
une description sommaire de son thème de recherche, les moyens financiers, humains et temporels dontil dispose mais également les productionsqu'il seraamené à présenter. Il doit
endécrire brièvement lanature ( rapportde synthèse, guide pratique, protocole expérimental,
relevés, etc.), lecontenu, tout autantquela date deremise probable du travail.
Par ailleurs des journées techniques sont organisées successivement par chaque
C.E.T.E. mais cela une seule fois par an et sur une durée de deuxjours. Le thème de ces
réunions de travail est préalablement déterminé parle S.E.T.R.A. en fonction del'actualitéet
despriorités environnementales.
Théoriquement, les membres sont tenus d'assister à chaque réunion mais ce
n'est pas le cas bien au contraire. Ne se rendent en effet aux réunions que les personnes
intéressées par le thème présenté lors de ces réunions de travail favorisant ainsi l'apparition,
au sein du réseau POLEN, de «mini» réseaux thématiques, créés en fonction du thème
d'études deschercheurs.
C)
LES RESSOURCES DOCUMENTAIRES DU RESEAU
Le réseau POLEN ne dispose pas pour le moment d'un fonds propre de
documentation ; ainsi lorsqu'un membre a besoin d'un document pour effectuer une étude
dans le cadre du réseauPOLEN, il doit serendre dans le centre dedocumentation de son lieu
detravail.
Or, d'après le questionnaire relatif à la création d'un site Intranet pour le réseau
POLEN, soixante-quinzepourcent des membresnousfontpartdufaitque leurs recherchesne
sont pas toujours fructueuses en raison de la pauvreté du fonds documentaire ou pire, remettent enquestionle classement des documents effectué parlapersonne chargée du centre
de documentation. Lorsque leurs recherches sont couronnées de succès, ils invoquent le
recours à une base de données (vingt pour cent des cas) mais aussi une bonne gestion des
documentsdelapartde la documentaliste.
8
Les centres de documentation où se rendent les membres de POLEN ne sont effectivement pas spécialisés ni exclusivement dans les différents types de pollution ni exclusivementdans les milieux naturels. Enfait ces centresde documentation rassemblent des
ouvrages, certestechniques, mais dont lathématiqueest enrapportavec les études effectuées
dans l'organisme auxquels ils appartiennent. De ce fait, la demande des membres de POLEN esttrop spécialiséepourpouvoir obteniruneréponse àla hauteur de leurs attentes.
■ La base de données TEXTO-ENVIRONNEMENT, rassemblant les études
POLEN gérée parle S.E.T.R.A.
Par ailleurs, le S.E.T.R.A. dispose d'une base de données,
TEXTO-ENVIRONNEMENT, à laquelle ont accès les membres de POLEN. Cette base de données
répertorie l'ensemble des études effectuées par les membres de POLEN ainsi que divers
ouvrages. Ainsi, y sontrépertoriés près de mille trois cents rapportsd'études classés selonles
thématiques suivantes : —
> environnement ;
> ouvragesdivers;
> rapportsd'études n'ayantpasété effectuéspardesagentsdu S.E.T.R.A. ; > rapportsd'études financéesparle S.E.T.R.A..
Leprincipal inconvénient étant qu'il faille se déplacer jusqu'à Parispourpouvoir la consulter
et cela, après avoir pris un rendez-vous. Néanmoins, lorsqu'un membre veut connaître l'ensemble des documents sur un thème de recherche particulier, Sonia Geai se charge
d'interroger la base, d'en extraire les informations minimales (nom de l'auteur, titre, date et lieu de parution) et lui communique les résultats de la requête. A charge pour lui de venir
consulterles documentssurplace s'il désire approfondir lesujet.
L'interrogation de cette baseest accessible àpartir de deux modes de recherche : unmode
expert (recherches parnomde l'auteur, titre, mots-clés, date, éditeurou code de référence) et
unmode assisté. Cettebasede données offreégalement la possibilité de combiner les termes
parlerecours auxcritères booléens « et,ou, sauf».
■ Les notesd'informations techniques éditées
parleS.E.T.R.A.
Pour pallier à ce manque de documentation, le S.E.T.R.A. édite des notes
d'informationstechniques.
Elles sont destinées à diffuser rapidement, sous une forme circoncise et sur un sujet précis,
des informations techniques d'actualité: description d'une technique, d'un produit ou d'un
matériel récent ; compte-rendu de résultats, d'études ou d'expérimentations en cours ; rappel
d'uneréglementation etplus globalement diffusion d'informations qu'il estprévu d'intégrer à terme dans des documents officiels. Quatre séries de notes ont progressivement été crées
depuis 1985, selon le domaine technique traité :
> circulation, sécurité,équipement, exploitation ; > chaussées-terrassement;
> économie, environnement, conception;
> ouvrages d'art.
Les notes d'informations dans la série «économie, environnement etconception» comporte, au 16juillet 1998, cinquante-huitnuméros intéressantstous le réseauPOLEN.
* La plaquette de
présentation des septièmes journées techniques de Giens et les
programmesannuels du réseau POLENavecleurs fiches descriptives
Cette année, les septièmes journées techniques (organisées par le C.E.T.E. de
Méditerranée) se sontdéroulées à Giens avec pourthème directeur « la pollution de l'air». A cette occasion, le C.E.T.E. organisateur a élaboré une plaquette de présentation
générale9
oùétaient rappelés les objectifs du réseau ainsi que le programme des interventions prévues lorsdecesdeuxjournées informatives.
-Etonnamment, depuis sept ans qu'existe ce réseau, cette plaquette semble être le seul
document officiel, exceptés les programmes annuels de recherches, marquant la présence d'une communauté de chercheurs étudiant différents aspects de la pollution de l'environnement. En effet, etcela d'après Virginie BERNARDON et Sonia GEAI, l'annonce
de latenue dejournéestechniquessefaisaitauparavantpar simpleenvoi d'une lettre àchaque membre.
De plus par manque de temps semble-t-il, aucune rétribution~ëcrite des interventions
pratiquéesparlesdifférents membres lors de cesjournées techniques n'a jamais été effectuée.
Lesjournées techniques passées, ilest ainsi impossiblepour unmembre absent de connaître la
teneur des informations échangées lors de ces réunions; à moins qu'il n'y ait envoyé un
représentant àsaplacepour luienrapporterlespropos.
La rencontre avec Virginie BERNARDON ad'ailleurs permis de prendre conscience
d'une tendance au sein du réseau: les journées techniques connaissent une baisse de
fréquentation de la part des membres « officiels» mais une recrudescence du nombre de membres «délégués».
DEUXIEME PARTIE
:
Après avoir fait une présentation générale du réseau POLEN, il s'agit ici de déterminer quelles sont les pratiques documentaires et informatiques tout
autant que les besoins et attentes des membres et cela
grâce
à un questionnaireadressé à chacun d'entre
eux10.
En
guise
d'introduction, il
mefaut
toutd'abord signaler
que cequestionnaire
aété
envoyé à
quarante-six
personnes ; surles quarante-six questionnaires,
vingt m'ont été
retournés.Le taux de
participation
au questionnaire est trèsvariable selon les C.E.T.E.
:alors que
le C.E.T.E. de l'Ouest
aactivement participé
auquestionnaire ( les cinq
membres ont répondu), il est à regretterqu'aucun des
quatremembres du C.E.T.E. de
l'Est ne m'ait fait
parvenir
sonopinion
quant àl'élaboration d'un site Intranet
pourle
réseau
auquel il appartient.
CENTRES D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT
REPRESENTATION GRAPHIQUE DES TAUX DE PARTICIPATION AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA CREATION D'UN SITE INTRANET
POUR LE RESEAU POLEN
CETE Nord^Picardie 20
%^V
CETE Normandie - Centre 65% DREIF 25% CETE de l'Est néant CETE de l'Ouest ^ 100%CETE du Sud - Ouest
25%
CETE Méditerranée 25%
10
En ce qui concerne les administrations «partenaires» (
DREIF11
-Mission
Environnement, C.E.R.T.U., A.D.E.M.E., S.E.T.R.A., Ministère de l'Environnement), le taux
de participation est sensiblement identique puisque six personnes sur
treize m'ont
renvoyéleur questionnaire.
Il est enfin à signaler que certains membres, contactés à plusieurs reprises, n'ont pas voulu répondre au questionnaire, estimant que leurs réponses
n'apporteraient rien de
significatifou tout simplementparce que le questionnaire s'était
malencontreusement
trouvé remisé dans la corbeilleàpapier.I-LEURS PRATIQUES DOCUMENTAIRES
:LE
CENTRE OE DOCUMENTATION COMME PASSAGE
OBLIGE
Avantde vouloirprétendre élaborer l'architecture d'un siteIntranet pour un réseau de
spécialistes etd'en organiser les rubriques, il paraît
incontournable de
connaîtreleurs réflexes
enmatière de documentationetlesproblèmes qu'ilsrencontrentlorsde leurs démarches.
Le recours à de la documentation scientifique et technique est un automatisme pour
l'ensemble des membres dans le cadre de leurs études puisque tous les membres sont de familiers visiteurs du centre de documentation avec plusieurs consultations par mois. Par
contre les lieux de recherches de documents sont très variés aussi bien au niveau des lieux
physiques (centre de documentation, bureaupersonnel)qu'auniveau des supports (CD-ROM,
Internet, Minitel,revuesdepresseetthésaurus) :
Récapitulatif dessupports surlesquels sontrecherchés les documents (en dehors du livre):
Les supports Nombred'utilisateurs
(suruntotal devingt personnes)
Revuesde presse 12
Internet 8
CD-ROM 6
Thésaurus 3
Minitel 2
Le centre de documentationreste certes le lieuprivilégié lorsqu'il s'agitd'effectuer la
démarche derecherche de documents (tout le monde le cite) mais presqueautantdepersonnes
signalent qu'elles disposent également d'une documentation personnelle dans leur propre
bureau (dix-huitpersonnes survingt).
Les nouvelles technologies de l'information ne sont cependant pas laissées pour
comptepuisque Internetest utilisé mais cela d'unemanière beaucoup
plus timide
et pourdes
raisonsqui serontexplicitées dans la sous-partie suivante.Comme il était aisément prévisible, les documents recherchés sur les différents supports énumérés ci-dessus relèvent tous d'une documentation professionnelle et par
conséquent spécialisée. Sont ainsi consultés à une écrasante majorité les rapports d'études
effectués antérieurement par leurs collègues mais aussi les publications scientifiques telles
que L'Environnement Magazine, Techniques Sciences et Méthodes, Le Courrier de
l'Environnement de l'INRA, ViePublique, L'Eauetl'Industrieetbien d'autresencore.
Des ouvrages à caractère général mais également des guides méthodologiques sont
aussi consultés et fréquemment recherchés par les membres afin d'y vérifier des connaissances de baseouafin des'assurerqu'ils n'ontpas commis d'erreurs dans le protocole
expérimentalparexemple.
Enfin, nombreux sont les membres à compulser et examiner les textesjuridiques et
législatifs relatifs aux droits et devoirs de tout à chacun en matière de protection de
II-
LEURS
PRATIQUES INFORMATIQUES
L'ensemble des membres dispose d'un ordinateur sur le lieu de travail et onze d'entre
eux àleur domicile. Parcontre un quartdes membres n'apas accès à Internet ce qui risque de
poserdes problèmesquant à la consultation du site Intranet.
Jusqu'à présent, l'utilisation d'un ordinateur reste cantonnée à une écrasante majorité
aux travaux de frappe (rédaction de rapports). La moitié d'entre eux l'utilise également pour
effectuer des études ou des graphiques, cela par le biais de logiciels professionnels.
Finalement, seules six personnes ont signalé qu'elles utilisaient leur ordinateurpourconsulter leurmessagerieélectronique.
A)
LES UTILISATEURS ET LES USAGES D'INTERNETLe questionnaire a tenté de déterminer à quelle fréquence les membres consultaient
Internet, le type d'informations qu'ils y recherchaient mais également les principaux
inconvénients qu'ils reprochaient àceréseau mondial de communication.
N.B. Cette partie du questionnaire n'apas été remplie à cinq reprises par les membres même
lorsqu'il s'agissait d'évoquer les principaux inconvénients d'Internet.
Comme il étaitprévisible, la fréquence d'utilisation d'Internet esttrès variable comme
l'illustre le graphique ci-dessous :
Jamais
□35%
□25% ' Aumoins unefois parmois
Au moinsunefois
narsemaine
Au moins
unefoisparjour
□20%
Fréquence de connexion à Internet par les membres du réseau POLEN
Ce graphiqueesttoutefois ànuancer : lorsque l'on voit qu'un cinquième des personnes
consulte quotidiennement Internet, ce n'est pas forcément pour aller rechercher des
informations sur le Web. En effet, la plupart des personnes se connectent à leur messagerie
électronique.
Il faut néanmoins rappelerque lamessagerie est tout autantun outil de communication
automatiquement une information régulière sur un sujet qui le concerne plus précisément et
celagrâceauxnombreuses listes de diffusions qui existentsurInternet.
Parailleurs, lamessagerie reste le protocole le plusutilisé par les membres puisqu'ils
sont douze sur quinze à l'avoir citée. Par ordre décroissant viennent ensuite le Web (huit sur
quinze), FTP (deuxsurquinze)etles News (unepersonne surquinze).
Lorsqu'un membreseconnecteauWeb, cen'estpas pourse divertir,aucontraire. Le « membre-type» s'y connecte pour rechercher ou échanger des informations, mais
également pour trouver des interlocuteurs susceptibles de répondre à ses questions sur un
thème bien précis. En effet, la plupart dutemps la recherche surle Web ne s'effectue pas au hasard maispartd'un site précis etdes liens auxquels il renvoie. Cette démarche de recherche baliséen'exclutpas pourautantlanavigation hypertexte au sens le plus strict duterme
(c'est-à-dire une navigation à l'aveuglette de site en site, sans schéma de recherche pré-établi)
puisqu'ilssontuntiersàagir ainsi, augréde leurs découvertes.
B)
LES POINTS FAIBLES D'INTERNET SELON LES MEMBRES
L'utilisation d'Internetmet enreliefd'importantes difficultés qui peuvent entraîner sa
«non-utilisation» chez lesmembres : _
> la profusion des informations etl'anarchie qui endécoule
Les membres de POLENreprochent à la Toile les défauts deses qualités soit la possibilité
de consulter un nombre illimité de documents, à leur échelle plus souvent inintéressants que
pertinents. Trop d'informations nuisent à l'information semblent-ils dénoncer...Ce sentiment
d'anarchie, né du succès d'Internet, est généralisé puisqu'ils sont douze à s'estimer noyés
sous lamassedes documents.
Les scientifiques onteneffetbesoin d'une information pertinente tout autantque fiableet
l'utilisationdesmoteurs derecherches livre parfois des réponses dont la qualitéest loin d'être excellente.
Pourles membres, lanavigation surInternet semble donc être irrémédiablement liée à de
longues recherches infructueuses ; la découverte d'une information pertinente semble être livrée auHasard etpar-là même, être très aléatoire.
Le Web leur paraît désorganisé et incapable de répondre à leurs besoins. Les
utilisateurs ont en effet le sentiment de passer le plus clair de leur temps à fureter de site en
siteplutôt qu'à utiliserune ressourcedéfinie.
Pour résumer, une fois l'effet de découverte passé, l'utilisateur est très vite lassé de surferd'annuaires enlistes de lienspour,souvent,nerientrouver.
> l'engorgement
Tous les familiers d'Internet se sont déjà trouvés devant le cas de figure suivant : vouloir
seconnecteràunsite américainpendant les heures de bureaud'Outre-Atlantique.
Lorsque la connexion s'établit, ce qui n'est pas toujours le cas, le débit d'informations peut
parfois se trouverréduitàquelques centaines d'octets par seconde...quandun chargement ne
s'interromptpastoutàfait en coursde transmission...
Le trafic s'accroît à un rythme de plus en plus accéléré, proportionnel au nombre
d'utilisateurs de la Toile, ce qui entraîne des attentes exaspérantes voire parfois
décourageantes pour une personne qui abesoin d'une réponse à ses questions dans les plus
brefs délais etquiparconséquentn'apas detempsàperdre.
Cette paralysie du réseau entraîne l'abandon des recherches en cours pour les membres
utilisant le Web ; l'utilisateur capitule en effet après quelques minutes d'attente renonçant à
avoir recours à Internet lors de ses prochaines recherches (même"si l'engorgement peut
relever deproblèmesplustechniquescomme desproblèmesdebandepassanteparexemple).
> le manque de sécurité
Internet interconnecte des millions de machines ce
qui multiplie donc les
risques de
piratage. De plus, lesmessages circulent en clair et peuvent être captés et même modifiés en de multiples points du réseau. Cette crainte expriméepar les membres de POLEN sera levée
dans lamesureoùles documentsqui circulerontentre euxresteronten circuitprivé, sur le site
Intranet (cequi nerendpas pourautantles risques de piratage nuls...).
> les autres difficultés
Les autres difficultés citées sont liées à l'utilisation prépondérante de l'anglais, à la
technicitéetauxdifficultésde recherchequiensontlescorollaires.
Malgré ces points noirstantdécriésparl'ensemble des membresde POLEN, mais plus
généralement par tous les utilisateurs familiers d'Internet, les futurs utilisateurs du site
Intranetde POLEN plébiscitent la rapidité de transmission des données et, contradictoirement
avec les propos tenus ci-dessus, la diversité des opinions (et par là même l'égalité de tous
HI
-DETERMINATION DES ATTENTES ET BESOINS
DOCUMENTAIRES DES MEMBRES
DU
RESEAU
POLEN
Auvudelaquasi absence de documents à ladisposition des membres du réseau
POLEN, la création d'un site Intranet apparaîtcommela solution la plusadéquate dansla
mesure oùil existebiendesdocuments mais localisés dans les différentscentres de documentation des différents C.E.T.E..
■ Un moyende communication fiable etrapide
Lesmembres collaborent bienentreeuxmaiscela d'une manièreuntantsoitpeu
rudimentaire. ~
Ainsi,pouréchanger des informations etenvoyer desdocuments utilisent-ilstous le
courriertraditionnel ; cettedémarcheest certesimportante puisqu'elle marquela présence
d'une collaborationentre lesdifférents membresdu réseau. Cependant, l'échangeparcourrier
implique néanmoinsunelimitenonnégligeable: larapidité dans la transmission des données
etaccessoirement lataille de l'envoi dansunmonde àl'aube desautoroutes de l'information. L'utilisation ducourrierélectronique (e-mail)estnéanmoins assezrépanduepourdes
raisons de rentabilité : gains detemps, d'argentetde place. Tout fichierpeuttenir sur une
disquette qu'il estsi facile de lier àunmessage.
Eneffet,leprincipalproblème de l'échange de connaissancesparcourrier réside dans letempsperdu parle demandeuravantd'obtenir la réponse àses questions. Les téléphoneset faxpourraient palliercesproblèmes detempsperdu dans la correspondance mais surgissent
alorsdeuxautresproblèmes : lapersonnen'estpasprésente dans les locaux lors de l'appelou
le messagen'estpastransmis. Et la questionreste ensuspens pour une durée indéterminée.
Reste le mail mais il s'agit d'un réseauetpeut-être certainespersonnesauraient-elles elles-mêmes besoin de connaîtrecetteréponse. L'envoi dans chaque boîte auxlettres des questions, etréponses suscitées, risque de déplaire auxmembres surtoutsices questionsneles
concernentpas.
Créer deslistesdediffusionthématiques ? Cela empêcherait lesautresmembresde s'enrichir
etlesinciteraitàne secantonnerqu'àunseul thème : le leur. Que deviendrait la notion de
partagedes connaissancesdansce cas?
Cequi apparaît comme uneabsolue nécessitépourle réseau POLENserésumeen
quelquesmots : lamiseen commundessources outoutau moins les indications nécessaires
Un corpus bibliographique
Undespremiers besoinsàsatisfaire réside donc dans la constitution d'uncorpus
bibliographiqueoùserontconsignés les documents auxquels il serait utile de seréférer dans teloutel cas. Lesmonographiesnesontpaslesseules concernéesparcettesuggestion dans la mesureoù il seraitégalement très profitable derépertorierdes articles extraitsde périodiques
spécialisés.
Cetravail de constitutiondecorpus seferait évidemmentpasàpas, aufuretàmesuredes
lectures de chacun.
■ Une meilleure connaissance du réseau
Une attenterevenuefréquemment dans les réponses auquestionnaire : des
informationssurlesautres membres.
Cetteattenterévèle de fondamentauxproblèmes decommunicationet d'échangedans le
réseaupuisque les membres désirentensavoir plus surles thèmes derecherchesetdomaines
decompétencesdeleurs collègues, les organismes dont ils sontissus ; ils voudraientconnaître
les personnes susceptibles de travaillerencollaboration avec eux sur unmêmesujet, mais
aussi quel estl'état d'avancement des différentes études...
Plusieursontémis le souhait d'avoiraccèsauxétudes POLENetauxdifférentsprogrammes
derecherches, connaître lapersonneresponsable de telprojet...
D'autrespréoccupationssontapparues :
■
Disposer de plus deressources en matière delégislation ;
■ Recevoir des conseils
méthodologiques ;
■ Avoir accès à des informations administratives
(lesconcoursàpasser pour
changer decatégorie, les stages,réunions, manifestations...) ;
■ Bénéficier depoints de contact
privilégiés dans telleoutelle administrationen
casdeproblèmesàrésoudresurteloutel thème;
■ Avoir descontacts
avec d'autresspécialistes n'appartenant pasforcémentà
POLEN ;
■ Posséder des publicités
pourtel produit, matériel ;
■ Obtenir des informationstechniques
surtelle méthodeinnovante, surtel
IV-
UNE PREMIERE TENTATIVE DE TRAVAIL
COOPERATIF
Unjournal, Info-Environnement,atenté durant deuxannées de résoudrecesproblèmes de communicationau sein duréseauPOLEbT.
Ce bulletin de liaison, de cinq àsixpagesmaximum enformat A4, était alimentéparles
chargés d'études eux-mêmes. Il comportait ainsi :
■ unéditorial
rédigéparles membres de l'équipe environnementdu S.E.T.R.A. ;
■ des articlesdesmembresde POLEN
;
■ une
rubrique « dernières nouvelles» qui traitait de la vie du réseau ;
■ enfin
unerubrique «àlire ». ~
Cependant, cetteinitiative s'est rapidement trouvée face à l'indifférence des«
membres-rédacteurs» quine faisaientpasparvenir régulièrement leurs articlesouplusexactementsi
tard quel'informationenétait devenue obsolète. Laparution de cejournal aété très limitée
puisquen'ont étéimprimésquecinq numéros depuis Novembre 1994 jusque Août 1996.
Unquestionnaire, qui n'apas eu ungrand succès puisque seulesquatrepersonnes sur
vingt-troissesontdonnées la peine de répondre,aété établipourconnaître l'opiniondes
membresquant àcejournal Info-Environnement.
D'après le bilan effectuépar Sonia GEAI, ilenressortle mêmetype d'attentes : manque
d'informations sur :
■ la vie du réseau
;
■ les
champs de compétences des autresmembres ;
■ l'état d'avancementdes études
menées parles membres du réseau;
■ desinformations
méthodologiquesettechniques...
Cespréoccupations sontrévélatrices d'un besoin fondamental de transmissiondes
connaissances, departage des informationsentempsréel ausein du réseau POLENetc'estce
que le site Intranet veillera à satisfaire.
Aceniveau de compétences,toute informationrevêteffectivementun caractèreprioritaire
TROISIEME
PARTIE
:
LA SOLUTION
:
INTRANET
Comme il l'a été dévoilé dans l'introduction,
l'objet de
ce stageétait
d'élaborer une stratégie propreà développer
etfavoriser la
capitalisation des
savoirs (en matière de pollution et milieux naturels) pourle
compted'un réseau
de
spécialistes
enEnvironnement
rattachés auMinistère de l'Equipement.A l'issue del'analyse de leurs besoins informationnels et documentaires
sera exposée et
justifiée dans
cettepartie la
solution retenue, enl'occurrence
lacréation d'un site Intranet.Une architecture détaillée de ce sitesera
également
proposée,
accompagnée du
contenu de certainesrubriques.
I-
AVANTAGES
ET INCONVENIENTS DE
DIFFERENTES
FORMES DE SUPPORTS DE
L'INFORMATION
:la
mailing-list,
Internet, Intranet
Le choix d'une solutionadaptéeauxproblèmes communicationnels du réseau POLEN
passe parl'analysedes différentestechnologies envisageables (en l'occurrence la mailing-list,
un siteInternetouenfin,unsiteIntranet),mais également de leurs principauxavantages et
inconvénients.
A) LA MAILING-LIST
Laliste de diffusion présente leprincipal avantage d'être unmoyen simple d'envoyer un
même message à un ensemble d'individus. Ainsi, tout courrier adressé à cette liste est alors
automatiquement transmis à la totalité des abonnés de la liste. Par ailleurs, la mailing-list est
la seule à permettre une irréprochable démocratisation des informations puisqu'il s'agit de
livrer l'information de manière uniforme sans avoir à effectuer la moindre recherche sur le
site Internetou Intranet.
Elle apparaît de toute évidence comme étant l'outil le plus approprié pour faire parvenir
desinformationsà caractèreprioritaire. Cette technique s'applique donc parfaitementlorsqu'il
s'agit de diffuser auprès de l'ensemble des membres les dates de réunions, des informations importantes, des comptes-rendus.
Ce modedediffusiondoit néanmoins être limitécar ilprésenteplusieurs inconvénients : ■ La
mailing-listpeut déclencher la passivité chez ses utilisateurs dans la mesure oùils pourraient « sombrer» dans la solution1 de facilité qui consiste à nelire que ce que l'on
a reçu sans songer à répondre et à participer au transfert et au partage des
connaissances.
■
L'usage et l'envoi intempestifs de mailing-list risquent d'être à l'origine d'un effet
pervers : les messages ne seront plus lus car trop nombreux, trop fréquents ou encore,
Le nombre demessages de ce type doit donc être restreint àson strict minimum etles
informations qui y sont contenues doivent être brèves, mais surtout justifiées et
pertinentes pour l'ensemble dugroupe.
La mailing-list n'apparaît toutefois pas comme étant la solution à considérer dans la
mesure où elle ne répondrait pas pleinement aux attentes du réseau en matière
documentaire. Néanmoins, cet outil fera partie intégrante du projet finalement retenu
comme il le seraprésentéparla suite."
B) INTERNET
Que dire de ce réseau des réseaux sans risquer de tomber dans une description
classiqueetbanale, si cen'est que ce réseauinformatique international permet, entre autres, à
tout type d'ordinateurs d'échanger des données de texte, de son et de vidéo dans le monde
entier de la même façonque l'on adresse des courriers, de participer à des réunions virtuelles
ou encorede créersonpropre site et toutcelaenrespectantla règled'or : la gratuité.
Cephénomène de société apris une ampleur soudainepour ce qui esttrès rapidement
devenuunenouvelletechnologie de communication (aupoint qu'Internet comptede nosjours
plus de 40millions d'adeptessurla planète).
Internet se présente comme étantun prélude aux autoroutes de l'information, ce futur
réseau decommunication reliant les foyers àtravers lesordinateurs oules téléviseurs, et dont
les applications concernerontles loisirs, le travailetles services à domicile. Internet constitue
avant tout un lieu d'échanges personnels, professionnels et bientôt commerciaux mais il ne
faut pasperdre de vuelefait qu'à l'origine il était utilisépar les chercheurs pouréchanger des
informations scientifiques.
Ce moyen de communication est en effettrès approprié puisqu'il permet l'échange de
fichiers (ce qui sera très profitable dans notre cas), offre un mode d'accès à
l'informationpluridimensionnel (il est capable de traiter sur un même document à la fois
texte, sonetimages)cequi favoriseunemeilleure appropriation des données.
Il adéjà permis de mettre en évidence qu'il est possible de communiquer à travers le
monde et ce à moindre coût et surtout, c'est un extraordinaire outil de communication. Un
monde accessible à tous émerge où la technique permet de s'affranchir des contraintes de
temps etd'espace.
Les atoutsd'Internet sontdonc nombreux : ■
sataille d'abord,puisqu'il constitue le plus grandréseau informatique aumonde. ■
l'engouement qu'il suscite, ensuite, le place en situation de force pour devenir LE
réseau international admispar la majorité desacteurs.
■
sa pluralité enfin qui permet de trouver des informations très variées (à condition
d'avoir la patience de les rechercher) et de communiquer avec toute sorte d'individusou
d'organisations.
Lesinconvénients sontàlamesure desatouts :
étant plébiscitées par le public , les technologies d'Internet ont des limites liées
principalement à la capacité des réseaux actuels.De ce fait, Internet ne permet pas encore
Laconsultationdes sitesreste eneffetsuspendue à la mise à jourpermanentedu contenudonc
àlaprésencerégulière du webmaster, sansqui le site risque d'être abandonné.
Une navigation sans naufrage ? Pas encore. Malgré les moteurs de recherche, il reste
encore assez difficile de trouver ce que l'on cherche sans se perdre dans cette vaste toile
d'araignée qui centralise des sites tout autant sérieux que complètement fantasques. La
recherche d'informations reste désespérément intuitive pour l'utilisateur à cause des liens
hypermédias qui
associent
un document à un autre sémantiquement proche. La recherche procède doncpartâtonnementsou associations d'idées,pouvantdécourager l'utilisateurparlapertedetempsoccasionnée.
Mais le principal inconvénient d'Internet se résume en un mot: la sécurité. En effet,
sur ce réseau appartenant àtout le monde mais àpersonne, aucun système de protection des
documents n'a encore était reconnupour sa fiabilité malgré les nombreuses expérimentations
encours. Laconfidentialité estlaprincipale raison incitant à la création d'un Intranet,surtout
lorsqu'il s'agit, comme dans notre cas, de transmettre des données confidentielles -ou
subjectives (notes de lecture, avis sur les techniques à employer et sur les travaux entrepris
parlesentreprises prestataires).
Internetne serapas nonplus la solutionretenue dans l'immédiatpour POLEN dans la
mesure où le butprincipal du réseau n'est ni la communicationvers le monde extérieur ni la
vulgarisation des connaissances surla pollution et seseffets surles milieux naturels. Il s'agit
plutôtd'oeuvrerpourlamise enplaced'Une communication-interne.
Ainsi la mise en réseau des connaissances incitera-t-elle les membres à passer
d'une culture essentiellement orale à une culture et une dynamique de groupe ancrés sur
l'écrit, celagrâce à lacréationd'unsite Intranetetauxconséquencesqui endécoulent.
C) INTRANET
L'Intranet estl'application à l'intérieur de l'entreprise des technologies de l'Internet. Il favorise une certaine capitalisation des connaissances, par la mise en commun des
informations et des expériences, et élargit le domaine d'activité de toute organisation. L'Intranets'adapte enfait àtous les milieux professionnels puisque l'information estenrichie
etmise àjourentempsréel aufil desexpériences.
Il s'applique parfaitement dans notre cas puisqu'il s'agit de renforcer la mise en
commun et en ligne d'informations localisées jusqu'alors à plusieurs endroits. Par sa
réactivité, ce système permettra de réduire les temps de réponses et d'éluder rapidement les
problèmestechniques rencontréspar les diversacteurslors de leurs études.
Par ailleurs, il permettra au groupe de mieux communiquer au niveau humain par le
biais des petites annonces qui, rappelons-le, se chargeront de présenter la vie du réseau
(arrivées oudéparts dugroupe,postesvacantsou encorepromotions).
Intranet aura donc pour fonction d'abolir les distances et de renforcer la notion
d'appartenance à un groupe. Cet outil technologique souple aura donc avant tout un rôle
relationnel àjouer auprès des membres en les incitant à participer activement à la vie du réseau.
L'éclatement du groupe aux quatre coins de la France ne sera plus un inconvénient,
chacun pouvant interroger le site « privé» depuis son poste de travail ou depuis un poste
quelconque grâce aux mots de passe. Intranet procure par conséquent un gain de temps