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Étude des conditions de réalisation du guide du jeune
villeneuvois sur papier et sur Internet : élaboration d’un
argumentaire pour la prise en compte par les décideurs
du projet du guide du jeune villeneuvois
Fanny Quintin
To cite this version:
Fanny Quintin. Étude des conditions de réalisation du guide du jeune villeneuvois sur papier et sur Internet : élaboration d’un argumentaire pour la prise en compte par les décideurs du projet du guide du jeune villeneuvois. Sciences de l’information et de la communication. 1998. �dumas-01581866�
LILLE 3
UniversitéCharlesde Gaulle U.F.R. LD.LS.T.
Maîtriseen
Sciences del'informationetde ladocumentation
QUINTIN Fanny
Etude des conditions de réalisation du
guide du jeune
villeneuvois surpapier
et surInternet
:Elaboration d'un
argumentaire
pourla prise
en compte parles
décideurs
duprojet
du guide du jeune villeneuvois.
Rapport destage.
Stage effectué au centre d'Infos jeunes de Villeneuve d'Ascq du 6 février
1998au30juin 1998sousla direction de
Monsieur Jeanneret,responsableuniversitaire MadameDeconninck, responsable duC.I.J.
Octobre 1998
LILLE 3
Université Charlesde Gaulle
U.F.R.LD.LS.T.
Maîtriseen
Sciences de l'informationetde la documentation
QUINTINFanny
Etude des conditions de réalisation du
guide du jeune
villeneuvois surpapier
et surInternet
:Elaboration d'un
argumentaire
pourla
prise
en compte parles décideurs
duprojet du guide du jeune villeneuvois.
Rapport destage.
Stage effectué au centre d'Infos jeunes de Villeneuve d'Ascq du 6 février 1998au30juin1998sous ladirection de
MonsieurJeanneret,responsable universitaire MadameDeconninck,responsable du C.LJ.
Mes remerciements vont à Monsieur Jeanneret pour son
écoute
et sesconseils
avisés et à toutel'équipe
du
C.I.J.
pourleur
Sommaire
Introduction , p.
1
I
)
Présentation du
projet
p.2
1) Projet
p.2
2) Etapes
p.2
II) Présentation de la
structuredu C.I.J.
p.4
1) L'O.M.J.C.
p.4
2) Le C.I.J.
p.4
■
Emplacement
etorganisation
de l'espace
p.4
■ Le fonds documentairep.5
■ Les services
p.7
■ Le
public
p.7
III)
Description de la démarche suivie
pendant le
stage p.8
1)
L'enquête
p.8
■ Définition de
l'objet de
l'enquête
p.8
■ Etablissement duquestionnaire
p.8
■ Lepré-test
p.9
■ L'administration des
questionnaires
p.9
■L'échantillonnage
p.9
■ Laprise de
notesp.
12
■ Les
problèmes
rencontrés
lors de l'administration
duquestionnaire
p.12
■
Analyse
des
résultats
p.13
2) Le
rapport : «Etude
des conditions de réalisation du guide
des
jeunes
villeneuvois
» p.14
■ Les résultats de
l'enquête
p.14
■ Le sommaire duguide
p.14
■ Contenuinformatifduguide
p.14
■ Le format p.
15
■ Le
guide
surInternet
p.17
■ Choix du site
hébergeur
p.17
IV) Support
papier,
supportInternet
: unelecture
et uneécriture
différentes p.
18
1)Le
rapportdes jeunes
au supportécran,
notammentà
Internet p.
18
2)
Caractéristiques de l'écriture électronique
hypertextuelle
p.19
3) La
lecture
surle
supportécran
p.20
4) La
rhétorique du
supportécran
p.20
Conclusion
p.22
Bibliographie
Annexes
p.23
Introduction
Le centre d'infosjeunes (C.I.J.) de Villeneuve d'ascq, lieu où j'ai effectué monstage fait parti du réseau Information Jeunesse. Le C.R.I.J. (Centre régional d'information
jeunesse) de Lille fait le lien entre tous les bureaux d'information jeunes (B.I.J.) de la région Nord-Pas de calais. Ilya 1500 structuressurtoutela France. Ils axentleuraction endirection desjeunes.
Uneenquête réaliséeparle C.I.D.J.(centre national)montreque ce sontdesjeunes âgés de 15 à 29 ans qui fréquentent le réseau Information Jeunesse. Alors que, moi-même,
dans l'enquêtequej'ai effectuéeeffectuée pour le C.I.J.,j'ai réduit lafourchette d'âge des personnesinterrogéesaux 16-25 ans, estimantqu'il s'agissaitde la tranche d'âge la plussusceptibled'être intéressée par leprojet du guide. Ce qu'on appelle «les jeunes»
ne correspond pas àune tranche d'âge déterminée. Il est vrai aussi qu'en réduisant la
tranche d'âge aux 16-25 ans, celaregroupe des personnes qui sont susceptibles d'avoir les mêmes préoccupations. D'autant que le guide, dont j'étais chargée d'étudier les conditions deréalisation, aborde différents thèmes, qui permettentà chacun d'ytrouver
cequi l'intéresse. Cettepopulation se décomposeelle-mêmeendeux sous-groupes : les
adolescents de 16 à 19ans etlesjeunes adultes de 20 à 25 ans. Avecunetranche d'âge
plus large, le guide aurait dû répondre à des attentes peut-être trop éloignées,
notamment si l'on avait élargi aux moins de 30 ans. Cependant,je me suis heurtée à
l'incompréhension de certains jeunes de plus de 25 ans. C'est pourquoi j'ai accepté
d'interrogerdes personnes de 26 ans. Il ne faut pas oublier que même si l'on essaie de réduire la tranche d'âge pour la rendre la plus homogène possible, elle renferme une
I
)
Présentation du projet de
stage1) Projet :
J'ai été accueillie au Centre d'Infos jeunes pour participer à l'élaboration duguide jeune villeneuvois .
Ce guide vise les jeunes villeneuvois âgés de 16 à 25 ans. Ce serait un guide local gratuit qui recenserait tous les lieux et les démarches à connaître en matière
d'emploi, de santé, de loisirs, d'informations, de logement, d'argent, de transport,
d'aide juridique, de vie pratique, d'aide aux projets. Le guide aurait pour objectif
d'aider lesjeunesàmieuxrepérer les lieux surla villepourlesameneràunemeilleure
autonomie. Il permettrait égalementaux jeunesde disposer detoutes les informations
lesconcernantdansunmême ouvrage pourmieux utiliser lesressourcesde la ville ou
aboutir àunesolutionplus rapidement.
Les 10 000exemplaires duguideauraientété distribués dans certains lieux de la ville,
lycées, maisons de jeunes et auxjeunes possédant la carte Zivaou participant à des
projets C.LA.P. ou encoreauxnuits du cinéma.
Villeneuve d'Ascq est la cinquième ville la plus jeune de France, selon
l'enquête de PI.N.S.E.E. effectuée d'après le recensement de 1990. C'est une ville largement universitaire avec la cité scientifique et l'université de Lettreset Sciences humaines.Le Centre d'infosjeunes s'inscrit dansce contexte et trouve donc toute sa
place même s'ilreste peu connu des étudiants résidant à Villeneuve d'Ascq. On voit ainsi l'intérêt d'un guide, notamment pour les étudiants qui arrivent à Villeneuve
d'Ascqsansconnaître laville. Il leur permettrait de s'adapter plus rapidement.
2) Etapes:
La première partie de mon stage consistait àréfléchir aucontenudu guide. Il
s'agissaitd'abord de voir letypede structuresqui pouvaient intéresser les 16-25 anset
qui seraient insérées dans le guide, ensuitede définir letyped'informations relativesà
cesstructures(nom, adresse, téléphone, quartier,présentation de lastructure, contact).
J'ai travaillé à partir d'une première classification de l'information, qui a évolué aufuretàmesuredelarecherche d'informations :
Equipements sportifs
Numéros d'urgence Equipementsculturels
Information
Pointsaccueiljeunes (P.A.J.)
Aidejuridique Logement Emploi Transports Orientation Etudiants
Aidesauxinitiativesjeunes
Insertion professionnelle
Insertion sociale Scolarité
Centre de formation
Prévention
Europe,
auxquels sesontajoutés :
Associations desports Lieux derencontre
Viepratique
Associationsculturelles Associations humanitaires.
La recherche d'informations s'est faite à partir de différentes brochures disponibles dans l'accueil de la ferme Dupire (lieu où se trouve le C.I.J.), notamment les «Fiches
info» provenant du service communication de la mairie de Villeneuve d'Ascq: les
écoles à Villeneuved'Ascq,services sociaux. Bibliothèques, ludothèques, salles dejeux,
ou encore les guides villeneuvois 97-98 sur le sport et des prospectus provenant des
structures villeneuvoises elles-mêmes. Je me suis également servie du guide de l'étudiant,et surtout du fichier des associations de Villeneuve d'Ascq misen œuvrepar le C.I.J..
Pour ce qui est des renseignements concernant chaque structure, j'ai comparé
plusieurs guides : LIndic de Tournai, Le Petit Futé de Lille, Le Chti, Le guide de
l'étudiant.
Pendant ce travail, la responsable du C.I.J. m'a appris que les fonds financiers
pourle guide n'avaient pas été accordés car les financeurs préféraientvoir leguide sur Internet plutôtque surpapier, estimantquecela correspondait à unedemande delapart desjeunes.
L'idée me vint d'effectuer un questionnaire auprès des 16-25 ans pour obtenir
leur avis sur le guide. Car, en outre, de nombreuses interrogations portaient sur le format et l'épaisseur du guide (guide petit et pratique ou guide épais et complet). J'ai
penséque le questionnaire pourrait donner desélémentsde réponse.
Après avoir administré les questionnaires et commencé l'analyse, la question
s'est posée de savoir quel usage en faire. Il a été décidé que l'analyse du sondage servirait d'argumentaire auprès des élus. Il servirait de base pour savoir si l'on doit
préférer lesupportInternetoulesupportpapierpourle guideenfonction de la demande desjeunes. La responsable du C.I.J. voulait convaincre les décideurs et les élus que le
guide surInternet aurait une utilité limitée par rapport auguide sur papiercar il serait moins facilement accessible. Le recueil de l'avis des jeunes par l'intermédiaire du
questionnaire s'inscrit entre ces deux positions comme arbitre. Cela a abouti à la
rédaction durapportquiaétéeffectuéàpartir des résultats de l'enquête. Je l'ai intitulé : «Etude des conditions deréalisation duguide desjeunesvilleneuvois».
Ace rapport s'est ajoutée laréalisation d'un exemple du contenu informatif du
guide par l'exploitation d'un thème : l'aide auxprojetsjeunes, l'infographiste du C.I.J.
s'occupant de la conception des pages du guide et des pages web. Tandis que la
responsable du C.I.J. prenden charge l'estimation du coût de l'une et l'autre formule.
Jen'ai pas puparticiperà la réalisation despages web parmanque detempsmais aussi parce que l'équipe du C.I.J. ne savait pas encore exactement sur quel site mettre les
pagesdu guide. Nousavons cependanteuuneréflexion surle format etla mise en page
duguide papier.
Ainsi le projet du stage devenait plus une réflexion sur la conception du guide quela réalisation elle-même du guidecommeelle étaitprévueaudépart.
II) Présentation de la
structureduC.I.J.
LeCentred'InfosJeunesfaitparti de l'O.MJ.C.. 11 L'O.MJ.C. :
L'O.MJ.C. aété créé en 1970. C'était àl'origineuneassociationpara-municipale.Un
délégué choisi par le maire était le président de l'association. Mais, enjuin 1996,
comme la mairie finance l'O.MJ.C. pour plus de 50 %, celle-ci a obtenu le statut d'associationdépendantde la loi de 1901, faisantduprésidentunbénévole. D'Office
Municipal de la Jeunesse et de la Culture, l'association est devenue Observatoire Municipal de la Jeunesseetde laCitoyenneté.
L'O.MJ.C. comprend plusieurs secteurs:
Le secteur audiovisuel prête du matériel audiovisuel et anime des ateliers vidéosauprès des jeunes.
Le secteurcinéma sensibilise et amène lepublic en difficulté vers le cinéma d'artetessai.
Le C.L.A.P. , comité local d'aide au projet, accompagne les 16-25 ans dans
leur projet humanitaire, culturel ou sportif. Il fournit une aide technique (conseils,
organisation du projet, recherche d'auto-financement), une aide logistique (les différents services duC.I.J.,services infographie)etuneaide financière sileprojetest
acceptéparla commission.
LeCentre d'InfosJeunes(C.I.J.)estaucentre decesdifférents services.
21 Le C.I.J.
Le C.I.J., créé en avril 1984, se rattache au réseau national «Information Jeunesse» impulsé parle ministère de laJeunesse et Sportsainsi qu'au réseau régional
Nord-Pas de Calais des bureauxd'informationjeunesse (B.I.J.), animé parle C.R.I.Jde Lille.LesB.I.J. sontaunombre de 80 dans larégionNord-Pas decalais.
Mis à part ce rattachement national et régional, le C.I.J. est très ancré dans la
commune. Il a un rôle local important d'autant plus qu'il se situe dans la maison
communale de la ferme Dupire. Il est entouré de nombreux services municipauxet est
souventenrelationavec eux.
Le C.I.J., situé danscette ancienne fermerestaurée, estunespace chaleureux, qui attire les animateurs socio-culturels de la ville pour leur réunion. L'atmosphère y est très conviviale. Le décor particulier remarqué par tout nouvel arrivant participe de cette
atmosphère : mur enbriques anciennes peintesennoir,posters noirs etblancs encadrés représentant desjazzmen, lampes halogèneset spots. Unecheminée fait égalementparti decedécorqui alliemoderneetancien.Lamusiqueenfaitunlieu oùlaparoleestlibre et où l'on aime venir se détendre en feuilletant un magazine. Les jours de grande
afïluence, l'espace semble trop restreint, mais ce décor incite à prendre patience. De
plus, ilestd'un accèsfacilecarsituéprèsde la station demétroTriolo.
L'organisation de l'espace a ceci de particulier qu'il n'y a pas de séparation entre
l'espacede travail du personnel etl'espace de l'usager.Eneffet, le bureaupossédantun Minitelet un téléphonemis àla disposition desusagers est placéen face dubureau de
la chargée d'accueil. Il y a ainsi une mise à égalité du travail effectué et un contact immédiatentreles deuxbureaux. Ontrouve aussi face àcesbureaux deux ordinateurs à
l'usage du public. En contrebas, en descendant deux marches, il y a six fauteuils
entourant une table placée près de la cheminée. La documentation forme un carré
autourdecetespace enprofondeur.
■ Le fonds documentaire :
Lefonds documentaire se composed'une trentaine d'abonnements à des magazines
regroupéssur unprésentoir. Les abonnementsconcernent: le cinéma{LesCahiers du cinéma, Ciné Live),
lesport{Lesport,Sport et Vie, Canoë Kayak, Vertical, Motocrampons mag),
lamusique {Rock & Folk, Guitareetclaviers, Presto), l'animation{Anim'magazine),
les étudiants(Phosphore,L'Etudiant),
la découverte {Terre Sauvage), la santé {La santéde l'homme, Contact
santé,psychologie),
le monde del'entreprise {Entreprisesetcarrières,Entreprendre, Défis)
et lajeunesse {Journal du droit desjeunes, Opinionjeunesse magazine trimestriel du forumjeunesse, Turbulence, le magazine social des 16-30 ans). Il y a également des abonnements à la pressed'information générale comme Courrier
International, Le Monde diplomatique, Marianne. On trouve un panneau réservé à la
presserégionale:La VoixduNord, Nord Eclair. Les Actualités socialeshebdomadaires
{A.S.H.) etlesflashCRALsont souventconsultésparlesanimateurs, les éducateursetle
servicejeunesse de la mairie.
Une petite partie de la documentation est consacrée à la santé. Il s'agit d'informations et de revue de presse sur les vaccins, les M.S.T., la drogue, l'alcool, le
tabac, lemal de vivre, le sport,l'amour.
Ladocumentation concernant les régions de France et les pays étrangers est beaucoup plus abondante. Elle est facile d'accès car le nom de chaque région et de chaque pays est indiqué sur les différents dossiers. La distinction se fait grâce aux
clairement les régions . Les dossiers surlespays étrangersontété créés en fonction des
différents projets C.L.A.P. à l'étranger. Dans ces dossiers, on trouve des informations
provenantd'officesdutourisme etdu salonTourrissima. Ellesconcernentlescampings,
les coutumes, les régions, les moyens de transport et aussi des cartes et des guides pratiques. Us contiennent toutes les informations nécessaires pour organiserun séjour. Onpeut noterl'importance, pour la collecte de documents, du salon Tourrissima,qui a
eulieu enfévriercette année. Eneffet, un grandnombre de pays étant rassembléen un seul endroit, il s'agit de se faire connaître pour recevoir régulièrement de la documentation.
A ces informations sur les régions et les pays, s'ajoutent des dossiers sur des
organismes de séjours linguistiques, devacance enfamilleetdevacances entrejeunes.
Lesfiches desynthèse ACTUEL-cidj éditéeparle CIDJ deParis,sontmises à jour mensuellement par secteur documentaire et offrent, quant à elles, beaucoup
d'informations surles métiers, les études, la formation continue, la vie quotidienne, les
loisirs, les sports, les vacances, les voyages, la santé, les formalités que doivent
accomplirles étudiants étrangers. Cela représente entout 5000 pages. Elles sontmoins directementaccessiblesquelerestede la documentationcaril faut d'abordsereporterà unindexpourtrouverlafiche qui correspondàl'informationrecherchée.
Des petits casiers, approvisionnés régulièrement en affiches et en articles de
journauxsontmisàla disposition des animateurs deMaisons dejeunes.
Le fichier «associations» qui recense un millier d'associations basées à
Villeneuved'Ascq estcequi fait larichesse et laparticularitédu C.I.J.. La conception
et la mise à jour de ce fichier est faite par le C.I.J. lui-même. Les informations
concernant les associations proviennent de la presse et de la préfecture. Chaque fiche contient lenom de l'associationetduresponsable, l'adresse, le numéro detéléphone, le
quartier où elle se situe, et une description de ses activités et de ses objectifs. Les thèmes sont indiqués sur chaque classeur: association sportives, culturelles,
humanitaires, d'échanges internationaux, de défense des droits, de formation.
Deslivres constituentégalement le fonds documentaire. Ilssontsitués dans une
armoire, et comme rien ne signale leur présence, ils sont moins bien exploités. Les livres touchent des thèmes variéscomme
l'emploi (entretien d'embauche, C.V., démarchespourtrouverunemploi...), lacommunication( Le Minitel Utile, / 'entretien téléphonique, créerunjournal), l'information,
la documentation{Le métierde documentaliste),
la culture {le rap ou la fureur de dire :essai, L'état culturel, une religion moderne),
lesjobsàl'étranger, l'humanitaire, le tourisme,
les circuits «nature»,
l'hébergement (camping, gîtes ruraux),
l'Europe
etla santé.
On trouve beaucoup de guides : les guides du routard, guide de Paris, guide de
Londres....Il est possible d'emprunter ces livres pour quinze jours, le prêt se fait
manuellement sur l'échange d'une carte d'identité. L'acquisition de nouveautés est
Les quinze guides du C.RJ.J. sont, par contre, bien mis en évidence sur une
table. Ils sonttrèsprécis ettrès synthétiques,ettiennentcompte des préoccupations des jeunes : trouver un logement, voyager pas cher, monter un projet, les démarches administratives, les maladies, passer le B.A.F.A., partir à l'étranger, partir en Europe,
chercherunjob.
La consultation du fonds peut se faire de façon accompagnée par la chargée d'accueil oudefaçonautonomesi l'endroitestbienconnude lapersonne.
■ Lesservices :
En plus du fonds documentaire, le C.I.J. offre divers services comme l'accès
gratuit à des moyens de communication comme le téléphone, le minitel, le fax, et
récemment Internet. Ces moyens sont utilisés dans le cadre d'une recherche
d'hébergement, d'activités, de divers résultats, de stage, d'une demande de bourse, d'inscription à une formation. D'ailleurs, pour familiariser les usagers du C.I.J. à Internet l'opération « un été sur Internet» a été lancée par le C.R.I.J. de Lille. Les
jeunes français peuventdialoguer avec les jeunesbelges ou poser des questions sur un thème précis comme les techniques de recherche d'emploi, la musique rock oujazz, l'enseignementsupérieur dans la région Nord-pas de calais, auxquelles les jeunesoules
employés des différents bureau d'information jeunesse répondent. D'autre part, les responsables despermanencessontdeplusenplus soucieux d'aider les jeunes faceaux recherches d'informations, notamment sur Minitel car certains ont du mal à «a s'en servir,oupourl'écriture de lettres administratives.
On peut également faire faire des photocopies ou même son C.V. avec une semaine dedélai. Unordinateurestàla disposition desusagers pourtaper un C.V. ou
un rapport
De nombreux usagers viennent pour consulter les petites annonces de jobs saisonniers fourniespar leC.R.I.J. de Lille. Le C.I.J. diffuse lacarteZIVA , qui, contre
30 francs, offre des réductions dans différentes structures de laville pourles moins de 25 ans résidant àVilleneuve d'Ascq. Et le service infographie aide les jeunes dans la réalisation de certains documents nécessaires à leur projet. Pour tous ces services, le C.I.J. répond àenviron 200 demandesparsemaine.
Le C.I.J. essaie de travailler en relation avec certains collèges et lycées de la
ville pour conduire les jeunes àmener àbien leur projet en utilisant les ressources du
C.I.J.. D'ailleurs , la vente de tickets de cinéma ou de match de foot à moindre prix à
égalementcetobjectif d'amener les jeunesversle C.I.J.
■ Lepublic :
Lepublic du C.I.J. estessentiellement composé de jeunes scolarisés (collégiens,
lycéens, étudiants) pour 50 %, de demandeurs d'emploi pour 30 % et d'actifsoccupés
pour 16 %, d'après une enquête réalisée dans les structures du réseau Information
jeunes fréquentent aussi le C.I.J. :parents,travailleurs sociaux, éducateurs, responsables d'associations.
Le C.I.J. se présente donc comme unendroit, qui offre de multiples services,et
dont le fonds documentaireestà lafois richeetvarié.
m) Description de la démarche suivie pendant le
stage.1) L'enquête :
■ Définition del'objetdel'enquête:
L'enquête avait pourobjectif de recueillir l'avis des jeunes villeneuvois sur le guide à venir. Nousvoulionsaussi savoir le positionnement desjeunes parrapportà Internetet
donc mieux connaître les pratiques des jeunes dans la recherche d'information. L'enquête a permis de savoir dans quellemesure le C.I.J. était connu des 16-25 ans .
Untractde présentation du C.I.J. était distribuélorsque lapersonne ne connaissait pas leC.LJ..
Il estànoterquel'enquête n'était nullementuneenquête sociologique mais il s'agissait surtoutd'une aideàla rédaction duguide.
■ Etablissement duquestionnaire :
Lorsde l'établissement duquestionnaire, j'ai hésitéentre deuxtypes :le questionnaireà
questions fermées et le questionnaire avec des questions ouvertes peunombreuses. Le questionnaire ouvert avait l'avantage de laisser totale liberté aux questionnés dans le choix des réponses,il n'y aurait euaucunguidage. Mais enaccord avec laresponsable du C.I.J.,j'ai estimé qu'un guidage était nécessaire par le biais de questions fermées. J'avais, cependant, conservé une question de type ouverte concernant le type
d'informations qu'ils aimeraient trouver dans le guide. Pour cette question le guidage correspondait à une série d'exemples mais non aux réponses d'une question de type
fermée, qui auraient été exhaustives. Mais lespersonnes interrogéesonteubeaucoup de mal àrépondreàcettequestionengénéralcarils sesentaientdépourvusd'idées.
La demande de justification permet d'avoir des remarques qualitatives et de mieux comprendre les résultats. Je l'ai utilisée à plusieurs reprises dans le questionnaire.
J'ai construit le questionnaire de la façon suivante (voir annexe,p.2). J'ai d'abord
expliqué le projet du guide au questionné en précisant quel genre d'informations il
pourrait contenir. Dans l'ordre des questions, viennent en premier les renseignements
sur le questionné : statut, âge, quartier, sexe. Puis viennent trois questions sur leur
pratique de recherche d'informations (moyens utilisés, difficultés rencontrées, connaissance du C.I.J.). Ensuite, ce sont les questions sur le guide: intérêt du guide,
guide, format). Et en dernier lieu, ce sont les questions plus spécifiques à l'internet
(possession d'un ordinateur, guide sur papierouguide surInternet, accès àInternetau C.I.J).
■ Lepré-test :
Un pré-test a permis d'identifier quelques imperfections dans la formulation des
questions. Notamment, pour la question 10, les hypothèses «si oui» et « si non »
n'étaient pas clairement établies. De plus, le classement par ordre alphabétique des
quartiersaugmente la rapidité de la passation du questionnaire. Le pré-testaégalement
permis de préciser la question 10, grâce à la question «lequel ?» afin de connaître le lieu oùlesjeunes consultentInternet.
Cependant, malgrécetest,unequestionestrestée incomplète. H s'agit de la question 4. En effet, on demande à cause de quoi ils,éprouvent des difficultés et non pourquoi ils n'éprouventpasdedifficultés. Ce qui aurait été très intéressant à savoiretaurait permis de mieux comprendre leur réponse. J'ai également remarqué au fur et à mesure de
l'administration qu'à la question 2, j'ai oublié un moyen d'information : le bouche à
oreille. Jel'ai introduitencours deroute.
■ Les demandes d'autorisation:
Desdemandesd'autorisationauprèsdes différentesstructures ontétéfaitespar lettreau
lycée Queneau de Villeneuve d'Ascq, par téléphone à la Maison de jeunes, après autorisation du maire, par téléphone également au centre social Corneille, de façon verbale à la mission locale.
Le centre commercial V2 avait été au départ envisagé comme lieu de sondage, mais l'autorisationde fairel'enquête n'apasétéaccordée.
■ L'administration desquestionnaires :
Lesquestionsontété administrées de façonindirecte, c'est à dire quej'avais la charge
de prendre en note les réponses que l'on me donnait. J'avais ainsi la possibilité de pouvoir pallier directementauxdifficultésdecompréhension.
Lenombredequestionnaires administrés aété de74. Cenombre asurtout étéchoisi en fonction dubudgettempscarje ne pouvaisadministrer qu'unquestionnaireà la foisdu fait duchoix de l'administrationindirecte.L'administration duquestionnairedurait de 5
à 10 minutes selon les personnes. Je l'ai administré entre le 17 avril etle 29 mai 1998 dans plusieurs lieux pour toucher divers types de population: la mission locale de Villeneuve d'Ascq pour les demandeurs d'emploi, le lycée Queneau pour les lycéens, l'université et les résidences universitaires pour les étudiants villeneuvois, le centre
social Corneille et deux maisons dejeunes, l'une située prés du centre ville, l'autre à l'écart pour, notamment, les salariés. Il est vrai que je n'ai pas tenu compte des
personnes sans profession car ils ne représentent qu'une faible proportion des 16-25
ans.
■ L'échantillonnage:
Au début, il a été décidé qu'il y aurait le même nombre de demandeurs d'emploi, de
lycéens, d'étudiants, quede salariés. 11 yaurait pour chaque statut le même nombre de
analyser les questionnaires, je me suis interrogée sur la question de la représentativité
du sondage. Eneffet, 74 questionnaires destinés à représenter 14 500 jeunes de 16 à 25
ans correspond àun taux de 0,5 %. Ce qui paraît très minime. Pour avoirune réponse
précise à maquestion, j'ai envoyé un e-mailàBernardBurtschy, professeur d'analyse de donnéesàl'E.N.S.T.. Maquestion étaitformulée ainsi :
«J'ai effectuéunquestionnaire durantmonstage etje medemande si l'échantillonest
représentatif de la population totale. Le public visé parle questionnaire était les 16-25
ans habitant Villeneuved'Ascq. Ils étaient estimés à 14 500 en 1995 etj'ai administré
74 questionnaires de façon indirectedans différents endroits delaville (faculté, lycée, mission locale, centre social, maison de jeunes) et auprès de personnes de statuts
différents (étudiants, salariés, demandeuird'emploi, lycéens). Pourriez-vous me dire si l'échantillonestsuffisammentprécis ? »
AcelaBernardBurtschyarépondu :
Expéditeur: burtschy@cal.enst.fr
Pour: omjc@nordnet.fr
Sujet: RE: demande de renseignements
Date: Tuesday 23 June 1998, 10:08
Il ne faut pas confondre la précision et la représentativité.
1 Plus il iy a de questionnaires, plus les résultats sont précis.
Dans votre cas, les pourcentages sont, en gros, précis a + ou - 10%.
2 La représentativité est plus complexe. L'idee est que chaque personne
a la meme chance d'etre dans l'échantillon. Si, par exemple, vous n'avez
fait vos enquetes dans la rue, vos résultats ne peuvent s'appliquer qu'a
cette population précisé. Toute extrapolation aux personnes que vous
auriez pu enquete chez elles est hasardeuse. Il n'y a pas de raison que
profil des personnes qui sortent soit le meme que celles qui restent chez elles,
elles.
Pour être plus précis, votre stratégie est une méthode de quotas. Pour etre tout-a-fait pertinent, il faudrait connaître la proportion d'étudiants,
de salaries, etc. et faire en sorte que votre échantillon est proportionnel
a ces proportions, meme a la louche, quitte a reponderer les questionaires,
Adoptant cette méthode de quotas,j'ai cherché à savoir les
proportions des différents
statuts parmi es 16-25 ans. Je me suis appuyée
sur le rapport effectué en 1995 par la
sociologue Saleha OUAHAB, dontle titre est«Analyse et
photographie
de lajeunessevilleneuvoise, reactualisation des données statistiques
» et qui est disponible au CIJ L estimation a été faited'après les
recensements de 1982 et de 1990. A la page 24 on
tiouvecetableau donnant dans la colonne
«total», lenombrede
personnesâgées
dé
15 a24ans enfonction desstatuts.Estimation de la répartition selon le statut des 15-24ans en 1995 15-19 ans N % ! 20-24 ans ! TOTAL I ; N %
j
N % ; ACTIFS 400 6,45 2600 27,95 3000 'i i 19,35 ayantun emploi (200) 3,22 (1700) 18,30 (1900) 12,26 apprentis (70) 1,13 (600) 6,45 (430) 2,80 demandeurs d'emploi (120) 2,23 (612) 7,14 (670) 4,33 INACTIFS 5800 93,55 6700 72,04 12500 80,64 militaires (13) 0,16 (200) 2.15 (210) 1,35 étudiants-élèves (5800) 93,54 (6500) 69,90 (12300) 79,35 TOTAL 6200 100 9300 100 15500 100Selon ma propre répartition en fonction des lycéens et étudiants, des salariés et des demandeurs d'emploi, cela donne pour la population totaleen arrondissant au pair le
plusproche : Statuts Salariés Demandeursd'emploi Etudiants- élèves Proportions 15% 4% 81%
Larépartitionde/'échantillon selon lestatut estla suivante :
statuts Salariés Demandeursd'emploi Etudiants- élèves Proportions 16% 20% 64%
Onpeutremarquer qu'il y atrop de demandeurs d'emploi (20%) dans l'échantillondu
sondageparrapportauxestimationsde 1995(4%). Parcontre,la population des lycéens
-étudiants n'est pas assez représentée (64%) par rapport aux proportions de la
population totale des 14-24ans(81 %). Lestatut qui correspondle plusaux proportions
estiméesen 1995 estcelledes salariés.
A ces déséquilibres, il faut ajouter, comme l'explique Claude Javeau dans L'enquête
parquestionnaire: manuelà l'usage dupraticien, quel'enquêteparquestionnaire «ne
s'applique avec quelque pertinence qu'à des objets aisément mesurables ou
computables. Cette condition n'est qu'imparfaitement remplie en ce qui concerne les
«opinions ». Claude Javeau explique que les enquêtes conviennent bien pour relever
des faits objectifs (possessions, comportements repérables, systèmes d'activités), des cognitions, peut-être des préférences mais ilssontmoinsconfiants pourles opinions, les
attitudes, les aspirations. D'après ces constatations, il fautdonc accorder plus de crédit à laquestion 11 portantsur lapossession d'un ordinateur qu'à la question7portant sur
uneaspiration(typed'informationsdans leguide). ■ Laprise denotes:
La prise de note consistait à écrire les réponses et les commentaires des personnes
interrogées. Les réactions comme le rire par exemple n'ont pas été systématiquement
notées. Aucunenregistrement n'aétéfaitpendantl'enquête.
■ Lesproblèmes rencontrés lorsde l'administrationduquestionnaire :
J'ai rencontré divers types de problèmes: manque d'idées pour la réponse, manque
d'intérêtpourcertainesquestionsoupourle projet, problèmes de compréhension. En effet, les questionnés n'avaient pas d'idées spontanées à donner en réponse à la question 7 concernant le type d'information à mettre dans le guide. La question était
trop large. De plus, cette question a permis de déceler l'oubli d'une autre question
guide. Les personnes questionnées désiraient surtout des informations ponctuelles
commeles petitesannonces oules dates d'expositionoud'animation. Ce quin'étaitpas dans mon idéepremière du guide. Je pensais plutôtà unguide qui serait valableun an.
Peut-êtrepeut-on concilierces deux projetsenfaisant connaître dans le guide leslieux, les services minitel, les sites Internet, où ces informations paraissent ou sont affichées
régulièrement ?
En ce qui concerne la question 10 sur l'illustration du guide, beaucoup la trouvait
anodine et refusait d'y répondre car ils n'avaient pas d'idées ou n'y trouvaient pas d'intérêt.
Il y a égalementeu un problème de compréhension du projet, certain ne fixaitpas leur attention au départ quand j'expliquai le projet, ce qui aboutissait à une
incompréhension des questionsportantsurle guide.
D'autrepart, àla mission locale, lesquestionnés associaient le projet du guideà la
recherched'emploietcela influençait leur réponse.
J'ai également été décontenancée, lors de l'administration du questionnaire, par les personnes qui ne trouvent pas d'intérêt à ce qu'il y ait un guide et par celles qui ne cherchentpasd'informations. Us leur était impossible de répondre auquestionnaire. Ce queje n'avaispasprévuaudépart.
Cesproblèmes m'ont obligé àfaire les changements adéquatspour le guideoupourle
questionnaire.
■ Analysedes résultats :
Après pointage manuel, les résultats ontété représentés sous forme de secteurs ou par deshistogrammes. Un commentaire accompagnecesgraphiques.
On peut trouveren annexe l'analyse des questionnaires du point de vue de lacréation du guide de jeune villeneuvois. Cette analyse était destinée aux décideurs et aux détenteurs de fonds financiers.
Les résultats pris dans l'optique des sciences de l'information appellent trois remarques.
Onpeut notammentfaireressortirla contradiction qui existeentrele faitqueles 16-25
ans ne rencontrent pas de difficultés à trouver l'information qu'ils cherchent, le fait
qu'ils ne connaissent pas beaucoup le C.I.J. et le fait aussi qu'ils trouvent presque à l'unanimité, un intérêt à ce qu'il y ait un guide. C'est là une contradiction dans les résultats duquestionnaire difficileàexpliquer.Peut-être les 16-25 ans ne se rendent-ils pas comptede lafacilité qu'apporterait dans leur démarche le faitde connaître certaines
informations ? Cette idée semble confirmée par l'intérêt porté au guide. On peut aussi
penser qu'ils sont plus nombreux à ne pas chercher d'informations même s'ils ne le
disent pas.
D'autre part,l'enquête apermis devoir quele C.I.J. n'estpastrèsconnudes étudiants villeneuvois, ou pour être plus précise des nouveaux arrivants à Villeneuve d'Ascq. H fautsedemander siunelarge publicité dans le milieuuniversitaireserait souhaitablecar
la capacité d'accueil serait limitée. Les files d'attentes pour le téléphone ou pour la consultation du minitel sont déjà longues. Cependant cela est envisageable pour la
consultationautonome du fonds documentaire.
L'enquête montre également que les personnes interrogées attachent beaucoup plus
d'importance au contenu du guide qu'à son illustration. Celle-ci apparaît vraiment secondaire à leuryeux.
Apartir des résultats de l'enquête, unrapport aétéeffectué.
2) Le rapport : «Etude des conditions de réalisation du guide des ieunes villeneuvois» :
Comme on peut le constater en annexe, le rapport destiné aux décideurs et aux
détenteurs de fonds financier commence par l'explication du projet du guide, la
présentation du questionnaire. Viennent ensuite les résultats de l'enquête dont la conclusionestlasynthèse desavantages etdesinconvénients duguidesurpapieretdu
guide sur Internet. La dernière partie du rapport est constituée d'une ébauche du
sommaire du guide et d'un exemple ducontenu informatif d'un thème «L'aide aux
projets des jeunes».
M Lesrésultats de l'enquête fp.8 enannexe! :
Avant d'expliquer endétail les résultats de l'enquête surla recherche d'informations,
sur l'avis desjeunes àpropos du guide, sur lesjeuneset les nouvellestechnologieset sur l'accès àl'information auC.I.J., j'ai d'abord précisé lanature de l'échantillon en
fonction de l'âge, du quartier, du statut et du sexe. J'ai fait ceci afin que l'on puisse
juger de la validitédel'enquêteetdesoncontexte.
■ Sommaire du guide(p.25 etsuivantesenannexe) :
Tel queje l'ai pensé, le guide pourrait se diviser en cinq parties. Il y aurait
«Aide au projets jeunes », «Vie pratique», «Se former et travailler», «Aide
sociale», «Temps libre». Cela couvrirait ainsitousles centresd'intérêt desjeunes, si l'on s'appuie en particulier sur les types d'informations voulus par les jeunes dans
l'enquête (p.15 enannexe).
J'ai rencontré une difficulté à classer l'aide aux projets jeunes car il ne me semblait
convenir dans aucune autrepartie. C'estpourquoi j'en ai faitunepartie autonome. De
même,lorsque j'ai voulu classer«association humanitaire »,je l'avais d'abordplacée dans «Aide sociale» mais cela dérangeait Cécile Deconninck, qui ne voulait pas
associerl'aide que l'on donne etl'aide que l'on reçoit. J'ai alors décidé de le mettre dans la partie, qui au départ s'appelait «loisirs». Mais j'avais du mal à considérer l'aide humanitaire comme unloisir. J'ai finalement choisi «Temps libre» à la place
de «loisirs » etj'ai remplacé «Association humanitaire» par «Bénévolat», qui me semblaitplus approprié.
■ Contenuinformatif du guide(p.26 enannexe):
J'ai voulu développer unthème du guide (avec l'idée que ce serait un guide relativementcomplet) pourmontrerquel type d'informationsy entrerait. J'ai choisi le thème de l'aide auxprojetsjeunes, qui recensetous les organismes qui peuvent aider un jeune, soit techniquement, soit financièrement, à monter un projet qu'il soit
scientifique, humanitaire, écologiqueoude découverte.
Pour trouver l'information concernant ce thème, j'ai utilisé le fichier
association du C.I.J. essentiellement pour les associations locales, et le livret du C.R.I.J. «J'ai uneidée, je veuxmonter unprojet» pourlesorganisations nationales.
Audépart, j'avaispensé scindercethèmeentrois parties :
-«créer son propre projet» : lejeune est alors orienté vers des organismes qui fournissentuneaidepourdesprojets très divers.
-«trouverunaidepourdes projets spécifiquesàthème». Il s'agit destructures
à chaque fois différentes qui ne donnent une aide que pour un type de projet
particulier, scientifiqueparexemple.
Avecdurecul,onpeutpenserque-lechoix des titres«créerson propreprojet»et « Aide pour des projets spécifiques» n'est pas très explicite. On ne distingue
pas clairement la différence entre les types de projet tout au moins dans le sommaire
général du guide. Cependant dans le sommaire de l'aide aux projets jeunes (annexe p .26), la différence se fait mieux sentir: la liste des différents thèmes de projets
spécifiques aideàlacompréhension.
- En dernier lieu se trouvaient «les
projets déjà formés» auxquels peut
s'associerune personneintéressée.
J'ai finalement choisi de placer ce dernier type d'organismes sous le titre d'« associations culturelles » ou «bénévolat» puisque le jeune n'est pas l'initiateur
duprojet maisunparticipant.
Pourchaque partie, la même démarche doit êtreadoptée :
-d'abord larecherched'informationsàpartir de différentes sources,
-puis l'organisation de cetteinformation,
-enfin lavérificationde la validité del'information.
Danscette dernièrephase, il s'agit de voir si les numérosde téléphone etles adresses
sont toujours bons, les associations, toujours existantes, le responsable, toujours le
même. Il faut également rechercher les informations complémentaires comme le
quartier,par exemple;,ou encore,
vérifier si
la présentation de l'association correspond bien au rôle qu'elle entend jouer en prenant contact avec elle. Il y aurait aussi toute une recherche à faire sur les sites internet ou les services minitel intéressant pourchaquethème traité.
■ Le format:
Une fois le contenu informatifde l'aide aux projetsjeunes établi, j'ai réfléchi avec
l'infographisteaUformat le plus approprié pourle guide. D'après l'enquête, leformat
préféré des 16-25 ansestcelui dumagazineSortir. Maisnous avonsfait le choix d'un format qui n'existe pas encore pour un guide afin de bien marquer la spécificité du
guide du jeune villeneuvois et de le différencier du guideJ'y suis,j'en sors déstiné
aux chercheurs d'emploi. De plus, l'infographiste ne voulait pas continuer dans la
série des carnets du C.R.I.J. auformat 10 x 20, qui ne permet pas de faire varier les
misesenpage.
Le choix d'un format carré 18 x 18 apporte plus de facilité pour faire le guide à
l'imprimerie. Deplus,c'estunformat quipermetdefaire varier laplacedes imageset
demettre plusd'informationssur uneligne,cequi semble intéressant sil'onopte pour
le guide complet. Ce format allie lisibilité etinformations complètes. Cependant il ne
comporte plusl'aspect pratique, facileàtransporter.
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sociale, lechômage, le développementde larecherche scientifiqueetmédicale,lapromotiondesarts etde le cul¬
ture,laprotectionetlamiseenvaleurdesressourcesnatu¬ rellesetdel'environnement,lesoutien à l'aide interna¬ tionale, l'aideauxpays envoie dedéveloppementetde l'Europedel'est.
■ LeguidesurInternet:
Après avoir réfléchi à la façon dont serait construit le guide sur papier, il nous faut voir comment il peut être mis sur-Internet. Au départ, l'idée d'un guide plus réduit
avait été énoncée àcausede ladifficulté delire surunécran. Mais onpeutpenserque
toute l'informationplacée dans le guide papier peutégalement être mise surInternet
parce quejustement il s'agit d'unguide.
En effet, si une personne consulte le guide surInternet, c'estparce qu'il cherche une information etnon parce qu'ilveut fane une lecture intensive du guide. Lapersonne
pourra faire son parcours de lecture à partir de la page de sommaire du guide puis à
partir de la page de présentation du thème choisi, que cela soit le transport, le logementoul'insertion professionnelle. Elle arrivera ainsi àl'informationcherchée.
Il est peut-être même possible de mettre plus d'informations sur Internet que
dans leguide papier enutilisant les lienshypertextes. Eneffet, prenons l'exemple de
l'organisation«Défijeunes», onpeut, surInternet, se limiter àune explicationclaire
et précise du fonctionnement
deDéfiieunescom^
guide papier. Mais
onpeut également créerun qui conduirait àune
autrepageoùde nombreux détailssontdonnéscomme lemontantde l'aide allouée ou
desexemples de projetsacceptés. Selon l'intérêt qu'elleporte àcetteorganisation, la personne iraou n'irapas voircettepage supplémentaire.
Le guide surInternetauraitune structure hiérarchiqueavec enpage d'accueil, le sommaire du guide, à partir duquel le lecteur descendrait vers le sommaire d'un
thème particulier jusqu'à l'information recherchée. Il est vrai cependant que la
recherche d'informationpeut s'avérer fastidieuse quand l'information se trouve dans les derniers niveaux de l'arborescence. Ilyauraitsurchaquepage lemoyen de revenir
ausommairegénéraletausommaire du thèmeparl'intermédiaire d'un bouton.
De plus, sur Internet, les séquences vidéo et les animations peuvent être utilisées pourprésentercertains lieux. Il y auraitégalement la possibilité de contacter directement unresponsable d'associationou unorganisme grâce àl'e-mail inséré prés
dunomduresponsableoudel'organisme.
B Choix du sitehébergeur:
Le guide pourrait se trouvait sur le site de la ville de Villeneuve d'Ascq
(//www.univ-lillel.fr/)ou encore surle sitedu C.R.I.J. (//www.CRIJ-npdc.asso.fr/). Il
aétéégalementquestion de la création d'un site O.M.J.C.. On pourrait imaginerqu'il
yait des liens entrelaville de Villeneuve d'Ascqet le site du C.R.I.J. , si le guide se