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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association Amicale des Anciens Élèves de l'École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique n° 32

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Texte intégral

(1)

~UlltTI~

DE L/

AIlCfATION

AMiCALb

DE1ANCI~NS

bLbVb;S '.

J~

o

32 • JUil 1956

(2)

820 • 480 •

140

1 1560 • 870 J 180

»

2l5O • 880 • 880 • 1540 J 180 • 480 • J L

eeo

J &80 • . . . . J 4&0 J Duployé .•.••.•••• 880 • Duplo é) •••••.••• '" 240 •

(3)

BULLETIN

TRli\ŒSTnIEL

DE

L'ASSOCIATION

AMICALE

des Anciens et Anciennes Elèves des Sections Normales

et de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique

Prés;rlent [l'honneur :

:\1. le Direc,teur général d~ l'EnsEignement Technique, :\1. le Direcl ur adjoint de l'En eignement Technique.

;\1~1. les anciens Dir cleur de j'Ecole Normale ~upérieure de )'En"cignem nt Technique.

;\1. Je Directeul' de l'Ecole ~ormale• upél'ieure de n:nseignelllent Trchl lque.

;,eNélllil'e, flénérau,l' IlflllOl'ail'Ps :

J. OEVEAU, Directeur honoraire de Collèg Technique. II. COURT, Inspecteur général de l'EI)'eignemcnt 'rechnique. G, GABORIT, Professeur à j'Ecole Profcs ionnelle Dorian.

'ecrétaire l'égional honoraire du Groupe dp Pm'i

,Jl'T'l"ET, Profc$seul' au entre T chnique de r:ann s. COMITE

BUREAU SecrélaÏl'e générai :

BIGUE ET (26-2 ), Prore éU!'à

n:,

~,P" 233, houlevard Ra pail, Paris (14.'),

• eCI'Plaire général adjoint' :

:\[ARCY (23-27), ProCesseur à. l'Ecole hôtelière de Pari.

8ecré/.aires :

DUVAL (27-29), Professeur à. l'Ecole profes ionnelle Dorian. ROCIl (27-29), Professeur à l'E.N.P. de Lyon.

FAUCARD (43-46), Professeur à. l'E, N, P. de L)·on.

GREUZAT (38-\1), Pl'ofesseUl' à l'Ecole profes-ionnelJe DOI'ian. B.\ZŒI· "3·'1;)" PI1n1'cs.PIII' 'lli C. T. de R lm".

1'I'éso)'ièl'e :

:\[lJe i'TAPl<'ER ("3-\:i1. Pl'ofes<,,'ul' il Iii :,relion te hniqllf' Ùl! IJ)'céC' de ,pvres.

CONSEILLERS

:\1111e VICLENI~t'VE (2:;-27). Mlle PRO II~~T,:\llie F~JrXS(3:3'-35 ,

DlONNET (23-25), LE 'l'REl (26-28), MORELLON (2 -30), pm ~ART (2'.-26), BH.U (39-42), PASQ E'!' (27-2!n,

IJ~~f;.H.AND "-50\, L."JO~ (21'-30), PA;':'I'UCR. ('1 ',-\(i). Le' ,ecrétaire des Groupes régionaux (Groupe pari ien

:'IUle OLLET).

Le Repl'éselllani Li ~ n~.X. S, E. T .

.·lctressp et Compte chèque postat :

.\SSOCIA'I'IOS .\~J1CAI.E DES .\SCII':"::; EIJ:\'ES l';.X . .::;. I~.T. l:iJ. l1olllcval'l1 cie l'Hôpital, Paris (13e ), - C. C. P. Pari ~)\x,'-!19

Cotisations annuelles : 400 fr. IlI;lllllallJ.s (lor écllelOill) et Retraités: 300 fr.

(4)

J.-B. BAILLIÈRE

&

Fils, Editeurs

19, Rue

Hautefeuille

PARIS (VI")

ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

Ecoles Nationales Professionnelles -- Collèges Techniques industriels et commerciaux.

66

HIS TOI RE"

par

Gabriel GABO RIT

.\Ilcil'II ("I<:\'o dl' n;;c(lle Normal Rup "rieu!" do "ElIseigll!'menL Technique,

Prol't'sSf'lll' à l'Ertlle Prof!'s, iOnllt'lIr Dorial1

Va paraître en septembre 1956 :

l'llUt' ln cl,l.·st' dl' quatrième:

" Le XVIIe et le XVIIIe siècles"

Déjà paru:

PllUt' la ('Ial';;!, Il seconde

(PI'("pill'nlilln au B. E. 1. d nu B. E.C.)

U

'De la guerre de 1870

à

la tJeille

de la

2

e

guerre mondiale"

l"1l \'01. 16x:?5 tII' :?()n 1H1 l'S, a\'I'(' 1:30 liau!,!'".. 450 fr.

J

.-B. BAILLIÈRE

&

Fils, Editeurs

(5)

H. GOSSOT

DES

ORIGINES

AU

MOYEN

AGE

HISTOIRE DE 1re ANNEE

des Centres d'Apprentissage (toute sections)

1 vol. 96 p. conforme au nouveau programme. . .. 310 fr.

Rappel : Eléments d'Histoire de la Civilisation, du

Travail et des Mét~ers 550 fr .

H. GOSSOT et P. MEdEAN

Géographie

Générale

et Géographie Locale

1re ANNEE

LE MONDE

Aspects généraux des Continents

2e ANNEE

LA VIE ECONOMIQUE

en France et dans le Monde

3e A EE

des Centres d'Apprentissage

3 volume de 80 pages 'conformes au nouveau programme,

Chaque 330 fr.

(Ancienne édiLion : 1re année : 280 fr.; 2e année : 280 fr.;

3e année: (épui é.)

ÉDITIONS

TARDV

(6)

ANNALES VUIBERT

S'ENRICHIT CETTE ANNÉE DES

3

FASCICULES

DES

ANNALES

DU.

BREVE

D·ENSEIGNEMENT INDUSTRIEL

*

Fascicule 1. - Français, Histoire,

Géographie 0 0 0 0 0 0 0• • 0 • • • •0 0 0 ' 200 F.

Fascicule Il. - Mathématiques. 0 0 200 F.

Fascicule III. - Sciences .. 0 0 . 0 0 0 300 F.

*

Chaque fascicule contient les sujets donné. dans de très nombreux centres aux différentes sessions

du

B.

E.

Jo 1955.

*

l'

Demandez par ailleurs la liste complète des

51

fascicules des Annales Vuiberl.

*

VUIBERT,

63, Bd

St-Germain

(7)

"Ol\DTAIRE

CEUX QUI S'EN VONT. NOTRE CONGRES. LE BANQUET. REUNION DE LA PROMOTION 1929-31. DISTINCTIONS. GROUPES REGIONAUX. QUESTIONS PEDAGOGIQUE&' LA VIE A L'E. N. S. E. T. RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS. CE QUE FONT NOS CAMARADES. LA VIE FAMILIALE.

A TRAVERS, LES REVUES. OUVRAGES REÇUS.

(8)
(9)

Ceux qui s'en vont

Joseph BEFORT

?'iotl'P camal'ade Berorl Jo eph \Des,>in indu'lrie! 19:'>.H...:.3) ... ·est

tué accidentellement en voiture, amedi 12 mai. a 203 où il Si>

trouvait seul. s'est jetée conlre un arbre.

A sa ortie de l'Ecole nOl'male SUIérieure de !'Emeignement

Technique il avait élé non mé profe:: eur à l'Ecûle pralique d'In··

dustrie de Colmar, où il a continué jusqu'au 12 mai à exercer.

Profe~ eur parfaitement à la hauteur de a tâche, connai' ant les

lechniques nouvelles, 'adaptant à l'évolution de notrè en

eigne-ment technique, il a été un cOllaborateur précieux pOUl' .011 é ole

cl nou avons perdu en lui un camarade toujour jovial, d'une

(10)

NOTRE CONGRÈS

.Yull'" ('oll!/rès (l,' l'tifl'll'S s'(',\'1 ll'llIl (1 rE.

x. '.

l,'.T., II' diman-che :235 mar,\'.

Vers 15 heurt.'. )lotre ca//IOI'I/d(' Marcy. qui a Vieil (·uulu. Jll";-,\'id"" lrs IIi;bals, iI,.,'((I·e 1(( .'éOl/I'I' ouvC'r/1' l'l dOl/lie

/lllIlIhliatl'-J/Hmt la }J'II"tI" ri 111111" -"",,·rélflil·" yélléral. Ri(flU'JII'l, }JOlil' re.I·-l,flsé d1l l'ap]JfJr/ 1/Iorai.

1. - La présentation du rapport moral.

:11E. CHEHS CAi\IAHAlli, .

:';oLre a'i'oriatinn 1'-1 (t'abord une grallùe l'amille. Je YOU'; J'ajJ-llellerai donc. pOUl' rOlllll1f>n rI'. jPg nouvelle,; familiale.

Le hulletlll YOUi; a annoncé Il's joie' : Illariages. nai Hlncc". l'écompen, e:, succès... inLéJ'e:::sanL nos tlmardd ou lcurs famil-les. :';ous ayon" eu. eu particulier. le grand plai il' d'aJ'lprendl'e il

m,mination d Jlotre l'anlal'ade Henry Court, ~ccrétail'n/1nllol'ail'e

de notr amicale. au gl'ade d'in pecleur r'énél'a1. Mai" etes etruils hien cruc·ls sont à dépl'Jrer :

.Jean RouillrJn. Lir la ,; clion commerciale, pl'Omoti0n 1950-53. e-L morL alr~5 Ulle longue maladie. Il Inis:,;c une \'f'u\'e, noL1 '

jeune camarade 1\nllell Chn seray et un orphelin, .franChri

-top Ile. li ,'tait 1 til~:ip notre excellrnL (':lmal'adr Ren Rouillon.

prof eUI' à l'Ecole DiLlerol.

Ifemi Brirl C. I\H8-\O). ùMé de zn an. emporté en moins

d'une semainr, ~ ~ eolli'3ues dt' TllOnUI1-!ps-Bain" ("t1'deront 11' "ouvenir (l'Lln AJ':IIHI m'li,;te cL d'un bon camal'ad .

Mme 1ul'ign. c .\2 1925-27\. direell'ice du Collpoe Lechnique

de Dreux,

Jean Roux. 1!3. ln~17-391, dir cleur du Collège tf" hnique (Id 'fhiès ( énégal). mml acciùenLellemenl.

Bernard ;:':cl1loe5.oel' lA1 J928-1930). pl'nfr,.,seul' de .-ciences au

GClllège technique de Reil1l';.

En votrr nom, j'a Il'esse un dt'rnier hommage à no di paru'

pt à leur proch ,- l'expr "ion dp 110Lre douloureu. e sympathie Et comme [nute bonne famille, notre' As ociation compte, vou",

ie savez, de nombrpux ami; aussi n'a-t-elle pa manqué d'êtr'·

pré,ente à divers. maniff'slalir,ns de l'amitié. dont Je Bulletin

(11)

J'a.i réuni deux J'ois le Comité cie l'Amica.le au cou",: d

l'an-née, pOUl' l~ mettre au courant ùe la vie de notre a .,ociation,

pOUl' lui soum ttre le projet de bulletin et pOUl' lui demande:'

-on avi -ur quelques que tian , Il a approuvé, conJormémeu:

aux statuts, l'ordre du jour du Congrè . Au coU!' d'une rie

ce-réunions, une petite fête fut organi ée. le Z 1"vrie:', dans le.;

salons Vianey, pour exprimer notre ympathie et notr. gratituur'

à nos camarade- Henry Court, nommé in pccteut' g("néral.

na-bOt'il et Pougeol qui ont ervi noIre Amicale penda~ll dix an.,

J (;U leur avons remis, à cette 0'ca 'ion, un pelit oU\'cnir (,li

\'ot1'e nom. Nou aurioll désiré,que l'elle manifestation amicaJr:

o(H lieu au COUI' dc ont ['e cOllgrè , :lfai. cela n'a pa ·t(~ pos, ible. Cfaborit de\'ulll aller Cil provlllre c1è" le débuL des \ l1canc s le Pâques.

,J'ai -eu J'üccasion. à mes dép en:>, ù'apprécier l'éporme tnl\ail

accumpli par Gaborit au cours de cette première année d'initia-tion. J'ai pu con talct' que la lâcl1c il accomplir dép'\s::;e le'

po'-. ibilité d'une seule pel' Ollne - et pourtant il fai ait lout, u

presque ! - mLC' il jour de li te- ct de ficl1iers, contrôle de,

C'[l'ectifs. prépat'llli<>n des éliquette pOUl' J'envoi cie,; bulIdÜI-.

préparation des ('irculaire et dC's bull ,tins, COUP pûndance.

démal'cll"s, pal'Iicipal ion à diver::; con-eil ou cnmmi.:,:ions".

~ia participation à ce tl'avaux de cou -eils ou de COlll1l1i. ion

a (·tl' néces airemenL pluê imporlante que celle de mon pl' déces-s ur puidéces-sque, \,Olldéces-s Je avez, je ,ui l'un de \"0 rcpré~('nlant au

Conseil cie l'Enseign menl Tecl1niqur et au Con'eil upérieur de

j'Education nalionale. cr qui m'oh lige il a i ter h, un a sez

"'ranci nombre cie réunions. Il en est ré~uILéun crl'tain d'~équi­

1ihl'e clan~ 1 rythmc de la vie de notrp Amical ,

Il esl heureux, je croi , pour notl'c association, ([U 'on sCl;ré-Laire général appurtienne il [;C'::; divers con eils, mais il faudrait

le déchargpr d'une g-rancte paJ'lie. sinon oe taule;; se~ be~('gne

Jl1alérielle .

}le. camarade, l'nEt bien rOlllpri,' ct Ip bW'eau ~era l'éllJ'gani:>é J'année prochaine. POUl' Lous no' reLards, pour Loutes les imper-['C'clion. quC' 'vous avez pu conslater. je )'C'quipl':i \'ot['C' plu:i ami-calr. indulgpnce ct jr "ai;;: \'f;US l'tlsener b['i(>\,P1l1C'J1I nnlrr <lrl i"ilé

de l'année.

Pnbl'icaticns : Yous <I\'ez ['C'U, en juillet J955, la supC'l'iJe pla-quette d'bommage à nos morts, édi léC' pal' Irs . lIin . dl' no"

l'nma-rade. Mlle Felu. et Gaborit puis l'Annuaire cl 1'.\'~ociation,

œuvre de mon prédécesseur. CP clrrnipr contient nn cprLain

nombre d'omis-ion, dues auvent à la négligence de- camarades

qui u'ont pa. fourni les l'en. eignem nt- qui leur p.vaient été

dl'mandés. Néanmoills. la plaquette et l'annuail'p onl éU' très appt','riés pat' l'pn:pmhl d(~s c;lmarade~,

(12)

,,"Iicitons cl remercions Mlle Félus et Uaboril pour JeUI'

dl'\'ouemenl et pour le oin qu'ils ont apporté à ces deux publi.

ralion~.

You" n'avez re~~u que deux Bulletins au lieu de quatl'l'. "'!

jl' vai. vou, dire pourquoi, Un numéro était prêt en juin, 'mais

BuC'1l ayant eu, il C'C' momenl, de gros ennui- et un deuil dan

.,a famille, n'a pu II' faire paraître qu'en oclobre, Ensuite, d,>

novelGbre il maI' , pour des raisons d'économie, nous :1,,,ons Ill'

"-téI'é faire paraitre un Bull lin as ez copieux plulôl que deux: d'autre pari, la plaquetle et l'annuaire avaient coûlé assez cher: d'aulre parI, la commi sion paritaire des papiers de presse, par

une leUre en dale du 24 mai 1955, nous a avisé que nou~ Ile

l'empli ion pas le conditions pour bénéficier des avantage;

Hrcordé aux journaux el aux publications périodique (prix du

papie!' 1. tarif po tal).

,fe lIoi. vous dire aussi que, par suite de l'accroissement de

A/l'l'cl ifs de l'A111icall', j'ai demandé il Roch d'augmenter le

l\orn-I))'e cie, tirages. Le prix d'un Bulletin e t approximativ"'emellt

dl' ;?OO.OflO 1'1anc~.

l'onse;l crarlmillist1'ation et Commission pédagolliqu.e

ne

l'E. N. S. E. T.

StaLulair ment. j'.\micale est repré entée dans ce conseil:, .

• olre camarade Marcy, secrétaire général adjoint et doyen de

nolre bureau. iège il la Commission pédagogique en tant qu'·

memhl'r de la pcUnn perm;mente du Conseil de l'En eignemenl

Techniqur.

IL'organi ation des étude pour l'année colaire en cours et l,'

projet d'arrêté eoncernant If' règlemenl de l'école onl élé .oumi~

illa (]ommis.oinll réclagogiqll '.

rOl1seil rie l'Enseignement technique.. section pel'lnanentc à ce

Gonseil et Conseil Supé1'iem' de l'Education 11ationalc.

Lu loi qui institue le Conseil supérieur de l'EducatiüJl

natio-nal!' el les Con eil d'enseignement, ne prévoit pas la

repré-seulation des a sociations d'anciens élèves. Marcy et moi-mêm" raif'ons partie dl' ces Conseil , mais nous n'y repré enlons pa· l'Amil'ale. Nous avons été élus pour l'ens('mble des Drofes eur· .le Ilulre (·alégol·je "ur une liste pré enlée par le Syndicat

natio-nal dl' l'En eign menl Technique..J{' ne eroi pas inutile de vOU4

riOllllf'I' ('l'll{' précisinll.

'liuT) \wu a fail, dans lIolre dernier Bullelin. UIlP relation

dl',. Inl\<lUX de ce. Gon~eils; le lextes officiels qui ont :uÎ\'\

(13)

. Relations avec /'Adrninistl'ati011 .

.T'ai demandé, chaque trimestre, une audience à M. le DirectCL1!'

"énéral de l'En eignement technique et ilM. le Directeul' adjoint.

J'ai trouvé auprès d'eux un accueil toujour rompréhcl1'iC ct

bienveillant. Je leur ai soumi di\'el' C que tion. intére>':3anl

notre A sociation: école normale, proCe. oraL, recrutement dr.,

maîtres... et d'autres, de caractère personnel, po~(>e;; par

qurl-ques camarades.

.Je dois vou dire aus i la cordialité ùes rclatiow cutrc

j'Allli-('.ale et les différent burealL"" des Ministères. qui mettent

ainl<l-blement à notre disposition les documents que nou dcmandnn,,::

gtati tique., annuaire. programme. ~u.iel. d' xam n ...

Re/atio1ls avec l'E . .Y . • . E. T.

Ce sort de élèves ù l'E. N.•. K 'l'. ne. nou est pa

indifr,;-J'ent. C'eiit trè régulièrement que jr. .~uis mi~ uu Clllll';lnl tll'

tout ce qui touche à notre école: "u('cès, événrlllL'nl di\·I·I·~.

manifestations, détresses, grâce à l'accuril aimable quP 1111\1'

ré ervant M. le Directeur de l'E.j •S.E.T .. et la ~(u"-Direl'!l'i,'p.

notre trè dévouée cumal'adp. :'l'fme Villpneuye.

Sous la rubrique « La vie à l'E.N, S.E.T. ". nou YOu~ 3\'0\1"

donné un cerlain nombre de renseignements relatif à ~otreEcol::!

normale. Nos jeunes camarades, en particul ier, YOUS ont mi. a')

rourant de leurs activités culturelles, t c'est leur photo-club qui

nous a procuré les vues de l'R N. S.E. '1'. à Cachan, parue,.: dan.~

le dernier Bulletin.

Comme par le pa sé, nou avons participé au bal annuel ùe

l'Ecole. 11 fut particulièl'ement bl'illanl rette nnn 'c. dan:" le, alon. cie lu Sorbonne.

P?'ofessorats.

J ous avons été péniblement. ul'pris pal' le nOlllbr impltl'lan't

des échec ubis par le canâidat il la pl'emière part ie du

pl'O-fessorat Al en juillet 1955. Nous avons écrit à î\L le Dirccteur

~énéral de l'Enseignement Technique pour attirer a

bienyeil--Jante attention sur I.e ca de no jeunes camarade malheureux

ct lui demander de bien vouloir organiser une deuxième 'C,.:,.:ÎUIl

exceptionnelle de ce professorat. Notre vœu a été exaucé. pui:,,-qu'une préparation fut organisée pendant les yacances pOUl'

per-mettre aux candidats malchanceux de lravaillrJ' dan de bOlllle~

('oncfitions. Les résultats de ceLLe deuxième es ion JUl'ent tré.,

. atisfaisants.

:\'ous avon profité de cette circonstance pow' demander qu'wle

r "forme de la première partie du profes orat soit mise à l'étude.

'ous souhaiton que la spéciali ation de no profe >'orat;;; soil

(14)

1Il'ialiollS Ol'cr (raI/Ire .1. 'o(·i(/li(Jt~.

[lHI' 'II (l t'l'Y,' 1l0U~ omnws en t'elation <l,eC '·A.suciatillll d",

j'l'ofe"O'eul'. de langues Yi"ante ; par Gaborit et Bazien avec cellr

dr~ pl'of eur. d'hi toire. cl votre. e rétaire général appaniellt au hureau de l'As. ociation de profe eurs de malhématiques.

.J'rti déjà insisté SUI' l'utilité de notre préE'ence et cie nnll'l'

::lC'ti"ité au eiD de ce " As-ociations. Il m'e t agréable de "OU" nnlll;llCel' que. ce maLin. l'n::seml>lé'r général de l'A ocial itlll

de" professeur;; d mathématiques, aprè une discussion eJ'l'l'p, a adopté le principe d la création d'une option techniqul' il

l'agr~g-alion de malhématique . Je ne ai pa encore rapplie(l":

lion qui era faite dl' ce [lrincipe. mai.

ce

vote est déjà uo J'f\SlIl-lai "'ull,Lanli l.

Je souhaite que de. Association. analogues oient J}r \écs il

hrrr M]ni pour le;; En eignrmenls Lechniques et profes innneis

cnmllll'J'eia1. indu.lrie!. arls appliqué) et je fai" appel pour cela à nos camarade' de eetionsB. Cet D.

'.'ïnus fni on un échang ùe bulleLin a'ec diverses As::uc'iH-liron,.. : .ociété des agr\g-és. A sociation des certifiés, ancieoR et

ancienne, élèves de, Rcoles normales upérieures de

ainl-Gloud et d Fonlenay-aliX-Ro es. ancien élève de l'Ecole Cen-lrale des Arts rt .fa;mfaclUl·e. de· KN.LA.AI.

.TI' .ui~ en Lr(· en relation" ft plusieUl'R rcpri. CR avec ]e pl'é~i­

dent dl' l'A.~ociationd ;; cerlint>.. NoIre Amicale étanL c mpo.ée.

rlfllh 1'<1 presqur toLalité. cle pl'oIe. seurs cerlifié . nou avon des intpT'êts commun' avec Irs cprtifié du econd degré.

; \ I h J'('lations a\ec l'A;; nciation ùP;; Gaclzartê onL pOUl' ain,,)

dirr falililiflle,. Nous IÙmhlionR pa:; que notre Ecole el nl'e à

rF,rn\p r1'.\rlR rl )1étier d Châlon. qu'un trps grand nombre de

prorr"~ms cle.. E. X.

r.

A.:\r. ont ancien~ de l'E.:\.S. K T .. et (ju no:: Ecoles naLionales ))l>ores ionDelles ct nos l'ni lèges tech-nique" préparrnl le futurs Gaclzarts.

.Vou., som111(>8 heuI'Cu.r df' V01/.R annOnccr l'adhésion de

l'Ami-calf' tI rAssocialion {1'llnraisf' pal/l' /e rlfVPlo1Jpe-mf'J11 rlr

/'Ensf'i-(1Ilefllf'lIl If'rlmiqur.

Relalions arec les Symlirats.

F:11l'~ ~(lJlL très cOl'diales. Par leur bullrtin. .il' .'lIi· tcnu nu

l'uUI'nnt dl' l'activité et de points de vue rIe, diver. ;;Ylldiral~.

Le f'.0. KT. invilp Ir erl'étaire général de l'Amicale chatlul'

l'or, qui doit di, cuter une question intéressant l'E. N. S. E. T., '"

profe,..;;nrnt.

ct

le l' cl'uteme'nt cle's maître". Xous lai'. on.. all,

;;, ntlil'nl,. le' ,oio de défendre nos inll'J'(~t"corporatif'. mais HOU;;

Ill'

l'0UYOIIS nous désintél'e sel' du SOl'I de' notre Ecole, de~

tranR-f(l;'III,llioll'; de noll'r profes.orat ct du r'cJ'ulemcnt cleo maître,.

TI :-rl'ait bon que l'ur ces que tion. rAll1icale apporLât aux div

1'-,,"llrlicaLs son point rie vue. Ils ne manqueront pa ri'en t ni"

(15)

Avanl de terminer, il m'est agréable de remercier cordialement

les camarades du bureau, gui m'ont aidé de leur mieux, Je

]'prnerci· plus particulièrement Mlle tapfer, notre très dévouée

trésorière, qui va vous présenter mon rapport dans un installl . .Je lui Rais gré aussi de bien vouloir se charger de la rédaction

ri "rarpol't. de nos congrè .

Une pensée reconnaissante il. Greuzul. qui a sume la lourde

préparation de notre bulletin, et s'opcupe en outre d'J la. pub!

i-f'Ïté: il notre dévoué RocIl qui, depui la Libération, 'occupe

Je l'impres,,ion; à Duval, qui tient le fichier des écoles; enfip,

il :\4a,uy, qui rédige les compte rendus des Conseils.

:'iotre ami Gaborit avait souhaité, l'an dernier, un

Y'enouvelle-ment du bureau de l'Amicale. Sur ce point il a échoné, pui qu!"

je .uÎs E'llcore là, ain i que la plupart des membres du bureu'l

prr\cédenl. Je ne suis pas sûr pour autant que nous puissions yalablempnt nous t.arguer de représenter l'opinion moyenne.

Enfin. je pen e qu'il ne erait pa mauvais de rajeunir le.

l'adre. pt les statuts.

C'est pourquoi, dès maintenant, je mets il l'ordre liu jou]' dJ

notre procbain Congrès, la révision de no statuts pour teo il'

ompte des faits survenus depuis la fin de la guerre.

Le 7'a.pP01't moml ?'eçoit les applaudissements unanimes dn CUllg?'ès.

Vient eusuite la présentation du ?'appo?'t (inancie?' par ta

l1'é orière.

II. - La présentation du rapport financier.

CAISSE DE L'AMICALE

.Joldp

au

JI" juin J95;') ,.. 1.0H.677 'J

Recettes Cotisation : U03 il 400 . 109 il 300 . Remboursement: Il'11.200 » 32.700 » 8.000 »

"

.\ \ nl1l'.' G. Rég , .

-:.!olde OU':2:J mo/'s L936 .

48U100 [,496.577 .,

(16)

Dépcnses

Frai du bureau : .

Bulletins .

CAISSE DE SOLIDARln~

olde au 1" juin 1955 . Recettes 168.926 489.625 658.551 » ~OO.6~;) Versement- . Puhlicitf . 91.925 » 16.000 » 107.925 308.00 ...·nl.dc au 23 ma?'. 1956 . Dépenses Plaquclle. . . Divers . 40.292 2116.776 51.500 268.276

RaiHe?' e-lime que la cotisalion n'est pa' élc\ ée en

(',ompn-rai on de celle d'autre association. Son augmentation

aCCl'I1I-t.rait les moyens de l'Amic:::1e.

Biguenet demande s'il y a lieu de garder une caisse de sul

i-dari té dislincle de la caisse de l'Amicale, et s'il ne serait

11(1-plus simple de remplacer les deux versement par un ver,;,~nlPnt

unique sous la forme d'une cotisalion plus forte.

Lajon esl d'avis de conserver la caisse de olidarité. Elle

IU'r-met aux camaradeE' qui Je désirent, en certaines circonst.anrr~.

de marquer leur . ympathie à l'égard de l'Amicale.

Biguenet répond qu'il erait toujour po sib]r de faire dp.,

donc ou de payer volontairement upe coti alion ~uppiémm1taiJ·l'.

même s'iJ n'y avait qu'une seule caisse.

Conclusion: Rien ne . era modifié pour cett.e année'. La que~­

lion du montant de la cotisation et celle de l'uti1itr d,' dru'(

caisses distinctes seront reprises l'an prochain.

III. - Une modification dans la répartition des tâch~s

au Bureau.

ur sa demande, notre camarade lLajon, qui était ~ccl'étain.

devient con..eiller. Notre camarade Bazie\l, précédemment con-seiller, accepte de le remplacer oomme secrétaire.

(17)

IY. - Débats sur les questions portées à l'ordre du jour.

A. - La {o1'mation des maîtres et les p,'o{essorats.

Many invite le camarades à exprimer leurs idée.

Pér'ochon lient à conserver .au profe sorat son caractère d·~

concours ayant une partie théorique et une partie pédagogique;

il n'approuve pas les «propositiops tendant il transformer l~

profes orat en certificats".

Rabier répond qu' «il ne faut pas faire le difficile d'e\ alll

la siluation actuelle". il Y aura 1.600 posles viJ,cants à la

ren-trée. Il faut chercher des alulions. Pour les disciplines liLlé·

l'aires et scientifiques, un concours spécial, commun au

Secon-daire et au Technique, va être (Irgan1sé cetle année à litre

exceptionnel pour le licenciés ayant au moin trois ans de

e1'-Yiee en qualité de maîtres auxiliaires, i Je Secondaire recrute

a in i 1.500 profe seur , nous en repruterons peut-être 300.

Langlois fait remarquer qu'on ne veut pas remplaLer le

con-(;Ours par un examen, mai qu'on cherche il rendre les

progl'am-des moins vastes.

Loubet et le groupe de Bordeaux souhaitent upe harmoni a-l ion dans a-le recrutement. des professeurs de tout a-le Second

degré. J\ou" youlon une ]Jéciali aLion plu grande. D'autre part.

c.eu..'\: qui font leur éLudes tout seuls doivent être aidéR pal' de.,

i>OUl'R(j~ dr licences. La fonnnt.ion deR Illaîlres (JOUl'l':lit clone ;:le'

COTl('pyoir or la façon suivante:

POt/T' les disciplines conwwnes au ecol/liai/'e et uu

Tech-Iliqw:: la première voie 'erait l'E. N.oc.K T. alignée ur

les autres E. N. S. plutot quc sur l'E. N. N..\., pour le nivea~l

nu concours et le programme, de tell "orte que les

can-ùiclats pui,sent se présenter à l'E. N.Si.E.T. ct il Saint·

Claude ou il Fontenay. Licence obligatoire et pos ibilil,'

pour les élèves de l'E. N. S. E. T. de préparer l'agrégation. La deuxième voie sel'ait ITnÎ\'er iLé, qui conduirait au

C. A. P. E.l'., lequel donnerait accè' 11 l'E. N. . E. T. pour

la préparation de l'agrégation.

Pour le$. disciplines prop1'eS à l'Enseignement 1'er:hniqu'-',

il y aurait des Institut~ spécialisés.

Par ailleurs, il faul créPI' Ir,; ;\oTégaLion qu'aplJcllent le~

be.oin nouveaux: ILel1rp~ Illl;c1erne , Technique granhique...

Bazieu ne voit pas . ans crainte cet alignemenL du Secondaire

el du Technique, «Vouloir l'intégration, c'est nier l'originalit.·

LIe l'Enseignement 'j'I'chniqul'. Le d voir de l'En eignement

Tech-nique, c'est de s'adapter pour formel' le technicien dont on n

besoin. L'Enseignpment Techniqur a r-:rs caraclères J)l'opl'e~,

mèm quand il s'agit des Lettres. Le' Centr s d'app"enti ag"

font partie de l'Enseignement l'erhniqul'. »

(18)

drHux pour la pn\paraLion de certificals à l'E. 'N . . E. 'J' .. mai.;

qur. pOUl' lui. ces eel'tiftcats ne doivent pa rempla Cl' Il'

pro-frs.:iorat.

LGubet préc i. e que, ,elon lui. le professorat doit (,Olnpl'pndr!'

la licence et un formation upplémentaire.

. I<'1'itch in iste sur la gravité de la situation actuelle. «

Bean-coup de 1itencié. è cience se dirigent vers l'indu trie. Le

recrutement aprè la licence ne donnera rien; c'est ayant la

licence qu'il faut orienter les étudiant vers l'Enseionellll'lll

Technique. Il fant ouvrir Je plus largement po ib1e les 1(11'[e' .

de l'E. _ . , .E.T. l)

LaU1'é ufftrme "galement qne «le seul moyen de pullirr ln

crise rlu recl'utem nt e t de prendre Jes élèves le plm pl'è

Jln~-ible du baccalauréat et de Ja propédeutique >l. Les li ncié.' Ilui

yont \er~ nous Ill' son' pa as ez nombreux. En 1960. il l'isqu~

d'y avoit' 10.000 po te vacants. L'E. N. . E. T. de\Tait ètrt}

ouvertp surtout ponr la préparation de l'agrégation.

Raùit'/' ponse qne la .sp(·ciali aLion rnt devenue néce'saire,

mais « une pécialisation qui ne soit pa tout à fait comme dan:;

le "'('cond Degré >l. Pour ce qui e 1 de la préparai ion d'une

licence il l'K _1. '. KT.. il se dé lare plu ré eI'\"é, en raison de

la dhersité des condition d'obtention de ]jcenc:,. Il "ouI igon. à on tour la gravilé de la situation. Il ouhaite que dr" élèye~

boursiers soient recrutés aussi prè que possible du

baccalau-1'éat' pt re oivent Ulle culture trè. yoi ine rie cellr du Recon:! degré.

Bigurmet apporte le point de vue de la réunion des profp:,-;;purs de lnalhémaliques. à laquell il a participé 1 dimanl'!l"

matin. « ~():' collt'gues du Second degré e liment que la Jicenc,~

actuelle de llJath('matiques est mal adaptée aux bpsoin::: de Ipl11' enseignement et souhaitent sa réforme. Ils demande1lt. en

Il<H--liculier, Llue le C' l'I,iftcat de calcul difIérenliel et inl"gl'al ..:oIt

scindé en deux c ri iflcats, l'un a ez général, de tiné aux fuluro

professeurs ou ingénieur, l'aulre aux futurs mathématicien '.

Un certain nombre d'entre eux voudraient, pour les profe eur.,

de mathématiques, un certificat de physique allégé. Leur:'

sou-cis, vous Je voyez, rejoign nt les nôtres. »

M. Renautleau donne ~on avi ur la que tion du

~ractionne-ment du profe noral. qui e trouve po ée par plu. ieul'-

t'ama-rade.

« iLe fractionnement de la première partie en deux .serai l

dangereux, :vtais pour faeiliter la tâche des jeune qui sont en

cours d'études, il faul se rapprocher du sy tèmc du ~rr(\no

degré, c'l' L-à-dire du fractionnement en certificals dr> licence,

al' il faul fenil' compte de condition qui prévalent ailleur. ,

Biguenet constate que, pour le moment, c'e,t une l1\in.. l'ité qUI

prépare la 1icence de l'E. N. S. E. T. Il faul clone l';organi 'el' les èturle pùUl' qur tous l'obtiennent.

(19)

nal}iI'I' accepte la !icell e, mais "rut que dLparais;:;e la val'iété des condi tions d'obtention.

PC"yrè(J1l1' signale qu'il faut normalement trojs ans pour

acqué-rir lu licence; à peine 6 % des étudiants l'obti nnent en deux ans

,·c,'dier.. jeune camarade de l'E. N. SI. E. T., se oucie de

l'am'-lioration de la formation pédagogique de~ élèves et veut lui

Gon,;aerer la troisième année, le delL" autres années étant

réser-""e" il la formation t.héorique. Il évoque ensuite le cas des

pro-fe. son1ls qui ne corre pondent. à aucune licence actuelle:

com-merce. dessin ...

Gwll,·tin poursuit alor': « Vou aurez l'équivalence quand yom aurez choisi la première partie sous forme de certificals

de licence! »

POllrhmech, le deuxième représentant des élèves, considère

que la Faculté ne nous donne pas tout. ce dont. nous avons

besoin. «Nous avons à apprendre comment. marche U.llmoteur!»

LaUri; soutient qu'il faut révi el' tot.alement la tl'ulure {le:,

proff'~"orats. « Peur le di eiplines littéraire et ·cientifique,;.

nous :.1\'on les licence actuelles. même si eU s ne sopt pa~

J'idéal. Pour les autres· sections, des certificats sont à créer. li

s'agit ùe faire des propositions constructives. Le système actu~l

c_t périmé. "

Rabi('/' eot d'accord aycc Lauré pour d mander la

spécialisa-tiun ef le remplacement de la première partie par un ensemble

Je cCl·lificats.

Un ('umarade d'Alger fail savoir que, da]ls sa région, a été

adopté une moLien relativr il la créalion de classe spéciale:,

dr pr('paration à l'E. N. S. K T. pOUl' les titulaires du

Baccalau-['r\üt Technique Mathématiques.

Roch lui dit que cela existe déjà..

Law'é ne croit pa qu'on puis e d mander J'uuverture d'une

cla,se .:upérieure partout où il y a une cla. se de T. M.

Parlant de la néces ité de prendre le élèves le plu près

]los. ible du bacca.lauréat, il fait connaître un texte par lequei

la D.E.T. prévoit un reCI'utem nt dan le' E. N. N. A. sur la ba è

du programme de Mat.ll. Elém. Les élèves feraient une anné'~

C0111111une où il· prépareraient la propédeutique; puis, les uns

re.. teraicnt à l'E.1\'.N. A. pOUl' devenir P. E. G., les autres seraienL

pris en cbarge par les Centre' régionaux. Il faut 0bténir un CentI'e dans chaque Académie.

Peyrègne l'appelle un projet de l'an dernier cOllcernant le

rel:I'utement d'étudia.nts maîtres boursiers, à partir de la

propé-deulÎcfue et at:'x différents niveaux. Ce projet a échoué.

Law'é propose un vœu comportant les quatre points suivants.

1° Réforme de structure du professorat consistant à le spécialiser et à lui donner la licence comme base culturelle;

(20)

2" Création de certificats de spécialités, dont le groupe-ments et les certificats existants doit constituer ,les lIcen-ces nouvelles propres à satisfaire les besoins de l'Ensei-gnement Technique;

3° Modification des conditions d'obtention de certains cer-tificats de licence;

40 Ouverture dès octobre 1956 d'Instituts régionaux pré-,

parant, aux divers échelons, les professorats du deuxième degré de l'Enseignement Technique.

M. Renaudea'u précise que le concours d'entrée à l'E. N. .E.T. doit rester polyvalent. C'est au cours de la scolarité seulpOlen: qu'il faut abandonner la pvlyvalence.

Les propositiJns rie Lauré sent soumises à un vote de l!a 'sem-h/f'e. Elles sont approuvées à l'unllnimité moins six flbstentin?H.

B. - Les Agrégations.

Lauré ajoute une cinquième propo itio)1 aux quatre précé-dentes :

En attendant la création d'agrégations nouvelles corres-pondant aux besoins actuels, nous demandons la création d'un certificat d'aptitude à l'Enseignement Technique, degré supérieur, pour toutes les disciplines propres à l'Enseigne-ment Technique.

Biguenet déclare que, comme représentant de tous les anciem

élèves, il entend défendre la création d'agrégations pour toute~

II' pécialités de l'E. . S. E.'J'.

Le vote qui inte1'Vient à ce sujet lui donne l'unaniw,ifr de'

l'(li.l". 1IIOïn8 WlI' l'()i;r rr;T/tre pt unI' a1)sfrl1{i')l1.

C. - Le l'l'cl'lttemellt dl' pl'ofesscul'S IUlII (·('rli!iés.

Biguenet po e le problèm : « Au moment où il est queatio,) d'un recrutement parallèle massif de professeurs non certifiés, la reconstitution d'un cadre de Chargés d'Enseignement paran un moyen de défendre notre professorat. »

Rabie1' e t opposé à la formation d'un cadre de Chargés

d'En-cignemenL ( Il faut que les gen qui sont dans une catégori~

puissent monter plus haut.» Il cite l'exemple des anciens élèves

des Ecole upérieure de Commerce, qui ont le niveau du

bac-calauréat.

M..Yoguès indique qu'en effet, pour ces élève" un concour: spécial aura lieu, qui leur permettra d'entrer en 3° année.

Pé1'oC'hon est de l'a\·Îs de Biguenet. Il fait valoir le niveau

du professorat et met en évidence le mot « travail » qui est

('ontenu dar.S «Promotion du Trav'1lil».

Rabier veut éviter le recrutement au rabais. Le Second degre

a des agrégés, de. certifiés, des adjoints d'enseignement. Nou"

(21)

Pé,.uclton réclame à nouveau lUI recrutement unique pal'

cou-cour,: de tou les certifié, ou aloI' une échelle indiciflire

pé-l'iale pour ceux qui ont pas é le concours.

Luubet craint que si on établit une différence entre licencié'

,t certifiés on ne favori e la tendance de l'Admini tralion il

recruter le ma..'rimum de chargés d'enseignement.

f..,(mré e saie de définir la situation: « ILe professorat

corre::;-pond à la licence. augmentée d'un complément, qui ùonne

l'ie-di ce 510.

Le

mode de recrutement normal est le Certificat

d'ap-titude au professorat.

" \rai<:, ùans une période où il manque des profe eurs, il faut

accepter de" mesure exceptionnelles, dans l'intérêt de no été, "

et dan~ le nôtre.

« ~i J'on crée lUl cadre nouveau, lc Gouvernement aura intérl"

à 'UPIJ!'imer le prcfessorat. La catégorie des Certifiés di paraîtra.

« Ll\ deuxièmE' Degré a rai 'on d'organi5er un cOllCour ~P('­

cial pOUl' le licenciés en fonctions. Parmi ceux-ci, il y en a qui

Ile pfm'l'nt qU'à continuel' leur~ études; il y en a d'autres qui

'acquittent de leur tâche, et il se barr'ent la route ùu succè~.

Il 1lU' faul. un profes orat adapté à leurs po sibilité., non pa:

inférieur au professorat normal. "

l'éroc/wn de répondre: « Qu'on fas e alors la mêmc chos':l

pour l'agrégation. "

Biguenet garde aussi sa p(;silion et estime que la mesure

COI1--istant il donner le titre de Certifié à ceux qui n'ont pas ubi

les épreuyes du certificat normal n'est pas jt6ste.

1). - COl/lacts de lTl/selgl/emenl Technique avec l'indttsl1'i~'

et [(' commerce.

Biguenel situe !a que tion: « Les représentant~ de la

pro-fe ion sont qualifiés pour nou conseillcr au ujet de la

forma-lion profe sionnelle. Or, au Con~eil de l'Enseignerr,enL

Technique, au Conseil supérieur de ['Education nationale, la profe -"ion n'est pas représentée.

Rabier attire l'attention dr camarades sur les danger qu·~

comportent de LeI, conLact . Les délégués ouvrier ne viennent

pa . Si le Gouvernement veut l'avi de organi ation

profe-'ionnelles, il y a If' COll cil National Economique. (Le' patron~

craient exigeants. Nou voulons, en même temps, enseigner la

technique el apprendre il ra isonncr. Nou avons il cœur d'être

Je, promoteurs.

Bazleu conclut que « nous devons nou appuyer sul' la profe

-~ion, mais avec certaines réserves ".

Vers 18 h. 45, Marey déclare la séance levée.

Les camarades se séparent. Ils se retrouveront nombreux, :i.

20 heures, pour le traditionnel banquet, qui réunira

(22)

Liste des présents.

:\1.\1. Duval \C.

'r.

Dorian, 27-29). Roch lE. K P. Lyon. :n-~!) .

Lebon (C. T. Lille, 44-46), Delvallée et Mme (C. T. LI1lt', :d-5:? .

(;illet (Fac. LeU. Lille. 45-47). Bazieu (C. N.T. Reim". i;l-'I~.

Pero han et Mme (E.N. P. et C. T. Saint-Etienne. 51-54 . Blllll'gin C. T. Dijon, 29-31). Brunet (C. T. Champagne- ur-Seine. :>3-5'1 . Chaize (C.T. Lille 51-54), Bru (E.N.I.A.:M .. Châlon. 3\1-'12\. :'ime Villcneuyp lE. N. S. E. T .. 25-27), Mme Bnnnafou~ 1'<lri-.

12-14): L Rel1audeau (E.r . . E.T.); Mlle Bouy ou KX.P.

Creil. 50-53), :'Ille Chable (C. T. ancy, 53-54); :'f:.l. Jo~epll K X.

,'. E.T., 53-56), Deni (Suresne, 39-43), Barbier (Paris-Optique. 25-27). Gabion (C. T. Pari. 27-29), Oudine (E.:-;.1.A.l\T. Chalon-. 24-26), Prunel (C. T. Mâcon, 32-34): Mlle Cherel \C. T. Art <lppli-qué . 36-38), Mlle Prouhet (C. T. Orléans, 41-43), Mlle ){llhl'l"

(C. T. Orléans, 42-H); MM. Derudder (C. T. SainL-Maur. ,,:1-1:; . Gal'llero (C. T. SainL-Maur,i6-48). Guillotin (C.~.T, ,el!'. .\ 1. -l8-50). Meny (E.N. P. Viel'zon, Al, 52-53).

MM. GrcuzaL (Dorian, LL, 38-U). Noguès (1. G6n .. 28-30), (~lllll'l

Henry (1. Gén. 24-26), Peyrègne (D. E. 1'.. 2~-27). Lajon (Dol'inn.

2830), Bonnefou (E.N.LA.M. Paris, 12-1ll), n.'onnet \Vichy.

B, 23-25). Bonmartin (C. T. Vichy. B, -1.2-44); Mlle Deyillarcl (C. T. Vichy, filles. D, 46-48); Ml\l. Langlois (O.

'r.

Beauy;Üs. B. 25-27), Daget (C. T. Tourcoing, B. 28-30), BurLel (Diderot, B, 27-29). Pasquet (Chaptal, B. 27-29), :,[ayrat (Ver aille. B. 26-2 ); Mlle IRicard (Lyon E. N. P.filJe~,A2. 44.- /16),Mlle Cordier (LonÙre,::. A2. 44- /16), Mme Sanouillet (Saint-Chamond, A2, 44-46): :\11\f, ~a­

nouillel (, aint-Chamond, A1, 13-45l. aint-Germe~ IPerpiO'nap.,

Cce. \\-\6. Amal Raint-Ouen. A, "5-'17). Calleron ,,-:lint-Ouen. A.iO- 'I2l. Frit ·ch. Dpi ique. A. 29-31). Gallchon 'E. :'{.

r. .\... r.

ix. A. 11 -'13). :'lugniE'l' (C. 'X.Ti:.P. O. H.T. Paris. A, 3'1-,)6): \Ime ~\l'u­

gnier (O. T. P. Verlollll1le . .\2. 3i-36); :.\Dr. Joubaud K 'X. P.

\1el-zan. B2, 27-29). Chamuo t.Jean (E.~.P.Lyon. B. 22-211.

r.l1am-l10st :'fichel (C.T. Yalencp , B. 23-25), LOl'ielte (C.T. Toulon. B, 28-30), Rabier (C.T. PuLeaux, A. 28-28-30), Philibert (O.T. Dorian. DL. 39· 12'. Ba~li' (E.N.P. t-Ouen, ILL. i3-45), alanon (Lyon Conf.. LI., !1G-i8), ' uuyudet (Sure. nes. ILL, 4G-f[ ), Mme ",auvadet (Vif'l'zon, DL. 46- (18), M'.\1. ILoubet (C. T. Bordeaux, LL, 31-33), Mélet (C. 'I. NantE's, LL. 31-33). De fond (C. .E.P. C. R. T .. C. 31-33), Chau-vet (O. T. Vilry. A. 27-29). Ravailhe ( A. et '.\1. Paris, B. 32-34).

Prognon (E. N. P. Limoge" A, 33-35), Prognon-Tribert (E.N. P.

Limog'es. Llo. 37-39). Poulain-Meunier (C. C. M. Avallon, C. 39- (11): Mlle Texier (C. T. C. Limoge, LL, 28-30); Danguillaumc (C. N. T. MonLelard, LHG, 34-36), Cousin (C. G. Saint-Maur, LHG. 30-32). Bret (C. T. Annec.y. A, 39-42). Fanchini, O. T. C. Mulhouse, F. 54-55)), G. Jean (S. S. S. Saint-Ouen, D, 27-29), J. Haïssinski (C. T. Vitry. A, 23-25);' Mme Viéban (C. T. Tours, LL. 25-27); MM. Saîd Paul (C. T. Alger. B. 30-32). Marcy Henri (E.H. Pari" F. 25-27).

(23)

LE BANOUET

.\'o/1'e ('all/U/lli/e' Du/'al el .llI'le DMval - qui av!'c ~Ol! Ilabiluel

dévouemenl a aid; aclicem.ent SO// mati - aL'aU reçu ('1/ tC'II//)8

utile vingt inscriptions )JOU1' 1 banquet, Prudent il l'etill/'vnl

fJuarante rcpas au «Soleil de .!tlcgador» et ailendirCllt dans

/'i,,-quiétttde les retardatai/'p', A. la {in dl' Congre; , lu li 'le ,'Noi/,

allongée. de 11'ente-sepl noms .. IlOtre ami Du cal étoit l'a"'llI'I': III

Il'és07'iè1'C aussi",

r

atiN/il-il a sc:. de lAaces? Se disaill//I"I/u'

.\Im.e Du l'al. El SOl! I/lari prelwit encore des inscriptions! Tuut

finit par s'arrange1', «Outiel]/. c'est inimaginable, 'i peu ti,' plwr>

cn Se 8e1'1'ant

Les soixante-d,uze ccnvives enfin installps,la joie l'pgna (II/III/l"

dn I/Irnu :

TC1Tine de canetol], il la Ronewwi.:;('

Tronçon de colin au beu1're noi ellc 11 la Ore/lobloisl'

l'onlet de Vendée sauté au muscadet il la .llalollilll· Beignets de pommes

F1'omages de F1'a11ce

GlÎteau glacé cm kirsch el Fruits ylacé'

VI S

JJ(/ul'goync Itliyot,;, .II01'yoll, Charnpa(Jlt'1'

Au milieu de l'optimÎsIII,e yéllél'o1. Bi{J/lI'net SI' l"I'a jlUlll'

1'1'0-ao/tce1' L'allocution suivante :

Monsieur le Directeur eénél'al. \1:adame l'In pectrice générale,

),fe ieur les Inspecteur généraux,

Mon ieur l'Inspeeteur d'Académie, Me cher camarades.

Pourquoi la tradition exige-l-elle ce di,cour d'ue inforluné

, ecrétaire général qui n'aime pa~ en faire? Vous ête gai,

heu-reux de vous être rell'PUvés rl \0ici que de petit' coup frappé.

ur un verre opl provullué le silence, l'attenlion..., l'tlcal ,

Pou:-respecter jusqu'au bout la tl'adilioll,

JE'

c(;mrnencerai par VOU"

déclarer que je serai bref.

Tout d'abord, la pol ite se, lin eertain nombre de nosi n\ ité;; m'ont prié de les p.xcuser. M. le Directeur-adjoint I.pgay, grand

ami de notre Ecole et de notre Amicale n'a pu, à on orand

regret. venir ee soir; M, l'In. prcleur général Hepp aurait aus i

élé très heureux d'être parmi nous, mais il a élé appelé dan' a . f:ii'n'ille, Parmi n'os camarade, Mmes les In p ct!'ices

(24)

géné-l'ales Si monia et iLet;oll1te, MrvL les InspeQteurs gCileraux Dulo '.

T-,a~e\Te. ~feuoirJ'. Dehayle et Basquin m'vol chargé de vou~

adr ;se1' leur excuse el de YOU exprimer toute leur

sympa-thie. ,'otre très cher seerétaire général honoraire Gaborit el

.\1111(' l-lahoril regretlent de Ile ]las être avec nous ce oir, cl"

jJrC'ssanles obligations familiales les ayant apprlé eo province.

m

nabol'it me rappelle que c'est dans celte salle du « oleil dt'

.\logarlor» qur le promotion 26-28, notre promotion -- une

hril-Janle promotion - célébra. le ballqurl Irs vingt-cinq an . C~

îut un beau soir. (Nou aYOlis d'ailleul"S pris l'engagement de

nous relrouver 25 an~ après.) .1p doi' excuser également notre

fidi>\r camarade Retail. absf'nt de Paris; notre chel' \lennes ie".

qui llnu. as 'ure quI' sh PClht\p e'l auprès de nous; nt tre

cama-rade du CClmi t; Legl'and, ~{me Dominai, la dl"vouép cl c.llar.. manlp "ecrétaire de l'E.:'i. S. KT.

~ous re-senton' yiv ment l'honneur que M. le Directeur

gênE'-l'al fai t il J'Amicale en pré idant notr banquet. Cela ne nOtE

Cl11pêclH' pa" d'éprouyer la joie de le entir proche de nou,::, s 'nsi!J!e il l'atmospllf>re amicale d celle réunion. Je profite d~

cette circon. tance pour ciil'(' tl me camarades l'accuell

bienveil-lant el chaleureux que \1 bureau de notre As ociation lrouy"

toujour;:. auprè' de lui. Je le remercie très vivement et lUI

exprime noire alTpciueuse gratitude.

.T'adre~ e mes remerciements à M. le Directeur de l'KN.S.E.T..

qui a iste régulièrement à lous nos Copgrè et qui, E'n toutes

c.ireonstances, nous apporte son avi autorisé. Je le remercie d,~

::a générosité à l'égard de notre ,\miraJe et de son accuei 1

tou-jour cordial.

Il n'est très agréable ùe aluer nos camarade In::pecleu~',

généraux: Mme Martraire, qui fut, pendant de longues année.

l'un de's membres les plus actif el les plu dévoués de nolr'c

As ociation; M. Noguès, i visiblement heureux d'être des nôtres:

Henry Court. ecrétaire génrral honoraire de l'Amicale, dont

nous avoll a}Jpri~ a,-ec joie la promot ion au grade d'In pectenr

général.

:IL l'In pecteur lL\cadémie Mayer, lIé taché auprè. de la

Direc-tion de J'En eignement Technique, a bien voulu nous faira

l'amitié de venir. je le remercie en votre nom.

(:n cordial merci à Mme Villenéuve, sou -directrice di:

J'E. . S. E. T., membre de notre Comité, pour les nombreux SCI' .

vices qu'elle rend si gentiment à notre Association.

, alut cordial à Lauré, Rabier. Alric, dirigeants du S. .E.T.(1:. qui nous fonl l'amitié de venir auprès de nous ce soi", quelque,;; ]leures avant leur Congrès.

al ut aussi à notre excellent camarade Calleron, rp.présent8nt Je S. G. E .. '. (2).

( [) . . E. T. : S~'ndicat national ùe l'Enseignement technique,

(25)

:/c

nl' serüi,.; pn:- g('nlii ,;i j'lllJleltais de ignalcl' ilvolrr amical!' . [tention ln pl'll':cllr(' d'uu de llC:S plus fidèles rnr'1nrades, I;~

g'éll~ra1Marias,

Merci il vou" [011';, 1111', ('l1pr,; er.ll1urades qui, pal' yotre

pré-sence, prouvez ia vitalité dr llllll'e .'-micule.

Et félidtations à la promotion 44-46 qui, il l'o('ra ion du

rlixième anniversaire de sa sortie de l'E. N. S. E. 'l'., .,'e t donné rendez-vous à notre barquet. Je propose d'inscrire ceLle initia-l.ive dans nos l.radit!ons.

"

**

Ce tribut payé il la courloi.'ic, nous allon', si vou le voule/' bien, pendant quelques instants, examiner si notre Amicale est restée fidèle il l'esprit de ses fOndatcl1l' '. J~l. cela, en feuillptant

en~emblele pages des premiers bulletins. Rappelons auparavant

quê'il a été Qréé, en 1891, une Section normale à l'Ecole Ilalio·

nale des Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne, destinée ilfOI'll11'" les profes eurs d'enseignement industriel des Ecoles pratique"

de Commerce et d'Industrie. ILes élèves de cet établissement r;n~

pris le nom de Sectionnaires, et les anciens ont fondé, le 5 aoûl 1908, l'Association amicale ClLes Sectionna ires». La col.isation

était de 4 francs par an, le bulletin s'appelait ClILes

Section-na ires». Le Conseil se composait de quatre personnes. dont un

sec'rétaire et un trésorier.

Je lis da~ls le Bulletin 5, du 20 janvier 1911 :

- La question de traitements.

- Le" équivalenres du baccalauréat: On vient de publier la

liste des élablissem >nt. dent le diplôme de fin d'études donne

droit d'a(;cès à l'enseignement supérieur: il y manque - L1 \jà -les professorats industriel et cmomercial.

- Notes brèves. Fournel relate un petit incident de classe:

Un élève, Tricou, lui demande pourquoi, le jeudi, les élèves du Lycée vont jouer au football pendant que ceux de l'Ecole

pra-tique travaillent; un peu plus tard, un autre lui demande

pour-quoi les élèves du Lycée commencent à 8 heures 30, alor~ qur

ceux de l'Ecole pratique sfmt en classe de[Jui:- 7 heul'P~. Fournet n'ârrive pas à les convaincre que ç,'est normal. Et il pen c : Pl ur-quoi les maîtres du L'Vrpp font-ils 114 heures el ce11X de l'Ecol pratique 25 ?

- Questions pérlagngillues. ILa sténographie à l'Ecole pra li

-'lue de commerce. L'ualeur regrette, en particulier. que cc ne "oit qu'une épreuve facultative du professorat.

-- T-iste des quesLiflns posées à l'examen de la D!I'pction.

Dans le Bulletin n° 8. de mar's 1912. je voi :

- En grossp.s lettres: VICTOIRE! l'Ecole normale de l'Eu..

eignement Technique e,;t enfiu créée, malgré la Commission des finances et le,. protestations de son rapporteur.

(26)

- Hap)J'.JI'I annuel:

J.•'l)t1'f' A 'socialion cnmpll' 2;:l6 membre!:;. l p nombre de.,

Bullel in" sera parlé à 3.

=:? :1.1'" ;;el'\'ice~ antérieur:: cloiy nt compter pOUl' l'uvancemeJl!.

J. gquivaleuùc du ProIe 'oral cl du BaccalauréaL.

\ PréJllalul'('menl. rappellaLion Ecole :'\ormale Supérieur"

ù'En~cjgnelllelJtTerlJllique apparail.

3. Les deux année- de Section complent-elles pour Je calcui

du lJlontnnl cie la retraite? Répouse affirmativc du Mini tre.

'iti/alion financièl'e . .\yoil' au lH mal'

J912 : 107 fI'. ln.

- Queslions de reclasscmeul.

- Parlie pédagogique. « Le Palhégraphe)) Ll'enseignement. de" langue. yivanlf's. .\u,jourd'hui. on préfère parler de méthode nudio-Yi:iuelle.)

- II.·en~eignemenl de la mécanique dan" les E. :'\.A..:\J. (1). (011

demande de laboratoire'.)

ur le de in indu~tl'icI.

- ILa cuiLure du sentimenl esthétique à l'Ecole PraLique. - Quelques moLs -tll' je:: aciers \Fournel"

Ccnlinuons à flàner dan, Je temps pa sé en f uillelant le Bul· letin n° 16 de mai 1913, Le sec·réLaire demande aux

camal'ade.-ete bien youloir collabo1'pr ~l la rédacLion du Bulletin,

- Stalut, L'A ocialion devient l'Association amirale des leclionnaire el de ancien élèves de l'E.N. T. (2),

- Opinions .ml' cette Brol,c. II n'c:'l pa. ouhaiLable de confie:

la préparation des maUre, de l'K T. pl' que exclu ivemenL aux profe seur de l'Enseignement secondaire, dont J'esprit e. t néce:;-sairement philo üphiqur cl ,péculaLif. Quïl soil confié à dr,;; maltre de conférences, J'erl'utés parmi les proIr seurs de l'E.

1'.

- .tris OlJPosP. Il faul: 1

°

df'c proie eurs po' 'édanL UI1::l cullur0 généralE'; ;?O (J s prof'ess urs cie péclaoogir appliquée

à 1"E. T.

- Situatioll des élèl'es de l'E. N. T. Des bourseH ~oJll

attri-bué s à quelquc élèves seulement.

- 29 mal' 19113. JOllrné(~ qne beaucoup dc 'ecLionnaires

n'(lu-blieront pas. Congrè, eomme il y en eut peu dans l'E, T., un

banquet commc il n'yen euL jamais. Il ,'agi ail de célébrer III

création de l'E, 1.T.: une centaine de conyjve . J'extrais du

discour de M. Lebois. Inspectcur général honoraire: «

Voulez-YOU me permettre de vou dire trè respectueuseClent,

Mon-ieur le Directeur de l'E. 'l'., quc j'ai J'intime eonviction, pour (J) Ecoles nationales d'Arl pt :\[éliers.

(27)

nc

]Jas dire la certitude, que "ous résoudriez l'important pro-blème de l'apprenti sage, au moins dans son ensemble, sinon

dau se. détails qui sont infinis, si vou pouviez tripler ou

qua-drupler le nombre de nos écoles pratiques et créer à côté de chacune, comme on l'a fait presque partout, de nombreux cours professionnels. »

Examinons, pour finir. le dernier numéro de l'enfanCe de

nolre Amicale, le Bulletin 1)0 13, cle juillet 1914. Voici ce qui

préoccupe alors no camarades:

- Allègement de. programme de professorats A pt B.

- Que la langue espagnole oit mise sur le même plan que

l'anglai et l'allemand.

- La g1'ande A(1) devra s'occuper du relèvemenl des traite-ments.

- Indemnités spéciale. pour les profes orat indu. triels cL

commerci~ux.

- Audience du 19 jutn 1914 (Gabelle). InstallaLion de l'Ecol...

d3lls un local autonome. C'est., nous dit M. le Directeur, un~

des questions qui, à J'heure actuelle, me préoccupe le plus. Le~

-Beclionnaire: estiment que ce serait une erreur de rompre le:>

bonnes relations qui attacl18nt l'E.N. T. eL l'E. . A.M. à

l'oc-casion de la séparatIOn.

- L'E. .'\'. 1'. e,n 1914. Locaux: l'Ecole de Arts et ~'1 tier prête deux. alles d'éludes, une salle de des in, l'ampl1ithéâ-t.rè de chimie eL le laboratoire du professeur de chimie. Elle prêLe

même a cuisine où le chef cuisinier. qui e t un véritable artiste

dan. ~a .pécialité, initie nos jeunes camarade de la sect i"n fémin ine aux. ecret de la science cul illaire.

personnel enseignant: Il se compose:

1° d'un certain nombre de professeur' apparLenant aux Lycée3

de Paris, à l'Ecole des Arts et Métier de Paris, Ol' il l'Ecoli::

des HauLe Etudes commerciale;

2° cI'un chef des travaux;

3° cie quMl'e maltres de conférences.

Elèl'(": Les 52 él'\'e de J'Ecole se répal'lis,pnL ainsi:

Premièl'e année:

Secl ion Industri elle Elhes mait"esse. 4.

ElèYe.s ma ttres : 8.

Section Commerciale. Elhe;: m<1ître_ses : 4.

Elèves maître : 9.

(1) Grancle A : Bureau national dE' j'Amicale; ulle secl ion locale s'appelait alors " petite A ".

(28)

Deuxième année : Secti on Industrielle Elèvés maître se 3. Elèves maître A (Sciences: 3). B (Dessin: 6). ection Commerciale Elèves maîtresses: A (Langue : 4). B (Compt. : 3). Elève maîtres A (Langues: 4). B (Compt. : 5).

Le numén, suivant du Bulletin est daté de juillet 1919 (!) ...

,;,:

**

Je m'aerête, mes chers camarades. On serait tent~ de croire

que l'histoire est un recommencement. Nous avons fait beaucou!)

de progrès depuis cette époque. Les problème posé par no'

anciens n'ont pas reçu tous une olution. Il se déO'age, d

'<1-lecture de ce. Bulletin, la foi de noS anciens dan leu!' mi iUlI;

ce ,ont eux qui ont fait l'E. T. Sommes-nou au si ré vlus qu'eux

à le défendre? Sommes-nous au i convaincu ? Je \'ou di"èÜ.

cet aprè -midi qu'il n'y avait pa vraiment une opinion de

anciens élèves devant le problèmes actuels de l'E. T. La

lec-ture de ce~ premiers Bulletin montre aussi la profonde amitié

qui liait nos anciens. SUI' ce point, au moins, nous pouvon être

comme eux, tau uni~. tau ami, au sein de notre helle A.

;;0-ciation. Je lève mon verre à l'Amiti' et vous exprime ma

con-fiance dan le destin de J'En eignement Technique, de 'on Ecnle

normale ;;upérieure et de notre Amicale .

.Ye nOllllncu:r applaudissements $al uè"ent ce di NI/O" .

.11. le Directelo' général de l'Enseignement Technique lll'd

ensuite lr~ pal'ole.

Après Iweil' félicité et l'emm'cié le eerétai?'e général de

l'Ami-('all'. M. Buisson expl'ime sa g1'atitude à son p1'édéce:; ew' et au

bureau de l'Associa/ion, ai"fSi qu'au Di1'eetew' et au pel'smmel.

dt' l'E. 1\'. S. E. F.

Il p01l1's'nit en ces termes:

Yoil'i que prè, de douze année se sont écoulée depuis la

LilJération : douze années qui ont changé bien des cho'e.

dan-la vie def> nations et boule\'el' é bien des idée r çues. bien des

(29)

saient inébranlables comme des dogmes ont été remis en ques-tion. Et, à un rythme inexorable, dont l'efficacité ne nous appa-rail pas toujours. par suite du manque de recul, un nouvel ordre du monde se substitue à l'ancien...

Daps ceite perspective cosmique, il péut paraiLre puéril qu'une catégorie d'hommes, à l'intérieur d'une activité professionnetl a très spécialisée, se préoccupent encore, au milieu de l'univer-selle mutation des valeurs, des réformes particulières qui ten-dent à modifier les cadres où s'est dévelÛ'ppée, jusqu'à présent,

leur vie de métier. Et il peut paraître encore plus puéril qU0

des enseignants, «nourris» au culte de Descartes, s'eiIarouchent

à la seule idée d'avoir à mettre en pratique une méthode dont

ils ont éloquemment loué la vertu dan~.

leurs classes,

mais qui

exige soudain qu'à l'exemple du Maitre, ils fassent eux-mêmes,

dans la vie,

«table rase» de toutes les tradition admises ju

-qu'ici «par autorité et à crédit» 1

Le moment est venu, pourtant, de nous interroger

honnête-ment sur les chances d'avenir des institutions auxquelles notr~

carrière se trouve associée: non pas, bien sûr, avec la secrètl:' inquiétude de gens préocqupés par tout ce qui pourr:Üt troubler

le confort paresseux de leurs h~bitudes et de leurs iptérêts

matériels; mais plutôt avec le courage et le désintére, sement d·! citoyens attachés au bien public, d'éducateurs voués à leur tâche jusqu'à la passion.

Où en sommes-nous, douze ans après la Libération, de ]'éyo-lution de l'Enseignement Technique ? Où nous conduit ceite

évo-]uLion ? Telles sont les questions qu'il m'a paru utile de me

poser devant YOUS, afin de dresser une sorte de bilan des résultatô

auxquels nous sommes parvenus et des po sibilités que nou pou-vons envi ager.

i J'on voulait faire l'hi,torique de l'Enseignement Technique d'après-guerre, il ne serait pas malaisé de distinguer trois pé-riodes au cours desquelles des impulsions apparemment

COll-tradictoires ont cependant contribué à UQ extraordinaire e-sor

de ce quatrième ordre universitaire qui a vu de 1939 à 1956 le

nombre de e~ élèves pas. el' de 68.000 à 320.000 (san parler des

auditeur fréquenLant les cours professionneL obligatoires et le.'

cour de pî'omotion du travail).

Une première période, celle qui a suivi immédiatem nt la

Libératiop. peut se caractériser par l'absence de Secrétaire'5

d'Etat à l'Enseignement Technique. Sur le plan administratif. elle a été marquée par une politique de rapprochement qui allait jusqu'à prévoir la fusion d'ét;:lblis éments de type traditionnel avec des établissements relevant du Second Degré, voire du Pre-mier Degré: plusieurs expériences ont été tentées, dans ce sens,

(30)

pour-l'ai. ciLer telle ville de banlicue pari ienne où le l'he de « cités

cola ire » n'a jamai été autre cho c qu'une pancarLe

prématu-rée ur la façade d'une vieille école primaire ; aujourd'hui, la

pancarte demeure. privée de toute ignification, car le lycée 'e

t:-cherché très vite cles locaux autonome; quant à l'Ecole

Tech-que elle n'y a jamais pri corps.., G'est que le' réalité de la vie

"imposent toujour aux vue ab traite de théoricien.

Pour-tant, une ondition favorable à celle fusion avait été prévue sou

la forme d'Un accord qui c(infiait l'inspection générale des di~­

cipline liLLéraires et scientifique, dans l'En eignement

Techni-que. aux même haut fonctionnaire qui l'assuraient dan le'

lycées et collège du Second Degré.

Ut' le plan pédagogiqu , il est ju te de reconnaître certains

flyantages de tel rapprochement : mieux connu à l'extérieu:,.

l'Enseignement Technique y gagna u.ne orte de promotion dan

l'Fniversité: un premier baccalauréat fut ouverL à se meilleur, èlèves: son Ecole Normale Supérieure s'en trouva également

con-olidPe.

Ma is cette promotion jouaiL seulement au profiL d

!'Enseigop-ment Techniquc traditionnel; et elle avait pOUl' effet, au

mo-mCllt pré is où s'opéraient la prise en charge et la mise en place

du réseau d'appeeul i 'sage cr'éée pendant la guerre ne creu e~

un fo sé enlre deux espèces d'établissements qui, cerle , n'avaien.

pas même vocation. mai qu'il eût importé, cependnnl, d'as

0-cicr le plus tôt possible. dan une collaboration rationnellement

hiél'archisée. en YLle de l'œuvre commune de formation profe -·ionnelle. A vouloi l'une coordination externe pOUl'

l'Enseigne-ment Techllique. 0n abouti ait il. l'ab urdité d'une coupure

in-leme; tandi qU'ntl travaillait à l'unification et il. la

centralisa-Iion à l'étage moyen, on obligeail l'Enseignement Technique il

un!' décenlrali ation qui remettait pratiquement la ge tion et II>

cQulrÔle pédagogiquf\ des euL Centres d'apprentis age aux

In,-Ilecl ion princip.ales.

Autre incOlwénient : l'intégraLion de plus en plu pou ée d

lTni\'er 'ité avait pOUl' con équences la su ppl'es ion du Con eil oupédeur de l'Enseignement Teclmique et le remplacement de' anciens InspecteUJ's bénévoles par des Conseiller n'ayant plus du

tout le m "'me rôle: ainsi e trouvaient rompu le liens ave.

l'industrie et le commerce, liens dont l'expérience avait pourtant montré "m'lporta;nce. Autrement dit, .1'Enseign.e.œenL

profession-ne se prévoyait, par un étrange paradoxe, privé de rapports

orga-niques avec la vip. profes"ionn~lIe et transformé en un monde il

peu près C)(,S, qui n'avait plu ouverture que sur cet autrp

monele clos qu'e.l j'Pniver'sité nù au SUt'plus sa place ~tait

dis-l'ut ~e, conte. tée ...

\"inf alors la seconde P "l'iode, celle de. Secrétariats d'Etat. On

l'ellycrsa aloI' la yapeur. On para d'abord au plu pressé en

réta-bli. oant le. contact avec le. activités économiques du pays; déjà,

(31)

ffi-.cieu es : ce! les-Pi J'u l' 'Il "l'mpJaeée,. paJ' de Cûmmi l'ions natio-nales officielle,. qÙ If',. lnn'aux menés l'n collaboration par le' représentants de,;: 1111'" je!'.-, des pel' onne!. t d l'Administration -de\'ail aboutir'. enl,'e ant"pi' J'l'sullals, Üla reconnais ancc par le'

profe ions, de ln pl'Olongal ion de la ,colarité dan les Collègp·

'Technique' et lhlll:, Ir,. E,'ole:, ~alionales Profe i InneHes. Sour Ir plan p{'da"o"iqul' eL ::Idmini LmLir. crUe pé!'iode allait

ètr~ marquée égalell1enL par la mise au point de nombreux

tex-te, intére ant les pel' onnel::. ct en particul ier par le noU\'eau

régime de. éLude':' Ü l'Ecole ~ormale upéri ure de

1'E)1'eigne-menL 'l'eehnique et pal' Je nOU\'eaux professoraL. En ouLre, l'achat du Lerrain de Cachan allait enfin permellJ'e de con lruire cette

Eccle Normale upérieure dont nou avion tou rêvé non comm/)

d'un ol'guei lieux _ymbolp, lI1ais comme d'un in trument néces· saire de notre mi sion,

-'lai \'oi i qu l'opinion ct j",,; pouvoir'. public prenllent enfin -con, ience de la nécp,."ité d'unI' l'éfol'nlf' dl' l'enseignem nI. Dè

101'., 'ouvre une 1roi. ièl)]r période, celle (,Ù nou nous trouvons ,engagés, et qui nous ('ondl1il indis utablemcnt à une coordination

-de plu. en plus '-troile a,'ec le. autee ordre le l'Education

Nationale. La composition mème de derniers mini tèt'es montre

qu'on ne f'mble plus souhailer en haul Ueu la pré~cnce d'un

~ ecrétair'e d'GIat àla lM" rie l'Rn~eignemenl 'l'echnique, qui egt ainsi pla('1' SIIUS l'nl1I01'iL(· e1it'l'de' du mini tl'e, à côté des autre,;

direction~.

Que pOU\'ons-nolls :.lll ndl'" du nom'el él<ll de l'hos s ? G'esl ,ce que .if' voudrais maintenant p"say"!' d'nppt' 'cicl'. il. la tUll1ière de quelques mesmpi' rn ,oi" cl'rlnbol'alion.

Je noie d'abord que nou" allon~ '·oil' ;:c t'l'ali el' pl'Ochaine-ment l'unification dp!'; ,l'l'vices cie con truclioll scolaire. Déj:t :aV<lient été prises en comlllun les di. po ilion relatives il. la na-tionali~alio(jd ' Colli>"'es technique. el de Collège moderne. n pa. de plu, ya ètt'e fait, :,:ou p u, par la création d'une direc-tion des con truclion", qui sera confiée à un haut universitaire,

-assisté non seulement d'un spéciali~ted travaux puhlic" mai~

aussi, - et pela nous intéres e urtout. - d'un adjoint

repré-entant l'Enseignement Technique,

.-\utre me~ure prévne : « l'exil " des service de notre

Admi-nistration centrale .e terminerait prochainement ct la Directio~

de- l'Ense~tlent~Iechni~ue.sel'ait..reIQgée. rue de Grenelle.•

Enfin, affirmerAil il plu en plus la volonté d'unifier la

for-mation des maître du Second Degré et du 'fechnique dan

tou-tes les di;,-cipline oÙ cela ei't pos 'ihle et dans dl' conditions à

déterminer, Est-ce un bien"! Est-ce un mal? Je con tate

im-plement que. pour le moment, en raison de la pénurie de

maÎ-1res, c'est Gne néaessité qui 'impo e à nous s-i nous voulon

recevoir un indispensalle contingent de licencié ,~j nou youlon~

(32)

dont jouil le personnel du Second Degré. Trop auvent. on juge

que les avantages obtenus par nou depuis l'avant-guerre sont

assez importants pour que nous noU en e,timion alisfaits. Or,

nous ne aurions nous contenter, dan. ce domaine, d'Un progréô

relatif : ce que nous voulons, c'est être à égalité avec les autres

parties prenaptes quand il y a lieu de pourvoir aux besoins; et

rien n'est plus gênant et choquant à la fois que de nous voir

at-tribuer, par exemple. un personnel de urveillance plus réduit

que celui du Second Degré pour cette raison éto)1nante qu'il n'y

anit pas de m'veillant dans les Collèges techniques

d'avant-guerre.

Que va donc deyenir l'En eignement Technique dan ces

CO)1-dition ? Gardera-t-il le même \'i age ?La même efficacité ?

Xe nou dissimulons pas que, colarisé à l'excè, il serait

condamné à mort. Il ne peut continuer à se développer qu'au

contacl des réalités profes ionnelle~où il peut, certes, introduir~

une large part de spirilualité et de sensibilité, mais dont il tire,

en échange, le support. essentiel de sop activité. Ceci l' t d'autant

plu vrai que, dans cet ordre d'idées, nous pouvons constater une très intéressante évolution des milieux économiques, où l'on dis-cerne aujourd'hui clairement l'importance de la culture géné-rale et de la formation humaine dans la préparation d'un ingé. nieur, d'un technicien et au si d'un ouvrier: je n'en veux

d'au-tre preuve que l'accueil fait. récemment, par ce milieux, aux

Directrices et aux Directeur de no vingt-neuf Ecoles

natio-nale profe 'sionnelle .

'l'l'an po é dans Je domaine de la formation de. maîtres, cela, Ûgnifie que, si une partie commU)1e peut être prévue dans

cer-taines disciplines théoriques, il n'en re te pa. moins que le

rôle de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique doit. rester important dans la mesure où ce fonds commun

néces-. ite une adaptation en raison des fin et des condition spéciale~

de l'enseignement dans nos Ecole. On ne nou conteste plm,

d'ailleur, que l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement

Technique ait son rôle à jouer au i pour la préparation de

maUres de5tiné à profe, el' dan, nûs cla~ e supérieures: et à

ce [itre, c'e t un uai . uccè que nou", avon, obtenu avec le droit

de conduire à l'aoTégation un certain nombre d'élè\-es admis à

faire une 4" année à l'Ecole ~ormale upérieure de

1Enseigne-Technique; cela nou permet de prévoir, pour demain. une

pré-paration annuelle aux différent, profe orat de- Art et Métiers,

lesquels donnent l'équivalence indiciaire d~ l'agrégation.

Et n'oublions pas, d'autre p~1l't. que l'Ecole Normale

Supé-rieure de l'Enseignement Technique a un autre rôle essentiel

à a sumer dans la formation de~ profe seur de pécialités

tech-nique, dans celle des professeurs de en eignement pratiques!

!L'Ecole ormaie upérieure de l'Enseignement Technique es~

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