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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Rhinogradus, Basajun, le dahu réinventé

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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RHINOGRADUS, BASAJUN… LE DAHU RÉINVENTÉ

Bernard DARLEY*, Patricia PROLONGEAU**

*LACES, université Bordeaux 2 et IUFM d’Aquitaine, **École Jean Cocteau, Bordeaux

MOTS CLÉS : ANIMAL IMAGINAIRE – CONSTRUCTION SCIENTIFIQUE – CRÉATION

ARTISTIQUE

RÉSUMÉ : des élèves de CM1 (9 ans) ont été amenés à inventer un animal et son contexte de vie

(milieu, comportements…) crédibles auprès d’autrui. L’objectif scientifique était de leur faire prendre conscience de la cohérence des différentes adaptations liant un être vivant et son milieu de vie. La création de traces diverses (dessins, empreintes, traces de vie…) ainsi que la mise en scène relevaient d’une démarche artistique.

ABSTRACT :We asked pupils of the elementary school of CM1 (9 years) to invent an animal and its context of life (environment, behavior...) which would be credible for others. The scientific objective was to make them become aware of the coherence of the various adaptations binding an animal and its environment of life. The creation of different traces (drawings, imprints, signs of life) as well as the stage setting were an artistic process.

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1. INTRODUCTION

L’objectif de ce travail mené avec des enfants de l’école élémentaire était de les amener, par un travail de groupe, à imaginer un animal qui n’existe pas. Au-delà du simple travail sur les chimères, il s’agissait non seulement d’imaginer un animal extraordinaire mais aussi de construire l’ensemble du contexte dans lequel il pourra survivre, se déplacer, se reproduire… Ce travail s’inspire, bien sûr, de la tradition populaire du dahu, animal imaginaire qui revêt des morphologies très diverses selon les régions (tantôt échassier coureur, lapin, isard ou chamois) mais avec une constante : son lieu de vie (les pentes des montagnes) qui lui impose des pattes dissymétriques. Cette tradition du dahu se retrouve aussi, plus sérieusement pourrait-on dire, en biologie avec l’ordre des Rhinogrades (pas moins de 138 espèces) imaginé, du moins le pense-t-on, par P.P. Grassé en 1962 (Stümpke, Harald 1962).

2. LES PRINCIPES DU PROJET

La présentation de ce projet suscite généralement plusieurs types de questions : pourquoi imaginer un animal extraordinaire alors que la nature nous en propose déjà tellement ? En quoi un tel projet est-il scientifique ? Assez curieusement la question de la pertinence artistique n’est jamais posée, peut être à cause de la dimension de création associée aux dessins et autres productions graphiques qui l’accompagnent.

La maîtresse a tout d’abord présenté un animal qu’elle avait « vu » (le Basajun, sorte de petit animal anthropomorphe de 15cm de haut, vivant dans les Pyrénées et se nourrissant en tétant le pis des chèvres) ; elle a accompagné sa présentation de traces (relevé d’empreintes, photo de pis de chèvre mordus, croquis…) avant d’avouer que tout cela n’était qu’un montage destiné à les tromper. Le cahier des charges, illustré par l’animal imaginaire présenté par la maîtresse, est donc relativement simple en apparence : créer un animal et son contexte de vie qui soit si crédible qu’il puisse laisser croire qu’il existe réellement. Il doit cependant avoir des caractères extraordinaires qui en fassent un animal hors normes. Cette contrainte de crédibilité impose aux enfants de rester dans le cadre des possibles biologiques et donc à se référer aux différentes disciplines qui caractérisent la biologie d’un être vivant (anatomo-morphologie, physiologie, biogéographie…). Mais le caractère extraordinaire que doit revêtir cet animal leur impose également de transgresser ces possibles. Nous sommes donc bien là à la croisée de chemins associant :

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• la démarche scientifique avec ce qu’elle comporte d’imagination mais aussi de rigueur dans l’utilisation des savoirs existants, de prise en compte des contraintes, des possibles et des nécessités (Johsua 1985, Orange 2001) ;

• la démarche technologique, puisque nous devons aboutir à un « produit » répondant à un cahier des charges clairement défini ;

• la démarche artistique enfin s’appuyant, elle aussi, sur une activité divergente faisant appel à la créativité, au recours à l’imaginaire (Lagoutte 1998), au respect des contraintes mais aussi, peut être plus spécifique que les précédentes, à la nécessité de la transgression (Heinich 1998). À quoi il faut ajouter la performance artistique que représente la mise en scène de leur création puisque l’objectif final est de présenter les animaux extraordinaires aux autres classes en faisant en sorte qu’ils les croient réels.

Ces différentes démarches s’entrecroiseront tout au long de la construction puisque la biologie de l’animal devra être décrite, sa morphologie représentée par un dessin ou une maquette, ses « traces de vie » rassemblées dans une boîte de collection. Autant d’éléments qu’il faudra imaginer et réaliser.

Ce cahier des charges est reprécisé et affiné à mesure que le travail avance : l’animal ne doit pas appartenir à un groupe animal classique (mammifère, oiseau, reptile…) ; son mode de vie, son milieu de vie, son mode de déplacement, de reproduction… doivent avoir une dimension paradoxale. Une trop grande rupture conduira l’auditoire à ne pas adhérer. À l’inverse, une trop grande conformité à l’existant sera de peu d’intérêt.

3. LA DIMENSION SCIENTIFIQUE

Ce travail s’inscrit dans un cadre scientifique pour plusieurs raisons.

3.1 Une mobilisation de connaissances scientifiques

Les élèves vont devoir rassembler, à partir de leurs connaissances personnelles (mobilisation de connaissances) ou à partir de recherches complémentaires, un corpus de connaissances factuelles (morphologie, anatomie, physiologie) qui leur serviront de matériaux de construction.

Le cahier des charges impose que soit définis en premier lieu : - sa morphologie générale : sa taille, sa forme ;

- son lieu de vie : aquatique, aérien, cavernicole… - son mode de déplacement ;

- son régime alimentaire ; - son mode de reproduction.

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3.2 Une mise en cohérence des connaissances mobilisées

La construction, si elle veut être crédible, ne peut se contenter d’être un simple empilement de structures anatomo-morphologiques et de comportements. La construction doit s’inscrire dans un réseau de possibles défini par les contraintes biologiques imposées par les premiers choix.

La crédibilité de l’animal imaginé sera fonction de l’adéquation entre son anatomie, ses différentes fonctions vitales et son environnement. Cela va donc conduire les élèves à mobiliser, voire à accroître leurs connaissances sur l’écologie et l’éthologie des animaux qui leurs sont familiers afin que l’animal imaginé s’inscrive dans une vraisemblance biologique suffisante pour être considérée comme crédible par l’auditoire.

Les élèves vont donc être amenés à construire tout un réseau de contraintes dans lequel l’animal prendra forme. Le milieu (aquatique, aérien) qui pourra être choisi a priori va imposer certaines formes de locomotion, de respiration, de mode d’alimentation possibles et en interdire d’autres. L’anatomie, la physiologie, le comportement devront également être compatibles avec la niche écologique (désert, forêt équatoriale, steppes, volcan…), le rythme des saisons (s’il existe), les ressources alimentaires et le régime alimentaire, les modalités et le comportement de reproduction, etc.

Ce travail de construction cohérente va se faire par des ajustements progressifs entre les différentes contraintes et les possibles imaginés ou choisis parmi l’existant. L’objet sera d’autant plus abouti, donc crédible, que la cohérence du réseau sera forte

3.3 Un travail collectif intersubjectif

Le caractère scientifique du projet transparaît enfin dans sa dimension collective par opposition à une production artistique plus généralement individuelle et revendiquée comme telle. Cette dimension collective renforce la cohérence de la construction par les débats internes au groupe. La subjectivité de l’œuvre d’imagination s’efface, au moins partiellement, derrière l’intersubjectivité (Popper 1973) qui se dégage du travail du groupe.

4. LA DIMENSION ARTISTIQUE

Si la dimension scientifique peut affaiblir la dimension artistique de la création (cahier des charges contraignant, intersubjectivité), cette dernière n’en demeure pas moins présente sous plusieurs aspects.

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4.1 La transgression

Même si le principe de transgression est revendiqué par certains scientifiques (Jean-Marie

Lehn au cours d’une table ronde sur les processus de la découverte scientifique, Strasbourg, 2004), il est plus particulièrement institué dans l’art contemporain (Heinich 1998).

La transgression se situe ici dans la nécessité, imposée par le cahier des charges, de proposer un animal qui s’écarte de la norme biologique connue. La convocation des savoirs sur le monde animal va permettre l’imitation : l’animal imaginé sera comme… Seule la transgression des possibles (ou d’au moins un) en fera un animal extraordinaire. C’est, comme on le verra, cette étape de transgression qui pose le plus de difficulté aux élèves.

4.2 La construction des traces

La dimension artistique ne s’arrête pas là. L’élaboration graphique de l’animal, l’assemblage de ses « traces » (représentations graphiques, empreintes fabriquées, plumes/poils, reliefs de repas, dents, etc) y participe également dans la mesure où cet assemblage est une matérialisation des rêveries de l’enfant (Lagoutte 1998).

4.3 La mise en scène de la performance

La présentation de l’animal imaginaire devant un public peut être assimilée à une performance artistique au sens où la définit Jacques Donguy (2003). Elle en a le caractère interactif : la réaction du public en temps réel, son acceptation (ou son refus) de croire en l’existence de l’animal, sont fondamentaux pour le déroulement de la présentation. Elle en a également le caractère éphémère, le canular révélé in fine mettant un terme à la construction artistique.

5. ANALYSE DES PRODUCTIONS

Le travail présenté ici a été mené dans une classe de CM1 (enfants de 9 ans). Six animaux ont été imaginés par autant de groupes : le Calazanne, le Tilauphira, l’Irylux, la Lottirine, le Liliensteylnus et la Foussière (pour la description complète de chacun voir annexes).

5.1 Le respect du cahier des charges

Dans tous les cas la morphologie a été définie avec une assez grande précision : taille, poids, nombre de pattes, nombre de doigts, palmure, forme de la bouche adaptée au mode de nutrition, présence de griffes pour se déplacer dans les arbres, attraper ses proies, marquer son territoire, présence de poils pour se protéger de la pluie, du froid ou des moustiques.

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Le milieu de vie et le mode de déplacement sont assez bien définis et cohérents avec la morphologie : déplacement par ondulation des tentacules ou grâce à la palmure des pattes pour le milieu aquatique, bipédie pour la course, griffes pour se déplacer dans les arbres ou pour creuser des terriers.

Les régimes alimentaires sont assez conventionnels sauf pour le Calazanne qui se nourrit de sable sec, mais souvent associés à des adaptations morphologiques et des comportements pertinents : yeux perçants et tentacules munies de griffes pour le Tilauphira, dents pointues pour percer les fruits et bouche en ventouse pour en aspirer le jus pour la Foussière, station bipède, pattes arrières recourbées pour pouvoir sauter et attraper les mûres chez l’Irylux qui attrape également des poissons « pour les attraper il reste immobile et dès qu’un poisson passe il l’attrape vite et le

mange ». Le Lilensteylnus chasse les insectes la nuit, à l’affût derrière des fougères d’où il bondit

sur ses proies qu’il attrape avec ses griffes et qu’il gobe avec sa langue.

La reproduction est soit ovipare : 20 à 30 œufs pour une durée d’incubation de 3 à 4 jours pour le Lilensteylnus et le Tilauphira ; soit vivipare pour tous les autres. Avec des stratégies de reproduction parfois bien définies : des œufs abandonnés chez le Tilauphira, six portées par an pour la Lottirine pour seulement deux petits par an pour la Foussière.

L’accouplement n’est évoqué qu’une seule fois, dans le cas du Calazanne chez lequel « le mâle va

bousculer la femelle qui se promène et se coller pour faire un bébé en se collant les poitrines et le mâle mets des molécules dans les poitrines de la femelle et elle fait un bébé ». De même pour la

naissance qui n’est décrite que chez la Foussière : « il s’accouple en début de janvier. En un an il

fait deux bébés. Le bébé va naître fin février. Le bébé sort les jambes en avant. Il y a un petit trou au milieu du ventre de la maman et quand le bébé naît le trou s’ouvre et il est plus grand ».

Deux noms sont explicitement associés à une étymologie : l’Irylux qui vient de « iris » et de lux » lumière parce qu’il voit très bien dans le noir ; et la Lottirine qui est un anagramme de Littorine le petit gastéropode marin ; le mot ayant été choisi pour sa sonorité chantante.

Enfin, des comportements ou des adaptations anecdotiques sont présentés pour donner une dimension réaliste à la description de l’animal : le Calazanne crache des boules de poils quand il est malade, la Foussière change de couleur selon son milieu (vert dans les fougères, marron sur les troncs d’arbres), l’Irylux se réveille au coucher du soleil, sort vers 10h et marche comme une musaraigne ; il a un bon flair et de petites oreilles pour entendre ses prédateurs, La Lottirine est « très légère pour ne pas couler » quand elle est dans l’eau et grâce à sa légèreté elle « ne fait pas

de bruit » quand elle est sur terre ; le Liliensteylnus « change de grotte tous les changements de lune car au bout d’un mois il y a du soleil et il ne supporte pas le soleil »

Si la cohérence est loin d’être toujours parfaite sur l’ensemble des contraintes on relève cependant des associations entre morphologie et comportements tout à fait intéressantes et originales. Même si

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la pertinence de certaines caractéristiques pose question (pourquoi courir à 45km/h pour attraper des insectes ?), le principe entre caractéristiques morphologiques et comportement semble, dans l’ensemble, compris. Si la dimension finaliste est, comme on pouvait s’y attendre, fréquente : « Il a

des poils pour ne pas se faire piquer par des moustiques et pour se protéger du froid », « Sa bouche est conçue pour manger des poissons », elle n’est cependant pas omniprésente. Utilisé pour

construire l’animal en cohérence avec son milieu, le finalisme s’efface derrière une description que l’on pourrait qualifier de distanciée.

L’ensemble de ce travail a été le fruit d’échanges, parfois vifs, au sein des groupes. La dimension intersubjective est donc bien présente, les différents partenaires étant toujours présents pour corriger les dérives d’un des membres du groupe et ramener la construction dans le cadre du cahier des charges.

Créer l’animal, des éléments de son environnements ou des traces de vie a suscité beaucoup d’enthousiasme chez les élèves. Des dessins et des maquettes représentant l’animal ont été produits. Mais aussi des ossements d’origines diverses (os de poulets, crânes de poissons…) ont été utilisés pour représenter soit les reliefs des repas soit des éléments du squelette de l’animal. De fausses empreintes ont été relevées avec du plâtre sur des matrices en pâte à modeler, traces de pattes, de griffes ou de ventouses. Les élèves ont également porté beaucoup de soin à la construction de la boîte de collection dans laquelle ces différentes traces et reconstitutions seront rassemblées.

La transgression n’a pas toujours été facile à gérer au sein des groupes. Certains restaient cantonnés dans un conformisme qui ne faisait plus apparaître la dimension paradoxale que l’animal devait présenter. D’autres, au contraire, proposaient des caractéristiques telles que c’était la crédibilité finale ou l’originalité de l’animal qui risquait d’être mise à mal. Un groupe en particulier (celui du Tilauphira) n’a pas su gérer cette contrainte en se laissant influencer par le travail des autres groupes. D’abord intéressant, leur animal (sorte de pieuvre énorme aux tentacules multicolores munies de crochets et servant aussi d’organe respiratoire) s’est progressivement appauvri par l’intégration d’éléments disparates provenant d’autres groupes : d’aquatique il est devenu terrestre, vivant, comme la Foussière, dans la forêt amazonienne, fabriquant comme elle un nid dans les arbres et se nourrissant d’insectes comme le Liliensteylnus, perdant ainsi progressivement toute son originalité première.

La qualité des productions artistiques est aussi variable d’un groupe à l’autre. Très diverses et inventives chez certains (traces, dessins, boite à collection, relief de repas, mise en scène originale à plusieurs voix de la présentation aux autres classes), elle peuvent aussi être assez pauvres, se limitant à quelques éléments de présentation convenus : une description narrative et une représentation graphique sans grande originalité.

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6. CONCLUSION

La dimension « projet » de cette démarche, qui donne aux élèves une lisibilité sur le but à atteindre et la part de créativité qui leur est laissée pour imaginer un animal qui s’inscrit pourtant dans un cahier des charges contraignant sont, probablement, deux des clés du succès de ce travail. Sur le plan scientifique, au terme de leur création les élèves auront pris conscience, parce qu’ils s’y sont confrontés directement, des liens très forts qui existent entre anatomo-morphologie, milieu de vie et comportements. La dimension artistique aura été, quant à elle, très présente au travers des différentes techniques utilisées pour produire les « traces », pour mettre en scène leur animal, pour imaginer ses caractéristiques et son originalité. Sans oublier, bien sûr, la performance finale que constitue la présentation aux autres classes.

BIBLIOGRAPHIE

Stümpke, H. (1962). Anatomie et biologie des Rhinogrades, un nouvel ordre de mammifères. Paris : Masson & Cie.

Lagoutte, D. (1998). Les arts plastiques à l’école. Paris :Armand Colin.

Lagoutte, D. (1999). Les arts plastiques, contenus, enjeux et finalités. Paris :Armand Colin (1re édition 1990).

Stengers, I. (1993). L’invention des sciences modernes, Paris, Flammarion, « Champs » n°308. Johsua, S. (1985). Contribution à la délimitation du contraint et du possible dans l'enseignement de

la physique. Thèse d'état, Aix-Marseille II

Orange, C., Fourneau, J.-C., & Bourbigot, J.-P., (2001). Écrits de travail, débats scientifiques et problématisation à l’école élémentaire. Aster, 33, 111-133.

Heinich, N. (1998). Art, transgression et permissivité, Le triple jeu de l'art contemporain.

Sociologie des arts plastiques. Paris : Éditions de Minuit.

Popper, K. (1973). La logique de la découverte scientifique. Paris : Payot (1re édition 1959). Donguy, J. (2003). La performance comme catégorie artistique,

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ANNEXES

LA FOUSSIERE

Lieu de vie : forêt d’Amazonie parce qu’il y a beaucoup de fruits et de fougères

Description : il mange des fruits des tropiques, de la grenade, perce un trou avec ses dents et aspire

le jus avec sa bouche en forme de tube.

Il trace des cercles sur les fruits. Il peut rentrer sa bouche quand il pleut parce qu’il y a des gouttes. Il n’a pas beaucoup de poil, il se couvre avec des fougères.

Il peut grimper aux arbres avec des griffes et va chercher des palmes pour se couvrir et faire son nid.

Il a quatre pattes. Sur une patte il a trois doigts

Son nid : fougères, palmes et brindilles

Il mesure 30 cm

Il est vert quand il est dans les fougères, marron quand il est sur les troncs

Il pèse 250g

Il se déplace à quatre pattes, se lève pour grimper et plante ses griffes

Reproduction : il s’accouple en début de

janvier. En un an il fait deux bébés. Le bébé va naître fin février. Le bébé sort les

jambes en avant. Il y a un petit trou au milieu du ventre de la maman et quand le bébé naît le trou s’ouvre et il est plus grand.

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LE LILIENSTEYLNUS Taille : 102cm

Poids : 16 kg

Longévité : 150 ans environ Vitesse : 45km/h maximum

Lieu de vie : grottes des montagnes car dans les plaines il faut trop chaud. Il fait son nid avec des

cailloux ; il les étale et s’endort. La grotte est humide et sombre. Il est solitaire, très actif la nuit parce que la lumière du jour l’éblouit. Il griffe son adversaire quand il est en danger

Il trace son territoire avec ses griffes de la patte arrière

Il change de grotte tous les changements de lune car au bout d’un mois il y a du soleil et il ne supporte pas le soleil

Les griffes sont recourbées

Régime alimentaire : il est insectivore. Il se cache derrière les fougères puis surgit sur sa proie,

puis il la tue avec ses griffes et la gobe avec sa langue.

Mode de déplacement : il se déplace sur deux pattes. Il se déplace en marchant et en courant ; il a

des pattes puissantes

Mode de reproduction : la femelle pond de 20 à 30 œufs. Les petits naissent de trois à quatre jours

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LA LOTTIRINE

Taille : le petit de la Lottirine mesure 15cm de long et à l’âge adulte (5ans) il mesure 25cm

Poids : il pèse 1kg quand il est adulte. Le petit pèse 600g. Elle est très légère pour ne pas couler.

Quand elle est hors de l’eau sa légèreté ne fait aucun bruit.

Description : elle a des oreilles roses, les yeux bleus, les poils marron foncé. Par contre quand il est

petit il est marron clair. Il a des pattes palmées.

Régime alimentaire : la nuit il sort de l’eau pour manger des insectes

Mode de vie : il creuse un trou dans le sable pour échapper à ses prédateurs (requins, serpents,

renards etc). Avec ses pattes palmées elle peut rattraper le sable quand le sable tombe dans le trou.

Déplacement : la Lottirine ondule dans l’eau. Mais par contre, la nuit, elle se déplace sur ses deux

petites pattes.

Lieu de vie : elle vit dans l’Ill (une rivière)

Accouplement : à minuit le mâle crie et la femelle lui répond. La femelle peut faire 6 portées par

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L’IRYLUX

Irylux vient de « iris » et lux (lumière en latin). Il s‘appelle comme ça parce qu’il voit très très bien

dans le noir.

Taille : A la naissance il fait 6 cm pour ne pas qu’on le voit. À la taille adulte il fait 12 cm pour se

faufiler dans les trous en rampant

Poids : entre 300 et 400 g

Régime alimentaire : du trèfle, des racines, de jeunes pousses, des vers de terre, des limaces, des

mouches, myrtilles, papillons de nuit, des petits poissons, des petits bouts de graisse.

Comportement : pour attraper les myrtilles il saute sur ses pattes arrières pour les attraper. Il

attrape des poissons en se penchant au-dessus de la rivière. Pour les attraper il reste immobile et dès qu’un poisson passe il l’attrape vite et le mange.

Mode de vie : dès le coucher du soleil il se réveille, vers 10 heures

il sort de son trou

Lieu de vie : dans la forêt des Alpes. Il vit dans un terrier avec un

tunnel qui va jusqu’à une petite pièce circulaire qui lui sert de chambre. Il dort dans un petit nid fait avec des feuilles de chêne qu’il renouvelle quand elles commencent à pourrir, de la mousse, des brindilles, du duvet et de la boue. Pour faire son nid il utilise des bambous dans les jardins des humains.

Durée de vie : il peut vivre 13 ans

Déplacement : il marche comme une musaraigne. Il se met sur ses pattes arrières pour être plus

haut. Les pattes sont courbées pour sauter, pour attraper les mûres, sa proie et s’accrocher aux arbres pour voir s’il y a du danger et se protéger

Cet animal a des longues griffes pointues pour grimper à quatre pattes. Il a des poils pour ne pas se faire piquer par des moustiques et pour se protéger du froid. Il a un bon flair et de petites oreilles pour entendre ses prédateurs.

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LE TILAUPHIRA Taille : 210 cm

Poids : 388 kg

C’est un grand mammifère terrestre

Lieu de vie : elle vit dans la forêt amazonienne. Elle vit la nuit et le jour. Le Tilauphira dort quand

elle a envie.

Régime alimentaire : elle a des tentacules crochus et elle mange des insectes

Mode de vie : elle peut vivre la nuit et le jour. Elle a des yeux de chat parce qu’elle peut voir la

nuit.

Déplacement : elle se déplace avec ses tentacules et elle s’aide de sa tête pour avancer.

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LE CALAZANE

Il vit dans les pays chauds, dans le désert du Sahara car ils ont besoin de gober du sable sec. On l’appelle la boule de poils car il se recroqueville en boule pour se protéger des chasseurs et des prédateurs car il est en voie de disparition. Les chasseurs les chassent pour faire des pompons. Il est rare, il n’y a que deux ou trois scientifiques qui l’ont observé.

Taille : 10 cm en hauteur et 5 cm à

quatre pattes

Poids : 125 g

Il vit 10 ans

Déplacement : il se déplace à quatre

pattes et à 2 km par heure

Régime alimentaire : il gobe le sable

du Sahara. Il gobe (aspire) du sable bien sec sous le soleil en s’aidant de ses pattes. S’il est pas sec il vomit parce que c’est très mauvais pour se santé (il peut mourir)

Le calazane, quand il est malade il crache des boules de poils

Il a de très petites pattes, il est tout petit comme une petite boule de poil

Les bébés : la femelle se promène, le mâle va la bousculer et se coller pour faire un bébé en se collant les poitrines et le mâle mets des molécules dans les poitrines de la femelle et elle fait un bébé.

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