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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 172

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(1)

BULLETIN DE LA S S O C IA TIO N DES ANCIENS ÉLÈVES DE

0VS

C A C H A N 61, avenue du Président-Wilson 94230 CACHAN Tél.: (1 )4 7 40 20 00

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G énérale

apport d ’activité

âncier

ENSET elCNET

de Cachan de mai 1990

A rchepastrpnom ie

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Njo 172 3* trim e s tre 1990

A b o n n e m e n t (un an) ... 180 F Le n u m é ro ... 6 0 F

(2)
(3)

ASSOCIATION

des Anciens et Anciennes Elèves des Sections Norm ales, de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignem ent Technique

et de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan

Présidents d'honneur :

M M . les Directeurs généraux honoraires de l’Enseignem ent technique.

M M . les anciens D irecteurs de l’Ecole N orm ale Supérieure de l’Enseignem ent T echnique. M. le D irecteur de l’Ecole N orm ale Supérieure de C achan.

M. le D irecteur A djoint de l’Ecole N orm ale Supérieure de C achan. Mmes les Sous-Directrices honoraires de l’EN SET.

M. le Recteur P . PA STO U R .

Secrétaires généraux et Présidents honoraires :

R. C A N TA R EL (B 56-59) Inspecteur général de l’E ducation nationale. P. PU E C H (A , 44-56), Professeur honoraire.

J.M . R E FE U IL (EF 39-42), Professeur honoraire. D. SA U V A LLE (B 46-48), Professeur honoraire.

A . T H U IZ A T (A, 42-44), Inspecteur Principal de l’Enseignem ent T echnique honoraire.

COMITE

Présidente :

Mlle M. M ÈGE (EF 46-48), 48 bis, rue Bobillot, 75013 PA R IS. Vice-Présidents :

G. PO RCFIER (B 53-56), 10, rue du D octeur L ancereaux, 75008 PA R IS. R. PR U N E T (Aj 57-61), 10, rue de la Croix des M ortiers, Les Loges en Josas,

78350 JO U Y -EN -JO SA S. Secrétaire général :

B. BRAU N (A, 66-70), 20, allée A lbert-T hom as, 91300 MASSY. Secrétaire adjoint :

R. C H A SS IN A T (A, 44-47), 2, rue des Fossés Saint-M arcel, 75005 PA R IS. Trésorier :

M. RESSAYRE (D 56-59), 10, rue A uguste Renoir, 78860 SA IN T-N O M -LA -B RETÈC H E. Trésorier Adjoint :

M. JE A N EA U (A, 39-43), 20, rue T o u rn efo rt, 75005 PA RIS.

AUTRES MEMBRES DU COMITÉ

M. BERM ON D (B 55-58), MMmes BERNARD (EF 46-48), B LA CH IER (C 68), M. BOISSIER (B 46-48), M m eBO N TO U X (D 70), M. C H E FD EV ILL E (A, 52-55), Mlle D U PU Y (EF 60-64), M me JO N O N (D 49-51), M. LIÉV REM O N T (Aj 61-65), M me REV EILLÈR E Anne- M arie (C 49-51), Mlle RIC A R D (A, 44-46), M. SC H W A R TZ (A, 48-50).

A D R ESSE ET COM PTE COURANT POSTAL :

ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES E.N.S.E.T. ET DE L’E.N.S DE CACHAN 61, avenue du Président Wilson, 94230 Cachan (Val-de-Marne)

C.C.P. Paris 5488-99-K

(4)

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(5)

-SOMMAIRE

• L ’Assemblée Générale de C achan. 12 mai et 13 mai

- R apport d ’activité... 5

- R apport fin a n c ie r... 8

- L ’EN SET et le C N ET de Cachan mai 1990 ... 9

- Les réjouissances de l’après Assemblée G é n é ra le ... 20

• A rchéoastronom ie par R. FAU G ERE (fin) ... 23

• Nous avons reçu ... 35

Nos cam arades p u b lie n t... 39

• La réunion de M o n tp e llier... 40

• Notices n éc ro lo g iq u e s... 43

Vie fa m ilia le ... 46

• Trésorerie ... 47

• C o m m u n ic a tio n ... 50

D irectrice d e la publication Mlle M ÈG E - Im prim erie M aiKelle - D épôt légal : 3* trim estre 1990

(6)

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(7)

ïj-r;--ASSEMBLEE GENERALE

12 MAI 1990

Présents :

BERMOND M aurice 355-58

B LA C H IER née M ODI Michèle C 68-71

BONTOUX née BOULESTIN M arie-Noëlle D2 70-74 B O U C H ER Lucien EF51-54

BRAUN Bernard A [66-70

CAM Y-PEYRET M arthe née V UILLAUM E 04 4 -4 6 CAM Y-PEYRET Etienne A, 44-46

C OUDA NNE H ubert A, 44-46

C OUDA NNE Louise née SARM ET EF 46-48 DEVEL Simone née M ANCEAU 0 5 3 -5 6 OEVEL Jean B 52-55

OONSIM ONI M arguerite née HESTE 0 39-41 OUPUY José EF 60-64

EYGOUT Jean 0 28-30

FRITSC H Jacqueline née ABESCAT A j 45-47 LIÉV REM O NT M aurice A 26I -65

M ÈGE Marcelle EF 46-48 PA U L IN E Georges E F 45-47 PO R C H E R G érard B 53-56

REFEU IL Madeleine née C H A U O EF 39-41 RESSAYRE M aurice 0 56-59

RICARD Denise A j 44-46 SAUVALLE Daniel B 46-48

RAPPORT D ’ACTIVITE

Je voudrais vous faire part des regrets exprimés par des cam arades qui n ’ont pu venir : Mme et M ' JE A N EA U , Mme A. BERNARD m ’ont télé­ phoné pour me prévenir de leur absence, M onsieur le Recteur PA STO U R, Messieurs ASTOUX , A N C IA N T, B REU IL, CÉN A T, C H A M PEM O N O , DU CEL, FIG A R ELLA , G ÉM IN A R O , LEU R IO N , O O ER M A TT, ont exprimés leurs regrets de ne pouvoir se libérer pour se joindre à nous. M. Le Président de la société des A .E . de l’E .N .S .A .M . prix par les devoirs de sa charge n ’a pu venir. M onsieur M A LIER Directeur de l’E .N .S . qui doit participer à plusieurs réunions et M onsieur M ONTEL n ’ont pas pu nous rejoindre G. R ÉV EILLÈRE a eu un petit problèm e de rencontre avec une bétonneuse et ne sera pas parm i nous.

(8)

Je vous apporte le bonjour et les bons vœux de M. et Mme PIL L O N E qui, d ’A bidjan, se rapellent à votre bon souvenir.

Depuis l’an dernier quelques camarades nous ont quittés Jean LIGNON (A, 30-32), A. BONMARTIN (B 42-44), Elizabeth M AIRE née GONTIER (A2 59-62), H . LOUSSALEZ-ARTETS (B 31-33), Juliette SENOT née PO U PEA U (A2 31-33), François D ECR O LIER (A ,82), Françoise ADAM née PAYEUR (EF 28-30), Pierre FRITSC H (A, 29-31). Je yous rappelle leur souvenir.

Revenons à des problèm es plus matériels, les activités du bureau et de la Présidente.

Leurs réunions de C om ité ont eu lieu les 10 décembre et 11 mars. Dans la P ' réunion j ’annonçais que J. LANG et L. JO S PIN n ’ont pas répondu aux lettres envoyées concernant le problème des côtes de Clermont et du site de Gergovie.

Dans la 2 ' réunion, je parlais des élections qui me posent 2 ou 3 problèmes.

— Il me faut des candidats.

— Malgré la date de l’envoi à l’im prim eur, du m anuscrit du bulletin, le tem ps est long pour obtenir le bulletin imprimé. A joutez à celà les grèves nationales ou régionales. Ainsi le temps est très court entre la réception du bulletin et la clôture du scrutin et les votes parvenus sont peu nom breux. E t ceux qui le reçoivent assez tôt oublient de voter.

Revenons au bulletin qui nous pose un double problème.

— les articles : bien heureusem ent il y a notre ami FA U G ÈRE. Vous aurez dans le prochain bulletin la suite de son article très intéressant sur l’archéoas- tronom ie. Mais je voudrais que d ’autres camarades se rendent à leurs plu­ mes et nous fournissent des articles.

— la publicité : car nous avons vainement essayé différents annonceurs plus ou moins retraités ont, malgré les efforts de J.M . R EFE U IL, fait de belles promesses et n ’ont rien essayé après avoir dem andé de multiples papiers et signatures etc. Le problèm e est financier et nous avons beau essayer de faire des économies (papier plus léger par exemple) le prix est toujours là.

P o u r l’annonceur il semberait que le problèm e soit en bonne voie G. P orcher vous en parlera.

La Présidente a écrit comme d ’ordinaire le courrier de nouvel an et répond aux multiples lettres que reçoit l’Amicale. Le trésorier et la Prési­ dente ont eu un autre problème avec le téléphone. On donne sans notre auto­ risation notre numéro à tous ceux qui le dem andent.

Ce qui m ’a valu des remarques aigres douces d ’entreprises et d ’anciens élèves non amicalistes me faisant rem arquer que j ’avais été absente (j’étais en cure). Il n ’est pas une fois où je ne sois rentrée de voyage sans q u ’on me téléphone dans le 1/4 d ’heure qui suivait pour l’amicale.

(9)

P our cette A .G . il y a eu la surprise de l’absence du bal des Élèves dont la date avait dicté la date de notre réunion. Mais il a peu de temps que je suis au courant cela date du 1“^ mai.

Aussi je vous prie d ’accepter mes excuses pour ne pas vous avoir prévenu.

Quant à l’A .G . de l’an prochain, Monsieur le Recteur PASTOUR nous propose Nice. Je pense que cela vous attirera et que vous viendrez nombreux.

Q uant à l’E .N .S ., vous trouverez, dans le bulletin, l’exposé introduc- tif qui ouvrait le conseil d ’adm inistration de décembre 89. Vous y appren­ drez tous les projets à venir. Et en jetant un coup d ’œil sur la lettre de l’E.N .S . comme sur celle de la Recherche vous pourrez constater que de séminaires en colloques, il n ’y a pas beaucoup de salles libres à l’Ecole dans la semaine. Mais sur tous ces problèmes M aurice LIÉV REM O NT va vous tenir au courant.

M. M ÈGE La suite des com m unications faites durant l’Assemblée paraîtra dans le prochain num éro.

L’ANNUAIRE

G. PO R C H ER avait été chargé par le comité du 10 décem bre de contacter la société O FERSO P qui m ’avait offert ses services pour notre annuaire. Le comité du 11 mars avait été mis au courant de ces démarches et a m andaté notre cam arade pour signer une convention d ’accord.

La discussion qui a eu lieu à ce dernier comité a fait apparaître le p ro ­ blème de la nature des publicités qui pourraient être trouvées par la société O FER SO P. Un paragraphe a été inclus dans la C onvention “ L ’association se réserve le droit de refuser toute publicité qui ne serait pas conform e aux principes laïques et de bonne m oralité dont elle se prévaut’’.

La date de parution a été fixée en janvier 1991.

Cette publication supposera que nous fassions la photocopie de tous les documents longuement collectés par Maurice RESSAYRE pendant 8 ans ce qui sera l’élément de base de l’annuaire.

D ’autre part, il faudra constituer des équipes de relecture, et de relec­ ture très précise tant sur l’exactitude que sur l’orthographe des noms.

J ’espère que l’année prochaine vous aurez l’annuaire qui rem placera un bulletin.

(10)

RAPPORT FINANCIER

relatif à l’exercice com ptable du 15/09/1988 au 14/09/1989 présenté par le Trésorier

Maurice RESSAYRE (D 56-59)

P our la vingt-quatrièm e fois consécutive, j ’ai l’honneur de vous pré­ senter ce rapport financier de notre association, le trésorier achevant son m andat en 1990-1991 sans l’intention de dem ander son renouvellem ent, vingt-cinq ans suffisent !

La situation financière est semblable à celle des années précédentes, l’excédent des dépenses sur les recettes passant de 30389, 18 F à 7 363,81 F grâce à un baisse du coût des bulletins.

Nos recettes ordinaires, c’est-à-dire les cotisations représentant 67435 F en 1988-1989 contre 61920 F en 1987-1988, le m ontant des cotisations étant passé de 140 F et 110 F à 150 F et 120 F.

Le nom bre des cotisants est stable et leur âge moyen augmente sans cesse.

Nos dépenses ordinaires, c’est-à-dire pour l’essentiel celles relatives aux bulletins sont relativement moins élevées com pte-tenu du choix d ’un nou­ vel im prim eur au MANS.

Bulletin 163-164 Bulletin 165 Bulletin 166t167 C oût total 28026,88 F 21256,84 F 23699,94 F 72983,66 F

Grâce à plusieurs lettres du Trésorier nous avons pu obtenir une publi­ cité de 1897,60 F.

Les tableaux suivants traduisent la situation financière au 14/09/1989. EXERCICE 15/09/1988 - 14/09/1989

Débit CNE Crédit

Solde le 15/09/88 Intérêts 1988 Intérêts 1989 51552,79 2788,62 2445,36 Solde le 31/12/89 56785,77 56786,77 56786,77 Débit CCP Crédit Solde le 15/09/1988 débits 31414,36 91158,00 122572,36 Crédits Solde le 14/09/89 98 521,81 24050,55 122572,36

(11)

L’ENS ET LE CNET DE CACHAN, mai 1990

Exposé de Maurice LIEVREMONT

M aurice LIÉV REM O NT a brièvement com m enté “ l’E tat des lieux’’ au m om ent de l’assemblée générale en abordant successivement plusieurs aspects jugés, par lui, comme satisfaisants ou au contraire préoccupants. Les points considérés satisfaisants :

- le développement des activités de recherche sur le campus et la multidis- ciplinarité présentée par les laboratoires,

- l’évolution des recrutem ents d ’enseignants-chercheurs, - l’évolution des form ations doctorales,

- la productivité du campus en m atière de form ation de m aîtres, de recher­ che ou de form ation d ’élèves,

- le développement d ’un système de communication et d ’informations (créa­ tion d ’un service com m unication ; mise en place de publications à usage interne : lettre de l’ENS, lettre de la recherche, organisation de sém inai­ res pluridisciplinaires),

- l’élargissement des concours d ’entrée 3® année.

La recherche en 1990 à Cachan, c’est un ensemble de laboratoires dans lesquels travaillent à tem ps com plet 130 enseignants-chercheurs encadrant eux-mêmes une centaine de stagiaires de recherche et quelques 75 docto- rants. En 1989, cet ensemble a produit 27 thèses ou doctorats, délivré 54 DE A, publié 193 articles dans des revues internationales à comité de lectu­ res etc. pour un budget hors salaires supérieur à 13 millions de francs. La liste des laboratoires (actualisée octobre 1990 pour le bulletin) :

G RID G roupe de Recherche sur le Risque

LAM M L aboratoire de M athém atiques et M odélisation LESIR L aboratoire d ’Electricité, Signaux et Robotique

LIESSE L aboratoire Interdisciplinaire d ’E tude des Surfaces en Spectromé-trie d ’Electrons

LIE AC L aboratoire d ’inform atique F ondam entale et Appliquée

LIRBA L aboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Biologie Appliquée LM T L aboratoire de M écanique et Technologie

LPC PB L aboratoire de Physico-chimie des Bioproduits

L P P M Laboratoire de Photophysique et Photochim ie des M atériaux Molé­ culaires et M acrom oléculaires

L C R P A L aboratoire Universitaire de Recherche en Production A utom atisée LIRESS L aboratoire Interdisciplinaire de Recherche et d ’Etude en Sciences

Sociales

1 A ntenne d ’un L aboratoire P ropre du CNRS 3 Unités de Recherche Associées au CNRS

(12)

Les enseignants chercheurs et les chercheurs

Répartition des Chercheurs et Enseignants-chercheurs selon les disciplines :

Sciences de base 30 %

Sciences pour l’Ingénieur 55 %

Sciences Hum aines et Sociales 14 %

Origine des em plois en <fa

Enseignement Supérieur 70 %

C .N .R .S . 27 %

Divers 2 %

Pyram ide des Emplois

P rofesseur Université ou Directeur de Recherche 32 26 »7o M aitre de Conférences ou chargé de Recherche 68 51 %

ITA 28 22 %

A ces emplois, il convient d ’ajouter un certain nom bre de postes d ’agré­ gés occupés par des collègues détachés du second degré et participant à une recherche de type diplom ant pour eux-mêmes ou collaborant à des actions de R et D dans les départem ents ou les laboratoires de l’Ecole. Soulignons q u ’au total, en 2 ans, le nom bre des professeurs d ’Université ou assimilés est passé de 6 à 32, celui des M aîtres de Conférences a été multiplié par 2,2. Les DEAS assurés à C achan (actualisation O ctobre 1990)

IN TITULE DES FORMATIONS DOCTORALES ETS CO-HABILITES ET PR IN C IPA L (GRAS) NOM DU RESPONSABLE LABORATOIRE CONCERNE Physico-chimie moléculaire Paris XI - ENS C J. FAURE L .P.PM A utom atique et traitement

du signal

Paris XI - Paris VII Supelec CNAM - Bures

E N S C

M. LOUIS

M .C L E R G E O T LESIR Electronique Paris XI - ENS C M. DAVY LESIR Electrotechuique Paris VI - Paris XI

Supelec ■ ENS C M. LOUIS LESIR Production automatisée Nancy I - ENS C M .B O U R D E T LURPA

Mécanique des solides et des structures

Paris VI - Compiègne ENSAM - INSTN - ENPC

E N S C

M. LADEVEZE LMT

Mécanique des matériaux

Paris Xni ■ ECAM - ENPC ENSAM - ENSM - E NS C

Ecole Polytechnique

M. MAZARS LMT

Micro-économie et sciences de la décision

Paris XII - ENCREE Paris

E N S C M. MUNIER G RID

(13)

La productivité du campus ; les résultats obtenus en matière de - form ation de maîtres

- form ation à la recherche - form ation d ’élèves

CONCOURS OU EXAM ENS SESSION

1988 SESSION 1989 SESSION 1990 *D O CTO RA T ... 26 25 en cours * D .E .A ... 160 150 155 ♦A G R E G A T IO N ... 230 235 260 ♦CA PES-C A PET ... 247 210 296 ♦Inspecteurs Enseignement T ech n iq u e... 25 18 22 ♦Admission aux Grandes E coles... 45 24 61 ♦Brevet de Technicien Supérieur ... 214 201 233 ♦ B accalauréat... 293 280 304 ♦Brevet d ’Etudes P ro fe ssio n n e lle s... 30 40 31

BILAN DES CONCOURS D ’ADM ISSION EN 1" A N NEE - SESSION 90 N om bre de

places

Nom bre

d ’inscrits Classés Adm is

284 5263 557 266

La communication dans l’Ecole

Un gros effort est tenté sur ce point. Cette année a vu la création d ’un service communication, la publication de lettres d ’informations internes (voir encadrés lettre ENS, lettre de la Recherche) et le développement de sémi­ naires. L ’Ecole organise désormais, avec un calendrier précis, trois types de séminaires :

- des séminaires de spécialistes (M écanique et Technologie, Econom ie, M athém atiques, E lectricité...)

- des séminaires de transfert et de valorisation de la Recherche (m athém a­ tiques, génie civil, génie mécanique)

- des séminaires pluridisciplinaires bi-mensuels. Ces séminaires s ’adressent à l’ensemble des disciplines et ils traitent, en alternance, des sciences de base d ’une part et de Sciences de l’Education et de Didactique d ’autre part. (Voir liste des conférences données ou programmées).

(14)

La lettre de l’ENS C achan, N um éro 7 NOVEM BRE 1990

- R e sp o n sa b le d e p u b lic a tio n : C o r in n e M A N G IN - T ira g e à 2200 E x e m p la ires - P u b lic a tio n m e n su e lle

Les in f o r m a tio n s p o u r p u b lic a tio n d a n s le p ro c h a in n u m é r o s o n t à fa ire p a rv e n ir a v a n t le 20 N o v em b re 90 a u S erv ice C o m m u n ic a tio n : ® 47 4 0 22 64

D es e x e m p laires su p p lé m e n ta ire s s o n t à v o tre d is p o s itio n au B u re a u d es Elèves, à la B ib lio th è q u e , au D é p a rte m e n t des L a n g u es P r a tiq u e s , ain si q u ’a u S erv ice C o m m u n ic a tio n ttiài cemrai, couloir t>reciiont

E C O L E N O R M A L E S U P E R IE U R E D E C A C H A N 61, A v . d u P ré s id e n t W ilso n 94235 C A C H A N C E D E X T é lé p h o n e :47 40 20 00 - T é lé c o p ie ; 47 40 20 74 La lettre de la Recherche N°1 - Tirage 2000 exemplaires - P arution trimestrielle Responsable Publication : C. M A N G IN

Service C om m unication ENS C achan

Conférences données depuis la mise en place du Séminaire interdisciplinaire de Recherche

A N N EE 1988 - 1989

NOVEMBRE M AURICE LIEVREMONT Directeur Adjoint ENS Cachan

“ LE G ENIE BIOLOGIQUE : OUTILS, M ETHODES, STR A T E G IE S ”

DECEMBRE J.-Louis PEAUCELLE Professeur ENS Cahan

“ LES SYSTEMES D’INFORM ATION DE GESTION” JANV IER Maurice ALLAIS Prix Nobel d ’Economie

“ FREQ UENCE, PROBABILITE ET H A SARD”

FEVRIER PIERRE PAPON

Professeur à l’Ecole Supérieure de Physique et de Chimie industrielle de Paris.

" L E S G R A N D S E N JE U X S C IE N T IF IQ U E S ET TECH NOLOGIQUES DE L’AVENIR”

Maurice ALLAIS MARS

Prix Nobel d ’Economie

“ LES FO N D E M E N T S DE LA T H E O R IE PROBABILITES ET LE THEOREM E T”

D ES

(15)

A N N EE 1989 - 1990

OCTOBRE Paul GERMAIN

Secrétaire Perpétuel de TAcadétnie des Scietices “ M E C A N IQ U E ; E V O L U T IO N R E C E N T E ET P E R S P E a iV E ”

NOVEMBRE René THOM

Professeur Em érite à IT nstitut des H autes Etudes Scientifiques

“ TH EO RIE DES CATASTROPHES : APPLICATIONS ET PERSPECTIV ES”

FEVRIER Roger M ONIER

Professeur à l’Institut Gustave Roussy de Villejuif “ AM IS OU ENNEM IS : LES GENES DU C A N CER”

MARS Yves GUERE

Professeur à l’Ecole Polytechnique de Palaiseau “ LA M ATIERE M AL ORGANISEE ”

DECEM BRE Yves M ALIER

Directeur de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan “ D ’UN NOUVEAU M ATERIAU DE CONSTRUCTION VERS UN NOUVEAU DESIGN DES OUVRAGES DE G ENIE CIV IL”

JANV IER Bertrand M UNIER Professeur à l’Ecole Normale Supérieure de Cachan “ EXISTE-T-IL U NE RATIONALITE ECONOM IQUE SUCCES ET AVATARS D ’UNE IDEE SIM PLE”

AVRIL Jean FAURE

Professeur à l’Ecole Normale Supérieure de Cachan “ LA C H IM IE A LA LUM IERE DU LASER”

M AI Charles SOL

Professeur au Conservatoire des Arts et Métiers de Paris “ LE GENIE ELECTRIQUE : DE U RECHERCHE AU DEVELOPPEM EN T

PR O G R A M M E P R E M IE R SEM ESTRE A N N EE 1990 - 1991 OCTOBRE Henry GASPAROUX

Directeur de l’Ecole de Chimie et Physique de Bordeaux “ L E M O N D E F A SC IN A N T D ES C R IST A U X LIQU IDES”

NOVEM BRE Pierre LADEVEZE Professeur à l’Ecole Normale Supérieure de Cachan “ DE NOUVEAUX EN JEU X EN M ECANIQUE DES M ILIEU X CO N TINUS”

DECEM BRE Jean-M arie SOURIAU Professeur à l’Université de Provence

“ DES PARTICULES AUX ONDES : LA Q U A N TfflCA - TION GEOM ETRIQUE ”

JANV IER Jacques PITRA T Directeur de Recherche au CNRS, LAFORIA , Université Paris VI

“ L ’IN TE L L IG E N C E A R T IF IC IE L L E ; BUTS ET DIRECTIONS DE R ECH ERCH E”

L’ouverture des recrutements en 3' année à de nouvelles filières

cf Bulletin Officiel de l’Education Nationale N° 12 du 22 mars 1990 pages 821 à 828

C onditions d ’adm ission en troisième année à l’Ecole Norm ale de Cachan. Arrêté du 7 mars 1990.

Article 1'’ : Les élèves de l’école norm ale supérieure de Cachan sont recru­ tés par la voie de concours donnant accès, en troisième année, aux départe­ ments ou aux sections de départem ent dont la liste est fixée conform ém ent au tableau suivant :

M athém atiques A l

Biochimie - Génie biologique A3 Chimie A 2”

Electricité : physique appliquée A2’ génie électrique B4

Génie mécanique : m écanique et conception B1 sciences de la production B3 Génie civil B2

Economie et gestion : économie, droit et gestion D1

(16)

Les points délicats

- Le blocage du rajeunissem ent des concours d ’entrée en L® année (et donc la non-ouverture d ’une filière “ langues pour l’Ingénieur’’)

- Les difficultés inhérentes à l’insuffisance des locaux et à leur inadéquation - L ’intégration des établissements du campus dans le schéma, futur, du

système éducatif : place et missions des ENS, mise en place des lU FM et C FP E T , sections d ’applications de Lycée et E .P .L .E . etc.)

Ces points sont tous préoccupants.

S’agissant des concours d ’entrée, il faut rappeler que c’est la DESUP qui, au départ, a souhaité voir les ENS réexaminer les textes régissant leurs concours d ’entrée de manière à les actualiser, les rendre plus homogènes et plus conform es. Certains textes dataient de 40 ans, les textes de référen­ ces avaient par trop évolués et leur hétérogénéité tranchait avec la conci­ sion et l’homogénéité de ceux concernant la création et les statuts des ENS : (décrets de 1985 et surtout 1987)

L ’Ecole avait profité de cette com m ande D ESUP pour engager une réflexion de fond sur ses 17 concours. Après plus d ’une année de discus­ sion interne entre départem ent, de nouveaux textes étaient proposés : ils permettaient d ’harmoniser la présentation des concours, la nature des épreu­ ves (introduction systématique d ’un entretien, épreuve de langues à l’écrit et à l’oral etc.) Ils permettaient en outre, de proposer la création d ’une nou­ velle filière par un recrutement en langues (langues et com m unication pour l’ingénieur).

P our des raisons obscures, l’adoption des textes n ’a pas été suivie de publication officielle et seule l’extension des recrutem ents de 3*^ année fai­ sait en 1990 l’objet d ’une concrétisation.

Le second problème délicat ou préoccupant est celui des locaux du cam­ pus. les locaux datent de plus de 30 ans ; l’ENS est affectataire de l’ensem­ ble (plus de lOOCXK) m^ de plancher) mais n ’en utilise q u ’une fraction (45 000 m^ environ). Les ateliers sont notam m ent partagés et utilisés par l’ENS, le C FP E T , les sections du Lycée Gustave Eiffel. Le Cam pus qui à l’origine était prévu pour environ 1500 personnes en accueille désormais de l’ordre de 6000 (il y a en moyenne 3500 repas suivis chaque jo u r à midi).

Seule une approche globale et intégrée est susceptible de conduire à la solution de ces problèmes. Une proposition a été faite en ce sens par la Direction de l’ENS et du C N ET (voir encadré ci-dessous). P our l’essentiel cette proposition est devenu une décision après plusieurs arbitrages par le Cabinet du Ministre et un calendrier est fixé pour la mise en route de la restructuration du campus. Ce calendrier (octobre 1993) coïncidera avec la livraison des nouveaux lycées sur les environs de C achan et avec l’évolu­ tion de la structure du Lycée Maximilien Sorre de Cachan.

(17)

En ce qui concerne le troisièm e point, il s’agit d ’une inquiétude qui est alimentée par les incertitudes, le m anque de données, l’absence de concertation. Il est clair que trop peu de choses ont filtré sur les réelles conditions de mise en place et de fonctionnem ent des lU FM parisiens et sur la position des Etablissements à vocation nationale (ENS et C FPET) ou à vocation de form er des agrégés. Il est clair que nous y verrons “ plus clair’’ lorsque les premiers lUFM expérimentaux fonctionneront à la ren­ trée et lorsque l’im plantation des suivants, leur définition, seront des don­ nées objectives plus “ transparentes” à tous. P our se préparer à ce débat pour 1990/91, je vous invite à suivre l’exposé de Josette D U PU IS sur ce sujet.

POUR UNE FORTE ANTENNE “ ILE-DE-FRANCE”

DU CENTRE NATIONAL FORMANT

LES PROFESSEURS TECHNIQUES DES LYCEES

AU SEIN D ’UN ENVIRONNEMENT SCIENTIFIQUE

ET CULTUREL DE QUALITE

Yves M ALIER, Directeur de l’E.N .S . et du C .N .E .T . de Cachan I - LE RAPPEL DU BESOIN ET L’ENJEU

11 est estimé par tous (Ministère, Rectorats, Régions, Inspection Géné­ rale) que les besoins des disciplines techniques sont, pour les dix ans à venir, de l’ordre de 1000 nouveaux professeurs par an dont 250 à 300 pour les seules Académies de la Région Ile-de-France.

Les considérables accroissements d ’effectifs d ’étudiants pesant sur les Universités susceptibles de m ettre en place ces form ations (Paris VI, Paris VII, Paris XI, Paris X II, Paris X III) et les im portants investissement liés aux équipements nécessaires rendent bien difficile, voire impossible, l’enga­ gement réel de ces Universités face à ces besoins spécifiques.

Dans ce contexte, seul Cachan, déjà fortem ent impliqué, avec l’Ecole Normale Supérieure, dans la form ation annuelle de prés de 300 enseignants et enseignants-chercheurs des classes post-baccalauréat des lycées (classes préparatoires et STS), des Universités et des G randes Ecoles d ’ingénieurs, peut constituer, par son expérience, ses références et ses équipements, un centre de ressources à la dimension du problème désormais posé

II - LA SITUATION DU C .F.F.E .T . DE CACHAN a) Jusqu’en 1987

Appuyé sur un recrutem ent national, le Centre de Form ation des P ro ­ fesseurs de l’Enseignement Technique (CEPET) accueillait des prom otions de 190 éléves-professeurs répartis, par disciplines, entre Cachan et les cen­ tres localisés dans les lycées techniques de Lille, Armentiéres et Saint-Étienne. 11 utilisait pour cela les services d ’une cinquantaine d ’enseignants et un bud­ get de cours complémentaires de 11 millions de francs.

(18)

L ’établissement, bien que form ant des élèves ju sq u ’à “ bac. + 5 ans’’, était rattaché à l’Enseignement Secondaire.

b) La situation au 1'^ octobre 1989

Le C .F.P.E .T . rattaché administrativement à l’Ecole Normale Supé­ rieure, est transféré à l’Enseignement Supérieur (passage de la licence uni­ versitaire par les étudiants). Dans le même temps, selon la volonté du Secré­ tariat d ’Etat à l’Enseignement Technique, ses promotions ont été portées à 600 élèves-professeurs pré-recrutés.

Sur un autre plan, les directions de l’E.N .S. de Cachan et du C .F .P .E .T ., par souci de brassage et d ’ouverture des form ations, ne sou­ haitent plus, au-delà des problèmes d ’effectifs, que tous les professeurs de mécanique, d ’électronique, etc, de France soient encore formés dans le même am phithéâtre et dans les mêmes laboratoires selon les règles de monopole établies depuis plusieurs décennies.

Dans cet esprit, a été mis en placé, l’année dernière, un réseau de 20 antennes régionales ouvertes, à l’initiative et avec la contribution du bud­ get d ’enseignement de C achan, antennes entre lesquelles sont en fait répar­ tis les 600 élèves, 120 d ’entre eux restant, pour cette première année, à Cachan.

c) La situation au 1" octobre 1990

Remarquablement admises par les Rectorats, par les Universités et par les Régions qui ont immédiatement vu en elles le seul moyen d ’assurer le réel fonctionnem ent pédagogique et le nécessaire développement des sec­ tions techniques des lycées, ces antennes régionales du C .F.P.E.T . sont aujourd’hui toutes condidates à de fortes augmentations de leurs effectifs d’élèves-professeurs et effectivement toutes capables d’absorbet pédagogi­ quement ces augmentations.

Dans le même temps, le Secrétariat d ’E tat à l’Enseignement Techni­ que, poursuivant sa politique prioritaire à l’égard de la form ation des p ro ­ fesseurs, porte, à la rentrée prochaine, à 800 les promotions d’élèves- professeurs pré-recrutés (rappelons, pour donner la mesure de l’énorme effort, que la somme des flux d ’entrée dans les Ecoles Normales Supérieu­ res est de 680 normaliens par an).

Au plan de l’Ile-de-France, le site de Cachan, construit il y a trente- cinq ans pour accueillir I 500 personnes, en reçoit au jo u rd ’hui 5 600 p arta­ gées entre l’E .N .S ., le C .F .P .E .T ., le C .F .I.E .T ., le lycée G. Eiffel, le lycée M. Sorre, le L .E .M .O ., l’U .R .F .I.S .T ., la DEC 13, etc, com m e... le mesure quotidiennem ent le restaurant de l’E.N .S. (5 000 repas par jour !).

le précédent accroissement d ’effectif du C .F .P .E .T . a été absorbé dans de mauvaises conditions, par prêts de locaux en différents points de la région parisienne. Il n ’est pas possible, à ce jo u r, d ’envisager d ’autres solutions pratiques que celles consistant à mobiliser le réseau des antennes de pro­ vince pour assurer les prochaines rentrées... sans ignorer aussi les très impor­ te

(19)

tantes difficultés qu’auront ensuite les lycées de l’Ile-de-France pour obte­ nir, en leur faveur, les mutations des professeurs recrutés et formés à Bordeaux, Grenoble, Lille, Nancy, Poitiers, Rennes, Toulouse, etc. Il est malheureusement facile de déduire les graves conséquences futures de cette pénurie régionale d’enseignants... dans le même temps où, par l’ampleur du prérecrutement conduit, l’E tat pourra avoir le juste sentiment du devoir accompli et de l’engagement tenu à l’égard de l’Enseignement Technique.

III - UNE REFLEXION SUR UNE BASE DIFFERENTE ET UNE PROPOSITION DE SOLUTION

L’ambitieux projet de construction de lycées, lancé par la Région Ile- de-France, apporte à ce problème un éclairage nouveau.

En effet, existent à C achan, adm inistrativem ent rattachées à l’E .N .S ., comme l’est le C .F .P .E .T ., deux “ sections de lycées” (G. Eiffel et M. Sorre) accueillant, à ce jo u r, 2200 élèves franciliens sans que ces deux établisse­ ments ne soient des lycées de la Région (au sens habituel), ni des lycées d ’E tat !

Le projet des lycées (très proches) de l’Haÿ-Chevilly et de Bagneux nous laisse penser, après examen des données dém ographiques et économiques q u ’il pourrait être particulièrement raisonnable de conduire ces quatre lycées à n’en faire que trois.

Ainsi dans ce projet, “ le” lycée de Cachan deviendrait un lycée poly­ valent rééquilibré : il accueillerait des sections d ’enseignement général, tout en conservant (comme M. Sorre actuellement) des sections techniques ouver­ tes aux disciplines économiques (commerce international, etc) et aux scien­ ces de la vie, toutes disciplines pour lesquelles les sections de Cachan jouent déjà un rôle im portant sur l’Ile-de-France Sud.

Ainsi, s’agissant des sections industrielles (G. Eiffel) le transit — avec les équipements — vers l’Haÿ-les-Roses et/ou Bagneux assurerait tout de suite à ces deux lycées un ancrage aisé : sans une telle mesure, garantie d ’une taille critique im médiate, ceux-ci, placés entre leurs grands voisins de Fres- nes (M istral), de Sceaux (Lakanal et Marie-Curie) et de Vitry (Cherioux) risquent de connaître un dém arrage difficile ; par ailleurs, la grande trad i­ tion cultivée à G. Eiffel leur apporterait une excellente insertion dans le tissu économique et le tissu de l’emploi des districts locaux.

Ainsi, les salles et, plus précieuses encore, les surfaces d ’ateliers et de laboratoires récupérées par ce transfert des sections techniques de G. Eiffel (10000 m^') perm ettraient assurément l’implantation à Cachan — sans constructions nouvelles, ni délais importants — d’un véritable centre de formation des professeurs à la mesure des besoins des Académies de la Région Ile-de-France.

(20)

A côté de l’essentiel de notre propos très prioritairem ent tourné vers la form ation des professeurs, d ’autres avantages, nom breux, nous ap p a­ raissent, tels par exemple :

* le recentrage géographique des sections techniques vers L ’Haÿ- Chevilly au sein de l’Académie (alors que Cachan est à la “ frontière” ) tandis que l’avantage de la proximité du RER reste assuré (site de Bagneux et bus 192 pour le site de l’Haÿ-Chevilly),

* l’arrêt d’un grave effet de balancier qui, d ’un seul coup, privilégiera, par effet connexe non désiré, très exclusivement la province, * la meilleure adéquation du lycée de Cachan aux besoins et aux aspi­

rations de la ville (actuellem ent, moins de 10 % des élèves de G. E if­ fel viennent de Cachan !) grâce au recentrage des form ations proposées,

* les possbilités locales d’accueil des professeurs qui refuseraient le déplacement sur un site nouveau p ar glissement sur les autres éta­ blissements du campus (lycée restant, C .F .P .E .T ., I.U .T ., ...).

* une meilleure complémentarité de l’offre du campus de Cachan

s’agissant du premier cycle universitaire court avec, au lieu de la concurrence actuelle, sur les mêmes disciplines, entre S.T.S. et I.U .T ., un développement harmonieux d’un très large panel incluant au niveau de “ bac -l- 2” disciplines industrielles (I.U .T .), disciplines économiques et sciences de la vie (S.T.S. du Lycée) de nature à satis­ faire plus encore nos nom breux partenaires économiques.

Sur un autre plan, il faüdrait sans doute, si une telle restructuration était conduite, que les équipes pédagogiques, de qualité à C achan, soient le plus vite possible et chacune pour ce qui la concerne, associées étroite­ ment au projet de chaque futur établissement tant il est certain q u ’une telle dém arche contribuerait à donner l’assurance, au plan de la concrétisation, d ’une bien meilleure optim isation des ressources humaines et des moyens matériels.

Enfin, s’agissant des moyens de la nouvelle structure, on doit souli­ gner les économies résultant des synergies qui se développeraient plus encore entre l ’E.N .S . et le C .F .P .E .T .

— Ainsi, pourraient être communs, grâce aux locaux gagnés, les douze laboratoires de recherche (200 chercheurs) de l’E.N .S. en direction desquels sont conduits actuellement des efforts im portants puissam m ent aidés par le Ministère de l’Education N ationale, par le Ministère de la Recherche et par un im portant partenariat avec des Industriels actifs associés par con­ trats à l’Ecole.

— Ainsi, seraient communs la bibliothèque scientifique (55000 ouvra­ ges avec inform atisation totale de la consultation et des prêts), le centre et le réseau informatique, les laboratoires de langues, le département audio­ visuel, sous réserve des quelques agrandissem ents rendus possibles.

(21)

— Ainsi, la gestion à flux tendu des moyens actuels (C .F .P .E .T . + E .N .S .) en équipem ents de laboratoires et ateliers d ’enseignement assure­ rait, avec difficulté certes, le relais jusqu’à la montée en puissance des équi­ pements du C .F.P.E .T . conduite sur son budget propre (y com pris taxe d ’apprentissage et contrats).

IV - CONCLUSION

P our conclure, nous tenons à dire combien nous croyons de notre devoir d ’exprimer publiquem ent nos hypothèses de travail et notre position et d ’en débattre alors que, après les avoir longuem ent présentés à nos A utorités de Tutelle nationales et régionales et à de nom breux Elus, elles nous parais­ sent pouvoir être, s’agissant des problèmes de form ation, à l’origine de choix importants de conséquences pour la Région Ile-de-France.

(22)

LES RÉJOUISSANCES DE L’APRES

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Elles ont commencé le 12 mai à l’E.N .S . de C achan avec le pot qui a réuni les congressistes, continuées à l’E .N .N .A . Paris Sud pour un buffet repas très fin et délicat. Les participants se sont regroupés à leur gré et nous avons pu m anger, bavarder et évoquer le passé et le présent fort agréable­ m ent que notre hôtesse José Dupuy en soit remerciée ainsi que tous ceux qui ont contribué à cette halte bénéfique.

Le 13 mai, les am ateurs de voyage se sont retrouvés au port de l’Arse­ nal pour s’embarquer sur le “ Gavroche” . La croisière sur le canal St-Martin, première partie de la journée organisée par Michèle Blachier, com m ençait. Il est assez inattendu et curieux de voir des sites connus sous un angle inhabituel.

Après une vue d ’ensemble du nouveau port de plaisance de Paris Arse­ nal, le bateau em prunte la longue voûte souterraine qui suit le tracé des boulevards Jules Fery et Richard Lenoir en passant sous la colonne de Juil­ let. Nous émergeons du souterrain à l’écluse double du Temple pour tro u ­ ver le pont tournant Dieu et celui de la G range aux Belles. A l’écluse dou­ ble des Recollets, nous apercevons l’H ôtel du N ord entre les arbres et la passerelle où A rletty et Jouvet ont trouvé leur “ atm osphère” ... Après l’écluse double de Jaurès nous abordons une zone plus large et longeons la rotonde de la Villette construite par Cl. Nicolas (1789) ancien pavillon d ’octroi de l’enceinte des Fermiers Généraux.

Le bassin de la Villette, borné par le pont levant de Crimée nous amène près de la cité des Sciences et de l’Industrie et nous longeons la Géode. Nous débarquons et gagnons à pied la Cité des Sciences après un arrêt au restau­ rant nous gagnons le Planétarium . La séance finie, le groupe se sépare cer­ tains regagnent leurs foyers, d ’autres restent encore au musée pour visiter quelques secteurs du musée qui les intéressent. La journée est terminée. Merci à l’organisatrice Michèle Blachier.

(23)

Un po n t quai de Jemmapes

(24)

ii î i i i i mi m ^

«.■U. ., . ... ^

SR-»'

La Rotonde de la Viliette

La Géode vue du bateau

(25)

ARCHEOASTRONOMIE

P A R RENÉ FAUGÈRE

(suite et fin)

V - 3 - Signification astronomique de Stonehenge.

V - 3 - a - Pendant le longue période de Stonehenge I.

La curiosité des hommes du néolithique pour les levers et couchers de Soleil et de Pleine Lune s’éveilla et les incita à en relever les extrêmums sur l’horizon, peut-être dans le but d ’avoir un calendrier pour les cultures et la chasse, et peut-être aussi pur essayer de prévoir les saisons à éclipses. C ar en effet les éclipses de Lune et surtout de Soleil furent sources d ’effroi pour les hum ains ju sq u ’au jo u r où ils devinrent capables de les prédire.

V - 3 - a - a - Stonehenge 1, calendrier des saisons.

Contrairement à ce q u ’ont écrit certains auteurs sur le sujet, le fait pour ces hommes du néolithique d ’observer le lever du Soleil pendant l’année et de découvrir q u ’à la saison chaude, le Soleil qui se lève de plus en plus au N ord, fait à un certain m oment dem i-tour sur l’horizon, ne suppose aucune connaissance astronom ique particulière. Ils ont ainsi découvert sur l’horizon le point le plus septentrional où le Soleil se lève, l’ont repéré au moyen de l’axe de l’Enclos, et ont certainem ent rem arqué que, ce même jo u r, le Soleil se couche aussi le plus au N ord (direction également repérée sur le terrain) et m onte le plus haut dans le ciel. Cette découverte du sols­ tice d ’été n ’a nécessité que des observations suffisamm ent assidues et pré­ cises. D ’ailleurs, l’étymologie du m ot “ solstice” (sol : soleil, stare : s’arrê­ ter) suggère bien une telle découverte.

Ces observateurs, consciencieux et attentifs, n ’avaient pas à savoir que c’est parce que l’axe de la Terre fait un angle de 23,5° avec l’axe de l’éclip- tique (plan de l’orbite terrestre) q u ’il y a des saisons et q u ’au solstice d ’été (dans l’hémisphère Nord) le Soleil se trouve au plus haut au dessus du plan de l’Equateur (déclinaison au solstice d ’été : / e = 23,5°).

P our Stonehenge (latitude A = 51°), au solstice d ’été, el Soleil passe à midi à la hauteur maximale au-dessus de l’horizon :

he = 9 0 - / - t - è e = 9 0 - 5 1 - l - 23,5 = 62,5° (fig. 6). En réalité, à

l’époque de Stonehenge I on avait à e voisin de 24° car l’axe de la Terre était un peu plus incliné que m aintenant.

A u s o l s t i c e d ’ h i v e r , a v e c b h = - 2 3 , 5 ° o n t r o u v e h h = 90 — 51 — 23,5 = 15,5°. On peut calculer (avec un peu de trigo­ nom étrie sphérique) que le Soleil se lève sur l’horizon d ’autant plus vers le N ord q u ’il m onte plus haut dans le ciel à midi. A Stonehenge, si l’on prend comme origine le point de l’horizon situé au N ord (le plein N ord-Est étant à 45°), le lever de Soleil passe de 51° au solstice d ’été à 129° au sols­ tice d ’hiver. Ces deux directions sont indiquées sur le site de Stonehenge 1. La première y est 3 fois : C entre-Pierre du talon, 92-91 et 93-94 pour le lever du Soleil le plus septentrional (direction de l’axe du m onum ent). La deuxième y est 2 fois, par l’interm édiaire de 2 trous de pierre ou de pieu découverts en G et H des trous d ’A ubrey N°7 et N°13, à savoir 94-G et 93-H po u r le lever du Soleil le plus méridional.

(26)

A l’opposé des points précédents sont repérés sur l’horizon les cou­ chers de Soleil respectivement, au solstice d ’hiver (le plus méridional à envi­ ron 231°, soit 93-94), et au solstice d ’été (le plus septentrional à environ 309°, soit H-93).

Enfin, C.A. Newham puis G. Hawkins m ontrèrent que les trous décou­ verts en C et F furent utilisés pour perm ettre de situer la direction bissec­ trice des deux directions précédentes, à savoir : plein Est (90°) pour 94-C et 93-F indiquant sur l’horizon le lever de Soleil “ m édian” , celui des équi­ noxes de printemps et d ’autom ne, où le Soleil est dans le plan de l’E qua­ teur ( = 0) ; et, dans l’autre sens, plein Ouest où le Soleil se couche aux équinoxes.

Donc Stonehenge I perm ettait d ’avoir, avec le repérage de 6 points à l’horizon, un calendrier des saisons tout-à-fait convenable.

V - 3 - a - B. Stonehenge 1, véritable observatoire lunaire.

Il est assez logique que les observateurs-bâtisseurs de Stonehenge I, après avoir inscrit dans le sol de l’Enclos le com portem ent du Soleil (n’oublions pas q u ’ils ignoraient l’écriture), aient l’idée de faire une étude analogue pour la Pleine Lune qui est relativement facile à observer. Ils eurent sans doute l’idée de chercher, comme pour le Soleil, une position limite sep­ tentrionale des levers de Plaine Lune (PL).

Mais la tâche ne fut pas aisée car la Lune a un mouvement excessive­ m ent com pliqué pour lequel les ordinateurs ne sont pas superflus! Mais des observations poursuivies pendant une période très longue perm ettent des découvertes surprenantes sans connaissances astronom iques particulières. C ependant on est un peu étonné devant la persévérance des “ prêtres néoli­ thiques” qui érigèrent des poteaux de bois chaque année pour repérer le lever le plus septentrional de P L , qui correspond aussi à la P L de l’année qui passe à la plus grande hauteur au-dessus de l’horizon.

La PL étant obligatoirem ent avec le Soleil, elle passera au plus haut dans le ciel à minuit lorsque le Soleil, lui, passera dans le ciel au plus bas à midi, c’est-à-dire au solstice d ’hiver (ou tout au moins à la PL la plus proche du solstice d ’hiver) ; il ne faut donc pas s’étonner de trouver les “ poteaux-repères” en question à l’opposé du coucher du Soleil au solstice d ’hiver c’est-à-dire près de l’entrée de l’Avenue et de la Pierre du Talon.

Effectivem ent, c’est là que l’on trouve les traces (découvertes par C. A. Newham) d ’une bonne quarantaine de poteaux disposés en 6 rangées concentriques avec le talus de l’Enclos. C haque poteau semble bien être le repère annuel de la position la plus septentrionale de la PL la plus proche du solstice d ’hiver. Le nom bre im portant de poteaux m ontre bien le désar­ roi des observateurs devant l’espèce de “ danse hésitation” effectuée par la position cherchée au-dessus de l’entrée de l’Avenue.

R appelons q u ’une des difficultés (il y en a beaucoup!) de l’étude du m ouvem ent apparent de la Lune, est que sa trajectoire elliptique autour

(27)

de la Terre est dans un plan faisant un angle d ’environ 5° avec l’Ecliptique et que les nœ uds de l’orbite lunaire (intersections avec l’Ecliptique) se déplacent, et font le to u r de l’Ecliptique en 18,6 années dans le sens inverse du mouvement apparent du Soleil, (fig. 7).

Disons, en sim plifiant un peu, q u ’en 1987, les nœ uds étaient confon­ dus avec les équinoxes de telle sorte que les 5° s’ajoutaient aux 23,5° d ’inclinaison de l’Ecliptique sur l’Equateur , perm ettant ainsi à la PL de m onter jusqu’à 28,5° au-dessus de l’Equateur ; 1987 fut une année de Lune haute.

Au contraire, vers 1997, il y aura soustraction et la Lune limitera son mouvement annuel entre les déclinaisons -l- 18,5° et - 18,5° ; 1997 sera une année de Lune basse. Finalem ent, c’est vers 2006 que la Lune se retrouvera dans les conditions de 1987, soit au bout d ’un cycle d ’environ

19 ans.

Les extrémités les plus septentrionales des rangées de poteaux (corres­ pondant donc à des Lunes hautes) sont séparées par des cycles complets qui, selon G. Hawkins se succèdent de la façon suivante : 19, 19 et 18 ans ; au bout de 3 cycles (56 ans) les phénom ènes se reproduisent. Donc les 6 rangées représentent 56 x 2 = 112 années d ’observations!

En toute rigueur, les observateurs auraient dû relever un com porte­ ment globalement symétrique de la PL du solstice d ’hiver par rap p o rt au coucher opposé du Soleil, mais il semble q u ’ils se soient intéressés plus particulièrem ent aux positions les plus septentrionales.

Néanm oins, on trouve sur Stonehenge 1 les 2 directions Centre-D et Centre-F sensiblement symétriques par rapport à C entre-Pierre du Talon à environ 10° de chaque côté ; une différence de déclinaison de 5° se traduit en effet par un écart sur l’horizon d ’environ 10°.

Finalem ent, chacune des 3 directions définies pour le Soleil sont m aintenant encadrées symétriquement à environ 10° de 6 directions situant

12 points à l’horizon qui concernent la Lune. (fig. 9).

Ces 6 nouvelles droites ont été jalonnées avec les repères de Stonehenge 1 : Centre-D et Centre-F autour de l’axe du m onum ent

93-92 et 93-91 pour le deuxième axe des solstices 94-E et 94-Pierre du Talon pour l’axe des équinoxes.

On voit que les 4 “ Pierres de Position” sont essentielles dans la struc­ ture. On peut noter l’harm onie de leur position qui résulte de la latitude du site : c’est la seule latitude où, à leurs positions extrêmes sur l’horizon, le Soleil et la Lune se lèvent (ou se couchent) à angle droit au même solstice, les 4 Pierres de Position form ent donc un rectangle sur le site de Stonehenge. Est-ce le choix délibéré d ’un génial architecte? Plus raisonna­ blement, imaginons q u ’il a eu de la “ chance” !

(28)

V - 3 - b - Après la construction de Stonehenge III

Les 3 directions solaires et les 6 directions lunaires sont respectées par les constructions successives et même renforcées avec l’intervention des tri- lithes et des arches en pierres de sarsen.

On a même découvert en 1972, après examen de tous les linteaux, la présence de 11 trous sur les 3 linteaux des arches N ord-Est. Vu du grand trilithe, le trou le plus à gauche est dans la direction la plus septentrionale des levers de PL. Ces trous com portaient peut-être des repères plus précis.

Le cercle formé par le haut des linteaux de sarsen fut-il utilisé comme chemin de ronde ou comme plateform e astronom ique? M ystère...!

On peut rem arquer aussi que, la période synodique de la Lune étant de 29, 53 jours (une lunaison), on trouve dans la construction :

29 trous Z et 30 trous Y,

59 Pierres Bleues en cercle (2 lunaisons),

30 m ontants des arches de sarsen (mais l’un d ’eux au Sud a une demi-taille). On rem arque aussi que le fer à cheval de Pierres Bleues en com porte 19 (cycle lunaire?).

Q uant au trous d ’Aubrey ils sont 56 (triple cycle lunaire). Décidément la Lune est parto u t à Stonehenge!

V - 3 - c - Prévision des éclipses

les créateurs de Stonehenge I sont-ils parvenus à prédire des éclipses? Il est peu probable q u ’on le sache un jo u r étant donné l’absence totale de docum ents laissés par ces hommes du néolithique, mais il est pratiquem ent certain q u ’ils ont eu le souci de ce genre de prédiction : en tout cas, leur prodigieuse réalisation aurait pu le leur perm ettre.

Rappelons que si l’orbite de la Lune était rigoureusem ent dans le plan de l’Ecliptique, nous aurions 2 éclipses à chaque lunaison : une éclipse de Soleil à la Nouvelle Lune (conjonction) lorsque la Lune passe entre la Terre et le Soleil, et une éclipse de Lune à la PL (opposition) lorsque la Terre passe entre le Soleil et la Lune.

Mais nous avons vu que le plan de l’orbite de la Lune est incliné de 5° par rapport à l’Ecliptique et que les noeuds tournent sur l’Ecliptique en sens inverse du mouvement apparent du Soleil à raison de 1 tour en 18,6 années. Une éclipse ne peut avoir lieu que si la NL et la P L ont lieu suffisam m ent près d ’un nœ ud ; donc les périodes “ favorables” seront séparées d ’environ 6 mois, temps nécessaire p our que le Soleil “ passe” d ’un nœ ud à l’autre. En réalité cette durée est de 173,3 jours mais ne représente pas exactement la succession des éclipses, c’est beaucoup plus compliqué.

A plus long terme, on a pu définir un cycle de 223 lunaisons soit 18 années civiles et 10 ou 11 jours (le Saros) au bout duquel les éclipses se repro­ duisent dans le même ordre, aux mêmes lunaisons et avec des caractères très peu modifiés. Un Saros com porte 38 “ saisons” d ’éclipses et 84 éclip­ ses en moyenne (42 de Soleil et 42 de Lune).

(29)

BORDEREAU D ’ENVOI 1990 1991 ETABLISSEM ENT D én o m in atio n a b r é g é e e x a c te (ex. L.T.N.G.) N om le c a s é c h é a n t N® d e té lé p h o n e A d re s se C o d e p o stal - Ville A cad ém ie Nom d e l’isolé ou d u c o rre s p o n d a n t A d re s s e p erso n n elle

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M entionner c i-d e ss o u s to u te s inform ations, c ritiq u es et s u g g e s tio n s su s c e p tib le s d ’in té re s s e r la vie d e l’am ic ale :

— M utations (p réc ise r en o b se rv atio n s : arrivée ou d é p a rt et, si p o ssib le, é ta b lis se m e n t a n cien ou é ta b lis se m e n t nouveau).

— R etraite (indiquer si p o ssib ie a d r e s s e d e retraite), — C a s particu liers (d é ta ch e m en t, disponibilité,...). — M ariag es, n a is s a n c e s , d é c é s .

Merci p o u r v otre précision.

M Mme Mlle

Nom P rén o m

usuel

Section Prom o O bservation

R envoyer le p ré se n t b o rd e re a u , d è s q u e p ossible à

M. RESSAYRE Maurice, 10, rue Auguste Renoir 78860 SAiNT-NOM-LA-BRETÊCHE

a c c o m p a g n é d ’un ou d e s c h è q u e s(s) b a n c a ire ou d ’un ou d e s c h è q u e s(s) d e virem en t postal établi à l’o rd re d e ;

ASS ANC ÉLÈVES ENSET ET ENS CACHAN C C P : P aris 5488-99 K

du m o n tan t c o rre sp o n d a n t au total g én éral ca lc u lé au v erso soit

le

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A m icaliste □ Non A m icaliste □

1990-1991 En Activité □ Isolé □

R etraité □ G ro u p e d ’E tab. □ N O M ... PRÉNOM ( u s u e l) ... NOM d e je u n e f ille ... S e c t i o n ... P ro m o tio n ... Nom e t a d r e s s e d e l’é ta b lisse m e n t d ’e x e r c ic e ...

Fonction e x e rc é e

F ich e à rem plir a v e c soin re cto -v erso p a r to u s le s a n c ie n s é lè v e s d e l’ENSET.

Les co tisatio n s so n t recueillies :

— p a r le correspondant d ’établissement qui les tra n sm e t au trésorier, — p a r le trésorier lui-m êm e pour les Isolés.

P our la m ise à jour du fichier e t l’a n n u a ire on co n sid è re q u ’un établissement

e s t le lieu d a n s lequel e s t d o n n é un e n s e ig n e m e n t (Lycée, C ollège, D ép a rtem e n t d ’I.U.T., U niversité, G ran d e éco le...) et où e x e rc e n t au m oins 2 a n c ie n s é lé v e s d e l’E.N .S.E.T. ou d e l’E.N.S. d e CACHAN.

La m ise à jour d e l’a n n u a ire e s t effectu é à partir du BORDEREAU D’ENVOI a u ssi bien pour un é ta b lisse m e n t, q u ’un retraité ou un isolé.

La m ise à jour du fichier d ’expédition e s t effectu é à partir d e la FICHE CI-DESSU S (recto-verso).

S o n t c o n s id é ré s co m m e isolés, les retraités, les p e rso n n e ls d ’inspection, ou d ’adm inistration ministérielle, ac a d é m iq u e ou d ép a rte m e n ta le , les p ro fe sse u rs du C.N.E.D.

L’envoi d e s bulletins e t d e s a n n u a ire s s e ra d éso rm a is effec tu é c h e z l’am ica- liste à son adresse personnelle (diminution d e n o s frais d ’expédition p ar la tarifi­ cation “ envoi en n o m b re ” ).

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A d re sse p erso n n e lle :

Mme, Mlle, M ...

C ode p o s t a l ... ville R ectifications ou c h a n g e m e n t d ’a d r e s s e :

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M ontant d e la cotisation e t d e l’a b o n n e m e n t au x bulletins trim estriels — 180 F pour les am icalistes en activité.

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A Stonehenge le repérage des années à “ Lunes hautes” , à “ Lunes bas­ ses” et à “ Lunes interm édiaires” perm ettait déjà de prévoir, à défaut de leurs dates véritables, les saisons probables des éclipses.

P ar exemple, lorsque la PL proche du solstice d ’hiver se levait sur la pierre D (année de Lune haute) ou sur la pierre F (année de Lune basse) les éclipses survenaient aux équinoxes ; ainsi,

en 1960 (Lune basse) éclipses de Soleil 2 7/3 , 20/9 éclipses de Lune 13/3, 5/9 en 1979 (Lune basse) éclipses de Soleil 2 6/2 , 22/8 éclipses de Lune 13/3, 6/9 en 1969 (Lune haute) éclipses de Soleil 18/3, 11/9 éclipses de Lune 2 /4, 2 7/8 , 25/9 en 1987 (Lune haute) éclipses de Soleil 29/3, 23/9 éclipses de Lune 1 4 /4 ,7 /1 0 en 1988 (Lune haute) éclipses de Soleil 18/3, 11/9 éclipses de Lune 3 /3, 27/8 P ar contre, si la PL d ’hiver se levait sur la Pierre du Talon, les éclipses survenaient aux solstices (et en particulier l’hiver) ; ainsi, toujours à titre d ’exemple, en ce qui concerne les “ Lunes interm édiaires” :

1964 éclipses de Soleil 1 4 /1 ,1 0 /6 4/12 7 /9 éclipses de Lune 2 5/6 , 19/12 1965 éclipses de Soleil 3 0 /5 ,2 3 /1 1 éclipses de Lune 14/6, 8/12 1973 éclipses de Soleil 4 /1 ,3 0 /6 , 24/12 éclipses de Lune 18/1, 15/6, 10/12 1991 éclipses de Soleil 15/1, 11/7 éclipses de Lune 30/1, 27/6, 26/7, 21/12 On peut vérifier sur les exemples indiqués, le décalage de 6 mois entre les périodes d ’éclipses d ’une même année et l’intervalle d ’une demi-lunaison entre 2 éclipses consécutives de Soleil et de Lune.

Enfin, d ’après G. Hawkins, le cercle aux 56 trous d ’Aubrey pourrait être un véritable “ ordinateur néolithique” basé sur les 3 cycles lunaires de 19, 19 et 18 ans : Il m ontre que, par le cheminement astucieux de 3 pierres blanches et 3 pierres noires parm i les 56 trous d ’Aubrey, on peut prévoir avec une bonne précision les événements lunaires pendant des centaines d ’années.

Rien ne prouve évidemment que cet “ ordinateur néolithique” ait été utilisé! Mais Stonehenge n ’a certainem ent pas livré tous ses secrets car de nombreuses zones du site n ’ont jam ais été fouillées (à l’Ouest par exemple).

On voit maintenant, après s’être intéressé à Stonehenge, combien l’étude très originale au départ, du Professeur G. Hawkins a joué un rôle déterm i­ nant dans le développement de l’A rchéoatronom ie. Il a en effet introduit des moyens d ’investigation modernes. Songeons q u ’au départ, en I96I, ayant observé sur le site 165 objets susceptibles de servir de repères, il a testé sur ordinateur le très grand nom bre de points sur l’horizon pouvant ainsi être visés, en les com parant à des levers et couchers d ’astres les plus divers (Soleil, Lune, planètes et étoiles les plus brillantes). La réponse a été catégorique, seuls le Soleil et la Lune étaient concernés.

En 1964, il reprit la même étude avec les dernières découvertes de C. A. Newham sur le site et sa conviction fut confortée. D ’ailleurs, dans un ouvrage tout récent (“ Les cinq paliers” 1985), G. Hawkins fait un dernier point encore plus convaicant sur Stonehenge et a profité de l’expérience acquise pour étudier de nom breux autres sites m égalithiques de Grande-Bretagne.

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VI - Quelques autres sites mégalithiques.

VI - 1 - En Grande-Bretagne.

VI - 1 - a - Site d’Avebury

(fig. 9 et 10).

Situé à 30 km au N ord de Stonehenge, Avebury possède le plus grand cercle de pierres de Grande-Bretagne avec un diamètre d ’environ 330 m pour une centaine de grosses pierres de sarsen dont certaines de plus de 50 tonnes.

On y trouve les vestiges de 2 cercles de pierres à l’intérieur du cercle principal, l’ensemble étant entouré d ’un vaste fossé de 10 m de profondeur et d ’un talus de craie. D atant de -2 5 0 0 environ ce site semble avoir servi de vaste nécropole, les os calcinés étant placés dans des urnes ou simple­ ment enterrés au milieu des cercles.

En partie détruit par l’im plantation du village d ’Avebury, le site ne nous a pas encore révélé son éventuelle implication astronom ique. Cepen­ dant le cercle Sud renferm ait 30 pierres, le cercle N ord 29 ou 30 avec au centre une sorte d ’anse de 3 pierres, genre de fauteuil géant tourné vers le Nord-Est : certains pensent q u ’il vise le lever de Lune le plus septentrional observé tous les 18 ou 19 ans.

Mais l’étude astronom ique approfondie d ’Avebury reste à faire, de même d ’ailleurs que les fouilles du sous-sol en grande partie inexploré. Au Sud, l’Enclos d ’Avebury est relié à une avenue bordée de pierres (Kennet Avenue) qui conduit à West Kennet, petit village situé à 1,5 km environ, près duquel se trouve “ Long Barrow’’, le plus grand tumulus funéraire (107 de long) de G rande Bretagne, datant de - 3200. L ’entrée de Long Barrow est orientée vers l’Est soit face au Soleil levant le premier jo u r du printemps ou de l’autom ne.

VI - 1 - b - Les cercles de pierres Irlandais.

Ils sont nom breux (plus de 100) et généralement de petite taille (une douzaine de pierres et 8 m de diam ètre). On y célébrait des cérémonies avec danses et certains révèlent des alignements en rapport avec le Soleil et la Lune, sans doute dans le but de fixer les dates des fêtes.

Le cercle de New Grange (déform ation du nom gaéliqeu “ la grotte du Soleil’’) situé à 50 km au Nord de Dublin est de taille beaucoup plus consi­ dérable et est antérieur de 500 ans à Stonehenge ( - 3300). Il représente un travail considérable (rochers naturels de plus 30 tonnes déplacés pour cer­ tains sur 80 km!) et comporte au centre du cercle un tertre funéraire de cons­ truction très élaborée. Couloir de 22 m de long, aux paroiis recouvertes de dalles verticales avec petites chambres funéraires latérales, conduisant au tom beau. Plafond construit en encorbellement : technique nouvelle pour l’époque. Sur une pierre de l’entrée, un cercle entouré de rayons symbolise le Soleil. Et malgré la courbure du couloir, une ouverture laissée au-dessus de l’entrée permet au Soleil levant du solstice d ’hiver d ’atteindre le fond du m onum ent.

L ’im plication avec le Soleil est évidente.

Figure

Figure 6 -  Pour Stonehenge,  au solstice d ’été,  le soleil passe à midi à  la  hauteur  maximale  au-dessus  de  la  maison.
Figure  8 - 1 2  points  à  l ’horizon  qui  concernent  la  lune. ‘ s* T   y~  TT-; f
Figure  10  -  Le site  d ’Avebury.

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