ASSOCIATION
des Anciens et Anciennes E1èves des Sections Normales, de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique
et de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan
Présidents d'honneur:
MM. les Directeurs généraux honoraires de l'Enseignement technique.
MM. les anciens Directeurs de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique.
M. le Directeur de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan. .
M. le Directeur Adjoint de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan. M. le Recteur P. PASTOUR.
Secrétaires généraux et Présidents honoraires:
R. CANTAREL (B 56-59) Inspecteur général de l'Education nationale. P. PUECH (A, 44-56), Professeur honoraire.
LM. REFEUIL (EF 39-42), Professeur honoraire. D. SAUVALLE (B 46-48), Professeur honoraire.
A. THUIZAT (A, 42-44), Inspecteur Principal de l'Enseignement Technique honoraire.
COMITÉ
Présidente:Mlle M. MÈGE (EF 46-48), 48 bis, rue Bobillot, 75013 PARIS.
Vice-Présidents:
Mme M. BLACHIER (C 68), 6, rue A. de Musset, 92360 MEUDON-LA-FÔRET M. M. JEANEAU (A, 39-43),20, rue Tournefort, 75005 PARIS
M. J. BODINEAU (G 59-63), Directeur de la Formation, E.N.S. CACHAN
Secrétaire général:
Mme C. PIERSON (A, 66-69),26, rue A. Comte (92170) VANNES.
Secrétaires adjoints:
M. B. BRAUN (A, 66-70), 20, allée Albert-Thomas, 91300 MASSY.
M. R. CHASSINAT (A, 44-46), 2, rue des Fossés Saint-Marcel, 75005 PARIS.
Trésorier:
M. M. RESSAYRE (D 56-59), 10, rue A. Renoir, 78860 8AINT-NOM-LA-BRETÊCHE.
Trésorier Adjoint:
Mme M.N. BONTOUX (D 70),22, rue Marceau, 92170 VANVES.
AUTRES MEMBRES DU COMITÉ
M. BERMOND (B 55-58), Mme BERNARD (EF 46-48), M. CHEFDEVILLE (A, 52-55), M. J. DEVEL (B 52-55), Mlle DUPUY (EF 60-64), M. E. GILQUIN (A, 65-70), Mme M. PINDAT (A, 52-55), Mme RÉVEILLÈRE (C 49-51), Mlle RICARD (A, 44-46), M. SANTIN (B, 77-81).
ISSN 1164 - 1967
ADRESSE ET COMPTE COURANT POSTAL:
ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES E.N.S.E.T. ET DE L'E.N.S DE CACHAN 61, avenue du Président Wilson, 94230 Cachan (Val-de-Marne)
C.C.P. Paris 5488-99-K
Le numéro de ce bulletin double est 184-185, n° 183 est celui de l'annuaire que vous devez avoir tous reçu. Vous avez pU'constater que l'annuaire a fait de sérieux progrès. Aussi je pense qu'il nous faut remer-cier tous ceux qui ont œuvré toute l'année.
Merci donc à Michel JEANEAU, Jean-Marc REFEUIL, Daniel
SAUVALLE et aussiàRobert CHASSINAT etàGabriel RÉVEILLÈRE,
à Maurice RESSAYRE qui, pendant 9 ans, a rassemblé les éléments de l'annuaire.
SOMMAIRE
- L'Assemblée Générale de Nice .
Rapport d'activité . Rapport financier . Compte-rendu . les à côtés de l'A.G . 5 6à9 10-11 12à 18 19à 26
II - Du Village à la Cité, l'organisation de l'influence dans le pays Niçois conférence faite à l'A.G. par Monsieur
le Professeur Paul GONNET 27 à 32
III - L'enseignement technologie dans la conurbation niçoise par Madame HÉBERT, Proviseur du Lycée Technique
d'Hôtellerie et de Tourisme. . . .. 33 à 43
IV - Nos camarades publient. . . 47 - 48
V Nous avons reçu 48
VI - Vie familiale. . . 49 - 50
VII - Distinction 54
VIII - L'Amicale de Montpellier 55" - 56
Directrice de la publication Mlle MÈGE - Imprimerie Mancelle - Dépôt légal: 4' trimestre 1993
ASSEMBLÉE DE NICE
8 Mai 1993
ARMISEN Raymond (EF 38-41)
AUDOLI Jacques (F 57-58)
AUQUE Georges (D 47-49)
AUQUE née JOULIN Micheline (Az47-49)
BOUTHENET Jean (Al 45-47)
CERCELET René (AI 35-37)
CHEFDEVILLE Jean : (AI 52-55)
CHEFDEVILLE née LOUBOUTIN Christiane (Az52-55)
DEVILLARD Suzanne (D 46-48)
DONSIMONI née HESTE Marguerite (D 39-41)
FAUGÈRE René (AI 45-47)
FAUGÈRE née THOMAS Jeanne (Az44-46)
FERREIRA BARBOSA André (D 55-58)
FISCHBACH née REYMOND Mireille (Az35-37)
GIAUFFRET Claude (A' zBio nutrition 70)
GIORDANENGO Simon (C 59-62)
GLÉVAREC Marguerite (EF 38-40)
HACQUART Jane (EF 39-41)
HÉBERT née RAYMOND Claudine (D 57-60)
HÉBERT Alain (A'157-60)
HUET Colette (Az56-59)
JEANEAU Michel (AI 39-43)
JOUVET François (D 73)
JUFFIN Roger (EF 45-47)
MAUGAIN Bernard (D 57-60)
MÈGE Marcelle : : (EF 46-48)
PASTOUR Paul (Al 44-46)
PASTOUR née SEN Stefka (Az53-56)
REFEUIL Jean-Marc (EF 39-42)
REFEUIL née CHAUD Madeleine (EF 39-41)
RESSAYRE Maurice (D 56-59)
RÉVEILLÈRE Gabriel (B 46-48)
RÉVEILLÈRE née BEYLOT Anne-Marie (C 49-51)
RICARD Denise (Az44-46)
SÉNESCHAL née CHAIGNEAU Marie-France : (Az44-46)
TEISSIER née PONCHARAUD Annette : (D 39-41)
THÉOCLISTE Jean (Al 44-46) .
THÉOCLISTE née ROUSSET Paulette (EF 42-44)
VIENOT José (Az58-62)
RAPPORT D'ACTIVITÉ 1992-1993
C'est à Nice, grâce à Monsieur ARMISEN qui s'est occupé de l'orga-nisation et de Madame HÉBERT qui nous accueille dans l'établissement qu'elle dirige, que nous allons faire le bÜan de cette année.
Beaucoup de collègues se sont excusés, Monsieur le Directeur de l'ENS MALIER, Monsieur le Directeur Adjoint LIÉVREMONT en mission au Japon, Monsieur le Directeur de la Formation BODINEAU, Monsieur VAYVA Intendant Honoraire de l'ENSET, Monsieur MON Directeur Honoraire de l'ENS. Messieurs les Inspecteurs Généraux CÉNAT -CHAMPÉMOND - DUCEL - FIGARELLA - LEURION - ODERMATT. Messieurs PAULINE&SAUVALLE, Mesdames BLACHIER - BONTOUX et PIERSON.
Les nouvelles de M. et Mme PILLONE sont bonnes. Ils sont à DAKAR où M. Pillone a été nommé à l'ENSUT (électrotechniquè).
Des camarades nous ont quittés : CRUMEYROLLE Albert (A, . 44-46)- FLAMAIN Pierre (D 3436) FLORENTIN Roger (Al 4850) -Mme KREDER née LOURME Simone (D 29-31) - Mlle LAURENT Odile (C 42-44) - MAGUIN Yves (EF 35-37) - MARCY Henri (EF 25-27) - Mme MINET née QUÉTARD Antonine(Az41-43) -RUARD Robert (EF 51-54) . Mme SALMON née HAN Denise (EF 28-30) - SOULIER Pierre (EF 42-45)
Mme VERRIER née REVILLARD Hélène (D 24-26).
Nous arrivons maintenant à la partie matérielle de ce rapport. 1 -LES ELECTIONS ET LA RÉPARTITION DU TRAVAIL
Je vous demande de bien vouloir entériner les élections et leurs résul-tats. Sont réélus M.BERMOND, M.N. BONTOUX, J. CHEFDEVILLE, A.M. RÉVEILLÈRE, D. RICARD. Sont élus J. DEVEL, Cl. PIERSON, M.A. PINDAT.
Le bureau se compose de la Présidente: M. MÈGE
3 Vice-Présidents : M. BLACHIER, M. JEANEAU, J. BODINEAU 1 Secrétaire Générale : Cl. PIERSON
2 Secrétaires adjoints: B. BRAUN et R. CHASSINAT 1 Trésorier: M. RESSAYRE
1 trésorier adjoint: M.N. BONTOUX
Nous avons souhaité une personne supplémentaire et nous avons fait appel à Mme PIERSON qui, avec REFEUIL et RESSAYRE (ils ont déjà beaucoup travaillé sur le problème) s'occupera de la Reconnaissance d'Uti-lité Publique, J .M. REFEUIL vous donnera les détails complémentaires. Nous avons eu cette année 8 candidats, il nous en faudrait encore 8 cette année. Faites de la propagande.
RES8AYRE qui a cumulé la trésorerie, la correction du bulletin et les renseignements pour l'annuaire a laissé une partie de ce travail à Mme BONTOUX.
Les trois vice-présidents ont des charges personnelles: M. JEANEAU s'occupe de l'annuaire (vous allez l'entendre tout à l'heure). Mme BLACHIER représente l'Amicale à l'extérieur quand je ne le peux pas. M.- BODINEAU est le lien avec l'ENS.
Quantà la Présidente, elle s'occupe toujours de la correspondance offi-cielle, la fabrication du bulletin avec cette année en prime le rangement du local réservé à l'Association à l'ENS dont je ne sais pas si j'en verrai la fin un jour. Avec l'accord du comité, j'ai procédé à un rangement draco-nien et j'ai pu évacuer 14 cartons de bulletins et d'annuaires. Si on ne peut toujours pas s'asseoir dans le local,ilne me reste àtrier que toute la corres-pondance de l'Association avant et après la guerre.
Je vous rappelle qu'il faudra fixer aussi la cotisation annuelle.
II -LE BULLETIN
RESSAYRE va vous parler des problèmes de prix. Après de multiples pesées du manuscrit, j'annonce le poids au trésorier avec le décompte (docu-ments, feuilles écrites, feuilles dactylographiées). Nous avons pris un papier moins lourd afin de diminuer les frais postaux.
Les problèmes de l'annuaire et de la lettre de l'ENS ne sont pas réso-lus. Michel JEANEAU (qui vous parlera de l'annuaire) et J.M. REFEUIL (qui s'est occupé aussi de l'annuaire) vont répondre aux questions que vous voudrez bien leur poser.
Cette année j'ai eu de la chance: les anciens élèves m'ont envoyé des articles. Merci à R. FAUGÈRE et à M. SCHWARTZ U'espère que les matheux auront apprécié ces articles).
ID - Je laisse la placeà M. JEANEAU qui va vous parler de L'ANNUAIRE. Je répète que l'annuaire avec toutes ses améliorations, qui ne sont pas de mon fait, est l'œuvre du groupe: M. JEANEAU, J.M. REFEUIL, D. SAUVALLE, R. CHASSINAT et je les en remercie. Malheureusement cela ne nous a pas apporté le regain de cotisations que nous souhaitions. IV - Je n'ai aucune proposition pour le lieu et la date de la prochaine Assemblée Générale. S'il n'y a pas d'offre je pense que l'Assemblée Géné-rale sera à CACHAN.
Tout à l'heure je vous donnerai quelques renseignements sur ce que devient l'ENS qui a retrouvé son Directeur, M. MALIER a été nommé le 27 Mars 1993.
Nous discuterons aussi sur la définition que vous souhaitez donner à l'ancien Elève de l'ENS.
Je cède la place. Je vous souhaite bon courage et bonne Assemblée et je remercie Monsieur ARMISEN d'avoir fait que notre réunion soit possible à Nice.
CONGRÈS DE NICE
8 Mai 1993
COMMUNICATION RELATIVE A L'ANNUAIRE
Un contrat, entre la Société OFERSOP et l'Association, négocié par G. PORCHER, alors secrétaire général, engage l'Association pour la paru-tion de 3 annuaires successifs. Ce sera, consécutivement les annuaires 1991, 1992, 1993 ; ce dernier en préparation sort en juin prochain.
Après le décès de G. PORCHER qui avait eu la responsabilité de l'annuaire 1991, une équipe s'est constituée pour le travail ultérieur. Voici quelques informations sur notre travail.
Les Promotions. Elles sont réunies dans une première partie depuis la 1re année des sections normales, 1891, jusqu'à la liste nominative du der-nier concours à l'ENS, 1992, pour la prochaine parution, dite du centenaire. ta liste alphabétique, désormais très longue, après ces trente dernières années, en dépend très directement. Cependant :
• nous avons, dans l'annuaire 1992, supprimé de la liste alphabétique les noms de tous les anciens des sections normales, donc reçus avant le con-cours 1912.
• nous avons, pour ce même annuaire 1992, introduit, dans la liste alphabétique les seize promotions, de 1976 à 1991 incluse. La liste alphabé-tique de l'annuaire 1991 était donc très incomplète, ily manquait les noms de toutes les promotions récentes.
• il manquait encore, dans la liste alphabétique les noms des promo-tions 1984 à 1989 incluse, entrée directe en 3eannée; cette introduction sera faite dans l'annuaire 1993.
Et dans cette parution, nous introduisons les noms de tous les candi-dats reçus au concours 1992, entrées 1re et 3e années, soit 276 noms (237
+ 39).
Une autre préoccupation, également essentielle, concerne les nomina-tions, les mutations et donc les postes, les titres, les foncnomina-tions, en relation à nouveau avec la liste alphabétique et la 3e partie de l'annuaire, les Eta-blissements. Les renseignements reçus sont exploités évidemment en corri-lation pour ces deux parties de l'annuaire.
La difficulté résulte du très petit nombre des adhérents en activité, 169 pour l'année scolaire 91-92. Compte-tenu du nombre des établissements, plus de 800, on constate donc que nos "correspondants" ont pratiquement disparu.
• Pour l'annuaire 1992, nous avons donc exceptionnellement fait appel aux Chefs d'établissement: collèges, lycées, IUT, écoles d'ingénieurs .., (let-tre du 7 février 1992). Cet appel de renseignements sur les anciens élèves en activité dans les établissements, a été bien accueilli; il en est résulté une amélioration sérieuse de l'annuaire 1992 par rapport à l'édition 1991.
• Pour l'édition 1993, nous ne pouvions renouveler une telle démar-che près des proviseurs. Nous avons donc préparé une affidémar-che jointe à l'annuaire 1992, envoyé en septembre 92 dans les établissements, avec demande d'affichage en salles des professeurs.
Malheureusement, très peu de résultats ont suivi. Ainsi notre travail de correction et mise à jour récent a surtout résulté des renseignements de l'année précédente parvenus trop tardivement en 1992.
• Trois expéditions ont eu lieu par nos soins dans les établissements, les jeux d'étiquettes nécessaires ayant été préparés à Clermont-Ferrand par les soins de G. RÉVEILLÈRE.
Ainsi ont été envoyés successivement l'annuaire 1991, la lettre de février 1992 et en septembre l'annuaire 1992.
La préparation de la lettre aux Chefs d'établissement a eu lieu avec le concours de la société d'édition OFERSOP. L'envoi des annuaires a été fait à partir de J'ENS, à la poste centrale de Cachan par les soins de notre petit groupe, presque une tonne à manipuler à chaque envoi.
AVENIR DE L'ANNUAIRE
Le bureau et les membres du comité ont vu dans la parution de l'annuaire un moyen de redonner vie à l'Association, mais les résultats ne sont pas encore évidents. Devons-nous poursuivre?
Le contrat entre l'Association et J'Éditeur prend fin avec l'édition 1993, sortant prochainement.
Un nouveau contrat sera donc à prévoir, en cas de poursuite. La société éditrice nous a fait savoir qu'un contrat nouveau ne pourrait maintenir toutes les dispositions du précédent contrat.
Je ne puis terminer sans dire l'aide reçue à l'ENS près de la Direction, et près des divers personnels, secrétariat, reproduction de textes, manutention.
Motion proposée aux membres de l'Association présents à
l'Assem-blée Générale. - .
«L'Assemblée Générale confie la mission, au Bureau et au Comité, de préparation d'un nouveau contrat, passé avec la Société d'édition, pour la -suite éventuelle de la parution d'un annuaire des anciens élèves, au-delà de l'année 1993».
RAPPORT FINANCIER
relatif à l'exercice' comptable du 15/09/1991 au 14/09/1992
présenté par le trésorier
RESSAYRE Maurice
(D 56-59)Pour la vingt-septième et dernière fois, j'ai le redoutable honneur de vous présenter le rapport financier de notre association.
Dans ce qui suit, il est tenu compte des recettes et des dépenses de la période allant du 15 septembre 1991 au 14 septembre 1992. En effet, au cours de cet exercice nous avons eu à payer l'annuaire 1991 et la quasi tota-lité de l'annuaire 1992. Par ailleurs il y eut deux congrès: celui de Cachan le 16 novembre 1991 et celui de Nantes le 16 mai 1992. Or nos recettes sont restées stables, d'où le virement de 15000 F de la Caisse Nationale d'Épar-gne vers notre compte courant postal.
Hormis cette particularité, la situation financière est semblable à celle des années précédentes.
Nos recettes ordinaires, c'est-à-dire pour l'essentiel celles relatives aux cotisations représentent 74 790 F alors que pour 1990-1991 elles s'élevaient à 73 095 F. Le nombre de cotisants demeure stable, mais l'âge moyen des adhérents est de plus en plus élevé.
Nos dépenses ordinaires, c'est-à-dire celles relatives aux bulletins ne sont, certes que de 45375,46 F au lieu de 68 281,78 F, mais il n'y a eu que deux bulletins, les numéros 177 et 178, le numéro 179 étant représenté par l'annuaire 1992.
Le coût des bulletins a été de :
- bulletin 177 : 26 696,54 F (dont routage : 3 700 F), - bulletin 178 : 18 678,92 F (dont routage: 3 000 F). Les annuaires 1991 et 1992 nous ont coûté respectivement:
- annuaire 1991 : 25 014,98 F
- annuaire 1992: 18 473,33 F (dont 5 160 F décaissés après le 14/09/1992)
La baisse du coût s'explique par la participation aux frais d'envoi de l'annuaire 1992 de l'E.N.S. de Cachan que nous remercions.
Votre futur ex-trésorier vous remercie de lui avoir accordé votre confiance pendant plus de cinq lustres, et ce sans aucun lustrum, c'est-à-dire sans aucun sacrifice ou cérémonie de purification.
Maurice RESSAYRE espère que Madame Marie-Noëlle BONTOUX tiendra d'une main ferme (une main de fer sous un gant de velours) la comp-tabilité de notre association.
EXERCICE COMPTABLE
15 Septembre 1991 - 14 Septembre 1992
1 - COMPTES C.N.E. ET C.C.P. C.N.E. (n° 75 829 339 2 Y) Débit Crédit-Virement C.C.P. (1) Solde le 14/09/92 Solde le 15/09/91 Intér:êts 1992 62012,56 2 199,94 '64212,50 C.P.P. PARIS 5 488 99 K 15 000,00 49212,50 64212,50 Débit Crédit Solde le 15/09/91 Virement C.N.E. (1) Somme des débits18 723,02 15 000,00 100633,40 134 356,42
Somme des crédits Solde le 14/09/92 111 026,57 23 329,85 134356,42 II - RECETTES - DÉPENSES Recettes 2 566,65 4 807,25 18 114,90 1 834,00 111 026,57 45 375,46 25 014,98 ...13.313,33 Dépenses
Frais ,de bureau Frais de déplacement et de comité Bulletins (n° 177 et n° 178) Annuaire 1991 Annuaire 1992 (Somme des dépenses avant le 14/09/92) (2) Congrès 1991 et 1992 Solidarité
Somme des dépenses
(1) Il était nécessaire de faire un virement de la C.N.E. vers le C.C.P. pour payer les annuaires 1991 et 1992.
(2) Il faut ajouter une dépense de 5 160 F pour envoi de Cachan de 800 annuaires
1992, l'E.N.S. prenant en charge
5 160 F. L'ENS de Cachan doit être remerciée car ledit annuaire nous revient à 18 473,33 F au lieu de 23 633,33 F. 74790,00 10 393,17 111 026,57 660 Cotisations 90-91 2 x 150 2 x 180 91-92 (ancien tarif) 45 x 150 = 6 750 25 x 180 = 4 500 91-92 (nouveau tarif) 201 x 170 = 34 170 134 x 190 = 25 460 92-93 (ancien tarif) 5 x 170 = 850 92-93 (nouveau tarif) 12 x 200
=
2 400 Congrès 1991 et 1992 21 838,00 16/11/1991 : Paris 16/05/1992 : Nantes Solidarité 4 005,40Somme des recettes 100 633,40 Excédent des dépenses
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE NICE
8 Mai 1993
Lycée technique d'hôtellerie et de tourisme,
144,
Rue de France - NICE
Compte-rendu de l'Assemblée Générale.
A 14 h 30, Marcelle MÈGE, Présidente de l'Association, ouvre l'Assem-blée Générale 1993, et propose que la présidence de la séance soit assurée par Paul PASTOUR (AI 44-46), Recteur d'Académie honoraire. Celui-ci défère avec beaucoup d'amitié à la demande de la Présidente, et rappelle le rôle très important joué par l'E.N.S.E.T. (puis l'E.N.S. de CACHAN) dans le développement de l'enseignement technique français qui est "l'un des meilleurs du, monde" malgré toutes les attaques dont il est l'objet. L'Association des Anciens Elèves de l'ENSET et de l'ENS de CACHAN doit contribuer activement à une meilleure connaissance du travail accom-pli dans l'enseignement technique.
Marcelle MÈGE remercie Paul ,PASTOUR ainsi que Claudine HÉBERT (D 57-60), Proviseur du lycée technique d'hôtellerie et de tourisme, qui nous accueille chaleureusement dans son établissement.
L'ordre du jour de l'Assemblée générale, annoncé dans le bulletin n° 1'82, comprend :
- Intervention de la Présidente avec présentation du rapport d'activité. - Intervention du Trésorier avec présentation du rapport financier.
Révision des statuts de l'Association.
- Des nouvelles de l'E.N.S. de CACHAN par M. MÈGE.
- L'enseignement technologique dans la connurbation niçoise par Madame HÉBERT.
- "Des villages à la cité" l'organisation de l'influence dans le pays , niçois par Monsieur le Professeur Paul GONNET de l'Université de
NICE.
INTERVENTION DE LA PRÉSIDENTE DE L'~SSOCIATION,
M.MÈGE
M. MÈGE transmet les excuses de plusieurs invités et de membres de l'Association qui n'ont pas pu venir à NICE le 8 Mai.
, Elle rappelle à notre souvenir les noms des camarades qui nous ont quittés depuis l'Assemblée générale de NANTES en mai 1992.
Puis elle présente le RAPPORT D'ACTIVITÉ.
Correspondance, appels téléphoniques, préparation du bulletin, parti-cipation à des réunions diverses, déménagement du local de l'Association
àCACHAN, constituent de lourdes tâches pour la Présidente.
Plusieurs points qui font l'objet d'échanges de vues et de votes de l'Assemblée sont mis en relief dans la présentation du rapport:
- les élections 1993 et la composition du bureau. - lè bulletin.
- l'annuaire.
- l'organisation de l'Assemblée générale en 1994.
• Les élections et la composition du bureau :
Huit candidatures ont été enregistrées pour les élections 1993 (ce qui constitue un signe encourageant pour la vie de l'Association).
Le nouveau bureau comprend huit membres dont la répartition des tâches est présentée par M. MÈGE.
Les résultats des élections, la composition du bureau et la répartition du travail sont entérinés par l'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE.
Comme chaque année, le renouvellement du tiers des membres du Comité doit avoir lieu en 1994 ; un nouvel appel de candidatures est lancé pour ces élections.
• Le bulletin :
. M .. MÈGE remercie René FAUGÈRE (AI 45-47) et Marcel SCHWARTZ(Al 46-50) qui ont expédié plusieurs articles àpublier dans le bulletin.
Elle lance un nouvel appel et souhaite recevoir des articles pour les pro-chains bulletins et pour la lettre de l'E.N.S. Le bureau mandaté par l'Assem-blée générale de NANTES a envisagé de remplacer chaque année un bulle-tin par l'utilisation de deux pages dans la lettre de l'E.N.S.
• L'a.,nuaire :
Le contrat négocié par Gérard PORCHER avec la société OFERSOP comportait l'engagement de trois publications successives de l'annuaire: 1991, 92 et 93. L'annuaire 1993 paraîtra au cours de l'été.
La préparation de ces trois annuaires a exigé un important travail qui a été effectué par une équipe comprenant :
M. JEANEAU, Vice-Président; J.M. REFEUIL ; D. SAUVALLE ;
En première partie de l'annuaire, les promotions, avec noms et pré-noms des élèves professeurs, figurent de 1891 (1reannée des sections nor-males) à 1992 (276 reçus).
En deuxième partie, la liste alphabétique ne comprend plus (depuis 1992) les noms des anciens élèves des sections normales (1891 è 1912). Par contre les noms correspondant à 16 promotions (1976 à 1991) ont été intro-duits en 92. De plus les promotions entrées en 1992 et les entrées directes en 3e année depuis 1984 ont été prises en compte dans l'édition 1993.
En troisième partie les mises à jour du TrésorierM. RESSAYRE sont précieuses, mais les renseignements sur les nominations, les mutations sont difficiles à collecter en raison du faible nombre d'adhérents en activité. En février 1992 une demande d'informations expédiée aux Chefs d'établis-sement a été bien accueillie.
En 1993 une affiche de couleur verte destinée aux salles de professeurs n'a pas entraîné beaucoup de réponses.
L'Assemblée générale est appelée à réfléchir puis à voter SMr la fréquence de parution de l'annuaire au cours des prochaines années.
- La situation actuelle: Après parution de l'annuaire 1993 le premier contrat signé est rempli. En tenant compte des difficultés d'obtention de publicité, la maison d'édition a fait savoir qu'elle ne pourrait pas renouve-ler les mêmes dispositions dans un futur contrat. Ces dispositions prévoyaient la gratuité de l'édition pour l'Association; l'éditeur se réservait les ressources liées à la publicité.
Il faudrait donc envisager un financement en plus des frais postaux de distribution.
- L' echange de vues :
• La parution de l'annuaire est d'autant plus importante que le nom-bre d'adhérents est actuellement faible. C'est en effet un moyen de redon-ner vie à l'Association.
• La collecte de renseignements serait simplifiée s'il existait un corres-pondant par établissement. Ne peut-on pas essayer de réactualiser cette structure?
• Le travail fourni par le groupe de collègues responsables de la pré-paration des éditions 1991(92 et 93 a été considérable. Il serait nécessaire qu'un certain renouvellement de l'équipe puisse être fait.
• L'édition d'un annuaire est souhaitée par tous. Cependant,il sem-blerait raisonnable, pour des questions de financement et de ressources humaines, d'espacer les parutions (tous les deux ans par exemple).
- Le vote porte sur deux propositions.
n° 1 : Proposition de Monsieur JEANEAU (proposition initiale modifiée par plusieurs amendements)
L'Assemblée générale confie au Comité et au Bureau la mission de négocier un nouveau contrat pour la parution de nouveaux annuaires à partir de 1993. Il est proposé de reprendre la parution dans deux ans et de faire éditer les annuaires pendant trois années consécutives, de prévoir une page d'informations sur l'E.N.S., et une page sur l'Association.
n° 2: Parution de l'annuaire tous les deux ans.
La proposition n° 1 est adoptée à l'unanimité et l'Assemblée générale accorde toute confiance au Comité et au Bureau pour en reprendre la formulation.
Le Président de séance remercie les camarades qui, avec un dévoue-ment total, assurent la pérennité de l'Association.
Il met aux voix l'ensemble du rapport d'activité qui est approuvé à l'unanimité.
• L'organisation de l'Assemblée générale 1994 :
Jusqu'à présent le bureau n'a reçu aucune proposition d'académie. L'Assemblée générale 94 siègera probablement à CACHAN. L'organisa-tion en sera étudiée lors de la prochaine réunion du Comité en novembre 1993.
INTERVENTION DU TRÉSORIER
Le trésorier Maurice RESSAYRE présente le rapport financier relatif à l'exercice comptable du 15/09/91 au 14/09/92.
La situation financière de l'Association est toujours préoccupante car le nombre d'adhérents reste stable mais trop faible, et les dépenses occa-sionnées par bulletin et annuaire dépassent les recettes qui correspondent aux cotisations.
Après examen des documents comptables, les commissaires aux comp-tes : Suzanne DEVILLARD (D 46-48) et Gabriel RÉVEILLÈRE
(E
46-48) constatent que les écritures sont conformes aux documents présentés par le Trésorier et invitent l'Assemblée générale à lui donner quitus de sa gestion.Le rapport financier est adopté à l'unanimité.
Le Président de séance remercie M. RESSAYRE pour le travail impor-o tant qu'il a effectué pendant de nombreuses années avec sérieux et rectitude.
Marie-Noëlle BONTOUX (D 70), actuellement trésorière adjointe, présentera le rapport financier en 1994.
RÉVISION DES STATUTS DE L'ASSOCIATION
Cette révision éventuelle est liée à la reconnaissance "d'utilité publi-que" de l'Association.
J.M. REFEUIL rappelle les démarches effectuées vers 1980 et la réponse de la section de l'Intérieur du Conseil d'État:
Le projet était acceptable pour le fond, non recevable pour la forme. Une modification des statuts serait nécessaire.
Le Président de séance proposeàl'Assemblée générale d'accorder toute confianceàJ.M. REFEUIL, F. PIERSON, M. RESSAYRE pour repren-dre les démarches auprès du Conseil d'État.
La proposition est acceptée à l'unanimité.
NOUVELLES DE L'E.N.S. DE CACHAN
M. MÈGE présente la nouvelle section: Sciences et communication pour l'ingénieur et rappelle les 13 agrégations préparées à l'E.N .S. ainsi que l'importance des 12 laboratoires de recherches. Depuis 1991-921'E.N's. accueille des étudiants qui préparen~D.E.A. et thèses.
Parmi les candidats aux DEA sont inscrits :
- des élèves de l'E.N.S. de CACHAN (reçus aux concours d'entrée en 1re année oq 3e année).
- des élèves d'autres E.N.S. - des élèves venant d'Université.
Au cours de l'année 92/93 des élèves de ces sections (D.E.A.) ont sou-haité être inscrits dans l'annuaire des Anciens élèves de l'E.N.S.
I! ne semble pas possible de les faire entrer dans la liste alphabétique de l'annuaire s'ils ne sont pas préalablement élèves de l'ENS de CACHAN. Par contre il est souhaitable de faire connaître des formations intéressantes dispensées par l'E.N.S. de CACHAN.
La proposition est faite: La présentation des sections de DEA et la liste des élèves admis à suivre ces formations pourraient être faites chaque année scolaire dans un bulletin de l'Association (si possible celui du 1re
RÉVISION DES STATUTS
DE L'ASSOCIATION
Pour la prochaine Assemblée Générale (en formation extraordinaire) le Comité propose les modifications qui suivent :
Article 3 - Le second alinéa du a) est remplacé par : «être élève de l'E.N.S. après avoir été reçu par concours en prem~ère ou en troisième année».
Article 13 - La première phrase est remplacée par: «Le bureau publie des bulletins soit au moins un par semestre».
. L'ENSEIGNEMENT TECHNOLOGIQUE
DANS LA CONURBATION NIÇOISE
par Claudine HÉBERT,
Proviseur du lycée technique d'hôtellerie et de tourisme
Madame HÉBERT, Proviseur et Monsieur ARMISEN, Proviseur honoraire du lycée d'hôtellerie et de tourisme présentent les professeurs de l'établissement, anciens élèves de l'ENSET. La Présidente les remercie d'avoir participé à notre accueil au début de l'après-midi.
Puis Madame HÉBERT étudie l'évolution de l'enseignement techno-logique dans l'Académie de NICE en s'appuyant sur des documents statis-tiques riches et fiables. Son exposé suscite nombreuses questions intéres-santes sur lycées techniques et lycées professionnels.
Le Président de séance Paul PASTOUR remercie Madame HÉBERT pour ce travail important et précis; il insiste sur la nécessité de la rigueur
.
dans l'apprentissa,ge de l'acte technique et dans l'action technologique.DES VILLAGES A LA CITÉ :
L'ORGANISATION DE L'INFLUENCE DANS LE PAYS NIÇOIS
par M~nsieurGONNET
Professeur de l'Université de NICE
Monsieur GONNET, qui a été pendant 30 ans, Professeur de sociologie du tourisme à l'école hôtelière est présenté par Monsieur ARMISEN.
Il expose avec une grande maîtrise et de manière vivante l'organisa-tion de l'influence liée à des ensembles coordonnés de pratiques sociales dans le pays niçois. Il est vivement remercié par le Président Paul PASTOUR.
Avant de clore les débats de l'Assemblée générale, la Présidente M. MÈGE remercie chaleureusement Monsieur ARMISEN et Madame HÉBERT qui ont préparé notre séjour à NICE, nous ont ménagé les meilleurs conditions de travail et des visites commentées de la ville.
Les
à
côtés de l'Assemblée G.énérale
1SAMEDI 8 MAI 1
L'avant-Assemblée
Mme HÉBERT, Proviseur du Lycée Technique d'Hôtellerie et de Tourisme, notre hôtesse a veillé à ce que les A.E. soient prêts à bien travailler. Aussi un délicieux dessert nous attendait: de savoureux gâteaux étaient accompagnés d'un café corsé, le tout fort apprécié par l'assurance qui gagna la salle de réunion avec lenteur. ..
L'après-Assemblée
Un cocktail nous attendait à l'hôtel des Balladin,s. Le banquet commençait vers 8 h 30 :
- Salade composée (crevettes - crabes - œufs frais - crudités) Turbot sauce normande, riz à l'espagnole
- Feuilleté de dinde à la Vilmorin - duxelle de champignons
- Panaché de fromages
- Fraisier
- Vins : Bandol rouge, Bandol rosé
- Café
Le banquet s'est terminé après quelques chansons de notre chanson-nier attitré: R. FAUGÈRE.
Festivités d'après CONGRÈS 93
CommeàDIJON tout finit par des chansons ... qu'il en soit de même pour nos joyeuses retrouvailles méridionales!
o
Sur l'air de "MÉDITERRANÉE" (Tina Rossi). Méditerranée, aux Iles d'Or ensoleillées,Tu accueilles nos agapes, nos cœurs enchantés D'avoir retrouvé les bons souvenirs du passé, Nous allons les évoquer au nom .de l'Amitié.
Les premiers souvenirs qui me reviennent sont ceux des années 45 (comme c'est loin tout ça ... ) où nous avions créé le fameux Foyer de la rue Pinel, Foyer qui fut notre bouée de sauvetage et le creuset d'amitiés ô combien durables!
6
Ce sera sur l'air de "Chez Laurette" La, période héroïque de l'ENSET (e) S'est déroulée Boulevard de l'Hôpital; Dans les vieux locaux de la rue Pinel (e) On dansait bien et on mangeait mal. Les pois cassés, les pâtes et les lentilles Colmataient bien nos ventres affamés ; Nous formions comme une grande famille Qui bagarrait pour sauver sont foyer. C'était bien à l'ENSET (e)Toujours dans la gaieté,
On n'peut pas oublier l'ENSET (e) C'était bien à l'ENSET (e)
Toujours dans la gaieté,
On serait bien restéà l'ENSET (e).
e
Et sur l'air de "Ah! Si vous connaissiez ma poule ... " (Maurice Chevalier) Si vous aviez connu l'ENSET(e), vous auriez eu le cœur en fête,On y était bien, pourtant on en bavait, Il fallait lutter pour voir le Foyer subsister.
Si vous aviez vu l'ENSET(e), Antoine, Adolphe, Robert, Louis et tout et tout, Vous auriez connu la joie de lutter, si vous aviez connu l'ENSET(e). Si vous aviez connu l'ENSET(e), nous n'avions pas de salle des fêtes, Mais dans le Foyer, les tables repoussées,
Les gueulards du Nord se mettaient aussi àvalser.
Si vous aviez connu Francine, faisant la comptabilité et tout et tout, Vous auriez bouffé des pâtes et de la purée, si vous aviez connu l'ENSET(e).
Maintenant, pour remercier globalement tous les dévoués membres du Comité ainsi que les organisateurs de ces très bonnes journées amicales, je vais m'adresser directement à notre chère Présidente Marcelle Mège qui conserve une foi inébranlable en notre Association (dont elle vient d'ailleurs de découvrir l'acte de naissance du 1er Novembre 1908).
o
Sur l'air de "Mexico" (Luis Mariano), voici "Toi notre chère Marcelle" Faut-il que je vous la présente,Sa queue d'cheval et ses carreaux, Qu'ell' plaisante ou qu'elle argumente De sa voix tonnante à tous les échos. Sa vitalité étonnante
Fait qu'elle accepte tout boulot, Depuis les questions d'intendance,
La correspondance ou les heures de bureau ... Elle oublie tout
Sous la pression des événements, Car ell' fait tout,
Du plus simple au plus contraignant. Devant une telle conscience
Et devant un tel dévouement, On lui fait toujours confiance, On la garde en permanence
Et on l'exploite impunément...en... en... en ... Toi notre chère Marcelle,
Ton boulot nous enchante... hi !
Tu resteras toujours
Le Paradis du cœur et d'l'Amitié. Toi notre chère Marcelle,
Toi notre chère Marcelle...
o
Et suivant la tradition, c;'est à la "Veuve Joyeuse" que j'emprunterai le Final.L'heure exquise qui nous grise lentement, Le souvenir de l'ENSET(e) nous reprend,. Gardons la jeunesse en dépit des ans,
Sachons retrouver la joie de nos vingt ans. bis
Et merci pour les chœurs !
Les bavardages au cocktail
La salle du banquet
1DIMANCHE 9 MAI 1
Le matin se sont formés deux groupes: un des groupes a choisi le Musée
"TERRA AMATA" (ci-joint le compte-rendu de René Faugère)
Visite du Musée "TERRA AMATA" (Bd Carnot - Nice)
En cette matinée du 9 Mai 93 nous étions cinq participants : Any Réveillère (C 49-51) et Gaby Réveillère (B 46-48), Odette Vigne (EF 43-45), Suzanne Devillard (D 46-48), René Faugère (Al 45-47).
Nous avons bénéficié (pour nous cinq !) de deux accompagnatrices (mère et fille) très compétentes, passionnées et ne manquant pas d'humour. Aussi, les deux heures passées dans ce beau musée nous ont-elles comblés. Le Musée TERRA AMATA a été édifié en 1967 sur l'emplacement même des fouilles qui ont duré environ six mois. Celles-ci ont permis de découvrir à une trentaine de mètres de profondeur le crâne (endommagé mais patiemment reconstitué) de "l'homme de TERRA AMATA" datant d'environ 350000 ans(1) :cet "homo erectus" de taille présumée l,54 m et de capacité crânienne 1200 cm3
(contre 1400 actuellement) serait un des plus anciens de France derrière "l'homme de TAUTAVEL" (Pyrénées Orientales) vieux de 450 000 ans.
Les méthodes modernes de fouilles en décapage horizontal avec moulages en polymères ont permis de reconstituer très exactement le site le plus intéressant avec foyer et empreinte de pied ce qui est assez émouvant. Le foyer a été daté par thermoluminescence(1)des pierres et étudié en anthracologie (étude du bois calciné) : il se rév~le l'un des plus anciens d'Europe.
Nous avons pu également analyser et admirer de fascinantes scènes de chasse, des reconstitutions d'habitats et de techniques de tailles d'outils ainsi que des panneaux chronologiques de la préhistoire, un panneau de palyno-logie (étude des pollens) etd~versesexpositions remarquablement présentées. Le Musée TERRA AMATA vaut vraiment la peine d'être visité sur-tout 'avec les commentaires dont nous avons bénéficié.
Un grand merci à nos brillantes accompàgnatrices.
René Faugère. (1) On peut se reporter au Bulletin N° 170-171 (1990) : pour la chronologie p. 14 et 23 ;
L'autre groupe a choisi la Vieille Ville de Nice. Le rendez-vous est fixé place Rossetti devant la cathédrale Ste Reparate qui date du XVIIe siècle et nous domine de son dôme. Son intérieur est baroque, stuc et marches sont armoriés. La promenade continue dans les vieilles rues, nous saluons le plus vieux linteau niçois date de 1482. La rue Droite nous amène au palais Lascaris : la pharmacie au rez-de-chaussée vient de Besançon mais nous sommes surtout frappés par l'escalier monumental et décoré de statues. A l'étage noble nous découvrons salon et chambre d'honneur: plafond de stucs dorés, peinture en trompe l'œil.
Nous quittons le palais Lascaris et nous nous dirigeons vers l'Église du GESU au décor très chargé, le chœur est XVIIIe siècle. Nous partons entre les façades jaunes, roses ou rouges, les volets vert olive ou vert bleu. Au passage nous voyons Ste Rita et nous gagnons par la place du marché le château et sa colline. Berceau de la ville de Nice, nous avons d'en haut un panorama exceptionnel sur la vieille ville et le port. A la descente nous partons vers le coin Saleya et son marché de fleurs et gagnons le restaurant du Vieux Nice où nous déjeunons.
1L'APRÈS-MIDI 1
Malgré la pluie nous partons pour Cuniez que nous visitons très rapi-dement : le panorama est un peu noyé, les jardins très beaux ne nous arrê-tent pas longtemps. Le couvent des Franciscains nous offre son église de Notre Dame de l'Assomption aux 3 œuvres de primitif niçois: une Pieta, une Crucifixion, une Déposition de la Bréa.
Impossible de visiter le site de Cuniez, il pleut trop. Mais nous nous rattrapons en gagnant le Musée Chagall: 17 grandes toiles du Message Bibli-que, une très grande mosaïque représente le prophète Elie enlevé sur un char de feu, entouré par les signes du zodiaque.
Notre astronome R. Faugère nous fait quelques remarques bien sen-ties sur nos velléités astrologiques. Je cite René FAUGÈRE "on retrouve les 12 signes du Zodiaque astrologique dans le sens inverse des aiguilles d'une montre en partant du LION(àdroite un peu en bas) suivie du CANCER, des GÉMEAUX, du TAUREAU, du BÉLIER (en haut) des POISSONS, du VERSEAU, du CAPRICORNE, du SAGITAIRE, du SCORPION, de
la BALANCE et de la VIERGE. .
A cause de la Précession des Equinoxes (rotation de l'axe de la terre en 25800 ans (comme l'axe d'une toupie). L'Equinoxe du 21 Mars ne cor-respond plus à l'entrée du Soleil dans le BÉLIER (comme pour les horos-copes) mais dans les POISSONS actuellement (environunmois d'écart!!)".
Les A.E. quittent le musée à sa fermeture et la dispersion a lieu. Nous remercions tous Monsieur ARMISEN d'avoir accepté d'organi-ser notre Assemblée Générale et d'avoir contribué à notre journée touristique..
La façade de Ste Reparate Une rue du Vieux Nice
La vieille ville vue du château
DU VILLAGE A LA CITÉ,
L'ORGANISATION DE L'INFLUENCE
DANS LE PAYS NIÇOIS
Monsieur Paul GONNET, Professeur Honoraire de l'Université de Nice Sophia Antipolis, a bien voulu nous parler lors de sa conférence, de l'évolution de la ville de Nice. Nous l'en remercions.
1 - MORPHOLOGIE DU SYSTÈME.
1 - Sa place dans les complexes socio-politiques.
Le système que je vais vous décrire, "Patronage et clientèle politique" , vous en avez déjà beaucoup entendu parler. Nous avons affaire à une variante régionale du déplacement, avec les hommes, donc par les migra-tions, d'un système de défense sociale; des montagnes au bas-pays, ici le littoral; le Congrès National des Sociétés Savantes, à Pau cette année, a mis, dans ses objets d'étude, ce phénomène: "Si les gens quittent leur pays montagnard, ils emportent avec eux leur patrimoine culturel (ici, le dial"ecte nissart) et reproduisent en grande partie leur organisation socio-spatiale dans leur région d'accueil". Cette organisation nissarde, du XIXe au xxe siècle, est aussi un faciès d'un phénomène fréquent sur les bords de la Méditerra-née généralement proches des montagnes ; de la Grèce à la Bosnie, de la Sicile au Var, sans parler des Pyrénées Orientales. Mais le système p.'est pas seulement méditerranéen: mon collègue et ami Pierre Barral l'a retrouvé . dans la Meuse.
Examinons le en tant qu'ensemble coordonné de pratiques (sociales) tendant à obtenir un résultat politique.
2 - Le modèle.
Dès sa création, il y a un peu plus d'un siècle, ici, le système patronage et clientèle politique devient un modèle: d'abord objet d'imitation par les immédiats successeurs du créateur, et ceux qui suivent; représentation simplifiée de la réalité, schéma applicable à des réalités d'autres époques pour aider à la compréhension, aussi :
Contre les menaces étrangères, la défense collective est assurée par un chef, généralement maire au chef-lieu, pourvu d'un état-major à la tête d'un appareil sans rigidité, mais électoralement efficace; cet appareil est composé de militants fidèles issus des milieux populaires, .et de sympathi-sants heureusement répartis sur l'échelle des responsabilités locales; le système permet la cooptation et l'assimilation de notables non autochtones et les alliances avec les seigneurs des terres voisines; l'idéologie n'est pas absente: contre l'emprise parisienne et les menaces politiques d'un
investissement économique étranger, c'est le particularisme appuyé sur une culture définie par l'histoire et délimitée par une langue vivante, ethno-culture aussi assimilante.
Le système suppose une démocratie formelle, un réseau urbain, une ·société locale pourvue d'une classe dirigeante plus que dominante,
c'est-à-dire de groupes de notables, au sens français habituel.
II - APPARITION DU MODÈLE.
1 - Sesracines.
A la fin du XIXe siècle, les cités du littoral, le chef-lieu surtout, ont été peuplées par une migration de travailleurs: la population du départe-ment croît de 83 010, de 1861 à 1911 ; celle du chef-lieu triple.
Le débit est irrégulier: au début du siècle à Nice, la majeure partie de l'effectif des immigrés adultes vient des terroirs du département; 46 070 du secteur occidental. du moyen pays au nord, du secteur côtier jusqu'à San Remo; 15010 seulement du haut-pays; jusqu'en1860,le noyau
ethni-que nissarta conservé sa prédominance. C'est de 1872à 1881 que la
pro-portion d'éléments italiens croît jusqu'à 29,6 010, éléments venus de pays limitrophes, province de Coni, provinces de Porto-Maurizio, ensemble pour la moitié, mais terroirs de même civilisation que le Comté; pour un quart d'Alexandrie, Turin et Gênes; le fait le plus important est que Français d' outre-Var et Italiens submergent les autochtones ; ceux-ci s'organisent. En effet, les populations ont apporté du village, les habitudes "d'une
très forte solidarité communautaire, ciment de la vie politique" ;ce
com-portement, en milieu urbain, s'est commeprécipitéen une organisation poli-tique vivifiant les institutions.
L'organisation du haut pays, dès le XVIIIe siècle est"l'émanation d'une
structure sociale simple" :peu de seigneurs résident dans leurs territoires,
sauf à la Brigue où 3 familles exercent sur le bourg une grande influence ; mais, même là, il y a peu de différence entre bourgeoisie du terroir et petite noblesse. Presque partout, une minorité de notables rentiers du sol relati-vement aisés, par le moyen de règlements municipaux contrôle les ries commerçantes et artisanales, et leur assure une clientèle; ces catégo-ries fournissent à leur tour du travail et des produits à la masse des ména-gers, et laboureurs; souvent eux-mêmes, du fermier, au métayer, directe-ment dépendant des notables, d'un côté, et de l'autre offrant du travail aux journaliers (couche peu épaisse de "nullatenenti" comme à Guillaumes). Les confréries de pénitents assurent les contacts et les services sociaux: ainsi à Roure où la solidarité villageoise passe des mains des pénitents à celles des bénévoles du bureau de bienfaisance, en 1870.
La migration rurale transporte donc avec elle un élément de son
"patrimoine culturel", une hiérarchie sociale d'exploitation mais aussi de
protection, sorte d'organigramme que l'on peut adopter ailleurs à d'autres réalités économiques et politiques ..
1993
1994
BORDEREAU D'ENVOI ETABLISSEMENT Dénomination abrégée exacte (ex. L.T.N.G.) Nom le cas échéant N° de téléphone Adresse Code postal - Ville AcadémiePOUR UN ISOLÉ OU UN RETRAITÉ
A remplir par J'amicaliste
POUR UN ÉTABLISSEMENT
A remplir par Je correspondant (1)
Nom de l'isolé ou du correspondant Adresse personnelle M., Mme, Mlle M. Mme Mlle
NOM (en capitales) et prénom usuel
NOM de jeune fille
Fonctions actuelles
Section Promo Cotisation +
abon. tarif réd. 200F 100F Soli· darité ... cotisaIionsà 200 F ... cotisations à 100 F TOTAUX .. TOTAL GÉNÉRAL ou report J
-(1) Indiquer par ordre alphabétique Intégral les amiealistes ou non en fonction dans l'Etablissement au 1"' oclobre 1990 ou au Service National.
Mentionner ci-dessous toutes informations, critiques et suggestions susceptibles d'intéresser la vie de l'amicale:
- Mutations (préciser en observations: arrivée ou départ et, si possible, établissement ancien ou établissement nouveau).
- Retraite (indiquer si possible adresse de retraite). - Cas particuliers (détachement, disponibilité, ...). - Mariages, naissances, décès.
Merci pour votre précision.
M Mme Mlle
Nom Prénom
usuel
Section Promo Observation
1···..··· '..
Renvoyer le présent bordereau, dès que possible à
Mme BONTOUX Marie-Noëlle, 22, rue Marceau 92170 VANVES
1accompagné1 d'un ou des chèques(s) bancaire ou d'un ou des chèques(s)
de virement postal établi à l'ordre de :
ASS ANC ÉLÈVES ENSET ET ENS CACHAN
CCP PARIS 5488-99 K
du montant correspondant au total général calculé au verso soit .., ,... F
A Ie
1993-1994 Amicaliste En Activité Retraité Élève ENS
o
o
o
o
Non Amicaliste 0 Isolé 0 Groupe d'Etab. 0 NOM . . PRÉNOM (usuel) .. ..NOM de jeune fille .. ..
Section Promotion
Nom et adresse de l'établissement d'exercice.
Fonction exercée ...
Ficheàremplir avec soin recto-verso par tous les anciens élèves de l'ENSET.
Les cotisations sont recueillies:
- par le correspondant d'établissement qui les transmet au trésorier, - par le trésorier lui-même pour les Isolés.
Pour la miseàjour du fichier et l'annuaire on considère qu'un établissement est le lieu dans lequel est donné un enseignement (Lycée, Collège, Département d'I.U.T., Université, Grande école...) et où exercent au moins 2 anciens élèves de l'EN.S.E.T. ou de l'EN.S. de CACHAN.
La miseàjour de l'annuaire est effectuéàpartir du BORDEREAU D'ENVOI aussi bien pour un établissement, qu'un retraité ou un isolé.
La mise à jour du fichier d'expédition est effectué à partir de la FICHE CI-DESSUS (recto-verso).
Sont considérés comme isolés, les retraités, les personnels d'inspection, ou d'administration ministérielle, académique ou départementale, les professeurs du C.N.ED.
L'envoi des bulletins et des annuaires sera désormais effectué chez l'amica-liste à son adresse personnelle (diminution de nos frais d'expédition par la tarifi-cation "envoi en nombre").
Adresse personnelle: Mme, Mlle, M
Code postal . .. Ville u • •
Rectifications ou changement d'adresse:
Collez ici l'étiquette d'expédition corrigée
Ficheàremplir avec soin recto-verso par tous les anciens élèves de l'ENSET.
Montant de la cotisation et de ('abonnement aux bulletins trimestriels: - 200 F Amicalistes actifs et r"etraités.
100 F Éléves de ('ENS.
Adresse de notre
TRÉSORIÈRE
Mme Marie-Noëlle BONTOUX
22, rue Marceau
92170 VANVES
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Chèque: Bancaire Postal
Montant .
Promo ...•...•...
ASS ANC ÉLÈVES ENSET ET ENS CACHAN CCP: Paris 5488-99 K
2 - Les circonstances.
Comme beaucoup d'autres villes, Nice n'a pas eu sa révolution indus-trielle autochtone et spontanée.
Avec la Restauration Sarde, la stagnation du commerce maritime a maintenu les revenus de la mer à un niveau très moyen, entraînant celui de la production agricole faite avant tout d'huile d'olive; quand s'achève la crise du milieu du XIXe siècle, le trafic niçois de conditionnement et redis-tribution, pourtant favorisé par les franchises du port, est atteint: Cavour, à partir de 1850, menace, puis supprime ces franchises.
L'industrialisation tentée dès le début du siècle avec la parfumerie et la filature de soie est pénalisée par l'activité saisonnière; la verrerie essayée de 1840 à 1850 périclite; la manufacture des tabacs est la seule entreprise de plus de 200 ouvriers; le report est alors déjà fait vers la fonction d'accueil; mais, dès le règne de Charles-Albert (1831-1849), le capital étranger, en particulier français, commenceàcoloniser l'économie niçoise; le chef du parti français Carlone appartientàune famille de banquiers. Après la guerre de 1870, le fondateur du Crédit Lyonnais, entre 1880 et 1885, orga-nise et relance la spéculation immobilière en ouvrant le boulevard de Cimiez, malgré la grande crise mondiale (1873-1879 - 1882-1896) ; il profite d'un répit 1879-1882, comme le montre le mouvement de l'effectif des ouvriers carriers; l'économie hôtelière, alors, à l'aide de capitaux internationaux, est à l'origine de l'industrialisation du pays.
3 - La première réalisation à l'époque de Borriglione (1876-1890). C'est donc une vingtaine d'années après la réunionàla France impé-riale, réunion issue d'un long débat sur l'identité régionale (1848-1860), d'une forte attirance vers la richesse d'une grande puissance (1840-1860) ; après une crise courte causée par les déceptions qui provoqua l'élection de dépu-tés quasi séparatistes, un homme d'Etat, en deux ans, de 1876 à 1878, trouve les solutions: aux divisions de l'opinion locale, aux rapports de pouvoir avec la capitale, aux relations de voisinage avec le haut-pays et la Provence orientale, aux difficultés de l'indépendance de la gestion locale face à la colonisation capitaliste étrangère.
Cet homme d'Etat, est Alfred Borriglione (1841-1902), issu d'une vieille famille d'un pôle d'organisation du haut pays, Sospel, chef-lieu de canton de 3 900 habitants, à 350 mètres d'altitude dans la vallée de la Bevera qui conflue avec la Roya près de Vintimille; avocat, ilest membre du mouve-ment séparatiste, en 1871 ; et, aux élections de février 1871,ilest l'un des trois candidats du Comité Niçois, séparatiste, soutenu par le journal de lan-gue italienne Il Diritto di Nizza ;iln'est pas élu à ce scrutin· départemental de liste, mais, dans l'ancien Comté de Nice, ses voix le placent au 5e rang, et rassemblent un total double de celui obtenu par le Préfet Dufraisse. Quand le successeur de ce dernier, Baragnon, réagit contre ce mouvement, Borri-glione, s'enfuitàGênes; il revient comme candidat aux municipales d'avril; nommé premier adjoint, élu conseiller général à Sospel, il s'écarte des hommes du Comté Niçois.
Il va ensuite s'efforcer d'unir deux groupes républicains: les garibal-diens, républicains mais italiens, les lecteurs du journal "Le Phare du litto-rai", républicains et français: au scrutin d'arrondissement, scrutin qui favo-rise les personnalités aux dépens des partis, il est élu député aux élections de 1876 ; il signe le manifeste des gauches contre Mac Mahon au printemps 1877, est réélu avec 97 070 des suffrages exprimés, 56,7 % des inscrits; il fait passer sa liste aux élections municipales de 1878, est élu maire; son organisation politique et électorale est au point: notre système; c'est alors le "parti du riz" formé de ses "turcos" qui se rendent maîtres du "babazouk" ; maire jusqu'en 1886, député jusqu'en 1889; réélu en 1890 ; il est sénateur en 1894 jusqu'à sa mort.
Borriglione a adhéré à l'Union républicaine de Gambetta (qui est enterré au Château de Nice) ; partisan affirmé de la Séparation de l'Eglise et de l'Etat, ce qui ne déplait pas aux anciens garibaldiens, il s'associe aux autres républicains du département : dans la montagne, à Puget-Théniers, au député Récipon ; et, réconciliant les deux rives du fleuve le Var,il s'allie à Grasse, aux successifs députés républicains libéraux Chiris, puis Renault : il a installé son "Empire", contemporain de la main-mise économique du chef-lieu sur lé département.
Borriglione a introduit aussi une tactique importante dans un secteur, le littoral, terre d'accueil de nombreuses migrations: c'est l'entente avec un "exotique", un allogène, cette fois, Récipon qui est Nantais; ses suc-cesseurs chercheront ce type d'alliance dans leur circonscription même.
Ainsi, le système atteint sa perfection: grande alliance dirigée par un chef politique niçois soutenu au chef-lieu par l'organisation que nous con-naissons, et défenseur des particularités locales; alliance d'hommes qui tien-nent les secteurs proches de la politique, dans la circonscription, le Comté, et le déptlrtement ; mais assimilant de nouveaux venus au pays, à condition qu'ils s'y installent définitivement.
III - LES HÉRITIERS ET LES MÉTAMORPHOSES JUSQU'EN 1990.
1-Les patronats de longue durée.
La durée des mandats des principaux "boss", une des caractéristiques de la vie politique locaie, nous montre d'abord la survie du système.
Déjà sous le Second Empire, une première personnification de la vie politique locale, s'était réalisée avec Malausséna de 1860. à 1870.
Durant les années suivantes, il faut, distinguer les patrons niçois, soli- . dement installés sur le terroir, élus avec régularité et influents à Paris, mais pas maires de la ville :
le baron Flaminius Raiberti (1862-1929), élu de 1901 à 1929, Ministre et Président de l'Assemblée Nationale, Léon Baréty (1883-1971), dans les spères du pouvoir de 1910 à 1940, plusieurs fois ministre, un des "faiseurs" du Président de la République Deschanel.
Les vrais héritiers de Borriglione parce que maires du chef-lieu sont: Honoré Sauvan (1860-1922), pourtant rival de Borriglione, maire de 1896 à 1912, puis de 1919 à 1922 ;
Jean Médecin (1890-1965), 35 ans de véritable règne, (1928-1943/ 1945-1965) ; il y a une "ère" du Roi Jean.
Jacques Médecin, maire de 1966 à 1990, un des rares notables de notre république à avoir succédé à son père plus facilement que les héritiers D<:>minique Baudis et François Léotard.
2 - Les maîtres du système.
Sans doute, Raiberti est le premier à avoir su utiliser la méthode de Borriglione ; en 1890, contre ce dernier et pour le vaincre; chef d'une droite républicaine, conservatrice, quelque peu particulariste, amie de l'ordre et de l'exactitude des comptes publics, ralliée par les enfants du bonapartisme et du boulangisme, il a assuré son succès dans l'opinion de la vieille ville: il a rassemblé le "parti du poivre" contre celui "du riz", regroupé des salariés en comités ouvriers; mais il ne s'est pas emparé de la mairie; il a organisé un réseau d'alliances apaisantes, laissé à la mairie le comte Alziary de Malausséna, puis Honoré Sauvan, le Général Goiran, Pierre Gautier, Alexandre Mari: le pouvoir local est alors toujours partagé, le patron de l'Hôtel de Ville conserve peu de temps le gouvernail de la Cité.
Honoré Sauvan, issu d'une famille réputée favorable jadis à la réunion de Nice à la France, appuy~par Borriglione qui est passé dans la circonscription de Nice-Campagne, regroupe la gauche de la coalition pré-cédente ; il se fait élire maire en 1896 ; il ne sait écarter la droite des affai-res, et se fait battre par le Général Goiran ; mobilisé, ce dernier est rem-placé par son premier adjoint; Sauvan profite du mécontement provoqué par les crises de la guerre, reprend la mairie, meurt à son poste : rien ne prouve que son ambition ait dépassé les limites de la Cité.
L'ère Médecin débute en 1928 : Jean a été maire avant d'être député;
ilétait premier adjoint depuis 1927 ; à la suite d'une cascade de démis!iions, dont la sienne, et celle du Maire, des élections partielles ont lieu; Jean Médecin se présente seul, c'est-à-dire présente une liste avec vingt trois fgis son nom; ce jeune avocat, déjà connu pour son efficacité, est appuyé par de nombreux anciens combattants; ce caporal de 1914 est capitaine en 1916 ; l'armistice le voit pourvu de deux blessures et quatre citations, dont une à l'ordre de l'armée : il personnalise alors le pouvoir municipal en le "légitimant" en quelque sorte: la guerre de 1914-1918 est le premier grand drame national que les Niçois vécurent en communauté de sentiment étroite avec les autres Français; et le Monument aux Morts (1928) une des plus imposantes constructions de la Cité. Elu au premier tour, il compose une liste et la fait passer tout entière au second tour ; il est le patron et il est élu maire.
L'ère Médecin a donc commencé,.comme le prévoit le modèle, par la prise du pouvoir municipal ; en 1966, moins spectaculairement, mais de façon aussi surprenante, son fils Jacques sera élu conseiller municipal, et, dauphin reconnu par le conseil, maire ; la cooptation de notables suit: très manisfestement avec les 26 élus du second tour de 1928 ; l'alliance avec les responsables du terroir alentour: Menton (Palmero), Grasse (H. de Font-michel), la montagne (Joseph Raybaud) se développe après son retour en 1947 ; la cooptation va, comme précédemment, jusqu'au groupe "exoti-que", le futur député Charles Ehrmann, et après 1962, les nouveaux arri-vants "pieds-noirs". La personnalité du patron s'était affirmée par sa can-didature à la Présidence de la République, comme candidat des radicaux, le 19 décembre 1953.
Le système va-t-il survivre?
Le choix du maire au sein du milieu maintenant relativement étroit des vieux autochtones est de plus en plus difficile dans une société fortement transformée par l'immigration européenne.
Les intérêts économiques à contrôler sont beaucoup trop divers dans une région maintenant engagée dans l'ère post-industrielle.
Les partis sont plus difficiles à écarter ou dominer au sein d'un monde conservateur où se développent les organisations populistes.
Mais le système plonge ses racines dans un terreau culturel très particulier.
Paul GONNET Professeur Honoraire
L'ENSEIGNEMENT TECHNOLOGIQUE
DANS LA CONURBATION NIÇOISE
par
Madame HÉBERT,
Proviseur du Lycée Technique d'Hôtellerie et de Tourisme
Madame HÉBERT, Proviseur du Lycée Technique d'Hôtellerie et de Tourisme nous présente l'enseignement technologique dans la conurbation niçoise.
La présentation commentée des documents suscite de nombreuses ques-tions de la part des assistants.
Nous espérons tous que le nouveau lycée technique d'hôtellerie et de tourisme permettra de résoudre les problèmes inhérents à la spécialité.
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~.l{eglbn'Provence-Alpes-Cote
d'Azur
Unerégion composée de six départements :
Alpes de Haute-Provence 130883 habitants Hautes-Alpes' 113 300 habitants Alpes-Maritimes 971 829 habitants Bouches-du-Rhône 1 759371 habitants Var 815449 habitants Vaucluse 467 075 habitants (Source: INSEE RP 1990) (.) Superficie: 31399,6 km'
Population: 4 2S9 643 habitants (Source: INSEE RP 1990)
Troisième région française .
Densité: 13S,fikm' (Source: INSEE RP 1990)
Principales agglomlérations et villes:
Marseille - Aix-en-Provence 1 230871 habitants
Nice 517 291 habitants
Toulon 437825 habitants
Grasse - Cannes - Antibes 335789 habitants· (Données INSEE 1990)
Tauxd'urba~isation: 89,7%(Source:INSEE'RP 1990) P.I.B. : 466,6 milliards de francs (Source: INSEE 1990) Troisième région française
Population Evolution de la population +4,9%entre 1986 et 1990 4259643 4082400 1987 1986 4058800
~
.~:. . .J:' . .--:. ':- .~'{.i:~'J;> ...~~....Répartition de la population par âge
P.a.c.a. France oà 20ans 20à64ans 65 ans et plus 24,13 % 58,37 % 17,49% 26,47 % S8,78% 14,75% (Source: INSEE RP 1990) (.) (.) RP Recensement de la Population. 34
Répartition de la population par sexe P.a.c.a. France Hommes 48,20 % 48,69 % Femmes 51,80 % 51,31 % Solde naturel RP901 RP82 : 71834 Solde migratoire RP901RP82 : 22086<1 P.a.c.a. France
Taux de natalité en 1990 (pour mille) : 12,7%0 13,5 %0
Taux de mortalité en 1990 (pour mille) : 10,1 %0 9.4%0
Part de la population étrangère (en%) : 7,0 % 6,3 %
Répartition des ménages selon le nombre de personnes
28,36% 27,14 %
31,62% 29,56%
18,06 % 17,74%
14,22 % 15,66%
7,74% 9,90%
Nombre total de ménages 1personne 2personnes 3personnes 4personnes 5personnes etplus (Source: INSEE RP 1990) Economie
Evolution du nombre d'établissements
P.a.c.a. 1693361 France 21 535677 331033 + 23,7%entre 1987 et 1991 267681 1987 278171 .1·~ "_.! ~"
~,L?:
1988 1990(Données INSEE au 01/01 - (') Données 1991 au 01104)
Répartition des établissements par taille (*)
Nombre % oà9 salariés 10à49 salariés 50à99 salariés 100à499 salariés 500 salariés et plus (Source: INSEE au01/04191)
(.) EHectifnon (onnu pour2.69%des@ubliuements.
305442 92,27
14105 4,26
1505 0.45
951 0,29
Répartition sectorielle des établissements
Nombre
Industries agricoles et alimentaires
Industries métallurgiques
Industries chimiques
Energie
Industries du textile - habillement - cuir - chaussure
Industries du papier-carton et imprimeries
Industries du bo:s. de "ameublement et industries diverses Satiment et travaux publics
Commerce
Transp~rts1Télécommunications
Banque, Assurance
Autres services marchands Services non marchands
5749 1.7 8509 2.6 1248 0,4 507 0.2 2097 0.6 2698 0.8 5250 1,6 35786 10,8 73 583 22,2 11092 3,4 2930 0,9 162881 49,2 18703 5,6 Ensemble
(Source: INSEE hors agriculture. Données au 0110411991)
Emploi
Evolution de la population active
331033 100,0 + 4,8%entre1987et1990 1987 Données au 31112 1988 1989 1446900 1990
Répartition sectorielle de la population active ayant un emploi en 1990
Effectifs Industries agricoles et alimentaires
Industries métallurgiques Industries chimiques Energie
Industries du textile - habillement - cuir - chaussure
Industries du papier<arton et imprimeries
Industries du bois. de l'ameublement et industries diverses Bâtiment et travaux publics
Commerce
Transports1Télécommunications Banque. Assurance
Autres services marchandsr~",;r.z..;"-\'l.fD.1 ..-n~\Io4t..ft....4.t-J
Services non marchands L: 1 J 1~~
31,2 2,16 92,0 6,36 22,8 l,57 18,8 1,30 8,0 0,55 14,7 1,01 17,2 1,19 123,6 8,54 212,1 14,66 109,2 7,55 35,3 2,44 434,6 30,04 327,4 22,63 36 Total
(Effectifs en milliers) - (Source: INSEE hors agriculture. Données au3111211990)
Salaires annuels moyens offerts dans les secteurs privé et semi-public en 1990(en francs courants)
1ndustrie
8atiment
Commerce Services Ensemble
Taux d'activité(en%)
1 Hommes 1 Femmes 118800 95800 103000 105300 106700 Ensemble
:::~
HHI----7~~=':-=-~--
---c~=:~"':~=---(Source: INSEE hors agriculture)
Enseignement
Effectifs de "enseignement supérieur en 1990
100 859 êtudianu en Rêgion P.A.C.A. Ecolesd'ingênieul'1 (1.70%)
C.P.G.E. (4,1'%)
Pharmade (1.65%)
B.T.S. 19.31%)
Odontologie (0,61%)
SCienc" (17.13%)
'Taux de scolarisation post-bac:7,5 %
Mesures d'insertion des jeunes de 16-25 ans: entrées dans le dispositif en 1990(en nombre)
Contrats d'apprentissage
Contrats de qualification
Contrats d'adaptation
51VP
Ensemble des formations en alternance
TUC 10376 7242 2290 5306 35214 3997 173153 176228 1.78 286068 288 103 0,71 220283 223 399 1,41 151 109 155787 3,10 860613 843 517 1,55 Effectifs scolaires (public et privé) en 1989 et 1990
r--c,"'9""89=--'---"'9"9"'0-r.lv"'a-cri"-a"ti-on-en--=-%"1
Classes maternelles Classes primaires
Classes 1er cycle
Classes2emecycle
Total
Effectif de recherche et développement
3ème région française pour le nombre de chercheurs
1987 1988 1989
Entreprises privées et nationalisées dont chercheurs Etablissements publics dont chercheurs 8212 8457 8692 3532 3772 4022 6178 5938 3589 2495 2529 1679
(Source: Ministère de la Recherche et de la Technologie)
Autres indicateurs économiques et sociaux % France Paca.... 152 3550 4,3% 47 1114 4,3% 253044 2826900 9,0% 12,3% 9,8% 7,9% 9,1% 25003 207248 12,1% 5807 46170 12,6% 22296 256514 8.7% 79249 1 266461 6,3% 56121 1141227 4,9% 70,8% 90,1% 184890 3969424 4,7% 252791 3773237 6,7% 330451 53,8 48,2 18,1 20,0 70414 550846 12,8% 84 525 1 020714 8,3%
Chiffre d'affaires de l'industrie 1988 (en milliards de francs) Valeur ajoutée de l'industrie 1988 (en milliards de francs) Demandes d'emploi en fin de mois (au31/1211991)
Taux de chômage au 3111211991 Taux moyen d'encadrement en 1989
Créations d'entreprises en 1990
Défaillances d'entreprises en 1990 Logements terminés (au 3111211990) Total importations (en milliards de francs) 1990 Total exportations (en milliards de francs) 1990 Taux de couverture export1 import
Total crédits bancaires (en millions de francs au31/1211990)
Total dépôts bancaires (en millions de francs au 3111211990)
Formation professionnelle financée par les entreprises en 89 (nbre de salariés) Densité téléphonique (pour 100 habitants)
Densité en minitel (pour 100 habitants)
Equipement hôtelier (au 01/0111991 en nombre de chambres) Cinémas en 1990 (en nombre de fauteuils)
Transports
Uaisons aériennes1991
• ••••• Aéroport Nice-Côte d'AzurIler aéroport de Province Trafic passagers 5 537 629 Trafic Frèt (en tonnes) 23 926 • ••••• Aéroport Marseille-Provence12èmeaéropç>rt de Province
Trafic passagers 4 457 853 Trafic Frêt (en tonnes) 32 328
Liaisons maritimes
1 192488 89,4
• . . . Port autonome de Marseille-Fos11erport français et méditerranéen, 3ème port d'Europe
Trafic passagers
