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Participation à la mise en place du logiciel DocCenter

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HAL Id: dumas-01716132

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Participation à la mise en place du logiciel DocCenter

Olivier Leman

To cite this version:

Olivier Leman. Participation à la mise en place du logiciel DocCenter. Sciences de l’information et de la communication. 1998. �dumas-01716132�

(2)

LEMAN Olivier

Maîtrise en Sciences del'Information etde la Documentation.

OCTOBRE 1998

PARTICIPATION A LA MISE EN PLACE DU

LOGICIEL DOCCENTER

A

La Voix du Nord

Sous la direction de

MrDominiqueCOTTE MrChristian GARITTE

Professeur. Chef du service

Archives-Documentation de La Voix duNord.

UFRIDIST.

UNIVERSITÉ

CHARLES DE GAULLE-LILLE III.

(3)

REMERCIEMENTS

Mes remerciements s'adressent d'abord à Monsieur Dominique COTTE qui m'a

proposéce stage.

Je tiens également à remercier La Voix du Nord et plus spécialement Monsieur

Christian GARITTE, chef du service Archives-Documentation sans les concours desquels je

n'aurai pu effectuer ce stage. Je remercie aussi l'ensemble du personnel de ce service : Madame Martine GUIONNET et Messieurs Guy DELVAUX, Eric HALLUIN, Jean-Paul

POUPONetJoseph RAGUIN dont l'expérienceetles avism'ontaidé dansmaréflexion.

Enfin, je remercie le chargé de mission pour DocCenter, Monsieur Luc

(4)
(5)

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS P 2.

INTRODUCTION P 7.

PREMIÈRE

PARTIE : Analyse de l'existant P 10.

A -Présentation du service P. 10.

1. Sesfonctions P. 10.

2. Les moyenspermettantde remplircesmissions P. 13.

B-LacunesetProblèmes P. 19.

DEUXIÈME

PARTIE : Quelle politique documentaire? La genèse du

projet DocCenter P. 23.

A - Quelle politique documentaire pourLa Voix du Nord? P. 23.

B -Lasenèsedu projetDocCenter P. 24.

1. Lesmotivations P. 24.

2. Lerôle du ServiceArchives-Documentation P. 25.

(6)

TROISIÈME

PARTIE : Le logiciel DocCenter P. 32

A -Les fonctions P. 32.

1. Lesrequêtes. P. 34.

2. Lavisualisation des objets P. 42.

3. LesliaisonsavecHermès P. 46.

B -L'enrichissementet l'indexation P. 49. 1. L'enrichissement P. 49. 2. L'indexation P. 50. CONCLUSION P 58 SOURCES P.60. ANNEXES P. 63.

- Leséditions deLaVoix du Nord.

-LePlande classement du Service Archives-Documentation.

- Liste desmots

nonindexésparDocCenter.

(7)
(8)

INTRODUCTION

Depuis quelques années, le service Archives-Documentation de La Voix du Nordest l'objet de stages d'étudiants de l'UFR EDIST. Tous mettent en évidence les spécificités de

l'organisation documentaire de ce grand quotidien régional. Tenant compte de celles-ci, trois

étudiantes enDESS SID, Laurence LEMAIRE, Farida MOUSSA et Aïcha MOUTAOUKIL

ont présenté en 1995 à la Direction du quotidien une série de propositions visant à doter La Voix du Nord d'une nouvelle politique documentaire. Le logiciel DocCenter en représente

l'instrument.

Depuis le 2 Juin 1998, DocCenter numérise l'ensemble des éditions de La Voix du

Nord. Opérationnel auniveau informatique, il était fondamental de réfléchir sur les fonctions

proposéesparDocCenter etla manière dont celles-ci allaient être employées par les utilisateurs

internes, à savoirlesjournalistes. C'est dans cette optique que s'inscrit ce stage de deux mois, prolongéenAoûtpar unintérim d'un moiseteffectuéau service Archives-Documentation.

L'intérêtde DocCenternepeut être compris sansune présentation préalable du fonds

documentaire. Cette analyse de l'existant présentera ainsi le service Archives-Documentation,

principal prestataire documentaire du quotidien et ainsi permettra d'exposer les problèmes principaux de la gestion documentaire au sein du quotidien. Dès lors, une deuxième partie

permettradetracerles contoursde ce que devrait être unevraie politique documentairepourle

quotidien et, ainsi, de présenter la genèse du projet DocCenter : sa mise en place et son fonctionnementgénéral. Enfin, unetroisièmepartie, d'abord descriptive s'attachera àmontrer

(9)

les multiples possibilités offertesparDocCenter aussi bien auniveau des requêtes que de celui de l'enrichissement documentaire, puis, critique, proposera une alternative aux défauts du

logiciel en proposant un plan de classement propre à favoriser une bonne indexation des documentsprésents dansDocCenter.

(10)
(11)

ANAL

YSE DE L

'EXISTANT

Avant de présenter la genèse du projet DocCenter, une analyse de l'existant s'impose.

Confirmant les observations des précédents stagiaires, elle permettra de poser les divers

problèmes et lacunes actuels et, ainsi, de comprendre l'intérêt pour ce service de l'arrivée de

DocCenter.

A)

PRÉSENTATION

DU

SERVICE

1) Ses fonctions :

Mailloncapitalausein de l'entreprise, le service Archives-Documentationassuredeux

fonctionscomplémentaires1 :

- Gardien de la mémoire de

l'entreprise, le service est chargé d'assurer la

conservation des 25 éditions quotidiennes 2. A cette fin, la constitution de collections (au nombre de sept) est réalisée quotidiennement (sauf le Dimanche). Trois d'entre elles sont conservées à vie : l'une rassemble les pages des éditions de Lille tandis que les deux autres

-dont Tune est microfilmée- regroupent toutes les pages, communes et propres à chacune de ceséditions. Le service possédera prochainementtoutesles éditions microfilmées depuis le 5

1 - Comme l'illustre

parfaitement l'intitulé même du service. En effet, parle termeArchives,

onentendundocument conservé danssaformeprimaire sans quele contenu soit véritablement

traité alors queletermeDocumentation implique unegestion du document. 2 - Voir laliste

(12)

Septembre 1944.

Ces collections sont à la disposition des journalistes et des services de La

Voix du Nord. Mais elles sont aussi destinées à répondre aux diverses demandes d'un public

varié : particuliers, entreprises, administrations ou organismes publics... Depuis 1992, la

consultation desjournaux dans le service n'est plus possible 3. Les demandes portant sur des

articles parusparviennentdoncpartéléphone, courrieroufax4.

Parailleurs, le service conserve les collections reliées d'un certain nombre dejournaux, accumulées depuis la Libération ouhéritées du prédécesseur de laVoix duNord, L'Echo duNord5,

Il est aussi abonné à des périodiques, régionaux bien sûr comme

Nord-Littoral (appartenant au groupe Voix Du Nord) et Nord-Eclair, nationaux (Le Monde,

Libération, Le Figaro, La Croix, L'Equipe, L'Express), au Bulletin Officiel et au Journal

Officiel.

-Mais, à côté de cet archivage, ce service participe aussi activement à la

rédaction du quotidien, comme en témoignent la continuité opérationnelle du service (ouvert 6

jours sur 7, le journalne paraissant pas le lundiet de 8h à minuit, heure du "bouclage") mais

aussi laparticipation du chef de service à la conférence derédaction quotidienne6.

3 - Cette consultation

est possible dans le Hall du quotidien pour les trois derniers mois des

éditions de laMétropole.

4

- Pourdes articles récents

(moins de un an pourles éditionsde Lille etmoins de 3 moispour les autres éditions), la recherche est faite et la personne peut se procurer un exemplaire au

service des ventes. Pour les autres demandes, des photocopies d'articles sont faites et non

facturées pourlemoment.

5 - Envoicila liste

:L'Echodu Nord(d'Août 1819 à 1944, avec uneinterruptionentre 1914et

1918), Le Figaro (de 1948 à 1952 et depuis octobre 1966), Le Monde (depuis 1947), le

JournalOfficiel (depuis décembre 1958). 6 - Elle

a lieu tous les matins et porte surtout sur le contenu des pages commîmes (Région,

(13)

Ceconcours setraduit de diversesfaçons :

- Le service doit

pouvoir renseigner le journaliste en quête de

renseignements complémentaires pour rédiger son article. H peut s'agir

de l'informer

sur un

article déjà paru dansLa Voix du Nordou un autre quotidien que le journaliste a négligé de

conserver ou de l'éclairer sur un point précis comme une date ou l'auteur d'un livre. La

présence de manuels de référence (Quid, Who's Who, encyclopédies Larousse...) permet de

répondre àces demandes.

-Le dépouillement approfondi du Journal Officiel par le service

permet aussi la communication d'informations souvent précieuses (comme des nominations,

desmouvementspréfectorauxoujudiciaires) auxrédactionslocales.

- Le service met

également à la disposition des journalistes des

dossiers de presse, constitués essentiellement pardes coupuresdepresse provenantévidemment

du quotidien mais aussi de quotidiens nationaux. Thématiques, ils s'intéressent aux différents

aspects de la région et de ses communes, de la France et des pays étrangers mais aussi aux

personnalités.

- Le service

est aussi étroitement associé à la réalisation de

suppléments exceptionnels, la prochaine sortie des suppléments en vue de l'An 2000

notamment, nécessitant l'utilisation dufondsphotographique dont l'exceptionnelle richesse sera détailléeplusavant.

-Surtout, le service est appelé quotidiennement à illustrer les pages,

communes et locales. Depuis 1994, date de l'installation définitive d'Hermès (le système

informatique rédactionnel), il s'agit d'une tâche fondamentale car elle laisse au service la

responsabilité quant à la qualité des photographies scannées illustrant les articles. Il fauteneffet

répondre à une grande diversité de demandes. Parfois, les sollicitations des journalistes sont

précises (illustration d'une personnalité ou d'un site). Mais elles sont parfois vagues, le

journaliste demandant une idée d'illustration (surveillance d'habitations, tourisme fluvial,

(14)

Surtout, la satisfaction de ces commandes est tributaire de la diversité des photos disponibles.

Leservicedoit doncassurer unegestion rigoureuse de sonfonds photographique.

-Enfin, relié aux serveurs de nombreuses agences de presse, le service assure le rapatriement de photos pour les pages communes (France, International,

Economie).

2 - Les moyens permettant de remplir ces missions :

a) Le personnel

De façon à pouvoir répondre à toute demande émanant de la rédaction et ce

jusqu'à l'heure du "bouclage", l'équipe estdivisée en deuxpostes horaires. Sousla directiondu

chef de service, Monsieur Christian Garitte, l'équipe de jour (4 personnes dont lui-même) travaille de 8 hà 19 h(avecune pause de MidiTrente à 13 h30). Une autrepersonneprend le relais de 16 h à Minuit.

Par ailleurs, aucun de ces cinq salariés ne travaille sous le

^statut^e

documentaliste. En effet, le service fonctionne sous deux statuts différents : troisjournalistes

dont lechefde serviceetdeuxemployés.

/

Si une certaine polyvalence s'impose, exigeant de chacun d'entre eux de satisfaire les demandescourantes (recherches d'articles, envoi de photos numérisées...), chacun

a une certaine spécialisation. Ainsi les journalistes participent-ils à des tâches de rédaction. En

particulier, l'un d'eux établit avec le chef de service la chronologie des faits marquants de

l'Année dans le cadre de laRétrospective annuelle. Hest aussi parfois appelé à écrire unarticle à l'occasion du décès d'une personnaliténationale ou étrangère 7 Us s'occupentpar ailleurs de ladécoupe quotidienne et du classementd'articles, afin d'alimenter les dossiers depresse. L'un

7

-Comme ce fut le cas pour Lady Diana ou pour Eric Tabarly décédé en Juin. Il participe

(15)

s'intéresse auxarticles parus en pagesRégion eten pageslocales du quotidien tandisquel'autre

retient les aspects nationaux et internationaux relatés dans Le Monde, Libération ou plus

rarement La Croix. L'employée assure aussi le classement de ces articles et participe aussi

activement à la recherche de photos en vue de la sortie des cinq suppléments exceptionnels

pourl'avènement de l'An 2000. Enfin, uneautrepersonnegère l'ensemble du fonds photos et,

travaillant de nuit, assure l'illustration des pages communes (souvent demandeuses de photos

oud'infographies) jusqu'àl'heure dubouclage.

b)Leslocaux.

Situé au deuxième étage de la rue Saint-Nicolas à Lille, le service

Archives-Documentation est installé au centre des plateaux technique et rédactionnel 8. Il

dispose de trois salles attenantes : une grande pièce où sontrépartis quatre bureaux, une pièce attribuée au chef de service et une vaste salle d'une superficie d'environ 30 mètres sur 10

mètres où travaillent le relieur et l'employé chargé de la gestion du fonds photos. C'est dans cette salle que sont disposés les rayonnages où trouvent place les fonds photos et textes ainsi

quelatotalité desnuméros de l'éditionde Lille depuis 1944.

Le service dispose par ailleurs d'un local à l'usine de La Pilaterie

(Marcq-en-Baroeul) où sont conservées la majeure partie des Archives. Cet éclatement

provoquedes déplacements quand il faut consulterdevieillescollections.

c) Les outils.

Le service dispose d'outils classiques pour un service de documentation : une

photocopieuse,unlecteur-reproducteur de micro-films, unminiteletuntélécopieur.

Auniveau informatique, la rédaction du quotidien est régie depuis 1991 par le

8

- Aussi

appelé Desk.. Il regroupe dans un lieu unique la rédaction Région, Informations

(16)

système Hennés, de la société Unisys. Dans le service, deux ordinateurs sont connectés au

système Hermès ainsi qu'au fil AFP qui délivre instantanément photos et dépêches, ce qui

permet au service d'anticiper les demandes probables des journalistes. Afin de pouvoir numériser les photos à insérer dans la page d'une édition, un des postes est couplé à deux

scanners : unàplatpourlesphotos papieretun pourles diapositives ounégatifs. Un autreP.C.

de marque Atari présent dans le bureau du chef de service permet la saisie de textes, en

particulier du courrier. Enfin, un Power Macintosh muni d'un lecteur CD-ROM et couplé à

une imprimante est connecté à des agences de presse (AFP, Sygma, Sipa Press...), au serveur

de la Presse Quotidienne Régionale (proposantles photos de quotidiens régionaux membres de

ce groupe), à JSI (Jean Shalitt Infographies) ainsi qu'au serveur du C.I.P.E. qui héberge les

services de presse des chaînes françaises proposant des photos d'émissions ou de films afin d'illustrer lapage Télévision duquotidien.

d)Le fonds documentaire.

Afin de satisfaire les multiples demandes des éditions locales ou des Services

lillois (la créativité et les rédactions du Desk), le service dispose d'un fonds documentaire

quasi-encyclopédique (surtoutpour les photos), couvrant dans la mesure du possible tous les

domaines de connaissance. Outre les collections et divers abonnements à des périodiques, ce fondsestconstitué de documents écritseticonographiques.

Aucun thésaurus n'existe à cejour pour l'ensemble de ce fonds. Chacun des

fonds (textes et photos) est donc organisé selon un plan de classement relativement unifié.

Initialement prévu pour les photos papier, il a ensuite fortement inspiré les autres types de classement.

Textes et photos papier sont rangés dans des chemises dont un rabat est

légèrement plus réduit de sorte que les indications sur le contenu de la chemise soient lisibles.

Ces dossiers sont rangés dans des boîtes s'ouvrant horizontalement grâce à un couvercle

solidaire.

19000 boîtes disposées sur une trentaine de rayonnages métalliques sur sept niveaux donnent lamesure de la richesse decefonds.

(17)

- La documentation écrite.

Sous forme de dossiers de presse sans cesse alimentés par des coupures danslapresse quotidienne, elle estorganisée selon leplan de classement adopté pourlesphotos Noir et Blanc9 : lieux géographiques (France, Région, Villes d'édition, Communes de la

Région) puis par thèmes (Histoire, Patrimoine, Culture, Institutions, Economie, Social...) 10. A

cela s'ajoutent des synthèses chronologiques de 1947 à 1997. Le total représente près de 700

boîtesmais cenombre relativementpeuélevé s'expliqueparlefait que cetravailn'acommencé

qu'en 1980.

- Les personnalités : mixitéTextes-Photos (prèsde 10000 boîtes).

Cetermes'applique àtoutepersonne ayantfait l'objet d'un article quelque

soit sa situation sociale : collectionneur, instituteur partant à la retraite, artiste ou élu local,

français ou étranger... Cette mixité s'explique par lefait que, jusqu'en 1994, les photos papier

de ces personnalités, en provenance des éditions locales parvenaient au service. Depuis, les articles découpés dans le quotidien accompagnent ces photos n. Pour certaines personnalités

majeures, textes et photos sont rangés dans des chemises propres tandis que d'autres, comme les chefs d'Etat, monopolisent des boîtes entières (les photos de Charles de Gaulle sont rassemblées dansprès de 50 boîtes).

- Le fonds photographique.

Depuis sa création, le service Archives-Documentation est essentiellement

9

- Voir Annexes.

10

-Les pays étrangers présententune exception. Ils sont eneffet organiséspar continent, puis parpays, enfinparannée.

11 - Certaines

photos continuent toutefois de figurer dansces dossiers, nonplus enprovenance des photographes de La Voix, mais de services de presse assurant la promotion d'artistes

(18)

une photothèque. Estimées en 1991 à 3 millions, ces photographies constituent son véritable fonds opérationnel et se révèlent très précieuses pour l'illustration non seulement des pages

quotidiennes mais aussi dessuppléments exceptionnels, enparticulierceux pourl'An 2000. Les

plus anciensoriginaux noir etblanc datent de la fin du siècle dernier.

Ce fonds repose sur différents supports ayant une classification

relativement voisine permettant un accès relativement rapide et une assez grande finesse de

recherche.

- Les

photos noir etblancse répartissentenquatre grands domaines :

- Les

Personnalités avec des photos VDN essentiellement et

d'autres agencesdepresse(dont l'AFP).

- LesMatières

avecenviron 7000 boîtes.

- Les villes d'édition

ainsi que les communes de la Région et de Picardie, avec unplan de classementpropre, adoptéparle fonds Textes.

-L"Etranger" oùlespays sontclassésparContinent, puispar ordre alphabétique avec pour certains d'entre eux les familles royales régnantes. Les photos y sont classéesparthème.

Cependant, depuis 1994 (installation définitive du Système Hermès),

les photos prises par les journalistes ou les photographes des éditions locales demeurent

conservées ausein de ces éditions, ce quin'estpas sans poserdes problèmes. Seuleslesphotos

parues en pagesfixes remontentauservice.

Le service dispose par ailleurs de plusieurs centaines de photographies

couvrant pratiquement l'ensemble de la superficie de la région et ainsi susceptibles d'illustrer

l'évolutiondans le tempsdes zonesurbaines, industrielles ouagricoles.

- LesQuadrichromies

(estimées à 250000en 1996) :

Depuis 1985, elles sont rangées dans une diathèque dont la création s'explique par l'apparition de photos couleur dans le quotidien en 1983. Rassemblant

(19)

Kardex. Reprenant le même type de classement que celui des photos papier, on y trouve des

portraits de personnalités régionales, françaises ou internationales, les pays étrangers, les villes

d'éditions, les communes de la région et de France ainsi des photos très utiles permettant

d'illustrer des aspects thématiques (Economie, Environnement, Santé...). Enfin, dans cinq

autres petits meubles sontprésents les photos de films de cinéma et de télévision, de pièces de

théâtre, de la Braderie de Lilleetde François Mitterrand. Ces quadris continuent de parvenirau

service en quantité variable, provenant surtout de reportages-photos de photographes de La

Voixoud'agences de presse.

Il est évident que ces quadris sont toujours les premières à être

examinéesavantun choix, celles-ci étantgénéralement plus récentes que les photos papier. Les

photographies "maison" (portantla mention "VDN")sont aussi privilégiéespour des motifs liés

auxdroits dereproduction 12.

- Les

photosnumériques :

Depuis Mars 1996, le service stocke sur CD-ROM une partie des

photos du serveur de l'AFP. Il s'agissait alors d'une situation transitoire due au retard de la

miseenplace deDocCenter13. Tous les jours, unecentaine de photos nouvelles sontproposées sur le serveur de l'AFP. A partir des sorties imprimante quotidiennes, un choix est fait

uniquement par le service sur l'opportunité de conserver certaines photos et ainsi de les faire

graversur CD-ROM. Un CD-ROMpeutcontenir jusque 1500 photos. Depuis Mars 1996, ily

en a une quarantaine dont certains sont uniquement consacrés aux événements sportifs (Tour

de France, Mondial 98). Apartir de laphotopapier archivée selonle mêmetypede classement

(Personnalités, Pays étrangers, Matières), on peut retrouver la référence et donc le mois au

coursduquelaété stockée la photo.

Ces photos AFP s'adressent essentiellement au Desk mais il arrive souventque la photoparlaquelle le journaliste souhaite illustrer sonarticle soit absente de cette

12

-Lapublication d'unephotoportantla mention d'une agence depresseprovoque en effet le

paiement de droits d'auteurs de 300 Francs àplusieurs (voirdizaines de) milliers deFrancs.

13 - Voir le

rapport de stage de Cécile FORT. Création d'une base de données iconographiques. 1996.

(20)

CD-Thèque. 11 faut dès lors recourir aux serveurs d'agences depresse présentsdans le service

depuis 1998 : l'AFP en premier lieu mais aussi Sygma, Sipa ou le serveur de la Presse

Quotidienne Régionale.

B)

LACUNES ET

PROBLÈMES

Les problèmes et lacunes soulevés par les précédents stagiaires conservent toujours une certaine actualité. On peut regretter l'effectifsouvent faible du service, surtout au cours de la

période estivale. Cependant, l'expression de "parent pauvre" employée par Alain Lesné 14 en

parlant du service est à nuancer dans la mesure où il faut tenir compte de l'indispensable

informatisation liée àlastructure décentralisée duquotidien.

En effet, depuis 1994 (installation définitive du système informatique rédactionnel Hermès),

plus aucunephotone parvient à Lille en provenancedes locales. Cecientraîne évidemmentune

charge de travail moindre, la sélection, le légendage et le classement de près de 900 clichés par

jour occupant un poste à plein temps. Cependant, cette décentralisation présente deux

inconvénientsmajeurs :

-D'une part, un appauvrissement important tant qualitatif que quantitatif du fonds

photographique actuel. Celui-ci vieillit en effet relativement vite, et mal dans la mesure ou

certaines photos peuvent s'avérer inadaptées vu leur âge. (Ex. une personnalité dont le cliché date de 1980). Ainsi, cette décentralisation a-t'elle parfois mis en défaut la qualité originelle de

fournisseurprivilégié qu'étaient les Archives lilloises.

-D'autre part, cette décentralisation autorise la constitution de véritables

14

- Alain LESNÉ. Le service Documentation-Archives du

quotidien régional La Voix du

(21)

"photothèques" au sein de chaque édition 15 (photothèque entre guillemets car aucune

codification n'existe quant à un modèle de classification, chaque bureau ayant développé sa

propre classification adaptée aux sujets traités) aux richesses

insoupçonnées

et

malheureusement insoupçonnables. En effet, aucun inventaire précis n'existe à ce jour sur

l'ensemblede cesfonds photographiques. Ainsi, une édition peut-elleignorer laprésence d'une

photo chez une autre édition. En particulier, il peut arriver qu'une édition fasse la demande

d'une photo au service lillois, comme celle d'une personnalité et ne pas la posséder alors

qu'uneautrel'aconservée.

Parfois, le service doit illustrer des sujets difficiles ou abstraits (comme des articles portant sur l'enfance maltraitée ou les conditions de travail) et son fonds estparfois malheureusement

limité pour ce type de photos. A ceci s'ajoute un problème de format : certaines photos ne

correspondentpastoujoursauformat recherché (àcause descartonssouventcontraignants). Le

choix d'une photo sera ainsi davantage conditionné par la taille qu'elle doit avoir que par

l'adéquationexacte aubesoin.

Auniveaude ladocumentation écrite sepose,même s'ilestmoins important, le même type

deproblèmes. En effet, commentles utilisateurs internes, à savoir les journalistes constituent-ils leur propre documentation? Des rapports ont évoqué ce point, notamment celui de Isabelle

Warez qui affirmait en 1995 que ces archives personnelles (constituées d'articles de presse ou de livres) restaient parfois très secrètes, relevant ainsi un phénomène de rétention d'informations bien évidemment dommageable pour l'ensemble de la communauté

journalistique. D'autre part, les étudiantes de DESS Systèmes Informationnels £

15

-Objet du stage de Barbara ROUSSE. Etude pour laréorganisation de la documentation

photo dans les rédactions locales deLaVoixduNord. 1995. Beaucoupde locales pratiquentun

classement chronologique, le négatifest glissé dans une enveloppe sur laquelle estindiquée la

date de parution de la photo. L'enveloppe est ensuite classée grâce à cette date. Ceci oblige

ainsi chaque journaliste (pourtant non formé à ce travail) à passer du temps à sélectionner,

(22)

en 1995 16 s'interrogeaient aussisurla coexistence entreles Archives lilloiseset les Archives des locales ; "Lamise en place pour chaque service de rédaction ou bureau d'une documentation

texte relativement importante vient-elle contrebalancer la faiblesse de l'offre du service

Archives deLille? L'enrichissement du fondstexte diminuerait-il la tendance dujournalisteà se

constituer ses propres archives?". Grâce à ces mêmes étudiantes, on sait par ailleurs que les

journalistes sont très demandeurs de dossiers thématiques, portant sur des aspects régionaux

mais aussi sur des personnalités locales ou nationales. Il s'agit d'une lacune du service. Des dossiers depresseexistent bien mais aucunesynthèse n'est faite.

Enfin, il est dommage que ce service n'ait pas encore été équipé à sajuste mesure d'outils multimédia. Le service ne dispose en effet que d'un ordinateur, le Macintosh, équipé d'un lecteur CD-ROM et davantage de CD-ROM notamment encyclopédiques, permettraient

de réactualiserce même fondsetde réduirel'encombrement.

16

- LEMAIRE

Laurence, MOUSSA Farida, MOUTAOUKIL Aïcha. Etude pour

(23)
(24)

QUELLE

POLITIQUE DOCUMENTAIRE?

LA

GENESE DU PROJET DOCCENTER

Ayantanalysé l'existantet posé lesprincipauxproblèmes, il convient à présent de tracerles

contours de ce que doit être une véritable politique documentaire pour ce grand quotidien

régional et de présenter ainsi la réflexion et les propositions de ces dernières années ayant

présidé à la miseenplace de DocCenter.

A) QUELLE

POLITIQUE DOCUMENTAIRE?

La politique documentaire pour ce quotidien a été l'objet de nombreuses réflexions parmi

lesquelles celles d'Alain Lesné, de Cécile Fort mais surtout celles des trois étudiantes enDESS S.I.D. dont le travail mené en 1994-1995 a servi de base au projet d'informatisation des

Archives.

Du fait de sa vocation et de son expérience, le service Archives-Documentation est tout

naturellementle mieux placé pourjouer un rôle primordial dans cette politique. Cependant, la

décentralisation étant acquise, ilne peut être question de faire de ce service l'unique prestataire

documentaire. En effet, seule une véritable coordination entre les Archives centrales et les éditions locales permettra la réalisation de cette nouvelle stratégie documentaire. Celle-ci doit

avanttoutremédier à la constitution de fonds documentaires parallèles et cloisonnés (photos et

(25)

Ainsi, selon lesétudiantes du DESS S.I.D., cettecoordinationpermettra :

- Lamise

enplace d'un fonds de réserve photos et textes accessibles àtous,

- La réactualisation et l'enrichissement du fonds documentaire dans des domaines

spécialisés. D s'agitpourles photos, enparticulier, d'instaurerunerelationsuivie entrele service

Archives-Documentationetlesphotographes.

Hestévident que pour que cette coordination réussisse, touslesjournalistes etphotographes

doiventsesentirimpliquésetyparticiper activement.

Cependant, cette nouvelle politique exige un suivi par le service de documentation central afin d'optimiser la circulation des documents. H faut par ailleurs, tout en tenant compte des

particularités locales, harmoniser des instruments de gestion dutexte et de la photo qui soient identiques dans leur esprit.

La solution informatique répond aux objectifs de performance de cette politique documentaire. Elle permet en effet une mise en réseau du fonds documentaire et donc une meilleure exploitation au profit de tous du fonds encyclopédique et iconographique de l'ensemble des éditions.

B)

LA

GENÈSE

DU

PROJETDOCCENTER

n Les motivations :

Le projet DocCenter s'inscrit dans la volonté de la Direction de passer au "Tout

Numérique". L'informatisation très présente auniveau rédactionnel avec le système Hermèsne

(26)

servir aupersonnel de LaVoixenpermettantde réaliser la politique documentaire énoncée plus

haut maisaussi deremplirunefonction commerciale en direction des lecteurs.

En effet, en 1992, à la demande de la rédaction en chef, le responsable du service Archives-Documentation avait rédigé un projet d'informatisation visant à la "valorisation du

patrimoine auprès des partenaires" et au développement des recours à des sources extérieures. L'informatisation des fonds documentaires est ainsi l'occasion pour le service Archives-Documentationd'offrir des prestations de type commercial(vente d'informations aux lecteurs sous forme d'articles, de photos ou de dossiers thématiques), d'autant plus

intéressantesqu'ellespourraient amortir, voir rentabiliser les coûts de cettemodernisation. Cette consultation pourra se faire à partir de divers moyens multimédia : à partir de bornes

interactives, sur le site Web du quotidien (http://www.lavoixdunord.fr) ousur CD-ROM. Ces

derniers s'adressent plus particulièrement aux entreprises, institutions ou administrations très

demandeuses d'informations.

Les avantages sontévidents :rentabilisation d'un certain nombre de services, certitude de répondre aux besoins du public, réduction des pertes de temps liés à la manipulation des

collections, les recherches d'articles et les photocopies. Mais il estévident qu'il faudra pendant

une longue période encore satisfaire des demandes de collections non numérisées. H serait en

effettrop coûteux et surtout peu intéressant - leur consultation devrait aller en diminuant - de

numériserla totalité des éditionsdepuis les premiers numéros del'année 1944.

2) Le

rôle

du Service Archives-Documentation :

Ayantdéfini ce quedevrait être la politique documentaire du quotidien, les étudiantes

(27)

Direction17

Dans cette Révolution qu'est l'informatisation du fonds documentaire, le service

Archives-Documentation doit selon ces étudiantes devenir un véritable centre de ressources

d'informations pour le groupe. Cette informatisation permettra aussi de désenclaver le service

dans la mesure où le journaliste pourra rédiger son papier à partir d'un terminal ou d'un

ordinateur portable, ayant accès à la base textuelle et iconographique du quotidien. Ainsi le servicedevra-t'il évoluerversdenouvelles fonctions :

- Interventionduservice dans le

cas d'une rechercheinfructueuse, complexe,

- Lamise à

jour des archives décentralisées afin de les mettre àla disposition de touteslesrédactions(locales etlilloises),

- Lecontrôleetla

garantie des traitementsintellectuels de la base de données,

- Une activité de veille documentaire sur

quelques grands dossiers, répondant

ainsi au souhait des rédacteurs "d'avoir un suivi plus constant et plus impliqué de certains

grands dossiers thématiques qui intéressent transversalement le journal à longterme". H s'agira

de se limiter à une dizaine de thèmes importants (l'environnement, l'économie régionale) et

ainsi d'alerter lesjournalistes surles évolutions. Tous les six mois serontdéterminés les dossiers

à suivre. .

{Y^

Cependant, certaines missions suggéréesparles étudiantesn'ontpasétéretenues :

- Soutien

méthodologique autravail documentaire dans les locales,

-Plaque tournante en matière de recherche d'informations. Le service aurait

ainsi du s'orienter vers l'extérieur et gérer un certain nombre de relations avec les sources

d'informations,

-Rôle-pivot dans la production de nouveaux supports multimédia. Le service

aurait ainsi été un acteurprivilégié dans le dispositif de pluri-édition (un même document aura

plusieurs vies : dans le quotidien, puis dans la Rétrospective, sur un CD-ROMthématique puis

sur Internet...). En effet, le fonds constituant la richesse éditoriale du quotidien, il estselon les

17 - Au

cours de la réunion du 7 Mars 1995 réunissantMonsieur André Soleau, vice-président

de La Voix du Nord, Monsieur Garitte, les étudiantes, Monsieur Cotte et Monsieur Gérard

(28)

auteursdurapport"stratégiquementpérilleux d'en déléguer lagestion àl'extérieur".

3) Le fonctionnement général :

a) Lamiseen place :

En Septembre 1995, La Voixdu Nord faisait le choix du logiciel DocCenter de lasociétéUnisys qui avaitauparavantinstallé le système informatique rédactionnel Hermès.

Afin d'évaluerl'offre d'Unisys enfonction des besoins exprimés de LaVoix du

Nord, le quotidien fit appel à une société de Conseil en gestion-Système d'information et

organisation informatique Cleversys (Paris) dont lerapport de synthèse établi en Février 1996 proposel'architecture générale de DocCenter.

Cette mise en place fit l'objet pendant deux ans de nombreuses réunions

auxquelles participèrent activement le chargé de mission DocCenter, Monsieur Luc Petitfrère (responsable de l'informatique rédactionnelle), le chef du service informatique, Monsieur

Garitteetles informaticiens d'Unisys.

Ces réunions portèrent notammentsurla personnalisation du produit(les icônes

parexemple), sonintégrationausein d'Hermès oules éléments àconserver.

Afin derépondre àce dernier point, une semaine-test(dumardi18 audimanche

23 Juin 1996) permit de mieux comprendre les réels besoins des éditions et des services lillois

(y compris le service Documentation) en matière d'archivage. Ce test portait sur toutes les

pages des 25 éditions. Tous avaientreçu comme consigne de faire parvenir, aujourlejour, les journaux annotés sans directive particulière de manière à bien saisir les réels besoins de tous.

Monsieur Luc Petitfrère pouvait conclure : "Cette semaine-test a mis en évidence le besoin

(29)

destextes de laproduction de la semaine." Ilinsista dès lorssurle fait que laconservation d'un

archivage suffisant enligne (période d'un anaumoins) exige de définir précisément les critères

d'archivage(Quedoit-onarchiver?) etde prévoiruneépurationrégulièrede la base.

b)Le contenu de la base.

Letraitement apour point de départ lestextes produitspar le système Hermès.

Un certain nombre de mots (Voir la liste en Annexes) ne sont pas ne sont pas indexés. Les

publicités(enparticulierles petites annonces)nesontpasnumérisées.

Photos et textes sont séparées en deux bases distinctes dans la mesure une

photo peut être réutilisée pour illustrer des articles différents. Cette distinction est aussi

commode pourle développement des produits multimédias.

Lesbanques de données textuelles :

Ellesdoiventpermettreauxjournalistes de consulter les centaines d'articles

d'informations publiés tous les jours, de rechercher et de trouver le plus rapidement possible

l'information dont ils ont besoin. Elles ont l'avantage de permettre un accès simultané par plusieurspersonnes.

Onpeutainsi distinguer cinq bases :

-Pagesphysiques de la Voix du Nord,

- Articles

parus,

- Textes

VDN, classés dans des dossiersparthème,

-Textes hors VDN(agences de presse),

- Textes d'autres

journaux, scannérisées avec un logiciel de

reconnaissance de caractères (O.C.R.).

Ces informations textuelles doivent être accessibles à d'autresjournaux, à des collectivités locales ouà des administrations.

(30)

Lesbanques de données iconographiques :

Troisbases :

- Photos VDN

nonparues,prises au coursdereportages,

- Photos

d'agences photographiques, dont l'AFP, ce qui rendra ainsi

inutilela conservation de cesphotossurCD-ROM,

-Photos parues.

Lejournaliste ou le photographe devra, quand il scanne les photos, donner un minimum de renseignements : description et provenance de la photo (nom du photographe,

agence).

Pour que chacun puisse retrouver un article ou une photo, il convient d'élaborer un

plan de classement commun à toutes les éditions sans toutefois gommer les spécificités de

chacune. Les étudiantes enDESS ontainsi proposéune indexation basée sur unthésaurus, soit établi manuellement mais il s'agit d'une opération de longue haleine exigeant un travail de groupe de 12 à 18 mois. La proposition avait été faite que dès Septembre 1995, un groupe d'étudiants travailleavecl'UFR IDIST surl'élaboration d'unthésauruspresse VDNavecl'aide

de linguistes. Cependant, comme l'a justement remarqué Isabelle Warez en 1995 18, un thésaurus est un document assez "rigide" qui évolue lentement tandis que le domaine de la

presse est un domaine en constante évolution. H faut donc que l'indexation suive cette

évolution. En attendant, unplan de classement thématique peut être établi (Voir la Troisième

Partie). Ce thésauruspeut aussi être établi grâce àun analyseur automatique mais cela exigeune validation humaineaposteriori.

Auniveau de l'existantphotos, ilneserait bien sûr, vue la quantité phénoménale de ce

fonds, de toutnumériser. La numérisation doit sefaire au fur et àmesure dela réutilisation de

cesphotos. Ainsi, uncertainnombre de photos ne serajamais numériséetamené à neplus être

18 - WAREZIsabelle.

(31)
(32)
(33)

LE

LOGICIEL DOCCENTER

Denombreuses fonctions 19, présentes dans les menus déroulants ou sous forme d'icônes, permettent de consulteretde visualiser les objets de la base DocCenter. Mais sa richesseet sa

facilité d'utilisation, garants de son intérêt auprès des utilisateursinternes, exigentunvéritable travail d'enrichissement etd'indexation.

A) LES

FONCTIONS

Al'ouverture de l'application, trois fenêtres s'affichent à

l'écran20

(VoirPage 33) :

- La

première affiche la liste des requêtes(Query) avecles fonctions de recherche.

- La

deuxième, intituléeRépertoire(Browser),contient le résultat de la requête.

- Latroisième affiche

l'objet sélectionné dans lerépertoire.

Les icônes

mua («lii

\%t%\ wm

S12 El

j§Q

SI Itl

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

19

- La version actuelle de DocCenter ne

permettant pas encore une bonne impression, les illustrationsreprésentant les fonctions de DocCenter sont issues du Manuel d'utilisation. Les illustrations d'origine étant de qualité variable, ceci explique lamauvaise qualité de certaines

figurantdanscettepartie.

19

- Celles-ci

(34)

LES FENETRES DE

DOCCENTER

IpUnisys DocCenter

jJB Fichier Modfier Options Y^nefte gun«u £«hftre Information

mMm

liaii*|j»i

Mai

fMM w\m

i

Rsqûêl* Vue: TOUT

Dit*

iffitMi

13/08/1993 Sa demande derciseeubbeiiëaétérejeieeQMarkîis Warnekarest'

16/06/1998 Chassé desstades duRoyaume-Uniparl'efficacité de la police b*

01/07/1993 ********: POLITIQUE Michel Belebarrequittel'Assembléenations

04/08/1998 IIauraittrappeDanielîîivelavec unpanneaupublicrtairaOUnau

30/06/1998 Unhoolig-an allemanden.prisonàSéthuneO•»Papa,sors-moide

L-30/07/1993 Anêtéaprès DigressiondugendarmeMivel à Lans, ilaquittélap

14/08/1998 AlorsqueKarl Heure EIscknerseraconfronté, auiourd'hui,Qà deu

(|jo2

/07/1998 •*"****; Inspecteur hcohgan La municipalité béthuncise,souhai

<1 [12/06/1993 17/06/1993 13/06/1998 17/06/1998 09/06/1998

1_

Belgique-Pays-Bas, demain à ParisOLecentvingtième roundent

Avant Colombie- AngleterreàLensOLes Anglaispartagésentre1

L'inquiétanterenaissancedu hoohganisme anglaisO Jeunes margur

Jean-Luc Fâche, mairede BavmchoveOLa. Franceestbienplacée

PREMIERE COURSE 1 -Harry duPech (JMA Roussel-T

ID: 179279Edition:OO-UNE-TOTJTES Date:12/08/1998 Page: 4

Titre:Toujoursemprisonné à Béthunepourl'agression de DanielMivel Marc usWarneke bientôt libéré 1

T ANDIS queKarl Heinz Elsckner attend dansunecellule de lamaisond'arrêt

de Douai d'êtreconfrontéauxdeuxpersonnesquil'accusent d'êtreTundes

agresseursdeDaniel Nivel, c'est fautre allemand actuellement

emprisonnéenFrance,Marcus Wameke, quiespèreaujourd'huiunelibération.

MeBertrandWambeke,sonavocat,a eneffetdéposéunedemandedemiseen

liberté,auxmêmesmotifsquecelle qu'avaitavantlui déposée Me Dupont-Morettià

proposd'Elschner.

Lesdeuxavocats estimentquelesaccusations contenuesdansles dossiers de

leurs chentssontsuffisammentmincespour quela justice franciseles

relâche. Celaavaitété lecasd'Elschner, le 29juillet dernier.Ilavait

quitté lamaisond'arrêt deLonguenessemaisn'avaitpassé qu'unesemainechez

lui, puisquelacourd'appel de Douaiavaitcassécettedécision du jugePersyn. Premierinterpellé

Cette fois c'estlaineeCécile Ramonai<o quiaprisle>»!«*dan-;r» UnisysDocCenter

,j|DétHiiaf

^Unisys

DocCenter

DB: VDNDC

'

sanstitre-Paint

|

(35)

1) Les requêtes :

Toutesles requêtes sont conservées d'une session à l'autre. D est toutefois possible, dansQuery d'effacerune ouplusieurs requêtes.

L'intitulé de la requête est précédé d'une loupe. A chaque nouvelle formulation de

requête, la requête précédente est désactivée et la loupe est alors barrée en rouge mais toute anciennerequêtepeutêtreréactivéepourafficherànouveaules objets trouvés.

Seule la dernière requête effectuée peut être modifiée. La possibilité de faire des

sous-requêtes permet aussi d'affiner une recherche précédente à l'aide de trois icônes :

Sous-requête,NavigateuretNouvelle requête (icônes 2, 15 et 17).

la liste des mots figurant en Annexes, la recherche se fait sur tous les autres mots indexés.

Cette recherche peutsefairesurdifférents champs: texte, titre (pour les textes), légende (pour lesphotos), la description(dont il seraquestion plus tard), les éditionsmultiplesou l'auteur de

l'objet. En sélectionnant 'Tout", la recherche s'effectuedanstous les champs avec la fonction

OU.

Troistypesde requêtessontpossibles :

- La requête

surmot :

D s'agit d'une requête nefaisant appel qu'au "full-text". Al'exception de

J»Texte:"LENS" M — , a ~0

pL8L'°^ii

r Filtrerrequête Tout

(36)

Une fenêtre s'affiche alorsindiquant le champ sélectionné (VoirPages 36

et 37). On peut soit saisir directementlemot, soit se servir del'indexen cliquant surl'icône

i.

Laliste de l'index s'affiche alorsavec la liste desmotsréférencés dans la base (Item)avec pour chacun d'entreeuxle nombre detextes contenantce mot(Members) et le nombre total de fois

où le mot est cité (Référence). Une fois le mot visible dans la liste (il faut parfois taper 3-4 lettres avantqu'il ne le soit), il suffit de cliquersur lemotde laliste puis surOKpour obtenir

le résultat decetterequête.

Il est possible d'employer un astérisque * permettant de rechercher les motsayantune racine commune. Parexemple, si oncherchetouslestextes ayant rapportavec

Israël, on tapera Israe*. Pour rechercher plusieurs mots voisins, il faut les saisir entre

guillemets.Ex. : "RC Lens".

Le "full-text" provoquant toujours un bruit important, il est fondamental d'établir des dossiers thématiques permettant d'augmenter la pertinence des recherches (Voir

plus loin).

Pour les recherches de textes par auteur, le nom doit être saisi entre

guillemets.

- La

requête

simple

:

Uni'.y:. DorOiitcr ichier Modifier BîMiHhlEM Options Vignette Bureau

Eenêtre

(37)

LA

REQUÊTE

SUR

MOT

PocCetrfer

Jiodfor Qwçjêta flpfora ^îgnette guraau fanêtoe Information

W&\ [71B

SZ3S5 O QfS

Requête

P Texte: "HOOUGAN"

PI

T- n 'HIOLIGAIT'

?0/07/1998 Un deuxième hooliganaHemaitd libéré hierenfin dematinéeOLe

Eïl/08/1998 Unquotidien allemandpubliede nouvellesphotos del'agression

24/06/1998 LesBritanniquesavertissentles «délinquantsquivoudraientver

07/07/1998 «Fortementsoupçonné»d'avoir

part:!

Liste index Texte rîu&y iexte Tfpgde«otclé è rechercher: HOOUGAN rAlficher iode*-f

ext<-as»

V VaBderthetauras -! Eflacet

|

wmmmm jjjfc r

|

jBaa«

|

Xfpe de«o* Item HOOUGAN HOÔLIGANISME H00LI6ANS HOOLS HOON HOOPER HOOPY HOORELBEIŒ HOOREMAN HOORENS HOORICKX HOORNAERT HOOSTE HOOTEGHEH HOOTENANY HOOVER HOOVERSPEED HOP

c

UnisysDocCenter

^Démarrer

|£j?Um*y*

DocCenter

(38)

LA

REQUETE SUR

MOT

LISTE DES MOTS

INDEXÉS

{o«M Km lllwtai iWvtm* i « KUARK 3 DCLEAU 12 12 DELESARRE ISO 23» DELE8ART 1 DEUEBEAU 2 2 DELEBECQ 4 4 DELEBECQUE 18 19 OELEBEC0UES 1 DEIE80IS 4 4 DE LEGAMME t DELEGAUT 1 OELECAUX 2 2 DEUECEAUX 1 DEIJE CUISE 9 11 0EIEC01LE 11 16 DE l£ COUR 14 21 OELECOURT 41 46 DELECROK 95 104 T 1 I i *"*• 1

(39)

A l'inverse de la requête précédente, cette requête présente l'avantage d'être multicritères. On peut en effet combiner à la fois un ou plusieurs champs (publication,

date, auteur...), un ou plusieurstypes d'objets (texte, photo ou page) ainsi qu'un ou plusieurs niveaux (faisant en particulier appel au "full text" sur le titre, la légende ou le texte mais

d'autres niveaux interviennent également Voirplus loin). La sélection sefait suivant le même

principe quecelui de la requêtesurmot. Unindex apparaît encliquant surl'icône i etune liste

défileaufuret àmesurede lafrappe (Voir Pages 39 et40).

Plusieurstypes d'objets peuvent être sélectionnés à lafois. Par défaut, la

requêteporte surtouslestypesd'objet.

Un ou plusieurs mots peuvent être sélectionnés dans chaque champs. La

requêteesteffectuéeenutilisant l'opérateur logique etentreces données.

- Larequête générale

:

Cette requête est très différente des précédentes (VoirPage 41) dans la

mesureoù elle ne contientqu'ungrandmasque s'affichele libellé de la requête. A l'inverse

des requêtes sur mot et simple, elle a l'avantage de combiner un nombre important

d'opérateurs liés au type de champ et de proposer trois séparateurs : et, ou, et non.

Cependant, il semble que les utilisateurs utiliseront peu ce type de requête lui préférant la requêtesimple dont la formulation des requêtes estplusaisée.

Outre ces requêtes, DocCenter offre la possibilité de retrouver des objets associés

grâce au Navigateur (icône 15). Après avoir sélectionnéun objet dansle répertoire, on clique

surl'icôneNavigateurproposanttrois possibilités : - Auteur

: permet de retrouver tous les objets d'un même auteur. Cependant,

cettefonctionnepeutêtreutiliséeque sousla forme de sous-requête.

-Page : permetd'obtenirtous les objets d'une mêmepage : textes, photoset la

(40)

LA

REQUÊTE

SIMPLE

im

mfichier M«®er P[eqiéèe QpBor» Viywtte gureau fenêtre Information

mm iviet

nm

Requête

mm

Pubtication

|VDN

ErStion Datede Hiv. objetV

f

Niv. objet 2 Niv. objets

f

Niv. objet4

f

Niv. objet5

f

Titm

f

01/0671938

j15/07/1998

LkJ

Ef

(3

a

M C Pub/NonPwM

f

Texte Description Légende Auteur Dossier CtassiL hootigan Vl Source

F VaSder thésaurus

Suppt.ioutf

m

f AUTRES (2J & PHOTO (54201) a TEXTS (77216) H PAGES (21683) r

s

rr

il

3

UnisysOocCenter

^Démarrer)

Unisys DocCenter

|

(41)

LA

REQUÊTE

SIMPLE

L'INDEX DES

COMMUNES

Qucry

Texte: "LENS" Search

Pub&cation Ecfition

a

m

Liste index Commune Typa daaot Itaoi ♦ ABANCOURT 48 ABBECOURT 2 2 ^* ABBEVILLE 25 ABLAJNST NAZAiRE 38 ABLA1NZEVELLE 3 3 ABSCON 11 11 ACHICOURT 43 43 ACHIET LE GRAND 7 7 ACQ 5 5 ACQUIN WESTBECOURT 3 3 AD IN FER 2 2

AGNEZ LES DUISANS 3 3

AGNIERES 62 2 2

AGNY 27 27

A1BES 8 8 |

AIRE 359 359

AIRON NOTRE DAME 2 2

A1XEN ERGNY 5 5 mm AfWHÀC* & PHOTO i TEXTS H PAGES Pub/NonPuW

r—

]

Source

[

Classe

J

£uppi- tout (35616) (56280) (14857) r

a

a

a

a

a

a

9.C &mdef

(42)

LA

REQUÊTE

GÉNÉRALE

Unisys Requête

Recherchedotouslesobjetscorrespondantè l«requêtesuivante:

Chobirhafii: Opérataur Vdoor ftate. Page PubEcation Ecfitk>n*_Multiples t-y.r ;■*«r; Séparateur > >« < <-!» Like Contains Begjn_with Phrase PhJfce Vide Conhrroéiî

Coeenentaire Contains "toutes"

(43)

-Objet Page : permet de retrouver tous les objets associés à

l'objet

sélectionné. Ex. : photos liées à l'articleouinversement.

2)

La

visualisation

des

objets

:

a) Dans le répertoire:

La liste des objets trouvés s'affiche dans le répertoire. Des flèches de

déplacement permettent de se déplacer d'un objet à l'autre (icônes 6 et 7). Le type d'objet

(texte, photoou page) estvisiblegrâce àuneicônesitué àgauche del'objet.

Afin devisualiser les photos, il estpossible de les disposerenvignettes grâce à

l'icôneMosaïque (icône 4).

Pourchaque objet figurent uncertain nombre d'informations : titreoulégende,

date deparution, édition (l'objet peut être paru soit en pagescommunes, soit dansunedes 25

éditions, soit dans un supplément), numéro de la page, commune de scanner (étiquette

Hermès), auteur... Mais les informations affichées dépendent du type d'objet. Quatre modes d'affichage sont disponibles grâce à l'icône Loupe (icône 10). Ils permettent de privilégier,

pour unobjet donné, les informations pertinentes :

-Page : édition, datedeparutionetnumérodepageprivilégiés,

- Photo : titreet

légendes privilégiés,

- Texte : titreetédition

privilégiés,

- Tout.

Il est par ailleurs possible de connaître les multiples publications d'un même

article grâce à l'icône Multi-parutions (icône 14) qui affiche le masque de publication. En

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