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La formation des enfants d’agriculteurs et leur
orientation d’emploi : études complémentaires à une
enquête statistique en Ille-et-Vilaine
Pierre Daucé, Guenhaël Jegouzo, Yves Lambert, Bernard Roze
To cite this version:
Pierre Daucé, Guenhaël Jegouzo, Yves Lambert, Bernard Roze. La formation des enfants d’agriculteurs et leur orientation d’emploi : études complémentaires à une enquête statistique en Ille-et-Vilaine. [Rapport de recherche] Station d’Économie et Sociologie rurales. 1971, 47-23 p. �hal-02403492�
\
INSTITUT NATIONAL DE L.A RECHERCHE
AGRONOMT()UE
Station
dtEconomie
Runale de Rennes
+
lË
LA
FORMATION DES ENFANTS DIAGRICULTEURSET
LEUR ORIENTATION DIEMPLO.I :ETUDES COMPLEMENTATRES.A UNE ENAUETE
STATIST
IAUEEN ILLE*ET-VILAINE
P.
DAUCE,G.
JEGOUZO etY.
LAMBERTavec
la
collabonation deB.
ROZEAVERTISSEMENT
Une enquête
statistique
a étéfaite
en 1970 dansle
cjépartementrJtllle-et-Vilaine
pounétudienla
fonmation neçueet les
emplois exencéspar
des enfants dtagniculteuns nés de 1945 à 1955. tl en a été nendu compterJans un pnécédent document
:
rrl-a
fonmation des enfants dragriculteunset
leun onientation hons de I tagnicultune ; nésultats dtune engLJêteexplo-ratoine
enllle-et-Vilainerr,
l. N,R.A. - station
dtEconomie Runale deRennes, janrzien 1g?1.
cette
étude, effectuée aupnès desfamilles,
a fait appanaitne quedes divenses catégonies dtéducation
clest
la
fonmationagricole
countequi
netient
le plus dans ltagnicultunelimais lepetitnombne decas nepen-met pas de conclune en ce
qui
concennela
fonmation agnicole longueDlautne
pant,
panmiles
enfant.s, dlagniculteunsqui slonientent
vensles emplois non
agricoles,
nombneux sont ceux qui se pnésentent sun le manché dutnavail
sans avoin de qualification.Deux autnes études, néal isées également en tl
le-et-Vilaine,
ontpenmis en panticulien dlappnofondin ces deux
points
:I -
Des élèvesen couns descolanité
dans uneinstitution
composée dluncol lège génénal et dlun étaUt issement agn icole ont été intennogés sun leun
passé scolaine
et
leunspnojets pnofessionnels. Llonientation
dremploides élèves du collègeagnicole a été analysée en distinguant
cycle
countet cycle
long et pan companaisonaveccelledesélèvesdu collège génénal.Cette étude drondne monognaphique penmet aussi de détenminen quels sont
les
mécanismes dtentnée dans ltenseignement agnicoleà
tempsplein,
decycle
countet
decycle
long"2
-
Uneexploitation des dossiens administnatifs
détenus panle
CentneNational poun ltAménagement
des
Stnuctunes desExploitations
Agnico-les
(C"N,A.S.E.A.)a
étéfaite
poun destnavailleuns
agnicoles candi-dats aux aides àla
mutationpnofessionnelle.ll
sragit
de gançonset
fil-les qui, nésen
1945et
apnès,sontsontisde
ltagnicultuneapiès y
avoin exencé une activité
pendant un temps souvent assez count et qu i ont voulu, en changeantdtemploi, bénéficier
des aides à la fonmation post-scolaineet à la
convension.Nous nemercions
les
nesponsablesdeslnstitutionsoù
nos étudesont été
faites.
M. RozE et
MmecARDou
ontassuné
la
pnépanationINSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE
AGRONOMIQUE
Station dtEconomie Runale de
Rennes
LIORIENTATION SCOLAIRE
ET
PROFESSTONNELLE COMPAREEDES ENFANTS DIAGRICULTEURS D]UN
COLLEGE
D'ENSEIGNEMENTSECONDAIRE
ET
DIUN COLLEGE AGRICOLEY.
LAMBERTavec
la
collabonation deP.
DAUCE.
SOMMAIRE-pages
Résumé
Chao itne pnemren Obiect
ifs
et
conditions
de néalisation
de lamonognaphie
Section
I -
But et inténêt de la monognaphie.
Rappel des oll
le-et-Vilaine
bjectifs et
nésultats drune enquête effectuée enLtenquête monognaphique comme enquête complémentaine
-Section 2-
Champet
méthodes drinvestigation.
Ltinstitution
scolaine choisie.
Les
méthodes dtinvestigation,
Ltéchantillon
des élèves étudiésChapitre
2-
lonientation alne co des élèves dset n icole ét S nement
énal
Les
facteuns cultunelsLes
facteuns économiques5 6 6 6 7 7
I
9section
I -
Les
donnéesscolaines, cultunelles et
économiques 16Le
passé scolaine15
l6
1820
Section 2
-
Analyse des opinions des élèves-23
.
Quelles influences ont pesé sun lronientation venslrenseigne-ment agnicole
?
23.
llRaisonsll du choix ouavancées pan
les
élèves du nefus de llenseignement agnicole.
l-es
élèves du collège a onientation scolaineet
deI lenseignement
agnicole
?gnicole
sont-ils
satisfaits
de leunla
fonmationqutils
neçoivent dans25
27
Section
3-
Le point
de vue des enseignants 30.
Opinion sunles
naisons drentnée au collège agnicole.- 3l"
Evolution du nombneet
du niveau des candidatsà la
fonmationChapi ne3- S ets S
t
nicole et
desls anés lèves de
llen-nénalSection
1-
Les pnojets dtentnée dans ltagnicultuneet
dansles
sec-teuns pana-agnicoles selon
la
natuneet
le
niveau de la fonmation en couns.
Opposition entne fonmation génénaleet
fonmation agnicole-.
Les
pnojets des élèves du collè9e agnicole selonla
dimension deItexploitation
de leuns panentsSection
2-
Lesexplications
des pnojets pnofessionnelsRaisons de ltentnée dans I lagnicultune
Raisons de la non-entnée dans ltagnicultune
Les
intennogations de ceux qui hésitentListe
des tableaux35 36 36 38 Conclusion génénale 39 40 40 43 45 47 s de ll
-
RESUME-Llenseignement
agnicole
secondaine a connuun
développementimpontant en Fnancedepuis
qutil
a été néonganisé pan uneloi
du2
août1960.
Les effectifsont
pan exemple doublé dansle
secteun public
entne1962
et
1968. Bien que nécemment nénové, ce type dtenseignementnté-chappe pas
à la
nemise en causequiaffecte
llensemble du slzstèmesco-laine.
Devives cnitiques,
venant dthonizonstnès
divens, lui ont
étêfa ites.
La
fnéquenÇe des polémiques contnaste avecla
raneté,
sinonllabsence,
dlétudes appnofondiesdu
fonctionnementde
I lenseignementagnicol e
et
des nôl es qu I i I exence. En effectuant une monognaphie en ll I e-et-Vilaine
sun des élèves dlonigineagnicole,
nous avons voulu commen-cen àétudier
quel le place tient ce type dtenseignement dans I ronientationnofe des enfants dl n tcu teuns. Cette étude a été
faite
en complément dluneenqu te pan sondage al is e début 197O dansllensemble du
dépantementdtllle-et-Vilaine
en vue dlanalysenles
nela-tions entne éducation et mobilité des enfants dtonigine agnicole.
La
monognaphie a pounpanticulanité
de ponten sun unétabtisse-ment composé de deux
collèges:
llun
agnicole
de cycles countet
long,I rautne drenseignement génénal.
La spécificité
de I lonientation scolainedes él èves (gançons) du col lège agn icole
et
de I euns pnojets pnofession-nels a été analysée pancolîpanaison avec
la
scolanitéet les
choixpro-
fessionnelsdesérèv@lles)ducollègegénénal.Lapnésen-ce dans chaque
collè9e
drélèves dronigine non agnicole a penmisdtétu-dien
les
mécanismes de I tonientation scolaine et pnofessionnelle àla
foisen fonction de
la
fonmation poununeonigine sociale donnée,et
enfonc-tion
deltonigine
sociale poun une fonmation donnée.La
méthode dlobsenvation a componté deux appnoches.Les
élè-ves ont founni des
faits et
des opinions en
nemplissant
eux-mêmes unquestionnaine.
Ces infonmations ont été complétées pan des entnetiensavec
les
enseignants.Si
cepnemienessai
ne constitue pas une anal ysesociologique appnofondie, il penmet déjà de mieux compnendne les
pno-cessus dlentnée dans llenseignement agnicole
et
les objectifs
pnofes-sionnels pounsuivis à
la
sontie.E,n ce
qui
concenneles
p-no.ietspnofessionn ,
les
nésultats dela
monognaphie confinmentet
complètent I tenquête génénale dt llle-et-Vi-laine.
Les élèves dtonigine agnicole
du collège génénal, quel que soitleun niveau (Ae ta5è à
la 2è),
ne pnévoient qurexceptionnellementdten-tnen da.ns
llagnicultune.
lls
stopposent nettement aux élèves deltensei-gnement
agnicole,
toutaumoinsàceuxducycle count;
eneffet, si
B0 7odes élèves du cjzcle count envisagent drentnen dans
llagniculiune,
pancontne 32 0lo' seulement de ceux
du cycle long fonment
ce
pnojei.Les
choix en
cycle
long se pontent suntoutvens
les pnofessions pana-agni-coleset
même, au niveau leplus
élevé,
vens despnofessionsqui
nrontplus
aucun nappont avec ltagnicultune.Ces données
illustnent
Itopposition quiexiste entne,Ie cycle icourt2
long agnicole
qui oniente
peuvers ltagnicultune,
drautant moins que leniveau de fonmation est plus
élevémaisdlautantplusquela
dimension delrexploitation
des panents estplus
gnande. De façon génénale,la
fné-quence ds llrrsrlnéerr des élèves dlonigine agnicole qui suivent unensei-gnement agnicole
est
drautant plus fonte que le diplôme est plus bas. Cecilaisse
mal augunen de I télévation du niveau dt instnuction des futuns pno-ducteunsagricoles
dans les négions defaible sunface.
Nos obsenvationsimpliquenaient que
le
B.T.A.
oniente, pan contne, plus
souvent vensI tagricultune dans,
les
négions de gnandes exploitations.Lrétude des
pnojets
pnofessionnels enfonction,
àla
fois,
de lafonmation
et
delronigine socialerpnécise
le
nôle nespectif de ces deuxfacteuns. Q,uel
que
soit le
type dlenseignementsuivi,
les élèves dtoni-gine non agnicole nlenvisagentpas
dlentnendans llagnicultune.
Cetteobsenvation
nlest pas
sunpnenante.Pan contne,
il est significatif
deconstaten que dans
le
collège génénal, I tattitude des enfants dtagnicul*teuns
à I régand de la pnôfessionagricole,
de même qutà I régand de Ilen-seignement agnicole.,tend
àstidentifien
àcelle
des élèves dtoniginenon-agnicole.
Cette conétatation nenfonceltinfluence
du
type de formation sun ltonientation vens lbmploi agnicole.Faut-il
en conclune que I lense ignement agnicole estfacteun
dlen-tnée dans
lragnicultune
?
Ltexplication de ltentnée
dans ltagnicultunesenait
alons
à
nechenchendansles
facteuns dellonientation
vensllen-seignement
agnicole. La
question posée appelle deux néponsesdistinc-tes,
selonle cycle suivi.
Au niveau du
cycle count, le
pnojet
drentnée dans ltagnicultuneest
néal iséex-ante:
il
intenvient donc en tant que facteun dellonienta-tion
vens ltenseignement agnicole. Pancontne, au niveau ducycle
long,même
si
ce pnojetest
fonméex-ante,il
se tnouve nefonmuléulténieune-ment selon le niveau de fonmation
atteint,
enliaison
avec lespenspec-tives
offentes concunnemment pan leS secteuns pana-agnicoles.Cette
distinction
slexpl ique panles
facteuns de I ronientation vensltenseignement agnicole. Dans le cas du
cycle count, la
monographiefait
clainement appanaîtne
le
nôleconjoint,
dlune pant de ltéchec scolaine,tnaduit pan ltâge de sontiede ltécolepnimaine ou
le
neiet dellenseigne-ment génénal à I r issue des classes dlobsenvation
et dlonientation,
dlau-tne pant de lroffne dlemploi
agnicole
dans ltexploitation des
panents,dont
la
dimensionest
nelativement élevée. Lepassé scolaine des élèvesdu
cycle
longlaisse
supposen, au contnaine, que beaucoup dlentne euxaunaient pu continuen des études génénales. Leun
orientation
venslten-seignement
agnicole nésulte
à la fois
de
I'intérêt
déclané poun ce qui concenne Ilagnicultune, et
de la cnainte de I téchec suscitée panles
fon-mes abstnaites
de
llenseignement génénal,
chezdes
élèves provenantsouvent de classes de 3ème de type C.E.G..
ll
y
aunait ainsi, poun un centainnombnedrélèvesr une nelégationqui,
patente dansle
casdu cyclecount, slexercenait
sousla
fonmedis-simuiée dlune auto-él imination
dans le
cas ducycle long.
ll
faut
néan-moins se ganden de considénen
cette
constatation comme défavonableà lrenseignement
agnicole, can, finalement, elle
semble beaucoup moinsltexpnession
dlune
dévalonisationobjective
de ce type dlenseignement,que
le
modeléen cneuxdes insuffisances dlun enseignement génénal dontltintel-ligence,
ciale.
3.
et
sanctionnentles inégalités
cultunelles
dues à ltonigineso-Les
nésultats obsenvés dans une monognaphie ne saunaient êtneextnapolés abusivement. Llanalyse des mécanismes
qui,
en mil ieuagni-cole,
pnésident aux choix pnofessionnels en nelation avecles
choixsco-laines, ainsi
que llexamende
la
place spécifique des
deux catégonies dlenseignement agnicole-
le
countet le
long-
dans llensemble dusys-tème scolaine senont ulténieunement étendus
et
appnofondis.I I
5
Chap itne pnemien
OBJECTIFS
ET
CONDITIONS DE REALISATION DE LA MONOGRAPHIEPanallèlement à une enquête
statistique
effectuéeau
pnintemps1970
en llle-et-Vilaine
sunla
fonmation suivieet les
emplois exencés pan un échantillon de jeunes dlonigine agnicole, une étude dtondne mono-gnaphique a été néalisée, à la même péniode, sun uneinstitution
scolainepnivée
située
dans unepetite
ville
du dépantement.Cette institution
apoun
oniginalité
dtêtne fonméedtun Collège
dlenseignement génénal etdtun Collège drenseignement
agnicole.
Les
objectifs
de
lrétude de cescollèges se nappnochent
et
se distinguent àla fois
de ceux de lrenquête pan sondage (1).Apnès avoin pnésenté les buts de
la
monognaphie, nousexamine-nons
le
champet la
méthode dtobsenvation. Nousneneviendnons pas sunItutilité
de ltenquête effectuéeen
llle-et-Vilaine,
maisil
est nécessaine de rappelen sesobjectifs et centains
de ses nésultats de façon à mieux appnécien ce que I rétude monognaphique peut apponten de complémentaineou de spécifique.
(t)
p.
DAucE, G. JEGot)zo,
y.
LAMBERT, rrLa fonmation des enfantsmie Runale de Rennes,
Janvien,
1971.,,
l. N. FR." -
Station
dno-dla niculteuns
et leun
onientation hons dell
nicultune nésultats dtune6.
Section
I -
BUT ET INTERET DELA
MONOGRAPHIERappel
des objectifs
et
de centains nésultats de ltenquête effectuée enll
le-et-Vil
aineLtenquête
statistique
étudieltinfluence
dela
natuneet
du niveaude
la
fonmationsuivie pan
les
enfants dlagniculteuns sun leun deveninpnofessionnel, à pantin dtun échantillon drenfants appantenant aux
géné-nations 1945
à
1955.Elle
distingueles
tnansfents hons de ltagnicultunequi steffectuent
pan
non-entnée (sunvenant dèsle
pnemienemploi,
toutà
fait
au débutde
la vie
active), et les
tnansfents pan sontie (néalisésapnès une péniode dtactivité dans
ltagnicultune).
Elle
montne queltin-fluence de
la
fonmation slexence beaucoup plus lons dela
non-entnée quelons de
la sontie.
Tout àfait
en début devie
active,
la
plupant des en-fants étudiés ntont qulun niveau de fonmationpnimaine:
cette catégoniede fonmation
les dinigele plus
souvent vensltagnicultune,
de même quela
fonmation agnicole, alons que lafonmation techniqueet
ltenseignementgénénal en détounnent génénalement.
E,nvinon
lamoitiédesenfants
de niveau pnimaine qui entnent dansItagnicultune sont
des
appnentis: ils suivent
un enseignement agnicoleà temps
pantiel
(altennance ou counspost-scolaines).
Cette pnopontionslélève
nêttefnent avec larsunface deltexploitation des panenlt.
Apnès un temps assez countdtactivité agricole,
les
rrsontiesrr sont tnèsnom-bneuses. Les plusnombneuxà
sontir
sont ceux dontla
fonmationla
plusélevée neste une fonmation pnimaine, les moins nombneux sont ceux qui
ont une fonmationagnicole.
La
sunface dellexploitation
des panentsin-flue
sunle
maintien dansllagnicultune,
dela
même façon que sunllen-tnée,
ce qui tnaduitle
rôle
impontant deltoffne
dtemplois agnicoles.Comme
la
majonitédes gançonset desfilles
qui quittent I ragnicul-tune ont été peuscolanisés,
ils occupent essentiel lement des emplois nonqualifiés.
Q,uandils
ne
se
sont pas maintenus dansllagnicultune,
ceuxqui ont acguis
un niveau de
bnevet dlappnentissage agnicole(B.A.A.)
sont devenus chez
les
filles,
bonnes à tout faineet
ouvniènes nonquali-fiées,
chezles
gançons tantôt ouvniens non qualifiés et
tantôt ouvniensqualifiés
du bâtiment apnès avoin accompli un stage de F.P.4..
Ltenquête monognaphique, comme enquête compl émentaineLtenquête statistique
saisit
peu I linfluence qulexencent sunle
de-venir
pnofessionnel deux catégonies de fonmation secondaire :ltensei-gnement secondaine génénal et ltenseignement agnicole à temps plein,
àes types de fonmation
étant
peuou pas
dutout
nepnéeentés dans lté-chantillon panmiles
enfants
ayant tenminé leun scolanité à temps plein au moment desintenviews.
Sun untotal de
540 cas (251 gançonset
289 filles)
:-
8r4
0lo desgançonset
13r g 7o desfilles
ont neçu une fonmationse-condaine génénale de niveau au moins égal
à la
classe de 3e.-
26 0lo des.gançonset 25r6
0lo desfilles ont suivi
un enseignementagnicole à temfs pàntiel jusqutà lapnésentation du
B.A.A.
ou du B. P. A. .-
4
0lo des gançonset 9
0lo desfilles
ont neçu un enseignementagni-cole
à
tempsplein
deniveauaumoinségal auB.A.A.
Mais on ne compteque 2 gançons
et
I fille
ayant
neçu une fonmationagnicole
de
niveau supénieun aucycle
count (anciencycle
l).7.
Poun les
enfants dont
la scolanité ntest pas tenminée au momentde I renquête (
il
s ragit
essent iellement drenfants nés de1 953
à
1955),
i;s
pnojets scol aines et pnofess ionnel s ne sont pas connus. La
situation
sco-laine
des enfantsdesgénénations 1953à
1955à la fin
dela
l4ème annéeétait la
suivanie :-
39r4
0lo desga-nçonset33,?
0lo desfilles
suivaient un enseignementsecondaine génénal, suntout en
C.E.G.
-
22 Io des gançonset
22r1 Io
desfilles
suivaient un enseignementagnicole à temps pantiel.
'-.8r 3 % Qes gançons
et
12 0lodes
filles
suivaient un enseignementagnicole à temps
plein,
pnincipalement encycle t.
-
Enfin,
envinon l O 0lode
gançonset
defilles
fnéquentaient unen_ seignement techniqueà
temps plein.Cette statistique montnequtune minonité seulement dtenfants
dra-gniculteuns sont scolanisésdans llenseignement agnicole à temps
plein.
Mais un centain nombne dtélèves de C.
E.G.
nejoignent cet enseignementapnès
la
classe de 3ème.Pan nappont à I tenquête
pan
sondage, llenuête
m n hi egl t à lré
tude
de llensei
ent
seconda ne na ou agn col ete S
Elle
compl te llenqu teg n ale en chenchant àdônnendes ments de néponse
aux
questions suivantes poun des élèves encouns de scolanité
au
momentoù
a lieu
cette
enquête génénale:quelleest llinfluence
des types de formation sun llentnée dansltagnicultune
? Q,uels sont les mécanismes de I lonientation scolaine vens I tenseignementagnicole
? Elle chenche à escol aines et pnofessionnel s
ense ignants.
xaminen
quelles
sontles
naisons des choixau
tnavens des opinions des élèveset
desSection
ll-
CHAMPET
METHODES DTtNVESTtcATtONApnès
avoin
expliquéle
choix deltinstitution
scolaineet la
mé-thode dlobsenvation, nous pnésentenons les canacténistiques de
lréchan-tillon
étudié.Lt institution scolaine choisie
Ltinstitution
choisie
pnésente plusieuns conditions favonables àla
néal isation du type dtétude entnepnis :. Elle
appantientàunepetite
ville
située
dans une zoneessentielle-ment nunale.
(t)
On tnouvena,àla fin
du chapitne 1, des tableauxpnésentantlronga-nisation
de I lenseignement agnicole.I
. Elle
compnend un col lège dtenseignement génénal et un col lège dlen-seignement agnicole (C" g. À. )ju*t.posés.
Ceci facil ite ltétude desmé-canismes de lronientation vens I lenseignement agnicole
ainsi
quellana-lvse
companativedes pnojets scolaines
et
pnofessionnels. Notons queffilnecompontepasdeclaSse5tênminalesetqulilest
mixte"
Ueèotlège agnicole
componte toutes les classes decycle
countet
decycle
long (1)et
ntest ouvent qulaux gançons.. ll
stagit de
collègespnivés,
pnépondénants gn Bnetagne en milieurunal,
en panticuliendans
le
domainede
lrenseignement agnicole (Z).. Ênfin, le
nesponsablede
lrenquêtea
donné descours
au collè9eagnicole,
é. qri lui
a penmis drêtne en contact dinectet suivi
avec I tins-titution.
Les
méthodes
dl investiqationLrenquête nepose sun deux voies dtappnoche. Nous avons
fait
nem-plin
un questionnaine auxélèves, en notne pnésence, -classe pan classe.Ces nenseignements
necueillis
en mans 197O ont été complétés pan desentnetiens
avec centains
enseignantset
pan des obsenvations relevéesdans
le
cadne dela
pnésence pànticipante du nesponsable de lrenquête'Le
questionnaineaéténemplipan tousles
élèves9,
C.E.A.(col-lège drenseignemeniagnicote) et' pan
les
élèves du collè9e 9énénal descllsses
de 5é(sectionè
rrgénénalerret
de tttnansitionr')r des classes de+e,
Saet
2 (de toutes lessections).
Ces classes sontcelles
où uneo-niéntation vens I lenseignement agnicole pounnait se manifesten ou
poun-nait
avoin été nefusée.La
premiène pantieduquestionnaineponte sunle
cunsus scolaineOe
lrélèvL,
la situation scolaine ou
pnofessionnellede ses
fnènes etsoeuns,
lâ
fonmation et lractivité pnofessionnelle de sespanents'
Unesecondâ pantie poseunesénie de questions ouventes ou fenmées sun les mécanismes
de lronientation
scolaine, les
pnojets
pnofessionnels et,poun
les
élèves duC.E.A.,
lejugementponté sun ltenseignementagni-tote"
Les
élèves dronigine non-agnicole du collège génénal constituenten quelque
sorte
rn
gnàupetémoin. Les
infonmations obtenues sont debonÀe qual
ité
pounles
questions fenmées, maisles
néponses auxques-tions ouventes sont souvent pauvnes can nous avons dt tlfainetlnemplin
les
guestionnaines en un tempslimité.
En outneles
pnojetspnofession-nels sont souvent incentains chez
les
enfants les plus jeunes.Lesentnetiens avec lesenseignants ont eu
lieu
lons dela
mise aupoint du questionnaine
et de
la
pnésentationdes
nésultats pnovisoines àe Irenquàt".
er.,fin,
la pnésence panticipante penmet de nendne plus vnaieet
plus nichela
nelâtion entnela
nechencheet le
tennain: il
en nésulteune intenaction qui suscite sans cesse de nouvelles questions
et
denou-vel I
es
intenpnétations.(t)
Oans llenseignementpublic,
les
trcollèges agnicolesrr au sensstnict
ntont pas de
cycle
long.e)
g;f:. nCanaétéristiqires du dépantement dans lequel Fenquête a été ef'9.
Les
naisonsmêmesduchoixdelrinstitution et
des méthodesdrob-senvation
livnent
les
limites
de ltenquête.Les
éléments drappnoche so-ciologique ont avant tout poun but dléclainenla
compnéhension desmé-canismes
et
nelationsappnéhendés à pantin des données drondnestatis-tique. ll
aunaitété
nécessaine dreffectuendes
entnetiens aupnès drunéchantillon
de panents dtélèves.Panailleuns,
avantde tenten desgéné-nal
isations,
nous devnons au moins confnonten nos conclusions aveccel-les
de lrenquête génénalellle-et-Vilaine
pounles
points communs. Lenappnochement est penmiscan la gnande majonité des élèves intennogés
est oniginaine du dépantement dt ll I
e-et-Vil
aine. En outne, les tnois quantsde.ces élèves appantiennent auxgénénations pnises en compte dans
lten-quête statist ique.
La
pnésentation de la népantition de notne population selonla
fon-mation en couns
et llonigine
sociale
penmettnade
mieux
délimiten
lechamp de lrétude.
Ltéchantillon
des élèves étudiésLe
tableaunol
pnésente leseffectifs
des élèvesdu collègeagni-cole,
le
tableau no2celui
des élèves au collège génénal.Tableau
nol -
Effectifs
des élèves du collège agnicole (tous gançons)cycl e
cycle
countcycle
long total cl asse 4è 3è 2è total 2è 1 ène tenm inale total section B. T. A. O. B. T. A. B. T. A.Bacc.
Dt effectif
21 7 1l 39 22 17 l't 20 7 77 Il6
On nelève que
les
élèves du cycle long sont deuxfois
plUS rtorïl-bneux que ceux ducycle
count. Notons
à ce
pnopos qutenl96z-l96g,
73 0/o des gançons scolanisés dans lrenseignement agnicole (à
temps plei ou
à
tempspantiel)en
llle-et-Vilaine,
lrétaient dansle cycle
l(l).
(t
)
Ctrambne Dépantementale drAgnicultune, Raooont sun I Ienseiqnement10,
Tableau no2
-
Effectifs
des élèves du collège génénalcl asse sect i on
nombne dtélèves
gançons f il les total 5e 4è 3è 2è Onientation Tnansition Longue Counte Pnatique Longue Courte Pnat ique Classique
et
mo-denne Totall0
ll
24 14 15 25 5 10 15 129 14 13 28 16 11 32 12 10l5
151 24 24 52 30 26 57 17 20 30 280Compte tenu
des
objectifs
dellétude,
nous distinguenonsseule-ment, au
tiine
de I roniginesociale,
lesélèves dronigineagnicole (enfantsdragÉiculteuns
exploitàntset
de salaniés agnicoles)et les
élèvesdtoni-ginà non
agnicole.
Cependant,afin
de mieux canacténisen la populationàtélè.r.= étudiée nous donnenons une décontnaction de
llonigine
socialeselon
les
divenses catégoniessocio-pnofessionnelles
que
nous
avonsdistinguées lons du dépouil lement.
La
pnopontion desenfants
dragniculteuns est beaucoup pluséle-vée dans I tenseignement agnicole (gZ
Iol
que dans I lenseignement génénal,oùlespouncentages sont de 36 9o
pour
les
gançonset
de 40 7o poun lesfilles.
Llimpontance nelative de ltonigine agnicoleest
encone plus man-quée dansle cycle
countde
llenseignementagnicole
que dansle
cyclelong
;
cette hiénanchie semble suggestive.Sidans
llenseignementSéné-nal, i.
pnopontion des enfants dtagniculteuns estplus faible danslessec-tioÂspnatiques que dans
les
autnessections, clest
queceux-ci
tendentà nejoindne
le
cycle count agnicoleplutôt
que dlentnen en 4è et 3èpna-tiqués
(t).
t-a pnofession des panentsconstituenettementltun des
fac-teuns génénaux de
llonientation
vens llenseignement agnicole.Lronigine sociale
détaillée
montne quele
necnutement deltinsti-tution se fait suntout
dansles
classes populaineset les
classesmoyen-nes. Les
élèves issusdes
catégonies rtagniculteunsrr rlouvniens etpen-sonnel de
senvicett,
llcommençantsrt nepnésentent79
0lode llensembledesélèves du C.
E.G..'Lrimpontance
du public issu de couches sociales9é-nénalement défavonisées en face de lrenseignement
nlest
pas sansatté-nuer les effets
dela sélection
liés à lronigine
sociale, à
ltinténieun de(1)
La
fonte pnopontion5è longue
tient
aufait
qnfants
dlagniculteuns obsenvée en cnous avons netenu dans I téchantil lon I
dte
ue
lasse de
a classe
Tableau no3
-
onigine sociale
des élèves selonla
natuneet le
niveau de ltenseignementsuivi
(en 0lol Col I e cole Ensemble a7 13 I 3 3 6 loo(rro)
Cycle long 84l6
5t 5 4 615 loo (zz1 Cycle count 92I
2t52r3
3 loo (3s) Col I èoe généralEnsemble 38 62 20 4 20
I
to
too (zeo) 4ème et 3ème Lon-gues et 2ème 36 64 18, 5 5 22lo
Br5 to0 (r3e) 4ème et 3ème countes 40 60 t9 4 26r s 815 2 too (+27 5ème de tnans it ion et 4ème et 3ème pna-tiques 30 70 30 3 t4 4l9
lo0 (zo) 5ème longue 71 29 to0 (z+l Enseignement su ivi nigine sociale RIGINE AGRICOLE RIGINE NON AGRICOLE-
ouvniens, pensonnel desen-vice
-
Employés de buneauet
com-mence
-
Patnons dellindustnie et
ducommence
-
Cadnes, pnofessions libénale-
Autneset
sans pnofessionTOTAL
Bnevet de Technicien Supénieun
Agnicore (B.T.S. A. )
Pnépanation aux classes pnépar-atoines
aux gnandes écoles agnonomiques
2O ans l9 t8 t7 l6 t5 t4
ANNEXE I - STRUCTURE ACTUELLE DE LIENSEIGNEMENT AGRICOLE
Bre tde Bne tde Bacca laur'éat
Facultés
classes pnéparatoircs aux
grandes écol es agnonortl i qut's
Technicien Agnicole à opt ions Technicien Agni col e Dr
r
I I I L I I T ----l Bnevet dtEtu-des pnofessionnelles agnicoles (B.E.P.A. ) I I I _t Brevet drAppnentissage 'cl asse. Ia'""-
I cue I I 10 I Fin de scolarité I obligatoine I t2ol -?1. I F---lLégende I '1-I L I - - - ) passenr-'lle-' vcns 3o I ou en pnc:venancc d<: t I tEducation Nationirlr-'. I I 'ét"blissement êtudiê .t f'Tf-n classcs ou s(-'c-l 4o ' tions repré'sentd'r-'s dans Enseignement général Bac I ène Bac DtB.T.A
40 3o et T ne lè ^( .T.4.
o.'
T B. T. A. 2 E.P.A o E.P.A. B. A. t.cueil,' se s c a a c d aANNEXE 2
-
STRUCTURE DE LIEI\SEIGNEMENT AGRICOLE AVANT L'ANNEE SCOLAIRE I969-1970 Bnevet de Technicien Supénieun Agnicole 20 ans t9 t8 l7 t6 t5 t4 t3 Brevet Pnofessionnel Agricole cycle I ----tPrépanation au concouns dren-tnée des Ecoles dttngénieuns
Faculté des Sciences (sun tltne)
.T.A.)
(Equ ivalence Baccal au-néat) i-I I I Ir
I I I I I I I I I I I I I I I t30 Ir
-t----'r
L_éSq_de. :----à Passage dtun cycle
à un autne de ltenseignement
agnicole.
Fin de scolanité obl igatoine
- - -+ Passenelle vers ou en pnovenance de I tEdu-cation National e. T lo ? 2o llo
cycle ll cycle I ll En gnemen g
I I I ---J I I I L 3.T. S. A en2 années Bnevet , de Tech-nicien Agnicole lo lo G
,
C 3o'
4o C C 3o 40 Bnevet tEnseig icole B. A.T.A en une ou deux années B. P. A. en une ou deux années E. A. A. Bnevet 6tlppn. Agnicole 2o 3o G 40sounce : Re'unre Fnançaise de rrAgnicurture
- LrEnseignement Agnicore en
14.
lrétablissement
: le
climat, ainsi que
ltadéquation du rrmessagett y sont plus favonables (l ).Les
obsenvationsfaites
en mat'ènedtonientationscolaire et
dlo-nientation pnofessionnelle senont pnésentées dans deux chapitnes
suc-cessifs. Cette
distinction
est enpantie
anbitnaine
dans la
mesune oùscolanité
et
penspective pnofessionnelle sontà la fois
causeet
consé-quence I lune de llautne.
(t
)
On netnouve néanmoins des inégal ités sensibles, fondées sun I toniginesociale,
dansla
fnéquentation des diffénentes sections.Ainsila
pnopon-tion
drélèves appantenantaux
C.S.P.
llouvniens et
pensonneldesen-vicerrest plus
gnande dansles
sections detnansition
et pnatiques;
in-vensement.
les
élèves issus desC.S.P.
rtcadnessupénieunsetpnofes-sions I ibéÉaled' sont
tlr"-n"p.ésentés'/dans
I es sections cl assiqueset
15.
Chapitne
ll
-IORIENTATION SCOLAIRE COMPAREE DES
ELEVES
DE LIENSEIGNEMENTAGRICOLE
ET
DESELEVES
DE LIENSEIGNEMENT GENERALOn
sgit
quela
néussitescolaine
à ltécole pnimaine,les
taux descolanisation secondaine,
et
les tauxdlaccès aux diffénents typesdten-seignement secondaine
sont
inégaux selon lesoniginessociales,
enpan-ticulien
pance queleniveaucultunel familial est
inégal socialement(l).
Pantant dlun échanti I I on dtél èves de I tense ignement secondaine
-
agn icol eet génénal
-
nous chenchons à népondne àla
question : pounquoi certainsenfants dtagniculteuns
slonientent-ils vens
I lenseignement agnicole etdlautnes vens llenseignement génénal ?
Faut-il
en nechenchenltexplication
dansles
inégalités
de niveaucultunel des
familles
qui existenaient à I I inténieun de la catégonie socialedes agniculteuns ? Leniveau de fonmation des panents agniculteuns est génénalement
bas. Dèslons,
il
est pnobable quele
nôle du facteuncul-tunel familial,
saisi pan
lrintenmédiainedu diplôme,
se manifeste peudans ltéchantillon étudié, donnant ainsiau nôle des faéteuns économiques un
poids
impontant quenous tentenons de cennen à pantin dela
vaniableItdimension de I lexploitationrt (sunface et pnéçence ou non de pnoductions spécial
isées),
enliaison
avecle
système dtattnibutions des bounses.La
dépense d1éducationpnésentant centains des canactènes dtune dépense dlinvestissement, onpeut, poun nendne comptedu choix drun type donné de fonmationsenéfénenàla
logique du choix de lrinvestissement,Panmi
les
divens investissements en éducation senachoisi celui
quiap-parailna auxpanents
commele plus
nentable comptetenu
de son coût(t)
Voin à cesujet
enpanticulien
:- A.
SAUVY et A. GIRARD,Lesdivensesclassessocialesdevant
lren-seignement
-
Mise au point génénale des nésultats, population no2-
mansavnil
1965,pp.
205-232.- P.
BOURD IEU nansmission de lthénitagecultunel,
in DARRAS, ant eLat
16"
et
du nisque attaché àsonnésultatéconomiqueetsocial. Le
nisquecon-cenne
la probabilité
drobtenin le diplôme quisanctionnelafonmationsui-vie et la
pnobabilité draccédenàunemploi gnâce à ce diplôme(l).
Cetteinterpnétâtion de lronientation de fonmation
tient
compte de facteunsliés
les
uns àla
néussitescolaine,
lesautres
aux penspectives dlemploi età
la
néussite sociale.Le
nôle que les détenminismes cultunels scolaineset
économiquesexencent dans
llonientation
vens llenseignementagnicole, appanaÎt-il
àltexamen de données de
fait
et
dlopinions des élèves et des enseignants?Section
I-
DONNEES SCOLAIRES' CULTURELLESET
ECONOMI-AUESl-Le
assé scolainLes
élèves ducycle agnicole
countet
ceux ducycle
long sont leplus
souvent issus de catégoniesdtétabt issementset de sections qui, .ausein du Ministène de lrEducation
Nationale,
sont considénées comme lesmoins llnoblesll :
-
cycle
count:
Enseignementpnimaine
z 5Q 0lo Classe de 5è detnansition
:
15 oloClasse de 5ème modenne counte
:
19 0loClasse de Sème moderne longue
:
6 oloClasse de
4ème
:
10 olo-
cycle
long:
Ancien 2è cycle agnicole1en cYcle
C.E'G.
I en cYcle C. E. S.
Classe de seconde génénale
25 olo
57 olo
17 olo
1 olo
Les
élèves du cycle long se necnutent essentiellement àllissue
dela
classe de 3ème de typeC.E.G..
Pancontne,lecycle
count neçoit en classe de 4ème une moitiédtélèves de
llenseignementpnimaine,
et
untiens drélèves du
cycle dronientation (classes
de 5ème countes)le
plussouvent apnès un nedoublement en 6ème ou en 5ème. Ces niveaux
diffé-nents dtaccès
à
I renseignement agnicole intnoduisent une nettedistinction
entne
lesélèves qui
r"ejoignentle cycle
countagnicole
et
ceux qui
slo-nientent vens
le cycle long. Llun
et I tautne cas nenvoient eux-mêmes auxnésultatsscolaines obtenus
à
lrécole pnimaine, can ctestdès
ce stade17. Nous canacténisenons la scolanitépnimainepan lrâge de sontie de
I lécole pnimaine" ce
cnitène
est
impanfait,
mais, .orr11"
lrécniventMM. GIRARD
et
BASTIDE,
tt;tffgenésume en quelque sontela
scolanitépassée des élèves
et
constitue un signe impontant de leuns aptitudes (. . . )Ltenfant qui néussit tnès bien au Couns Moyen 2ème année et qui est annivé
jeune a devant
lui
unaveninscolainetout tnacé.
Au contnaine,celui
quiy panvient tand
e! nty
néussit pas nrest pas destiné à pounsuivÉe desétu-des pnolongéestt (1).
Tableau no4
-
Age de sontie dellécole
pnimaine selon ltonientationsco-laine
et ltonigine
sociale (en 7o)Onigine
sociale
Age de
te
Collège génénal C. E.
A.
(onigineaqnicole) on rg rne aqnicole onigine non aqn" cycle
count cycl I onqe
I
I
anset
moins 12 ans 13 ansl4
ans et plus Total 37 5or 5 Br5 4 too 44 36l5
5 100lTrs
32 17rs 33 100 62 29 7 2 100Si
lton
considène comme rrnonmalerrla sontie
de lrécole pnimaine à ltâge de II
ans,
on constate des
netands scolaines assez impontantslons de ltentnée
dans
llenseignement secondaine, quelles quesoient
lanatune de llenseignement ou
llonigine sociale"
ll
est
cependant fnappantde neleven ltampleun des handicaps accumulés, à ce stade, pan
les
en-fants dragniculteuns du cycle count du
c.E.A.
. Al ropposé, éeuxdu cyclelong se distinguent
pan
la
situation
la
plus favonable de lrensemble deI téchantil I on
;
néanmoins I a moit ié des él èves du cycle
long ont nedoubl éune classe avant dlentnen au collège agnicole.
Le
tableau
no5
complète ces obsenvations pan une companaisonentne
les
niveaux dlenseignementrpoun tousles
élèves.On nelève une
similitude
entneles
netands scolaines des élèvesdu
cycle
countet
ceuxdes élèves
des sections pnatiques ou detnansi-tion.
Ces deux catégonies dlenseignement constituent des voies de nélé-gation à ltinténieun dusystèmescolaine. Sun
vingt
sept élèves Ou cyzctecount qui se sont pnésentés
au Centificat
dtEtudes Pnimaines,dix
ontsubi un échec. Tout
ceci
fait
pnésumen quelrinfluence
dela
néussite àllécole
pnimaire sun llonientation vens llenseignement agnicole est fonte,et
qulelle
slexence drune façon diffénente entne lesdeuxcycles. Le
cyclé(t)
Onientationet
sélectionscolaines,
rrPqBglationrret
lrEnseiqnemqrÈ,18.
count senait
ainsi
le
nefugedlune pantie
des élèvesles
moinsrraptesrlalons que
le cycle
long necnutedes élèves
qui
ont
tenminé des étudesgénénales
de ien cyclé
.n
obtenant génénalementle
B.E.P.C.
(sun 57étèves du
cycle
longqui
[ont passé,
1Oont
échoué)'Pourquoi,
Panmiles enfants dlagniculteuns
qui
échouent ou qui néussissent dansle
lencycle de ltenseignement génénal, centains
stonientent-ils
vensllensei-gnement
agnicole
?Tableau noS
-
Age de sontie delrécole
pnimaineselon
la
natuneet
lenit..,
de llenseignementsuivi
(en 0lo)2
-
Les
facteuns cultunelsll
nestenait à analYsen les facteuns dela
néusite
scolaine aunl-téco
,
facteuns qui
sont dtondnecultunel et
dlondneconom r que, I es deux étant I
iés.
Les nésul tats de I tenquêtepenmettent-ils
de montnen queI
nôl e joue I e n iveau de fonmat ion des p anents sun Ilo-nientation vens I lenseignement panticulien pan lt intenmédiaine
Les
données sontles
suivantesagnicole
? Ce nôle pounnait slexencen ende
ltâge
de sontie deIécole
pnimaine. Di lôme lelus
élevé du ene olo de sonties à
11 anset
moinsLuelle
quesoit
llonigine
sociale)Néant
c.
E" P. s4 41 47 olo olo olo olo olo 50 70Diplômes techniques (suntout C. A. P. )
B. E. P. C.
Baccal aunéat ou études supérieunes
ll
faut drabondfaine
nemanquenque les
élèves des divens typesdlenseignement appantiennent P
anfois aux
mêmesfamilles.
En outne la
Enseigne-ment su ivi 5ème tnansi-Collèqe sénénal c^ E- A^
tion 4è 3è pnatiques +è gè
vo-dennes countes 4è et 3è longues seconde cycle count cycl e I ong I 1 anset
moins 12 ans 13 ansl4
anset
Plus Total 1 42 38 9 100 35 50llrS
0r5 100 58 39 3 0 t00 18 33 t6 33 100 66 25 8 I 100lité
des anents n i cul teu ns ont u itté I t écol e nimaineà
lt ell
ntest pas poss bl e pan cons quent deas
i-tot
I lenseignement agnicol e.
19.
Peut-on necounin à un autne cnitène poun canacténisen
le
niveaucultunel
des panents agniculteuns?
Etant donné que laplupant desagni-culteuns
se sont
rrfonmés sunle
tasil,
paFla pnatique
de leun
métièn,nous
nous sommes demandéssi
llexencice des nesponsabilités hons délrexploitation
nrétait pas susceptible de founnin des élémentsplus
signi-ficat ifs.Les
panents des él èves dtonigine agnicol e ont été népantis sel onqutils
exençaient ou avaient exencé des nesponsabilités dans uneonga-nisation familiale,
pnofessionneller.administnative, syndicale, politiqueou at-ltne.
Les
cas de nesponsabilité sont de 3types:
nesponsabilité dupène, de
la
mène oudesdeuxàlafois. Les
pouncentages de cas denes-pons_abilité pan nappont au nombne
de familles
dragniculteunssont
de32
0lo auC"E.G.,
de 45 0lo danslecyclecount
agnicoleet
de 50To dans
le cycle
long agnicole.Ces diffénences de fnéquences selon
les
types dlenseignement nesont pas
faciles
à
intenpnéten.ll
semble queles
cas de nesponsabilitétnaduisent une meilleune ouventune
des
panentset
une centaine
ttcon-fiancerr dans
llagnicultune,
canil
stagit
suntout denesponsabilitéspno-fessionnelles.
Deplus les
pnises de nesponsabiliténe sont pasindépen-dantes de
la
sunface de Itexploitation.
Nous ne sommes pas en mesune depnécisen
le
nôl e nespect if de ces deux éléments, mais ilest
fnappant, entoYt-9a:,
de neleven la pnopontion élevée de panents ayant desnespon-sabilités
panmi ceux qui envoientleuns
enfantsen
c.E.G. et
suntoutdans
llenseignement agnicole longI cette
attitude:nrest, pnobâblemeritpas dénuée dlune nechenche de pnestige, poun centains.
Ainsi, il
ntappanaît pas dedifférences cultunelles
vnaimentnet-tes entne
les
divensesfamilles
des élèves de lrenseignement génénal etde lrenseignement
agnicole.
Si
detelles
diffénencesexistaient
néelle-TPnt, elles se
neflètenaientdans
le
type
drenseignementsuivi
pan lesfnènes
et
soeunsscolanisés
dansle
secondaineei
le
supénieun lons deItenquête.
Le
tableau no6 montne queles
népantitions diffènent peu.Tableau no6
-
Fnèneset
soeuns des enfants dlagniculteuns du CqllègeGénénal
ou duc.E.A. :
type
drenseignementsuivi
au-delà du pnimaine pan ceux qui sont en couns de scolanité
Type dlenseignement Génénal C. E. G,
Génénal C. E"
S",
LycéeTechnique count
et
longAgnicole
cycle
countAgnicole
cycle
long Ense ignement supénieunTotal
c.
E. A. Col I ège Génénal Nbn a/o 48 59. 12 13 12 6 r50 32I
917I
4 loo ,3 Nbn olo 42 40 9 6 6 4 3 4 4 6 6 7 7I
5 5 3 , , , , , , t07 I00Nos données dtenquête peuvent êtne insuff isantes poun
canacténiss-lemilieucultunel familial et
poun mettne en lumiène son influenceéven-tuelle
sun ltonientationscolaine
; il
faudnait sunce
point
néalisen des intenviews de fami Ile.
Ll infonmation necuei I I ie penmet pan contnedtexa-20.
minen
le
nôledefacteunséconomiquesliésau coût dela
fonmationet
auxpenspectives de débouchés pnofessionnels.
3
-
Les
facteuns écono I OUeSAlons que
les
bounses agissentuniquement sunle
coût dela
sco-lanité,
la
dimension drexploitation peut avoin un.doubleeffet.
Quand elle.rg."nt",
les
nevenus dela famille
slélèvent (en génénal), ce qui peut penmettne dlune pant de financen unescolanitéplus longue et dlautnepart
droffnin des penspectives inténessantes de
repnise
.
Nous faisonsllhy-pothèse que crest lroffne dremploi quia
ltaction la plus
impontante sun lechoix du type de fonmation.
-Ladi
ion de llexpl oitationLa
dimension deltexploitation
aété
canacténisée non seulementpan
la
sunfaceagnicole
utile (S.A.U.)mais
panla
pnésence ou non depnoductions spécialisées
(1),
poun tenin compte de centains aspects deI lintensif ication de la pnoduction.
Lrenquête
statistique effectuée
en llle-et-Vilaine montne
quelraugmentation de
supenficie
slaccompagne dlune élévation génénale dutaux de scolanisation apnès
ltâge de
la
scolanité
obligatoine
et dluneélévation nelativement
plus
nette de taux de scolanisation dansllensei-gnement
agnicole.
Toutefois, elle
ntisole pas
lrenseignement agnicole5 t"rp= ptlin.
Les
obsenvations faites dans la monognaphie (tableau no7)complètent
et
confinmentcelles
de ltenquêtestatistique.
Tableau no7
-
Dimensionde ltexploitation des
panents selonla
natunede lrenseignement
suivi
panles
enfants (0lol Ensei-nement Col I ège génénalc.
E. A. cycl e count cycl e I onqmoinsde
lOha10à2Oha
2O ha et plus TotalPouncentages dtexpl oi tation
ayant des pnoductions
spé-cialisées 14 28 58 100 2Q olo 0 23 77 to0 52 olo 3 26 71 100 45 olo
(t)Oétinies
selonles
nonmes minima suivantes (cas nencontnés).
5O poncs ou 7tnuies
.
0, 1 0 ha de sennes.
5Oveaux
t
ha de manaichage deplein
champ.
20 bovins dlengnaissement2t.
Les
élèves dronigine agnicole duc.E.A.
pnoviennentplus
sou-vent que ceux du
collège
génénal desexploitations
qui ontles
sunfacesles
plus gnandeset les
pnoductionsles plus
intensives. Les
dépenses dtéducat ion ntétant pas connues, on peut seul ement dédu ine desfaiis
pné-cédents
qutil y
a une influence despossibilités
dremploiagnicole
sunle
choix de llenseignement agnicoleà
temps plein.-
Le
système des bounsesComme
le
dépantementdtllle-et-Vilaine
est classé rrzone dené-novation nunalerr, I es attnibutions de bounses aux enfants dtagnicul teuns
y sont nombneuses
et
dlunmontantplusélevé. Rappelonsqueles bounses nationales (l) ae trenseignement génénal ontun
montantqui
vanie
de 2pants annuelles
à l0 pantsannuelles
(pant annuelle:
l1TF,
poun1969-197Ol'.
Elles
sont majonées dlunepant annuelle en
zonê de'nénovationnunale, majonation qui peut atteindne deux
à
tnois pants annuelles chezles
intennes à pantin dela
classe de seconde. Quant aux bounsesdren-seignement agnicole (2) qui sont dél ivnées pan le Ministène de I
rAgnicul-tune,
leun montant peutconnespondne à une bounse entiène (goor),
ouà une fnaction
(s/+,
I /?t- 1 /41'. En zone de nénovation nunale,
elles
peu-vent êtne majonées dul/gème de leun montantpoun les enfanté
dragnicul-teuns et drun autne
l/8ème
stjl
y a
intennat.Poun ltannée
scolaine
1969-7O, 32 bounses ont été accondées àdes élèves du
C.E.A",
dont 31enfantsdragniculteunsetunfils
desala-nié
agnicole. Les
bounses accondées aux enfants dragniculteuns sené-pantissent comme
suit
en fonction de leun montant (3).Tableau noB
-
Bounses accondées aux enfants dlagniculteuns duC.E.A.
Montant de
la
bounsecycl e
dtétude cycl counte cycle
I ong Ensemble
c.
E. A. 960 F 720 F 4BO F 360 F 240t
(entiène)(s/+l
(t /21(r/+
+
r/el
(r/+)
Nombne
total
de bounsesPnopontion de bounsiers I o 5 o 2
I
5 5I
1 4 3 2 6 5l3
I 6 3l 22 To 35 '/o3l
ulo(t) le
collè9e génénal ayant passé un contnat dlassociationest habilité
àles
necevoin.(Z)
t-e
C"E.A.
les
neçoit en tant qurétablissement neconnu.(S) Ctest compte tenu àe la naneté des infonmations publiées sun
les
attni-butions de bounses que nousfaisons état des quelques données
22.
La
quasi-totalité
des bounses accondées auxélèves du col lègegé-nénal s.ont des bounses nationales (centains élèves ont ob tenu une bounse
dépantemental"). L" tableau no9 donne
larépantitiondes
bounsesnatio-nales obtenues pan
les
élèves des classes
de 4è, 3èet
2è duC.E.S.
selon leun montant
et selonltoniginesocialedesenfants.
Pounla
classede 5è nous ntavions pas
les
données de toutes les sections.Tableau no9
-
Bounses nationales accondées aux élèves des classes de4è,
3èet
2è du collège génénal Montant dela
bounse Onigine sociale él èves dtonigine agnicole élèves dtonigine non agni-col e ensembl e des él èvesI
pants etplus
(gSOf
etplus,6 ou 7 pants (zoz
r
-
819 F)4 ou 5 pants (+Oe
r
-
585 F)2 ou 3 pants (zs+
e
-
351 F)Nombne
total
de bounses5 18 25 21 69 3
l6
25 33 77 B 34 50 54 146Pnooontion de bounsiens 82 olo 52 olo 62 olo
La
pnopontionglobale des
bounsiensvanie
du simple au doubleentne
le
C.E.A.
et Féchantillon
netenudu
collège génénal. Cettedif-fénence impor^tante doitstanalysenen tenant compte de
ltonigine
socialedes élèves
et
dela
sunface des exploitations.En ce
qui
concenneles
enfantsdlagniculteuns,
la pnopontion debounsiens
est
de 31 7o dansleC"E.A. etde827o dansle
collè9e génénalA
lrinténieun de chaque classe desunface, les
pnopontions nespectivesèont
les
suivantes;
C. E.A.
Collège génénal-
Exploitations
de moins de 20ha
?Otlo
95 0lo-
Exploitations
de 20 ha et plus 160lo
7O IoA
catégonie desunfaceégale, lapnopontion de bounsiensest
net-tement plus fonte au collègegénénai qulau
C.E.A.
maisil
ntappanaît pasde diffénence sensible dans le montant des bounses accondées, entne les
deux établ issements,
ni
selonlerégimedes
études (pensionnat oudemi-pensionnat).
Les
extennes ont des bounses dlun montant infénieunmaisils
sont tnès peu nombneux panmiles
enfants
dtagniculteuns.ll
sembledonc
que les
enfants dragniculteuns du collège génénal obtiennent plusfacilement des bounses que ceux du
C.E.A.. Clest
tout au moins ceque pensent
les
dinigeants des deux étaOlissements.On ne peut cependant pas en conclure que
le
système dtattnibutiondes bounses
favonise
lrentnée des enfants dtagniculteuns dansltensei-gnement génénal,
plutôt
que dans llenseignementagnicole.
Pouncela
ilfaudnait naisonnân à nessounces égales et non à sunface égaleret suppo-sen que les panents aient consciencedlune dispanité
éventuelle.
Toute-fois, sril
y avait dispanité, ltinfluence
dela sunface
en senait
nen-foncée.quel ques
23.
ces
divenses obsenvations nelatives à des données defait
dictentlus ions novt
ines sun
les mécanismes de I tonientationts
dl teuns vens I lensei nementnicole.
Les ves ducycle count,
ntont pas eu accapnès
la
classe de 5èI
mais Itenseignementgén nal ou en sont sont is
scolanisés dans contnainement aux enfants
les
classes pnatiques de llenseignement génénal (et sans doute aussi deceux qui sont scolanisés dans Itenseignement technique),
ilsont
des
pa-nents
installés
sun de rtgnandesrrexploitations.
Contnainement auxélè-ves du
cycle
count agnicole-et
desclassespnatiques,lesélèvesducycle
long agnicole ont
eu une
néussite nonmale dans llenseignement génénal;mais
à la
diffénencedesenfantsquiont pnis la voie
du second cyctegé-'
nénal,
ils
sontissus,
commeles
élèves du
cycle cour-t
agnicôle,
derrgnandesrr
exploitations.
Ainsi
les conditions droffne dremploiagnitole-et peut êtne aussi dtéventuelles
dispanités
entne collègegéné".t
.t
C.E.A.
dansltattnibution des
bounses-
tendent à donnenà la
dimension deltexploitation
des panentsun nôle
impontantdans
llonientation desenfants dtagniculteuns
vers
les
deux cycles de I lenseignement agnicole.Llopinion
des élèveset
des enseignants confinme-t-elle
ces con-clusions pnovisoines ?Section
II-
ANALYSE DES OPINIONS DES ELEVESLtanalyse
des opinions des élèves nelativesà
ltonientation vensllenseignement agnicole stappuie sun
les
néponses données à desques-tions ouventes concennant
à
lafois
les
influenceset les
naisons qui ontguidé
les choix.
Beaucoup de cesrrnaisonsil sontbanales,
les
élèvesintennogée nrayant pu
eu
suffisammentde
tempspoun i-étté"hin.
Noustiendnons
compte
panailleunsdespnojets
scolaines des élèves ducol-lège génénal.
Quel
les
influences ont pesé sun llonientation vens llensei ntaqni-cole
?La
question lloui vous
a onienté vens I len ser onement aqnicole 2lla été poséeà tous les élèv
es
duC,E.A..
Les
néponses font appanaîtnesix
types dtinfluence qui figunent au tableau suivant.Chez
les
enfants dlagnicul teuns ducyclecount,
ce sont les panentset les
éducateunsquiont peséle
plus dansletrchoixi'd"
ltenseignementagnicole:
panentset instituteuns
dans lecas
des élèves pnovenant deItécole pnimaine, panents
et
pnofesseunsou
dir.ecteun lonsque lrélèvepnovient dtun
C.E.G".
Llinfluence
de ces instituteuns subsiste dans le secondcas.
Au niveau ducycle
long,
lrintenvention des panents et desenseignants diminue,