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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Opinions des élèves sur l'enseignement des sciences naturelles dans le second degré (collèges-lycées)

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Academic year: 2021

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OPINIONS DES ELEVES SUR L'ENSEIGNEMENT DES SCIENCES NATURELLES DANS LE SECOND DEGRE (collèges-lycées)

Annette KRAKOWSKI

Professeur Agrégé de Sciences Naturelles Sciences Naturelles

Lycée Claude Monet - Paris l3ème

Résumé:

i~lors que la rénovation du système éducatif est à ['ordre du jour, et en particulier l'enseignement des sciences naturelles, n'est-il pas opportun de s'interroger sur i!opinion des élèves? Une enquête portant sur deux classes de seconde nous a montré la maturité de leur réflexion; ils nous disent ce que cet enseignement leur a apporté dans le premier cycle. Ils nous disent qu'ils veulent plus de travaux pratiquesl d'expériences, d'études sur le terrain ...•

approfondir leurs connaissances dans le second cycle et en acquérir de nouvelles ... autant de points qui interpellent les professeurs, les chercheurs, les décideurs.

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sont c·nga:~'~,éE:.'s 0ducatif (feules, coll (dor~-; Ci~jC le' diClicii.c' contollrndJ"le, si '"(:"llt tion s',~OLÙTC.

i,,:lÜil;1"ernclit l~t'nseigncment

J11Vt>.1U nillisttTicl sur -cuEImissjon Legrand--,

~-'nt('nu.s d enCf"i"l1é,nlf"])

':imèliorcr et

La r611U\lnticm (le l'(~nsei,\2nC!;lVn1 de.s enccs naturelles e~t :1 llor-lire du lour ,H/ec .-:-:;fJrl introcluction en seconde (~~énéralis~-tt;oTl

un plan- de ~) ans) ~ :il~troductjon en 1re S, en t-en:linalcs A et

d'une-: , avec le rapport du profcsseuT J. T-'Ùl.ITZ!\1 sur ''} cl1seignemcilt Je la alogie dans le secondaire" qui devrait être soumis à une large con-certation. D'auTre part, il est temps de considérer les 6lèves comme des

dC-teurs de leur form:-ition, il est temps de les écouter, de ;Jrendre en compte

leur avis, au moment des décisions.· .

L" \lETHODE IJTILISEE

total, inh'rr~"i;c suivant

a concerné deux classes de seconde par écrit dès la rentrée scolaire 1

soi t 68 é lèves au av'ec le sujet

'\ftlC pensez-\/ous de l'enseignement des sciences naturelles dans le 1er cycle ?

'\.nalyse critique: essayez d'en dégager les aspects positifs et né-gatifs. Ce qui vous a particulièrement intéTessé. Pourquoi? Suggestions éventuelles? Qu'attendez-vous de cet enseignement dans le second cycle ?

Les réponses porteront à la fois sur les contenus et les méthodes ; elles seront illustrées par des exemples."

Les élèves ne pouvaient être influencés par la nature de mon ensei-gnement puisque le devoir était dorJ1é dès la rentrée scolaire; la sincéri-té des réponses était sollicisincéri-tée et j'avais délibérément fait le choix de 'lues tians très ouvertes n'induisant Das a priori certaines réponses.

La richesse des réponses m'a pennis d'établir un bilan, constTuit pour l'essentiel àpartir des textes' des élèves dont des extraits sont lar-gement cités, sans la moindre modification, à l'excention des fautes d'or-thographe.

PREMIER CYCLE : ASPECTS NEGATIFS ET CONTRADICTOIRES ... "L'enMA.gnement étctLt 1.>[(/LtoU.t théotu:.que

d'e.x.péiu.ellce-t> ou de véJU.Mca..:Uol16 J1cttuheUel.> ...

Tou.6 zel.> l.>uje:t6 étcUent ctbo,tdél.> l.>upe/l6-iue.Uemellt

d'ctpp,te.V[dhe. lm max..unwn de ch06e/.> eV[ un nUYlÙnwn de.templ.>.

(1) Les élèves de seconde de Claude ~lonet ont la chance de bénéficier de cet enseignement depuis 1981/82.

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LCS pflO SCI,tt dCLns l' des ê-tèves : C. C--6t ,~Jou.1L c.e-fa qu'~Lrb Il

de ,:j((A~f[.e i.LVl êOU.'~S au. 11<-')~CUL pa.,j a·)ond dans te·6 suje.t,s ... " Cet extrait réswne asse: bien de nombreuses observations convergentes et les critiques soulèvent d'autre part des aspects contradictoires:

... "L'C'l,,('{q flellleJlt de.s 6 u('f1('e6 fla.:ù"'tc../'J:e.s da'eS te 1Ct c.l/c.te est LUte t1iJs bOfU1e c.llOM., m:i.0s te

6cUt

de fI'tj ê.tte pM p'lépC(/lé avclYlt t' efUflée Cil 6è estHl,WVCÙ.", C.cl!l c.eta pe.ut te )lendhehébMbcLuj ... "

... "Cef[;tMI16 ÜOllVe,u qu'il mavlque de p.tojolldewl, d'aux.te·s au c.o,U'.tcÜ-,'r.e~t'.e t,'t01LVŒJ1:t t-'l.Op c.op.ieux ...H

UNE DUREE D' ENSEIGN&1E.\T INSUFFISAl'ITE EU EGARD AUX CONTENUS DES PROGR"I'l\ŒS ... "Le.s c.ollna.tManc.c.S qll'Oll a ~eçlle"sont.tJ1,sUtj.tSCl.flte.6 c.ol1c.e·~l1ant te mond(' animai' ct végétaL qui. Mnt des wiet.6 .ttop imPOf[tCl.fLt.6 et VOtumÙ1CUX pa'l'lClppOf[t au pell d' 11Cllf[e.6 que '1O[(S av.tolU" . . .

Cette critique a été formulée d plusieurs reprises .

... "Ce. que l'Oll nous ('H!oe.tglle. n'est pas d.t5Mc.-ile PlL.{.sque c'es.t peu app,'to6ondi.l' . ..

" L'eM

ug

Ilement daM te. p.'le.m.te..7. c.tjc.te e..st MM.z .wd.i.men..tJa.t'le., Mms dOlt.t(' que. te.. pf[ogf[amme. e..st .te..Ue..me.IU c.!WJLgé"

LES \[)DALITES DES CONTROLES 50"'1 MISE EN CAUSE

.•. "SM Le. C.OUM que.. t'on apI:p'lend pM C.Oe..LV'l, que f' on.sut une. qll.tn-w.tne.. dl' jou,,", et qlLe f.'on ollblie. .t'li5,s vae. .. "

ainsi que les manuels

. .. ': .ti'.s" ne ln1OIttp,t~sque jama.<..s .S C/[v.t, e.xc.epté pOM f[e.gaJtde.f[ qlLe.f.qUe..6

.tUllS-t'laUO n,s ...

A PROroS DE LA METHJDJLOGIE

Environ 40 %des élèves regrettent l'absence ou l'insuffisance des travaux pratiques et des expériences, de la microcospie, de films et 20 % l'absence ou l'insuffisance d'excursions.

DIVERSITE DES POINTS DE VUE SUR LES CONTE~'US El' LES PROGRESSIONS

L'intérêt pour la biologie humaine est partagée par 48 % des élèves pour les deux classes et jusqu'à 60 %pour l'une des classes; l'intérêt affirmé pour la géologie par 25 %et le désintérêt pour la géologie nar 12 %.

Des arguments précis et nertinents sont donnés en faveur de l'étude de l'hom-me et de la géologie, que nous ne pouvons citer, faute de place.

ASPECTS POSITIFS SIGNALES - Sur les contenus

." "ta.the.. c.onYla.z..ur.e.te" ba6e" eMe.VItie..Ue6 à .l'a c.omphéhw.s.tonde"

(4)

dU/Z.((}7

tou0

cf. :U1:~ lie. t jl~P U'L.~'1 . . '

O,,,(.':~

Environ 2U ':' des (lè'ves citent Les travaux nratiquc~ct les expfrien-ces, et l'on arri\"e ,) 50 ~l environ si l fon ajoute ceux qui mentionnent les ohscrvatiorl.s ct la JTtit:l'oscopie, les 01cvagc~';.I~csfilms ct dianosi ti\·cs ... èi tle·\I)(} c.tC'L ta rLCUU--'LC" ... "a ()O)C/LVC'L, L--;( (U1.(U~U~(I'L,

tiprjfLcnd·'Lc de- ~açon Sc.·LCJ'l-t~,~.iqu.ePI •..

TIPUUfL c(!..'Lta~tT), fc.~ 6c.{'~Hce.s natu·'LetfL6 cn'l-t c.oILt·'[{.bu.i (.::

}J'l''l. El:-,) 'lL1cuJe.Lés .{1a..flCLLUSt:., d'obs2}t\)((tLoH c>t de. lŒ-L601/;u:.rL:.ilt" . . .

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"Je. t·'tou',)c. au.jsL i~rL.6p/L~td'al1l..'t-li]Se., de rJ/Léc.L6Lon et d'o'td'l.C'., ta d-<"-6C..(P,[A.Jte. qu~ H(}cc/-s.s.Ltc 'appJte.nLi.---6.oagc_ de~ 'SC--l<?HCe..s JlcctL,('u:l.-te-6

a,)-6i2-Z Mt,·u2.{,gHant, ~on·t-unpoit..taYlÂiJ ; en (!-11e~, -t(.s HOLL6 p'Léc.~-6 e.t eta-i·'t,6 daVl-6 nO,6 -édée_.6Il • • •

... p'Cc.t.te C.OHI'W,{jbancc H'clLte..Ù'Lt tou.te. 6uYl an-1)J,e~2lUl Que ,:Jat ta qU'è e,t t'ob,JeJLva-uoli qu{. "nt'Lcûn"n): lW cta}[gÙ~e;n'ènt d'è t''èJpt<',t, lUl

drvé'tcl!]-p'èment d'è fa l[é5z'èX-ton, du jl(gen1e,d c,t dll oeJL\ c}[~uque" ...

LES ATTEI\'TES DA1\JS LL SECO'ID CYCLE

~lalgré la grande dispersion des réponses, on note que :;0 %des élèves environ souhaitent un approfondissement des connaissances dans le second cy-cIe; 33 " souhaitent des travaux pratiques, e:q)ériences, travaux sur docu-ments et 42 %des études sur le terrain (1 J .

... "appto6ondÙ, ct ,ocoütv{.Jt de,o comUvu."'wlce,,:, acqlLL,sM (l[l COLL''G\ dl( pfLe.m~c.'L c.fJcj~.e.'l

... "If 5audJta-tt ~uJttOl(t avo{.,1[ lWC apP,,-oc)lc ptu6JÙcntL'jLquc deo cho-leI déjà vue,:, ~an~ pou"- a[(tant néguget tes appoJt:tl nClLvecUlX"

... "au .oecoyul c/fcte, on demande ptlB dc Jté5zeÛon, de dédllcuoY!, de teehe-rcl:hru., pe,v.,oymelZ'è6 : z'étève PC(}[t;'c<,pe dOliC à za covl!.>t'LuC.UOfl de MY! COIlA,1 , .. on -l'e -l'a-e56e un peu pill.o t-,-bJte" ...

Quelques élèves signalent également le rôle positif que doivent jouer les sciences naturelles pour l'orientation et les débouchés.

(lJ ~ous venions de faire notre Dremière sortie, pour l'étude du milieu (en Forêt de SénartJ.

(5)

LN CUISE DL CO'iCLUSIO!'i

Je fus particulièrement frappée par la sJlontanéité et la sincérité

des rénonses, non stéréotYDées, pa1' leur richesse, le niveau de maturité,

l'originalité et le réalisme de la réflexion.

n

est Zj remarquer que seulement 7,5 %des élèves font allusion d'une façon ou d'une autre, au professeur lui-même.

Les propositions pour le premier cycle sont disparates ou inexistan-tes : mais en fait, elles sont sous-entendues dans toute l'analyse cri tique et l'on peut interpréter leur di fficul té à s'exprimer sur le second cycle par leur ignorance de cct enseii,'TIement il ce niveau : on ne peut discourir que sur ce que l'on connaît 1

J'ai retrouvé dans leurs textes le reflet de mes propres analyses et préoccupations il la fois comme individu : professeur de sciences naturel-les et aussi comme syndicaliste ayant assumé des responsabilités dans le do-maine des enseignements scientifiques et de la recherche pédagogique. L'en-vie était grande pour moi de rédiger des pronositions d'in..structions en jwctaposant des morceaux bien choisis de leurs devoirs. Chiche !

~Iais recormaissons les limites de cette modeste enquête, qui n'a pas la prétention d'être un travail exhaustif à caractère scientifique: peut-être donne-t-il simplement une indication de test, un noint de départ pour une étude plus systématique qui nécessiterait alors des échantillonnages en nombre plus élevé, pris sur divers niveaux de la scolarité, et dans une lar-ge palette géographique d'établissements, recouvrant la diversité des miliem socio-cul turels du pays.

Ainsi, l'aisance constatée dans le maniement de la langue peut être interprétée par le fait que les élèves interrogés appartiennent à deQx classes de seconde considérées de bon niveau (surtout l'une des deux) et que la population du 13è arrondissement de PARIS où se recrutent nos élèves, représente essentiellement des couches moyennes (cadres moyens), des cadres supérieurs également mais peu d'ouvriers, d'O.S., de manoeuvres.

D'autre part, les contradictions apparues dans l'analyse critique des méthodes du 1er cycle peuvent s'expliquer par le vécu disparate des élèves: certains sont issus de collèges voisins, les autres de notre uropre établis-sement ; dans certaines classes, des petits groupes ont pu être sauvegardés pour les T.P. mais pas partout.

En tout état de cause, l'accent fut mis sur la nécessité d'un ensei-gnement expérimental, en prise sur le réel, laissant à l'élève ini tiative, responsabilité, autonomie et ne négligeant pas le champ des connaissances. Autant de questions vraies qui intel~ellentles enseignants, les chercheurs, les décideurs. Or, cet enseignement est en crise grave dans les collèges (suppression des dédoublements, manque de moyens de toutes sortes, concep-tion des programmes ... ) et il doit trouver une place adéquate dans les lycées, à la faveur des nouveaux horaires ; prendre en compte les acquis récents de la science et les besoins de formation des jeunes dans un équilibre délicat évi-tant tous les excès, ni des manipulations dépassées daévi-tant de 20 ans ou plus, ni des ambitions excessives, élitistes et sélectives.

La rénovation de l'enseignement des sciences naturelles dans le se-cond degré est à ce prix: elle ne saurait ignorer ni le point de vue des professeurs et de leurs organisations représentatives ni celui des élèves or, ces points de vue semblent bien converger, atout non négligeable pour réussir une telle rénovation.

(6)

QI ilPINIO\S lJ'lèLFlTS S!iR LiS C()~TL'\JUS E:JSLlG"rS flA']:') LE PRDIIEf' cyeu L\ [C\iCiS .\ATLITZLLLES (4è/3è i

Intérêt manifesté par 'Ira 'ï..i2cJu!)"Lche. de.ô ca/tactèhM d'u.nc1ochej (lU.- cfé-p,-?/rj

i.ncOHY1Ue et (I_i16U.A.-t~_f'é.tudc. dc/) cij1.C-Or16tancC.b qlLt Cl-It pOI.L6-s'2 c.tte {i. --~l~

rLO~;"-ve/l. aL!. e.Ue Ilot mai..nte.JKüu:., et êOnmUl-Ht, c.a/1.t'OH e1Jt ameJ1é

a

Vrla.g--t.l'1(!ll commeFlt

tOlet étCLGt avavI,t eX cee qu~,'e·' t paHé clc,u~te" , .. Olivier S.

---.. ' "~J'ai. été déçu pM te mO.JlQUf!. de_ géotog~e. ca/l. tu

ma~Qué, pfté6èftcnt 6we .ta bLoi'.ogte hunlaÙ1C p.tu~ QUc fa Vincent C. :

---.. , "J'at déceouveflt ave~ un eldhou.h~Mme gfland~,jaVLtfa géofog-i.e CVI 41'. Cette bftanche nouvel.te m' a paM~ollné ~a~ .lUlU, ne nOlu, M-têA:,tonô pM allX 6CLGU

maÜ YlDuIJ QOvl/ôtaU.oM eA 110U~ dédu.ÙLO,M. J'at CdOflIJ Vfl(Ument p.ÙIJ cO.l/>CLenCe

de i'.'évotu:t{.on e.t du temp.!>" ... En biologie humaine

JeanD. :

"011 aUflaLt dû c.on,aCfle.!l une année ('nûè-,~cà .t'homme, auuc.u de fc déceoupeft en p.tuÛeu,'/..ô pMÜU" .. , Cl)

... "L'Ùvt:1?ftU pOflté pM tOll.!> aux.!>ùence.!> niLtuflille.!> u t dû au 6atA

qu'e..tfu appfl('l1neld à m~eux déceOLlV~'L, à m~eux comp'~('VLdfle l1ot'Le co'~P.!> et no;t,~e CIlV~/Wnnement" ...

Cet enseignement "m' a en6~11 donné i'.a notion de .t'homme à ~on p~em~eft ~en" c'('.,t-à-d~!le.i'.'anèmat ~nte..tügeret" ...

•. , "Le" appafteALô v~:taux dl' f'homme Mnt une cho~e :t,~è~ ÙLtélLuIJante

a

é:tud~e.Jt, du

6aU

Que f'011 peut m~eux p,'LendJte caM cÙl1ce de ce qu'eôt "C' appa-ftW humatn", c'e~t-à-d~('ulle 6oft1nLdab.te maclUlle eompo.!>ée d'é.tém('nU Qu{

flé.a-gÙ.!>el1t .tu l,no .!>lUt fe~ aut,'Le~ pM W1C ,~éaeÜoneX lmc IJoUfl~énaùHeUe" ... Apropos de la sexualité humaine

!:~~!:~~~~_!:~

•. , "R('pfloduction dl' .t'homme: ume patcù:t aMez jud~ceLeuxd'appfloeh('fl

ee de,~n{.(',~ é.tément en 40. atOf[" que .te~ p.te.mteft,O ~~gne., de .ta pubetU:é. .!>e mant-6e.!>te.vtpou~ chawn d'evd!le 110U.!> ; c'ut à pMÜJt de ce tOU/LHant de .ta v~e ~­

po!l:tant pou,~ i'.'ÙliÜv~du Que 110U.!> nou.!> pOMM un ceefltaLn nombfle de Ql'e.!>tÙno

Quant aux cluH1gemelvt~ ob~e.!lvé~dan, l10Ue o.~ganUme" .,.

(1) Actuellen~ntla biologie humaine est répartie sur les programmes de 4è et de 3è.

(7)

Fari::" :

"E,t~((ttout no(("~ alèquétarM q[(etql1e,~ lLefl~e<:gi1emeflt~ ~[[h ta caiL

e'

adote.~cew:e e.~t fa péi[<:ode oCi vw[(,~ aVOM de,~ 'wppoht~ M'.X((et~ ; donc, ('\ t bOfl de flO[(,~ mc,tt'Lc au cou.~(lYlt, pout que fl0«~ pheflLOn<l cehtcùllc.; i]~écaLLuofl;.,. mcù~ (Wh<l': bea((c,oILp d'étèl}e,~ a.veêtent t'écotc pou.~ ille~ t~aVluj'.tM, c!OflC,U' 6eLut fe/~ !1.c.H,~eigne/t"

Une autre

"U: 6cwdhaA.t a e'aveJu.'L eh6alf0~ que cette pMueLfldÜpen<labte de.~ ;c,.LeflIèM natu'teUcl Md (i;t[(d<:ée Mh.Leu<lemev[t 0t ~ut,tout .~afl.l gêne de ta pMt du étève~ ou du pho6eMeM" ...

On est frappé par la qualité, la maturité de la réflexion: j'ai remarqué que ce sont pami les meilleurs élèves, les plus logiques et les plus réfléchis qui s' eÀ-priment positiV61lent sur la géologie : des concepts essentiels sont ap-préhendés: des faits à la déduction/des dimensions historiques de cette science, des facteurs durée et évolution si abstraits pour les élèves !

Par ailleurs, en biologie humaine, un élève a pris conscience des interac-tions au sein de l'organisme. Il exprime de façon malhabile des nointerac-tions enseignées seulement dans les ternunales scientifiques (C et D) .

Notons, d'autre part, que très peu d'élèves se sont exprimés sur la sexua-lité humaine; mais celles qui l'olt fait (car seules des filles en ont parlé) ont abordé là aussi des questions essentielles: La révolution que constitue la puber-té, les rapports sexuels chez les adolescents et la nécessité d'une information sur la contraception, avec Wle attitude réaliste et sérieuse sur les problèmes qu'ils vivent mais dont on ne parle pas .. , ou si peu J .J ou si mal O J O Halgré

le poids des tabous, du passé, les choses bougent o• • et vi te ..0 il était

im-pensable que des élèves puissent s'exprimer avec une telle franchise, de façon non anonyme, il y a quelques années seulement.

Aux enseignants, aux éducateurs, aux auteurs des programmes de ne pas pren-dre de retard sur la vie, sur l'évolution des jeunes.0•

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