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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 210

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(1)

BULLETIN DE L’ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DE

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C A C H A H 61, avenue du Président Wilson

94235 CACHAN Cedex Tél. : 01 47 40 20 00 Télex : ENSG 250 948 F Fax : 01 47 40 20 74 a 9«

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LU

SOM M AIRE

A rch eo astro no m ie néolithique

2ème partie

L’EN S-Cachan en 2000

C om pte rendu

du Com ité du 2 7 /1 1 /1 9 9 9

Elections du Com ité N ationa

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N ° 2 1 0

A b o n n e m e n t p o u r u n a n Le n u m é r o

(2)
(3)

Association des Anciens et Anciennes élèves des Sections Nornnales, de

l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique

et de i’Ecole Normale Supérieure de Cachan.

Présidents d ’honneur :

MM. les D irecteurs g é n é ra u x h o n o ra ire s d e l’E n se ig n e m e n t tech n iq u e.

MM. les a n c ie n s D irecteurs d e l’E cole N orm ale S u p é rie u re d e l’E n se ig n e m e n t Technique. M. le D irecteur d e l’E cole N orm ale S u p é rie u re d e C a ch an .

M. le D irecteur d e l’a n te n n e d e B retag n e d e l’E cole N orm ale S u p érieu re d e C a ch an . M. le D irecteur Adjoint d e l’E cole N orm ale S u p é rie u re d e C a ch an .

M. le R ecteur R PASTOUR.

Présidents - Vice-Présidents - Secrétaires Généraux - Trésoriers honoraires :

M. BLACHIER (C68), Professeur.

R. CANTAREL (B 56-59), In sp e c te u r g é n éral h o n o raire d e l’E ducation nationale. A. GREUZAT (EF 38-40), P ro fe sse u r honoraire.

M. JEANEAU (A1 39-43), P ro fe sse u r honoraire. N. d e KANDYBA (B46-48), P roviseur honoraire. P PUECH (Al 44-46), P ro fe sse u r honoraire. J.M . REFEUIL (EF 39-42), P ro fesseu r honoraire. M. RESSAYRE (D 56-59), P ro fesséu r honoraire. D. SAUVALLE (B 46-48), P ro fe sse u r honoraire. Y. STAFFER (D 43-45), P ro fe sse u r honoraire.

COM ITÉ

Président :

H. COUDANNE (Al 44-46), 112 a v e n u e d e la D im ancherle, 914 4 0 BURES-SUR-YVETTE

Vice-Présidents :

M. BLACHIER (C68), 6 ru e Alfred d e M usset, 92360 MEUDON-LA-FORÊT B. BRAUN (A, 66-69), 20 allée Albert-Thom as, 9 1 300 MASSY.

C. CREUZE (D 67), 2 allée d e s N aïad es, 62200 BOULOGNE-SUR-MER.

Secrétaire générai :

M.A. PINDAT (A2 52-55), 25 a v e n u e S t-Je a n d e B e au reg a rd , 91400 ORSAY.

Secrétaires adjoints :

C.CARTON-SUBAÏ (B4 91), 13 allée d u Bols, 01700 NEYRON

E. DUC (B3 90), 31 a v e n u e Reille, 75014 PARIS

P RYCKELYNCK (Al 83), 10 ru e M a u p assan t, 592 1 0 COUDEKERQUE-BRANCHE.

Trésorier :

M.N. BONTOUX (D 70), 22 ru e M arceau, 92170 VANVES

Trésorier a d jo in t :

I. PRIM (D2 91), 10 rue Emile Zola, 93400 SAINT-OUEN

Autres m em bres du com ité :

M m es et MM. A. BERNARD (EF 46-48), A. CHASSOT (C 56-59), J. CHEFDEVILLE (Al 52-55), J.P DUGARDIN (A” 1 58-62),

J. DUPUY (EF 60-64), E. GILQUIN (Al 65), M. JEANEAU (Al 39-43), A.M. REVEILLÈRE (C 49-51), D. RICARD (A2 44-46), J.J. SANTIN (B1 77)

ADRESSE ET COMPTE COURANT POSTAL :

ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DE L’E.N.S.E.T. ET DE L’E.N.S. DE CACHAN

61, avenue du Président Wilson - 94230 Cachan (Vai de Marne). Téi/Fax : 01.69.28.78.18.

C.C.P. Paris 5488 99 K

(4)

INSTRUCTIONS AUX AUTEURS.

Le Bulletin de rAssociation est un moyen de liaison entre les membres, dont le but essentiel est, conformément aux buts plus généraux que s’est fixée l’Association, de promouvoir l’Ecole Normale Supérieure de Cachan et, également, la culture techno­ logique dans ses multiples facettes, mais aussi la vie de l’Association, pour cette partie qui ne relève pas de l’Annuaire. Les manuscrits doivent être dans la mesure du pos­ sible déjà tapés et transmis sous forme soit d’une disquette avec l’indication du logiciel employé pour le taper, soit sous forme d’un fichier par e-mail à :

anciens@ens-cachan.fr

soit sous forme papier à :

C. Carton-Subaï -13, allée du Bois - 01700 Neyron

ou encore par fax au 01.69.28.78.18.

Voir le site intemet http://www.aae.ens-cachan.fr

ADHÉSION À L’ASSOCIATION

des A nciens élèves de l’E.N.S.E.T. et de l’E.N.S. de C achan.

Pour adhérer, il faut réunir entre autres les conditions suivantes : avoir fait par­ tie d’une des sections de l’E.N.S.E.T ou de l’E.N.S. en qualité d’élève-professeur; soit être élève-professeur au cours des 4 années d’études, par une entrée au concours d’ad­ mission et payer régulièrement la participation annuelle : 240 francs en 1999-2000. Le service des bulletins et annuaires est associé à l’adhésion. Le BULLETIN D ’ADHE­ SION indique les nom, prénom usuel, nom de jeune fille, date et lieu de naissance, promotion, section ou dépt., grade, fonction, nom et adresse de l’établissement d’exer­ cice, et doit être renvoyé, dès que possible, à :

Mme Marie-Noëlle BONTOUX, 22 rue Marceau, 92170 VANVES

accompagné d’un chèque bancaire ou postal établi à l’ordre de :

ASSOC. ANC. ELEVES E.N.S.E.T. ET E.N.S. CACHAN C.CJÎ PARIS 5488-99 K.

Abonnement au Bulletin de l’Association pour un an : 240 francs en 1999-2000 prix au numéro : 85 F.

Le but recherché dans cette association est de contribuer activement au déve­ loppement et à la défense de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan et, dans l’accepr- tion la plus large, de l’esprit technologique dans toutes les disciplines scientifiques et générales enseignées dans les établissements publics; de défendre la qualité d’ancien élève; et de maintenir les liens d’amitié que les élèves-professeurs ont formés dès leur séjour dans ces écoles et se prêter un mutuel appui. La recormaissance de l’utilité publique de l’Association n’est pas contestée par le Conseil d’Etat. La procédure de recormaissance est poursuivie.

(5)

SOMMAIRE

pages

• L es élections de 2000 au com ité n a t i o n a l ... 4 à 5 • In fo rm a tio n s ... 7 • L arch éo astro n o m ie néo lith iq u e e t les p eu rs ancestrales

(deuxièm e p artie)

R ené F a u g ère 8 à 15

• E r r a t a ... 16 • C o m p te re n d u de la ré u n io n du com ité n ational

du 27 novem bre 1999

M .-A. P i n d a t 17 à 20

• L e congrès d e C achan - 23-24 o cto b re 1999 21 à 22

• L E cole N orm ale S u p érieu re d e C achan en 2000 23 à 28

• F igure d ’u n p io n n ier - A n d ré S éjourné

Claude Séjourné 29 à 32

• N os cam arad es p u b lie n t 33 à 34

(6)

LES ELECTIONS DE 2000

AU COMITÉ NATIONAL

I Conformément aux statuts de l’Association nous devons procé­

der au renouvellement d’un tiers des membres du Comité.

Aline B ER N A R D (HP 46-48) et José D U PU Y (E F 60-64) n ’ont pas m anifesté le souhait de se représenter.

Les candidats dont les noms suivent appartiennent au tiers sortant. • BLA CH IER Michèle (C 68)

• CARTON-SUBAÏ Corinne (B4 91) • D U C Em m anuel (B3 90)

• PRIM Isabelle (D2 91) • SANTIN Jean-Jacques (B I 77)

Q uatre nouveaux collègues se présentent à vos suffrages. • B O D IN EA U Jacques (G 59-62)

• BERTHAUD Michel (B 59-62) • LE C O IN T R E Claire (F 69) • PIER SO N Claire (A 2 66-69)

II Modalités du vote

H uit sièges sont à pourvoir.

Il convient donc de barrer au moins un nom parmi les neuf candi­

dats. Tout bulletin de vote comportant plus de huit noms sera nul.

Les votes doivent parvenir pour le 22 m ars 2000, au plus tard, à : M adam e PINDAT - 25, avenue St-Jean-de-Beauregard - 91400 Orsay. U n des bulletins ci-contre doit être détaché et envoyé sous double enveloppe, avec le nom de l’adhérent, le départem ent ou la section et la pro­ motion (année d’entrée à l’Ecole), au dos de l’enveloppe extérieure.

(7)

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INFORMATIONS

Le C o n g rè s 2000

aura lieu à GRENOBLE

les 11 et 12 novembre.

C o tis a tio n 2000 :

utiliser le bordereau vert inséré

dans ie bulletin n°208-209 si ce

(10)

UARCHÉOASTRONOMIE NÉOLITHIQUE

ET LES PEURS ANCESTRALES

p a r René Fougère, (A l 45-47)

deuxième partie

I I I . Les sites de Callanish.

(île de Lewis des Hébrides en Ecosse) - Fig. 32 à 39.

Site principal, (latitude <p = 58,2° N) Situé sur une petite presqu’île au fond du Loch Roag, il com porte un cercle de 13 m enhirs autour d’un m ono­ lithe central, avec 2 pierres isolées, extérieures au cercle au S-O et au S-E, une Avenue de 19 pierres au N-E et 3 petites rangées : au sud, à l’ouest et à l’est légèrem ent N-E. En plus de directions solaires, on y a trouvé une direction de lever de PL d ’hiver et une direction de coucher de PL d’été.

Tous les 18,6 années, cette PL d’été se lève à peine, se déplace très très bas sur l’horizon et plonge sous le centre du m onum ent pour un observateur situé dans l’axe de l’Avenue : phénom ène très spectaculaire (le calcul m ontre en effet que la PL du solstice d’été culmine à minuit, les années de “Lune H aute”, à la hauteur h = 9 0 -^ -)-(5 = 9 0 - 58,2 - 29 = 2,8° !). C ’est très faible. Par contre en “Lune Basse”, avec ^ = -19° on trouverait h = 12,8°.

A utres sites. Vers 1976 d’im portants travaux de fouilles furent entrepris, ils se sont accentués à partir de 1990 et se poursuivent encore : dans un rayon inférieur à 5 km autour de Callanish I on a trouvé, souvent enfouis dans la tourbe, une vingtaine de m onum ents ! 7 cercles, des menhirs isolés ou alignés; en associant au site principal des sites proches et contem porains, on retrouve beaucoup de directions impliquant le Soleil et les PL aux solstices.

IV . Le grand cercle de pierres de Brodgar.

(Mainland), ip = 59° N - Fig. 13.

C ’est un immense cercle parfait de 104 m de diam ètre dont le centre est bien matérialisé, gradué à l’origine de 60 menhirs très régulièrem ent répartis : il n’en reste que 27 dont 7 ont été foudroyés. U n grand nom bre de directions sont ainsi jalonnées, dont certaines sont signalées par un “gisant” (pierre cou­ chée). O n observe que le centre de Brodgar est dans le prolongem ent du cou­ loir de Maes Howe. D ’ailleurs, les Orcades sont d ’une richesse mégalithique incroyable, une vingtaine de sites ont été découverts, dont l’extraordinaire vil­ lage néolithique de Skara Brae conservé sous les dunes avec ses maisons en dalles et leur mobilier de pierre (foyers, lits, placards...). - Fig. 14-14 bis.

(11)

V . Le temple astronomique prestigieux de Stonehenge.

(p = 51,15° N - Fig. 3 à 7.

Vers 2800 av. J.C., dans la plaine de Salisbury, au S-O de l’Angleterre, les concepteurs de Stonehenge réalisèrent d’abord l’Enclos : vaste fossé circulai­ re bordé intérieurem ent par un talus crayeux étincelant de 2 m de haut, 6 m de large et environ 100 m de diam ètre. Au moyen de la Pierre du Talon (H eelstone), ils orientèrent l’axe du m onum ent au N-E (lever du Soleil d’été) et jalonnèrent les autres directions solaires avec les 4 Pierres de position et d’autres repères répertoriés pour term iner leur calendrier solaire. Ils entrepri­ rent alors de chercher le lever de la PL d ’hiver et ce ne fut pas chose facile, à en juger par les em placem ents des trous de 40 poteaux (de bois) détectés à l’entrée du m onum ent, un peu au N ord de son axe. A la suite de ces recherches, ils ont trouvé le cycle lunaire de 18,6 années et sans doute aussi le triple cycle de 56 ans (nom bre entier), ce qui expliquerait la présence des 56 trous d’Aubrey (du nom du découvreur) très régulièrem ent répartis un peu à l’intérieur de l’Enclos. Ainsi pourvu des alignements solaires et lunaires, Stonehenge I ne devait plus évoluer pendant 7 siècles (très long tem ps de réflexion !).

Vers 2100 av. J.C. on débarrasse l’entrée de ses 40 poteaux, on l’élargit et on la prolonge par une Avenue de 2,5 km . Environ 80 “Pierres Bleues” (de 4 tonnes), d’origine volcanique, sont taillées et acheminées depuis le M ont Prescelly (à 220 km !) : elles sont érigées autour du centre de l’Enclos en deux cercles concentriques, mais ce travail ne fut jamais achevé. (Stonehenge 11).

Vers 2000 av. J.C., une fois les “Pierres Bleues” retirées, on élabore l’énorm e ensemble formé par les 5 trilithes disposés en fer à cheval ouvert sur le N-E et par le cercle continu de 30 pierres verticales coiffées de linteaux. Ces “Pierres de Sarsen” (sorte de grès très dur) de 25 à 50 tonnes ont été trans­ portées depuis les collines de M arlborough situées à 30 km ! Les assemblages tenons-m ortaises entre pierres et linteaux sont sidérants. O n reste m édusé devant le savoir-faire de ces hommes aux outils de pierre de la fin du néoli­ thique. (Stonehenge 111 A).

Vers 1800 av. J.C. (âge de bronze), Stonehenge 111 B est com plété p ar 29 trous Z et 30 trous Y concentriques à l’extérieur du cercle de Sarsen et par un ovale de 20 “Pierres Bleues” au centre.

Vers 1550 av. J.C., l’ovale est rem placé par un fer à cheval intérieur de 19 “Pierres Bleues” avec la “Pierre-A utel” couchée au centre. Stonehenge 111 C est term iné avec un cercle de 59 “Pierres Bleues” entre le fer à cheval et le cercle en Sarsen. R q : dans le m onum ent term iné, les alignements fondam en­ taux ont été respectés et on trouve beaucoup de nom bres en rapport avec la Lune comme : 29, 30,19 et 56.

Des travaux sur l’Avenue datés vers 1100 av. J.C. m ontrent que le site de Stonehenge a été utilisé pendant au moins 17 siècles ! (utilisation astrono­

(12)

mique mais aussi pour divers cultes)

Ayant découvert le cycle lunaire de 18,6 années, les observateurs néoli­ thiques ont très bien pu rem arquer que les années de “Lune H au te” ou de “Lune Basse” les éclipses ont lieu près des équinoxes en mars et septem bre, tandis que, les années de “Lune Interm édiaire”, elles ont lieu près des solstices en juin et décembre.

Ce faisant, ils pouvaient aussi atténuer leur troisièm e peur ancestrale, celle liée aux éclipses : lors d ’une éclipse de Lune (à la PL), le m onstre “qui mange la Lune par la gauche” va-t-il nous rendre notre beau lam padaire ? ...

Lors de l’éclipse de Soleil éventuelle (à la NL, 15 jours avant ou après), le m onstre “qui mange le Soleil par la droite” va-t-il lâcher prise et nous rendre notre beau Soleil ? ...

Rappelons encore qu’ils ont pu entériner par mégalithes toutes ces observations, même sans aucune connaissance particulière en astronomie. En guise de conclusion :

Il semble que l’on rende enfin un hommage m érité à ces civilisations méconnues des Orcades, de l’île de Lewis, de la vallée de la Boyne, du Sud- O uest de l’A ngleterre et de la Bretagne qui érigèrent une m ultitude de gigan­ tesques m onum ents aux 3ème et 2ème millénaires avant notre ère.

STONEHENGE

ILES HËBflIOl S k a rt B n e • î l e so r c a d e s Fig. 2

H auteur de la Polaire égale à la latitude <p. Fig. 3 - Répartition des mégalithes 100 200 km G o lh 10

(13)

Fig. 4

Moon M ignm enti - Aubrey

Fig. 7 - Edification des trilithes g

Fig. 5 - M aquette de Stonehenge

(14)

Fig. 5 bis - Vue aérienne du centre d e Stonehenge. 3 des 5 trilithes sont intacts. L es tenons son t visibles sur les 2 autres.

Fig. 6 bis - L e cercle d e Sarsen vu du Nord. L ’axe N E de Stonehenge passe au m ilieu des 4 piliers.

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BRODGAR

F ig lS Fig 14 bis Village néolithique de Skara Brae

CALLANISH

{tp = 58,2° N)

Couchers

S oleil : (culm ination à midi) - hiver II (7,8°) - é té IV (55,8°) PL : (culm ination à m inuit)

années “lune haute”

- hiver 2 (60,8°) - été 4 (2,8°) années “lune basse”

- hiver 2’ (50,8°) - été 4 ’ (12,8°)

Levers

Soleil ;

- hiver I (<5= -24°) - é té III (d = 24°) P L ;

années “lune hau te” ^

- hiver 1 ( ô = 29°) - été 3 ( 6 = -29°) années “lune basse”

- hiver 1’ { ô = 19°) - été 3 ’ ( é = -19°)

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Fig. 32 bis

(16)

Fig. 32

L ever d e soleil du solstice d ’été

Fig. 3 3 - C oucher de P L d ’été le p lu s m éridional

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(17)

Fig. 38

Fig. 39

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Fig. 3 7 - Plan d e la cinquantaine de pierres avec trace d ’une petite tom be centrale

(18)

ERRATA

Vous avez lu, ô amicalistes avisés, page 3 et 40 du bulletin 208-209 des

3ème et 4ème trim estres 1999 un titre pour le moins surprenant (Horresco referens !) :

AUDACES FORTUNAT JUVAT.

Vous avez, votre sang n ’ayant fait qu’un tour après celui du vigilant Jean- Marc R E F E U IL qui alerta aussitôt votre serviteur, pensé à PUBLIUS VIR- GILLUS M A RO (70-19 av. J.-C.) qui écrivit dans son Énéide d ’illustre m ém oire (X, 284) :

A U D EN TES FO RTU N A JUVAT...

(La fortune aide les audacieux),

ce qui nous a valu l’adage :

AUDACES FORTUNA JUVAT

(La fortune favorise les audacieux).

J ’ai frémi en vous racontant cela (Énéide II, 204).

Maurice Ressayre, (D 56-59)

Paul Désalmand nous dem ande d’apporter les corrections suivantes (pages 47 et 48 du bulletin n“ 208-209) à la présentation de son ouvrage :

“C her Stendhal un pari su r la gloire”

1 - l’adresse Internet s’écrit non pas avec un tiret mais avec un tilde devant reysset :

http:// wvvw.alpes-net.fr/~reysset 2 - supprim er (à 2 lignes du bas de la page 47) :

“ou le consulter sur le site Internet indiqué plus haut” 3 - ajouter page 48 :

“ la diffusion de ce livre est assurée p a r H ERM É”

Nous présentons nos excuses les plus vives à la famille et aux amis de Antony DECELEE (D 46-48), décédé le 8 novembre 1998,

pour la m alencontreuse erreur (page 21 du Bulletin 208-209) qui lui a attribué une prom otion fausse.

(19)

COMPTE RENDU

DE LA RÉUNION DU COMITÉ NATIONAL

du 27 novembre 1999, à l ’E.N.S. de Cachan

p a r M.-A. Pindat

S ecrétaire gén éral

PRÉSENTS : - Élus : Blachier Michèle (C 68), Bontoux M arie-Noëlle (D 70), B raun B ernard (A l 66), C hassot Achille (C 56), Coudane H ubert (A l 44), Creuze Chantai (D 67), Duc Em m anuel (B3 90), Dugardin Jean-Paul (A l 58), Gilquin Em m anuel (A l 65), Jeaneau Michel (A l 39), Pindat Marie- A ntoinette (A2 52), Ricard Denise (A2 44).

- Invités : Refeuil Jean-M arc (E F 39), Secrétaire général honoraire, Ressayre M aurice (D 56), Trésorier honoraire.

EXCUSÉS : - Élus : B ernard Aline (E F 46), Chefdeville Jean (A l 52), Prim Isabelle (D2 91), R éveillère A nne-M arie (C 49), Ryckelynck Philippe (A l 83), Santin Jean-Jacques (B1 77), Subaï C arton Corinne (B4 91).

- Invités : Sauvalle Daniel (B 46), Président honoraire.

ORDRE DU JOUR;

- A pprobation du com pte rendu du Comité du 27/03/99 et suivi des déci­ sions.

- Com pte rendu du Congrès de Cachan, révision des Statuts (Ecole doc­ torale, année sociale).

- Mise en place du Congrès 2000. - Bilan de l’exercice financier 1998-1999. - Suivi de l’A nnuaire et du Fichier des anciens. - Suivi du Bulletin.

- Propositions de parrainage d ’actions des élèves. - Renouvellem ent du tiers du Comité.

- D ate du prochain Comité et questions diverses.

(20)

Président de séance : B. Braun. Secrétaire de séance ; M.-A. Pindat.

Ouverture de la séance.

A 14 h 15, B. Braun ouvre la séance et fait part, avec M.-A. Pindat, des excuses des cam arades empêchés.

Compte rendu de la réunion du Comité du 27/03/99.

Le com pte rendu est approuvé à l’unanimité.

Compte rendu du Congrès de Cachan, révision des Statuts

(Ecole doctorale, année sociale).

Le compte rendu de l’Assemblée G énérale ordinaire de 24 octobre 1999 publié dans le Bulletin n° 207 (pages 33 à 40) est approuvé à l’unanimité.

H. C oudanne fait part de la lettre qu’il a adressée à la famille de M arcelle Mège pour l’inform er que l’Association reconnaissante l’a nom m ée Présidente d’H onneur à titre posthume.

A la suite du souhait, exprimé par les contrôleurs des comptes et approu­ vé par l’Assemblée G énérale, de calquer à l’avenir l’année sociale sur l’année

civile, les Statuts (articles 6 et 20) et le Règlem ent intérieur de l’Association

doivent être adaptés.

A titre transitoire, sur proposition de M.-N. Bontoux, le Comité unani­ me décide que l’exercice com ptable qui a débuté le 15 septem bre 1999 sera prolongé jusqu’au 31 décem bre 2000.

D ’autre part, l’Assemblée G énérale ayant décidé d’accueillir au sein de

notre Association les élèves de l’Ecole doctorale de PENS de Cachan, l’article

3 des Statuts doit le m entionner.

Les modifications envisagées des Statuts et du Règlem ent intérieur seront publiées dans le bulletin après la prochaine réunion (mars 2000) du Comité et proposées aux adhérents en Assemblée G énérale 2000.

Mise en place du Congrès 2000.

J.-M. Refeuil propose des grandes lignes du projet de program m e pour le Congrès des 11 et 12 novembre 2000 à G renoble :

le samedi 11 à 14h30 : Assemblées générales (ordinaire et extraordinai­ re) qui pourraient être suivies de la réception à l’H ôtel de Ville vers 18h et du banquet vers 20h ; le dimanche serait consacré à des visites à caractère cultu­

(21)

rel, touristique ou scientifique (cyclotron).

M.-A. Pindat a dem andé de la docum entation à la M aison du Tourisme de G renoble et deux cam arades de l’Académie, Clém ent Guillet (A l 45-47) et A ndré Siredey (A l 52-55), ont accepté de nous aider.

La proximité de l’Italie sera-t-elle l’opportunité pour les anciens élèves de rencontrer des collègues européens, de l’ENS de Pise par exemple ?

Bilan de l’exercice financier 1998-1999

Ce bilan sera présenté au prochain Com ité en mars.

A l’occasion du point sur la trésorerie, il faudra étudier la possibilité de renouveler le PC portable de l’Association. Il m arche très bien mais, ne dispo­ sant pas de lecteur de CD R O M , il ne peut recevoir les versions récentes de logiciels de gestion de base de données.

Suivi de l’Annuaire et du fichier des anciens

LA nnuaire 1999 vient d’arriver. Il est présenté cette semaine au Salon Educatec à Paris-Pte de Versailles.

U ne lettre du Président H. C oudanne aux chefs d’établissem ent a été jointe aux exemplaires qui leur étaient adressés. Le travail supplém entaire dem andé à l’im prim eur chargé du routage a entraîné un surcoût. C ette charge raisonnable a été engagée dans le double espoir d’un retour d ’informations indispensables à la mise à jo u r de l’A nnuaire et d’une plus grande attention accordée à nos annonceurs par les responsables des achats.

Le personnel inform aticien chargé de la mise en place du fichier des anciens élèves est pris depuis la rentrée par d’autres tâches confiées par l’ad­ m inistration de l’Ecole. Le fichier, qui est sur un serveur de l’ENS, ne nous est pas encore accessible. E n effet, le problèm e de l’équipem ent inform atique du bureau de l’Association à l’Ecole n’est pas réglé. (Rappelons que nous sommes dotés d’ un PC 486 DX 33 avec, seulem ent un lecteur de disquettes et que nous n’avons pas d ’im prim ante.) Cela retarde de m anière très regrettable la mise à jour des données qui datent de 1998 ainsi que l’utilisation du fichier pour édi­

ter l’annuaire 2000.

Suivi du Bulletin.

Le prochain Bulletin (n° 208-209) paraîtra en décembre.

M.-A. Pindat en présente au Com ité les principaux textes puis propose que la double num érotation soit abandonnée dès le début de l’an 2000. M aintenant le nom bre statutaire de bulletins à publier dans l’année peut, en effet, n ’être que de trois.

(22)

D ’autre part, le Comité considère à l’unanim ité qu’il est inutile de publier dans le bulletin la liste des cotisations reçues.

Propositions de parrainage d’actions des élèves.

Le Service des R elations In tern atio n ales de l’ENS dem ande si l’Association pourrait participer au financem ent de stages d’élèves à l’étran ­ ger. La question de principe, de même que la possibilité financière m éritent réflexion avant d’en débattre.

Rappelons que l’attribution d ’un Prix à un lauréat de l’Ecole doctorale est à étudier.

Renouvellement du tiers du Comité.

En réponse à son courrier, le Président a déjà reçu plusieurs candida­ tures ém anant de mem bres renouvelables ou de nouveaux camarades. Le point sera fait en janvier par le Bureau, les candidatures peuvent s’exprimer, comme cela a été précisé à l’Assemblée G énérale, jusqu’au 15 décembre.

Date du prochain Comité et questions diverses.

La prochaine réunion du Comité national est fixée au samedi 11 mars

2000 à 14h à l’ENS de Cachan. O utre le R apport financier, le R apport

m oral 1998-99 y sera examiné. Le B ureau se réunira le samedi 22 janvier 2000 à 14h égalem ent à Cachan.

A. Chassot propose de rappeler le paiem ent de leur cotisation aux adhé­ rents retardataires par une étiquette collée sur l’enveloppe de leur bulletin. Est-ce une bonne solution sachant que la réalisation pratique chez l’im prim eur est à étudier et que la lettre de rappel adressée cette année par M.-N. Bontoux a donné d’excellents résultats ?

La séance est levée vers 17 h. Les participants se retrouvent autour de quelques rafraîchissements.

A u m om ent de mettre ce compte rendu sous presse, le retard dans la diffusion du Bulletin (donc des bulletins de vote) nous impose de reporter le Comité à une date ultérieure.

(23)

LE CONGRÈS DE CACHAN

(23-24 OCTOBRE 1999)

Les à-côtés de l ’Assemblée Générale

L e Congrès de Cachan a permis aux anciens élèves d ’être présents

sur le campus de Cachan à la journée “Porte ouverte” clôturant, le

sam edi 23 octobre, la Semaine de la Science à l ’ENS.

Au programme :

- Visite libre, dans le hall François Villon, de l’exposition “Des images de la Science” ;

- Le pôle multimédia perm ettant la consultation en libre service de sites Web et du CD -Rom de l’Ecole ;

- Des visites de laboratoires et des m anipulations scientifiques ;

- U ne rem arquable conférence : “Déformables, résistants, perform ants : les matériaux du futur” par François Hild, chercheur au CNRS, Laboratoire de M écanique et de Technologie (LM T) de Cachan, durant laquelle une visio­ conférence a présenté en direct des travaux au microscope électronique à balayage ;

- U ne représentation théâtrale des “Oranges bleues”, troupe d ’anciens élèves de l’ENS Cachan : “Sade” d ’après Enzo Cormann.

E n milieu de journée les “anciens” ont pu, pour se restaurer, apprécier un repas simple mais très bien servi au restaurant “l’Encyclopédie” du campus.

Eaprès midi, un groupe d’une trentaine d ’anciens élèves a bénéficié de la visite de l’O bservatoire de Paris, m agistralem ent guidée et com m entée par Claudine Laurent, chercheur au CNRS dans cet établissement. O n pourra retrouver l’essentiel de l’objet de cette visite dans l’article de René Faugère (A l 45-47) paru dans le bulletin n°195 - 2ème trim estre 1996, pages 10 à 37.

Le dimanche 24 octobre, après l’Assemblée G énérale, le “banquet annuel” a permis de clore le Congrès dans une ambiance chaleureuse, au res­ taurant “La Soupière” de Climats de France. B ernard Decomps, D irecteur de l’ENS Cachan et son épouse ainsi que le R ecteur M arcel Bonvalet, ancien

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D irecteur de l’ENSET, nous ont fait l’honneur et le plaisir d’être des nôtres pour partager le Kir au C rém ant à l’apéritif puis le repas composé de :

Feuilleté de St Jacques et Fruits de M er aux herbes fraîches

Faux-Filet au poivre vert accompagné de H aricots Verts et de G ratin Dauphinois

C harlotte aux Fruits de Bois

et convenablem ent arrosé de Riesling et de M arcelot, pour term iner par un bon café.

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L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE CACHAN

________________ EN 2000________________

LES MISSIONS DE L’ÉCOLE

Créée en 1912, l’E.N.S. de Cachan est un établissem ent public im planté sur deux sites, le campus de Cachan et le campus de Ker Lann près de Rennes.

EEcole Norm ale Supérieure de Cachan a pour mission de form er : • des chercheurs, des enseignants chercheurs et des enseignants, • des cadres supérieurs de l’adm inistration et des entreprises nationales. Son infrastructure scientifique de form ation et de recherche associe 18 départem ents et laboratoires d ’enseignem ent (dont 4 sur le campus de Ker Lann), 14 laboratoires de recherche dont la plupart sont associés au CNRS, des équipem ents et services communs.

E n liaison très étroite avec de nombreux autres établissem ents d’ensei­ gnem ent supérieur et de recherche, avec des entreprises et les milieux profes­ sionnels, l’ensemble constitue un centre national de ressources de form ation initiale, continue et de recherche.

Il accueille environ 1500 élèves, normaliens fonctionnaires stagiaires rém unérés, auditeurs français, ressortissants d’un état m em bre de l’Union E uropéenne ou étrangers, chercheurs qualifiés ou doctorants.

Elèves et auditeurs bénéficient sur les deux sites de conditions m até­ rielles de travail très satisfaisantes. Ils sont prioritaires quand ils sollicitent leur gérée par le C R O U S de Créteil sur le campus de Cachan hébergem ent dans la résidence universitaire.

LES DÉBOUCHÉS

A l’issue de leur scolarité, les élèves peuvent :

• opter pour une carrière d’enseignant-chercheur ou de chercheur en préparant une thèse avec le statut d ’allocataire associé à un m onitorat réservé aux normaliens. Ce statut rém unéré (9.600 F brut/m ensuel) est d’une durée de 3 ans.

Après obtention de la thèse, il est possible de candidater sur des emplois d’en ­ seignants chercheurs en université, dans les grandes écoles ou sur des emplois de chercheurs dans les organismes de recherche (exemple : chargé de recherche au CNRS) ou autres.

(26)

• candidater sur un emploi de professeur agrégé (PRA G ) dans l’ensei­ gnem ent supérieur.

• accéder au professorat du second degré, après une année d ’IU FM , en étant généralem ent nommé dans les enseignem ents post-baccalauréat (classes préparatoires, sections de BTS, lUT,...).

• opter pour une carrière de cadre supérieur dans des entreprises ou des adm inistrations publiques, comme l’autorise le statut (1987) des élèves de l’Ecole.

LE RECRUTEMENT, LE CONCOURS

Les conditions de recrutem ent et le statut des élèves ont été fixés par le décret n° 87.698 du 26/08/1987.

Les concours sont ouverts par arrêté ministériel publié au B.O.E.N. chaque année. Ils ont pour objet :

• d ’une part, de procéder au recrutement en 1ère année.

• d’autre part, de perm ettre une admission sur concours directement en

3ème année.

A leur entrée à l’Ecole, les élèves français et les ressortissants de l’Union E uropéenne acquièrent la qualité de fonctionnaire stagiaire rém unéré, sous réserve d’avoir subi un examen devant une commission médicale qui délivre le certificat d’aptitude aux fonctions d’enseignant. Ils perçoivent un traitem ent mensuel (9.062 F brut en 1999/2000).

Les étrangers hors Union E uropéenne sont soumis aux mêmes condi­ tions d’âge et de titre que les candidats de nationalité française. Ils ne peuvent être admis, en cas de succès au concours, qu’en qualité d’élève étranger. Ils sont alors placés en surnom bre à leur rang de classement sur la liste des admis. Ils ne sont pas rémunérés.

Les élèves sont logés s’ils le souhaitent dans la résidence CRO U S du Campus de Cachan.

Par ailleurs, des auditeurs libres peuvent éventuellem ent être accueillis dans certains départem ents de l’Ecole en vue de préparer l’agrégation corres­ pondante. Les étudiants intéressés doivent présenter leur candidature accom­ pagnée d’un curriculum vitae au cours de l’année universitaire précédente, au directeur du départem ent concerné.

Des auditeurs libres peuvent être inscrits en m agistère dans certains départem ents, en DESS et dans les D E A des form ations doctorales pour les­ quelles l’ENS de CACHAN est habilitée ou cohabilitée.

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LES MAGISTERES OUVERTS AUX NORMALIENS

DE L’ENS DE CACHAN

□ M athém atiques - inform atique en 1993 cohabilité avec l’université de Paris VIT Q M athém atiques

magistère de l’université de Rennes I depuis 1996 Q Physique

magistère de l’université de Paris XI depuis 1990 Q Chimie en 1993 - cohabilité avec l’université de Paris XI □ Biologie

magistère ENS ULM - Paris V II depuis 1990 □ B E A -1995

cohabilité avec l’université de Paris XI □ G énie mécanique -1996

cohabilité avec l’université de Paris VI

Q Sciences m écaniques et technologiques de l’ingénieur -1999 cohabilité avec l’université de Paris VI

Q G énie civil -1995

cohabilité avec l’université de M arne la Vallée □ D roit gestion

magistère de l’université de Rennes I depuis 1997 □ Econom ie gestion -1995

cohabilité avec l’université de Paris XII □ Sciences sociales -1997

cohabilité avec l’université de Paris X

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AGREGATIONS PREPAREES DANS LES

DÉPARTEMENTS DE L’ÉCOLE NORMALE

SUPÉRIEURE DE CACHAN - Session 2000

□ Agrégation de M ATHEM ATIQUES □ Agrégation de SCIENCES PH Y SIQ U ES

• option physique

• option physique appliquée • option chimie

• option génie des procédés physico-chimiques □ Agrégation de B IQ C H IM IE, génie biologique

□ Agrégation de M ECA N IQ U E

□ Agrégation de G E N IE M EC A N IQ U E □ Agrégation de G E N IE CIV IL

• option A : Structures et ouvrages

• option B : Equipem ents techniques et énergie □ Agrégation de G E N IE E L E C T R IQ U E

• option Électronique et inform atique industrielle • option Électrotechnique et électronique de puissance □ Agrégation d ’ARTS

• option A : A rts plastiques • option B : A rts appliqués □ Agrégation d ’E C Q N Q M IE E T G ESTIQ N

• option A Économie et gestion administrative

• option B Économie et gestion com ptable et financière • option C Économie et gestion commerciale

• option D Économie, inform atique et gestion □ Agrégation de SCIENCES SQCIALES

□ Agrégation d’ANGLAIS

(29)

D.E.A. 1999-2000 S E C T IO N S IN T IT U L E DES F O R M A T IO N S D O C T O R A L E S E T A B L IS S E M E N T S C O -H A B IL IT E S R E SPO N S A B L E S 1) Resp. général 2) pour l ’ENS de Cachan A utom atique et Traitem ent du signal P a ris X I, E.N.S. M ines de Paris

EN ST Paris, ENS Cachan Supélec G if S f Y vette

P. B E R T R A N D H. ABOU -K AN DIL Electronique, Capteur et Circuits

Intégrés

P a ris XI ENS Cachan. ENSTA

F. D EV O S D. PLACKO S C IE N C E S P O U R

L T N G E N IE U R

G énie Electrique P a ris XI

Paris VI, ENS Cachan, CNAM Supélec G if SATvette

J . R O B E R T R.BARRUE Production A utom atisée N ancy 1

ENS Cachan

J . R IC H A R D P. BO URDET Solides, Structures et Systèmes

M écaniques

P A R IS VI

UTC, ENSAM , ENS Cachan, INSTN .U niversité d'Evry, Polytechnique,

F. LE N E O .ALLIX

M écanique et M atériaux P a ris X III

ECAM Paris, ENSM Paris ENSAM , ENS Cachan, Polytech.

C . R E Y D. M ARQUIS M atériaux Avancés, Ingénierie des

Structures et des Enveloppes

EN S C a c h a n ENPC

J . M A ZA RS Procédés de F abrication ( • ) EN SA M P a ris

ENSAM ,

M . T O U R A T IE R A. PO ITO U Equations aux D érivées Partielles et

Calcul Scientifique

P a ris XI

ENS Cachan, ENS Ulm , INSTN G if

F. B E T H U E L F. HELEIN M athém atiques et Intelligence

Artificielle, vision artificielle et réseaux des neurones

E N S C a c h a n Paris IX, ENS Ulm

R. A Z E N C O T T

Program mation : Sémantique, Preuves et Langages (•)

P A R IS VII

Paris VI. Paris XI, ENS Ulm, ENS Cachan, Ecole Polytech., CNAM G . C O U SIN E A U H. COM ON S C IE N C E S DE BASE Informatique P a ris XI

Supélec, Paris X II, ENS Cachan

J . B E A U Q U IE R A. FINKEL Algorithmique Ecole Po ly tech n iq u e

EN S Ulm , ENS Cachan, Paris VI Paris VII, Paris XI

J.M . S T E Y A E R T A. PETIT Physico-Chim ie M oléculaire P a ris XI

EN S Cachan, Paris VI

A. F U C H S J. DELAIRE M atière Condensée : Chim ie et

Organisation

P a ris VI

EN S Cachan, Paris VII, Paris XI EN S Ulm , ESPCI, INSTN-Gif.

P. T U R Q J. FA URE Action Publique et Sociétés

Contem poraines (*) EN S C a c h a n Paris I C . P A R A D E ISE SC IE N C E S S O C IA L E S Sciences de la Décision et M icroéconom ie EN S C a c h a n EN GREF Paris B. M U N IE R Enseignem ent et Diffusion des

Sciences et des T echniques

EN S C a c h a n

Institut N ational de Recherche Pédagogique, Paris XI J.L . M A R T IN A N D (*) N ouveaux DEA D.E.S.S S E C T IO N S IN T IT U L E DES F O R M A T IO N S D O C T O R A L E S E T A B L IS S E M E N T S C O -H A B IL IT E S R E SPO N SA B L E S SCIEN CES POUR

L'ING ENIEUR

Construction, Structures et M éthodes Paris VI, ENS Cachan Y. M ALIER

(30)

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(31)

FIGURE D’ UN PIONNIER

ANDRÉ SÉJOURNÉ (1891-1956)

Ingénieur A. et M et E.S.E.

Professeur d ’Enseignem ent Technique au Lycée Voltaire

p a r Claude Séjourné, (A l 41-43)

Cet arrondissement, le llè m e , était, il n ’y a guère, celui de la

“belle ouvrage” : meubles, décoration, mécanique de précision. Et, à

mi-chemin de l ’Ecole Diderot, la célèbre “Cipale” (alors boulevard de

la Villette 19°) et de la “Com m unale” du 12 de la rue Titon (ex-école

Voltaire et ex-bibliothèque FORNEY, celle de l ’Enseignement

Technique), le l lè m e abrite le lycée Voltaire, 101 avenue de la

République, à la réputation de lycée contestataire, com m e celui qui lui

a donné son nom.

Dans ce lieu, en quelque sorte prédestiné, un hom m e soucieux de

l ’avenir, déterminé, a réussi à prom ouvoir un enseignement nouveau,

complet pour son siècle.

Vous lirez ici, présentées p a r son fils, notre excellent camarade

Claude Séjourné (A l 41-43), que nous remercions, ses luttes et ses

réussites.

J ’ajouterai que, dans la ligne des efforts d ’André Séjourné, le lycée

Voltaire a ouvert en 1938 des classes préparatoires à l ’E N SE T qui ont

connu quelques succès dès 1939.

JMR

Le 21 mai 1948, les insignes de Chevalier de la Légion d ’Honneur étaient remis à A ndré SÉ JO U R N É , professeur d’Enseignem ent Technique au Lycée Voltaire (section de préparation aux Ecoles Nationales d’A rts et M étiers) par M onsieur BINON, ancien professeur de Lettres du lycée. Inspecteur de l’Académie de Paris.

A cette occasion, celui-ci évoquant l’action entreprise, dès 1921, par le récipiendaire, lui déclarait : “D ans ce m onde nouveau qui cherche peu à peu à se dégager des ruines de la prem ière guerre m ondiale, vous affirmez l’in­ fluence sans cesse croissante des techniques et par suite l’absolue nécessité de

(32)

développer l’enseignem ent technique, mais vous affirmez avec non moins de force que ce serait une erreur profonde de voir dans la technique une fin en soi ; il faut am éliorer la form ation technique et la form ation hum aine et comme vous ne vous contentez pas d’idées générales, si belles qu’elles soient, vous formulez des buts précis à votre action.- modification des program m es d’enseignem ent, acceptation du technique par le secondaire avec les baccalau­ réats m odernes et de m athém atiques. Il fallait une intelligence lucide et pén é­ trante pour voir aussi clair il y a un quart de siècle, il fallait davantage de cou­ rage pour oser le dire et presque de l’héroïsm e pour essayer de le réaliser”.

E n effet, le m érite d’A ndré S É JO U R N É allait se révéler d ’autant plus grand que les obstacles de toutes natures n’allaient pas m anquer d’exiger de lui-même l’énergie et l’abnégation qui caractérisent un apostolat.

A ndré S É JO U R N É est né à Paris en 1891 et après d ’excellentes études entre à l’Ecole des A rts et M étiers de Lille en 1908.11 com plète sa form ation par une année à l’Ecole Supérieure d’Electricité. 11 accomplit son service mili­ taire de 1913 à 1914 au Sème Régim ent du Génie. A la déclaration de guerre, il est affecté à un poste mobile de radio-télégraphie ; ultérieurem ent le G énéral Ferrié l’appelle au service des communications à grande distance. Epoque héroïque de la T.S.F. au cours de laquelle il est chargé de l’étude du m atériel d’émission qui pose des problèm es délicats et difficiles en raison des puissances mises en jeu (plus de SOOkW). 11 procède aux prem iers essais des arcs Poulsen et à la mise au point des prem ières stations radio-gonom étriques. A la fin des hostilités, il ne donne pas suite aux propositions qui lui sont faites d’en trer à la Compagnie Radio-Electrique préférant les fonctions d ’ingénieur- Conseil dans l’industrie.

E n 1921 sur la dem ande de deux anciens présidents de la Société des Anciens Elèves des Ecoles Nationales d’A rts et M étiers, une décision rectora­ le le nom m e professeur d ’Enseignem ent Technique à la section préparatoire du Lycée Voltaire ; il est chargé de la chaire de dessin industriel et de celle des travaux pratiques d’atelier. Son odyssée va commencer, le passé de cette sec­ tion reflète en effet les difficultés de l’entreprise.

Les deux présidents cités avaient déjà en 1906 fait accepter la création de ce cours, justifié seulem ent par la situation d’un lycée au centre d ’un quartier industriel du llè m e arrondissem ent de Paris. En 1908, sans motif, le cours est supprim é et les élèves renvoyés. A près de nom breuses démarches, il est réta­ bli mais sera de nouveau supprimé en 1914.

Le cours est rétabli après la guerre, les rudim ents de travaux pratiques sont donnés en sous-sol par un chef d’atelier qui prendra sa retraite un peu plus tard. C ’est alors que le professeur S É JO U R N É est nom m é en 1921 pour donner vie à cette section ; elle ne sera m aintenue que grâce à l’énergie et l’obstination du nouveau venu. Sur ses instances les cours passent du sous-sol dans un vaste préau en rez-de-chaussée, sans confort, où sont installés exclusi­ vem ent 40 étaux.

(33)

Le M inistère n ’a pris aucun engagem ent particulier à cette occasion et attend prudem m ent le résultat de l’expérience. Le Secondaire tolère cet intrus avec dédain et le Technique semble ignorer une tentative si risquée.

En 1925, le program m e d’entrée aux Ecoles d’A rts et M étiers est m odi­ fié et exige des travaux m écaniques de tournage, donc des machines spéci­ fiques. Le lycée, bien entendu, n’en possède pas ; le cours risque d ’être sup­ primé de nouveau. A ndré S É JO U R N É se dém ène, cherche de tous côtés, s’adresse à l’Enseignem ent Technique qui répond qu’aucun règlem ent ne p ré­ voit un tel achat, et finalem ent force la porte (le mot convient parfaitem ent) du D irecteur G énéral qui, intéressé, m et à la disposition du lycée des machines réform ées entreposées alors à l’Ecole des A rts et M étiers de Paris.

Mais rien n ’est prévu pour le transport, la réparation de ces machines et leur mise en service qui restent à la charge de leur futur utilisateur. Aidé de quelques grands élèves et payant de sa poche, le professeur réussit le transfert des machines et réduit son tem ps de vacances pour rénover et rendre ces machines opérationnelles dès la rentrée d’octobre 1925 ! Là encore il faut créer car il n’existe aucun professeur adjoint, ni ouvrier instructeur, ni ouvrier outilleur. A ndré S É JO U R N É cum ulera ces fonctions bien entendu sans cumul de traitem ent, celui-ci n’étant d’ailleurs calculé qu’au taux des heures supplé­ mentaires...

Les difficultés ne sont pas seulem ent d ’ordre m atériel : l’Inspecteur d’Académie souligne dans son discours combien A ndré S É JO U R N É dut affronter d’adversaires divers mais égalem ent obstinés : techniciens dominés par un utilitarisme trop exclusif, esprits étroits qui tenaient pour dogme que le travail m anuel excluait toute form ation intellectuelle, familles hostiles aux nouveautés, inertie de l’adm inistration, préjugés et scepticismes de toutes sortes. Même le m inistère qui décide quelque temps plus tard de réduire sen­ siblement les crédits d ’heures supplém entaires ; le professeur S É JO U R N É voit soudain son traitem ent brutalem ent réduit de 38% et même suspendu pendant plusieurs mois sous prétexte d’effet rétroactif ! ! ! D evant les protesta­ tions de tous une m esure de “clém ence” ram ène cette réduction à 20%. Le D irecteur G énéral de l’Enseignem ent Technique alerté, term ine heureuse­ m ent l’affaire par un décret rattachant définitivement à son départem ent cette section technique.

Peu à peu les tém oins les plus hostiles se rangent aux côtés de ce profes­ seur-pionnier. Lœ uvre accomplie perm et au Lycée Voltaire de s’enorgueillir de succès notables aux concours d’entrée aux A rts et M étiers, même sous l’oc­ cupation, grâce à cette section de préparation dont A ndré SÉ JO U R N É , enfin secondé par un Professeur Technique Adjoint et enfin titularisé, est l’âme. Son rayonnem ent, sa générosité, sa sollicitude, sa sensibilité, sa personnalité sou­ riante, m arqueront à jamais des générations d’élèves et leurs familles, ainsi que l’ensemble de ses collègues de toutes disciplines qui saluent en lui une authentique forme d’humanisme alliant l’esprit scientifique à une profonde culture générale.

(34)

Ce professeur, qui a l’enseignem ent dans le sang, estime néanm oins nécessaire de ne pas rom pre l’attachem ent qu’il a toujours éprouvé pour la recherche : il n’hésite pas, malgré ses lourdes charges, à entreprendre diverses études. En 1928 il travaille à l’obtention de rayonnem ents par bom bardem ent cathodique de certains oxydes rares ; en 1932, il mène à bien une étude sur les actions des lames bimétalliques et leurs applications sur le contrôle de circuits électriques ; toutes ces études seront concrétisées par l’obtention de 7 brevets d ’inventions tant en France qu’à l’E tranger ; enfin en 1936 il développe ses idées sur la rationalisation des calculs à la règle avec déterm ination rigoureu­ se de l’ordre de grandeur des résultats, faisant paraître un ouvrage à ce sujet en 1939, ouvrage réédité en 1947.

On ne saurait s’étonner de la contribution com pétente qu’une telle p er­ sonnalité a pu apporter à la Société des Anciens Elèves des Ecoles d’A rts et M étiers dont il fut m em bre au lendem ain de la seconde guerre mondiale et à l’Enseignem ent Technique où il siégea à la Commission pendant plus de tren­ te ans.

Ehom m e savait aussi s’évader de ses préoccupations prem ières en consa­ crant ses rares heures de loisirs aux lettres et à la musique qui le passionnaient depuis toujours, assistant à des concerts, pratiquant lui-même le piano.

On ne saurait non plus s’étonner de la qualité affective, m orale et intel­ lectuelle exceptionnelle du chef de famille qui dans son foyer, secondé par son épouse, se vouait à préparer l’avenir de deux enfants qui n’avaient plus qu’à suivre la voie tracée par leur père pour l’assurer.

O n ne saurait s’étonner enfin de ce qu’une telle activité intellectuelle, cérébrale, professionnelle ait gravem ent compromis un état de santé qui ne laissa à A ndré SÉ JO U R N É que quelques mois de retraite avant qu’il ne s’éteigne en décem bre 1956, âgé de 65 ans.

(35)

NOS CAMARADES PUBLIENT

M aurice Liévremont (A2 61-65), Président de l’Université de Bretagne- Sud, nous a adressé son ouvrage ;

“S e Nourrir,

se

reproduire

...

et autres fonctions du vivant”

paru en octobre 1999 dans la collection “Q uatre à Q u atre” - Éditions Le Pommier - Fayard.

Q uatre à Q uatre propose au grand public, sous la forme de quatre ouvrages par an et par discipline, un accom pagnem ent d ’une durée de quatre ans pour acquérir progressivement une vision aussi globale que possible de la discipline choisie.

“Se nourrir, se reproduire ...” fait partie des quatre prem iers livres du “cycle d’études” Sciences du vivant, avec :

“Prom enades à l’intérieur de la cellule” de L aurent Degos, “La diversité du vivant” de Michel Lamy, et

“Q u’est-ce que la vie ?” de Charles Auffray (A3 71) et Louis-M arie H oudebine.

Qn suppose qu’en seize ouvrages, étalés dans le temps et liés entre eux sur le plan des idées, il est possible de com prendre l’essentiel d ’un discipline donnée comme, aujourd’hui, la Philosophie et les Sciences du vivant, demain les M athém atiques et la Littérature, un peu plus tard, la Physique et Chimie, l’Économie, la Psychologie, les Sciences du ciel.

Form at très maniable - 180 à 190 pages - Illustrations en couleurs si nécessaire - Prix 85 F.

Stéphane L aurent (C 88), M aître de conférences en H istoire de l’A rt et de l’Industrie à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, publie un guide cultu­ rel :

CHRONOLOGIE DU DESIGN “

dans la collection Tout l’A rt

aux Éditions Flam m arion - 26 rue Racine 75278 Paris Cedex 06 Format 155x220 - 256 pages - Illustrations : 400 couleur - Prix de vente : 148 F.

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La chaise Thonet, le jeu Meccano, la 2 CV Citroën, la cafetière Alessi... autant d’objets universellement connus, em blém atiques de ce que l’on nomme le design. Mais, qu’est-ce que le design et à quand rem ontent ses origines ? C ’est justem ent l’originalité de cet ouvrage qui prend en compte les objets depuis le milieu du X V IIIe siècle, période généralem ent peu étudiée, jusqu’à nos jours (l’an 2000), perm ettant de mieux m esurer le rôle du design. Il re tra­ ce aussi la chronologie d’une discipline qui se pratique dans des domaines aussi variés que les moyens de transport, le mobilier, les objets ménagers ou encore technologiques. O utre les grandes étapes de la création et du design, l’ouvrage décrit le contexte historique et artistique sans om ettre les inventions et brevets techniques, indissociables de l’esthétique industrielle.

En 150 encadrés, il évoque de m anière synthétique les principaux m ou­ vements, objets-phares, concepts, ou encore personnalités (industriels et desi­ gners) im portants, qui ont su m arquer ou faire évoluer l’histoire du design.

Jean Reynaud (A l 51-54), Professeur honoraire est l’auteur de :

“Le R oyans avant l’an mil

A la recherche d ’Ouentia, la cité gauloise disparue.

... Allobroges et Voconces des montagnes se révoltent à nouveau pour tenter de libérer les vallées colonisées et les populations asservies par les Romains depuis soixante ans. La riposte de l’occupant est terrible. Les deux cités fortes gauloises, OUENTlA-en-ROYANS et SOLO N lO N -en-CH A M - BARAN sont anéanties, rayées de la carte. Tout le Sud-Est est désormais colo­ nie rom aine et la porte est ouverte à Jules César qui, en neuf ans, va conqué­ rir l’ensemble des Gaules.

R eprenant les travaux des historiens du X lX èm e siècle, Jean Reynaud fait ressurgir de l’oubli cet épisode décisif...

Mais, au fil des pages c’est tout le pays ancien qui défile, avec ses ves­ tiges, avec ses zones d’ombre, avec ses énigmes, avec ses habitants dont les Allobroges, que les Grecs appelaient les Gessates, les Vaillants : “Allobroges Vaillants” comme le dit l’hymne dauphinois encore aujourd’hui.

Bien écrit, avec de la passion, de la poésie, de l’hum our, le livre se lit comme un roman.

125 pages - Prix : 98 F. H- 15 F. (frais d’envoi). A com m ander à M AISON P O U R TOUS BP 47 - 26190 Saint-Jean-en-Royans.

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CARNET

D écès :

Nous avons appris indirectem ent le décès de plusieurs anciens : • André AYROLLES (B 49-51),

• René BERCHOUD (E F 51-54), • M agali BRISSAUD (D 60-63), • Denis FLORENT (E l 76).

• Nous avons égalem ent appris le décès de Georges SEGUIN, époux de notre cam arade M auricette L EC O N TE (A2 47-49).

• Professeur émérite de l ’Université Paris-VIII Vincennes - St Denis,

Professeur en Sciences de l ’Education et en Sciences politiques, René LOURAU (E 56-59) nous a quittés.

Son décès a été annoncé dans le journal “L e M onde” daté des dimanche 16 et lundi 17 janvier 2000 où, un article signé Rém i Hess, relate sa carrière et rap­ pelle ses nombreuses publications :

“R E N É LO U RA U , né en 1933 à Gelos, près de Pau (Pyrénées— A tlantiques), est m ort entre Ram bouillet et Paris, mardi 11 janvier 2000, dans le train qui le conduisait à l’université Paris-VIII, où il devait assurer une p er­ m anence pour ses étudiants thésards. Nouvellement retraité, il était professeur ém érite de sociologie et de sciences de l’éducation.

... D ans les années 1968-1980, il élabore une m éthode d ’analyse institu­ tionnelle en situation d ’intervention : la socianalyse. Pédagogue non directif, il devient un grand directeur de thèses.

... R ené Lourau est l’auteur de dix-neuf livres. Chez A nthropos, il a publié : EInstituant contre l’institué (1968), Les Analyseurs de l’Eglise (1972), Interventions socianalytiques (1996), Implication/transduction (1997) et La Clé des cham ps, une intro d u ctio n à l’analyse institutionnelle (1971), Sociologue à plein temps (1976). Ses Clés pour la sociologie (1971), avec G eorges L apassade, sont fréquem m ent rééditées. Signalons encore LAnalyseur Lip et Le Gai Savoir des sociologues (U G E ), L E tat inconscient (M inuit, 1978), LAutodissolution des avant-gardes (Galilée, 1980), Le Lapsus des intellectuels (Privât, 1981).

D ans le journal de recherche (M éridiens Klincksieck, 1988), il m ontre

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BULLETIN DE L’ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DE

111 « fi U%%% m m w

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C A C H A H 61, avenue du Président Wilson

94235 CACHAN Cedex Tél. : 01 47 40 20 00 Télex : ENSG 250 948 F Fax : 01 47 40 20 74 a 9«

<2

LU

SOM M AIRE

A rch eo astro no m ie néolithique

2ème partie

L’EN S-Cachan en 2000

C om pte rendu

du Com ité du 2 7 /1 1 /1 9 9 9

Elections du Com ité N ationa

LU

N ° 2 1 0

A b o n n e m e n t p o u r u n a n Le n u m é r o

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l’im portance du “hors-texte” dans les sciences humaines, thèm e qu’il reprend dans Actes manqués de la recherche (PUF, 1994). E n fait, R ené L ourau tra ­ vaille la question de l’implication : la relation que le chercheur entretient à son objet, le praticien à son terrain, l’hom m e à sa vie. ...C es idées sont essentiel­ lem ent développées dans Im plication/transduction (1997).”

Après une cérém onie au funérarium de Ram bouillet, l’inhum ation a eu lieu au cim etière des Eveuses à Ram bouillet le mardi 18 janvier 2000.

Figure

Fig.   7 -  Edification des trilithes   g
Fig.  5 bis -  Vue aérienne du  centre  d e  Stonehenge.  3  des 5  trilithes sont  intacts
Fig.  32 bis
Fig.  3 7  - Plan  d e la  cinquantaine de  pierres avec  trace d ’une petite tom be  centrale

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