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Les sociétés agricoles de crédit comme un véhicule de crédit collectif en Haiti : une analyse de cas la région de Jacmel

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Academic year: 2021

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(1)

~---_ ... ., ...

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. -1 i' Q'

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,

..

"

les

Sociétés Agricoies

,'(j&

Crédit

comme

1Il

,véhicule

de

crédit

collectif

en

IfHaitr

;-OQ

l.

Une analysé'

de

cas :"

La .

régidn

de

Jacmèl·

..

..

"-. " '. ~, ,

\

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o ' \ l ' , ~: • « 'r ,t' ~ r~ ! 1 ~. ~ "

(2)

o

1 • -~---"_ .. ~--, ,

.

.

l ' •

LES SOCI~S AGRICOLES D~' tRtD~T COMME UN V~HICULE DE

tRtOIT

,COLLECr,' F EN ~

TT

.

~

;

~

UNE ANALYSE OE ,CAS:

1. o ,

-" . \ , , . par

JAMES C. JAMNIK

Cette the,. est SOWIls. au D6part_nt des Sc,lences 6conœlquls

de "UnlversIt6 KcGll1·t titre. d'apport partie' en. vue de

l'obten-. ~ . " ,

tlon du grade de Mattrlse

as

-Arts.

t ", '

'.

• JAIIBS C.

J..-ua

11-.,1

..

\ ,

(3)

--{

.'1.'_111' aL .1 ___________

"-,·

~~

___ . , __

-=-". _ _ _ _ _ _ _ _ ~,,-- _

o

1 , 1 1 D

.

, TABLES DES MATt ERES' II

,-SOMMAIRE DE LA THESE

VERS 1 OM ANGLA 1 SE ~ DU SOMMA 1 RE

AVANT-PROPOS ,

1

,

" 1

1. GENERAliTES DU MILIEU RURAl/HAITIEN

/ 1

J.l En guise dl Introduction i

1 .. 2 L'exploitation agrlcole/t pique'" ,

1.3 S'agIt-II d'une agrfcult re'de subsfst.nce1 '

"2. LE CREDIT DAMS LE MILlE RURAL HAITIEN

2. 1 les sourcas de fi nan

2.2 Les Il.''tes des Soû"èe de ff.nanc_nt

.

..

2.3 Les liens ~tre le cr

2:~ Les Incllvlslbll

,

ft.s ". \,

It et les Innovations techniques

leur: ".pHcatlon pour le credit

1. 2.5 Une .Icro-.... lyse d~ crN,tt par rapport aux Innov~tlons

2.6 l'.J"'nt de rIsque ~t le cr'dlt dans sa Juste perspective

2.7

Un "

bref ,hIstorIque

dr

credIt

~rl~'e

en Klltl.'

3. LE BUREAU DE CREO

n

~GR

1 COLE ).1 OrganisatIon, voles et .oyens

3.2 La pOl rtlque de cr6dft et" les crftlres de ffnanee.nt·

~.3 Les proddures et les r.agl.ents pour' Poctrctl du crtcllt

3.'

Les taux d' Int'rat et <10 l, les ., " conditions de rellbours-.nt 3.5 La .œIUsa,fon de 1',,.rg~

3.6 Les contrJbutlons du lur . . u de crtdJt agrIcole dans

t.

",t lIeu

rural haltlen t

III

3

,

8 JO "12 13 IS 19 21 " 28 30 33

36

l 38 1 ~ ,

(4)

.1 1

....

il. ,', -' \ (

~.'

LES ÇqOPERATiVE$ _ $

L~

lU L 1

E~

·RAL

~!;TI

EII

It.l les coop6r.tives en tant que

~

d'atteindn

culteurs. . .

4.2 la r6alftt c~rative haitien~e

.

'

les p~tlts .grl-1

1

't.3 J:es Id6é'logles cooptr.tivl s~.sj occldentaJes et leur appl tcabi) 1 t6

<tans le mnleu haltien ,. " '

It." Lès leçons du pass6: .. -ag ft ... , 1 dl une nouve1Je orientJtion?

':5-

Quelques observations 'et cqnstattons en vue dlune nouvelle orienta,,:

tfon

..

43

47

49 S2

5. LES SOCIETES AGIUCOLES\DE ÇREDIT ~. 58

l , '

- 5. 1 la cl ren~~le ~u Bureau de 'c:r6dlt agr'cole et le rele des Socl6t6s

agricoles de cr6dlt.(I

e

' , . l '

5.'2 La vocatl,on it l'Of'panhat Ion ,des Socl6t6s agrh:01es de cr6dlt 63

5.3 le concept traduit ;'.dans une r6.11tt . 69

,1

" '

)

.

,

, r

6. PRELIMINAIRES EN VUE D'UNE ANA~YSE DU CAS DE JACMEL 6.1 Pourquoi le choix de J.anel "en t.nt que r6gl..9f\ 6tudl6e?

6.2

D6l1ntft.trlons .dmlnlstr.atlves de ·1. r6gton 6,tudf6e:

L'Arrond-lsse-ment .de JaCMJ

...

6.3 Expos6 sewnafre des Clract6~15tlq~5 de l'Arrondlssemént de

J.èMe,

• l '

,.

.

-

.

7. , ANALYSE DU 'CAS DE JACMEl '

7.1 Eten~e et objectifs de 1'6tude

7.ft::!ffeé:Uf touch6 par le cr6dlt ~grJcole' 1 ~

7.3

la couverture soüs-r6gfonale du cradlt agrlcp}e

7.It'la ,r6pertlt,lon quant aux 'aetlvlt6s fln.ne6es·

,..-7.5 le ~ taux de rembOursemen t et de d6 11 nqu.nce

7 .. 6 l'Impact du progr_ de cr'dlt. sur la IIIObt )lsat'Ion de

rur.le. ,d 8.. EN GUISE DE CONCLUSION :

..

, , ..,

.

,

P6pargne' " " " 72 76 81 Ut2 , ' / " / 1 " " "

(5)

o

..

,

~

, ,

L liSTE DES ANNEXES: ANNEXE I:

"

,

l "

Lo"i erganiqUe du Bureau de cr6dlt agrIcole

R.s~

du

proje~:

1IAm61ioratlon des petites plantations

AN"EXE II:

caf6 i lres" '

ANNEXE III: Etapes' des op6ratlons de prlts du BeA .}

.

ANNEXE IV: Documents reJattfs aux Socl6t6s Igricoles de cr6d~t

SIGLES, ORGANISMES.CITES ET EQUIVALE~CES

LISTE DES TABLEAUX LISTE DES GRAPH 1 QUES'

LISTE DES ,CARTES

BALIOGAAPHIE

,1

.

" -.

..

" f 1 1 .'

1

.

/

o ) - / , i J . , ~ r"

:~.

rJ'

.

.

\ , . 152

110

176. 199. 210 2lJ 21jv 21~ 215 , r'

.

) , ,

,

" " ~ L ._ > ~{ ,

(6)

o

" . / 1

/

( l:_~" , \ • /'

~

..

• fi: ,

.

r

.

" ~ ,

• SOMMAIRE . . LA' THtSE

1

,

,-Consld6r.,t léS contr,lntes du IIlIleu rural haltlen, et

1·ln.ppll~l1lt6 , g6n6ral, ' de la c:oop6rathe cllsslq . .

Otcf,dentate ~ IlÇadile d'organfslUon rurale h.ltlenne,

1 no. \0 . "

cette 6tude -exaMIne les Soe16t6s agricoJes cie crtdl t 1

titre de Y6hlcule collectif'''', le contexte des Ictlvltas

de prfts et d' 6pargne du Bur.au agrlco,le de credit. Sur

le plan du c:oncept; la dJ .... sfon restreinte ~t 11'nature

, r

W'ifonctl6nnelle de ces socl6t6s setablent en fafre des

/

-çandidats approprl6s pour servi r d'lnt ... dl.i .... plus

efficaces

a

la distribution ~ dtW'~cr6dlt CI rural en HaI'tL t>

,

· A là l_i~re d'une ",Iryse

dit

cas

0,

r:tgfan de Ju.l).

Il

es~

Ici soutenu

q~

l.s. Soc16t6S agrlco'les de crAdh \

, ' - - . <v, "

ont 9r.-"nt' contrJb'" aux qbJectl fs du Bureau, da ~r6dlt

agrIcole quf consistent

t.

s.tls~lr.e

,.ux

besoins de, cr6dlt

de ., JI f.rs dl petr'ts, agrrcul teurs qui nlont pa.

g6n6ra1.--.nt' .cets au c"'dl~ Institution.,."

, " , 'Q

. PI us encOre J en plus de ... jorn.ct~ davantl,. de pet

r

ts

'agrr cult.urs via -1. c;~1 t coJ1.~tl f que ne le

,.t

t le

crtdlt 'ndfvfd_l, ces socd6t's

ont

f.lt: " " rllpO'rtante

con~rfb~IOn 50" divers ISpects: ~"

..

• WMt

"'~rtltlon

souf-r6

gfonll. plus 6qultlble du cr6dlt;

... .

.

• 1. finance_nt de nouvell.s actlvh.s de production;.

- cl '

· ' . . '" _fll.~ t~ux ~ retllbours ... t et WI àalsSHlnt du

t.Wc

_di

d6l1nqu.nce ••

t.,....

j

• \Ile _11 Is.tton,de 11'plr~ rur.le •

..

,

..

r ~ } ",,11 "

..

1\\ • 0

.

.

..

/!l' 1

(7)

-,

\

1

'f

StltMARY OF THE THESIS

,"ven the constr.lnts of the Haltl. ruraï .. 1 lieu anet

tha

~rallzed

Inapp1tcablll,ty of the

c.l~ss'~ w$t~rn'

\

cooperatlv. as a .:MIel for Haitlan rural or,.nizaf(on.

<'l • t. (i' ~\

this 'study ex_Ines the Agrlcultura' Soc.lettes for Credit

- ,

.

as a collective v.hlcte wlthln the context"of the aureau

of Agricul tura,1 Credlt'5 savlngs and Joan' acti vit les. In

conceptuel ter., the restrlcteèl slze and unlfunctlonal

nature' of the SoClétles would 'appear to _ke

ta..

.ppra-\ ,

prtate--tandldates as .ore effective rllral Inte,...dlarles

for . credit ln Hal tl.

'n 1 ight 'of

t"

case stucly of the JaC*e) , regton, h fs

"-asserted that the 0 Agricultu~al Socletles for Credit have

greatty contrlbutecl to the lure . . of Agrlcultural Credlt's

gôal of sat 1 sfyl.. the cte.dl.t neèds of 1 thoasancls qf 5_11

-

-. f-.,-.-.rs who generall~ do not have .cee.s· to I.,stltutlonal

credit.

Moreover, ln addftton tb r.achln{ _ _ 11 f.,...r.

, P

through ,collectIve rather than IndIviduel credit, these

Socletles-ha"e made slgnlflcant contribution. t~:

a MOre equltable sub-reglonal/distrlbutlon of credit;

the ftnilncing

of

new production ac.tlvltJ'.s;

a higher rate of repay.nt

.

and a IcMr .11,..,ency

~

rate; and,

, " 0

• the IIOblltz.tlon of rural Hvlngs.

"',

.

, , , " , ' o " •

, ,Il

, ,

"

,~ -.

,

.JI .. ',

.,

,

(8)

1

,.

,

.

, 1

.

,

-

)

?

L 'lnt.rlt de 1 -wteur pour le cr6dit col,leeti ft: est fonde

sur cieux p .... J.sses: les petits _srlcul,teurs d~rws de

~ns fl"..-clen et qui ont besofn de er"it

a

îa . Droductfcn

-0 .. 'C.. ,

ont une _ i l1eure chance de l'obten 1 r en Si organ t sant en

'groupes d' int6r.t

collectif~

pour en r;joindre , .vantage et ~

plus

effica~nt

(surtout

~eux

qui' sont gIn,ra'..-nt

con-sid'r6s ~ non-'tiglbtes). 1. credit regroupl et J1auto-

.

,

adntinfstration de ce cract't $Ont non seul . . . nt souhaitable'S

... 1 s n6cessa 1 rès.

- dA tha-s. de soutIen de J'encadrèntent des petit~ agrfculteun

en S!roupements collectifs pour leur permettre 1'.ccessian .u

credit agricole semble trts forte. Cependant, il he se.ble

pas n6cessalre' (et da"s plusieurs cas -recè..andable ) de- f.I,.

,

.

appel

*

Ja coopfratlve classique pour' r6pondre ~ ce be~ln.

- . 'l

En fait, plusieurs a~tres types,de groupes ont tr's bien

~6ussl',

incluant de tris petites' associations .d hoc fo;"'" , " r

sp6ciflque.ent pOur recevolr et adalnlstrer le crtdlt.

Evl . . . . nt.l Il y a un grancLnôMb,.e de questIons auxqueUes

les r'ponses nous sont encore Inconnues.

8118n qui Il existe beaucoup ~ th60rtes et de tr.avaux

ae_6-mlques sur le cr6dlt agricole par Illntenl6dl.lr. des

côop6-rat Ives, on retrouve beaucoup ..oIns de recherches et d'analyses

sur les o_rg.nisatlons de cr6cllt rural qui n'ont pas adopt',

*

'le'cr'dtt collectif, 'ccnsld6r' au sens large, est le crtdlt

noIl-1ndtvlduel par/ lequel des fonds destines

a

la procluctton

sont .. 15

a

1. disposition de groupes d'agriculteurs rtunts "

ct.ns une fo .... dt.S5oer.tlon qui Joue un rOle, cll....,run~ ... r,

d'athinJstrateur. d'utIlisateur et ft ... ~ de d6bfteur de tels fonds. •

Dans 1. plupart des cas, l'assoclatl'on joue un rOI.

lnt.r1II-dlalre

entre t'Institution

prlteuse

et

le

b6n.ftclaJ~

.

'ventuel du crWh • • o , , ,'-... , ... ~ : ..

(9)

-\ ,

\.

\ \ • '1. " 1.

\ype

classique dè coap6rathe occi.ntAle co,et ..,dlle

~

cMnS 1" laborat 1 on . 5 po 1 i tiques, 1116thodes et .,.11 tas

~

.

• c:ooptratton. ~ r.llportante li tt6rature a 't6 consacr"

aux cœp6 ... thes dlagricul teurs et les ,..sultats de telles

eXp6rfenc.s ont lait l'Objet de" discussions et d'ana,yse~

-6tendues, soutenant divers points de vue.

"'!S,

bien qu'il

l

existe une gran. dh.rsit6 dl~utres forœi dlorganisatlon

et de _thodes utJlls6es en prat'ique (solt par 1 1 action

a"xp6riences

,,'.,i

f.l6es dans des proJets·pllote, 501 t p.r °

1

llactlon -des .ilteux autochtones qui, de la mime façon queo

les Inhiateu,,:, des coop6rathes oc:ctélentales ont f.it

~

experlences varl.s). la doc~ntatian sur le rt'Sultat de

ces efforts est fort peu CQIIparabJ.

a

11 llIIpOrtance du sujet.

0'lil

Cette 'carence "de recherche et d'analyse sur les or9lnlsations

rurales qui ne sont ni pur..ant "traditionnelles" ni pure.nt

.,

,

" cooptratiV8su e$~rticulla...,.t algue en .~.al t i. A'~

'ex-ceptIon .jeure

de'

, l'oeuvre exhaustive de Har',-Th."'~' \ Va

lits

dlns

r..

Wo%.ogi,u

ooopIztati.mt..

et t.vra appZ,ioabi'tiU f t

.

,

~ti, 1. plupart de la

ctoe ....

ntatlon sur leS' organisations

\

rurales l "Inttret collecti f en Hai tl ne pourrai t probabl_nt

p's 'tr. quaI 1 ftle de ri gol.treuse et, a produit surtout des ~

,

.

observ.tlons t.,.rses et des conclusions tanues. Cette 6tude

~ ~

.pporte liadeste.nt sa pierre pour 1. construction de ce

futur 'dUI"ce; elle . . alyse une fonne d'or9anl"s.tl~ rurale

haft'enne presque non encore 'tudi6e: les Socl6t6s ag':; coles

de crldlt: 8 ten que, 1 t l)t 1 Yen 1 t6 HcGllI de Hantr6a 1 et

l'.uteur sotent plus f.lliers avec la lan~ ang1.lse.

1 "tude est pr~sent6e en fra!,sals dans 1 -.spol r Clulelle sera

\II cIoc~t utile aux, tedtnlctens et officiels haltl,ns en

_tlaf'!a de crtdft. If' " • , , , , ' -L ' , 1 " /

/~

" -o • '" ••. ~ J f '.

(10)

Ct

," /

<, {

.

, ~ .

.

,

" ,,,

..

, o , •

.

() , ~~

Quant au plan de 1.-_~i.re el~e-meme, les quatre premitres

'sectlOhs de 1'\Fu~ portent sur les -rial h's du.!".i lieu rural

hait Jen, s.ur le rele du crHit en 9in6ral, sur celui du ,

crEdit i.nStitution~1 en .,trtieulier et dy coop6ra\ives " , '

da~s ce . i lieu. A1Qrs que la cinqui6re SeG>t ton ex"ne les

SocI't6s agricoles de cr'dit en

te~s

de cor,cept,' le's autres,

\ u

sections vtsen~ un objectif, plus pr'k,is;" el les tendent d'Iexa ..

1 \ & 1

miner, à trttver;.s une analyse du eas de JacmeJ eonment,

G r.o il ..

pr6cis6ment, ces organi satlons rurales de cridlt ônt ,6t!

e"fflcaces en prat ique.

.

--La "p!rioéle 'tucli'e s'Etel\d"èIIt

.

1963

a

1977.; toute Jl1.,for . . tlon

.... .

.

pertinente a 'té consld6r6e jugqu'au 31 dicembre 1977

.

inclu··

sivement,' à l'~cep~lon des remboursements qui vont jusqu',u

,31 màr~ 1978 inclusivement de façon à inclure le, dilal de grata

\

• il'

de trois IIIQh qU! e,t quetquefotsJtatltetlent cons~ti aux cHents

,

du' 8ureau de crEdit agricole. Dans 1 J!tutte du' 'cas de Jaanel t

tOutes l~s d~n6es fur.nt r6uni~s ~~ l'~u~~ur au cours du lIOis , . ~

d!aoOt 1977 et'\Ju mols d'.vri 1 19.78. Les donh6es de base pro·

vlenflent dtrectanent des

doss"'r~ de~ cll~nts

,8U

8ur.~u

r6glon:1

dë 'Jaœel et Yfrifl6e5 au "SJ.ge soc la 1 du Bureau de èr6dl t

'agritof~ ~ p;.r~-.u-Prln~e. ~ compilation de' "la plupart des

darin6es

.

a 't6 faite sur une p6rtocle"" de sept

.

mois entre des

v6rificatlons sur' le terrain et ensuite. mise

a

jour en lUI et

en juin 1978 à la lumi6re des transactotons de cr'dlt Intervenues.

' ..

Tout en concidant,que l"'usage de "or~lnateur"Pour Je traitell!8n.t

des donn6.s aur.aitgranclemeht f.tIUt' le travail de ccnpllatlon.

• l '

1 !auteur ,a 6cartt tette Id. en faveur d'un 'trait_nt ... uel

1 •

afin d'avoir une connaissance .ptus Intime et lun _IHeur

senti-: ~ t

,.nt du :-.. 1 en reglrd des ac~lvf\'s des Socl6t6s ~grlcol.s cie

c.redlt et de leurs rapports 'avec

'e

8u~u ~6glon.1 cl. Jac::..l.

l'.PPl'oche·de l'analys. de cas elt par nature' .cro __ ona.lqUl •.

De façon

~

respecter la çon,fldentlallt.

des

.ctl-~tt~

• •

'·Prtt." "

" 0 ,

ent ... le

"rNu cie

u6cl1t ....

lcoJ.,..t ....

clients."

.1'.bMta . .

~~'t6S

porte

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(11)

i

l

, , t..,

2 u • • ew

..

"'~.<II~41Z 1 "MIA",J~f(~.

.1"", •• ' •• ,

2#114 44A1i" ~ ... ~r_M"",,!S!tJ ... _ _ ._ •• __ . _~., _____ ... ~ ... __

Cons6que_nt. auc,""

ci

ie.nt partlcul ier n'est exantin6 coame

bon ou mauvais exemple d'ultl'isateur de cr6~lt. (Plus encore. aucooe tentative l'V'a 6t6 faite au niveau micro-'conomlque~pour

d6termJner, par exemple. J'usage r6el dès fonds par les membres.

l'impact du cr6dit sur la production et le revenu, le taux de

rembo~rsement ou de d611nquance des membres. ,leurs habl'tudes

personn~~~s d'6pargne ou toute autre matiare relevant des

. • ff.l~$ f~~eu"f. cie. Socl~t" agricole. cie ç"'dltl.

En .o .... ttan\ ,

./'6tUde.

1. bienveillance du Bureau , do

cr6di t a9rlcol ~'Hai t i et à tous ceux qui s" 1 nt6ressent directement cr It a9rlcole~, l'auteur voudrait ajouter un

hoaInIge' ~r: f cul 1er tou't le personne , J , du Bureau de cr6dl t

o

agricole - Jac: . . l et rt-au-Princ:e. A Jac:mel. l'auteur·

r ... r .• parttcull ... nt DI rectewr r6gtona', Me· Rtl hls

..

/

vi

Joi t'bols qui l 'a gracleuse ..

n~

guld6 au cours de la coUecte 1

·des. dann", at _ i Port-.. u-Pr 1 nc •• .le fOI recteur du ""relu de . 1

crldlt agrlcol.-;-1IAgtoftGIIII

Rodfni

ft.

linst que'

le.

'Agro-

(1

nomes Saturnin lo"ls et Luckner satni D\c, autrefois directeurs /

rlglanawc du Bureau de cr6dl t .. gri cole J~l. En ,fais~nt / 1:

)

,-.ppel i leur profonde cOl," .. ls,.nCI du suJ • Ilauteur a

con-o • '

tract' eftwrs eux tf!Ht dette de raconnat .... n e dont Il ne pourr ..

·

[:

s • .. cqul tter qu'en so . . ttlnt cette 'tude • le~r consld6raÜon.

A ~trh 1, ,. auteur prisant" sas ~_s l S'~ dl recteur de

f , th.sa, le proJ.sseur D.avld Mac:Fa .. l.-. . pour son, ~I de et son

ancourage ... t. Pour,~. r6dac~on et 1'.~rtJon da ~t~e t~se,

le. r . . rell"-U s'adressent

a

des chers

coU.gues ••

ssieurs

,

.

Jacques Barbeau et L60n A~lo\l'lt partlculii.-....nt, qul',ifI9r1ce

a

leur eXp6rlenc.-d'Hlttl t ont r:endu un service Inestl .. bte 1

-ce trAvail. Enfin., 1 '~uteur ~appelle qUe tes opiniOns et tes

conti us Ions de -cett. '6tu. dtMnIurent son ent '.re responsab.IH tl

.. .. b \ ,"'"

et, conne ,telles, ne êIol't1lnt .,..s Itre consld6 .... s con. . , .nflt ...

tant Las positions offlcl.lles du Bureau de crldlt Igrlco)e.

fi. • ~ 't

, 0

! .. i ' l.,\

(12)

a

~l

/'

• A5sembl~e 9~néra'e des Sociétés agri coles de crédi t ~ Jacmel, le 28 juin 1976

,

(13)

~

l

\ t"~ , 1 J . " .' " t, ,

..

..

....

; ~.~;< :'''w __ "_ ;. .... .,;~ __ ...-....,-... _ _ _ ""--___ ::! ~~_

-C;e que

nous

sommes?

s.

ç 1 es tune ques t 1 on.

Je vals te r'pondre: ab. bien, nous sommes çe

pays et il nlest rien sans nous, rten du tout.

Qui est-ce qui plante, qui est-ce 'qui arrose,

qui est-ce quI r'colte? Le caf', le coton, le

riz, la canne, 1. cacao, le me)s, les bananes,

les vIvres

_t

tous les fruits \II ce n'est pas

nous, qui les

.

fera pousser? Et avec ça nous

SQlllDeS pauvres, c'est vrai, nous sa....s

IIIls'-r.bles, c'est vrai. Mais SI s-tu pourquoi,

fr.re? A caU$e de notre Ignor.,ca: nous ne

savons ~s encore quenou, s~s une foree t

, 0

une sau 1 e force: tous les hèb 1 tan ta. tous,

tes Mgres des plaines et de, IIOrMS ,,'unIs.

Un jour-'t' quand nous au.rons·cGllPrls cette

v'-ri t6, nOus nous '.verons d'un point

a

l'autre

du rMYs, et nou, ferons ) 'au...,16. g~'r"e

des gouverneurs ôe la ros", le grand èQlblte ,

'des travailleurs cie ,. terre pour d'f'richer ,.

.Is.r.' et planter, 11 vie nouvelle.

' ! .. -or Jac:ques ROUIll

r

ft Gouvtrneurs de 1. ros" / -9 • o /' / ~" " . " \ ; - 1 , . 'I " , i'" ---'---' ... ...::.-_ _ ' ... _' ... ' . . . . _ _ _ . . .

(14)

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) G~NtAAL 1 Tts DU HI LIEU RURAL HA TT' EN

En guise d' t ntroductl on

:

4 t _ op

"" 1"'. d. r14J14Q!N1 • • • • a,. ,.ta

ItHa 1 t t ". pays essent t e tl_ent agr i cole". AI ns 1 le

d'fl-nlssent tant d'6tudes. COl1llle 51 un certain d6terminlsme

-semb 1 ait 1 e condamner à un des tin purement agr 1 co le. Ma 1 s • dls que l'on t~nte de d6finlr Haltl. t'importance de""l'agrl-culture ne saurait Itre sous-estim6e car elle d'termlne la

"structure soclo-6conomique mhIe du pays.

Halgr' des efforts pour ~tabllr ce que l'on pourrait appeler

un embryon Industriel. seul un faible pourcentage de la papu·

1 at 1 on ha 1 tienne se trouve en mesure de tirer sa subs is tance en dehors de'l'agrlcultute. Elle constitue la source

princi-pale de travail et de revenus de plus de quatre cinqui6me. de

1

la population actl,ve tot8'le. En aval de l'agriculture

proprement dite. on trouve un pourcentage relativement Important

de la population active engag6e dans des ,dlvt t6s Atrot teillent

G connexes. conne la transformation et le connerce des produits

agricoles. Ces faits ont pour cons6quence une forte

concen-"

tratlon de la popûlitlon dans 'les 1'6glons rural.s oil

l'envl-<f"onn~nt

a9rr1col., ne peut Itre qu.ilfl6 autrement.que

,

d "'hos t Il en.

Point nlest ~esoln de prtclser qu'une description d'tat 1,16e

des contraintes du !lllleu rural d'Pisserait i.s lIlIltes de 1. pr6sent~ 6tude. Cependant, Il convient de souligner Ici

certains facteurs lI .. itad'fs qui ont, en gnnde partie •

contrlbu6 l la perpttu.tlon du syst .... d'aùto"subs.lstance

Institut halt'.n d. suUstlque, "'part~t èI.s FI",nces

et des Affaires 'COftOIIlques. 0uidIJ ,~

a.

la R~ .. '.

btiqwJ d'llaLti.. Pott-au;Prlnce, avril

1'".

p.66.

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dans l "conaale' rurale. l savoir:

1 1

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- la pr6carit' d~s .conditlons physiques en tennes topo-graphiques et pedologlques;

- '·lrr6gularlt' de la dlsponlblllt6.en eau ainsi que .le5 a16a5 d1un climat capricieux;

- 'a ~nudatlon des pentes et 1 l'puisement des sols parrle

d'boisement et )"r~slon;

,

- la pression d6mographlque exercee sur, la terre qui se traduit dans un'coe"tclent dloccupatlon (honIIIe/terre) tras "ev6;

- Il exlgui t6 des explo',tatlons et les disposItions de l'h6rttage qui perpetuent 1 • • Inlfundlsme;

~ r .

- la dtsperston des parcelles dans les zone. g6n6ral_nt

,

difficiles dlaccll et souv,n~ entl6r ... nt enclav6es;

,"

- '1 impact de 'a' tenure'de terre qui engendre un partage

\

des b6n6flces avec des propr16talres souvent absent'

-Iste~;

l'archalsme des M6thodes culturales et le caractlre rudimentaire de la technologie ut,'.s" •

- le caract'r. stagnant des 'prix , la production et la d'sorgantsatlon des d6b0.uch6s sur le . . rehe et.

..

- l' 1 neff1 cac Ita ou ,1 1 absence quasl-tota'e d'orpnl-.s

d1encadr..-nt et d'appui au sein de la ~ut' rur~I ••

,

laissant chaque ,.ysan repli' sur luI ...

Tous ces fac1;eurs liai tatlfs Cet

.

bren -d'autres -encor.) ont conduit. ou plutOt obllg' le. agriculteur. M'tIens" petp6 ...

tuer le systa.. d'auto~~bslstance au sein duquel Ils ,ont toujours vecu.. Chaque paysan estu essentlell..,nt rUul, l

, , ~ -. . -" " "> , ~ • ~ r t " A .2 . .. ' ! . h .. ~ .,:._ .. .L_~ •• t _l:t_~_t.~_<\~.'" ~~::.~7. ,J ~.

(16)

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lul~. En t~.v.lliant son petit lopin de terr~ .vec d.s' moyens rudlment.tres, l1 produit, bon an, mal an, ~ peine

, Il

I~ mlnlllNR vlt.1. pour lui, et s. fantille. 'L'exploitation .grlcole typlgue

"

Que l'on veuille adopter la d6flnltlon dlll6eor:tomle naturelle" d'Anthony

Les~s

(948)2, celle de "graplllagetl de Paul Korll (1959)3, ou celle de "syst_ de la

~yslnnerle

parcel-lalre" de Jeln Luc {l976)4, il demeure eonstant,que 1'Ig,rl-culture haltlenne typlque'pr6sente eertalnes clract6rlstiques fondament.les pennettant dtexpllquer la nature du rapport dè production.

L'exploitation typiqUe ne dispose que d'un tras faible eapltll 1

technique se limitant g6n'ralament

a

quelques o~tlls rudi-mentaires (la machette. la houe, le plquat) et, parfois,

a

-un stock de semences ou de plantes de r6serve pra.enant de _ 0 r6coltes pr6e6dentes. Les faibles revenus tlr6s d. Ilexplol-tatlon pèrMettent tras rar~nt la constitutIon d1une 'pargne .an6talre orlent6e vers l'Investissement productif. En mllfeu

rural, 1'6pergne prend plutOt une forme de pr6cautlon .. une t source de fonds ou de biens n -liquides (quelques anlmeux ou certains produits agricoles) ue l'agriculteur peut vendre

lorsqu' t 1 est

a

court dtargent. Ils, si f'lnves-tlssement

est falbla, ce n'est pas "'cessalr t parce que tes .grl-culte"rs sont troP pa~vr.s pour 6"r nar. Vraisemblablement.

Anthony l.apls, "Enqulte sur la cu hur., I~ .ta 'Q'tÎOn. -Port-au-'

P"nce. 30 JuIn 1,~8. CI

t.

par Je.n-Jacque. HonOrat, EnquIt. '

aa- te tlll1at.DPfHIl'II7lt. h.rlmerle Centra'e •. Por.t .... u-Pr.nc ••

197", p.29.

'.ul Mor. 1 , .t. ~eœt BaitiMt. Lu Edf tlons Fa"dlt,_ Port· ...

PrInce. 1'78 (reproduction). .

,J.,

J~n Luc. S~. ~ • • t

'"*

~t. popu~

..,. Bat*,. EditIons lteMeU. Optique. Mont ... ~; 1976.

)-•

1:

(17)

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o

, 1

t

c. ( ,

c'est plut&t que les agriculteurs ont acctllul6 un .certa-In Voluae'ôe capital correspondant ~ leur niveau technologique,

i '

~ leur matn-d'oeuvre et_i la taille de leur explOitation. ~

,

Inversentent. la tec.~'notogle ,uti 1156e, la quantlt6 de main"''' ~' dtoeuvre consacr6e

a ,.

production et l'6ten~ue de

"exploi-tation sont fortement condltlonn6es par ce mime volume de capl ta 1.

Du fatt de ta m6dtocrlt6 du capital productif, les pratIques

culturales et les m6thodes de travatl ont éss~ntl,11ement un carlct're archalque et rudImentaIre. Le sol n'est pr6par6 qulen surface et les plantations se font e~core par llenfouts· sement des semences Indi9anes dans des trous creu~6s'~ la machette ou ~ la main. 81en que l'~grlculteur puIsse recourir

~ l'entraide de voisinage pour les travaux de d6frlchage et de pr6paratlon du sol. les soins que'peut recevoir l'explol-' tatlon apras la plantation sont surtout condltlonn6s par l'effectif,famillal disponible. Puisque II&xplolta~IDn ne reçoit que des 'f~ns pasSigers. les mauvaises he'fbes proH ... 'irent panai les plantes utiles. Les Insectes, les maladies et les rongeurs font des ravag~s tr.s consld6rables. attei-gnant parfois le quart d~ la production. Grosso-modo. on pourrait dlr. qu'une fots la plantation acheva., l'explOi-tation est 1 peu 'pras .ndonn" aux soins

et

aux al6as dè la nature.

\ A ce niveau de ct6velops-Hnt des techniques, Ilt Instr __ nt essentiel de la production est r6dult.aux forces productIves naturelles de

1.

terre et de la natur.. A 1. merci de ces

.'

,

forces. l'agriculteur typique ess,le dtqccuper SI terre ~

. ' ' 4

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(18)

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l'optTmum de s. capaclt6, .Iors 'que plusieurs cultures"se

. . . ' \. ...

succadent toute l' ann6e ,ou presque. ,.Ha 1 s, fI ne s' ag J t pas seulement d'une succession ou d'un chevauchement de èultures. , La pJupart des/agriculteurs haTtlens pratique ùn systam. de "compagnonnage" ob plusieurs cultures sont assocltes sur Ja

mam.

parcelle. Cette association de cultures sur un lopin

.'

de'terre constitue une certaine sauvegarde contre les risques et les a~6's s.lsonnlers auxquels le paysan est "so",,15 de par ,sa forte d'pendance sur les forces productlvrs naturelles.

..

8ien ,que les 'coles de pensM diff'rent sl:Ir les cul~ures assocl6e~

et, sans mettre fin au d6bat, on ne peut raisonnablement niér que la cul ture en "compagnonnage" t telle que pratlqu6e en

Haltl, a 4n carlctare .buslf ~ur les sols. On peut facilement· rencontrer trols'ôu qUltre cultures sur une .... parcelle, cha-cune consÙtu.nt un v6rltable obstac"e au dlve10ppellent et A la productlvlt6 des autres. Il s'agit donc d'un mode de production,

00, au fi' des g6n'ratlons, l'.grfcul.teur haltten 1 lits au' point

toute une s6rte de m6thodes et arrlt' un choix de cultures qui r6dulsent .u mInImum Jes risques et, le plus souvent. tes Intr.nts. SI bref $OIt-lI, l'aperçu qui prtclde .url peut-atre d6J. fllt

ressortir que l'agriculture haltlenne typIque se caract'rlse prlncfpaJ .... t par l'InsufffsanCe et 1 . . . ~vafs. cCllllblnalson de\ '.cteurs de production (c.plt.l, tr,vltl, terre et gestion).

.

LI

c:ons6quenee ... J.ur. d'un tel lIIMle de productton r'sulte en un nl-vou de productlvlt6 agricole 1"''Ift.bt~t bas. Le vol . . cie

1. production sera donc f~lble IMIree que condltlonn6 paf la qUlsl-.bsence de capital. l'applIcation de teçhnlquel prIMitives et,

les exigences dues 1 1. petltess. de l'explolt.tlon. CeluI-ct nlest en effet que 1. seul rtsult.t dts forces pr6ductf'les naturell.s

Il " . , • 1 < : t

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de 1. terre et du traval' souvent peu productif ou

Insuf-t,

flsant.

Dans son ouvrage, Tl'an8forwting Tl'aditional AgPi.cuZtuN, 1'6mlnente autorit6 Pen matlare d'6conomle agricole, le professeur Theodore SChultz; souttent que le taux de ren-dement d'un tel mode de production est n'c.ssalrement faible puisque: "l'~ qu1 cultive de la mime façon que ses· ancltres ne peut pas prod~lre beaucoup,quels que soient la

richesse de la

t~rre et

son labeurll

•S Il va de sol que l'utilisation de m6thodes peu productives ne peuvent que maintenir la pOpulation rurale halttenne lU seuil de la

o

subs 1 stance.

Slaslt-11 d'une 'SrtcuJtute de subsistance? •

Bas lorst'faudralt-Il conclure que l'agriculture haltlenne typique repr6sente une agriculture de subsIstance 00

l'essen-~

'.

'tlel de la production est eons0m86e par la famille et dont seule, une portion alnl .. est 6cou'6e lur le .. rch6 1 On

utilise. cour_nt 1 '-'presslon "agrtcul tur. de subslstance" sans toujours tenir COMPte de quoi Il s·,gft. Le te,.. "subsistance" est devenu _Igu par son US Ige I,.r'els. LI

, '

-confusion surgIt car I.,tenaa est dt,tn' et ut.l's6 pour \

caraçt6riser

a

Za

foia

le IIlnt . . de nourriture ~cessalre

a

la survie et Il source ou les ~s d'obtenIr ce Il'nl~ •

• '''' que les notlon.s et les phtftOlllPes d. ''vle de subsl.·

tance" et Uproductfon de subsistance" ~Istent souvent,

Ils ne sont piS n6cessllrelllllnt synonyMs. LI notIon d.

''vIe de subsistance" "', o~ la pauvret' se trlClul t dans une( .

exIstence pr'calre, voire ... au' Jour le Jour, do"t Ilr.

cl'

S Theodor. W. Schul Ut 'baMf0NlMg f.NrK~1 ~l""t

N.t Haven. Vale Unlv.nlty Pre •• ,

t9M.

p.S.

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(20)

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dlstlngu6e de la notlon_ de "production de subsistance". Une "producÙon de subsistance" pOre fait allusion

a

une unit6 autonome et auto·suffisante au sens rigoureux d'une ''mlcro-6concmle ferm6~" - en d'autres termes, une unit6

1

bas'e sur la famille agrIcole 61ar91e et subvenant

elle-men..

~

tous ses blsolns. Une

Itprod;ac~ton

de

subststan~e"

pOre se.

caract~se par l'absence totale de

commercIali-sation et de mon6tlsatton: EvIdemment, dans le Monde moderne, un tel systam. de production a presque entl'rement dts,.ru.

Il reste de nos jours tr.s peu de r'tlons 00 l'ag~iculteur 1

n'a pas r6gull'rement besoin d'argent pour satisfaire l

des obligations 6conoalques ou sociales essentielles et o~

Il n'.st pas, pour cette raison, n'cessalr. de pratiquer certa'nes cultures commerciales ou de vendre une partSe des cul\bres vlvr'ir.s:

, ,

Dans le contexte ha'tlen, on volt tout, de suite que l~lol­ tatlon agrlcole tvplque n'est pas pracSs_nt une unlt6 de

"productIon de subsistance" car, en dehors des p6r1ode. de grande p6nurt., un tris fort pourcentage de la production est .Is sur le marcha. 'En .ffet, ~1 est g6n'ral..-nt adals que les Igrrculteurs haltlens ne retiennent qu'envi ron

30*

' - 6

de leurs denr.es allllMlfttalres pour leur propre con~tlon.

De' plus. les agrIculteurs doivent SOUV8(tt consacrer aOX

cultu~es . CQRIercl.les une proportion d~ leurs terres plus ,

forte qU'ils ne" pourr.lent no.,..llMnt se pe,...ttre. CQIIIpte

tenu de l, luperncfe ex 1 gue dont Ils disposent.

6 F.J. Lebeau. ~~ "" ~ ~, • Z4 RlpubtiquJ

d'1lfri1;i~ Agence dei Et.t,-Unls pour le d6velo..-nt

Inter-national, Port-au-Pr-Ince. ars

It7'.

p.2S. Votr ".l ... t ,

Rent Dorville, _~.,~ ~'ÛN

,dH

.-tardfttu

• "~, . . . 1acitt(eN .. Unit, de 'l'OI~t'DO ...

r-t_nt de I·Agrrcultur. .... ".sources ,natu ... ' 'es et ,~u Mvelopp ••

nt

rural, Port ... • P' ... P , ,

,ty,'.r

"75.

pp. ,'-12.

7

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(21)

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LE CRtDIT DANS LE "tLIEU RÛRAL HArTIEN

4- r-,

Les sources de financement ~

Il apparatt 'yldent~

a

ta lecture de c~ qui pr'elde. que l'agriculteur haltlen se trouve. bon ~r' mal gr •• ~tratn'

..r~ , "

de plus en plus dans tes rouages de l"conomie mon'talre. La yente d'une forte proportion. voire mime de la totalit" dans certains cas~ de sa. rlcolte. ne signifie pas davantage que l' agr', cu 1 teur ha 1 tf en dispose dl un exc6dent de nour

ri-~

ture. Le fait que. en Haiti. I~ prIx des aliments est sensl-bl ... nt plus Ilevl dans les mols prlc'dant la rlcolte que dans ceux qui Ja suivent ''''dlatement d6montre clalr~nt

le contraire. Ce ph6n0M6ne 'slgnlfle plut~i que le besoin chronIque d'argent lIquIde de l'agrfculteur est si pressant qu'tl est forci de ..

.

ttr. en vente une forte proportion d. s.

' .

r'colte. tout en sachant qu'II devra, quelques mots plus tard. r h e t e r

a

Un Prl, beaucoup plus "ev'. Cstts ,VtmU

~6t

'

sn .-ltB-IIIÏiHI Zs ~ d'U1UI opINtitm dtI t.ntIdit dlgu{,sls.

De plus. la plupart des agriculteurs ont oontract~ ;'hlbltude de s'adr.sser

a

de. sources Wlvle' de crtdlt

.fI~

de couvrir

leurs·d6penses ' .. iii_le, pendant les mols pr6cldant la r6colte •

..

81." qu'une certaine partIe de ces prlts est flnanc6e lur

, .

une base d. r6clproclt6 avec dlautres agriculteurs louais aux .... , condl tlons soclo-6COft011lques (vot ns, parents et _15). ·

, ~

la grande _Jotlt6 des pret~ provient de Its,.~lat"'rsu, de

~r~ts locaux et d~lgrlcult.urs re'a lve.ent.als,.

-col1ectlYeMftt appe 16.: preteurs" 1CQ1lAL.I-.

8

,

, , , '

(22)

1

i

,

.

~,I ..

,

J;

Certains prlteurs-n6goelants se font concurrence. Il arrIve

~;:'t ~ "

qu'Ils exigent des Int6rlts qui cOlpOrtent un suppl6men couvrant les risques et tenant compte du çoOt d'oppor

des capitaux. Cependant, d'ordlnafre, les prlteurs~n'gocfant5 haittens sont en situation de quasi-monopole et apptrquent

.

des taux d'Lnt6ret largement sup6rieurs l eeux d'un marcht

on

s'exerce la concurrence. Ces taux,

a

l'abri de t~t contr~le A

l'glslattf atteignent

~rfoi5

les 100%.

~utefols, c~s

estimations des taux d'lnt6rlt' de ces /IMIrch's non 'nstl'tu" Honnels peuvent engendrer un malentendu, dans la mesure 00

-.

~ elles sont fonôles sur une projection annuelle de taux

mens~)s, alors que de. tels prlts sont presque entiarement

saIsonnIers et de courte du,,'e, d6passant ,.ar .... nt trols mols).- •

Sur un plan pOr . . nt 6conomlque, l '6change saisonnier de' fonds

,

entre les pr8teurs-n6goctants et les. agriculteurs pe~t une cl.rculatlon r,tlonnelle du capital durant toute l'an'''e.

En effet, les prlteurs-fttgoclants ont besoIn de fonds 'de

r~l . . nt Important en attendant de vendre la r'colte; ce besoin diminue

a ..

sure qui Ils ~rclallsent leurs st~ks;

des fonds son~ ainsI llblr.s au mo-ent ob le~ agrtculteurs cOBlencent

a

IIInquer d'argent et doivent ~prunter' pour financer leurs besoIns.

, l

Ka 1 s nu 1 n' 1 gnore que ce' rapport' d 'Ichange n' es t PlIS contracte sur une base 6gall ta 1 re. Queone que s61t JI_leur des dl

ver-gences de vues Id60loglques, on ne peut rllsonnabl ... nt nf.r

que l 'o8XMple ha' tien Yirlfle l'analyse de l6nl'ne: ''LI

rapport d. cr'ancler t d6bltlur conduit tn6vltabl ... nt

a

la~

,"penduc. personnelle de

Ce

dernIer,

a

son alservlss .... t.

---

.

9

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(23)

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~ ce que le crtancler ab~se des moments de glne parti

cu-Il''re du' d6b 1 teurtl

•1 Certa t ns agrl cu 1 teurs-emprunteurs

haitlens sont Incontestablement explolt6s .. ~u fait de

l'ab-sence d'autres sources de prlts, du caract~re fixe des .

circuits commerciaux et du a6s6qullibre des

forces'600no-mi~ues - not_nt de l'aspect sats~nler

de •

'offre et ee'lut.

:ea.

1 en permanent de la d~nde. Il r'sul te de ces fa ~ Ut

un 6tat d'endettement chronIque pour l'a~rlcu'.teur-emprunte"r .

qui se voit tr~s souvent obllg6 d'engager ses r6coltes s~r

des pariades Ind6flnles.

2.2 Les llml tes des sources de flnanc_nt

ts

7

Les progr .... s de crU 1 t pub 11 cs peuven t, d~ une cert.lne

.

.

,

mesure, .Ider ceux qui ont acc's • une source unique de crtdl t,

soft par la ,.,1~lpJication des sources d. credit, soit IMr

l'augMentatIon de ,wh ... de cr'dlt • l'~rlcul.ture. Mels on

ne devrait pas se l~urFer en pensant que Il .,...,le existence

du cr'dlt instltutlonnel.remplacer. les prlteurs-nlgoclants.

En effet, on peut se d_nder 51 .. 6U.lnatlon du prlteur'"

"n6goelant c<*le objectif ,prlncJpa) des- Pl"09r . . . s de cr'dlt

. '

publics ne serait pas un objectif d6IMSs.6. Cette notion

1

repose sur' 'userElon fond_ntale que l,es pr.teurs-n6goe.lants

et l.s org_nh.s de credit Institutionnel sont "'cass.lr ,

.

... tJ

deS concurrents en fournIssant ta .... sorte de credit au

o

.... ~nt du cycle agrIcole.

Dans le contexte haltl'n,~ Il sellb'eraft que .. cette supposition

1

~ peut gulr .... tr. Justlfl... Le cr'dlt saJsonnler , COùr-t

t ... acc~rd6 par le, pr.teurS-n6goc:l.&'-ts 1 le ~rlct.re diun

"crtcllt .ntlclp6" o statique. Sans contrlbuero. un Iccrolss-.nt

o

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(24)

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de la productIon, Il ne penmet aux agriculteurs que dlattendre 1. r6colte; sorte de IIcr6dlt de, soudurel l, si lion veut.f~ 'Tant que l '61_n~ productif de ces prats est absent. les

agrl-l '

culteurs ne. peuvent que rarement am61Iore~ leur situation. Par contre, le crédit Institutionnel, tel qu'Il est conçu -en Haltl, prend un caract~re nettement plus dynamique car Il

) • .... 1

vise à aU~'l~er la pro~uctlon. C~ l'Indique 'lexpression de "crédit

a

l4 productiOn",son princlpàl objet- cqnslste l _ permettre aux ag~Jcu!teurs d'effectuer les d6bours I~dlspen­

sables afIn d'.ccrottr~ leur production.

S'il est adm{' q~les prateurs-négociants et les programmes de créd.lt l~stlt.,.If:~lonnel ne' fournissent pas les ,mlMs services

.

d~ cr6dlt, on voit qu'Ils ne peuvent que difficileMent se substituer l'un l l'autre. A .oins que les organ 1 $meS de crédit Institutionnel visent

a

'concurrencer ytgoureusemen~ les prlteurs-n6goclants en accordant suffls..-nent de "cr6dl t

./

anticipé" • bon marché, (aussi statique sol~-ll dans la plupart des cas), Il est peu probable que la dépendance des agrlculteqrs vis-a-vis des prlteurs-négoclants diminuera de f.çOri Importante. Mals, ,tant donné le notable suctas des

1

"prlts de soudure" accordés par la Banque natl~na le pour le d6veloppement .grlcole (BNDA) en Cete 4'lvotret Il fa~t

souli-gner qulU~ t,lie InitIative ,n'est pas

a

rejeter. qtns-le ·contexte haltlen. cependant, la situation est plus complexe

car d'~tres consld6ratlons retiennent l'attention des auto-rit6s publiques: notatIIIIent l '_lIor.tl9" des cl rcutts

1

~rclaux. On a déja slgnaf' • Maintes reprises la dualltl etes fonctIons du prlteur-Mgoclant. En r6dulsant son 1"&1.' de ,~,

prlteur san~· diminuer son influence de n6geelant, ne ~ner.lt

que des rJs~lt.ts trts l'.lt" dans 1. lutte contre l'exp1ot-tation d. l'agrtc~lt.ur-.-prynteur haltten.

G (

(25)

"

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••

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2.3

o

\

..

Les Jlens entre le cr6dlt et les InnovatIons techn.gues

i

Il est certes tout l falt'exact de dire que t~am61loratlon du

sort de l'agriculteur haltlen va de pair avec l'accroissement de sa produc t Ion. S,eu 1 e 1 ami se en oeuv re de nouve 11 es tech-niques agrlèoles lui donnerait le moyen d'aecrottre suffi-samment sa production pour n'Itre pas fore6 d'empruhter aussI fr6quenment chez les prateurs-n6goelants. Evt9enwnent, la ''modernisation de l 'agrlculture", -cc:mne "!on di't couranwnent.

exIge divers types dl Innovations: l'Introduction de nouvelles

var16t6s de semences ou de plan'tes,·l'appl Icatlon d'engrais

chimique, l'ut Il!satlon de pestl c 1 des et d '1 nsect Icldes. , L ,

l'adoption de m6thodes de conservation du sol. l'utlnsatlon de machines pour assurer un labourage prorond, etc. Il va

"

sans" d

r

re que Ce" divers types d' 1 nnova tI on on t dl ff6ren tes Implications flnancI6res., 81en peu d'Innovations peuvent

etre effectu6es sins d6penses addltlo~nelles. 81en que

certains types d'Innovations ne demandent que peu de capital

w •

additionnel, il est g6ner_lement _amis qu'un cr6dlt quelconque

es t ntcessa 1 re aux ag r 1 tu 1 teurs ha 1 t f ens • Il Y a peu de chanctas

1

pour que les agriculteurs eux-mimes puissent constituer une

1

source de credit car, en'toute l~lque, les exc6dents

mon6-tllres sont aussi employ6s au credit ou r'serv6s afin d. constituer une 6pargne d. pr'c.urlon. Quant aux

prateu!'s-",goç 1 ants , Ils ne peuvent st-nt:> dOute pas participer de flçon

IMpOrtante au flnanc.-nt

lia

1. production", ... s'Ils

6talent enclins Il le fllre, etlnt

<ton"'

1'lnata.tlclt' d. leur

offre de cr~lt. D'ailleurs, ca.e on ..1 '.

dtJ'

~ltt p les ,

prateurs"''''goclants n'accordent qu'un cr'dlt salsonnl.r

a

, l '

! court t ... tandts qu. la plupart des Inv.'tlssements,

\

/

.

.

,

.

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...

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(26)

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...

-,!l"-'~~ " ~.::a. i

52

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3 ;

2."

, \ ' '$ 3 .t a _ I G ' ; 0; 4 ; " SPPi , , .

vlslnt • Introduire de nouvelles -tedlnologles doivent atre 6chalonnles sur une plus longue p6rtode.

~

Le probl" de flnan..:ement ~ la production se pose donc ~orsque

les Innovations technIques exIgent des InvestIssements d6passant les posslbll1~es des sources traditionnelles de cr.d't~ C'est

alors que doivent IntervenIr les organismes de cr~dlt

Instltu-tlbnnel, faute de quoi les posslbllitts dl Investissements des

agrIculteurs, qui s'efforcent d'Introduire des Innovations

pouvant se traduire par un accroissement de la productIvite.

ne demeureront que des variantes de la technologie

tradItion-nelle.

Les IndlvlslbJ lItts et leu~s Implications pour le crtdlt

, /,~

Il a 't6 tacl tement admis Jusqll(!gl qui! l,~,~fs~ une sorte de

ccint~nuum des Innovations technlqll~s panâl 1 esqué 1 les on peut

- \

choisir

a

volonte. Cela suppose qu'ft nly a aucunes

"Indl-vlslblll t's" entre les diverses Innovations techniques qui peuvent entraver l'adoPtiOn des nouvel tes m6thodes ou des

facteurs de production, Point nlest b.s~in de pr6clser que,

du point de vue empirique, l'on ne peut que difficilement

ttayer une telle"notlon. A part quelq~s rares exceptions,

le suce., des Innavat tons d6pend de )tassoclatlon hannont.ùse

de plusieurs t,_nts. L'absence de l'un ou de ".utre rlsq"ue

de f.lre 'cholMr l'ens_le. ,CI,st aInsi qu~ le. IndlvlsltJ1"

Ilt's Incorpor"s, ,

a

l'Introcluctlon dlune varl't' "'lIor"

'

d. Sllft8ftces. ce quI, cM p d . abord ,_leral,nt une

Inno-vatIon relatlv . . . nt .Imple ~t peu coatluse. peuvent

.'rl.,,-.

~ .

• _nt cQltPrOlMttre le. "'s'Iltats rechtrch6s. l ' . e peut .~ qU'UR nouvelle , var"tt ne su"'"

.

lM' en lOI, car ~r elCeIIPI~.

..., " , , ~> .. 13 E'_~~ ____ ~~ __ ~ ________ __ -"""'\'1 l ,

(27)

24, os: :u * '+'

... ~ . . - - . - . _ ... : . . . - . _ _ IOON _ ... A _ _ _ ... lilt ••• ""y ... ,""U ... ,.. __ 1 _ _ _ _ ,__..___-.... ~ '" - .. - _

o

son Introduction exige un labourage plus profond que celui effectuA auparavant. Des posslbfllt6s analogues se retrou· , vent avec, les engrais chlmlques. les fnseéttcldes et les, pesticides. Pour produire

a

plein rendement, une' nouvelle

1

varl6t6 exigera vraisemblablement pJ,us d'616ments nutritifs que 1 es espaces l'nd 1 ganes. On ne saura ft. douter que seu 1 e

l'application Judicieuse d'engrais chlmlq~e puisse combler ces carences. De plus, une vu16t6 am61l'or6e peut atre moins adaptee au milieu et moIns r'slstante aux attaques des

Insectes et des miladies. Pour atteindre son potentiel, l'Introduction ~ne telle ViriAt' doit donc etre appuy6e par l'«ppllcatlon d'Insecticides et de pesticides.

Il ne manque'certes pas d'autres exemples d'lndtvlslblllt6s,

.

, y compris celles qui nAcessltent de'forts InVestissements

~ les dispositifs pour la conservation du sol et ,tes

syst~s d'Irrigation. Seule une analyse approfondie des circonstances propres t l'Introduction de chaque InnovatIon permettrait de d'terminer le degr. d'lndlvlslbllltA qu'elle entrafne. SI utile que puIsse Itre une telle analyse, Il n'y a pas lieu d'examiner Ici tous les aspects du prOblame

~ ,

c:omplexe que posent les Indlvls,Lbi litas qui Influence ",ces· safrement le financement agrlco~e. ,

Il apparaTtra avec 6vldence que l'un des effets . . Jeur du

.

' .

rapport InnovatIons versus

,

t~dlvlstblllt6s·tttnt 1 ce que

. le flnanclIIIent des chang..-nts 'echnologlques devl~nt ~oup

,_ plus dl ffl c ne pour l 'agr 1 cu heur moy~n. Au' 11 eu d 'IIIPrunter (ou d.6pargner) des ..ontant. IIlnl_', COIIIIIe Il a eu Ilhabl-tude de' le faire luparavant,

~

avolr besoin dt

s~.

Importantes pour mettre en bra~le\~ne nouvelle t.chnol~le. Pour le. raisons dlvetop,.es plus haut, ll".st • peu pr'.

.

"

(28)

l , " '\,.'., '~, '

-

2.5

Ta' IdJ

...

, ". ! w~;.:::L :,-~,

certain que , l'~rlcult.ur , s.ra confront' avec un probl-' 56-,

deux 51 sa seul. source de fInancement est c.lle du

prateur-n'gocllnt. Il ~ellblerat t Incontestable que le cr6dt t Ihstl

tu-tlonne' "est le seul moyen disponIble

a

l'agriculteur pour

sur-monter cet obstacle at de faire afnsi du cr6dlt, le caUllyseur

.}:J

pr 1 nc 1 pal au processus d' 1 nnova t Ion techno 1 og 1 q~.

Une mlcto-analys. du cr6dlt par npport'aux Innovations

En guise de r6c.phulatlo", peut-atra n'aura-t-Il pas 6t6

su-perflu de tracer.

a

la h.lira dtun dlagranae de type FIsher.

une brlve IIIlcro':analyse du probl_. 8

Dtuaitmt ptrlocle ,1

, v,

.~

.

v,

Yt "..

v.,

1

8 ..

Avec

ce~t

... IIOdlflcltlan ••

J'ane'y,.

qu,

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"Inedit ... Metl LUlMWtt cie 1. ~_u't'·.'

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15

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(29)

c p II t j ~ " .... l'II! J t JJs li • • , .1

\

..

Ce dtagr ....

a

deux tMpS permet une 'analyse du probl .... ète , ,

J'.l,locatlon des 6llments "'nvestlssement" et "consClllMtlon" au eours du temps. Un Indlv.ldu peut r6dutre sa consommation

donc. Investir au cours de 1. premt6r. p6rlocte aftn

d'aug-menter son potentiel 'de consortmlltton

a

la fin de la dewel_.

.t a insl de sul te.

é ' ,

le revenu ou l',votr Inltlf'\V, tout comme la consonmatlon C, sont repr6sent6s en abscisse .n prem"r. p6r1od.. Tout

Investissement au cours d. la prenlltr. p6rlode a",gment. 1.

flux de revenu de ,. seconde. lequ.l est repr6sen,_ en

01"-donn6e. Les occasions d'auto-Investissement. la mIs.

.

.

Inl-tlal. et les Posslblllt6s d'emprunts J.lon dlff6rents taux

d'lnt6ret sont toutes Incluses dans le mod ....

Pour Illustrer la notion des "Indlvlslblllt6s" tralt6e plus haut. tl est Ici suppose que l'Investissement InitiaI ou

Interne n'est souscrit que dans le cadre de deux technologies distinctes. T1T1. repr6sente une technologIe agrlJle

trldl-J

tlonn.l1e avec des rendements d'c:rolssants continus» CCIIIIPter d. l'investisseftlent tnlt"al au point Tl. TIT'I. d'flnlt

l'optIon de l'Igrlcult.ur qui r'dult sa consOI1IIIatlon

.n pariade ( .fln de ".ugmenter en p6rtode 2 Slns .pport

.

d'Innov.tlons technologiques vral . . nt significatIf. Par

TT' ,

oppos6. 2 2.. r6su 1 te de 1 a pr6sence d'une techno 1 og le p 1 ~s

Iv.nc6.. On y retrouve une dlscontlnul t ' de revenus

-ISsoc:16e ,

a un

Inve.tlst_nt Int tl.l .ssez lI_port.nt -

a

cluse du fait qu'en termes d'lnvestJsseIMnt, t 1 feut le pis·

slge de Tl t T2 av.nt de retirer 'es avantages de '1. secOftde

technologie. Cepend.nt, dt. que cet Investtss_nt est souscrit.

,

les reve"us de ce type d'agrfcul ture .ont tr6s I~tantl

,

--16

(30)

'. " .

P'

l '

. T T'

et commencent t dimInuer selon 2 2, mals seulement alors qu'on est engag' dans le second quadrant.

YI repr6sente la mise-Initiale de l'agrIculteur; elle consiste en un capItal consommeble retenu des revenus de la p&rlode ,

, . y 1

actuelle et- des pr6c'dentes. 2 1'1 lustre le rèvenu 51 aucun Investissement n'est-soulcrl t au cours de la p6rlode 1. Cepen-dant, en raIson des choix d'opportunlt6 de "agrIculteur 'dans le

~emps. tel qu'lndlqu6 par le r'seau des courbes d'lndlff6rence, ce dernIer changera le rythme temporel dans la distributIon de son revenu. Par l'Investissement Y, - Y3 et par l'emprunt Y4 - y 3

sur le march6 tradItionnel du cr'dlt t un taux d'lnt6rlt de rt. Il

peut atteladre une satisfaction maxlmele selon les limites de la technologie agricole traditionnelle

T,T'I.

(Le fait

~u. le

lieu g60m6trlque de l'investlss ... nt se d6plaee vers 1. gaUChe dlns

le second quadrant IndIque tr.s simplement que les occasions , d'Investissement excident la mise Initiale). La nouvelle distri-bution du reven'll a,n. le

t...,s

se retrouve en 8 qui correspond

lU nlve.u d'utlllt6 Indlqu6 par Il ..

r

T T'

Sf on examIne 1. technologie sup'rleure montr'e en 2 2, Il

, Y Y

est 'vldent que "'tlpe JudicIeuse â'lnv .. stlr ' - ,

.

5 doIt atre ,

entreprise stnon ,llagrlculteur ne pourra Id.p~er la nouvelle technologie. Le point majeur c:tonc. est le sulvlnt: contr.lre-'

(_nt au cas de la technologie traditionnelle. ,'i.t n'.e1; pZu.

po.-AliZ. f4t

,a.

~ ~t..at ft ~ dt'ÛlHstù.~:t.

. T T'

Cependtnt, lU poInt C sur la courbe 2 2. l'agriculteur r'dult

SI consOMatlon vers le nlvelu ztro et, u1tl..-nt. elle

\ \ " :', ,!- , " ' "\, ~ 17 '.

(31)

, /

1

, ,

devient n6gatlve, cë qui est une Impossibilite negatlve

6cono-'(

mlque. On vol t elal.rement que la mise Inltla'e de l'Jgrlculteur ,en relatfon avec ses beso';;, de consOfIIMtlon, condItionnent son. choix de technologie s'II est l'mlt6

a

son propre financement. Pour sortIr de ce dilemme. une seule vole apparaft.

L'agrl-. .

cul'teur doIt 'aIre un rnvestlssement sufflsanwnent Important .

.

pour l'amener au-delA du poInt de fl6chlssement' (en fonne de

TT.

genou) SUf la courbe de technologie ~ 2. Cette capaclt6

suppose l'accas aux emprunts ext6rleurs puisque sa mise

Inl-1

t'ale est InsuffIsante pour assumer un Investissement Judicieux

y y . ,

( 1 - 6, par exemple).

sr.

par ailleurs. Il.grlculteu'r,. n'a

acc's qu'l d. petites SOlllReS de 'cr6dlt 1 court terme A des

taux eteves provenant du marche tradltlonne' de credit, Il ne pourra faire l'Investlss~nt n6cessalre et demeurera, par consequence. prisonnIer d'un.- technologie Inferieure.

~Is cette sItuation peut 6voluer pour le mieux si le paysan "

-lpeut profiter de cradlt Important, t tROyen terme et • des tlUX ràfsonnables offerts par le cr.dlt Institutionnel.

SI l'agrlcul teur peut emprunter sufftslftllneftt via 1. r6s.au de' c:rUIt Institutionnel Pour

l''~ner,

par exemple de

Y,

a

Y7\ • un taux d'Interlt de r2 (r2 'tlnt Inftrleur

a

'rI)' Il accep·

'" ',' (;)

teralt 1. nouvel 1. teGhnoJ.og'. et. atteIndrai t ainsI un meIlleur

niveau d'uttlft'. indiqua per le point E sur la courbe d'rndlf·

far.nce 1

2,

Trts certaln-.nt. dans',,, fo ... Idla1e,' le cr.dlt Instltu·

tlonnel peut 'tre le catalyseur prfncr~a1 danl

t.

processui

d'InnovatIons technologiques parce qu'''' ".,.,..'6 tu pays." de"

,

'8

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(32)

" _____ "!""-_*-"'"""".: •• _a ..

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...

1Wf'...-.-~---... -~~ , -,'1.; ;,!,~\ "

()

',' 2.6

se lIb6rer , du cercle 'trolt de son mode ancestral de productIon, ,

d'.apter de. technologIes _1 rortes, d'augmenter sa

produc-tlvit6 et. fln.lament, d'am61 torer le rythme et la quantlt6 de ses revenus futurs.

- 1

L'616ment de rlsgue et le cr6dlt dans s. Juste pers~ctlve.

Toutefois, quelqué part, entre un modale et la r6allt6. d"autres facteurs Interviennent. L·'exp6rlence montre que

mime si une technologie plus rentable provient du cr6dlt

dhpOnlb I~, son adoption n'est pas automatiquement conSlcr6e.

En retoùpnant au mod.te propos6 plus haut, on peut mettr. en cause l'applicablllt6 universelle du postulit Implicite qu"1 suppose, c'est-.-dlre la recherche d'un profIt optimal

COIRe composante du c:omport . . nt,paysaft. Sans cloute, doit-on

s'arrlter sur l '6t_nt de risque et d'Incertitude et mesurer leurs Impacts sur ta ratlonallt6 et la prise de d6clslons des ruraux.

On a d6j ~ not6 que P env 1 ronnement: phys' que ha t tien 1 mpose

au Plysan une" &Orte de "s t ra t6g t e de survf vance" ~ les

moyens d'ac~lons pratiques s"valuent d'abord et avant tout

• ra " ..

r.re de leur

a",c't'

relative de

max,."er

son espolr,de survie et cetle de sa. famille. L'adoptIon d'une telle strallgle Impose par allle'urs d •• cons6quence, certaInes

quant au rytn. d'.cceptetlon dt toute Innoyatlon. Evldtmlent •••• facteurs soct.ux at èulturels sont aussI

tllPOrt'l!ts que le. th.'se. 6conOlltiques qu 1 tral tent de revenus.

de coefficients techniques ou de proflt.bllit' mon6talre.

1 " " , :

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(33)

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()

On dol t reconnal tre 11 Importance de l'envI ronnemènt soclo"

culture' qui COnditionne et pr'cade mime la f.lsablllt6

6co-nomlque; plus encore, la vlabl 1 l't' 'conomlque dlune propo·

si t 1 on d'pend du cOlllJ)Ortetne!'t 1 ndl v1 duel et Co.l1.ct 1 f du mil leu vls6.

Ce poInt de vue admIs, le$ prograIIIIIes de cr'dlt Institutionnel

se pr6sentent mIeux sous fo ... de soutien dlappolnt .dans un.

mIlieu e~lstlnt; Ils constituent seulement une des nombreuses

forces de ce mf.lIeu, mime en ce damelne. AInsI que lion doit

reconnaltre sur le plan technique Ilassertion que le cr'dlt

, 1

n'.ffecte qu'un .spect de 11 production, on doit s~la61ement

admettre que, en termes soc lo-6cononlques, le cr'dlt soIt aussi

qulun~ part'Ie des Interactlons\ IndIviduel tes et collectives

tant; sur.le 'plan social. 6conomlque et politique.

COIIIe tels, l1li-. si '.s progr ... de cr'dlt InstitutIonnels'

constituaient une pan.ch unlversel1e - ce qu'Ils ne sont pas •

111 ni ont qui une capaet

te

11..,1 tte d lengendr... le c:hangëment.

Il f.ut les percevoir t titre d'Influences positives dlns le

lit Ifeu plut&t que c .... f.cteurs directs ète ching_nt. Par

Illleurs, cette vision ne tend Pis t dIminuer l l llft1Mct ,.... . ' 1

port.nt de Cil progr_s; tout lU plus, .1'.

sun'"

une

.,.rlpectlve ptus r"lIste d,ni leur capaclt6 ,de fat re 'vol .... r

les f,t.Uons aeononllque. et IOChlle.

Ct"

milieu pey.,n.' <

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Pour

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Juin

1913.

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