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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 212

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Association des Anciens et Anciennes élèves des Sections Normales, de

l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique

et de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

Présidents d'honneur:

MM. les Directeurs généraux honoraires de l'Enseignement technique.

MM. les anciens Directeurs de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique. Mme la Directrice de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

M. le Directeur de l'antenne de Bretagne de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan. Mme la Directrice Adjointe de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

M. le Recteur P. PASTOUR.

Présidents - Vice-Présidents - Secrétaires Généraux· Trésoriers honoraires: M. BLACHIER (C 68). Professeur.

R. CANTAREL (B 56), Inspecteur général honoraire. A. GREUZAT (EF 38), Professeur honoraire. M. JEANEAU (A1 39), Professeur honoraire. N. de KANDYBA (B 46), Proviseur honoraire. P. PUECH (A1 44), Professeur honoraire. J.M. REFEUIL (EF 39), Professeur honoraire. M. RESSAYRE (D 56). Professeur honoraire. D. SAUVALLE (B 46), Professeur honoraire. y. STAPFER (D 43), Professeur honoraire.

COMITE NATIONAL

Président:

H. COUDANNE (A1 44),112 avenue de la Dimancherie, 91440 BURES-SUR-YVETTE Vice-Présidents:

J. BODINEAU (G 59), 26, rue de la Carterie, 44000 NANTES B. BRAUN (A1 66),20 allée Albert-Thomas, 91300 MASSY.

C. CREUZE (D 67). 2 allée des Naïades, 62200 BOULOGNE-SUR-MER. Secrétaire général:

MA PINDAT (A2 52), 25 avenue St-Jean de Beauregard, 91400 ORSAY. Secrétaires adjoints:

C. SUBAï (B4 91),13 allée du Bois, 01700 NEYRON

E. DUC (B3 90). 31 avenue Reille, 75014 PARIS

C. PIERSON (A'2 66),26 rue Auguste-Comte, 92170 VANVES

P. RYCKELYNCK (A1 83),10 rue Maupassant, 59210 COUDEKERQUE-BRANCHE. Trésorier:

M.N. BONTOUX (D 70), 22 rue Marceau, 92170 VANVES Trésorier adjoint:

1.ALLAZ (D2 91),10 rue Emile Zola, 93400 SAINT-OUEN Autres membres du comité:

Mmes et MM. M. BERTHAUD (B 59), M. BLACHIER (C 68), A. CHASSOT (C 56). J. CHEFDEVILLE (A1 52), J.P. DUGARDIN (A"1 58), E. GILQUIN (A1 65), M. JEAN EAU (A1 39), C. LECOINTRE (F 59). A.M. REVEILLÈRE (C 49), J.J. SANTIN (B1 77)

Le but recherché dans cette association est de contribuer activement au développement età la défense de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan et, dans l'acception la plus large, de l'esprit technologique dans toutes les disciplines scientifiques et générales enseignées dans les établisse-ments publics; de défendre la qualité d'ancien élève; et de maintenir les liens d'amitié que les élèves-professeurs ont formés dès leur séjour dans ces écoles et se prêter un mutuel appui.La reconnais-sance de l'utilité publique de l'Association n'estpascontestée par le Conseil d'Etat.Laprocédure de reconnaissance est poursuivie.

Abonnement au Bulletin de l'Association pour un an : 240 francs en 2001. Prix au numéro: 85 francs.

ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DE L'E.N.S.E.T. ET DE L'E.N.S. DE CACHAN 61, avenue du Président Wilson - 94230 Cachan (Val de Marne).

Tél/Fax: 01.69.28.78.18. - Email: anciens@ens-cachan.fr C.C.P. Paris 5488 99 K

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NOVEMBRE 2000

Sommaire

DUc6TÉDES SCIENCES

Une nouvelle Directriceàla Direction du C.N.R.S.

LE MOT DU PRÉSIDENT

Création d'un Centre Optique Ile de France André Ducasse

LA VIE DE L'ÉCOLE

Une nouvelle Direction à l'Ecole

Les études à l'Ecole

t.:Ecole Doctorale "Sciences Pratiques" Le concours d'entréeà l'Ecole· Session 2000 Les résultats à l'agrégation de la session 2000

Une équipe animée par Jacques BaD/NEAU nous permet

de saluer la venue du Bulletin nouveau.

Nouveau

? Pas seulement dans sa présentation, mais aussi

dans son contenu marqué par des articles scientifiques. Après

l'astronomie de René FAUGERfi, voici la description des

pers-pectives offertes par la "VALLEE DE L'OPTIQUE" présentée

par André DUCASSE. Ces articles attestent de cette volonté

d'ouverture scientifique passée ou à venir.

Comme l'a souligné Bernard DECaMPS au cours de la

remise du titre d' '54ncien Pensionnaire de l'ENS de Cachan" à

deux étudiants de nationalité vietnamienne, l'Association se doit

aussi d'être ce lien qui, dans le temps comme dans l'espace, unit

les générations qui se consacrent à la formation et à la recherche.

Mais cette dynamique ne s'intègrera dans un régime de

croi-sière de l'Association que dans

la

mesure où des "Régionales"

actives lui donneront un souffle nouveau.

, . t.:Ecole

et

l'action internationale

LA VIE DE L'ASSOCIATION

Le Bulletin nouveau est arrivé

Hubert Coudanne

Compte rendu du comité du 14/10/2000

INFORMATIONS - TEXTES OFFICIELS

Enseignement supérieur

et

lycées

NOS CAMARADES PUBUENT

[Nous venons d'apprendre (JO du 6 octobre 2000) que Bernard DECaMPS a quitté la Direction de l'ENS et que Madame Claire DUPAS, Directrice de l'Institut d'Electronique Fondamentale d'ORSAY, lui suc-cède. Nous diffuserons le nouvel organigramme de l'ENS de CACHAN dès qu'il sera officieL]

"Lettres pour ma poubelle" Paul Desalmand

"Enjeux économiques pour la Nouvelle-Calédonie" Gaël Lagadec et CécileYerret "Introduction à l'œuvre de Keynes"

Marc Bousseyrole

LES ANCIENS ÉLÈVES

(4)

DU CÔTÉ DES SCIENCES

Une nouvelle Directrice

à

la Direction du C.N.R.S.

Mme Geneviève Berger est nommée Directrice générale

Mme Geneviève Berger, 45 ans, jusqu'alors Directrice de la Techno-logie au Ministère de la Recherche a été nommée au Conseil des Ministres du 30 août 2000, Directrice générale du C.N.R.S.

Geneviève Berger, née en Moselle, a acquis très tôt une forma-tion et un cursus interdisciplinaires. Elle intègre l'Ecole Normale Supérieure de Cachan en 1974 (pro-motion 1974 - Section Physique Appliquée), d'où elle sortira avec une agrégation de Sciences Physiques et une passion pour la physique appli-quée. Elle complétera cette formation par une thèse de sciences en physique puis par un doctorat de médecine, ainsi qu'une spécialisation en médeci-ne nucléaire et application des radio-éléments à la médecine et à la biolo-gie. Elle obtiendra en outre une thèse d'Etat en biologie humaine et une habilitation à diriger des recherches.

liès attachée à l'interdisciplinari-té, en 1991, elle fonde un laboratoire interdisciplinaire, le Laboratoire d'Imagerie Paramétrique, qui s'im-plante dans le Centre

hospitalo-uni-versltaue de Broussais Hôtel-Dieu. Ce laboratoire focalise ses recherches sur l'imagerie médicale et les applica-tions des ultrasons à la médecine et à la biologie.

Geneviève Berger donne à ce laboratoire une incitation forte vers le transfert de technologie, en prolonge-ment d'axes de recherches plus fonda-mentaux. Un premier succès se traduit par la conception et la mise sur le mar-ché international du premier imageur mondial de l'os par ultrasons, princi-palement utilisé dans l'ostéoporose. D'autres travaux de ce laboratoire uti-lisent les ultrasons pour une visualisa-tion et une caractérisavisualisa-tion à très haute résolution, de manière non destructi-ve, des structures oculaires, du cartila-ge, ou encore des artères. Ses travaux donnent lieu à de nombreuses invita-tions à l'étranger, principalement aux Etats-Unis. Elle sera récompensée par le prix Yves Rocard de la Société Française de Physique (1997).

En 1995 elle est élue présidente de la section "Thérapeutique et médi-caments : concepts et moyens" du Comité National de la Recherche

Scientifique, fonction qu'elle quittera pour diriger, en 1998, le Département Bio-ingénierie, au sein de la Direction de la technologie du Mini tère de l'Education Nationale, de la Re-cherche et de la Technologie.

En 1998 elle reçoit les di tinctions de chevalier des Palmes académiques et chevalier de la Légion d'Honneur.

Elle est nommée Directrice de la Technologie au Ministère de la Recherche en janvier 2000.

Cette nomination à la Direction générale du C.N.R.S. traduit la recon-naissance d'une stature scientifique pluridisciplinaire apte à mener de pair une action vigoureuse en recherche fondamentale tout en situant pleine-ment la science dans la Société.

C'est la première fois qu'un ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan est nommé à la direction du C.NR.S. Cette distinction mérite d'être soulignée. Toutes nos vives et cha-leureuses félicitations à Madame Geneviève Berger.

(5)

DUCÔTÉDES SCIENCES

De la mise en place de l'association Optics Valley

à

la Création d'un Centre Optique Ile de France

U

n projet de construction 4'un Centre Optique Ile de France de 20000 m

2,

avec une première tranche de 15000

m

2

,

a été inscrit au plan Etat - Région 2000-2006. Le nouveau Centre verra le jour sur un terrain de

3

ha situé

sur le Plateau du Moulon

à

Orsay. L'achèvement de la construction devrait se situer vers l'automne 2003.

La volonté de la communauté des Opticiens de rapprocher les milieux industriels et les milieux académiques pour

affronter dans de bonnes conditions la bataille économique portant sur les nouvelles technologies optiques a

abou-ti

à

la création de l'association Optics Valley qui regroupe tous les acteurs de ce domaine scientifique capital. La

création d'un Centre Optique Ile de France a l'ambition de concurrencer les réseaux de formation aux USA, au

Canada ou au Japon.

Dans ce Centre, sur l'idée de B. Decomps, directeur de l'ENS, est envisagée la possibilité pour des normaliens qui

s'orientent vers l'enseignement en classes préparatoires ou de BTS, de passer une année et demie

à

Sup'Optique

afin d'acquérir une certaine culture des milieux industriels.

Dans notre civilisation complète-ment dépendante maintenant des technjques d'information et de com-munication, l'optique joue un rôle essentiel, tout simplement parce que les photons sont les vecteurs de trans-port de l'information les plus rapides, permettant surtout la plus forte concentration de données dans un volume fixé. Les forces de la commu-nauté française du domaine doivent se mobiliser pour relever les défis scien-tifiques et économiques qui sont asso-ciés à sa pénétration dans les secteurs stratégiques.

Depuis quelques années déjà, l'extraordinaire diffusion des techno-logies optiques était prévisible. La rapidité avec laquelle celles-ci se sont imposées dans plusieurs domaines importants de l'économie, a tout de même surpris un certajn nombre d'ob-servateurs. On peut rappeler ici quelques chiffres frappants concer-nant les télécommunications optiques et les composants optiques associés dont le développement .surpasse en ampleur celui des technologies élec-tronjques dans les années 60. Actuellement, le marché mondjal des composants électroniques est estimé à 130 G$ en déclin de 8% par an et celui des composants optiques à 30 G$ en croissance de 10% par an. Le marché mondjal de l'imagerie numérique est de 84 G$ en croissance de 20% par an. Le marché mondial de l'usinage par laser est de 2,4 G$, celui du contrôle optique de 4,6 G$ ....

Dans ce contexte, la communauté de l'Optique française se devait de réagir fortement. Elle bénéficie, en

JAncien élève de l'E.N.S.E.T.(A ']65 -Physique)

effet, d'une grande tradition histo-rique, aussi bien dans le domaine de la recherche que dans le domaine des développements industriels dans plu-sieurs secteurs stratégiques: la défen-se, le spatial, l'aéronautique, les télé-communications...

Plusieurs opérations témoignant de la réaction de notre communauté mériteraient sûrement d'être citées. Cet article portera sur l'une d'entre elles, dans laquelle l'Institut d'Optique a été fortement impliqué, en collaboration avec un certajn nombre de grands industriels et de PME et plusieurs autres composantes des milieux académiques.

Il s'agit de la dynamjque quj a conduit à la création de l'association "Promouvoir la Vallée de l'Optique : Optics Valley" et à la décision d'inscri-re 150 MF au contrat de plan État-Région 2000-2006 pour une pre-mière tranche de construction d'un Centre Optique d'Île-de-France de 15000 m2

• Elle montre à l'évidence

l'importance de la volonté commune des milieux industriels et des milieux académjques de se rapprocher effica-cement. Certes, le tissu de PME n'est pas numériquement assez important et n'a pas assez progressé dans les der-mères années. Cependant, l'originali-té et le dynamjsme de certaines de ces PME sont reconnus au plan interna-tional.

Optics Valley noyau

d'un réseau national

de pôles de compétences

La dynamique de la création Optics Valley s'inscrit dans cet effort de mobilisation.

Optics Valley, ouverte à tous les acteurs du domaine, souhaite être le noyau d'un réseau national de pôles de compétences, coordonnant les dif-férents efforts pour optimiser leur efficacité. Optics Valley tient égale-ment à se placer comme un majllon essentiel d'un réseau européen de pôles, susceptible de concurrencer les réseaux en formation aux USA, au Canada ou au Japon.

À

l'initiative du CNRS

Pour nous, chercheurs et forma-teurs du domaine public, le début de l'histoire se situe un peu avant l'été 1998. A l'occasion d'une manjfesta-tion en l'honneur du prix Nobel de Claude Cohen-Tanoudji, plusieurs éminents membres de notre commu-nauté réfléchjssent à la façon de faci-liter l'émergence de nouvelles techno-logies en optique. Il y a là, en particu-lier, Alain Aspect, responsable du groupe d'optique atomique de l'IOTA, Claude Froehly, responsable du groupe d'optique physique à l'IRCOM de Limoges, Claude Boccara, directeur du Laboratoire de Spectroscopie en Lumière Polarisée de l'ESPCI et d'autres universitaires très liés aux rilllieux industriels. Le constat est évident : il faut que nos tutelles académiques nous permettent de jouer un rôle important dans cette évolution galopante de technologies et dans les enjeux économiques asso-ciés. Sollicité par Alain Aspect' et

(6)

Claude Froehly alors que je dirige l'Institut de Physique Fondamentale de Bordeaux, je me laisse aisément convaincre qu'il faut lancer une action incitative au niveau CNRS afin de sensibiliser l'ensemble de notre com-munautéàl'urgence d'une réaction.

Üdée mûrit durant l'été 1998 et nous avons, dès le mois de septembre, une idée assez précise de ce que pour-rait être l'initiative du CNRS. Il s'agit de favoriser la diffusion des technolo-gies optiques vers d'autres disciplines et vers les milieux industriels en inci-tant des travaux de recherche com-muns entre chercheurs académiques et ingénieurs du secteur privé. Catherine Bréchignac, alors Directeur Général du CNRS, est séduite par cette idée dès l'automne 1998.

~ActionCoordonnée Optique (ACO) du département SPM du CNRS est née. Les personnalités du secteur privé ou semi-public sollicitées pour participer à l'opération sont enthou-siastes, en particulier Jean Jerphagnon d'Alcatel, Hervé ArdÜty de Photonetics, Jean-Paul Pocholle de Thomson, Hervé Arribart de Saint-Gobain, Emmanuel Rosencher de l'ONERA. Ils participeront au Comité Scientifique de l'ACO dans lequel ils apporteront une contribu-tion fondamentale. Dès l'automne 1999, l'ACO sélectionne et finance un certain nombre d'opérations pluri-annuelles de collaboration entre groupes de cultures différentes (une quinzaine). Son activité se poursuit actuellement avec des moyens (trop) modestes: 4à5 MF par an sont attri-bués pour l'ensemble des opérations que nous avons sélectionnées. J'assume depuis sa création la direc-tion du Comité de Pilotage de l'ACO, alors que les circonstances m'ont conduit à accepter entre temps (en février 1999) la direction générale de l'IOTA.

La collaboration entre le

secteur privé et celui

de la recherche

Cependant, au niveau des indus-triels, l'externalisation des recherches amont des grandes entreprises se poursuit et la réflexion concernant la nécessité de meilleures collaborations entre secteur privé et recherche aca-démique est de grande actualité. Il

apparaît important de dépasser large-ment l'ACO pour créer une dyna-mique globale de l'ensemble de la communauté. Ceci devrait se faire au bénéfice de tous, chacun améliorant ses performances. La concentration en moyens industriels, de recherche et de formation autour du plateau de Saclay, se prête particulièrement bien au démarrage d'une telle opération. Serge Tchuruk, PDG d'Alcatel, est séduit. Il décide, en concertation avec Catherine Bréchignac, de créer une association loi 1901 : "Promouvoir la Vallée de l'Optique: Opties Valley". Jean Jerphagnon est chargé de déve-lopper le projet au début de l'été 1999. Il contacte durant le mois d'août quelques acteurs du domaine pour porter le projet avec lui: six représen-tants du monde industriel (Hervé Arditty, Pierre Tournois, PDG de Fastlite (anciennement directeur scientifique de Thomson), Jean-Pierre d'Haenens de Thomson, Christian Reinaudo d'Alcatel, Alain Carenco d'Opto+ France-Télécom, Laurent Citti Président de l'ENSTA), et trois représentants du monde académique (Arnold Migus de l'École Poly-technique, Michel Voos de l'ENS Paris, conseiller de Catherine Bréchignac et moi-même de l'IOTA). Les statuts de l'association sont dépo-sés le 14 septembre 1999. Ses objectifs sont multiples: animer la communau-té, faire connaître son action, attirer des créateurs français ou étrangers vers les pôles d'excellence, aider àla création de "jeunes pousses".

Après avoir fait connaître les enjeux économiques de l'optique et ses ambitions, Opties Valley met en place actuellement ses structures et son mode de fonctionnement. Son siège a été placé à l'IOTA. ~asso­

ciation s'appuiera pour ses opérations de recherche communes entre cher-cheurs du public et ingénieurs du privé sur un Centre National de Recherche Technologique (CNRT) de l'Opties Valley que Claude Allègre a créé avant son départ. Ce centre, le seul créé pour le domaine optique, est placé sous la responsabilité de Pierre Chavel, Directeur du Laboratoire Charles Fabry de l'IOTA.

Le projet de construction

d'un Centre d'Optique

d'Ile de France

Parallèlement, l'IOTA e plaçant en cela dans les traces fixées par son ancien directeur, Christian Imbert, a fait de son développement une priori-té absolue et ceci sur trois plans. La Grande École, l'École Supérieure d'Optique dont les promotions sont actuellement de 60 élèves, ne forme plus suffisamment d'ingénieurs pour une communauté en pleine expan-sion. Sa formation est originale à

l'échelle européenne et elle se doit d'irriguer les différents domaines européens vers le quels diffuse l'op-tique. Il faut que dans des délais de l'ordre de 5 ans, elle puisse doubler le nombre d'élèves dans ses promotions. Par ailleurs son grand laboratoire de recherches, dont il est trè fier, le Laboratoire Charles Fabry (LCF) se place en pointe dans plu ieurs sec-teurs, au plan international. Pour conserver sa compétitivité, il doit avoir les moyens de se développer dans ses axes actuels ou de e placer en bonne position dans de nouveaux axes débouchant sur des domaines économiquement importants. Enfin, sa situation à l'interface entre le monde industriel et le monde écono-mique, l'inciteàavoir une forte activi-té de transfert entre recherche publique et entreprises. Pour cela une plate-forme de transfert (IOTECH) a été créée. Elle englobe le Laboratoire d'Optique Appliquée de l'Institut et a une vocation complémentaire. Il s'agit, en particulier, d'accroître les transferts de dispositifs élaborés au LCF vers les entreprises, et d'entre-prendre des travaux de recherche en commun avec le secteur privé ur de idées pré-compétitives, dans le cadre de laboratoires communs tran itoires. Or, l'IOTA ne peut se développer dans ses locaux actuels de 10000 m2 par manque de place. Il e t impossible d'accueillir un nombre significative-ment plus important d'élèves. Le groupes de recherche ontàl'étroit et il est presque impossible de faire venir un nouveau groupe de taille impor-tante. Les locaux à dédier aux travaux communs avec les entrepri es sont beaucoup trop petits. Nou avons donc proposé aux tutelles acadé-miques et aux collectivités locales la construction d'un Centre Optique d'Île-de-France (CODIF) qui abritera le nouvel Institut d'Optique refondé et sera en même temps le lieu de ren-contre et d'échange dont la dyna-mique Optics Valley a be oin. Le

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CODIF comprendra donc les trois composantes de l'Institut (Sup'Optique, LCF, IOTECH), le siège de l'Optics Valley et une locali-sation pour le CNRT de l'Optics Valley.

Favorisé par les enjeux écono-miques qui sous-tendent l'opération Optics Valley, ce projet de construc-tion d'un Centre de 20 000 m2

, avec

une première tranche de 15 000 m2 , a

donc été inscrit au plan Etat - Région 2000-2006 pour sa première tranche estimée à 150 MF ~Etatfinancera à hauteur de 90 MF, 60 MF étant pris en charge par le Conseil Général de l'Essonne. Dans les 15 000 m2

, l'IOTA

occupera 13 000 ml, le siège de l'Optics Valley 500 m', le CNRT 1 500 m2Nous développons actuellement la

programmation de cette construction avec la Direction des Constructions du Rectorat de Versailles. Le nouveau Centre verra le jour sur un terrain de 3 ha situé sur le Plateau du Moulon à quelques centaines de mètres de l'IOTA actuel et tout près de Supélec.

~achèvement de la construction

devrait se ituer vers l'automne 2003.

L:ENS de Cachan et les futurs

"agrégés - ingénieurs"

Ainsi, l'histoire commencée juste avant l'été 1998 devrait avoir une conclusion heureuse pour l'ensemble de la communauté des opticiens fran-çais. De son côté, l'ENS Cachan n'est pas restée insensible au développe-ment de l'optique puisque s'e t instal-lé, dans ses locaux de recherche, un laboratoire de haut niveau dirigé par J. Zyss, le laboratoire de photonique quantique et moléculaire. Des colla-borations existent déjà entre ce labo-ratoire et J'institut et seront confor-tées.

Au plan de la formation, les futurs "agrégés - ingénieurs" pourront plus facilement que d'autres adapter leurs enseignements aux besoins des milieux industriels . Us pourront éta-blir des liens avec ces derniers, liens

qui vont apparaître de plus en plus nécessaires dans les prochaines années, si l'on con idère l'accélération de l'évolution du contexte écono-mique.~optiquen'est pas la seule dis-cipline dans laquelle les normaliens pourront acquérir la culture d'entre-prise et devenir des "agrégés - ingé-nieurs". C'est sûrement une de celles dans lesquelles ils pourront le mieux sentir les tendances actuelles du monde économique.

D'autres pôLes regwnaux en optique sont en train de se déveLop-per. Souhaitons que découvertes et créations qui vont en résulter don-nent envieà un pLus grand nombre de jeunes, dans Les nouvelles généra-tions, de s'orienter vers Les domaines scientifiques.

André Ducasse2

Directeur de l'Institut d'Optique Théorique et Appliquée (IOTA) et de l'École Supérieure d'Optique (Sup'Optique)

(Directeur général de l'Institut d'Optique théorique et appliquée (IOTA) d'ORSAY, André DUCASSE, ancien élève de l'ENS de CACHAN, a fait l'essentiel de sa carrière de professeur d'Université à BORDEAUX Après avoir développé un champ de recherches alors nouveau sur la physique des lasers, ila monté une équipe de recherche sur les verres non linéaires et est amenéà

diriger le Centre de Physique Moléculaire Optique et Hertzien (CPMOH), associé au CNRS. Membre du Comité national de CNRS, il a pris la tête en1998 de l'Action Prioritaire en Optique entreprise par le CNRS pour la diffusion de l'Optique vers les autres disci-plines et les milieux industriels. HC)

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LA VIE DE L'ÉCOLE

Une nouvelle Direction

à

l'Ecole

L

a rentrée universitaire 2000 marque une date importante dans la vie de l'Ecole avec l'achèvement du mandat

de Bernard Decomps nommé

à

la Direction de l'ENS en juillet

1994

et le passage de témoin

à

Claire Dupas.

En forme de point d'orgue

~Ecoleavait connu une profonde

mutation sous la direction d'Yves Malier (1988-94) qui a su, en quelques années, doter l'Ecole d'activités de recherche nouvelles (création d'un réseau de laboratoires, accueil de nouvelles équipes animées par des Seniors confirmés dans leur domaine de recherche) dynamisant les forma-tions existantes (multiplication des DEA), tout en voyant croître les résul-tats à l'agrégation, le tout servant de Centre de Ressources pour la création du site de Ker Lann ouvert en sep-tembre 1994.

Bernard Decomps a confirmé les orientations et élargi l'action entrepri-se en y apportant sa marque person-nelle. Sous son impulsion, le site de Ker Lann a vu son recrutement, prévu en 3~me année du secteur industriel, s'enrichir avec les créations de postes nécessaires au niveau de la 1~'" année en Economie-Gestion (Droit) et en Mathématiques. Pour ouvrir aux élèves les carrières de la recherche, il fit créer dans les principales filières, des Magistères permettant une initia-tion précoce à la recherche ce qui s'est traduit par un nombre croissant d'al-locataires normaliens se destinant à la préparation d'une thèse. Le pendant fut réalisé dans le domaine de la Formation continue avec la création de Mastères accrédités par la Conférence des Grandes Ecoles. Dépassant les difficultés nombreuses, il parvint à faire construire le nouveau Bâtiment Laplace dévolu à la recherche, concrétisant en 1997 un projet lancé par la précédente Direction. Ainsi purent s'installer de nouveaux laboratoires offrant à

l'Ecole de nouveaux champs de recherche avec l'implantation de "l'Institut d'Histoire du Temps Présent" (IHTP) ou du "Groupe d'Analyse des Politiques Publiques" (GAPP) ou encore "Institutions et Dynamiques Historiques de l'Economie" (IDHE). Cette montée en puissance n'a pas ralenti l'élan dans le domaine scientifique avec, en informatique, la création du

"Laboratoire Spécification et Véri-fication" (LSV) ou en physique du "Laboratoire de Photonique quan-tique et moléculaire" (LPQM).

Ce dynamisme intérieur s'est accompagné d'une ouverture sur l'en-vironnement scientifique et écono-mique. Dès 1995 Bernard Decomps lance le concept de la Vallée scienti-fique et technologique du Val de Bièvre (VSTB) en proposant d'éta-blir une vaste synergie entre les mul-tiples établissements scientifiques rassemblant un potentiel remar-quable (ex. INRETS, CEMAGREF, ONERA, ETCA. .. ). Un réseau infor-matique haut débit renforce les échanges entre équipes de recherche. Autre dimension, pour assurer ''l'in-termédiation technologique" et per-mettre la mise en œuvre de projets associant recherche et industrie, une filiale de l'Ecole a été créée en 1996, "Science Pratique", Société anonyme qui a obtenu en 1999 une labélisation du Ministère de l'Education Nationale de la Recherche et de la Technologie comme "incubateur" pour aider à la création de jeunes entreprises.

Brosserà larges traits les princi-paux jalons d'un mandat n'épuise pas le sujet, loin s'en faut, et pourtant une lecture rapide pourrait laisser penser à des actions dispersées. TI n'en est rien. Le grand atout de Bernard Decomps fut d'avoir très tôt compris la spécificité de l'Ecole et d'en avoir fédéré les principales activités autour du concept de "Sciences Pratiques". Le concept a pu s'appliquer aux for-mations traditionnelles de second cycle comme à l'Ecole doctorale et tout autant à la recherche en mettant en lumière des complémentarités entre divers laboratoires. Là réside encore une réserve de nouveaux déve-loppements.

Bernard Decomps ne quitte pas Cachan. Qu'il soit chaleureusement remercié pour la tâche accomplie. Puisse-t-il continuer à faire bénéficier l'Ecole de sa capacité à concevoir et conduire le changement.

Madame Claire Dupas

Directrice de l'Ecole

Sur proposition du mJmstre de l'Education nationale, Claire Dupas, 54 ans, est nommée directrice de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan dont elle était déjà membre du ComÜé scientifique. Elle succède ainsi à Bernard Decomps, appelé à d'autres fonctions.

Professeur des universités de clas-se exceptionnelle, Claire Dupas, est une ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure de Jeune filles (Sèvres). Elle est agrégée de Sciences physiques et Docteur d'Etat en Physique.

Chargée de mission à la direction du CNRS au département alors appelé "Mathématiques et physique de base" et au Programme interdisciplinaire de recherche sur les matériaux (PIR-MAT) entre 1980 et 1990, elle a égale-ment été membre et Présidente du jury de l'Agrégation de Sciences physiques, option Physique (de 1985à1998).

Depuis 1994 elle dirigeait l'Institut d'Electronique Fonda-mentale d'Orsay, ses travaux de recherche concernant essentiellement les matériaux magnétiques, les couches métalliques magnétiques ultrarninces, les oxydes magnétiques, la magnétorésistance géante pour cap-teurs magnétiques et têtes de lecture.

Dans son message d'accueil aux élèves Madame DUPAS a présenté quelques uns des axes forts de l'action qu'elle souhaite à l'Ecole: assurer la diversité des formations à nos élèves, soutenir la dynamique de la politique de recherche, développer les relations avec l'environnement universitaire et économique et plus largement placer l'Ecole parmi les centres d'excellence européens.

Madame la Directrice peut comp-ter sur l'Association des Anciens de l'Ecole pour l'accompagner dans ses projets.

(9)

LA VIE DE L'ÉCOLE

Les études

à

l'Ecole

La déconcentration de certaines

filières du second cycle

Lors du Conseil d'Administration de l'Ecole réuni le 20 Juin 2000, a été présenté le projet d'une déconcentra-tion en province pour des filières spé-cifiques ne disposant pas sur la région parisienne de centres de recherche de niveau international. Il est donc impossible dans ces conditions d'atti-rer des leaders de la spécialité pour constituer des filières d'excellence. C'est le cas en Génie des procédés et en Anglais de spécialité. Dans les deux cas l'objectif poursuivi répond bien à la vocation de l'Ecole. Pour ces deux filières l'E.N.S de Cachan a mis en place des préparations à l'agréga-tion dont les succès sont incontes-tables bien que les difficultés persis-tent au niveau des seconds cycles par défaut d'un environnement scienti-fique d'excellence dans le domaine.

La réussite d'une opération de déconcentration repose à la fois: sur des conditions d'hébergement favo-rables (on peut penser à une "maison régionale des normaliens"), sur l'inté-gration des normaliens dans une structure universitaire de type magis-tère assurant une bonne cohérence avec les formations de troisième cycle et une fréquentation précoce des laboratoires de recherche, ces magis-tères donnant lieu à cohabilitation entre J'Ecole et l'établissement uni-versitaire, un suivi scientifique des élèves par un professeur de l'Ecole qui peut être, pour une durée limitée,

mis à disposition dans l'établissement partenaire, la constitution d'équipes mixtes de recherche. Quant à la pré-paration à l'agrégation, elle est main-tenue sur l'un des sites de l'Ecole (Cachan ou Ker Lann) ce qui atténue les risques d'isolement pour les élèves. Pour la filière "Génie des procé-dés", le site de Toulouse est retenu. Un accord est en vue avec l'Institut Polytechnique de Toulouse et sa com-posante Ecole nationale supérieure d'ingénieurs en génie chimique (ENSIGC) et l'Université Paul Sabatier. La préparation à l'agréga-tion se poursuit à Cachan avec le concours de J'Ecole normale supé-rieure des Mines de Paris. A la rentrée universitaire 2001 un magistère com-mun entre l'ENSIGC, l'UPS et l'ENS de Cachan assurera la formation des étudiants et des normaliens.

La même problématique se pose pour la filière "Arts et création indus-trielle".

La possibilité d'un double

cursus de normalien:

Agrégé et Ingénieur

Ddée d'une formation intégrée d'ingénieur et d'agrégé réalisable durant les quatre années de scolarité prend corps.

Parmi les grandes écoles, l'ENSAE (qui ne délivre pas de titre

d'ingénieur) a transmis à l'Ecole une offre de cursus intégré pour des nor-maliens issus du département de mathématiques. D'autres Ecoles ont exprimé leur intérêt pour une for-mule souple sous réserve d'un avis favorable de la Commission des Titres de l'ingénieur (CTI). Celle-ci dans une résolution du 14 mai 2000 reconnaît aux normaliens agrégés un avantage et autorise les Ecoles qui en font la demande à conférer le titre d'ingénieur au terme d'une seule année.

Cette voie offerte d'un double cursus impose le respect des condi-tions suivantes:

• l'Ecole dépositaire du titre d'in-génieur peut fixer les pré-requis, notamment en matière de stage indus-triel et de sensibilisation aux aspects complémentaires de la technique.

• les élèves doivent engager l'in-tégralité de la quatrième année dans la formation d'ingénieur. Cette condi-tion exclut, en particulier, la possibili-té de préparer un DEA.

• les écoles d'ingénieurs dési-reuses d'attirer des normaliens dans la perspective d'un double cursus doi-vent en faire explicitement la deman-de àla CTP

Il s'agit là d'une ouverture suscep-tible d'intéresser des élèves ne dési-rant pas poursuivre des études de 3ème

cycle.

(10)

LA VIE DE L'ÉCOLE

L'Ecole Doctorale "Sciences Pratiques"

Lors du Conseil d'Administration du 20 Juin 2000, ont été présentés les statuts de l'Ecole doctorale "Sciences Pratiques" de l'Ecole normale supé-rieure de Cachan. Le texte ci-dessous reprend de larges extraits du docu-ment soumis au Conseil afin d'en exposer succinctement les dispositions générales,

1.

~Ecole doctorale "Sciences Pratiques" est destinée à favoriser l'insertion professionnelle des docto-rants dans des entreprises innovantes ou toute organisation publique ou pri-vée nationale ou extra nationale. Elle prolonge et confirme l'orientation générale d'une formation de base qui repose sur l'ensemble des enseigne-ments des DEA de l'Ecole normale supérieure de Cachan et sur ses labo-ratoires de recherche.

Par l'importance accordée aux applications de la recherche et l'inté-rêt manifesté pour des approches multidisciplinaires, "Sciences Pra-tiques" constitue également une voie d'accès aux fonctions de professeur ou de chercheur, notamment dans les composantes scientifiques, technolo-giques et professionnelles de l'ensei-gnement supérieur.

Les élèves doctorants sont membres de droit. ~Ecole doctorale accueille comme membres associés des doctorants inscrits dans un autre établissement ayant signé une conven-tion avec l'Ecole normale supérieure de Cachan ; cette adrrtission est pro-noncée par le Bureau de l'Ecole doc-torale sur présentation d'un dossier.

~Ecole doctorale couvre toutes

les formations doctorales de l'Ecole normale supérieure de Cachan répar-ties en quatre groupes:

• sciences mathématiques, phy-sique, chimie et leurs applications • sciences de la vie et leurs

applica-tions

• informatique et sciences pour l'in-génieur

• sciences économiques et de ges-tion, sciences humaines et sociales

2.

Un parcours de formation spé-cifique permet d'obtenir le titre d'an-cien élève de "Sd'an-ciences Pratiques". Le titre garantit un parcours spécifique, complémentaire du travail de thèse, comportant, outre des contacts régu-liers avec différents acteurs de l'entre-prise:

• une expérience en situation de l'entreprise,

• une initiation à deux disciplines différentes de sa spécialité, • une ouverture internationale.

Chaque doctorant définit dès son inscription un projet professionnel soit dans le cadre de l'enseignement supérieur et de la recherche publique, soit dans le cadre d'une entreprise. Les doctorants ont accès à un par-cours multidisciplinaire qui complète la formation par la recherche. Cette formation est organisée sous la forme de cours spécialisés d'au moins 15 heures organisées sur trois jours consécutifs - ou d'une durée répartie équivalente.

Au-delà des cours recommandés par son directeur de thèse, le plus sou-vent à l'intérieur de la catégorie disci-plinaire dont il relève, le candidat doit suivre et faire valider 60 heures de cours relevant de deux catégories complémentaires pour prétendre au titre d'ancien élève de l'Ecole docto-rale "Sciences Pratiques".

Il est également demandé aux doctorants d'effectuer, durant une période significative, une partie suffi-sante de leurs travaux de recherche à l'étranger.

Un prix de l'Ecole doctorale "Sciences Pratiques" est de tiné à récompenser chaque année la thèse qui symbolise, par la qualité cienti-fique de la démarche et l'intérêt pra-tique des résultats, l'idéal de l'Ecole.

Le prix est décerné par une per-sonnalité extérieure à l'Ecole normale supérieure de Cachan et parrainé par l'Association des Anciens Elèves de l'ENS Cachan.

3.

~Ecole doctorale "Sciences Pratiques" repose sur une structure à trois niveaux composée d'une assem-blée générale présidée par le Directeur de l'Ecole normale supérieure de Cachan, d'un Conseil et d'un Bureau exécutif. Elle est dirigée par un direc-teur, président de la Commission des thèses, nommé pour 4 ans

Un jury se réunit une fois par an de manière ordinaire pour attribuer les allocations de recherche. TI décide de la liste des bénéficiaires des alloca-tions de recherche distribuées par l'Ecole doctorale "Sciences Pra-tiques" et d'une liste complémentaire classée. Cette décision est pri e avant la mi-juillet de chaque année.

Ainsi l'Ecole Doctorale, par sa phi-losophie générale conforme au concept de "Sciences Pratiques" comme par le spectre des spécialités offertes aux doc-torants, répond bien aux spécificités de l'Ecole normale supérieure de Cachan en phase avec tout ce qui touche à l'ap-plication des sciences.

(11)

LA VIE DE L'ÉCOLE

Le concours d'entrée

à

l'Ecole - Session 2000

ï.ensemble des concours de première et troisième année porte sur

358

postes.

..

Concours de troisième année:

Les 108 postes ouverts au concours ont été pourvus. Une analyse au niveau des 12 filières concernées montre certaines disparités. Si cer-taines disciplines permettent de recru-ter à un bon niveau au-delà du nombre de postes initialement offerts: ex. 18 admis en maths pour 12 postes, 6 admis en Physique pour 4 postes, 5 en Chimie pour 3 postes, 7 en génie des procédés pour 5 postes, 5 en Biochimie pour 3 postes, etc., en revanche dans d'autres la concurrence de l'environnement économique intervient: ex. en informatique seule-ment 2 admis pour 6 postes offerts, en économie gestion 10 admis pour 20 postes, en génie électrique 12 admis pour 16 postes.

A ce niveau de recrutement (post-maîtrise et diplôme d'ingénieur) une réflexion semble devoir être menée

sur le meilleur équilibre à rechercher entre les filières pour mieux prendre en compte les changements qui s'opè-rent dans l'environnement écono-mique.

Concours de première année:

Pour les 250 postes mis au concours, 6500 candidats se sont ins-crits. La sélection reste forte et les épreuves écrites constituent le pre-mier barrage puisque, pour les 12 filières de recrutement, 1678 candi-dats sont retenus pour les épreuves d'admission.

Sur ce recrutement à Bac+2, l'Ecole est partie prenante de nom-breuses banques d'épreuves en asso-ciation avec les trois autres ENS (en Sciences, Sciences Sociales, Langues étrangères), avec l'Ecole Poly-technique (pour le concours Physique

LA VIE DE L'ÉCOLE

et Sciences de l'Ingénieur PSI), avec les Ecoles d'Ingénieurs (pour le concours Physique et Technologie PT), avec les Ecoles de Commerce (pour le concours d'Economie-ges-tion). Ces liens nouveaux renforcés ces dernières années ont des répercus-sions en terme de gestion des concours et tout autant dans la colla-boration et les échanges touchant à la définition des épreuves.

Au total l'ensemble des postes est pourvu tant sur le site de Ker Lann que de Cachan.

Nota : Un Service Commun de gestion des Concours inter - ENS a été officiellement créé au 1er sep-tembre 2000, une convention signée par les 3 ENS (Paris Lyon -Cachan) donne désormais un statut juridique à un partenariat construit au fil des années depuis 1993.

Les résultats

à

l'agrégation de la session 2000

"CEcole s'inscrit pleinement dans la continuité des bons résultats obte-nus les années précédentes avec, pour la session 2000, un total de 329 admis au concours d'agrégation, dont:

• pour le site de Cachan : 248 • pour le site de Ker Lann: 81 Ces résultats et leur régularité dans la durée placent sans conteste l'ENS de Cachan comme le premier centre national pour la préparation à l'agrégation. C'est ainsi que cette année 294 normaliens ont été lauréats du concours avec un taux de réussite de 78%.Mais la préparation accueille également des auditeurs libres dans de nombreux départements (35 admis). Il convient par ailleurs de

replacer l'excellence de ces résultats dans un contexte national de réduc-tion, depuis plusieurs années, du nombre de postes mis au concours.

Dans certaines disciplines l'ap-port de l'ENS est particulièrement significatif ; ainsi en mathématiques l'Ecole enregistre 54 succès soit le sixième des postes pourvus (300) et dans les disciplines technologiques l'apport de l'Ecole est proportionnel-lement plus important:

• 34 admis en mécanique pour 61 postes

• 16 admis en génie électrique (option B) pour 24 postes

ou encore dans les disciplines de Sciences de gestion avec 23 admis (sur 55 postes en option B) et maints autres exemples pourraient être apportés.

A noter que dans le cursus des élèves, la réussite à l'agrégation ne s'inscrit pas comme une fin d'études, mais, pour la plupart d'entre eux, comme un temps de synthèse dans leur domaine de spécialité avant d'aborder la préparation d'une thèse. Formation et recherche, les deux vont de pair se renforçant l'une l'autre. Le cap donné il y a plus d'une décennie est solidement maintenu.

(12)

LA VIE DEl'ÉCOLE

L'Ecole et l'action internationale

Anciens Pensionnaires de l'E.N.S. de Cachan

Discours introductif de Bernard Decomps, Directeur de l'E.N.S de Cachan lors de la remise des diplômes

"d'Ancien pensionnaire de l'ENS de Cachan" de Mlle NGUYEN THI KIM NGAN et de M. LAI NGOC DIEP

Le diplôme de "Pensionnaire étranger de l'Ecole normale supérieu-re de CACHAN" est décerné sous les auspices de l'Association des anciens élèves. Cette association est fière de réunir les générations d'élèves qui se sont succédé à l'ENSET, puis à l'ENS de Cachan, et qui honorent l'Education nationale et la recherche publique. Depuis deux ans déjà, l'as-sociation a ouvert ses portes aux anciens étudiants qui ont préparé et obtenu leur doctorat dans les labora-toires de recherche de l'école, aug-mentant du même coup la dimension du réseau et sa présence dans l'Enseignement supérieur et la recherche.

En créant ce diplôme de pension-naire étranger, l'association est fidèle à sa mission fondamentale, celle de servir de lien entre tous ceux qui adhèrent aux valeurs de l'Education nationale ou de la recherche et, notamment entre ceux qui portent, au sein de leur établissement, la fonction d'ascenseur social des filières techno-logiques et professionnelles. Avec les pensionnaires étrangers, l'association dispose d'une chance d'élargir pro-gressivement la couverture de son réseau de militants aux dimensions du Monde.

I:association est donc heureuse de proposer aux deux premiers

diplô-més d'entrer dans son réseau. En acceptant cette offre, l'un et l'autre occuperont une place qui ne leur sera jamais ravie. Ils entreront ain i dans l'annuaire, au titre de l'année 2000.

Organe de liaison entre tous les membres, l'annuaire est édité chaque année. C'est un véhicule pour échanges d'expériences et un lieu de rassemblement et d'appels à la coopé-ration autour de problématique com-munes. Je crois pouvoir m'en porter garant: désormais, à votre suite, cha-cun des pensionnaires étrangers y sera bien accueilli, avec respect, amitié et reconnaissance.

Bernard Decomps

1

]

Allocution de Mireille TADJEDDINE Directrice du Département de Physique de l'ENS de Cachan.

Je voudrais commencer par remercier les personnes qui ont per-mis la réalisation de cette fête, et l'ob-tention de ce titre de :

''Ancien Pensionnaire de l'ENS de Cachan"

Je voudrais donc remercier la Direction de l'école, notamment Bernard Decomps, Hubert Coudanne et l'Association des Anciens élèves de l'ENS de Cachan, Nicole de Montricher, Directrice du Service des Relations Internationales, Sylviane Audet, Responsable de la Commu-nication et Françoise Jung.

Merci notamment à tous les trois pour leur aide au cours de l'année écoulée et pour l'organisation de cette jolie fête.

C'est une journée importante notamment pour le département de physique de l'ENS de Cachan, puis-qu'elle inaugure notre coopération avec le Vietnam. Nous sommes d'au-tant plus heureux que cette journée

où nous fêtons Ngân et Diep sera sui-vie par d'autres journées notamment avec Quoc (de l'ENS de Hué) et Quyen (de l'ENS de Hanoï) que nous fêterons l'année prochaine.

Le département de physique a déjà eu des coopérations plus ou moins longues selon les pays:

- nous avons formé des étudiants Syriens pendant plus de 10 ans;

- nous avons formé 2 promotions d'agrégatifs tunisiens et nous avons continué notre coopération avec la Thnisie en accueillant toute l'année, des collègues enseignants ou techni-ciens, mais aussi en faisant des mis-sions d'enseignement à leur demande. Cette coopération que nous sommes heureux de faire avec le Vietnam s'est faite avec l'aide de l'Agence Universitaire de la Francophonie que je remercie et elle va se prolonger grâce aux bourses de l'Ambassade de France à Hanoï que nous remercions aussi.

Nous avons commencé par accueillir des collègues enseignants des ENS de Hanoï et de Ho

cru

Minh Ville, c'était il y a 4 ans. 7 collègues sont venus dans le cadre du départe-ment pour des stages de 2 à 6 mois; nous les avons aidés dans la rédaction de leur cours (sur le plan bibliogra-phique, rencontre, visite... )

Personnellement, j'ai été invitée à donner un cours en mars 1998 à l'ENS de Hanoï et en mars 1999 à l'ENS de Ho

cru

MinhVille et je connais donc Diep et Ngân depuis ces dates. Ils appartenaient tous les deux à la l~re

promotion des étudiants de filières universitaires francophones.

A la suite d'une conférence qui m'avait été demandée sur notre ensei-gnement supérieur et le rôle de ENS, j'ai expliqué en quoi consistait la Préparation à l'Agrégation de Physique et la formation qu'on pou-vait en tirer. J'ai eu la chance de convaincre nos collègues Vietnamiens qui nous ont fait confiance!

(13)

1

)

J

Les qualités de Ngân et Diep ont fait le reste. Ils se sont parfaitement intégrés dans leur promotion des agrégatifs, ils ont beaucoup travaillé et ont fait des progrès dans tous les domaines.

Il restait à trouver le support bud-gétaire pour qu'ils continuent leur for-mation en France, par la préparation d'un DEA et d'une thèse. Au pays de CONFUCIUS, on ne rentre pas sans thèse!

Beaucoup de personnes présentes aujourd'hui nous ont aidés. Je les remercie encore. A l'avenir, ce sera plus facile puisque l'Ambassade de

France s'engage à former 2 étudiants par an, depuis la Préparation à l'Agrégation jusqu'à la thèse.

Bonne chance maintenant à Ngân qui a commencé le DEA d'optique et photonique de l'IOTA' à Orsay et qui continuera à travailler au LPQM5

avec Michel Dumont qui les a beau-coup aidés notamment en les accueillant en stage à partir du 15 juin de cette année et en intervenant avec succès pour l'attribution de leurs 2 bourses.

Bonne chance à Diep, qui est déjà à Rennes, au laboratoire de physique des lasers de Albert Le Floch.

Votre route est tracée.

Je sais déjà que dans 4 ou 5 ans, à votre retour au Vietnam, vous serez d'excellents enseignants auprès de vos étudiants que vous formerez en Physique et peut être en français ... et pourquoi pas des formateurs de pro-fesseurs de physique de classe bilingue pour continuer notre collabo-ration et entretenir notre amitié.

Mireille Tadjeddine Ancienne élève de l'ENSET (A '1 64 - Physique)

4 JOTA: Institut d'Optique ThéorUjue et Appliquée (Orsay)

, LPQM: Laboratoire de Photonique Quantique et Moléculaire (ENS Cachan)

(14)

LA VIE DE L'ASSOCIATION

Le Bulletin nouveau est arrivé

C

hanger la maquette du Bulletin, était-ce bien nécessaire? N'est-ce pas céder

à

l'air du temps où il est de bon

ton de satisfaire

à

une pseudo-modernité en modifiant la forme, en jouant sur les appellations? Un petit

grou-pe de travail composé de Mmes Pierson et Pindat, de MM Bodineau et Ryckelynck ont conclu au besoin d'une

nécessaire adaptation pour prendre en compte certaines évolutions:

• faire écho dans la disposition de la couverture à la nouvelle charte graphique adoptée par l'Ecole pour tous ses documents; pour faire bonne me ure la 4ème de cou-verture associera une photo des deux sites Cachan et Ker Lann.

• choisir un format A4 qui se prêtera mieux à l'exposé d'article scientifiques éventuellement illustrés de croquis et graphes; le nouveau format permettra une présentation aérée, sur plusieurs colonnes séparée par des filets bleu.

• définir de rubrique permanentes avec l'espoir de les voir enrichies d'articles conséquents qu'il 'agisse des parties "Du côté des Sciences et Sciences humaines" ou de "La Vie

à l'Ecole" ou encore de nouvelles rubriques comme "Informations: textes officiels" ou "Tribune libre" pour per-mettre aux camarades qui le souhaitent d'exprimer leur point de vue.

Avec l'aide de tous les membres de l'Association nous caressons le secret e poir d'être des rêveurs réalistes. Réaliste parce que cet aggiornamento a été négocié avec l'imprimeur sans entrainer de surcoût, rêveurs parce que nous pensons mieux vous informer en vous apportant des informations actualisée sur la vie de l'Ecole (les orienta-tions générales, les étude ), sur les textes officiels suscep-tibles d'intéresser tous les lecteurs, parce que nous pensons mieux vous faire participer en ouvrant la page de la Tribune libre. La nouvelle donne est lancée, puisse-t-elle recueillir pour l'essentiel un large agrément.

J. Bodineau

Les rubriques

• Du côté des Sciences (et éventuellement : et des sciences humaines selon le sujet)

• La vie à l'Ecole : orientatiollS générales, nomina-tions, études, résultats aux concours, vie étudiante. • La vie de l'Association: Agenda, Comité, Bureau,

Assemblée Générale, programme du congrès, Eléments financiers, Vie des Régions.

• Congrès de l'Association : compte rendu à l'issue d'un congrès

• Informations: textes officiels

• Tribune libre

• Nos camarades publient • Les Anciens Elèves : entreflOUS

• Dernière feuille recto-verso pour:

]'" page: Nouveaux collègues à contacter Miseàjour de l'Annuaire.

"l'mL page: Renouvellement d'adhésion Adhésion nouvelle

(15)

LA VIE DE L'ASSOCIATlON

Compte rendu du comité du

14

octobre 2000

Présents:

- Élus : Berthaud Michel (B 59), Blachier Michèle (C 68), Bodineau Jacques (G 59), Bontoux Marie-Noëlle (D 70), Braun Bernard (Al 66), Chassot Achille (C 56), Coudane Hubert (Al 44), Duc Emmanuel (B3 90), Pierson Claire (1\:2 66), Pindat Marie-Antoinette (A2 52), Prim Isabelle (D2 91), Ricard Denise (A2 44), Ryckelynck Philippe (Al 83).

- Invités: Refeuil Jean-Marc (EF 39), Secrétaire général honoraire, Re sayre Maurice (D 56), Trésorier honoraire, André-Jean Pétroff (E 58).

Excusés:

- Élus: Chefdeville Jean (Al 52) Creuze Chantal (D 67), Dugardin Jean-Paul (Al 58), Gilquin Emmanuel (Al 65), Jeaneau Michel (Al 39), Réveillère Anne-Marie (C 49) Santin Jean-Jacques (BI 77) Subaï Corinne (B4 91).

- Invité : Sauvalle Daniel (B 46), Président honoraire.

Ordre du jour:

• Approbation du compte rendu du Comité du 25/03/2000 et suivi des décisions.

• Le point sur l'organisation du congrès de Grenoble.

• La rentrée à l'E.N.S. • Etat de la trésorerie. • Suivi du Bulletin. • Evolution du site web.

• ~Annuaire et le fichier des

anciens élèves. • Les régionales.

• Date du prochain Comité et ques-tions diverses. Président de séance : H. Coudane. Secrétaire de séance: M.-A. Pindat. A 14h15, le Président H. Coudane ouvre la séance. B. Braun et M.-A.

Pindat font part des excuses des col-lègues empêchés.

Compte rendu de la réunion du

Comité du 25/03/2000.

Le compte rendu, déjà examiné par le Bureau, est approuvé par le Comité à l'unanimité. Le suivi des décisions apparaîtra dans les diffé-rents points de l'ordre du jour.

le point sur l'organisation du

congrès 2000 à Grenoble.

Le bulletin n° 211 de juin 2000 a informé les adhérents:

• de l'ordre du jour des assemblées générales - ordinaire et extraordi-naire - du 11/11/00 ;

• du rapport financier 1998-99 et du budget prévisionnel 2001 ; • du rapport moral présenté au

Comité le 25/03/00 ;

• du nouveau projet de Règlement intérieur ;

• des modifications des Statuts à examiner.

~organisationpratique a été mise

au point par le Bureau (réuni les 20/05 et 21/09/00) à partir des propositions de Clément Guillet et de son équipe. Le programme détaillé des 11 et 12 novembre (avec bordereau d'inscrip-tion) a été envoyé:

• à ceux qui l'ont demandé (en uti-lisant le coupon inséré dans le bulletin n° 211) ;

• aux adhérents de l'académie de Grenoble et à tous les membres du Comité national ;

• aux autres anciens élèves retraités résidant (cf. l'annuaire) dans cette académie;

• au groupe d'accueil grenoblois réuni par C. Guillet.

Le Président donne la liste des invités à l'Assemblée générale et au repas du congrès. Elle comporte les personnalités qui marquent ou ont

marqué de l'intérêt pour l'association et pour l'Ecole.

MA. Pindat présente l'affichette annonçant le Congrès destinée aux établissements de l'académie de Grenoble pour l'information des anciens élèves en activité. J.M. Refeuil rappelle que C. Guillet a donné son accord pour qu'y figure son numéro de téléphone.

M. Res ayre annonce le nombre d'inscriptions reçues à ce jour. Il peut en arriver encore (problèmes dans la di tribution du courrier).

M.A. Pindat indique que l'on devra s'accommoder des augmenta-tions de tarifs (car surbai sé de 40 places au lieu de 50 pour le dimanche, ouverture du téléphérique après 18 h un jour férié) dont on n'a eu connai -sance qu'après avoir arrêté et diffu é le montant des participations des congres i te .

J.M. Refeuil communique les der-niers détails d'organisation du groupe d'accueil réuni le 12/10 à Grenoble. M.A. Pindat se félicite de la collabora-tion de toute l'équipe et, tout particu-lièrement, de Clément Guillet et de Jeanne StiefenhOfer.

Des contacts avec la Pre se locale, amorcés par J.M. Refeuil et C. Guillet, ont été confirmés par l'envoi, par télécopie, d'un texte de présenta-tion de l'Ecole, de l'Associaprésenta-tion et du congrès 2000.

la rentrée à l'E.N.S.

B.Braun a présenté l'Association lors de la rentrée des élèves présidée par Mme Claire DUPAS.

La nomination de la Directrice de l'ENS de Cachan est parue au J.O. du 6 octobre 2000. Mme Catherine Paradeise est nommée Directrice adjointe.

n-

est à remarquer que c'est le première fois qu'aucun ancien élève ne participe à la direction ou à la direction adjointe de l'Ecole.

(16)

Gabriel Ruget, Directeur scienti-fique à l'ENS, est le nouveau direc-teur de l'ENS (Ulm).

Etat de la trésorerie.

Les rappels de cotisation, envoyés par courrier par M.N. Bontoux, devraient réveiller les négligents ou retardataires et l'aide de 20 000 F accordée par le Conseil d'administra-tion de l'Ecole nous est précieuse.

La trésorerie permettra de faire face aux dépenses prévues (un bulle-tin et un annuaire de plus) pour lafin de l'exercice 1999-2000 exceptionnel-lement long de 15 mois et demi.

J.M. Refeuil pense que des textes récents laissent espérer la po ibilité d'une déduction fiscale de 50 % du montant de la cotisation (malgré que l'association ne soit pas encore recon-nue d'utilité publique).

MA. Pindat souligne que, pour préserver l'avenir de l'association en lui permettant de disposer de moyens corrects sans nouvelle augmentation de la cotisation, un sérieux effort pour susciter de nouvelles adhésions s'avè-re indispensable. Il faut ajouter qu'avec les besoins grandissants de communication rapide, la vie de l'as-sociation est de plus en plus lourde à gérer, nécessitant, à côté de moyens pécuniaires, de temps donné par des "anciens" de bonne volonté.

Suivi du Bulletin.

Sou la houlette de J. Bodineau, le Bulletin (n° 212) va changer de "look" : nouveau format, nouveau papier, nouvelle couverture, nou-velle présentation des différentes rubriques.

Compte tenu de notre fidélité et de la préparation informatique des textes à insérer, les négociations de P. Ryckelynck avec l'imprimeur ont débouché sur un coût en diminution de l'ordre de 10%.

Le Bureau a prévu d'augmenter exceptionnellement le tirage de ce premier numéro "nouvelle for-mule"qui sera distribué au-delà des adhérents, de manière à mieux faire

connaître l'Association et l'ENS de Cachan. Claire Pierson suggère de le présenter à l'Espace Champerret (Paris), au Salon des Grandes Ecoles du 8 au 10 décembre 2000 ainsi qu'au Salon du 3~mccycle en mars 2001.

Evolution du site Web.

B. Braun fait maintenant équipe avec E. Duc pour intervenir ur la mise à jour et la présentation du site de l'Association:

www.aae.ens-cachan.fr.

Ainsi, l'actualisation des rubriques, et plus particulièrement, l'introduction des informations rela-tives au prochain congrès ont été réa-lisées dès le début du mois de Juillet.

E. Duc montre au Comité sur un PC portable le projet qu'il vient de matérialiser d'une nouvelle présenta-tion du site basée sur la charte gra-phique de l'ENS. Ce travail est accueilli avec enthousiasme. Les adhérents sont invités à le visiter et toute suggestion pour l'améliorer encore sera étudiée par le Bureau.

l:Annuaire et le fichier des

anciens.

Comme le Bulletin et le site Web, la couverture de l'Annuaire 2000 est repensée, avec l'aide de Sylviane Audet, Responsable de la Commu-nication à l'ENS, en conformité avec la charte graphique de l'ENS.

~Annuaire2000 est sous pre se et

era présenté à J'occasion du Salon Educatec à Paris-Pte de Versailles (22-26/11/00).

M.A. Pindat attire l'attention sur les nouveaux libellés courts des dépar-tements qui remplacent, à partir de la promotion 1999, les sigles A, B, C, D, E assortis d'indices auxquels nous étions habitués depuis le section de l'E.N.S.E.T. :

La promotion 1999 est introduite dans l'Annuaire avec les libellés courts des départements ouverts pour l'année universitaire 1999-2000 aux élèves de l'E.N.S. Cachan. (tableau ci-contre)

Avec l'aménagement du nouveau bureau mis à la dispo ition de l'Association par l'administration de l'Ecole et son équipement qui sont ju te à peu près terminés, la poursuite de la mise à jour du ficher de anciens élèves à l'ENS est à nouveau envisa-geable. Il reste encore beaucoup de travail pour que ce fichier pui e ser-vir à éditer l'annuaire avec e diffé-rentes parties, ce qui n'a pa encore été possible pour l'Annuaire 2000.

Date du prochain Comité et

questions diverses.

M.A. Pindat rappelle que le Comité de Mars 2001 doit dépouiller les votes pour le renouvellement du tier ortant et élire son Bureau.

Membre renouvelables : B. Braun, A. Cha ot, H. Coudane, J.P. Dugardin, E. Gilquin, M. Jeaneau.

Huit sièges sont à pourvoir. Le candidatures doivent être adressées au Président avant Noël.

La liste des candidats et le bulle-tins de vote devront arriver chez les adhérents par la voie du bulletin dan les premier jours de mars 2001.

Compte tenu du délai de fabrica-tion du Bulletin, des dates des vacances scolaires, mais aussi des dates des deux tours des élections municipales, la prochaine réunion du Comité national est fixée au samedi 24 mars 2001' à 14 h à l'ENS de Cachan.

Le Bureau era convoqué pour en préparer l'ordre du jour.

J.M. Refeuil souhaite prendre contact avec M. ROUSSO, Directeur de l'Institut de l'Histoire du Temps Pré ent de l'ENS. MA. Pindat pense qu'une telle bonne initiative devrait être envisagée avec tous le départe-ments, laboratoires ou in tituts de l'Ecole.

E.Duc signale deux interventions dans le cadre de la fête de la Science à J'Ecole, le jeudi 19 octobre:

• l'une par un "mécanicien" Philippe Rouch, Chercheur au Labo-ratoire de mécanique et technologie

(17)

MATINF l'reet 3èmeannées MEKTRO 3- année DEG l'reet 3/meannée

(LMT-Cachan) : "Nouvelles perspec-tives liées à l'étude des moyennes fré-quences",

• l'autre par Jean-Claude Thoenig, Directeur de recherche au Groupe d'analyse des politiques publiques (GAPP).

Le programme complet de cette manifestation estsurle site de l'Ecole: www.ens-cachan.fr.

La séance est levée vers 16 h 30. En l'honneur de son récent mariage avec Christophe Allaz, 1abelle Prim, Trésorière adjointe, offre le cham-pagne. M.-A.Pindat Départements SITE DE CACHAN Mathématiques Informatique Physique Chimie

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lIreet3<meannées

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l/reet3<meannées

1<'"année 2/meet3/meannée

2/meet3/meannées

lIreannée

lIreet3/meannées 1/'" année

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INFORMATIONS - TEXTES OFFICIELS

Enseignement supérieur

• Au J.O. du 30 avril 2000 : arrêté du 28 avril portant agrément du trans-fert à Lyon de l'Ecole Normale Supérieure de Fontenay-Saint Cloud. • Au J.O. du 26 mai 2000 : par décret du 18 mai M. Bernard Bigot, professeur des Universités, est nommé directeur de l'Ecole Normale Supérieure de Lyon pour une durée de cinq ans.

• Au J.O. du 30 septembre 2000 : par décret du 22 septembre M. Sylvain Auroux, directeur de recherche, est renouvelé en qualité de directeur de l'ENS de Fontenay/Saint-Cloud.

• Au J.O. du 27 octobre 2000 par décret du 25 octobre M. Gabriel Ruget, professeur des Universités, est nommé directeur de l'Ecole Normale Supérieure de Paris.

• Au J.O. du 4 novembre 2000 : par décret du 31 octobre M. Gérard Mégie est nommé président du Centre national de la recherche scien-tifique.

lycées

• C.P.G.E.- Programme de Français et de philosophie des classes préparatoires scientifiques : année

2000-2001-Thème: "Chéroïsme"

1- Uiade (Homère) chants 11 à 24 (édition Folio n° 700)

2 - Henri V (Shakespeare) (édi-tion Folio n° 59)

3 - La chartreuse de Parme (Stendhal)

Thème : "Savoir et ignorer" (thème 1999-2000)

1 - Ménon (Platon) édition Garnier-Flammarion

2 - Bouvard et Pécuchet (Flaubert)

3 - Galileo Galiléi (Brecht) édi-tion Arche - coll. Brecht-poche

• Au J.O. du 15 avril 2000 : arrêté du 11 avril fixant le nombre d'élèves mis aux concours d'entrée des 4 E.N.S : Ecole Normale Supérieure: 205 Ecole Normale Supérieure de Fontenay St Cloud : 114 Ecole Normale Supérieure de Lyon: 108

Ecole Normale Supérieure de Cachan: 358

• Au B.a. du 15 juin 2000 : note de service du 8 juin relative à l'affec-tation des stagiaires lauréats de concours : les élèves normaliens lau-réats de l'agrégation bénéficient d'un report de stage (3 ans) pour effectuer des études doctorales ; Autres cas : affectation en IUFM, sur un poste de Prag dans l'enseignement supérieur ou en CPGE, sur un poste d'ATER ou en qualité de Moniteur.

• Au J.O. du 23 juin 2000 : décret portant aménagement de service pour les enseignants du second degré (Prag) affectés dans l'enseignement supérieur pour préparer un doctorat, un concours, des travaux de recherche.

Censeignement durant l'année 2000-2001 s'appuie notamment sur le premier thème et les œuvres corres-pondantes.

• Travaux personnels encadrés en première (TPE) : la note de service du 22 juin 2000 (B.a. n° 24) prévoit pour l'année 2000-2001 la généralisation de l'expérimentation des TPE en classe de 1ère et précise la démarche et les modalités d'organisation. (ces travaux privilégient une approche pluridisci-plinaire comme l'avaient fait préala-blement les travaux d'initiative per-sonnelle encadrés TIPE en classes préparatoires).

• Arrêté du 8 Août 2000 MP-PC-PSI-STI-PT: thème "Transformations et fonctions" BCPST : thème "Les sols"

• Licences professionnelles : sur 524 projets présentés à la Commission nationale d'expertise, le CNESER a donné son aval (juin 2000) pour l'ou-verture de 172 licences à la rentrée prochaine.

• Modification à l'agrégation SVT devenue pour la session 2002 "Sciences de la Vie - Sciences de la Terre et de l'Univers". - Programme: Note du 29 juin 2000 (Ba n~6 du 6/07/00).

• Modificationà l'agrégation sec-tion Arts plastiques et appliqués : Arrêté du 10 juillet 2000 (Ba n° 30 du 31/08/00).

• B.a. n° 31 du 07 septembre 2000 : circulaire du 31/08/2000 : création du grade de mastaire (DESS -DEA) Ce grade est conféré aux étu-diants titulaires d'un DESS ou d'un DEA obtenu depuis l'année 98/99.

• Accès à la hors classe : Arrêté du 6 juillet 2000 (B.a. n° 27 du 13/07/00) : 1642 postes pour les agré-gés ; 7 095 pour les certifiés.

• Liste des classes préparatoires aux grandes Ecoles (CPGE) année 2000-2001 ; B.a. n° 27 du 13/07/00.

• Objectifs de formation et pro-gramme des classes préparatoires de biologie, chimie, physique et sciences de la terre (BCPST) : B.a. n° 34 du 28/09/00 (page 1783).

• Aménagement des programmes de français des classes de première et de lettres (Terminales L et ES) année 2000-2001 : l'étude des œuvre inté-grales pourra se limiter à trois en séries littéraires, deux en séries scien-tifique et économique, une en série technologique: B.a. n° 34 du 28/09/00 (page 1789).

Références

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