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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Construire la crédibilité d'un énoncé scientifique dans l'espace public : la médiatisation des risques sur la santé liés aux champs électromagnétiques émis par les téléphones portables

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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CONSTRUIRE LA CRÉDIBILITÉ D’UN ÉNONCÉ SCIENTIFIQUE

DANS L’ESPACE PUBLIC : la médiatisation des risques sur la santé

liés aux champs électromagnétiques émis par les téléphones portables

Nadia DILLENSEGER

G.E.R.S.U.L.P., Université de Strasbourg

MOTS-CLÉS : RAISONNEMENT - MÉDIAS – RISQUES ÉLECTROMAGNÉTIQUES

RÉSUMÉ : La preuve est un élément-clé de la construction sociale de la crédibilité des scientifiques lors d’une controverse technologique publique. À travers l’étude d’une controverse sur les risques technologiques, nous tenterons d’identifier les principaux éléments qui, dans les médias, vont permettre d’apposer un label de scientificité à un énoncé : la mise en scène des résultats, mais aussi la manière dont les médias présentent ou désignent un scientifique comme expert.

SUMMARY : Proof is a kee-element for the social construction of scientists’credibility when a public technological controversy occurs. Through a controversy dealing with technological risks, we’ll identify the main items which, in the medias, appear to be able to give a mark of scientificity to a scientific terms.

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1. INTRODUCTION

Les médias jouent un rôle primordial dans la présentation, voire la révélation des risques scientifiques ou technologiques au grand public. Plus précisément, ils apparaissent comme un acteur important dans la construction de la crédibilité de la science et de l’expertise lors d’une controverse publique. Les médias constituent un espace hybride où plusieurs types de discours se confrontent, comme les discours des scientifiques ou des experts, le discours des journalistes, des décideurs ou bien encore celui des consommateurs. À un moment donné de l’évolution des débats, un discours ou un argument en particulier va s’imposer. L’objet de cette communication est d’analyser la construction d’une preuve dans l’espace public et les enjeux d’une controverse publique, à partir de l’identification des principaux éléments et stratégies qui vont permettre d’apposer un label de

scientificité à un énoncé.

Nous avons choisi de nous intéresser à la controverse autour des risques sur la santé liés aux ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables. Les téléphones portables sont, entre autres, accusés de provoquer des lésions cérébrales, alors que jusqu’à maintenant, seules quelques recherches ont pu apporter les premières « preuves ». Nous proposons d’étudier les mises en scène des preuves dans un échantillon de quotidiens français, à savoir Le Monde, Libération et Le Figaro de 1995 à aujourd’hui.

2. UNE CONTROVERSE PUBLIQUE : DES PRÉMISSES DU DOUTE AUX PREMIÈRES PREUVES

Nous allons tout d’abord présenter les spécificités d’une controverse technologique publique, notamment du point de vue des relations qui se font et se défont entre les différents acteurs impliqués.

2.1 Une controverse publique sur les risques scientifiques et technologiques : un récit particulier sur les interactions entre science, technologie et société

Une controverse publique constitue un lieu privilégié d’étude des relations d’interdépendance entre science, technologie et société. Les trois espaces forment une sorte de réseau de mailles ou de « tissu sans couture » (seamless web, T. P. Hughes, 1986) : leurs développements respectifs sont intimement liés. Une controverse est un lieu où les « boîtes noires » de la science s’ouvrent, c’est-à-dire que des croyances ou interprétations considérées comme acquises dans la communauté scientifique sont maintenant visibles et peuvent être remises en cause : il s’agit notamment de

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reconsidérer un procédé, des résultats ou des conclusions jugées trop hâtives. La mise en scène d’une preuve représente un point de cristallisation où les différents acteurs d’une controverse interagissent entre eux et où se dessinent les principaux enjeux. À cette occasion, l’autorité de la science est questionnée, et à travers elle, la crédibilité de ses représentants.

2.2 L’occasion d’une remise en cause de la crédibilité de la science et des scientifiques

Une controverse scientifique publique ne se limite pas à une confrontation entre des théories opposées comme dans le cadre d’une controverse scientifique (comme celle qui a par exemple opposé L. Pasteur et F.-A. Pouchet au sujet des générations spontanées), pour laquelle la clôture coïncide généralement avec la « victoire » d’une théorie sur l’autre, ou pour le formuler autrement, lorsqu’une vérité l’emporte sur une autre. Dans une controverse publique, il semble plus judicieux de parler de crédibilité que de vérité. La crédibilité des résultats scientifiques et la reconnaissance sociale du savoir scientifique ou de l’expertise sont centrales dans le déroulement et le dénouement d’un débat, bien plus que la validité scientifique apparente des résultats expérimentaux. En somme, il s’agit de déterminer qui est habilité à définir ce qui relève ou non de la science. Un scientifique en particulier, une institution ? En étroite relation avec la construction sociale de la crédibilité de la science, nous allons analyser l’instauration d’un contrat de confiance entre l’expert, le journaliste et le public. Crédibilité et confiance sont les deux éléments principaux qui participent à la reconnaissance sociale du scientifique.

2.2 « Le téléphone portable monte-t-il au cerveau ? »

C’est ainsi que titre Libération dans un de ces articles du 25 mai 1999. On se situe alors en pleine hypothèse du risque...

1) Les premières rumeurs

Les premiers soupçons concernant les troubles sur la santé liés à une exposition aux champs électromagnétiques datent d’une étude des savants russes en 1966 auprès d’ouvriers travaillant à proximité de lignes à haute tension. En 1979, une sociologue américaine, Nancy Wertheimer, publie une étude décrivant une corrélation entre l’apparition de leucémies chez l’enfant et la proximité de réseaux électriques. La première suspicion visant les ondes émises par les portables date de 1991 : une famille américaine a intenté un procès au géant Motorola suite au décès par tumeur au cerveau d’une des leurs, accro du téléphone cellulaire. Motorola a décidé d’investir une partie de son capital dans des études scientifiques, dans le but d’innocenter ses appareils et de regagner la confiance des consommateurs. Depuis, les recherches se multiplient pour mesurer les effets du téléphone cellulaire, notamment des études financées par les compagnies de téléphonie elles-mêmes. La puissance des micro-ondes du portable est de l’ordre de 0,2 watts par kilo de poids, ce qui est faible

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par rapport au rayonnement d’autres appareils domestiques, mais étant donnée la proximité de l’antenne du téléphone avec la zone temporale, la moitié des ondes est absorbée par la tête de l’utilisateur. Tout un chacun est cependant libre d’acquérir ou non un portable. La controverse sur l’éventuelle nocivité du portable pose donc la question des choix individuels, mais également celle des choix collectifs. Même les personnes qui sont récalcitrantes à utiliser un téléphone sont malgré elles soumises aux champs des antennes émettrices/réceptrices : le téléphone mobile émet des ondes ultracourtes de très hautes fréquences (900 MGH pour GSM, 1800 MGH pour Bouygues Télécom) qui le raccordent aux antennes-relais du réseau, disposées en hauteur au niveau des clochers, toits ou châteaux d’eau. Les opérateurs sont conduits à multiplier les relais, étant donné la portée extrêmement faible des combinés (10 kms en zone rurale, 2 kms en ville pour un GSM).

2) Un exemple de risques évolutifs

La complexité de notre étude de cas ne s’arrête pas là : les risques liés aux champs électromagnétiques appartiennent à une catégorie bien spécifique de risques, les risques dits « évolutifs » (Evolutionäre Risiken, W. Krohn et G. Krücken, 1993). Ils se différencient des risques classiques par le fait que la nature et l’importance des risques potentiels sont parfaitement inconnus. De plus, il existe un décalage entre l’estimation d’un risque et l’apparition effective du danger. L’incertitude est non probabilisable et se situe au cœur du problème. Les effets possibles des champs électromagnétiques sont mal connus et sont d’origines multiples (thermiques et athermiques) et les pathologies résultantes sont plurifactorielles (troubles de la mémoire et de la concentration, tumeurs au cerveau…, voire maladie d’Alzheimer ?). Les différentes équipes internationales qui se penchent sur la question mènent leurs études selon des protocoles variés, les uns utilisant le modèle animal ou cellulaire, les autres le modèle humain, par le biais de cobayes humains ou par celui d’études épidémiologiques, et arrivent à des résultats et à des conclusions bien souvent contradictoires.

Une évaluation scrupuleuse de ce type de risques passe à la fois par une estimation qualitative et statistique des risques, mais également par une prise en compte des discours politique, social et économique sur le risque. Plus particulièrement, un risque va prendre forme dans l’espace public essentiellement à partir du moment où celui-ci va être médiatisé.

3. STRATÉGIES ET ENJEUX DE LA MISE EN SCÈNE MÉDIATIQUE D’UNE PREUVE

Dans Le Monde du 13 octobre 1999, Kenneth Foster, professeur de bio-ingénierie à l’université de Pennsylvanie, remarque que « le problème est social, pas seulement scientifique. La question est de savoir de quelle sorte de preuve le public a besoin pour se sentir rassuré ». Cette réflexion explicite

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bien l’importance de la représentation et de la mise en scène du risque. En identifiant les épisodes médiatiques de la controverse et les différentes stratégies de (re)présentation mises en œuvre par les quotidiens, nous souhaitons montrer les éléments qui, dans les médias, vont rendre la science crédible au sein de la sphère sociale : les méthodes expérimentales appliquées par les scientifiques, l’utilisation d’instruments de mesure précis et fiables, la reproductibilité des expériences, etc. ?

3.1 Stratégies de (re)présentation

Le récit de la controverse se déroule sur diverses scènes médiatiques, comme celle de l’hôpital, de l’aéroport, du supermarché, de la maison, du laboratoire de recherches ou de la rue. Chacune de ces scènes évoque un épisode bien particulier : les portables sont accusés de dérégler les stimulateurs cardiaques, d’interférer avec les instruments de bord ou bien encore suspectés d’induire des tumeurs au cerveau et des troubles de la mémoire. Les contextes de représentation sont donc multiples, tout comme les stratégies mobilisées par les médias. Nous souhaitons souligner ici les stratégies qui nous semblent les plus judicieuses.

1) La preuve par l’image

C’est plutôt la mise en scène des résultats d’une expérience dans l’espace public qui va faire preuve que l’expérience elle-même. Celle-ci passe plus particulièrement par le biais de l’utilisation d’éléments empruntés au domaine scientifique, qui sont les diagrammes, les courbes, les graphiques. Un graphique est une sorte d’équivalent visuel d’un effet habituellement invisible, le rayonnement du portable sur la tête de l’utilisateur par exemple (Fig. c). L’image scientifique telle-qu’elle-est-présentée-dans-l’espace-public constitue non seulement un moyen de représenter un objet ou un phénomène, mais surtout un moyen de l’authentifier. Une sorte de certificat de réalité en somme.

La juxtaposition d’images de nature différente, comme, par exemple, la réunion, au sein d’un même encart, d’un diagramme « scientifique » et d’une courbe représentant l’augmentation du nombre d’abonnés au portable au cours des ans (« Le danger potentiel concerne déjà un Français sur quatre », Fig. c), va permettre de donner à l’information sa valeur médiatique, et de rendre compte de la pertinence d’une réflexion sur les risques. Il n’y a pas que des intérêts scientifiques, il y a également des intérêts socio-économiques en jeu.

Une image ne saurait cependant constituer un élément de preuve à elle seule. C’est l’utilisation de l’espace scriptovisuel constitué par la page ou la double page du quotidien et l’agencement du texte et du co-texte (D. Jacobi, 1999) l’un par rapport à l’autre que nous regroupons sous l’expression « mise en scène ». Le texte et les images sont complémentaires et l’un ne saurait être la traduction de l’autre. Ils forment un ensemble indivisible et cohérent. Prenons l’exemple des ordres de grandeur qui figurent dans les légendes des illustrations ou bien encore dans le texte lui-même :

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« 900 MHz », « 1800 MHz », « 0,1 à 0,3 watts », « n’est statistiquement significatif que pour des puissances massiques absorbées de 7,5W/kg »… De telles données sont-elles réellement incompréhensibles ou ne donnent-elles qu’une illusion d’objectivité et d’intelligibilité au lecteur ?

Fig. a Le Monde Interactif, 10 mars 1999. Fig. b Libération, 28 septembre 1999, p. 33. Fig. c Le Monde, 13 octobre 1999, p. 27.

Exemples de mises en scène médiatique d’un risque technologique

2) Le vocabulaire de l’incertitude

Le discours des journalistes semble osciller entre le souci de rendre intelligibles les données scientifiques dont ils disposent et la nécessité de rendre compte des doutes et des incertitudes de la science. Ce second trait apparaît notamment dans le vocabulaire employé (conditionnel et mode interrogatif) : les risques « sont faibles, mais sans doute pas nuls », « Peut-on déduire de cette expérience l’existence d’un véritable danger pour l’homme ? », « En l’absence de véritable danger, les fantasmes vont bon train », « Y a-t-il des contre-indications médicales ? », « suspicion », « hypothèses »… L’existence d’incertitudes laisse aux journalistes une certaine liberté et une part de créativité dans le traitement de l’information. Les figures a) et b) en constituent un exemple amusant. La figure b) notamment constitue une véritable métaphore : le lecteur/utilisateur de portable peut aisément s’identifier à un cobaye... Nous remarquons la tendance des journalistes, pour cette controverse tout du moins, à rassurer le lecteur sur les risques éventuels, et à ne pas « faire du sensationnel » comme cela a été le cas notamment dans le traitement médiatique d’autres affaires (comme celle de la listériose par exemple). Nous supposerons que l’incertitude est utilisée comme outil rhétorique par les journalistes, mais aussi par les scientifiques.

3) La preuve est portée par un individu, un scientifique ou un expert

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scientifiques admettent que leurs connaissances sont parcellaires. Les scientifiques affichent de la sorte une certaine « objectivité » de la science, qui reconnaît « ne pas savoir ». L’incertitude n’est pas synonyme d’ignorance, mais fait partie intégrante du processus de recherche. Elle est notamment liée à la flexibilité interprétative des résultats scientifiques, c’est-à-dire qu’à une donnée ou un résultat scientifique correspondent plusieurs interprétations possibles. Elle est habilement employée par les scientifiques comme un outil rhétorique : elle permet de présenter la dimension sociale de l’entreprise savante (« la-science-en-train-de-se-faire ») et devient un argument d’autorité. Par ce biais, le scientifique se pose comme expert aux yeux du public, c’est-à-dire comme celui qui est habilité à parler au nom de la science. Il est présenté comme le représentant d’une institution en particulier et acquiert de cette manière ses « galons d’expert ». Dans cette controverse, des organisations comme l’O.M.S. ou la Commission européenne qui ont lancé récemment des études à grande échelle renforcent également leur position institutionnelle. Savoir si l’utilisation de portables à long terme est effectivement dangereuse ou pas, n’est pas le seul enjeu des débats. Il est avant tout question de remettre en cause l’autorité des institutions scientifiques.

3.2 Une pluralité d’enjeux

Pour ce qui concerne les risques sur la santé liés au téléphone mobile, les groupes d’intérêts représentés ou encore « mondes de référence » (worlds of relevance, C. Limoges, 1993) appartiennent à la sphère scientifique (des savants de toutes disciplines participent aux recherches sur le sujet : épidémiologistes, biophysiciens, toxicologues…), mais aussi à la sphère sociale (les grandes compagnies de téléphonie mobile, les municipalités, les utilisateurs de portables…). Les alliances entre ces différents groupes sont susceptibles de se faire et se défaire avec l’évolution des débats. Le processus de prise de décision sera d’autant plus complexe que les intérêts seront variés. Il correspond en somme au triomphe d’une forme de crédibilité sur une autre. La crédibilité et la responsabilité des scientifiques notamment, mais aussi celle des compagnies de téléphone.

La construction sociale du risque repose, à terme, sur la mise en place de normes, au moins indicatives, en partant de deux principes directeurs qui sont le principe de précaution (le recours à l’option zéro) et/ou le principe ALARA « as low as reasonably achievable » (le choix de la technologie n’est pas remis en cause ; c’est l’exposition aux rayonnements qui doit être aussi faible que possible). Les portables conformes porteront l’estampille « CE », une sorte de garantie donnée par les scientifiques à l’objet. À défaut de normes, il s’agit dans la plupart des cas de simples recommandations, comme celle qui préconise d’éloigner le combiné de la zone du cœur pour les porteurs de pacemakers ou encore d’utiliser une oreillette. Les normes et recommandations étant différentes d’un pays à l’autre, nous pouvons supposer que le risque n’est ni appréhendé ni défini de la même manière en France qu’en Suède ou qu’en Australie par exemple. Actuellement, plus de

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30% des Français possèdent un téléphone cellulaire, contre près de 80% des Scandinaves. Ces chiffres semblent expliquer le plus grand intérêt des laboratoires suédois pour la question par rapport à celui des laboratoires français par exemple. Edicter un seuil d’acceptabilité du risque est au centre des négociations. Le portable étant devenu un outil « socialement indispensable », il semble impossible de demander à des millions d’utilisateurs de raccrocher leur téléphone.

4. CONCLUSION

Nous avons vu que la seule approche scientifique ne permettait pas de rendre compte de toutes les dimensions du risque et qu’il fallait considérer l’ensemble des acteurs et des mondes de référence de la controverse. L’instauration d’une relation de confiance entre science et public, le maintien de la distance cognitive et sociale entre savant et profane sont les principaux enjeux des débats. L’analyse des risques n’est pertinente que si on l’envisage du point de vue des doutes et incertitudes partagées par les scientifiques et les non-scientifiques, c’est-à-dire qu’il convient d’accorder autant d’importance au savoir qu’au non-savoir.

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CONTACTS

Nadia.Dillenseger@gersulp.u-strasbg.fr http://gersulp.u-strasbg.fr

Figure

Fig. a Le Monde Interactif, 10 mars 1999. Fig. b Libération, 28 septembre 1999, p. 33

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